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dimanche 14 avril 2013

14042013 QUOI DE NEUF ?

HUMOUR......ENCORE QUE......

 

 

POLITIQUE

 

Mobilisation des chavistes à la veille de la présidentielle au Venezuela

Le Monde.fr
Nicolas Maduro s'est rendu près du tombeau de Hugo Chavez sur les hauteurs de Caracas, pour célébrer les "milices bolivariennes", un corps de civils créé par le défunt président.
Nicolas Maduro s'est rendu près du tombeau de Hugo Chavez sur les hauteurs de Caracas, pour célébrer les "milices bolivariennes", un corps de civils créé par le défunt président. | AP/Ramon Espinosa


A la veille de l'élection du successeur de Hugo Chavez au Venezuela, le gouvernement a sonné jusqu'au bout samedi la mobilisation en faveur de Nicolas Maduro, dauphin du président disparu. Chef d'Etat par intérim depuis la mort de son mentor, emporté le 5 mars par un cancer, l'"héritier" a profité de ses fonctions pour multiplier les interventions malgré la fin de la campagne intervenue jeudi et les protestations de l'opposition emmenée par Henrique Capriles.
 
Au nom de "l'héritage" du champion de la gauche latino-américaine, Nicolas Maduro a de nouveau brandi lors d'une conférence de presse la menace d'un complot au Venezuela, où les autorités assurent avoir détecté depuis plusieurs jours des "plans de déstabilisation". Devant les observateurs internationaux, il a dénoncé une "sale campagne" menée contre lui, depuis l'étranger. Le gouvernement avait exposé la veille devant les caméras des fusils et des explosifs, présentés comme les armes de paramilitaires colombiens soupçonnés d'être venus semer la violence.
Dans la soirée, Nicolas Maduro s'est rendu près du tombeau de Hugo Chavez sur les hauteurs de Caracas, pour célébrer les "milices bolivariennes", un corps de civils créé par le défunt président en 2003 après un putsch avorté contre lui. "La valeur suprême de cette révolution est la loyauté avec les principes, le projet et le rêve de la patrie. Et tout cela se résume à la loyauté avec le 'Comandante' Chavez et son héritage", a-t-il dit. Appelant à la "fin de la haine", le dauphin a assuré qu'en cas de défaite, il représenterait une "opposition d'amour" mais aussi "de lutte", surtout, a-t-il souligné, si "la droite prétend tout privatiser".
 
 SEMER "LA PEUR"
 
La veille du scrutin survient à une date hautement symbolique au Venezuela : le 11e anniversaire du retour de Chavez le 13 avril 2002 au palais présidentiel sous la pression populaire et de militaires fidèles, après un bref coup d'Etat de 47 heures orchestré par les milieux d'affaires.
Henrique Capriles, leader de l'opposition venezuelienne, le 13 avril à Caracas.
Henrique Capriles, leader de l'opposition venezuelienne, le 13 avril à Caracas. | AP/Fernando Llano


Incarnée par Hugo Capriles, 40 ans, gouverneur de l'Etat de Miranda (nord), qui avait été battu par le dirigeant défunt lors de la présidentielle d'octobre (55 % contre 44 %), l'opposition ne cesse de réfuter les accusations de complots, affirmant que les autorités cherchent à semer "la peur". "Ceux qui sont au pouvoir ne savent rien faire d'autres qu'abuser du pouvoir, des moyens de l'Etat", a déclaré l'opposant lors d'une conférence de presse à Caracas. Mettant en doute l'impartialité des autorités électorales, il a prévenu qu'il n'accepterait pas que "la volonté du peuple soit déformée".
Dans le centre de la capitale, les partisans "chavistes" ont battu le pavé tout au long de la journée. Près d'un kiosque rouge, Romano Silva, un artisan de 52 ans, interpellait ainsi les passants en les exhortant à "ne pas se tromper de vote dimanche". "Il faut voter pour Maduro comme l'a demandé le 'Comandante', il n'y a pas d'autre alternative pour continuer la révolution", a expliqué cet homme affublé d'une moustache postiche, le signe des "Maduristes".
 
EXPLOSION DE LA DÉLINQUANCE
 
Le scrutin, prévu sur un seul tour, se déroule dimanche au terme d'une campagne éclair et agressive, dominée par le spectre de Chavez dans un pays divisée sur l'héritage de quatorze années de "révolution" et où 30 % de la population vit encore dans la pauvreté. Les autorités promettent de maintenir les programmes sociaux financés par la manne pétrolière, principale ressource du Venezuela, tandis que l'opposition assure qu'ils ne seront plus réservés aux "pistonnés" du régime.
Outre la lourde tâche de succéder à Hugo Chavez, le vainqueur de la présidentielle devra affronter une explosion de la délinquance, sujet numéro un des préoccupations, et gérer une économie fragile, avec une dette représentant la moitié du PIB.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Michel Djotodia élu pour la forme président de Centrafrique

Le Monde.fr
Michel Djotodia, le 30 mars à Bangui.
Michel Djotodia, le 30 mars à Bangui. | REUTERS/STRINGER

Michel Djotodia, chef de la coalition rebelle qui a pris le pouvoir en Centrafrique le mois dernier en renversant le président François Bozizé, a reçu samedi 13 avril le vernis institutionnel qui lui manquait en étant élu président de la République lors de la première session du conseil national de transition (CNT), formé par toutes les composantes politiques du pays.

L'ancien rebelle, qui s'était autoproclamé président après la prise de Bangui le 24 mars par les rebelles du Séléka, était l'unique candidat. Il a été élu sous les applaudissements par acclamation, sans vote. Son mandat doit durer 18 mois.

