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mardi 24 juillet 2012

24072012 QUOI DE NEUF ?

GOOGLE BLOGGER NE FONCTIONNE TOUJOURS PAS CORRECTEMENT !!!



 

ECONOMIE

PSA : départ de 300 intérimaires à Sochaux

La baisse de la production de la Peugeot 308 sur le site de Sochaux va entraîner le départ d'environ 300 intérimaires.

Suivez le cours de l'action PSA en direct
Par Les Echos
DR
L'usine PSA Peugeot Citroën de Sochaux (Doubs) va baisser la production de la Peugeot 308 à partir d'octobre, ce qui entraînera le départ d'environ 300 intérimaires, a-t-on appris lundi auprès de la direction et de la CGT.


 

PSA : Philippe Varin s'engage à tenir compte des demandes du gouvernement

Le gouvernement a demandé au président du directoire de PSA la limitation de l'impact sur l'emploi, l'accompagnement de chaque salarié jusqu'à l'obtention d'un emploi et le maintien d'une activité industrielle sur le site d'Aulnay-sous-Bois.

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Devant Jean-Marc Ayrault, Philippe Varin s’est engagé à réindustrialiser Aulnay

 

«France Soir» : le tribunal de commerce prononce la liquidation



Le repreneur de Petroplus connu demain

Le tribunal de commerce de Rouen dira ce mardi s'il retient les deux offres pour la reprise de la raffinerie de Petit-Couronne.

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Fiducial et Sofinord derniers candidats à la reprise de Neo Security

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Dans un environnement incertain, Cisco supprime environ 1 300 emplois

CISCO VA SUPPRIMER ENVIRON 1.300 EMPLOIS 

L'équipementier de télécommunications américain a annoncé lundi 23 juillet son intention de supprimer environ 1.300 emplois, soit quelque 2% de l'effectif total du géant américain des équipements de réseaux. Il entend "simplifier son organisation".

"Nous mettons en place des restructurations ciblées qui vont affecter à peu près 2% de nos effectifs mondiaux", précise le groupe dans un communiqué.
Selon le site internet de Cisco, la société comptait 62 223 employés à la fin du troisième trimestre de l'exercice fiscal en cours.
Le groupe a annoncé l'an dernier un plan visant à réduire ses coûts d'un milliard de dollars. Cisco avait alors dit que cela entraînerait une baisse de 15% de ses effectifs.
Avec Reuters

 

 

Paris Normandie fixé sur son sort aujourd'hui

Le tribunal de commerce du Havre doit se prononcer à midi sur l'avenir du journal.
Le tribunal du commerce du Havre examine ce mardi 24 juillet la seule offre de reprise du quotidien Paris-Normandie, celle de Xavier Ellie et Denis Huertas. Cinq titres du groupe Hersant sont en jeu: Paris Normandie, le Havre Libre, le Havre Presse, Le Progrès de Fécamp et Liberté Dimanche.
Xavier Ellie et Denis Huertas apporteraient 500.000 € et relanceraient Paris-Normandie en réduisant la voilure de la rédaction (85 suppressions d’emploi sur 365) mais en gardant l’outil d’impression pourtant jugé obsolète par les professionnels.
Un plan social mis en œuvre par l’actuelle direction prévoit déjà la suppression de plus de 100 emplois.
En audience technique le 20 juillet dernier, un avis favorable avait été prononcé au tribunal du Havre.


