Twitter connait depuis plusieurs heures une panne chez certains utilisateurs. Aucune précision sur l’étendue de la panne, mais la plupart des fonctionnalités sont désactivées pour l’instant… Aucune annonce officielle de la part de Twitter sur cette grosse panne du réseau social, qui dérange les utilisateurs depuis cette nuit. Impossible de poster un message ou d’effectuer une recherche pour l’instant, si ce n’est en utilisant des programmes tiers. Visiblement, le problème concerne la majorité des utilisateurs en Belgique ainsi que chez plusieurs de nos voisins. Il est fort probable qu’elle soit liée à la grosse augmentation du nombre d’utilisateurs du réseau, qui ne cesse d’afficher des chiffres toujours plus impressionnants, à moins qu’il s’agisse d’un problème technique ou externe. Ce n’est pas la première fois que le réseau éprouve des difficultés ces dernières semaines, Twitter ayant régulièrement subi quelques baisses de régime depuis janvier 2012. Avez-vous également constaté la panne? Avez-vous trouvé un moyen de la contourner?
POLITIQUE
SYRIE
Les combats s'intensifient à Damas sous la pression des rebelles
Photo transmise par l'opposition syrienne montrant le quartier de Juret al-Chayah, à Homs, le 16 juillet 2012. (Photo Shaam News Network. Handout. Reuters)
L'Armée syrienne libre a lancé une opération visant à paralyser l'armée dans tout le pays, tandis qu'un ex-ambassadeur syrien ayant fait défection évoque le risque de voir le régime utiliser des armes chimiques.
La révolte contre le régime syrien a connu un tournant avec pour la première fois de violents combats lundi entre l’armée, appuyée par des blindés, et les rebelles à Damas, symbole du pouvoir du président Bachar al-Assad.
Alors qu'à l’ONU, la Russie bloquait toutes les initiatives pour condamner Damas, les rebelles syriens annonçaient lundi soir le lancement d’une opération «de grande envergure», baptisée «le volcan de Damas et les séismes de Syrie», consistant en attaques systématiques de tous les postes de contrôle de sécurité du pays, en coupures des grandes routes afin de paralyser l’armée du régime et en appels à la défection.
Il s’agit «de la première étape stratégique pour amener la Syrie dans un état de complète et totale désobéissance civile», indique le communiqué signé du commandement conjoint Homs-Armée syrienne libre (ASL).
A Londres, l’ancien ambassadeur syrien en Irak, Nawaf Farès, qui a fait défection le 11 juillet, a averti que le président Assad pourrait utiliser des armes chimiques contre les forces d’opposition afin de rester au pouvoir. La Syrie dispose d’un grand stock d’armes chimiques.
A Damas, les rebelles ont affirmé contrôler deux quartiers, Midane et Tadamone, dans le sud et l’est de la capitale, mais l’AFP n'était pas en mesure de vérifier ces informations.
Les combats se sont étendus à Khaled ben el-Walid, une grande artère qui relie Midane au centre de la capitale ainsi que dans les quartiers périphériques de Aasali (sud), Barzé (nord-est), Qaboun et Jobar (est), Kafar Soussé (ouest), Qadam, Nahr Aïché (sud), hostiles au régime.
Alors que le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a estimé que la Syrie était désormais en situation de guerre civile, des vidéos de militants ont montré de véritables batailles à Damas, avec des hommes en train de tirer des roquettes derrière des sacs de sable.
Sept personnes, dont six civils, ont péri dans les violences dans les quartiers de Midane, Tadamone et Aïché, selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH).
Selon les autorités irakiennes, deux Irakiens identifiés comme journalistes ont été tués samedi par balles et à coups de couteau dans une banlieue de Damas. Leurs dépouilles ont été rapatriées lundi en Irak.
La capitale était jusqu'à présent ultra-sécurisée et contrôlée principalement par la quatrième division du premier corps d’armée, dirigée par Maher al-Assad, le frère du chef de l’Etat.
L’ASL, composée notamment de déserteurs, est faiblement équipée face à la puissance de feu de l’armée régulière, mais est plus mobile et bénéficie de l’aide d’une partie de la population.