"TRANSITION"

Réservé, voire mystérieux, Michel Djotodia aura la charge de conduire ce pays à l'histoire mouvementée vers des élections libres et démocratiques soutenues par une nouvelle constitution après les dix ans du régime Bozizé. "Je mesure à sa juste valeur la porté et l'importance de la charge que vous venez de me confier. Je ne ne ménagerai aucun effort pour assurer de manière concertée la transition qui vient de commencer", a-t-il déclaré dans son premier discours en tant que chef de l'Etat.
"J'en appelle au bon sens et au patriotisme de tout un chacun afin que nous puissions relever les défis importants qui s'imposent à tous", a-t-il poursuivi. Il a énuméré "la reconstruction de l'unité nationale, la sécurité sur toute l'étendue du territoire national, la recherche de la paix sociale le redémarrage de notre économie" comme les tâches fixées au nouveau pouvoir.
Formé en URSS, M. Djotodia a d'abord été fonctionnaire au plan, puis consul de Centrafrique, avant d'échouer deux fois aux législatives. Il est entrée dans la rébellion en 2005,  avant de connaître l'exil puis de rentrer dans son pays où il fonde le Séléka ("alliance", en langue nationale sango) en juin 2012.

INQUIÉTUDES DES CHRÉTIENS

L'offensive rebelle lancée en décembre, accompagnée de pillages qui n'ont pas cessé, a détruit une partie du tissu économique du pays qui figurait déjà parmi les plus pauvres de la planète. La sécurisation de cette ancienne colonie française avec des hommes en armes partout paraît une gageure dans un pays de 5 millions d'habitants où l'administration en partie détruite n'a jamais vraiment réussi à étendre son pouvoir.
Il faudra aussi éviter tout dérapage sur le plan religieux. De nombreux chrétiens craignent désormais une domination de l'islam dès lors que les rebelles parvenus au pouvoir sont majoritairement issus du nord musulman. Michel Djotodia est d'ailleurs le premier musulman à devenir président de ce pays à majorité chrétienne.
Par le passé, le nouveau dirigeant s'était engagé à respecter les accords signés en janvier à Libreville entre les composantes politiques de la Centrafrique et qui lui interdisent de révoquer le premier ministre Nicolas Tiangaye, issu de l'opposition au président Bozizé.

ASSEMBLÉE CONSTITUANTE

La mise en place du CNT était l'une des recommandations du sommet des chefs d'Etat d'Afrique centrale réunis à N'Djamena le 3 avril qui cherchaient à normaliser la situation après la victoire militaire de la rébellion. Ce conseil est composé à la fois de membres du Séléka, de l'ancienne opposition au président déchu, de partisans de l'ancien régime, ainsi que d'anciens rebelles et personnalités de la société civile.
En répétant être attaché aux accords de Libreville et en acceptant les recommandations de N'Djamena, le président Djotodia, désormais plus légitime, devrait pouvoir convaincre de réintégrer son pays dans le concert international après qu'il eut été suspendu par l'Union africaine et eut vu les aides extérieures gelées.
Vendredi soir, la radio avait annoncé que le CNT était passé de 97 à 105 membres, apparemment pour satisfaire des demandes de la société civile et de certains partis politiques. Ce chiffre correspond au nombre de députés dans l'ancienne assemblée nationale, alors que le CNT est appelé non seulement à légiférer mais aussi à jouer un rôle d'assemblée constituante.










ECONMIE

 

Industrie Lyon, Petroplus Petit-Couronne, Sky Aircraft, le procès PIP : l'agenda de l'industrie du 15 au 20 avril

Par            
Raffinerie Petroplus de Petit-Couronne, en janvier 2013
© TaraO - Wikimedia Commons
La semaine prochaine sera marquée par d'importantes échéances pour l'avenir industriel de plusieurs entreprises et usines : le site du groupe volailler Doux à Pleucadeuc, la raffinerie Petroplus de Petit-Couronne, et le constructeur aéronautique Sky Aircraft. Autre confrontation avec la justice, celle de Jean-Claude Mas, le gérant de PIP, accusé de tromperie aggravée sur les prothèses mammaires de milliers de femmes.
lundi 15 avril
Agroalimentaire - Date limite de dépôt des offres pour la reprise du site Doux de Pleucadeuc (Morbihan). Malgré la reprise du site début septembre par la société Galina, filiale du groupe Doux, le groupe a remis le site en vente et cherche un repreneur.
Les premiers résultats du plan d'action lancé par l'Union européenne pour contrer la crise de la filière viande sont attendus.
Transport - Du 15 avril au 18 mai, le syndicat des transports d'Ile-de-France (Stif) organise une enquête publique sur le problème de déplacement dans la région francilienne.
mardi 16 avril
Production industrielle - Ouverture d'Industrie Lyon 2013, le salon des technologies de production, qui se déroule jusqu'au 19 avril à Eurexpo Lyon. Le point d'orgue du salon sera la remise des Trophées de l’Innovation à quatre sociétés dans les domaines Technologie, Productivité, Environnement et Ergonomie.
Social - Dernière audience au tribunal de commerce de Rouen pour Petroplus Petit-Couronne. Deux options sont à envisager : la reprise du site par l'un des deux repreneurs intéressés, Murzuk Oil et NetOil, ou la fermeture définitive de la raffinerie, qui entraînerait la suppression de 470 emplois.
Délibéré du tribunal de commerce de Briey (Meurthe-et-Moselle) sur la reprise de la société Sky Aircraft, filiale de Geci Aviation, à l'origine du projet d'avion Skylander. Le seul repreneur connu à ce jour est Hong Kong Aerotechnology (HKA). 113 salariés sont concernés par la décision du tribunal.
Energie - L’Académie des technologies présente, en avant-première, une première contribution au débat sur la transition énergétique. Y sont exposées les données techniques qui articuleront les options stratégiques du gouvernement à horizon 2025-2030.
L'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) présente à l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques (OPECST) son rapport sur "l’état de la sûreté nucléaire et de la radioprotection en France".
Santé - Colloque des industries du numérique et de la santé et de l’autonomie, à Paris, jusqu'au 17 avril. Copiloté par le ministère du Redressement productif, il évoquera le paysage 2013 de la R&D, de l'innovation, de la compétitivité et de la consolidation de la filière des industries du numérique pour la santé et l'autonomie.
Cosmétique - Du 16 au 18 avril, se tient le Salon professionnel In-Cosmetics, à Paris. Il réunit les plus importants fournisseurs de matières premières, d'ingrédients et de services (laboratoires de recherches, tests, encapsulation...) de la cosmétique.
mercredi 17 avril
Santé - Ouverture du procès de l’affaire des prothèses PIP devant le tribunal correctionnel de Marseille. Le dossier pour "tromperie aggravée" (par la dangerosité pour la santé des personnes) et "escroquerie" sera jugé jusqu’au 17 mai. Jean-Claude Mas, fondateur de la société varoise Poly Implant Prothèse (PIP), liquidée en mars 2010, et quatre autres anciens cadres sont cités à comparaître. Ils encourent cinq ans de prison.
Social - Du 17 au 19 avril, la CFE-CGC, l'organisation syndicale représentant l'encadrement, tient son 35e congrès à Saint-Malo. L'occasion pour le syndicat de renouveler son bureau national exécutif : président, secrétaire général, trésorier et 9 secrétaires nationaux. Bernard Van Craeynest, l'actuel président, ne brigue pas de second mandat. Carole Couvert, président de la section Energies, et François Hommeril, président de la section Chimie, sont candidats à sa succession.
Culture - Sortie du film "Promised Land", de Gus Van Sant et avec Matt Damon. Le film évoque, sous forme de fiction, le sujet de l'exploitation des gaz de schiste aux Etats-Unis en évoquant les gains et les risques que la fracturation hydraulique fait planer sur les populations rurales paupérisées.
jeudi 18 avril
Environnement - Le comité permanent pour la fiscalité écologique rend son avis sur la nocivité du diesel. Il examinera le 18 avril un projet de texte sur ce dossier épineux, qui recommande "la réduction progressive de l'écart de taxation" du diesel par rapport à l'essence.
Télécoms - ParisTech organise le Prix des Technologies Numériques. Pour sa 15e édition, le jury composé d’experts indépendants a choisi le thème de la e-santé.
vendredi 19 avril
Social - Le comité central d'entreprise de PSA Peugeot-Citroën devrait entériner le plan social prévoyant 2 500 suppressions de poste sur le site d'Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), et 1 400 à Rennes.
samedi 20 avril
Automobile - Ouverture de la 15e édition du Salon Automobile de Shanghai, en Chine.
Elodie Vallerey











