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vendredi 20 juillet 2012

20072012 QUOI DE NEUF ?

POLITIQUE


SYRIE TOUJOURS


LE REGIME SYRIEN COURT A SA FIN

 

 

ALERTE - L'ambassadeur russe à Paris affirme qu'Assad accepte de partir mais d'une façon civilisée


PARIS - L'ambassadeur de Russie en France, Alexandre Orlov, a affirmé vendredi que le président syrien Bachar al-Assad, accepte de partir mais d'une façon civilisée, dans une interview à Radio France internationale (RFI).
Le diplomate déclare qu'au moment de la rencontre à Genève du groupe d'action, le 30 juin, un communiqué final prévoyait une transition vers un régime plus démocratique et que cela avait été accepté par Assad. Il accepte de partir. Mais partir d'une façon civilisée, ajoute M. Orlov.
(©AFP / 20 juillet 2012 10h41)

Bachar el-Assad ne part pas

Damas dément les propos de l'ambassadeur russe à Paris, qui a annoncé que le président syrien avait accepté de se retirer.

Bachar el-Assad lors d'une interview, le 3 juillet 2012. Bachar el-Assad lors d'une interview, le 3 juillet 2012. © AFP

LE FIGARO

 

 

 

L'Assemblée adopte le budget rectificatif 2012

Le Monde.fr avec AFP |   

L'Hémicycle le 17 juillet 2012. 

A l'issue de quatre jours de débat, les députés ont voté dans la nuit de jeudi à vendredi le budget rectificatif 2012, qui signe l'enterrement de mesures emblématiques de l'ancien président Nicolas Sarkozy comme la TVA sociale et les heures supplémentaires exonérées.

Lire : Si vous n'avez rien compris au collectif budgétaire

Il a été adopté à main levée par la majorité de gauche, l'UMP et le groupe centriste UDI ont voté contre. Première loi budgétaire du quinquennat du président François Hollande, ce projet de loi de finances rectificative prévoit 7,2 milliards d'euros de hausses d'impôt et 1,5 milliard de gel supplémentaire de dépenses.
Dans une atmosphère un peu houleuse, surtout en soirée, les députés ont débattu pendant trois jours de la suppression de la TVA sociale et de la fin des exonérations sociales et fiscales liées aux heures supplémentaires, deux promesses de campagne du candidat François Hollande. L'UMP, qui a utilisé toutes les ficelles de procédure de rigueur pour ralentir et animer les débats, a accusé sans relâche le gouvernement d'entamer le pouvoir d'achat des Français.
"FLIBUSTERIE PARLEMENTAIRE"
Juste avant le vote final peu après 5 h 30 du matin vendredi, le ministre délégué Jérôme Cahuzac a regretté une "flibusterie parlementaire" rompant selon lui avec "la tradition" en loi de finances. Hervé Mariton (UMP) a dénoncé un collectif budgétaire "inquiétant" et "injuste" tandis que le centriste Charles de Courson mettait en garde contre "une stratégie budgétaire fondamentalement erronée".
Les députés ont voté une salve de mesures jeudi : contribution exceptionnelle sur la fortune, durcissement des droits de succession, taxe sur les stocks pétroliers, hausse du forfait social qui passe à 20 %, TVA sur le livre et le spectacle vivant ramenée à 5,5 %, suppression de la franchise médicale de 30 euros pour l'aide médicale de l'Etat... Ils ont aussi rendu effective la diminution de 30 % du salaire du président et du premier ministre. Ce budget rectificatif porte le déficit à 81,1 milliards d'euros. Le texte sera examiné au Sénat à partir de mardi et doit être adopté définitivement d'ici au 31 juillet.
Le président UMP de la commission des finances de l'Assemblée, Gilles Carrez, a dénoncé vendredi sur RTL les mesures adoptées dans ce budget rectificatif 2012, marqué selon lui par "une faute sociale avec la refiscalisation des heures supplémentaires et une faute économique avec la fin de la TVA sociale"


Copé/Fillon : la bataille pour la tête de l'UMP déjà en marche

le Jeudi 19 Juillet 2012 à 19:32

Les deux principaux prétendants à la tête de l'UMP cherchent à ancrer leur influence dans les fédérations locales du parti. Ce jeudi, l'ancien Premier ministre, favori dans les sondages, et l'actuel Secrétaire général de l'UMP étaient tous deux en déplacement en région. Pendant ce temps, d'autres candidatures émergent.

