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mardi 10 juillet 2012

10072012 QUOI DE NEUF ?

POLITIQUE
CONFERENCE SOCIALE

Conférence sociale : Hollande insiste sur la compétitivité LE FIGARO
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«La conférence sociale, c'est un rendez-vous manqué» LIBERATION
Le concret, c'est pour demain LIBERATION
François Hollande invente le « compromis positif » LE MONDE
Hollande ouvre la porte à une hausse de la CSG LE FIGARO
Vers une négociation patronat-syndicats sur l'emploi LES ECHOS
un nouveau décret sur l'égalité au travail LES ECHOS
Droite et gauche croisent déjà le fer sur l'issue de la conférence sociale LES ECHOS
Grande conférence sociale : jusqu'ici tout va bien L'USINE NOUVELLE


Par Pierre-Alain Furbury | 10/07

L'UMP a fustigé hier un exercice de « communication » qui se soldera par « un consensus mou ». A l'inverse, le PS a célébré le « changement de méthode » et promis la « justice sociale ».

La grande conférence sociale n'est pas achevée, mais la bataille politique sur la lecture qui en sera faite a, elle, déjà démarré. Hier, François Hollande n'avait pas même prononcé son discours d'ouverture que les poids lourds du précédent quinquennat s'appliquaient à en minimiser l'issue. En surfant sur le fait que la conférence, inscrite dans le temps, ne doit pas accoucher dès ce soir de mesures fortes. « Cette grand-messe il n'en sortira rien, c'est de la communication ! », a fustigé Henri Guaino, l'ancien conseiller spécial de Nicolas Sarkozy, aujourd'hui député, tandis que l'UMP, par la voix de son secrétaire national Geoffroy Didier, raillait un simple « événement mondain ».
« Une bonne initiative en soi »
Cette réunion « doit décider » et « pas uniquement remettre à plus tard des décisions qui s'imposent », a renchéri l'ex-ministre du Travail Eric Woerth, s'inquiétant d'un « consensus mou » alors que les dossiers sont « sur la table depuis longtemps ». « Si cette conférence sociale est uniquement là pour la palabre et pas pour la décision, je crains qu'on ne perde beaucoup de temps pour l'emploi », a insisté l'ancienne ministre du Budget Valérie Pécresse. « L'économie française n'a pas un an à attendre », a tranché François Fillon, rappelant l'« urgence extrême ». Pour Hervé Novelli, cette conférence sociale est « une bonne initiative en soi ». « Ce que je crains, a prévenu l'ex-secrétaire d'Etat, c'est qu'elle n'aille pas au fond des choses sur le travail. L'impératif de compétitivité ne doit pas être escamoté. Sinon, ce sera un coup d'épée dans l'eau... »
Le Parti socialiste a répliqué par la voix de son secrétaire national à la communication, David Assouline. « Il est dommage que tous ces ex-ministres de droite, qui ont gouverné pendant dix ans, ne se donnent pas un délai de décence » avant de se poser « en donneurs de leçons et annonceurs de catastrophes », a raillé le sénateur, accusant l'UMP d'avoir « enterré » la concertation sociale. « La droite, c'était la casse sociale. Nous, c'est la justice sociale », a-t-il assuré. Cette conférence sociale traduit « un volontarisme de l'Etat dont nous avons besoin », a salué Ségolène Royal, insistant sur le « changement de méthode ». La gauche de la gauche est moins enthousiaste. Le communiste Pierre Laurent a réclamé des « mesures concrètes » dès cet été. Quant à Olivier Besancenot, il a donné rendez-vous à la rentrée sociale. Laquelle sera, a-t-il pronostiqué, plus « mouvementée » qu'une conférence « pas difficile à grimper pour le Medef ».
P. F.