SOCIETE

 

Des centaines de manifestants fêtent la mort de Thatcher à Londres

Le Monde.fr avec AFP
Manifestants célébrant la mort de Margaret Thatcher à Londres, le 13 avril.
Manifestants célébrant la mort de Margaret Thatcher à Londres, le 13 avril. | AP/Lefteris Pitarakis


Des centaines d'opposants à Margaret Thatcher se sont rassemblés samedi soir sur la place Trafalgar Square à Londres pour célébrer sous la pluie la mort de l'ancienne première ministre britannique, dont les funérailles auront lieu le 17 avril. D'anciens mineurs ayant participé à la grève d'une année contre le gouvernement de la Dame de Fer dans les années 80, des militants d'extrême-gauche et des étudiants étaient présents.

Un important dispositif policier avait été déployé après les troubles survenus lors de plusieurs célébrations depuis que Margaret Thatcher a succombé à une crise cardiaque, à 87 ans. Mais l'ambiance de la manifestation était davantage celle d'un carnaval que d'une émeute, des personnes de tous âges dansant, jouant du tambour ou faisant retentir sifflets et klaxons.
Quelques échauffourées se sont toutefois produites avec la police et neuf personnes ont été arrêtées, dont cinq pour état d'ivresse et trouble à l'ordre public, a indiqué un porte-parole de Scotland Yard. Le maire de Londres, Boris Johnson, avait mis en garde les manifestants contre d'éventuels débordements.
 
UNE "FEMME TERRIBLE"
 
Présent à Trafalgar Square, David Douglas, ancien mineur et membre de l'Union nationale des mineurs du Yorkshire, a affirmé avoir été "très content" d'apprendre la mort de Margaret Thatcher, une "femme terrible" selon lui. "Nous sommes absolument furieux de cette image présentée à la télévision selon laquelle le pays entier serait en deuil", a-t-il ajouté.
"Thatcher nous hante toujours" dit la pancarte.
"Thatcher nous hante toujours" dit la pancarte. | AFP/BEN STANSALL


Sigrid Holmwood, artiste écossaise de 34 ans vivant à Londres, tenait un parapluie arborant l'inscription "ding dong", en référence à la chanson "Ding dong the witch is dead" du Magicien d'Oz, devenue cette semaine le chant de ralliement des détracteurs de l'ancienen première ministre. "Je suis venue aujourd'hui, je ne dirais pas pour célébrer, mais pour protester contre les millions d'argent public dépensés pour ses funérailles au moment où il y a des coupes (budgétaires) qui touchent les malades ou les invalides", a-t-elle expliqué.
Trafalgare Square, célèbre place en plein coeur de la capitale britannique, a été le haut lieu des affrontements entre manifestants et policiers sur la "Poll tax", l'impôt qui avait fait chuter Margaret Thatcher en 1990 après onze années au pouvoir.
 
GRANDES FUNÉRAILLES
 
La reine Elizabeth II et près de 2 000 invités parmi lesquels nombre de personnalités politiques internationales doivent assister aux funérailles. Le service religieux dans la cathédrale St Paul de Londres ne sera pas présidé par l'archevêque de Cantorbéry, mais celui-ci prononcera la dernière prière "en quelques lignes", a précisé une porte-parole des services de l'archevêque. Tous les anciens premiers ministres britanniques encore vivants, Tony Blair, Gordon Brown ainsi que John Major ont confirmé leur présence.
L'actuel chef du gouvernement, David Cameron devrait lire un extrait de l'Evangile selon Jean, l'une des dernières volontés émises par Margaret Thatcher. Il s'agit du verset 14.1 : "Que votre coeur ne se trouble pas. Ayez foi en Dieu : ayez aussi foi en moi." Parmi les absents de marque on notera le dernier président de l'URSS Mikhaïl Gorbatchev, 82 ans, et l'ancien chancelier allemand Helmut Kohl, 87 ans, qui ne peuvent faire le déplacement pour des raisons de santé. De même, Nancy Reagan, 91 ans, épouse du président américain défunt, a dû déclarer forfait.
Selon les médias britanniques dont la BBC, George Bush senior et George W. Bush ne viendraient pas non plus.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Militant anti-mariage homo agressé : un crime crapuleux selon la police


Le mobile de l'agression était sans lien avec l'activité militante du jeune homme. Mais sur Twitter, les amalgames se multiplient.