«Le début de la fin»
«Midane est sous le contrôle de l’ASL. C’est le début de la fin», a affirmé un autre militant à Tadamone, qui se fait appeler Jacob Hussein. Selon lui, électricité, eau et communications sont coupés actuellement à Tadamone.
L’OSDH avait rapporté plus tôt dans la journée que des blindés et des transports de troupes avaient pris position pour la première fois à Midane et qualifié les combats à Damas de «tournant».
«Quand des combats se poursuivent dans la capitale pendant des heures, voire des jours, et que les troupes régulières n’arrivent pas à contrôler la situation, cela illustre la faiblesse du régime», a commenté son président Rami Abdel Rahmane.
Par ailleurs, des échanges de tirs se sont produits lundi soir sur la frontière entre le Liban et la Syrie, endommageant plusieurs maisons, selon le maire d’une petite localité touchée par les tirs, Dababoyeh (nord du Liban).
Au total, 67 personnes - 32 civils, 21 soldats et 14 rebelles - ont péri à travers le pays.
«Assad ne partira pas»
Face aux violences qui ont fait plus de 17 000 morts, en majorité des civils, en seize mois, le Maroc a déclaré l’ambassadeur de Syrie à Rabat «persona non grata» et l’a prié de «quitter le royaume». Damas n’a pas tardé à riposter en déclarant comme tel l’ambassadeur du Maroc, qui avait quitté le pays il y a plusieurs mois.
Pour sa part, l’Union européenne se prépare à adopter la semaine prochaine de nouvelles sanctions contre le régime, et ce pour la seizième fois depuis le début de la répression du soulèvement en mars 2011.
A New York, les négociations à l’ONU sur le renouvellement du mandat des observateurs en Syrie étaient toujours dans l’impasse lundi, les Occidentaux insistant pour l’assortir d’une menace de sanctions, tandis que la Russie a averti qu’elle opposerait dans ce cas son veto au texte.
Moscou bloque depuis vendredi un projet de déclaration du Conseil de sécurité condamnant l’utilisation par les forces syriennes d’armes lourdes à Treimsa, où ont péri des dizaines de personnes le 12 juillet.
Mardi, le président russe Vladimir Poutine doit rencontrer l'émissaire international Kofi Annan dans une tentative de relancer son plan de paix, resté lettre morte.
L'émissaire de l’ONU Kofi Annan à Moscou en compagnie du ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov, le 16 juillet 2012 (Photo pool. Reuters).
Face à l’intransigeance de la Russie, l’ex-ministre français des Affaires étrangères, Alain Juppé, a dénoncé une «attitude criminelle». L’actuel chef de la diplomatie, Laurent Fabius, a estimé pour sa part qu’en cas de départ de Bachar al-Assad, le nouveau régime dans le pays multiconfessionnel devra respecter toutes les communautés, y compris celle dont est issu Assad.
Enfin, le Centre de Coordination des affaires humanitaires de l’ONU a accusé Damas d'être responsable d’une «politique d’obstruction massive» qui empêche d’aider quelque 850 000 personnes dans le besoin en Syrie.
(AFP)
Damas en guerre, un "tournant" dans le conflit syrien
le Mardi 17 Juillet 2012 à 06:37 mis à jour à 08:15
Les rebelles syriens annonçaient lundi soir le lancement d'une opération "de grande envergure". La révolte contre le régime connaîtrait un tournant, avec de violents combats au cœur de Damas. L'émissaire international Kofi Annan se rend à Moscou mardi.
"Le volcan de Damas et les séismes de Syrie", voilà le nom que les rebelles syriens ont donné à l'opération "de grande envergure" qu'ils ont annoncé avoir lancé lundi soir. Elle consiste selon eux à attaquer systématiquement tous les postes de contrôle de sécurité du pays, à couper les grandes routes afin de paralyser l'armée du régime et
à appeler à la défection. Il s'agit "de la première étape stratégique pour amener la Syrie dans un état de complète et totale désobéissance civile", indique le communiqué signé du commandement conjoint Homs-Armée syrienne libre (ASL).
