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dimanche 21 avril 2013

21042013 QUOI DE NEUF ?

POLITIQUE

 

Texte sur l'emploi : le Sénat adopte le projet de loi, les communistes furieux


 



Le Sénat a adopté, dans la douleur, dans la nuit de samedi à dimanche le projet de loi sur l'emploi, le gouvernement ayant décidé d'utiliser un vote bloqué pour faire accélérer les débats ce qui a déclenché la fureur des sénateurs communistes qui ont retiré tous leurs amendements et quitté l'hémicycle.
Le Sénat a adopté, dans la douleur, dans la nuit de samedi à dimanche le projet de loi sur l'emploi, le gouvernement ayant décidé d'utiliser un vote bloqué pour faire accélérer les débats ce qui a déclenché la fureur des sénateurs communistes qui ont retiré tous leurs amendements et quitté l'hémicycle.
| (AFP/Joel Saget)

 Le a adopté, dans la douleur, dans la nuit de samedi à dimanche le projet de loi sur l'.  Le a décidé d'utiliser un vote bloqué pour faire accélérer les débats ce qui a déclenché la fureur des sénateurs communistes qui ont retiré tous leurs amendements et quitté l'hémicycle.
 
 Ce débat aura accru spectaculairement la fracture entre les communistes et la majorité gouvernementale. .

Le texte a été voté par 172 voix contre 24 à l'issue d'un débat houleux. Le PS, le Rassemblement démocratique et social européen (RDSE) et les centristes ont voté pour. L'UMP et les écologistes se sont abstenus. Seuls les communistes ont voté contre ainsi que Marie-Noëlle Lienemann (PS).

«Ce texte représente un tournant avec la flexi-sécurité à la française" a déclaré Jean-Marie Vanlerenberghe (UDI-UC). «Le texte est équilibré» a assuré Françoise Laborde (RDSE).

Le texte marque «une avancée» pour la salariés selon le PS

«Nous avons la conviction que ce texte marque une avancée pour les salariés» a assuré Christiane Demontès (PS). «C'est un moment de progrès, ce sont des opportunités nouvelles dans le dialogue social qui s'ouvrent» a déclaré le ministre du Travail, Michel Sapin.

«Vous avez bradé le code du travail et les droits des salariés», a, a contrario, lancé Dominique Watrin (CRC, communistes).

«Les efforts demandés au patronat sont flous tandis que ceux demandés aux salariés sont sonnants et trébuchants» a renchéri Marie-Noëlle Lienemann, de l'aile gauche du PS.

«Si des progrès existent, les reculs étaient trop importants (mobilité contrainte, licenciements massifs facilités, changement des clauses du contrat imposé au salarié) pour emporter» notre «adhésion», a indiqué un communiqué du Groupe écologiste.

Un vote bloqué pour contrer les 400 amendements des communistes


Alors que le groupe CRC défendait pied à pied et très longuement les plus de 400 amendements qu'ils avaient déposé, le gouvernement a décidé samedi matin de demander «un vote bloqué» procédure qui empêche le vote sur chaque amendement au profit d'un vote global en fin de débat.

Cette procédure rarement utilisée et encore moins contre un membre de sa propre majorité a provoqué la fureur des communistes qui ont quitté l'hémicycle. Jean Désessard (EELV) a protesté regrettant de n'avoir pu débattre des amendements ainsi que Marie-Noëlle Lienemann (PS) qui a retiré aussi ses amendements.

«Il s'agit d'un coup de force pas seulement contre la démocratie parlementaire, mais aussi contre le monde du travail», s'est indignée la présidente du CRC, Eliane Assassi. Il ne restera pas sans conséquences», a-t-elle averti.

«La mobilisation générale pour l'emploi décrétée par le président de la République et le Premier ministre ne peut pas attendre», a déclaré François Rebsamen, le patron des sénateurs PS.

Un «nouveau couac» selon l'UMP

Pour l'UMP, il s'agit d'«un nouveau couac qui met en évidence les fortes tensions au sein de la majorité sénatoriale»

La gauche ne dispose que de six voix d'avance au Sénat et le gouvernement a besoin de toutes ses composantes pour faire passer ses textes. Le groupe CRC, fort de 20 membres, a déjà fait échouer l'examen de plusieurs projets de loi au Sénat, comme les textes budgétaires pour 2013 ou la réforme des scrutins locaux.

Le projet de loi de «sécurisation de l'emploi» transpose l'accord du 11 janvier (ANI) signé par le patronat (Medef, CGPME, UPA) et trois syndicats (CFDT, CFTC, CFE-CGC) mais refusé par FO et la CGT.

Il accorde plus de flexibilité aux entreprises (accord de maintien dans l'emploi, mobilité interne, refonte des procédures de licenciements...) tout en créant de nouveaux droits pour les salariés (accès élargi aux mutuelles, droits rechargeables au chômage, formation...).
LeParisien.fr










Mélenchon joue au « procès en populisme » chez Ruquier

 
Mordant, cabot, bref, très en forme, Mélenchon, était invité sur le plateau de « On n’est pas couché », l’émission de Ruquier sur France 2, samedi soir. Le leader du Front de Gauche, qui appelle à manifester le 5 mai entre Bastille et Nation, à Paris, s’est prêté au jeu du « procès en populisme ».
Il s’en est pris une fois de plus aux médias, et notamment à Libération et au Monde, qui ont pointé l’usage, par lui, du mot « purifier » (à propos du climat politique), en le qualifiant de « purificateur ». « J’aurais du dire aérer, ils m’auraient traité d’aérateur. Ou ventiler... ventilateur ».
« “Qu’est ce que je flatte de bas ? La seule chose que je vois dans le regard des autres, c’est le mépris du peuple. (...)” a lancé Mélenchon, avant de justifier l’usage de l’expression “coup de balais”, qu’utilisait Lénine en 1920, mais aussi les socialistes français dans les années 30 :
“Quand Madame Royal parle de coup de balai, c’est exquis, quand M.Moscovici parle de coup de balai par le coup de à propos de Sarkozy, c’est exquis. Quand Jean-Luc Mélenchon qui le dit, pour dire qu’il faut le passer non seulement sur les gens, mais sur le système, c’est l’horreur. Eh bien, je suis content de les avoir scandalisés”.
A Ayméric Caron qui rappelle ses petites phrases (“L’Etat est vermoulu jusqu’à l’os” ; “au pouvoir on a des petits prétentieux, des petits bourgeois qui sont des bons à rien” ; les dirigeants de Sanofi sont des “des êtres moralement dégénérés”...) Mélenchon reconnait une tactique de “parler cru et dru”, mais revendique le droit de ne pas parler la “langue des caniches”.