L'agression aurait été déclenchée à la suite d'un échange de "mauvais regards". Aucun lien avec l'activité militante du jeune homme, selon la police. (PIERRE ANDRIEU/AFP)
L'agression aurait été déclenchée à la suite d'un échange de "mauvais regards". Aucun lien avec l'activité militante du jeune homme, selon la police. (PIERRE ANDRIEU/AFP)
 

Un militant UMP, connu pour son engagement contre le mariage homosexuel, a été agressé samedi 13 avril à l'aube, dans le centre de Paris. Mais cette violente agression n'a aucun lien avec son activité militante, a assuré une source policière.
Selon la police, Samuel Lafont, 25 ans, a été agressé samedi vers 6h30 près du carrefour de l'Odéon, où il se trouvait en compagnie de deux autres personnes. Il a été roué de coups et a reçu un coup de couteau à la jambe, selon cette source.
"J'ai reçu 4 coups de couteau ce matin. Hospitalisé. Bloc opératoire cet après-midi", affirmait de son côté à la mi-journée la victime sur son compte Twitter.

Les trois agresseurs présumés de Samuel Lafont, 25 ans, et de deux de ses amis (dont l'un a également été blessé), ont été interpellés samedi soir, a indiqué la Préfecture de police sans plus de précision.
L'incident a enflammé les réseaux sociaux dans la journée, où beaucoup de militants partageant les positions de la victime ont laissé entendre qu'elle ne devait rien au hasard.

Parmi eux, la présidente du Parti chrétien-démocrate Christine Boutin en appelle directement au président de République.


Purement crapuleux

Mais, rapidement, la police a affirmé que l'agression aurait été déclenchée à la suite d'un échange de "mauvais regards". L'attaque, filmée par des caméras de vidéosurveillance, a été "violente", a indiqué la source policière. Mais le mobile était purement crapuleux, sans lien avec l'activité militante du jeune homme, a-t-elle insisté. Au moment de l'agression, les trois personnes ne portaient aucun signe distinctif pouvant laisser apparaître leur engagement politique ou associatif, a-t-on précisé. 
L'équipe de Frigide Barjot a d'ailleurs tenté un appel au calme. 

Mais Samuel Lafont, de son côté, a laissé planer le doute, évoquant notamment avoir reçu des menaces : 


Samuel Lafont, membre du conseil national de l'UMP mais aussi de l'Uni, syndicat étudiant de droite, avait participé vendredi soir à la manifestation des opposants au mariage pour tous qui a réuni plusieurs milliers de personnes aux abords du Sénat, selon la source policière et des messages postés par le jeune homme sur son compte Twitter.

Des rassemblements de solidarité

Il est aussi un des instigateurs de l'opération "Camping pour tous" qui a appelé les opposants au mariage gay à se regrouper en continu au jardin du Luxembourg pour faire pression sur les sénateurs pendant les débats sur le projet de loi Taubira.
La Manif pour tous, collectif opposé au mariage homosexuel, relève que l'agression de Samuel Lafont est intervenue "quelques heures après des appels lancés contre lui sur les réseaux sociaux". Dans un communiqué, elle appelle à un rassemblement silencieux à 19 heures à l'Ecole Militaire. Le Printemps français, un autre mouvement mobilisé contre le mariage homosexuel, organise aussi un rassemblement de solidarité à l'Odéon à 18 heures.
"Je ne fais pas d'amalgame, je ne dis pas que ce sont des partisans LGBT qui l'ont agressé", a déclaré sa chef de file Béatrice Bourges. "Je dis que le gouvernement doit s'attaquer à la délinquance plutôt qu'aux familles qui défilent dans la rue", a-t-elle ajouté.











Des opposants au mariage homo manifestent à Nantes et bloquent un TGV

Des opposants au mariage homosexuel ont poursuivi samedi toute la journée la journaliste indépendante Caroline Fourest, perturbant à Nantes un débat auquel elle participait, bloquant son TGV et l'attendant à son retour gare Montparnasse à Paris, a-t-on appris auprès de la journaliste et de sources concordantes.
La journaliste a expliqué à l'AFP qu'elle avait été "traquée du matin jusqu'au soir".
A son arrivée à Nantes, où elle devait animer un débat sur l'islam dans le cadre des journées du Nouvel Observateur, une série de colloques, elle a été accueillie par "une centaine de personnes", collées contre les vitres de sa voiture, "hurlant et vociférant", l'obligeant à quitter la gare en courant sous la protection d'un cordon policier, a-t-elle raconté.
Environ 450 militants s'étaient rassemblés en début d'après-midi devant la Cité des Congrès à Nantes, où se tenaient les Journées du Nouvel Observateur, selon une correspondante de l'AFP.
Quelque 70 militants, âgés de 20 à 25 ans, ont ensuite tenté de forcer le barrage de CRS afin d'entrer dans l'enceinte du bâtiment, a-t-on appris auprès de la police, qui a essuyé des jets de pierre, "sans conséquence", de la part des manifestants, ainsi qu'un tir de gaz lacrymogène et des jets de yaourts.
Une dizaine d'opposants sont finalement parvenus à entrer dans une salle de conférence où la journaliste animait le débat. Ils l'ont sifflée dès qu'elle a pris la parole, avant d'être évacués par le service de sécurité au bout d'une dizaine de minutes.
"La salle s'est retournée contre eux, et leur a crié +dehors, dehors+", a raconté Caroline Fourest.
A la fin du débat, le public et les intervenants ont été escortés par les forces de l'ordre et ont été hués par les manifestants, qui criaient également des slogans comme "Hollande nazi", "Hollande fasciste", a constaté une correspondante de l'AFP.
Quelque 200 militants, selon la police, se sont ensuite rendus à la gare de Nantes où ils ont bloqué pendant 40 minutes, en s'allongeant sur le ballast, le TGV à destination de Paris où avaient pris place les intervenants aux Journées du Nouvel Observateur.
"J'ai dû avancer jusqu'au train avec les policiers, en mode +tortue+ dans les couloirs, avec des manifestants qui allaient au contact", a poursuivi la journaliste.
Une personne ayant jeté des pierres sur les forces de l'ordre a été interpellée et placée en garde à vue, a-t-on indiqué de source policière.
A son arrivée gare Montparnasse à Paris, la journaliste a été de nouveau accueillie par 200 manifestants, qui l'ont huée. Elle a dû être encadrée par des fonctionnaires de police pour quitter le bâtiment, selon une autre source policière.
"Ils arrivaient à pousser les CRS, malgré un déploiement policier important. Il y avait un curée en soutane qui brandissait un immense drapeau français", a raconté Caroline Fourest, qui a finalement réussi à quitter la gare. Selon elle, les manifestants étaient des ultra-nationalistes et des intégristes qui avaient été appelés à cette journée d'action sur les réseaux sociaux.
"J'incarne une forme d'intellectuelle engagée qui se bat pour l'égalité. Même si cela ne change rien pour eux, cela les met en rage", a-t-elle noté.
Elle a jugé cette action "délirante et hors de proportion. C'est au-delà du happening. Si j'avais été seule, je ne sais pas comment cela se serait terminé".
La ministre des Droits des Femmes et porte-parole du gouvernement, Najat Vallaud Belkacem, devait intervenir samedi à Nantes lors de ces Journées, mais a finalement annulé sa visite pour raisons de sécurité.