Un "tournant" selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme
Depuix le week-end dernier, de violents combats font rage au coeur même de Damas, jusqu'ici considérée comme un bastion imprenable du pouvoir. Les rebelles affirment contrôler deux quartiers : Midane et Tadamoun, dans le sud et l'est de la capitale syrienne. L'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH) a rapporté lundi que des blindés et des transports de troupes avaient pris position pour la première fois à Midane et qualifié les combats à Damas de "tournant". Des habitants ont signalé la présence de tireurs d'élite sur les toits.
A Londres, l'ancien ambassadeur syrien en Irak, Nawaf Farès, qui a fait défection le 11 juillet, a averti que le président Assad pourrait utiliser des armes chimiques - dont la Syrie possède un grand stock - contre les forces d'opposition afin de rester au pouvoir.
Kofi Annan à Moscou
Cette nouvelle vague de violences coïncide avec l'arrivée mardi de l'émissaire international Kofi Annan à Moscou où il va tenter de convaincre la Russie d'accentuer la pression sur le président Bachar al Assad. A l'ONU, la Russie et la Chine bloquent toujours toutes les initiatives pour condamner Damas.
ECONOMIE
"PSA doit trouver des solutions adaptées à la situation économique"
Par Pauline Ducamp - Publié le
Guillaume Faury, directeur R&D et innovation chez PSA, revient sur le nouveau plan d’économies annoncées la semaine dernière par le constructeur automobile. Parmi les 8000 suppressions, 1400 concernent les équipes de R&D. L’Usine Nouvelle - Le nouveau plan d’économies du groupe PSA prévoit la suppression de 1.400 postes en R&D. Quels sites seront touchés ? Guillaume Faury - Ces 400 postes représentent 10% de nos effectifs R&D en France. Les réductions de postes toucheront l’ensemble des sites avec certaines spécificités suivant les activités réalisées. Avec un marché européen en baisse de 8% en 2012, nous connaissons des baisses de production très significatives, avec pour conséquence des réductions de postes sur les activités de soutien apportées par la R&D sur les sites industriels. Ensuite, avec notre plan performance baptisé DRIVE lancé en 2011, nous pouvons faire les mêmes développements en moins .d’heures de travail.
Nous allons aussi adapter le plan produits, car nous avons passé notre dernière grande vague d’investissements en 2011 pour le lancement de véhicules, d’usines et de moteurs. Par exemple la nouvelle gamme de moteurs 3 cylindres dont la production est réalisée en France, à Trémery pour la version atmo et à Douvrain pour la version turbo nous serviront de bases techniques pendant au moins une décennie. Ces gros investissements effectués, il est logique de revenir à des investissements plus modérés, avant une prochaine grosse vague qui pourrait intervenir dans quinze ans. Ce plan touche aussi vos sites R&D à l’international. Allez-vous supprimer des postes en Chine ou au Brésil ?
Hors d’Europe, nos deux grands pôles de R&D se trouvent sur des marchés en croissance. En Chine, l’effectif restera stable, avec 600 personnes. En Amérique Latine, où environ 1300 personnes travaillent en R&D, nous allons réduire les effectifs. 84% de nos effectifs en recherche et développement restent aujourd’hui sur le territoire français.
Est-ce que ce compactage de la R&D ne va pas vous mettre en situation de faiblesse dans les négociations avec General Motors ?
L’alliance avec GM annoncée il y a quatre mois est fondée sur un partenariat équilibré. Dans cette alliance, nous examinons les points forts de General Motors et les nôtres, pour nous appuyer dessus ensuite. Coté PSA nous avons de réelles forces, dans le domaine des voitures compactes, des petites motorisations et des systèmes de traction. General Motors dispose de compétences importantes dans l’hybride, la télématique et une capacité à se projeter à l’international. Chacun des partenaires amène ce qu’il a de mieux, c’est une approche ‘win-win’. Pour la cinquième année consécutive, PSA est le premier déposant de brevets en France ce qui témoigne de l’intérêt pour la R&D au sein du Groupe.