“Le Nouvel Obs : tantôt une une de cul, tantôt une une qui raconte n’importe quoi.”








 
 
Deux candidats de droite se disputent la présidence au Paraguay
 
 
Horacio Cartes, candidat à la présidence du Paraguay, le 17 avril 2013 à Fernando de la Mora (AFP, Norberto Duarte)
 
L'un des favoris à l'élection présidentielle, Efrain Alegre, le 18 avril 2013 à Asuncion (AFP, Pablo Porciuncula)
ASUNCION — Le riche entrepreneur Horacio Cartès, de l'ex-parti hégémonique Colorado, comme l'avocat et ex-ministre Efrain Alegre, du Parti libéral, sont les favoris du scrutin présidentiel de dimanche au Paraguay, face à une gauche désunie dont aucun parti ne devrait dépasser 10% des voix.
Le pays est actuellement gouverné par l'intérimaire Federico Franco, du Parti libéral, qui a succédé en juin 2012 à l'ancien évêque Fernando Lugo, arrivé au pouvoir en 2008 grâce à une coalition rassemblant la gauche et les libéraux.
La ferveur des précédentes élections n'est pas au rendez-vous cette année. Pour les électeurs de gauche, la destitution de Fernando Lugo a été durement ressentie, même si son image avait été ternie en début de mandat quand il avait dû reconnaître avoir eu deux enfants.
"Il a fait beaucoup de chose, il a facilité l'accès aux soins médicaux pour les plus pauvres. Avant, il fallait être d'un parti pour obtenir des médicaments gratuits", témoigne Carlos Gonzalez, un commercial de 48 ans. Il va voter cette année pour un autre candidat de gauche, Mario Ferreiro. "Le pays a besoin d'un changement, plaide-t-il. Les partis traditionnels (Colorado et libéraux, ndlr) ne pensent pas au peuple".
Les sondages très contrastés semblent placer Horacio Cartès et Efrain Alegre au même niveau, avec entre 35 et 40% des voix. Mario Ferreiro et Anibal Carrillo, candidat du Frente Guasu de Fernando Lugo, sont en lutte pour la 3e place, avec peu d'espoir de totaliser plus de 10% des suffrages, alors que la coalition menée par Lugo l'avait emporté avec 40%.
Dans les rues de la capitale Asuncion et des autres villes du pays, les affiches des candidats sont partout sur les murs et les panneaux publicitaires. Les voitures aussi sont souvent décorées aux couleurs des partis politiques. Des caravanes de militants parcourent le pays et scandent depuis leurs véhicules des slogans à la gloire de leurs candidats.
Pour José Alvaredo, un agent de sécurité de 52 ans actuellement sans emploi, le pays "est dans la misère" et seul le Parti Colorado peut renverser la vapeur. Il défend bec et ongles son candidat, le millionnaire Horacio Cartès, assurant que c'est un homme "travailleur et honnête", alors que ses détracteurs l'accusent de liens avec le trafic de drogue. "Les libéraux sont des voleurs, ils s'en mettent plein les poches. Horacio, lui, il est riche, il n'aura pas besoin de voler. L'unique option pour le Paraguay, c'est le Colorado", affirme-t-il.
Le candidat libéral Efrain Alegre est accusé par son adversaire Horacio Cartès d'avoir détourné 25 millions de dollars lors qu'il était ministre des Travaux publics (2008-2011) de Fernando Lugo. Le Parti libéral a reçu pour cette élection le soutien de l'Union nationale des citoyens éthiques (UNACE) d'une personnalité de la vie politique paraguayenne, le général Lino Oviedo, mort en février dans un accident d'hélicoptère lors d'une tempête.
Une vidéo a fait scandale vendredi. On y voit un sénateur du Parti Colorado, sur lequel le dictateur Alfredo Stroessner s'était appuyé pendant son règne (1954-1989), proposer à des dirigeants libéraux environ 100.000 guaranis (18 euros) pour chaque électeur qui s'abstiendra de voter.
Dans ce pays agricole -4e producteur mondial de soja- où la majorité des habitants vivent dans la pauvreté, l'achat de votes est fréquent.
"C'est une pratique commune de la part des deux partis traditionnels qui jouent sur la nécessité et la précarité des citoyens", dénonce l'ex-président Fernando Lugo (2008-2012), qui brigue un siège de sénateur.
L'universitaire argentine Sonia Winer voit dans le scrutin de dimanche "un retour à une certaine normalité, à la tradition. C'est un retour aux structures les plus traditionnelles" et elle pronostique une victoire du Parti Colorado, qui continue selon elle de contrôler tous les rouages de l'administration paraguayenne.
Comme c'est le cas dans la plupart des pays d'Amérique latine, la vente d'alcool a été interdite samedi, jusqu'à la fin du scrutin dimanche soir.
3,5 millions de Paraguayens sont appelés aux urnes pour élire un président, un vice-président, 45 sénateurs, 80 députés et les gouverneurs des 17 départements. Pour la première fois, les Paraguayens exilés en Argentine ou au Brésil voisins, le plus souvent comme employés de maison ou ouvrier, peuvent voter.