 

Jean-François Copé et François Fillon, le 26 mai dernier lors d'une réunion des cadres de l'UMP © Maxppp Julien Muguet

La candidature de Jean-François Copé à la présidence de l'UMP ne devrait être officielle qu'à la fin du mois d'août. Mais l'actuel Secrétaire général du parti semble déjà en campagne. Il sillonne depuis quelques jours les fédérations de l'UMP. Après un déplacement en Alsace mercredi, il est ce jeudi à Caen, où il participe au comité départemental élargi du parti.
Pourtant, Jean-François Copé maintient ne pas agir en pré-candidat. Il n'est "pas dans ça", affirme-t-il. "Contrairement à d'autres, je suis en charge, je dirige l'UMP. Ma feuille de route est d'installer l'opposition", explique-t-il.
Jean-François Copé bénéficie d'ores et déjà de soutiens. Une trentaine de responsables UMP d'Île-de-France, emmenés par Roger Karoutchi, ont signé un appel à la candidature de Jean-François Copé à la présidence de l'UMP. "C'est le meilleur pour s'opposer à la gauche et organiser la reconquête des territoires perdus", selon ce document, signé entre autres par Eric Raoult, Georges Tron ou Patrick Balkany.
Fillon déjà en campagne
La démarche de Jean-François Copé et de ses soutiens agace les supporters de François Fillon, qui l'accusent "de se servir les moyens du parti" pour faire campagne. Ils demandent que Copé quitte son poste de Secrétaire général après l'annonce de sa candidature. "Hors de question", répond l'entourage de l'actuel patron du parti.
François Fillon, de son côté, est l'un des deux seuls candidats déclarés (avec le trésorier du parti Dominique Dord), et le favori dans les sondages. D'après un sondage publié ce jeudi par le Figaro, 62% des sympathisants de l'UMP préfèrent François Fillon à Jean-François Copé pour la présidence du parti.
Ainsi, l'ancien Premier ministre sillonne lui aussi les fédérations du parti. Il était ce jeudi dans la Somme, à la rencontre des militants et des élus UMP, pour participer à un "apéritif militant".
Le Maire à la recherche de parrainages
Entre ces deux principaux candidats, d'autres personnalités de l'UMP ont affirmé envisager une candidature. Après Rachida Dati, qui a déclaré lundi réfléchir "à une candidature féminine" à la tête du parti, c'est Bruno Le Maire qui s'est manifesté ce jeudi. L'ancien ministre a déclaré vouloir porter "un nouveau civisme français" face aux deux autres prétendants. Il lui reste maintenant, pour pouvoir officialiser sa candidature, à recueillir un total de 8.000 parrainages de militants de parti. "Je verrai fin août où j'en suis. Pour moi, être candidat serait déjà un vrai succès", a-t-il déclaré ce jeudi.


ECONOMIE

MICROSOFT !!!!!



Microsoft enregistre la première perte trimestrielle de son histoire

Le Monde.fr | • Mis à jour le

Microsoft enregistre la première perte trimestrielle de son histoire 

Microsoft enregistre la première perte trimestrielle de son histoire | AFP/ROBYN BECK

Le groupe informatique Microsoft a publié, jeudi 19 juillet, la première perte trimestrielle de son histoire, entraînée par une dépréciation massive annoncée au début du mois. Elle a conduit à une chute de 27 % du bénéfice net annuel de l'entreprise, à 16,98 milliards de dollars.

Hors éléments exceptionnels, le groupe américain affiche toutefois un bénéfice par action bien supérieur aux attentes, à 73 cents, alors que les analystes anticipaient 62 cents. Le chiffre d'affaires quant à lui a progressé de 5 % durant l'année, à 73,72 milliards de dollars, dont 18,06 milliards de dollars pour le seul dernier trimestre (+ 4 %).
 "UN CHIFFRE D'AFFAIRES TRIMESTRIEL ET ANNUEL RECORD"
La perte de la période avril-juin est principalement due à la dépréciation annoncé le 2 juin des actifs de la division de
services en ligne, à hauteur de 6,2 milliards de dollars, et en particulier de la régie publicitaire aQuantive, achetée en 2007 pour quelque 6 milliards de dollars, qui n'a pas permis de glaner les recettes escomptées.
Cette dépréciation n'ayant pas d'incidence sur les résultats opérationnels du groupe, son directeur général,
Steve Ballmer, cité dans un communiqué, a pu vanter "un chiffre d'affaires trimestriel et annuel record".
Pourtant, au niveau des ventes les analystes attendaient un peu mieux : 18,11 milliards de dollars pour le trimestre et 73,78 milliards pour l'ensemble de l'exercice décalé. Mais M. Ballmer a rappelé que le groupe de Redmond (Etat de Washington, nord-ouest des Etats-Unis) préparait des lancements sur lesquels il fonde de grands espoirs, en particulier le système d'exploitation Windows 8, attendu le 26 octobre, et la nouvelle version de la suite bureautique Office, qui doit
sortir dans la foulée.
L'action gagnait 2,14 %, à 31,32 dollars, dans les échanges après la clôture de la Bourse.