Dans l’hybride, vous aviez conclu l’année dernière un partenariat avec BMW. Où en êtes-vous de cette coopération ?
Nous avons mis en place ce partenariat pour mener des activités communes de développement de composants électriques. L’Alliance avec GM change la situation et crée de nouvelles opportunités. Du fait de cette alliance, nous sommes aujourd’hui en train d’évaluer des solutions de nature différente, compte-tenu des différences de stratégie entre BMW (haut et le Groupe.
Philippe Varin a annoncé jeudi 12 juillet de nouvelles coupes dans les investissements. Allez-vous arrêter d’investir pour restaurer votre BFR, au risque de ne plus sortir de nouveaux modèles ou d’innovations technologiques ?
Notre politique est de préparer l’avenir, nous devons trouver des solutions adaptées au regard de la situation économique actuelle. En revanche, nous ne sommes pas dans une logique d’arrêt des investissements et d’attente. Par exemple, nous investissons beaucoup sur les interfaces homme-machine, le véhicule communicant, les aides à la conduite... On peut imaginer que pour réduire la masse, on réduise les systèmes de sécurité passifs pour privilégier les systèmes actifs. La baisse des dépenses est principalement liée à la fin d’un gros cycle d’investissements. Nous allons laisser ces derniers revenir à un niveau plus habituel. Ensuite, grâce aux plans mis en place en Europe, en tirant profit des investissements des dernières années et en limitant les réinvestissements, nous allons retrouver des marges de manœuvre financière. Puis nous tirerons les fruits de l’alliance avec GM.
Les sites de Sochaux et Vélizy les plus touchés
Sur les 1.400 postes supprimés en R&D, le site central pour la recherche du groupe, Vélizy-Meudon (Yvelines), paye le plus lourd tribut avec 684 suppressions de postes, soit 12,5% des effectifs du site. Le centre de R&D de Sochaux-Belchamp (Doubs) perd lui 579 postes, soit 5% des 11850 salariés du site. A La Garenne (Hauts-Seine), PSA prévoit 227 suppressions de postes, soit 9% des effectifs. Enfin le site de Carrières-sous-Poissy devrait perdre 22 postes
Neo Security obtient un sursis pour poursuivre son activité avant sa reprise
Par Elodie Vallerey - Publié le
Le tribunal de commerce de Paris a décidé lundi d'accorder un délai supplémentaire pour la remise des offres de reprise du groupe.
La décision du tribunal de commerce de Paris sur l'avenir de la société de gardiennage Neo Security, en redressement judiciaire depuis le 18 juin, a été reportée au 2 août, a-t-on appris lundi auprès d'un porte-parole du groupe et d'un syndicat.
"Nous avons l'autorisation de prolonger l'activité jusqu'au 4 août", a indiqué à l'AFP Jean-Jacques Coutreau, syndicaliste FO représentant des salariés auprès du tribunal, à l'audience tenue lundi.
Le tribunal de commerce a décidé d'accorder un nouveau délai pour la remise des offres de reprises, jusqu'au 23 juillet à 14 heures, a confirmé à l'AFP un porte-parole du groupe, ce qui permet le cas échéant aux candidats existants d'améliorer leurs offres et à d'autres de se manifester.
Le représentant des salariés auprès du tribunal a par ailleurs affirmé qu'une deuxième offre, celle de la société Sofinord, toujours sur la table, prévoyait jusqu'à présent la reprise de 2 180 emplois.
Selon une source proche de la procédure, le fonds Caravelle, spécialiste de la reprise des affaires en difficulté, s'est également positionné il y a quelques jours. Un sujet qui n'a pas été "soulevé" lundi lors de l'audience du tribunal de commerce, selon le syndicaliste.
Le groupe Alyan, qui faisait jusqu'alors partie des principaux repreneurs potentiels, avait pour sa part annoncé dans une lettre mise en ligne jeudi 12 par le syndicat Force Ouvrière qu'il renonçait à faire une offre.