La Corée du Nord a installé deux lanceurs de missile supplémentaires



Un ou plusieurs tirs pourraient survenir autour du 25 avril, date anniversaire de la création de l’armée nord-coréenne,

AFP
AFP
La Corée du Nord a récemment installé deux lanceurs de missile supplémentaires sur sa côte est en prévision d’un tir qui préoccupe Washington et ses alliés dans un contexte de vives tensions sur la péninsule coréenne, a rapporté dimanche l’agence de presse Yonhap.Deux tracteur-érecteur-lanceur (TEL) de missiles à courte portée Scud ont été déployés la semaine dernière dans la province du Hamgyong méridional (nord-est), selon l’agence sud-coréenne qui cité un haut responsable sud-coréen. « Nous avons découvert que le Nord a déplacé deux TEL supplémentaires sur sa côte est (...) après le 16 avril », a indiqué ce responsable.Le ministère de la Défense sud-coréen n’était pas immédiatement en mesure de confirmer cette information.
Selon les services de renseignements de Corée du Sud, le Nord a récemment déployé sur sa côte orientale sept lanceurs, dont deux lanceurs de missiles Musudan, d’une portée théorique de 4.000 kilomètres, capables d’atteindre la Corée du Sud, le Japon et l’île américaine de Guam.
Certains experts pensaient que la Corée du Nord effectuerait des tirs autour du 15 avril pour marquer le 101e anniversaire de la naissance du fondateur du régime, Kim Il-Sung. Leurs prédictions ne se sont pas vérifiées mais la menace demeure depuis que le Nord a annoncé le 26 mars avoir placé en état de préparation maximale toutes ses unités d’artillerie et ses unités balistiques. Un ou plusieurs essais pourraient survenir autour du 25 avril, date anniversaire de la création de l’armée nord-coréenne, selon un autre responsable sud-coréen cité par Yonhap.

Tension maximale

Les tensions sur la péninsule coréenne se sont amplifiées depuis un nouveau train de sanctions pris par l’ONU après le troisième essai nucléaire conduit par Pyongyang le 12 février. Furieux de ces sanctions et de manoeuvres militaires américano-sud-coréennes en cours, le régime de Pyongyang a multiplié les invectives et menacé Séoul et Washington de « guerre thermonucléaire ».
Le régime de Pyongyang a procédé à trois essais nucléaires depuis 2006. Il a par ailleurs réussi à mettre un satellite en orbite le 12 décembre mais ne dispose pas à ce stade des moyens de lancer un missile balistique intercontinental (ICBM), comme le Taepodong-2 qu’il s’efforce de mettre au point. La seule capacité balistique avérée sur le plan opérationnel de la Corée du Nord est le missile No-Dong-1, d’une portée de 1.300 kilomètres, selon l’Arms Control Association.
Source AFP











Le président Napolitano réélu pour sortir l'Italie de l'impasse

 


Le président italien sortant Giorgio Napolitano, 87 ans, à Rome, le 30 mars 2013
Le président italien sortant Giorgio Napolitano, 87 ans, à Rome, le 30 mars 2013 (Photo Vincenzo Pinto. AFP)
                                                         

Âgé de 87 ans, le sortant était le seul candidat consensuel - sauf pour le M5S de Beppe Grillo, qui appelle ses partisans à manifester contre ce «coup d'Etat».

Libération
Le président italien sortant Giorgio Napolitano, 87 ans, appelé à la rescousse par un Parlement dans l’impasse, a été réélu samedi, provoquant la fureur de Beppe Grillo, qui a crié au «coup d’Etat» et lancé un appel à une «mobilisation populaire».
Dans sa première réaction publique après sa réélection, M. Napolitano a souligné «la situation difficile» du pays et indiqué qu’il préciserait ses intentions au cours de sa prestation de serment et dans son discours au Parlement lundi à 16h. La réélection, une première dans l’histoire italienne, à une très large majorité de cet ancien communiste qui fêtera ses 88 ans en juin, a été accueillie par une longue ovation debout de la majorité des «grands électeurs».

Esprit de sacrifice

«Aujourd’hui est une journée importante pour notre République. Je remercie le président Giorgio Napolitano pour son sens du devoir et sa générosité personnelle et politique qui lui a fait accepter de poursuivre son engagement dans un contexte aussi difficile et incertain», a aussitôt réagi le chef de la droite Silvio Berlusconi. Son successeur à la tête du gouvernement, Mario Monti, a lui aussi remercié M. Napolitano pour son «esprit de sacrifice». Le pape François a félicité M. Napolitano après son élection, lui souhaitant «de poursuivre son action éclairée et sage soutenu par la coopération» des partis politiques.
Le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, a félicité M. Napolitano pour sa réélection qui intervient à «un moment décisif pour le processus d’intégration» européen. Le président du Parlement européen Martin Schulz s’est dit pour sa part «confiant que sa stature internationale et son expérience aideraient le pays à sortir de l’impasse et à restaurer la stabilité, la cohésion et la confiance dont l’Italie et l’Europe ont besoin», tandis que le président du Conseil européen, Herman Van Rompuy, s’est réjoui de pouvoir «continuer à coopérer avec lui en ces temps difficiles pour l’Italie et l’Union européenne».