La conférence sociale dans le vif du sujet

Après le temps du constat, hier, les participants à la grande conférence sociale sont entrés ce mardi dans celui du débat. De premières pistes se dessinent, même si certains sujets, comme le financement de la protection sociale via une éventuelle hausse de la CSG, provoquent toujours de fortes divergences.
• Financement de la protection sociale

Ce sujet soulevé par François Hollande dans son discours introductif, lundi, est devenu l'un des grands enjeux de la conférence sociale. Selon toute vraisemblance, le gouvernement pourrait abaisser les charges sur le travail pour améliorer la compétitivité française, et d'augmenter en contrepartie la CSG. «Il faudra probablement aussi jouer sur la TVA», estime Bernard Van Craeynest, président de la CGC ; une solution qui est aussi celle du Medef, même si le gouvernement prévoit toujours de revenir sur la hausse de la TVA décidée sous Nicolas Sarkozy.
«Le débat n'est pas tranché, et nous restons sur notre appréciation», a de son côté fait savoir Bernard Thibault. Le leader de la CGT estime que «l'outil CSG est très inapproprié», car il équivaudrait à «transformer une cotisation en hausse d'impôt». «Sur cette question, la pression qui domine est clairement patronale», a-t-il cependant reconnu.
• Emploi

Point stratégique pour le patronat, les «accords compétitivité-emploi» - c'est-à-dire la modulation des salaires et des horaires quand l'entreprise traverse des difficultés - ne font pas consensus. «Remise en cause du contrat de travail» pour certains syndicats, l'idée n'est pas abandonnée dans son principe, mais doit être intégrée dans une discussion plus large.
«A l'heure actuelle, un tel accord nécessite l'approbation individuelle de tous les salariés, a rappelé Michel Sapin. Peut-on décider qu'un accord majoritaire s'imposera même aux salariés qui n'en veulent pas ? Il faut trouver un chemin entre la grande lourdeur actuelle et la négation des droits individuels.»
La question devrait revenir sur la table à l'occasion d'une négociation sur le droit du travail, à l'automne, précédent de quelques mois une discussion sur l'assurance-chômage.
• Retraites
La réflexion sur la réformes du système de retraites doit être confiée à un groupe d'experts indépendants, chargé de présenter différentes pistes au printemps 2013, selon des syndicalistes participant à la table ronde dédiée ; «ça va être rock'n'roll, prévient Jean-Claude Mailly, secrétaire général de FO. Il n'y a pas de consensus avant, il n'y a pas de raison qu'il y en ait après».
• Rémunérations
C'est l'un des sujets les plus consensuels. Le gouvernement doit présenter à la rentrée un projet de loi pour «réguler, voire prohiber les pratiques excessives», a annoncé le ministre de l'Economie, Pierre Moscovici, à la sortie de la table ronde sur le sujet. «Il ne s'agit pas de stigmatiser, mais de revenir à la décence. Le manque de régulation du capitalisme provoque des hyper-inégalités inacceptables.» Interrogé sur le contenu du texte, il a dit «examiner les modalités d'intervention : parachutes dorés, stock-options, retraites-chapeau...»
Pierre Moscovici a également noté une «convergence» sur la fixation du Smic par rapport au taux de croissance ou les minimums salariaux par branche professionnelle.
Sur tous ces sujets, et d'autres encore, c'est à Jean-Marc Ayrault qu'il appartiendra de rendre les arbitrages. Le Premier ministre doit clore la conférence par un discours à 16 h 30.


Le Parlement égyptien se réunit à nouveau

Le parlement égyptien lors d'une réunion le 26 février 2012.
Le parlement égyptien lors d'une réunion le 26 février 2012. (Photo Amr Dalsh. Reuters
Dissoute par la justice puis rétablie par le président Mohamed Morsi, l'Assemblée doit se réunir dans la matinée.
L’Assemblée du peuple égyptienne, dissoute à la mi-juin sur ordre de la justice, doit se réunir dans la matinée de mardi après la décision du président islamiste Mohamed Morsi de la rétablir, augurant d’une épreuve de force avec les militaires.
Le président du Parlement, Saad al-Katatni, issu, comme le chef de l'Etat, des Frères musulmans, a indiqué dans un communiqué avoir convoqué les membres de la chambre basse et qu’un seul sujet figurait à l’ordre du jour : l’examen du jugement de la Haute cour constitutionnelle sur l’invalidité de l’Assemblée.
Initialement prévue en début d’après-midi, la session a été avancée et doit avoir lieu dans la matinée, a rapporté l’agence officielle Mena.
La Haute Cour constitutionnelle, qui avait jugé l’Assemblée invalide le 14 juin en raison d’un vice juridique dans la loi électorale, a rejeté lundi le décret du nouveau président Mohamed Morsi ordonnant de rétablir le Parlement.
«Les jugements et l’ensemble des décisions de la Haute cour constitutionnelle sont définitifs (...) et sont contraignants pour toutes les institutions de l’Etat», a affirmé dans un communiqué la Cour.
Après la dissolution de l’Assemblée, les militaires - à qui Hosni Moubarak, chassé par la rue en février 2011, avait remis les rênes du pays - ont récupéré le pouvoir législatif, provoquant la colère de ceux qui veulent les voir sortir de la politique.
L’armée, qui a tenu une réunion d’urgence après le décret présidentiel, a appelé au respect de «la loi et de la Constitution», en se disant «confiante que toutes les institutions de l’Etat respecteront ce qui a été dit dans les déclarations constitutionnelles».
Les Frères musulmans ont annoncé qu’ils manifesteraient mardi «pour soutenir les décisions du président et le rétablissement du Parlement».
Les Frères sont les rivaux historiques des militaires qui dominent le système politique depuis la chute de la monarchie en 1952.
(AFP