PSA : "Fermer Aulnay était la meilleure option en termes d'impact social et économique"
Quelques jours après l'annonce de la fermeture de l'usine d'Aulnay-sous-Bois en 2014 et la suppression de 8 000 postes en France, le groupe PSA Peugeot Citroën a envoyé une lettre aux syndicats afin de justifier son choix.
Après le choc de l'annonce, les explications. Si les dirigeants du groupe PSA doivent bientôt être entendus par le gouvernement pour justifier la validité de leur vaste plan social, ils ont d'ores et déjà tenu à donner des éléments de compréhension aux syndicats représentants leurs salariés.
Pour le groupe automobile, fermer l'usine d'Aulnay était la meilleure option "en termes d'impact social (...) et d'impact économique", justifie PSA dans un document interne destiné aux partenaires sociaux, que dévoile Le Figaro mardi 17 juillet.
Le constructeur dit ainsi avoir examiné neuf solutions pour résoudre son problème de surcapacité de production. Il a conclu que la fermeture du site d'Aulnay-sous-Bois, en Seine-Saint-Denis, était la seule option qui puisse être retenue car "les autres scénarios ne sont pas meilleurs en termes d'impact social et, pires, en termes d'impact économique".
L'arrêt du site français permet également d'éviter "de lourds investissements complémentaires". La proximité de la chaîne de Poissy (Yvelines), où est fabriquée la même Citroën C3 d'Aulnay, permet "des mobilités au sein de la région parisienne, alors que les autres scénarios entraîneraient des mobilités interrégionales plus difficiles à réaliser à grande échelle", indique-t-on chez PSA.
Le coût de la main-d'oeuvre, beaucoup moins élevée sur les sites étrangers, comme en Espagne ou en Slovaquie où est aussi fabriqué ce type de véhicules, explique également cette décision, poursuit le groupe.
Une augmentation de la production dans ces deux pays est d'ailleurs prévue, selon le document interne, notamment la construction d'une nouvelle citadine à bas coût en Slovaquie.
L'électricien finlandais annonçait lundi 16 juillet que la mise en service du réacteur nucléaire de 3e génération de la centrale d'Olkiluoto ne se ferait pas avant 2015.
Le groupe nucléaire français a rejeté la responsabilité du nouveau retard du chantier du réacteur nucléaire en construction sur son client, l'électricien finlandais TVO, dont la centrale ne sera pas opérationnelle avant 2015.
Areva estime dans un communiqué que "TVO n'a pas été en mesure de démontrer jusqu'à présent une organisation opérationnelle claire pour remplir les principales conditions indispensables à la réussite du projet".
Il indique avoir écrit le 6 juillet au finlandais pour lui signifier que celui-ci "supporterait la responsabilité de tout glissement" de calendrier survenu au printemps.
Plus tôt lundi, TVO avait annoncé que l'EPR construit par Areva et l'allemand Siemens à Olkiluoto (sud-ouest de la Finlande) ne serait pas opérationnel en 2014, comme prévu dans le dernier calendrier connu.
Selon l'électricien finlandais, "les travaux d'installation du réacteur et l'ingénierie du système d'automatisation de la centrale sous la responsabilité du fournisseur n'ont pas progressé conformément au calendrier du fournisseur".
Areva, qui reproche régulièrement à TVO de mettre trop de temps à lui valider des documents techniques, réplique dans son communiqué lundi en appelant son client "à s'engager à soutenir le respect du calendrier".
Initialement, l'EPR d'Olkiluoto devait être prêt en 2009, un retard qui s'élève donc désormais à près de six ans.
Le dérapage financier s'est déjà traduit par 2,8 milliards d'euros de provisions pour Areva, pour un prix de vente estimé à 3 milliards dont 1,8 milliard seulement ont été dans la poche du Français.
Le consortium Areva-Siemens et TVO, qui se réclament réciproquement de lourdes indemnisations en parallèle de la poursuite du chantier, sont engagés depuis 2008 dans un litige devant un tribunal d'arbitrage
Groupe Doux. Deux repreneurs potentiels abandonnent leur offre
Les potentiels repreneurs sont arrivés au siège de Doux à Châteaulin. Deux candidats ont abandonné leur offre, faute de temps pour la peaufiner.