«Coup d'Etat» pour Grillo

A l’opposé, l’ex-humoriste Beppe Grillo, chef du Mouvement cinq étoiles (M5S), a estimé que les dirigeants des partis politiques traditionnels étaient «prêts à tout pour empêcher le changement». «Ils sont désespérés. Un coup d’Etat est en cours», a-t-il écrit sur son blog pendant que ses partisans, rassemblés devant la Chambre des députés à Rome, criaient «Bouffons, bouffons!», «Honte!», tout en scandant le nom de leur candidat, le constitutionnaliste Stefano Rodota Ce dernier s’est toutefois dissocié de ces manifestations, soulignant «être opposé à une quelconque marche sur Rome». Il a même adressé «un salut au président réélu».
M. Napolitano, qui n’avait cessé de répéter son souhait de ne pas se présenter en raison de son âge avancé et aussi de la volonté de changement exprimée par les électeurs, a finalement cédé à la pression des responsables politiques, incapables de lui trouver un successeur après cinq tours de scrutin. «Je considère qu’il est de mon devoir d’offrir la disponibilité qui m’a été demandée», avait expliqué Giorgio Napolitano, figure respectée de la scène politique italienne. Dans la matinée, de Pier Luigi Bersani (gauche) à Silvio Berlusconi (droite) en passant par le chef du gouvernement sortant Mario Monti, tous étaient venus l’exhorter à se représenter.

L'Italie toujours bloquée

Car l’Italie, troisième économie de la zone euro, n’a cessé de s’enfoncer dans la crise politique depuis les élections législatives de fin février qui n’ont dégagé aucune majorité claire. Cette fois-ci, «les rencontres ont permis de faire émerger une large convergence» des forces politiques en faveur de M. Napolitano, a souligné M. Bersani, chef du Parti démocrate (PD).Ce dernier n’avait pas réussi aux précédents scrutins à faire élire ses propres candidats, dont l’ex-président de la Commission européenne, Romano Prodi, à qui il a manqué une centaine de voix de son propre camp.
Cet échec cinglant a entraîné un véritable séisme au sein de la gauche. M. Bersani a annoncé sa démission, de même que la présidente du PD, Rosy Bindi, tandis que M. Prodi retirait sa candidature face à la trahison des membres de son propre parti.
La tâche du président est lourde. Les élections législatives de fin février ont débouché sur une équation insoluble avec la gauche qui a la majorité absolue à la Chambre des députés mais pas au Sénat, divisé en trois blocs de forces qui se neutralisent mutuellement : la gauche, la droite berlusconienne et le M5S. Cette situation contraint le pays à aller de l’avant avec un gouvernement démissionnaire depuis quatre mois.









ECONOMIE

 

Salon de Shanghai, PSA, Goodyear : l'agenda de l'industrie du 22 au 26 avril

Par            
Entrée salon Shanghai
© DR
Le salon automobile de Shanghai a ouvert ses portes ce dimanche 21 avril. A noter également, le tribunal de grande instance (TGI) de Paris doit rendre sa décision concernant le recours des syndicats SUD et CGT contre le plan de restructuration de PSA. La planète aéronautique aura, mercredi, les yeux rivés sur les résultats trimestriels de Boeing afin de juger à quel point l'immobilisation des 787 a pesé sur les performances de l'avionneur.

Lundi 22 avril
Automobile - Shanghai met l'automobile à l'honneur jusqu'au lundi 29 avril.
Transports - Jean-Louis Bianco et Jacques Auxiette remettent leurs rapports au Premier ministre Jean-Marc Ayrault, sur la réforme du système ferroviaire français et sur la place des régions dans le système ferroviaire.
Innovation - Safran remet ses Prix de l’innovation. L’Usine Nouvelle est partenaire du Prix spécial du jury

Mardi 23 avril
Aéronautique - Jean-Paul Herteman, président du Groupement des industries françaises aéronautiques et spatiales (Gifas), présente les résultats 2012 du secteur.
Economie - Deloitte publie une étude sur l'entreprise idéale de demain.
Social - La CGT présente son projet de Scop à la direction France de Goodyear, pour l'usine d'Amiens Nord.

Mercredi 24 avril
Achats - A l'occasion du Gala des directeurs Achats, un dîner est organisé à Paris, avec une conférence sur le thème des achats de demain.
Aéronautique - L’Onera et l’industrie aérospatiale et de défense française présentent leur bilan de l’année 2012 et les perspectives pour 2013.
Zodiac Aerospace présente ses résultats semestriels.
Boeing présente ses résultats trimestriels. Les observateurs ont les yeux rivés sur ces résultats du 1er trimestre pour jauger le possible impact financier de l'immobilisation des 787.
Economie - L'Apec publie les chiffres trimestriels de l'emploi des cadres.

Jeudi 25 avril
Achats - 10ème forum des achats organisé par Grenoble Ecole de Management.
Economie - Dans le cadre de l’année de l’industrie, CCI France en partenariat avec l’Association Pro France organise une conférence débat sur les enjeux et perspectives du "Fabriqué en France".
Economie - Le président de la République est en déplacement en Chine jusqu'à vendredi.

Vendredi 26 avril
Automobile - Le tribunal de grande instance (TGI) de Paris doit rendre sa décision concernant le recours des syndicats SUD et CGT contre le plan de restructuration du groupe PSA Peugeot-Citroën.











SOCIETE

Manif sous tension ce dimanche contre le mariage gay

Les opposants à la loi Taubira se rassemblent de nouveau à Paris après une semaine marquée par de nombreux incidents et dérapages.

Matthieu Croissandeau

 

Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine), le 24 mars. « Made in papa + maman », « Touche pas au mariage, occupe toi du chômage », « L’enfant n’est pas un droit »... Une myriade de slogans ont fleuri lors de la dernière Manif pour tous, qui avait réuni dans l’Ouest parisien 1,4 million de personnes selon les organisateurs, 300 000 selon le ministère de l’Intérieur.
Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine), le 24 mars. « Made in papa + maman », « Touche pas au mariage, occupe toi du chômage », « L’enfant n’est pas un droit »... Une myriade de slogans ont fleuri lors de la dernière Manif pour tous, qui avait réuni dans l’Ouest parisien 1,4 million de personnes selon les organisateurs, 300 000 selon le ministère de l’Intérieur.
| (LP/Olivier Corsan.)
 