Qui sont Xavier Ellie et Denis Huertas ?
C’est comme un coup de théâtre : les noms de Xavier Ellie et Denis Huertas apparaissent le 4 avril 2012 dans l’histoire mouvementée de Paris-Normandie. Ils sont, dès le lendemain, les deux repreneurs dont l’offre met fin au plan social qui met le feu entre la direction et les syndicats, et repoussera sans doute la décision du Tribunal de Commerce attendue pour le 11 avril, le temps que leur offre soit étudiée en détail.
Qui sont-ils ? Pas des nouveaux venus. Tous deux ont une longue expérience de la presse quotidienne régionale.
Xavier Ellie
Né le 28 juin 1947 à Périgueux (Dordogne), économiste de formation, Xavier Ellie entre au groupe Hersant en 1970. Il y devient notamment administrateur général du Figaro (1980-1983), puis président du directoire (1983-1987). Il est ensuite président du conseil de surveillance du Dauphiné libéré (1987-1989). Président de Delaroche SA, société holding du groupe Le Progrès de 1987 à 2000, il est président-directeur-général du Progrès de Lyon de 1989 à 2000. Xavier Ellie est considéré comme le dernier “baron” de Robert Hersant dans le groupe Socpresse (Figaro-Express-Expansion…). Il quitte pourtant pour “désaccord stratégique” le groupe de presse racheté par le groupe Dassault, et dont il était directeur-général adjoint en août 2005, après 35 ans de collaboration. Xavier Ellie a été également président du Syndicat de la presse parisienne de 2000 à janvier 2005 et de la Fédération nationale de la presse française de 2002 à décembre 2004. En 2006, il reprend le journal Lyon Capitale, placé en redressement judiciaire à la suite d’une crise entre ses salariés et son actionnaire majoritaire. Par ailleurs, Xavier Ellie a été élu, de 1995 à 2001, sur les listes de Raymond Barre à Lyon.
Denis Huertas
Le currculum vitae de Denis Huertas est intégralement lisible en ligne. On y apprend qu’il n’est pas un inconnu en Normandie : il a été responsable de la modernisation du Havre Presse de 1976 à 1978 et directeur du Havre Libre de 1982 à 1984.
On peut lire un court portrait de celui qui est alors PDG du Dauphiné Libéré dans L’Express en 2000 :

Directeur général de France Antilles au début des années 80 [1984-86, selon son CV, NDLR], il devient, à 38 ans, président-directeur général du Progrès de Lyon (1987). Puis, en 1989, il prend la direction du quotidien dauphinois, tout en développant les titres du groupe Hersant en Pologne. Discret et secret, il se tient volontairement à l’écart du microcosme politique de sa région. «Il a une vision plus business et plus industrielle que les anciens patrons de la presse quotidienne régionale», explique l’un de ses proches. Denis Huertas occupe aussi plusieurs fonctions nationales importantes: président de la commission de l’information du Syndicat de la presse quotidienne régionale (SPQR), administrateur du GIE Télévision presse région et vice-président de la société Delaroche, holding qui coiffe les titres rhônalpins du groupe Hersant.

Depuis 2009, Denis Huertas dirige PumpUp, une société spécialisée dans le conseil marketing en ligne et e-business, et, sous le même nom, une autre entreprise, une structure d’acquisition et de management depuis 2004.






L'Espagne s'enfonce dans la crise mais rejette tout sauvetage global du pays

Evolution trimestrielle et annuelle du PIB espagnol 

Evolution trimestrielle et annuelle du PIB espagnol (AFP

Rien n'y fait. L'Espagne, qui s'enfonce dans la récession et le mécontentement social, semblait incapable lundi de redonner confiance aux marchés, pris de panique, qui redoutent la nécessité d'un sauvetage global du pays et un effet domino sur l'Italie.

Pas question d'une aide globale pour la quatrième économie de la zone euro, a encore insisté le ministre de l'Economie Luis de Guindos devant la commission économique de la chambre des députés où il a donné des explications sur le plan d'aide européen aux banques espagnoles, formellement adopté vendredi.

"L'Espagne a la capacité de croissance et n'a pas les problèmes d'autres pays secourus, et en conséquence ne va pas être secourue", a souligné le ministre.

Il a rejeté la faute sur "le comportement irrationnel" des marchés qui spéculent contre l'Espagne, se tournant vers la Banque centrale européenne (BCE).

Avant lui, le ministre des Affaires étrangères José Manuel García-Margallo, avait de nouveau appelé samedi la BCE à agir, notamment en achetant de la dette espagnole afin de mettre fin à la spéculation contre l'Espagne.

En attendant, pour tenter d'enrayer la spéculation, l'Espagne a décidé d'interdire dès lundi et pour trois mois les ventes d'actions à découvert, allant plus loin que l'Italie qui a elle interdit jusqu'à la fin de la semaine les ventes à découvert des valeurs financières.