Arrivé sur les lieux de Philippe Tillous-Borde de l’entreprise Sofiproteol.
Arrivé sur les lieux, Philippe Tillous-Borde de l’entreprise Sofiproteol a déclaré « Je veux construire et dialoguer. Il faut agir ».
1 553 CDI supprimés
Les représentants du personnel ont appris que deux repreneurs avaient abandonné le projet. Protéis devait reprendre le site de Kergonan de Quimper, dans lequel 25 salariés travaillent, tandis que Hendrix Genetics devait reprendre le Couvoir Doux Dindonneau de Trédion (56), qui possède 38 salariés en CDI et 5 salariés en CDD. Les éventuels repreneurs ont abandonné par faute de temps pour peaufiner leur offre.
Au total, 1 553 CDI sur 3 400 devraient être supprimés, ainsi que 525 CDD.
INSURRECTION
Trente université ont imposent des frais de scolarité illégaux, selon l'Unef
Le syndicat étudiant constate cependant une amélioration de la situation par rapport à l'année dernière.
Trente universités pratiquent des tarifs illégaux pour leurs diplômes, dont six dans des proportions importantes, a annoncé mardi le syndicat étudiant Unef qui relève «une nette amélioration» des pratiques.
Les diplômes nationaux sont régis par des règles strictes : «Un diplôme c’est 180 euros pour une licence et 250 euros pour un master», «tout frais supplémentaire est illégal, mis à part la médecine universitaire», rappelle à l’AFP Emmanuel Zemmour le président de l’Unef, qui publie mardi son rapport annuel sur le sujet.
Or, «trente universités ont des pratiques illégales en matière de facturation universitaire, avec des frais de diplômes supplémentaires», selon le dirigeant syndical.
L’Unef dénonce notamment la situation particulièrement préoccupante selon elle dans six universités où les «frais dépassent les 400 euros, et peuvent aller jusqu'à 800 : Grenoble II (diplômes allant jusqu'à 800 euros), Paris I (750 euros), Ponts et Chaussées (676 euros), Strasbourg (600 euros), Toulouse 1 (575 euros), Mulhouse (400 euros)».
«Il y a toutefois une nette amélioration puisque l’an dernier il y avait 40 établissements pratiquant des frais illégaux et on était au-dessus de 400 euros pour treize d’entre eux. Cela s’explique par le fait qu’on a gagné pas mal de recours devant les tribunaux administratifs avec des universités obligées de rembourser», explique Emmanuel Zemmour.
Le président de l’Unef regrette toutefois les parades «légales mais abusives» trouvées par «de plus en plus d’universités pour faire payer cher leurs diplômes». A l’instar d'écoles de commerce ou d'établissements comme Sciences Po, elles mettent en place des diplômes qui ne sont plus nationaux, et donc plus régis par les règles de frais d’inscription maximum, explique-t-il.
(AFP)
Polémique. Un handicapé aurait été expulsé d’un McDo parisien
Faits diversmardi 17 juillet 2012
Les lunettes de Steve Mann, à gauche, et les Google Glass, à droite.
Steve Mann.
En vacances à Paris, un touriste canadien aurait été expulsé d’un restaurant McDonald’s des Champs-Elysées à cause de ses lunettes spéciales.
L’histoire a été relayée en France par le blogueur Korben. Elle fait depuis ce mardi matin le buzz sur Internet.
Lunettes digitales
Steve Mann est un touriste canadien, venu en vacances à Paris avec sa famille. Il porte des lunettes très particulières, qu’il a inventées en raison d'un gros problème de vision. Ses « digital eye glass » lui permettent d’augmenter la réalité et de mieux voir. Elles sont littéralement fixées sur sa tête, et il faut un outil spécial pour les enlever.
Pour anticiper les questions et les problèmes (à l’aéroport, dans les musées…), Steve Mann a toujours sur lui un certificat médical et les données techniques de ses lunettes. Il en est l’inventeur, et elles ont inspiré les lunettes connectées de Google.