 

Et la grande affaire du mariage pour tous se solda par… un divorce entre les Français ! Cet après-midi, les opposants au mariage gay et à l’adoption par les couples homosexuels se sont donné rendez-vous place Denfert-Rochereau, à (XIVe), pour une nouvelle démonstration de force. A deux jours de l’adoption définitive du texte à l’Assemblée, ils appellent à manifester « contre la loi Taubira, pour la concorde sociale et l’union civile, contre l’homophobie et toute forme de violences », selon les mots des organisateurs, qui espèrent que leurs appels ne resteront pas lettre morte.                                        

Excédés par le silence de l’Elysée

Sage précaution. Car, depuis quelques jours, un vent mauvais souffle sur les cortèges des anti-mariage gay. Dans une dangereuse confusion, des groupuscules d’extrémistes se sont mêlés aux groupes de prière, multipliant jusque tard dans la nuit les incidents et les affrontements avec les forces de l’ordre. Excédés par le refus du de céder, enhardis par les encouragements de la droite qui entend bien récolter les fruits de leur colère, ils se sont radicalisés.
En accélérant le calendrier des débats à l’Assemblée, le gouvernement pensait pouvoir clore au plus vite un feuilleton qui n’a que trop duré et finissait par occulter le reste de sa politique. Las. Ce changement de tempo a eu l’effet inverse. Résultat : peut dire adieu à ses belles promesses de France apaisée. Il se retrouve avec un pays clivé, divisé. Si la seule question du mariage est encore soutenue par une majorité de Français dans toutes les enquêtes d’opinion, ce n’est pas le cas de l’adoption. Or, comme la loi Taubira mêle les deux, il devient difficile de s’y retrouver…
Hollande a prévenu qu’il ne céderait pas. De leur côté, les opposants ont promis de ne pas désarmer. Mardi prochain, après le vote, la gauche aura son totem, la droite son épouvantail. La grande réforme sociétale du quinquennat risque de laisser des cicatrices pour plusieurs années.
Contre-manif à la Bastille

Tandis que les opposants au projet de loi défileront entre Denfert-Rochereau et Invalides, Act up et plusieurs associations de défense des droits des homosexuels appellent à un rassemblement à la Bastille à partir de 15 heures.
Le mot d’ordre : Stop à l’homophobie. « Nous refusons de voir la rue abandonnée à des groupes violents et fascisants, homo-lesbo-transphobes, sexistes, racistes, islamophobes et antisémites. Nous refusons de voir les violences et menaces se multiplier à notre encontre », dénonce Act up. Plusieurs partis de gauche ont d’ores et déjà annoncé leur participation, dont le Nouveau Parti anticapitaliste (NPA), le Parti communiste, le Parti de gauche, les Jeunes Socialistes ou bien encore Europe Ecologie-les Verts. « Je crains évidemment les provocations et les débordements » des anti-mariage pour tous, glisse Pascal Durand, le secrétaire national d’EELV qui voit dans la multiplication récente des actes homophobes « une conséquence directe » de la tension des dernières semaines. « Quand l’UMP sort du registre républicain pour appeler à la révolte et à l’insurrection, elle libère la parole et provoque des dérives insupportables », dénonce l’écologiste. A l’occasion de leur rassemblement, les manifestants réclameront aussi le droit à la procréation médicale assistée (PMA), qui n’est pas incluse dans le projet de loi du gouvernement.

  Notre question du jour : Mariage gay : êtes-vous lassé par le débat ?

Lire l'intégralité de notre enquête sur le sujet dans l'édition de ce dimanche du Parisien-Aujourd'hui en France
  
Le Parisien










Mariage pour tous : les opposants ne veulent "pas lâcher la rue"



Nouvelle journée de mobilisation ce dimanche à Paris contre le mariage pour tous. Des dizaines de milliers de personnes sont attendues dans les rues de la capitale malgré la fin du débat sur le projet de loi à l'Assemblée nationale et le vote mardi prochain. En réaction, plusieurs associations appellent également à manifester cet après-midi, mais contre l'homophobie.

Manifestation des opposants au mariage pour tous le 19 avril dernier © Maxppp

Les organisateurs de la "Manif pour tous" espèrent mobiliser entre 30.000 et 50.000 pour cette nouvelle journée de rassemblement contre le projet de loi ouvrant le mariage aux couples de même sexe. C'est bien moins que le 24 mars dernier (entre 300.000 et 1,4 million de manifestants), mais "il s'agit d'un rassemblement régional, contrairement à notre dernière manif qui était nationale", explique Frigide Barjot.
Pour la porte-parole des organisateurs, le nombre n'est d'ailleurs pas déterminant. Il s'agit surtout de maintenir la pression sur le gouvernement et la majorité deux jours avant le vote solennel du projet de loi à l'Assemblée nationale. 

Ne "pas lâcher la rue" et éviter les débordements

"Il ne nous reste que quelques jours, donc on ne va pas lâcher la rue maintenant", lance Albert Dumont, responsable de l'organisation de la "Manif pour tous", qui partira à 14h30 de la place Denfert-Rochereau pour se rendre sur l'esplanade des Invalides. C'est là, à quelques encablures de l'Assemblée nationale, que les opposants au mariage pour tous se sont réunis ces derniers jours pour des "veillées" de protestation. Des rassemblements marqués par des affrontements violents avec les forces de l'ordre.
>>> lire notre article Mariage pour tous : incidents, violences... et appels au calme
Pour éviter d'écorner l'image d'un mouvement qui se veut "pacifiste" et "familial", les organisateurs de la manifestation ont mis en place un système de sécurité renforcé et comptent bien exclure du cortège les opposants les plus radicaux, à l'image du "Printemps français".
 