L'Espagne est de nouveau au coeur des inquiétudes des marchés que le plan d'aide européen à ses banques n'a pas suffi à rassurer. A peine le plan signé vendredi, l'annonce d'une demande d'aide financière à l'Etat de la région de Valence, la plus endettée, a déclenché une nouvelle panique.

Car les marchés savent que d'autres régions vont suivre, pesant sur la dette qui va atteindre 79,8% du PIB à la fin de l'année. "Le problème des régions rend plus probable la nécessité pour l'Espagne d'un sauvetage global", résume Christian Schulz, analyste de Berenberg Bank.

La Bourse de Madrid a chuté de plus de 5% lundi à la mi-journée avant de réduire ses pertes à la clôture à 1,10%, au-dessus de la barre des 6.000 points.

Signe de la défiance des investisseurs qui doutent de la capacité de l'Espagne de rembourser sa dette, les taux d'emprunt poursuivaient leur envol, touchant un nouveau record, à 7,5%, le plus haut depuis la création de la zone euro en 1999.

Surtout, ces niveaux sont considérés comme difficilement soutenables pour qu'un pays puisse se financer sur le marché, alors que Madrid tente d'emprunter mardi entre deux et trois milliards à court terme.

"Le trésor espagnol dispose aujourd'hui de quelque 30 milliards d'euros. Avec ce montant, il peut couvrir les échéances jusqu'à octobre. Mais au-delà, cela ne semble pas possible", affirmé Daniel Pingarron, analyste chez IG Markets.

D'autant que le pays s'enfonce dans la crise. La Banque d'Espagne a annoncé une accélération de la récession au deuxième trimestre, avec un recul du PIB de 0,4%, contre -0,3% les deux trimestres précédents.

De quoi alimenter aussi la colère sociale dans un pays au chômage record (24,6% attendu en fin d'année), les syndicats exigeant un référendum sur le plan de rigueur du gouvernement qui prévoit notamment une hausse de la TVA et une réduction des revenus des fonctionnaires.

Des centaines de fonctionnaires sont d'ailleurs de nouveau sortis dans la rue lundi, à la pause café, criant "les mains en l'air, c'est un hold-up".

L'opposition de gauche a émis de sérieux doutes sur l'efficacité du plan d'aide aux banques, qui pourra atteindre cent milliards d'euros.

Elle est également vent debout contre le nouveau plan de rigueur, prévoyant d'économiser 65 milliards d'euros d'ici à la fin 2014, annoncé par le gouvernement pour réduire son déficit public et qui a déjà provoqué de nombreuses manifestations.

Moody's menace le AAA allemand

L'agence de notation financière Moody's a abaissé aujourd'hui de "stable" à "négative" la perspective de la dette publique de l'Allemagne, des Pays-Bas et du Luxembourg en raison de "l'incertitude croissante" sur l'issue de la crise de la dette en zone euro.


Dans son communiqué, l'agence évoque notamment "la probabilité de plus en plus forte d'une sortie de la Grèce de l'euro" et l'"impact" d'un tel événement sur des Etats-membres de la zone euro, dont l'Espagne et l'Italie.

Moody's place l'Allemagne, les Pays-Bas et le Luxembourg sous surveillance négative

L'agence de notation financière Moody's a abaissé, lundi 23 juillet, de "stable" à "négative" la perspective de la dette publique de l'Allemagne, des Pays-Bas et du Luxembourg, trois pays notés "triple A". L'agence explique sa décision par un accroissement des incertitudes liées à la crise de la dette de la zone euro.
L'agence a également indiqué lundi qu'elle réexaminerait "à la fin du troisième trimestre" le triple A accordé à la France et l'Autriche, deux autres pays de la zone euro qu'elle avait déjà placés sous perspective négative en février.
Concrètement, le placement sous perspective négative signifie que l'agence n'exclut pas un abaissement de la note souveraine en cas de dégradation de la situation.
PROBABILITÉ D'UNE SORTIE DE LA GRÈCE DE L'EURO
Dans son communiqué, l'agence justifie sa décision concernant l'Allemagne, les Pays-Bas et le Luxembourg par "la probabilité de plus en plus forte d'une sortie de la Grèce de l'euro" et l'"impact" d'un tel événement sur des Etats-membres de la zone euro, notamment les plus solides.