Manifestations et actions coup de poing des anti-mariage pour tous

Le Monde.fr
Manifestation, en voiture, des opposants au mariage pour tous à Toulouse, samedi.
Manifestation, en voiture, des opposants au mariage pour tous à Toulouse, samedi. | AFP/REMY GABALDA

Des opposants au mariage pour tous ont continué à manifester toute la journée de samedi, notamment à Nantes et à Bordeaux pour dénoncer le vote du projet de loi, la veille au Sénat, et l'annonce de l'accélération du calendrier – le texte reviendra dès mercredi à l'Assemblée, où il n'était pas attendu avant le 20 mai.

Samedi matin déjà, à Paris, le co-président du groupe EELV à l'Assemblée nationale, François de Rugy avait indiqué avoir été réveillé par des manifestants, comme la sénatrice UDI Chantal Jouanno quelques jours plus tôt.

Quelques heures plus tard, à Nantes, c'est la journaliste Caroline Fourest qui était prise pour cible alors qu'elle était venue participer à un débat dans le cadre des journées du Nouvel Observateur, une série de colloques organisés par l'hebdomadaire. Invitée, la ministre des droits des femmes et porte-parole du gouvernement, Najat Vallaud Belkacem avait décidé d'annuler sa visite pour raisons de sécurité.
Caroline Fourest a indiqué à l'AFP avoir été "traquée du matin jusqu'au soir". Dès son arrivée à la gare, elle a été accueillie par "une centaine de personnes", collées contre les vitres de sa voiture, "hurlant et vociférant", l'obligeant à quitter la gare en courant sous la protection d'un cordon policier, a-t-elle raconté.
En début d'après-midi, 450 militants se sont rassemblés devant la Cité des Congrès, où se tenaient les débats. Environ 70 d'entre eux, âgés de 20 à 25 ans, ont ensuite tenté de forcer le barrage de CRS afin d'entrer dans l'enceinte du bâtiment, a-t-on appris auprès de la police. Une dizaine sont finalement parvenus à entrer dans une salle de conférence où la journaliste où elle débattait avec l'écrivain Tahar Ben Jelloun et le député PS Jean Glavany autour du thème : "Vers un islam moderne ?". Ils l'ont sifflée dès qu'elle a pris la parole, avant d'être évacués par le service de sécurité au bout d'une dizaine de minutes.
A la fin du débat, le public et les intervenants ont été escortés par les forces de l'ordre et ont été hués par les manifestants, qui criaient également des slogans comme "Hollande nazi", "Hollande fasciste", a constaté une correspondante de l'AFP. Quelque 200 militants, selon la police, se sont ensuite rendus à la gare de Nantes où ils ont bloqué pendant 40 minutes, en s'allongeant sur le ballast, le TGV à destination de Paris où avaient pris place les intervenants aux Journées du Nouvel Observateur

Une personne ayant jeté des pierres sur les forces de l'ordre a été interpellée et placée en garde à vue, a-t-on indiqué de source policière. A son arrivée, gare Montparnasse à Paris, la journaliste a été de nouveau accueillie par environ 200 manifestants, qui l'ont huée. Selon elle, les manifestants étaient des ultra-nationalistes et des intégristes qui avaient été appelés à cette journée d'action sur les réseaux sociaux. Elle a jugé cette action "délirante et hors de proportion. C'est au-delà du happening. Si j'avais été seule, je ne sais pas comment cela se serait terminé".
Pendant ce temps-là, entre 200 et 300 personnes manifestaient à Bordeaux, déambulant sans incident au centre-ville avant de venir protester devant le domicile de la ministre Michèle Delaunay. Les manifestants, mélange d'habitués des rassemblements contre le mariage gay et d'adeptes du mouvement "Printemps français", se sont rassemblés en fin de journée place Pey-Berland, derrière des drapeaux tricolores et une banderole du "Printemps", avec des slogans s'en prenant à la loi, mais aussi au président François Hollande, et à la Garde des Sceaux Christiane Taubira.
Le cortège, hétérogène, avec des familles, a ensuite progressé de manière assez improvisée dans le centre-ville, avant de se diriger vers le domicile de la ministre aux personnes âgées et à l'autonomie, Michèle Delaunay, réclamant sa démission, avant de se disperser.
A Toulouse, les opposants au mariage homosexuel avaient opté pour le défilé en voiture. Un cortège de 150 véhicules a perturbé le trafic dans les rues de la ville. "On veut montrer la détermination de la population à lutter contre le projet de loi sur le mariage homosexuel", a déclaré le responsable de "la Manif pour tous" de Haute-Garonne, Romain Traissac. "On veut combattre le déni de démocratie que constitue la volonté du gouvernement d'accélérer le mouvement", a-t-il ajouté.