Par contre, les élus UMP auront bien leur place au sein de la manifestation. Dans une lettre aux militants du parti, Jean-François Copé invite à "participer en masse" à cette nouvelle journée de mobilisation "afin de montrer à ce gouvernement et à sa majorité que nous mèneront le combat jusqu'au bout". Pour autant, le secrétaire général de l'UMP ne sera pas dans le cortège.

Rassemblement contre l'homophobie

A deux kilomètres de la mobilisation anti-mariage pour tous, les partisans de la loi ont également décidé de se rassembler ce dimanche "pour l'égalité et contre l'homophobie". C'est une manifestation "pour dénoncer la montée d'une homophobie décomplexée. Pour montrer qu'on est indigné", explique Nicolas Gougain, porte-parole de l'Inter-LGBT.
De son côté, SOS homophobie assure avoir reçu 30% d'appels en plus depuis le début de l'année pour des actes et des insultes homophobes.











« Manif pour tous »: quand les vieux réseaux OAS s’en mêlent

AFP PHOTO/ THOMAS SAMSON
On le sait. La Manif pour Tous a confié l'organisation de ses manifestations à un général d'armée - grade le plus haut dans l'armée de terre- Bruno Dary. M. Dary, aujourd'hui à la retraite, est l'ancien gouverneur militaire de Paris et a été le commandant du défilé militaire du 14 juillet.
Peu avant la manifestation parisienne du 24 mars, une association, Secours de France s'adressait à ses sympathisants en les invitant à se déplacer, avenue de la Grande Armée.
 
L'association Secours de France avait mobilisé en ces termes pour la manifestation du 24 mars/ DR
 
A l'appui de cette invitation, elle présentait Bruno Dary comme  un "grand ami" du Secours de France, soulignant que son frère François en était l'un des administrateurs.
Or, cette association n'est pas tout à fait anodine. Elle a été créée en 1961 "pour venir en aide aux militants pour l'Algérie française emprisonnés et à leurs familles", expliquent Jean-Yves Camus et René Monzat dans leur livre référence Les droites nationales et radicales en France (PUL, 1992). C'est-à-dire en soutien aux détenus de l'OAS. Les auteurs notent que "Jean-Marie Le Pen y milita".
Secours de France existe encore aujourd'hui. Elle se présente officiellement sur son site  comme "issue des tragédies vécues lors de l'indépendance de l’Algérie par les populations européennes, berbères et arabes restées fidèles à la France, comme par les soldats qui ont choisi de respecter à leur égard la parole donnée". Et,  selon ses membres eux-mêmes, "Secours de France poursuit son œuvre au service du devoir de vérité due aux nouvelles générations, du devoir de justice envers les 'oubliés de l'Histoire' et de la responsabilité qui nous incombe dans l'avenir des valeurs patriotiques et chrétiennes dont notre nation est issue". 
"Pierre bien ajustée"
Secours de France veut aussi promouvoir  "l’œuvre civilisatrice de la France au XIXe et XXe siècles [la colonisation] ; celle de ses combats contre les assauts conjugués du communisme et du terrorisme en Indochine puis en Algérie ; celle aussi des engagements plus récents de nos forces en Afrique ou au Proche-Orient."
Un autre pilier du combat de Secours de France reste la défense des "valeurs chrétiennes et françaises". Cela passe, plus posément, par "le soutien aux initiatives tendant à enseigner l’Evangile et la France à des jeunes de toute condition et de toute origine, ainsi qu’aux communautés qui survivent dans un environnement violemment hostile, au Proche et au Moyen-Orient".
Pour Secours de France,  "les grands médias, et trop souvent aussi l’Education 'Nationale', méprisent ou caricaturent systématiquement les seules valeurs qui constituent un gage d’avenir pour notre culture et notre civilisation".   Avant d'avertir: "Aucun Goliath n’est à l’abri d’une pierre bien ajustée, choisie avec soin dans le lit du torrent. Ajoutez-y la vôtre : soutenez les missions de Secours de France dans le devoir de vérité, de justice et de charité".
Une nouvelle fois, Ichtus
Curieusement , on retrouve une nouvelle fois Ichtus. Le président de Secours de France, Jean-Marie Schmitz, ancien cadre dirigeant du groupe Lafarge, a été celui d'Ichtus, cet institut catholique traditionaliste héritier de la Cité catholique, un mouvement d’extrême droite «contre-révolutionnaire», qui connut une certaine influence dans les années 1950 et 1960. Jacques Trémolet de Villers, fondateur d'Ichtus, ancien avocat du milicien Paul Touvier, est d'ailleurs lui aussi membre de la direction du Secours de France.  Ichtus se retrouve encore au centre du jeu dans le mouvement anti-mariage homosexuel. (A ce sujet, lire notre article ici).
La composition des membres "pour l'honneur" de Secours de France est aussi très instructive.  On y retrouve, entre autres,  Jacques Isorni (avocat de Pétain);  Jean-Louis Tixier-Vignancour (figure de l'extrême droite, avocat des militants OAS); Georges Bidault (ancien résistant, il fut l'un des dirigeants OAS); Pierre Sergent (un des chefs de l'OAS); le Colonel Château-Jobert (ancien résistant, ancien OAS); ou encore les écrivains Jean Raspail et Jean Cau, qui furent tous deux proches de la Nouvelle droite ( voir la liste exhaustive ici).










Quand la panne est programmée par le fabricant

 
 
Machine à laver en panne au bout de cinq ans, téléviseur qui ne fonctionne plus au bout de trois...
Est-ce une fatalité si les biens d'aujourd'hui durent moins longtemps qu'avant?
Le Centre européen de la consommation (CEC) est persuadé qu'il s'agit d'obsolescence programmée.
 