"Même si un tel événement est évité, il existe une probabilité de plus en plus forte qu'une aide à d'autres Etats de la zone euro, notamment l'Espagne et l'Italie, soit requise", ajoute Moody's, précisant que ce "fardeau" devrait peser plus "lourdement" sur les Etats considérés comme les plus solvables de la zone.
L'ALLEMAGNE, ANCRE DE STABILITÉ DANS LA ZONE EURO
Le ministère des finances allemand a aussitôt réagi à cette annonce en assurant que l'Allemagne, première économie en Europe, continuerait d'être l'"ancre de stabilité dans la zone euro". "L'Allemagne va tout faire avec ses partenaires pour surmonter le plus rapidement possible la crise de la dette européenne", a ajouté le ministère dans son communiqué.
Il indique avoir "pris connaissance de l'opinion de Moody's" et relève que "les risques dans la zone euro mentionnés par l'agence de notation ne sont pas nouveaux". "Cette estimation met surtout en avant les risques à court terme, alors que les perspectives de stabilisation à long terme restent non mentionnées, poursuit le ministère. La zone euro a mis sur les rails une série de mesures qui doivent conduire à une stabilisation durable de la zone." "L'Allemagne elle-même se trouve dans une situation économique et financière solide", affirme le ministère, qui rappelle attendre à partir de 2014 un budget à l'équilibre.
Jean-Claude Juncker, président de l'Eurogroupe et premier ministre du Luxembourg, a de son côté exprimé mardi son "ferme engagement pour assurer la stabilité de la zone euro dans son ensemble", affirmant que les "fondamentaux" de ces pays sont "sains".
LA FINLANDE, SEULE "PERSPECTIVE STABLE" DE LA ZONE EURO
La dette de l'Allemagne, des Pays-Bas et du Luxembourg jouit auprès de Moody's du fameux triple A, la meilleure note possible, censé refléter la confiance des investisseurs dans la solvabilité de ces pays et leur assurer le paiement de très faibles taux d'intérêts. Au total, six pays de la zone euro bénéficient encore de cette note chez Moody's mais seule la Finlande jouit encore d'une "perspective stable", que l'agence a confirmée lundi en soulignant la faible exposition de son économie et de son système bancaire aux vicissitudes européennes.
Mi-juillet, Moody's avait dégradé de deux crans, de A3 à Baa2, la note de solvabilité de l'Italie, évoquant déjà un risque de "contagion" de la crise de la zone euro, et suscitant de nombreuses protestations au sein de l'Union européenne.
La dégradation des notes souveraines n'est pas toujours suivie d'effets sur les marchés. En août 2011, l'agence Standard & Poor's, l'une des trois à dominer le marché mondial de la notation, avait retiré son triple A aux Etats-Unis, qui empruntent pourtant aujourd'hui à des taux historiquement bas sur les marchés financiers

L'agence de notation a abaissé de «stable» à «négative» la perspective sur la dette publique de l'Allemagne, des Pays-Bas et du Luxembourg. Mais Berlin estime que les risques mentionnés «ne sont pas nouveaux».

L'Allemagne n'a pas tardé à réagir à la menace sur son AAA lancée lundi soir par Moody's. Peu après l'abaissement de la perspective de la note de sa dette, ainsi que celle du Luxembourg et des Pays-Bas, par l'agence de notation le ministère allemand des Finances a souligné que «les risques dans la zone euro mentionnés par l'agence de notation ne sont pas nouveau». Berlin ajoute que le diagnostic de Moody's «met surtout en avant les risques à court terme, alors que les perspectives de stabilisation à long terme restent non mentionnées». Le ministère rappelle que «la zone euro a mis sur les rails une série de mesures qui doivent conduire à une stabilisation durable de la zone».