Patrimoine : six Français sur dix favorables à leur publication

Par Les Echos


Sept sur dix seraient toutefois indifférents s'ils apprenaient qu'un ministre ou un député était très riche, selon un sondage IFOP dans le Journal du Dimanche.


A l\'Assemblée nationale - AFP
A l'Assemblée nationale - AFP

Alors que le débat sur la transparence de la richesse des responsables publics divise les politiques, dans les deux camps, l'opinion des électeur semble plus tranchée.
Plus de six Français sur dix estiment nécessaire la publication du patrimoine des hommes politiques, même si sept sur dix seraient indifférents s'ils apprenaient qu'un ministre ou un député était très riche, selon un sondage IFOP dans le Journal du Dimanche.
Invitées à réagir au futur projet de loi qui, rappelle la question posée, « prévoit pour les ministres, parlementaires et présidents de conseils généraux et régionaux l'obligation de rendre public leur patrimoine », 63% répondent que « c'est une mesure nécessaire pour garantir la transparence dans une démocratie moderne », contre 36% qui jugent que « c'est une dérive malsaine qui ressemble à du voyeurisme » (1% sans opinion). Si les sympathisants de gauche et du FN approuvent cette mesure, 51% de ceux de l'UMP y sont opposés.
S'ils apprenaient que « le patrimoine publié par un ministre était très élevé », 70% seraient indifférents, 25% choqués et 4% admiratifs (1% sans opinion). Les pourcentages sont pratiquement les mêmes s'il s'agit de leur député (70% indifférents, 25% choqués et 5% admiratifs).
De toute façon, 85% des sondés pensent que les responsables politiques sont plus riches que l'ensemble des Français (56% beaucoup plus riches et 29% un peu plus riches), contre 12% qui les considèrent ni plus, ni moins riches et 2% moins riches (1% sans opinion).
Sondage réalisé par téléphone du 11 au 12 avril auprès d'un échantillon de 974 personnes, représentatif de la population française adulte (méthode des quotas).
Le projet de loi sur la moralisation de la politique devrait être présenté le 24 avril. Les grandes lignes de l'arsenal voulu par François Hollande ont été dévoilées la semaine dernière en Conseil des ministres.

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

JUSTICE ?

 

Sondages : Fillon visé par une enquête

Les sondages de l’ex-gouvernement Fillon font l’objet d’une enquête préliminaire.

Sébastien Ramnoux (avec Élisabeth Fleury)

 
 

François Fillon. 
François Fillon.  | LP / Olivier Corsan           

C’est en toute discrétion, le 11 octobre dernier, que le parquet de a décidé d’ouvrir une préliminaire pour « favoritisme » et « détournement de fonds publics », confiée à la brigade de répression de la délinquance économique. Dans le collimateur : l’ancien Premier ministre et plusieurs des ministres (lire ci-dessous) de son gouvernement, suspectés d’avoir recouru abusivement à des instituts de sondages et de conseils en communication lors du précédent quinquennat, sans respecter les règles des marchés publics, et aux frais des contribuables.                                        


 
 

A l’origine de l’enquête, une plainte déposée il y a un an par Anticor, l’association anticorruption, qui s’est emparée d’un rapport très critique de la Cour des comptes, remis en 2011, sur les dépenses de communication du gouvernement Fillon. Les magistrats de la Cour notaient que « les règles de concurrence sont parfois méconnues » et ajoutaient que les « conditions d’achat sont parfois contestables, voire irrégulières ». Ces pratiques concernent tous les ministères. Pour Matignon spécifiquement, la Cour relevait des contrats passés avec la société Giacometti-Péron sans mise en concurrence ni publicité pour un montant de 694059 € entre mai 2008 et juillet 2011.

A l’époque, la Cour des comptes, malgré des conclusions au vitriol, n’avait pas communiqué son rapport à la justice. Et dans un premier temps, la plainte déposée par Anticor n’avait pas été suivie par le parquet. « Nous sommes très heureux de ce revirement, explique Me Jérôme Karsenti, avocat d’Anticor. Il y a un an, notre plainte a été repoussée sous un prétexte de forme. Nous avons eu raison d’insister, car c’est une enquête importante qui porte sur la gestion des deniers publics. »

L’Elysée aussi dans le collimateur

Contacté hier, l’entourage de François Fillon nous a indiqué que l’ex-Premier ministre n’était pas joignable. Seule une ancienne membre de son cabinet à Matignon a accepté de répondre à nos questions : « Les commandes de sondages et d’enquêtes ont été régularisées par une convention répondant aux régles des marchés publics en 2010, explique-t-elle. Il n’y a donc pas de problème et d’ailleurs, la Cour des comptes n’avait pas saisi la justice. » La justice est désormais saisie, même s’il faut attendre pour savoir si l’enquête préliminaire devient une information judiciaire. Une autre enquête est d’ailleurs déjà ouverte concernant là aussi des sondages (9 M€ au total), mais commandés par l’Elysée entre 2007 et 2012, mettant en cause l’ancien conseiller de Nicolas Sarkozy, Patrick Buisson, et des instituts d’opinion encore cités dans la nouvelle affaire, comme Giacometti-Péron.

Pour Fillon, la divulgation de cette enquête tombe mal : c’est ce week-end qu’il lance la campagne d’adhésion à son mouvement, Force républicaine. Ce mouvement doit lui servir de base pour préparer l’élection présidentielle de 2017.                            

Le Parisien
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Évasion de Redoine Faïd : des questions et une polémique

        

La spectaculaire évasion du braqueur Redoine Faïd samedi matin de la maison d'arrêt de Sequedin dans le Nord suscite de nombreuses questions. Le détenu a en effet réussi à se procurer une arme et des explosifs. Les syndicats dénoncent un "acte de guerre" et rappellent qu'ils ont demandé à plusieurs reprises une fouille générale de l'établissement. En vain.