Le Centre européen de la consommation vient de publier une étude intitulée:   l'obsolescence programmée, dérive de la société de consommation.
Cette étude a été faite avec l'aide de Lydie Tollemer, une étudiante qui vient d'écrire un mémoire sur le sujet.
L'obsolescence programmée est le fait de planifier délibérément la durée de vie d'un produit. Cela permet de réduire cette durée de vie afin d'inciter les consommateurs à en acheter un autre.
Exemples d'obsolescence programmée
Le type d'obsolescence le plus répandu est l'obsolescence "par défaut fonctionnel": les producteurs font en sorte que si une seule et unique pièce tombe en panne, c'est l'appareil entier qui cesse de fonctionner. Cela concerne les produits électriques ou électroniques tels que les téléviseurs, les téléphones portables, les machines à laver ou les ordinateurs (voir ci-dessous).
 
- Machines à laver
Le CEC estime qu'elles sont programmées pour faire 2000 à 2500 cycles de lavage seulement. Le remplacement des cuves en inox par des cuves en plastique permet de limiter leur durée de vie: il suffit qu'une pièce de monnaie se soit glissée à l'intérieur, pour qu'elles se cassent, au moment de l'essorage; une température trop élevée peut aussi les déformer.
"En outre, les roulements à bille, qui sont des pièces vitales au fonctionnement de la machine, sont directement moulés dans la cuve en plastique. S'ils ne fonctionnent plus, il faut changer la cuve en entier. Et si la cuve en plastique, moins résistante que celle en inox, casse, il faut remplacer les roulements à bille."
 
- Téléviseurs
 
Le CEC estime qu'ils sont programmés pour fonctionner 20 000 heures.
Les pannes viendraient le plus souvent du "condensateur", une pièce qui a pour rôle de les allumer. On peut le faire gonfler et casser, en l'exposant à la chaleur sur la carte d'alimentation.
 
-Téléphones portables et smartphones
 
 
 
 
 
 
Ils sont victimes de plusieurs types d'obsolescence programmée:
-par défaut fonctionnel: il suffit que la batterie tombe en panne pour qu'ils deviennent inutilisables.
- indirecte: sur beaucoup d'appareils, il est certes aisé d'enlever la batterie, mais il est moins facile de trouver une batterie de remplacement. Même chose pour les chargeurs. Les accessoires ne sont plus disponibles, ce qui fait que l'on ne peut plus utiliser le bien principal.
-par incompatibilité: il faut des appareils toujours plus récents pour télécharger des applications.

-Et ne parlons pas de l'obsolescence esthétique! Les consommateurs veulent le modèle dernier cri. La périodicité de renouvellement des portables est en moyenne de vingt mois.
 
-Imprimantes
Elles sont victimes d'obsolescence par notification, assure le CEC. Elles signalent le moment où il faut changer la cartouche d'encre, mais continuent encore à imprimer plusieurs dizaines de feuilles. Certains consommateurs changent donc le toner avant que ce soit utile. "C'est l'imprimante qui rend la cartouche d'encre obsolète", conclut le CEC.
Parfois, une puce placée dans l'imprimante enregistre le nombre d'impressions faites et, au bout d'un nombre prédéterminé par le fabricant, bloque cette dernière.
 
-
Ipod et Apple
Les Ipod de première, deuxième et troisième génération d'Apple n'avaient pas e batteries amovibles. Quand la batterie tombait en panne, au bout de dix-huit mois, il fallait acheter un autre appareil. Une "Class action" (action de groupe) a été lancée aux Etats-Unis, mais n'a pas abouti, Apple ayant accepté entre-temps de dédommager ses clients et de proposer des batteries de remplacement.
 
-Voitures
Il arrive souvent qu'un moteur devienne inutilisable, faute de pouvoir trouver les pièces détachées de rechange
 
Comment lutter contre l'obsolescence programmée? Les sites internet d'aide à la réparation
Nombre de consommateurs donnent des conseils pour réparer des appareils électrique.
Le site  américain Ifixit.com propose des vidéos, sur lesquelles les salariés montrent comment tout réparer, du grille-pain à la voiture en passant par l'ordinateur portable ou la machine à laver.
En France, il y a le site  Commentreparer.com (qui répertorie des sites de pièces détachéees d'électro-ménager), ou le forum de réparation Tout-electromenager.fr .
 La réponse législative
Le CEC souhaite que l'Union européenne se saisisse de cette question
Il demande que, pour chaque appareil acheté, le consommateur ait accès à l'information sur la durée de vie de l'appareil. Il estime que la durée de la garantie de conformité devrait être allongée en fonction de cette durée de vie moyenne.
En attendant, le CEC soutient la proposition de loi "visant à lutter contre l'obsolescence et à augmenter la durée de vie des produits" déposée le 18 mars sénateur Jean-Vincent Placé (Europe Écologie Les Verts).
Ce texte propose d'étendre la durée légale de conformité des produits électriques et électroniques, de deux ans actuellement, à trois ans au 1er janvier 2014, quatre ans au 1er janvier 2015 et cinq ans au 1er janvier 2016.
"Le fabricant aura ainsi intérêt à produire des biens plus durables, tandis que le consommateur n'aura pas intérêt à renouveler l'achat avant la date d'expiration de la garantie", explique l'exposé des motifs.
Actuellement, pendant les six premiers mois à compter de la vente, le consommateur n'a pas à prouver l'antériorité du vice, mais seulement son existence. La proposition de loi propose d'étendre ce  délai à deux ans.
Le texte dit aussi que le consommateur doit pouvoir disposer des pièces détachées indispensables ) la réparation dans un délai d'un mois, et pendant une période de dix ans à partir de l'achat.
Le texte fera l'objet d'un débat au Sénat mardi 23 avril, à partir de 14h30
 
D'autres articles de Sosconso: Quand Huis Clos force la main aux personnes âgées








DIVERS

 