ECONOMIE

67 000 emplois détruits depuis janvier, plongeon dans l'industrie, c'est la carte des emplois menacés LE MONDE






Taux négatifs : une bonne nouvelle pour la dette française ?

LE MONDE | • Mis à jour le
Les éditorialistes du "Wall Street Journal" craignent que M. Hollande lise cette baisse des taux comme un blanc-seing des marchés à sa politique actuelle.
Les Cassandre qui voyaient les spéculateurs attaquer l'Hexagone au lendemain de la victoire de François Hollande en sont pour leurs frais. Deux mois après l'arrivée au pouvoir du gouvernement socialiste et six mois après que Paris a perdu son triple A, non seulement les investisseurs n'ont pas fait grimper les taux des emprunts d'Etat, mais... ils sont prêts à perdre de l'argent pour prêter à la France.
Lundi 9 juillet, Paris a placé près de 6 milliards d'euros d'obligations à trois et six mois à des taux d'intérêts négatifs - respectivement - 0,005 % et - 0,006 %. Les investisseurs récupéreront à l'échéance moins que ce qu'ils ont prêté à la France ! "Quand vous placez vos bijoux dans un coffre-fort, vous êtes prêts à payer pour cela", résume un haut fonctionnaire européen.

"CONFIANCE"
La France, malgré une dette qui atteindra 90,5 % du produit intérieur brut (PIB) fin 2012, ferait donc figure de havre de paix sur les marchés ? Dans une zone euro en pleines turbulences financières, tout est question de comparaison. "Certains fonds de pension obligés d'investir en euros ne veulent prendre aucun risque, ils ciblent les pays qui leur inspirent le plus confiance", explique Frederik Ducrozet, économiste au Crédit agricole CIB. Parmi ceux-ci, on trouve l'Allemagne, à qui sa réputation d'orthodoxie financière confère le statut de valeur refuge par excellence. Mais aussi la Finlande, les Pays-Bas et l'Autriche. Face à ces petits pays, la dette hexagonale, par sa taille, présente l'avantage de la liquidité - les obligations sont plus faciles à acheter et à vendre.
Sur des échéances plus longues, Paris paie encore pour s'endetter mais à un prix très bas. Les taux des emprunts français à dix ans approchent les 2,4 % sur le marché secondaire, où s'échange la dette déjà émise. Bien loin des 3,75 % prévus dans le projet de loi de finance 2012, ou même des 2,83 % atteints à la veille de l'élection présidentielle. Sans parler des 7 % que les marchés exigent de l'Espagne...
Le basculement des taux en territoire négatif serait donc une bonne nouvelle ? Pas si sûr. L'absence de paiement d'intérêts est appréciable sur le plan comptable, mais marginale. En revanche, elle illustre l'écart grandissant qui se creuse en zone euro, signe de la profonde déstabilisation du Vieux Continent.
Toujours prompts à tacler Paris, les éditorialistes du Wall Street Journal y voient un autre danger : que M. Hollande lise cette baisse des taux comme un blanc-seing des marchés à sa politique actuelle. Et ne juge pas nécessaire d'engager le pays dans de nouvelles réformes.
HUMOUR......ENCORE QUE......



SOCIAL

Egalité professionnelle : vers un nouveau décret pour des sanctions effectives LES ECHOS



Droite et gauche croisent déjà le fer sur l'issue de la conférence sociale

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