                   
Comment Redoine Faïd a-t-il pu se procurer des explosifs ? La question est au coeur de l'enquête © Maxppp
Comment Redoine Faïd a-t'il pu se procurer les armes et explosifs nécessaires à son évasion ? La question est désormais au cœur de l'enquête mais les syndicats dénoncent déjà plusieurs dysfonctionnements pointés à de nombreuses reprises. Ainsi, la CGT pénitentiaire souligne dans un communiqué que cette évasion a été préparée avec minutie "puisqu'il avait des complices à l'extérieur". Cela implique donc que – outre les armes – un téléphone portable a pu entrer dans le centre pénitentiaire.
De nombreux syndicats déplorent notamment que leurs demandes répétées de fouille générale de l'établissement n'ai jamais été entendues. Par ailleurs, explique Nicolas Caron, délégué régional de FO pénitentiaire, "nous ne sommes pas équipés pour pouvoir détecter des explosifs". Il demande l'installation de scanners corporels. Le syndicat – qui évoque "un acte de guerre" – réclame également la démission du directeur de l'administration pénitentiaire et de la ministre de la Justice.

Pas de "faille" des surveillants

Christiane Taubira s'est rendue samedi en fin de journée à Sequedin pour rencontrer les personnels. Arrivée peu avant 17 heures, la garde des Sceaux a réfuté toute "faille" de la part des surveillants.
"Il y a une réalité. Les prisons, ce sont des établissements où il faut encadrer des détenus qui, évidemment pour la plupart, passent l'essentiel de leur temps à essayer d'entrer en contact avec l'extérieur, de contourner les règlements, d'enfreindre les règles", a expliqué Christiane Taubira lors d'un point presse devant la prison.

"La sécurité, plus la priorité du gouvernement" (UMP)

Le secrétaire national de l'UMP en charge des prisons Stéphane Jacquot a fustigé samedi dans un communiqué "la désorganisation et l'insécurité croissante des prisons". Stéphane Jacquot estime que "la sécurité n'est plus la priorité du gouvernement et que Christine Taubira est certainement trop occupée par le mariage pour tous pour s'intéresser à la prison et à ses personnels".
Redoine Faïd, qui était détenu notamment pour une tentative d'attaque à main armée qui avait coûté la vie à une policière municipale en mai 2010 fait désormais l'objet d'un mandat d'arrêt européen diffusé dans l'ensemble de l'espace Schengen










DIVERS

 

PSY dévoile le clip de "Gentleman" après un concert géant à Séoul

Le Monde.fr avec AFP
Le chanteur sud-coréen PSY, lors d'un concert à Séoul, le 13 avril.
Le chanteur sud-coréen PSY, lors d'un concert à Séoul, le 13 avril. | REUTERS/LEE JAE-WON

Le chanteur sud-coréen PSY a donné samedi à Séoul un grand concert, retransmis en direct sur YouTube, pour lancer son nouveau single "Gentleman" et en présenter le clip vidéo, clé du buzz planétaire "Gangnam Style". Au mépris des tensions militaires avec la Corée du Nord, quelque 50 000 fans ont assisté à l'événement qui a débuté vers 18 h 30 (11 h 30 à Paris) dans le stade de Séoul construit pour la Coupe du monde de foot 2002.

PSY a chanté une vingtaine de ses titres et de chansons d'autres artistes devant une salle comble où se sont également produits plusieurs vedettes de K-pop comme 2Ne1 et G-Dragon. Déplorant la "tragédie" de la division des deux Corées, le chanteur avait promis de faire du bruit au-delà de la frontière, pour que les Nord-Coréens puissent partager "la joie" véhiculée par sa musique.
"Gentleman" est sorti vendredi 12 avril officiellement à minuit dans 119 pays, s'installant derechef en tête des ventes sur une demi-douzaine de sites de musique en ligne en Corée du Sud. "Je vais vous faire transpirer. Je vais vous faire ruisseler. Vous savez qui je suis ? Wet PSY !", chante en sud-coréen le rondouillard trentenaire.

La vidéo, attendue avec impatience par des fans déçus de ne pas l'avoir vue le jour de la sortie du single, a été postée sur la page officielle de PSY sur YouTube peu après le concert. On y voit le chanteur, portant ses lunettes emblématiques, dansant en divers endroits de Séoul, notamment dans un magasin chic de vêtements, un restaurant et une piscine.
La "danse du cheval" mimée par PSY dans le clip de "Gangnam Style" a fait beaucoup pour le succès du titre à travers le monde. La nouvelle chorégraphie pratiquée dans le clip de "Gentleman" est plus sobre : une sorte de "danse arrogante", a expliqué le chanteur lors d'une conférence de presse.

"ON DIRAIT UN ENFANT DE 7 ANS SUR UNE CASIO"

 "Gentleman" évoque un Casanova aux prétentions galantes et élégantes qui tente de séduire en soirée. La mélodie est rythmée et le texte contient plus de paroles en anglais que "Gangnam Style", signe que Psy s'adresse désormais à une audience internationale.
L'accueil a été enthousiaste en Asie – le titre s'est invité dans le classement des cinq premières ventes d'iTunes à Singapour, Hong Kong et Kuala Lumpur – mais à la 90e place seulement dans les "charts" américains. En Grande-Bretagne, il s'est rapidement hissé en 25e position mais certaines critiques ont été cinglantes. "On dirait un enfant de 7 ans sur un (clavier) Casio", a asséné le Times.
En France, le quotidien Le Figaro évoque un "copier-coller un peu grossier de 'Gangnam Style'" pétri dans "un beat techno, une boucle de synthé rigolote mais abrutissante". "La composition n'est sans doute pas la priorité de PSY", ajoute le journal qui attendait de voir la vidéo pour juger sur pièces.
PSY déguisé en Beyoncé pendant son concert à Séoul, le 14 avril.
PSY déguisé en Beyoncé pendant son concert à Séoul, le 14 avril. | REUTERS/LEE JAE-WON

FLAMBOYANT ET IRRÉVÉRENCIEUX

C'est en effet largement grâce au clip de "Gangnam Style", où le chanteur mimait une danse du cheval invisible, que Psy a atteint une célébrité planétaire en 2012. Postée sur YouTube en juillet 2012, le titre, qui parodie la vie des riches oisifs de Gangnam, le quartier chic de Séoul, est devenu la vidéo la plus regardée de l'histoire du site et la première à franchir le milliard de vues en décembre dernier. Elle dépasse aujourd'hui les 1,5 milliard de vues.
Réitérer un tel succès sera très difficile. Mais les critiques musicaux sud-coréens soulignent que PSY n'est pas un novice. Il compte six albums à son actif et arpente depuis plus de dix ans les scènes musicales de son pays, où il affiche son style flamboyant et irrévérencieux (pour un public sud-coréen), à l'opposé des chanteurs calibrés de la K-pop, la pop sud-coréenne.