Séisme en Chine : 164 morts, selon un dernier bilan

Le Monde.fr avec Reuters     
Des secouristes dans la ville de Longmen, après le séisme qui a fait trembler le Sichuan, samedi 20 avril.
Des secouristes dans la ville de Longmen, après le séisme qui a fait trembler le Sichuan, samedi 20 avril. | AFP/STR


Le bilan du séisme de magnitude 6,6 qui s'est produit samedi 20 avril dans une zone montagneuse et isolée du Sichuan, dans le centre de la Chine, a fait 164 morts et 6 700 blessés, selon un dernier bilan fourni par la presse officielle dimanche. L'épicentre a été localisé à Ya'an, dans le comté de Lushan, à 12 km de profondeur. La secousse, enregistrée à 8 h 02, a été ressentie fortement à Chengdu, chef lieu de la province, qui se trouve à 140 km, et dans les provinces voisines. Elle a été suivie d'un millier de répliques.
 
"Le centre du conté de Lushan revient à la normale, mais il y a encore un besoin considérable d'abris et de matériel", a souligné Kevin Xia, au nom de la Fédération internationale de la Croix-Rouge et des sociétés du Croissant-Rouge. "Les fournitures ont du mal à atteindre la région à cause des embouteillages. La plupart sont encore en chemin", a-t-il déploré.
Le premier ministre, Li Keqiang, s'est rendu sur place en hélicoptère pour exprimer son soutien aux services de secours. Selon Chen Yong, directeur adjoint de la cellule de crise de Ya'an, le bilan ne devrait plus s'alourdir beaucoup. Selon l'agence Chine nouvelle, la plupart des morts ont été signalés dans le comté de Lushan, où l'électricité et l'eau ont été coupées et de nombreux bâtiments détruits.
Quatre-vingt onze survivants ont été extraits des décombres. Dans les villages les plus proches de l'épicentre, quasiment tous les bâtiments de petite taille se sont effondrés, montrent les images de la télévision d'Etat.
L'agence chinoise de météorologie a mis en garde contre les risques de glissements de terrain samedi et dimanche dans le comté de Lushan. L'armée a dépêché 6.000 hommes sur les lieux du sinistre, précise Chine nouvelle.
Peuplée d'un million et demi d'habitants, la ville de Ya'an est considérée comme le berceau de la culture du thé. Elle abrite aussi l'un des principaux centres de protection du panda géant.










 
 
Liesse dans les rues de Saint-Etienne pour le 1er titre depuis 32 ans
 
 
Des supporteurs stéphanois fêtent la victoire de leur équipe en finale de la Coupe de la Ligue, le 20 avril 2013 à Saint-Etienne (AFP, Jeff Pachoud)

SAINT-ETIENNE — Des milliers de Stéphanois ont célébré dans la liesse samedi soir, dans les rues de la cité du Forez, la victoire des Verts en finale de la Coupe de la Ligue, le premier titre du club depuis 32 ans.
Bravant la pluie fine et froide qui est tombée sans discontinuer durant toute la soirée, quelque 10.000 personnes ont suivi la rencontre sur un écran géant installé sur l'esplanade Jean-Jaurès, une des principales places de la ville entre l'hôtel de ville et la préfecture.
Dès le coup de sifflet final, une immense clameur s'est élevée de la marée verte rassemblée sur la place, tandis que fusaient les premiers "on a gagné" de la soirée et éclataient les premiers pétards et fumigènes.
C'est noyés dans la fumée des fumigènes que les supporteurs ont assisté avec peine à la remise de la Coupe de la ligue avant de se répandre dans les rues de la ville.
Dans un concert de klaxons et de cris de joie, écharpes et drapeaux au vent aux couleurs du club, les rues du centre-ville se sont immédiatement emplies d'un flux ininterrompu de voitures de supporteurs célébrant la victoire.
"On est les meilleurs. On a gagné sans les stars et l'argent des grandes équipes, et ce soir on veut faire partager notre joie", résumait Jean-Luc un quadragénaire agitant un drapeau vert.
Les célébrations doivent se poursuivre dimanche avec l'accueil de l'équipe victorieuse et la présentation de la Coupe aux supporteurs.










Explosion au Texas : nouveau bilan de 14 morts, les disparus tous retrouvés


 

 
 
WEST (TEXAS, ETATS-UNIS), SAMEDI. L'explosion de cette usine d'engrais a fait au moins 14 morts.
WEST (TEXAS, ETATS-UNIS), SAMEDI. L'explosion de cette usine d'engrais a fait au moins 14 morts.
| AFP/FREDERIC J. BROWN
 

Le bilan de la gigantesque explosion survenue mercredi dans une usine d'engrais à West, au Texas (Etats-Unis), est monté à 14 morts, ont annoncé samedi les autorités locales. Le bilan précédent annoncé vendredi s'élevait à 12 morts.                                        

 
 

Les 60 personnes qui étaient portées disparues ont été retrouvées saines et sauves dans des hôtels des environs ou chez des amis, ont précisé les même source. Environ 200 autres personnes ont par ailleurs été blessées, a-t-on confirmé samedi. Quant aux personnes évacuées des environs, elles ont été autorisées à rentrer chez elles.

L'énorme déflagration survenue mercredi vers 20 heures (3 heures, heure française jeudi) dans ce complexe industriel de la ville proche de Waco a été si violente qu'elle a soufflé des dizaines d'habitations alentour. Elle a en outre été enregistrée avec la même force qu'un séisme de magnitude 2,1 et ressentie à une distance de 80 km, selon le Centre américain de géophysique (USGS).

L'explosion, apparemment provoquée par un dont l'origine reste inconnue, a projeté une boule de feu de 30 m de diamètre. Au , 80 maisons, un immeuble, plusieurs écoles, ainsi qu'une maison de retraite ont été détruits par le feu qui s'est propagé d'immeuble en immeuble.













































 

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