MacDo des Champs-Elysées
Son voyage en France s’est bien passé, jusqu’au soir du 1er juillet. Ce soir-là, il s’est rendu au McDonald’s des Champs-Elysées. Il était en train de manger lorsque des employés auraient voulu lui enlever ses lunettes, ce qui n’est pas possible.
Steve Mann raconte leur avoir présenté ses justificatifs, qui auraient alors été déchirés. Il aurait alors été poussé hors du restaurant et ses lunettes auraient été abîmées, mais ont conservé des photos des protagonistes.
Bad Buzz
Steve Mann n’a pas trouvé de soutien auprès de son ambassade, ni de la police française. Il a alors contacté McDonald’s, sans succès. Il a donc raconté sa mésaventure sur son blog, photos à l’appui, provoquant un « bad buzz » sur Twitter en particulier, puis sur le web français.
Les restaurants McDonald’s sont des franchises. Il n’a pas été possible de joindre au téléphone mardi vers midi le restaurant des Champs-Elysées. Interpellé par Steve Mann et de nombreux internautes sur Twitter, la maison-mère McDonald’s a indiqué suivre l’affaire très sérieusement :
Steve Mann précise ne pas chercher à gagner de l’argent avec cette histoire, mais il veut juste réparer ses lunettes. Il souhaite aussi sensibiliser McDonald's à sa technologie, pour que cela n’arrive pas à d’autres porteurs de lunettes digitales.
HSBC soupçonnée de blanchiment d'argent
Bâtiment de HSBC (REUTERS)
Après le scandale de la banque Barclays, c'est au tour de la banque HSBC d'être dans le collimateur du Sénat américain pour blanchiment d'argent.
Le rapport publié lundi a souligné de «graves carences» dans le système antiblanchiment de la filiale américaine de HSBC, mais également sur l’incapacité de l’OCC (Office of the Comptroller of the Currency), une autorité de régulation bancaire, à surveiller correctement la banque. «Chez HSBC, la culture était polluée depuis longtemps», a déclaré le sénateur Carl Levin, qui préside la sous-commission permanente du Sénat aux enquêtes. Ce rapport de 335 pages (pdf) est le résultat de deux ans d’enquête, et s’appuie sur l'étude de plus de 1,4 million de documents et l’audition de 75 responsables de HSBC.
Ainsi, la banque aurait blanchit de l’argent de la drogue des cartels mexicains, en transférant par exemple des fonds depuis la maison de change Casa de Cambio Puebla, liée, selon les autorités américaines, au narcotrafic.
Selon le New York Times, le rapport précise aussi que la banque britannique aurait servi à six banques iraniennes pour contourner les sanctions économiques américaines à l'égard de Téhéran (suite au programme nucléaire). Au total plus de 25 000 transactions totalisant plus de 19,4 milliards de dollars (15,8 milliards d'euros) ont été réalisées, indique un audit extérieur réalisé par Deloitte LLP. Selon l’enquête, des opérations similaires ont été réalisées avec la Corée du Nord, Cuba, le Soudan et la Birmanie.
«Nous allons présenter nos excuses»
Pour sa défense, la banque confirme dans un communiqué qu’elle a «agit en conformité avec la loi, partout où elle est présente». Mais elle reconnaît toutefois «n’avoir pas réussi par le passé à proposer les normes auxquelles peuvent s’attendre les régulateurs et les clients». Le patron de la banque écrivait dans un courriel envoyé à ses collaborateurs : «Nous allons présenter nos excuses, reconnaître ces erreurs, répondre de nos actes et nous engager à corriger ce qui n’a pas fonctionné.» HSBC a aussi déclaré qu’elle avait changé sa direction l’année dernière et qu’elle allait apporter des changements afin de renforcer sa conformité avec les règles visant à prévenir le blanchiment d’argent.
Le bénéfice net de HSBC l’année dernière était de 16,8 milliards de dollars. Elle opère dans environ 80 pays à travers le monde. Sa division aux Etats-Unis compte parmi les 10 plus grandes banques opérant dans le pays.
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