Le ministère estime par ailleurs que «l'Allemagne va continuer d'exercer son rôle d'ancre de stabilité dans la zone euro». Il rappelle ainsi que le pays «se trouve dans une situation économique et financière solide» avec un budget attendu à l'équilibre dès 2014. Berlin ajoute que «la capitalisation du secteur bancaire s'est sensiblement améliorée» et que «les perspectives de croissance de l'économie allemande sont solides». «Sur les marchés internationaux financiers, la confiance en l'Allemagne est forte; cela se reflète dans le taux bas de refinancement des obligations allemandes», martèle le ministère.
Moody's a en effet abaissé hier soir de «stable» à «négative» sa perspective pour la dette publique de l'Allemagne, des Pays-Bas et du Luxembourg en raison de «l'incertitude croissante» sur l'issue de la crise de la dette en zone euro et l'impact «d'une sortie de la Grèce de l'euro», jugée «de plus en plus probable». L'agence se réserve ainsi dans les prochains mois la possibilité de dégrader le AAA de l'Allemagne, des Pays-Bas et du Luxembourg. Moody's avait déjà placé la France et l'Autriche sous surveillance négative le13 février dernier. Reste à savoir si les menaces de l'agence seront mises à exécution.


L'avertissement de l'agence de notation Moody's à l'Allemagne éclaire les quelques failles de la première économie d'Europe. Son talon d'Achille : son implication dans la zone euro.

1. Le pays qui prête le plus

Première économie de la zone euro, c'est elle qui verse le plus d'argent pour alimenter les prêts internationaux aux pays en difficulté. Actuellement, l'Allemagne est exposée à hauteur de 353 milliards d'euros via les prêts accordés aux 4 pays sous perfusion (Grèce, Irlande, Portugal, Espagne) et via ses participations auprès des pare-feu européens, selon les calculs de Christian Ott, économiste à Natixis. En clair, si tous les États en difficulté faisaient faillite, le pays perdrait l'équivalent de 15% environ de son produit intérieur brut (PIB). De quoi alourdir, dans ce cas très hypothétique, une dette qui s'élevait fin 2011 à 81,2% de son PIB (contre 85% pour la France), bien au-delà de la limite de 60% fixée par les traités européens.

2. Une économie très dépendante à la zone euro

L'Allemagne est une puissance exportatrice sans équivalent en zone euro. Problème, 40% de ses ventes industrielles à l'étranger sont à destination de la zone euro. «Les faiblesses de ses plus proches partenaires économiques, comme la France, les Pays-Bas ou l'Italie, ont un impact négatif sur l'économie allemande», souligne Catherine Stephan, économiste à BNP Paribas. Le ralentissement de la croissance observé dernièrement dans les grands pays émergents comme la Chine, gros acheteurs de produits allemands, inquiète également. L'Allemagne pourrait même connaître une petite récession, à en croire l'indicateur économique avancé PMI publié ce lundi par l'institut Markit.

3. Des banques exposées à l'Espagne et à l'Italie

«La vulnérabilité du système bancaire allemand» est une des principales inquiétudes de l'agence de notation Moody's. Elle souligne que les banques allemandes ont une forte présence en Espagne et en Italie, tous deux fortement chahutés par la crise. Elles y ont investi respectivement 139 et 133 milliards d'euros. Or, s'inquiète Moody's, les établissements allemands n'ont «qu'une capacité limitée d'absorption des pertes et des revenus structurellement faibles, ce qui les rend plus sensibles à une aggravation de la crise».

4. Un secteur des services à la traine

Si l'Allemagne est la championne des exportations de marchandises, elle reste à la peine dans les services (l'exact contraire de la France). Dans ce secteur, elle accusait un déficit commercial de 29,1 milliards d'euros en 2010, effacé il est vrai par l'excédent de 204,3 milliards enregistré par l'industrie, selon les chiffres de l'Organisation pour la Coopération et le développement économique (OCDE). «Les services ne sont pas un élément déterminant pour l'économie allemande», nuance ainsi Catherine Stephan. Toutefois, l'OCDE s'inquiète du manque de productivité dans le secteur des services aux entreprises, bien en-dessous des moyennes internationales, ce qui est lié selon elle à une régulation trop stricte.