La famille Onassis cède l'île de Skorpios à la fille d'un oligarque russe


Aristote Onassis et Jacqueline Kennedy s'y étaient dit "oui" en 1968. L'île de Skorpios, devenue depuis le fief de la famille Onassis, a été cédée à la fille d'un magnat russe, Dmitry Rybolovlev, propriétaire de l'AS Monaco. Le montant de la transaction, officiellement secret, approcherait les 80 millions d'euros.

                   
L'île de Skorpios, fief du clan Onassis, cédée à la fille d'un oligarque russe propriétaire de l'AS Monaco © AP/SIPA

C'est Athina Onassis Roussel, petite-fille et dernière descendante vivante de l'armateur grec, qui a négocié la vente de l'île. Plus exactement sa location pour une durée de 100 ans. L'acheteuse, Ekaterina Rybolovlev, fille de l'oligarque russe propriétaire de l'AS Monaco, aurait déboursé quelque 100 millions de dollars (76 millions d'euros), selon la presse grecque.
Aristote Onassis avait acheté l'île en 1963 pour sa compagne de l'époque, la cantatrice Maria Callas. Et transformé ce territoire quasi désertique en un vaste oasis planté de milliers d'arbres. Il y épouse en 1968 Jacqueline Kennedy, la veuve du président américain assassiné cinq ans plus tôt.
Après sa mort en 1978, sa fille Christina en hérite. Elle y décède en 1988 à l'âge de 37 ans, après quatre mariages ratés et des problèmes de poids et de drogue. Elle est enterrée à Skorpios, comme son père et son frère Alexandre, tué à 25 ans dans un accident d'avion.
Selon la presse grecque, Bill Gates et Madonna avaient déjà tenté, par le passé mais sans succès, d'acheter Skorpios aux Onassis.









Manifestation pour défendre la mimolette en plein coeur de New York

Offrant de petits cubes de mimolette à des passants ravis, une quarantaine d'amateurs ont joyeusement manifesté samedi à Greenwich village à New York, contre le blocage par les autorités américaines de plusieurs centaines de kilos de ce fromage.

Photographe : Emmanuel Dunand :: Des amateurs de mimolette à New York, le 13 avril 2013
photo : Emmanuel Dunand, AFP
 
Beaucoup étaient habillés en orange, chapeaux, lunettes, colliers, pour cette manifestation à Washington square, organisée en 48 heures sur Facebook et Twitter.
"Il nous restait huit boules de trois kilos, nous avons décidé de les offrir et de faire un peu d'éducation", a expliqué à l'AFP Benoît de Vitton, représentant pour les Etats-Unis de la coopérative normande Isigny Ste-Mère, située à Isigny-sur-mer (ouest de la France).
Depuis mars, a-t-il expliqué, les cargaisons de mimolette sont bloquées par les autorités américaines qui estiment qu'elles ont "des mites (de fromage) en trop grande quantité". "Ils ont peur des allergies", a-t-il ajouté, précisant que pourtant "rien n'a rien changé depuis 20 ans".
Parmi les protestataires, quelques Américains, telle Jennifer Palmer, une avocate venue avec sa fille de cinq mois et son époux, après avoir vu l'appel à la manifestation sur Facebook.
 
"Je voulais soutenir la mimolette", a expliqué cette Texane ayant vécu trois ans en France. "Nous adorons la mimolette".
"C'est un merveilleux fromage, il ne faut pas laisser faire ça", estimait aussi Bill Millhouser, un retraité habitant à Washington, qui venait d'en goûter pour la première fois.
Isigny Ste-Mère exporte en moyenne quelque 60 tonnes de mimolette par an aux Etats-Unis.
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Avignon : 11g d'alcool dans le sang et toujours vivant !


 

 

 

LP/EMILIE LE TROADEC

 
 

Un record, une exception, au point que l'on pourrait croire à une erreur...  Un quadragénaire tabassé et délesté de son à Avignon (Vaucluse), dans la nuit de jeudi, a été retrouvé avec un taux d’alcoolémie de... 11 gr, selon le Dauphiné.com.                                        

Hospitalisé à La Timone, à Marseille (Bouches-du-Rhône), il n’a toujours pas pu être entendu par les enquêteurs.

L'homme, employé sur une plate-forme pétrolière installée en Angola, a été blessé à la et souffre d'importants traumatismes. Curieusement, ce n'est pas son taux d'alcoolémie qui aurait pu lui être fatal mais bien les coups qui lui ont été portés par deux individus qui ont pris la fuite après lui avoir substitué son argent.

Un record précédent à 10gSelon les premiers élément de l'enquête, le quadragénaire aurait été repéré par les malfrats alors qu'il se trouvait dans un bar avignonais. Selon une employée de l'établissement, il «avait l'air d'être saoul, sans plus» et  semblait avoir beaucoup d'argent en sa possession. Il est juste resté pour boire deux coktails et est aussitôt reparti. Ses deux agresseurs lui ont emboîté le pas, comme semblent le montrer les images de vidéosurveillance, avant de lui porter des coups d'une incroyable violence.

Les deux agresseurs sont activement recherchés, selon le procureur de la République, Bernard Marchal.

Le taux d'alcoolémie le plus élevé enregistré en France remonte à février 2005. Un automobiliste de 37 ans avait été contrôlé par les gendarmes de Polliat, dans l’Ain, avec un taux d'alcool de 10g. Les militaires ont même refait le test, tant le résultat leur paraissait impossible.
LeParisien.fr
         

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