5. Une démographie en déclin

Il s'agit de la principale faiblesse de fond de l'Allemagne. Sa population totale a reculé pendant huit ans, avant de progresser de 50.000 personnes en 2011 sous l'effet de l'immigration en provenance de l'Union européenne et des pays de l'Est. Malgré cette année d'exception, l'OCDE prévoit une baisse continue de la population active à long terme à partir de 2013. Conséquence, des difficultés de financement du système de retraite pourraient survenir, malgré le relèvement de l'âge légal pour partir à taux plein à 67 ans. «D'autres réformes seront nécessaires, il faut encore résoudre ce problème à long terme», prévient Christian Ott.



POLITIQUE

Syrie: l'Europe resserre son embargo sur les armes

L'Europe a demandé lundi aux rebelles et aux opposants syriens de s'entendre enfin sur une direction politique provisoire, afin de précipiter la chute du régime el-Assad
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Au Liban, les réfugiés sunnites maudissent Bachar el-Assad
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Syrie : Damas brandit la menace chimique, Washington met le régime en garde

Le régime brandit la menace des armes chimiques en cas d'intervention extérieure sur son territoire. Le président américain Barack Obama met en garde Bachar al-Assad contre une "erreur tragique". Par ailleurs, un nouveau train de sanctions imposées à la Syrie par l'UE a été adopté ce lundi à Bruxelles.

Dans le quartier de Qaboun à Damas, après le "nettoyage" par l'armée syrienne régulière © Reuters

"Ces armes sont stockées et sécurisées sous la supervision directe des forces armées et ne seront utilisées que si la Syrie fait face à une agression extérieure" : déclaration d'un porte-parole de la chancellerie syrienne, sur la télévision d'Etat. "Aucune arme chimique ou biologique ne sera jamais employée" contre la population syrienne, "quelle que soit l'évolution de la situation", ajoute ce haut-dignitaire du régime.
Cette promesse s'accompagne d'une mise en garde contre le risque que des puissances étrangères fournissent aux rebelles des bombes bactériologiques qui "pourraient être utilisées dans des villages pour pouvoir accuser ensuite les forces syriennes".
L'avertissement de Barack Obama
C'est la première fois que la Syrie reconnaît être en possession d'armes non conventionnelles. Et la première fois qu'une utilisation de ces armes chimiques est envisagée à travers des menaces à peine voilées.
Selon un général syrien qui a déserté, l'armée a déployé ses armes chimiques à travers tout le pays et elle pourrait les employer contre l'insurrection.
Le président américain, Barack Obama, a lancé un avertissement au régime du président Bachar al-Assad. Il a estimait que les autorités syriennes commettraient "une erreur tragique" et devraient rendre des comptes si elles utilisaient ces armes. "Nous ferons en sorte qu'Assad et son entourage sachent que le monde les regarde", a affirmé Barack Obama.
Sanctions économiques et aide aux réfugiés
Au 9e jour de la bataille de Damas, et alors que le régime a lancé sur tous les fronts une contre-offensive d'une rare violence, l'Union européenne a adopté un nouveau train de sanctions économiques contre le pouvoir syrien.
Parmi les personnalités et entreprises visées, la compagnie aérienne nationale SyrianAir, interdite de vol en Europe. Ses avions pourront encore effectuer des atterrissages d'urgence sur les aéroports européens, mais plus effectuer de vols commerciaux.
Il s'agit du 17e train de sanctions européennes en 16 mois de répression sanglante de la révolution syrienne.
Les Vingt-Sept ont également décidé de doubler leur aide humanitaire à destination des pays voisins de la Syrie et qui accueillent des réfugiés syriens, notamment le Liban et la Jordanie. L'ONU estime à au moins 120.000 — 300.000 selon certaines ONG — le nombre de réfugiés syriens en Jordanie, au Liban, en Turquie ou en Irak.

 

 

Syria conflict: Aleppo bombed by fighter planes

Syrian rebels in the Salahaddin area of Aleppo (23 Jul 2012) Rebels launched an offensive against Aleppo at the weekend
Fighter jets have bombed eastern areas of Syria's second city Aleppo, a BBC reporter near the city says.
The attack is seen as a significant escalation in the conflict.
It is thought to be the first time that warplanes have been used in Aleppo, our correspondent says.
Rebels launched an offensive against Aleppo at the weekend in an attempt to wrest control of the city from the army. Fierce fighting has been reported close to Aleppo's historic Old City.
Helicopter gunships were reportedly involved in the clashes earlier on Tuesday, the BBC's Ian Pannell says from the outskirts of Aleppo.
Pro-government troops bombarded the city, Syria's commercial centre, with shells and rocket fire as the government attempted to take back districts seized by the rebels.
A French correspondent there has spoken of rebels besieging a police headquarters close to the walls of the Old City, which is a world heritage site.

SOCIETE

Etats-Unis: l'exécution d'un malade mental entre les mains de la Cour suprême

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La Cour suprême de Géorgie a pris cette décision à deux heures de sa mise à mort en raison d'un changement dans la procédure d'injection du produit létal.

L’exécution d’un condamné à mort américain souffrant de troubles mentaux a été suspendue lundi en Géorgie (sud-est) à deux heures du moment fatidique, en raison du changement de procédure d’injection mortelle, a décisé la Cour suprême de cet Etat.
L’exécution par injection de Warren Hill, un Noir de 52 ans, dont 21 passés dans le couloir de la mort, était programmée à 19 heures locales. Il devait être le premier condamné exécuté dans cet Etat par l’injection d’un seul produit, le pentobarbital, au lieu de trois produits auparavant.
Dans sa décision, la Cour suprême de Géorgie a accédé à la requête de la défense qui lui demandait de surseoir à l’exécution. La Cour s’est demandée si un tribunal inférieur avait fait «une erreur de jugement en concluant que la décision des autorités pénitentiaires de changer la procédure d’exécution ne violait pas la loi de Géorgie». Cette instance devra se pencher ultérieurement sur cette question.
De son côté, la Cour suprême des Etats-Unis, saisie d’un autre recours portant sur les troubles mentaux du condamné, ne prendra pas de décision dans la journée sur cette question, l’exécution ayant été suspendue, a-t-on appris auprès d’une source proche du dossier.
En question: la sévérité des critères retenus par la Géorgie pour définir les troubles mentaux. La Géorgie, qui avait mis à mort un autre condamné, Troy Davis, le 21 septembre 2011 malgré des doutes sur sa culpabilité, est le seul Etat américain qui requiert que ces troubles soient prouvés «au-delà d’un doute raisonnable».
Les autres Etats se contentent «d'éléments prépondérants» pour conclure qu’un condamné à mort souffre de troubles mentaux et doit se voir épargner la peine capitale, conformément à la loi.
En 2002, la Cour suprême des Etats-Unis a interdit l’exécution d’attardés mentaux car leur handicap «ferait courir le risque d’une exécution arbitraire». Mais elle a laissé chaque Etat fixer les conditions requises pour déterminer ce type de handicap.







Plutôt la prison que l’hospice !

Dans un pays qui vieillit, la question hante les Chinois du troisième âge : comment passer les dernières années de sa vie avec une retraite dérisoire ? Pour certains – c'est le cas de Fu Daxin –, la solution est toute trouvée : aller en prison.

La place devant la gare de Pékin est noire de monde. En cet après-midi de septembre 2008, Fu Daxin, un vieux paysan de la province du Hunan (dans le sud de la Chine), a des crampes à l’estomac tellement la faim le tenaille. Du revers de la main, il essuie la sueur sur son front, puis finalement se décide : il va commettre un vol !

Tâtant dans sa poche son canif, le vieillard recherche anxieusement une cible. Au loin, il aperçoit un policier achetant une bouteille d’eau minérale. "Si je vole un policier, il me mettra directement en prison", pense-t-il. Mais, ses jambes n’étant plus très solides, le policier a déjà tourné les talons lorsque notre homme arrive sur place. A un guichet de la gare, une femme entre 40 et 50 ans fait la queue pour acheter un titre de transport, trois billets de 100 yuans [3 x 12,50 euros] à la main. Pour Fu Daxin, l’occasion est trop belle ! Il se faufile jusqu’à cette dame... et réussit à lui arracher un billet de 100 yuans. La femme fait volte-face sur elle-même... et découvre un vieil homme décharné serrant dans son poing son billet de 100 yuans. Fu Daxin la menace de son canif et lui demande en souriant : "S’il vous plaît, criez 'Au voleur' !"" Il est malade ce type", grommelle la femme qui, estimant avoir affaire à un déséquilibré, lui tourne le dos et reprend sa place dans la queue.

Une étudiante portant un sac à dos et traversant la place de la gare attire alors l’attention de Fu Daxin. "Donne-moi ton sac !" ordonne plusieurs fois le vieil homme à la jeune fille qui continue son chemin sans se retourner. Il est donc obligé de lui courir après et de lui attraper son sac à dos. Mais l’étudiante ne veut pas le lâcher. Au bout de plusieurs tentatives pour le lui arracher, le vieil homme sent ses forces faiblir. Alors, une nouvelle fois, il sort son canif pour inciter la jeune fille à crier : "Au vol ! Cette fois-ci, son cri est entendu par la police, à la grande joie de Fu Daxin, tout sourire.

Le 24 novembre 2008, le tribunal des transports ferroviaires de Pékin [le délit a été commis à la gare de Pékin] rend son jugement : comme Fu Daxin n’a pu arriver à ses fins pour des raisons indépendantes de sa volonté, il n’est reconnu coupable que de tentative de vol. De plus, comme il a reconnu son forfait, il n’est condamné qu’à deux ans de prison. Contrairement aux autres prévenus, c’est tout content que Fu Daxin fait son entrée dans l’établissement pénitentiaire. Les détenus ont rarement vu quelqu’un capable de manger autant. Il ne gaspille jamais rien. Il termine les plats des autres. En trois mois, il prend cinq kilos !

Alors qu’auparavant il devait supporter la douleur sans pouvoir se soigner, ici il lui suffit d’aller au dispensaire. Pour les pathologies les plus graves, il peut même être entrepris par des spécialistes. Un jour que Fu Daxin souffrait d’une inflammation de la prostate, faute de pouvoir recevoir des soins adéquats en prison, il est sorti, escorté par quatre policiers, pour aller consulter dans un hôpital privé. Sous les verrous, il se sent comme un coq en pâte, une impression qu’il n’avait pas ressentie depuis longtemps. Il aimerait que le temps passe un peu moins vite, mais toutes les bonnes choses ont une fin, et il finit par obtenir une remise de peine.

Le 7 mars 2010, Fu Daxin entre à l’hospice, dans le district de Qidong (province du Hunan), où plus de 90 % des personnes âgées n’ont pas accès à ce genre d’établissement. Pourtant, Fu Daxin n’est pas du tout satisfait de sa nouvelle vie qui, à ses yeux, ne vaut pas du tout celle qu'il menait derrière les barreaux. A l’hospice, il est d’abord logé en chambre double. Mais la personne qui occupe l’autre lit a eu récemment une attaque qui la rend paralysée et incontinente. Trop incommodé par les odeurs – il n’y a pas d’agent chargé de l’hygiène à l’hospice –, M. Fu est contraint de déménager.

Fu Daxin regrette sa vie en prison, mais, à 73 ans, il n’a plus le courage ni la force physique de provoquer un vol pour retourner dans ce "petit nid douillet"… 


HUMOUR......ENCORE QUE......









Cyber Warfare: Iran's Nuclear Computer 'Forced to Play AC/DC' by Computer Malware

By Gianluca Mezzofiore: Subscribe to Gianluca's

AC/DC's Johnson and Young perform in London (Reuters) AC/DC's Johnson and Young perform in London (Reuters)

A computer malware has allegedly attacked computer systems in Iran forcing them to play AC/DC's Thunderstruck at full volume in the middle of the night, according to a computer security researcher.
Mikko Hypponen, lead researcher at the Finnish computer security firm F-Secure, reported in his blog that a scientist working at the Atomic Energy Organisation of Iran (AEOI) sent him an e-mail about his systems getting hit by a cyber-attack.
"I am writing you to inform you that our nuclear program has once again been compromised and attacked by a new worm with exploits which have shut down our automation network at Natanz and another facility Fordo near Qom," reads the email.
"According to the email our cyber experts sent to our teams, they believe a hacker tool Metasploit was used," it continued.
Metasploit, an open-source project used to find vulnerabilities in software, is reportedly very easy and cheap to develop.

 

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