PSA: "Il y a des limites" à la critique, affirme Thierry Peugeot

(AFP)

PARIS — Le président du conseil de surveillance de PSA Peugeot Citroën, Thierry Peugeot, a déclaré jeudi qu'il y avait "des limites" à la critique après les attaques du gouvernement et a assuré que la famille était "unie" derrière le patron, Philippe Varin, dans une interview au Figaro.fr.
"C'est tout le groupe qui vit mal ces attaques et qui se sent visé", dit-il. "Il y a des mots que je n'ai pas aimés et qui ont été répétés: +mensonge+ et +dissimulation+. Nous sommes prêts à accepter la critique, mais il y a des limites", ajoute-t-il, alors que le groupe a annoncé la suppression de 8.000 postes en France et la fermeture de l'usine d'Aulnay.
Le groupe et la famille, qui en détient 25% du capital, ont été vigoureusement attaqués, d'abord par le président de la République, François Hollande, lors de son intervention du 14 juillet, puis par le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg.
François Hollande, déclarant que le plan de restructuration était "en l'état inacceptable" et devait être "renégocié", s'est montré particulièrement virulent à l'égard de la direction du groupe, accusée de "mensonge" et d'avoir reporté l'annonce du plan à l'après-présidentielle.
"Ce plan était déjà une rumeur il y a quelques mois, la direction de Peugeot a nié qu'elle était dans la réflexion de ce plan", a-t-il dit.
"Nous avons un vrai problème sur la stratégie de Peugeot, l'alliance avec General Motors, le comportement de l'actionnaire", a pour sa part déclaré M. Montebourg, qui doit recevoir Thierry Peugeot jeudi.
"Nous sommes bien conscients de la gravité du plan" de suppression de postes, a admis M. Peugeot. "Je comprends qu'elles puissent choquer au sein de l'entreprise, du gouvernement et dans l'ensemble du pays", dit-il.
"Nous avons des valeurs d'humanisme et de respect (qui seront) appliquées dans la mise en oeuvre du plan", assure-t-il
Toutefois, face au recul du marché européen de l'automobile, "nous sommes dans l'obligation de nous adapter, nous ne pouvons pas rester sans rien faire", justifie-t-il.
Sur la stratégie du groupe, le président du conseil de surveillance affirme que la famille "n'a jamais été contre une alliance" avec un autre constructeur.
"Il n'y a pas de dissension au sein de la famille. Il y a l'unanimité totale. Et le conseil de surveillance a clairement exprimé son soutien à Philippe Varin début juin", a-t-il également affirmé.
Ce n'est que cette année que PSA s'est rapproché d'un concurrent, le groupe américain General Motors (GM), qui a pris 7% de son capital et avec qui il doit produire des modèles à partir de 2016. PSA avait renoncé deux ans auparavant à s'allier à son partenaire de longue date, le japonais Mitsubishi, pour préserver ses finances.
M. Peugeot justifie enfin la "montée en gamme" de PSA et sa stratégie pour devenir "un groupe mondial", tout en se disant "très attaché à son ancrage en France".
Interrogé sur la possibilité d'une OPA sur PSA, M. Peugeot répond que "tout est possible" en se disant "inquiet" de la chute du cours de Bourse. Ce dernier a chuté de 18% depuis l'annonce du plan mais rebondit depuis mercredi.
"Les attaques dont le groupe fait actuellement l'objet ont un effet immédiat sur (la) perception du groupe. C'est une situation qui est dangereuse", ajoute-t-il.
Une éventuelle dilution de la participation familiale "n'est pas à l'ordre du jour", affirme M. Peugeot, qui voit dans cet actionnariat "un élément de stabilité".
"Nous sommes aussi des gens responsables", affirme M. Peugeot, dont le famille a été mise en cause sur le versement de dividendes alors que le groupe bat de l'aile depuis plusieurs années.
"A chaque fois que le groupe a été en difficulté, il a suspendu le versement de dividendes à ses actionnaires. Cela a été le cas en 2009 et en 2010, au titre des exercices précédents. En 2011, l'entreprise a versé des dividendes car les résultats de l'exercice 2010 étaient bénéficiaires", a-t-il justifié
.


INSURRECTION

McDo pris au piège de son slogan publicitaire

Créé le 19-07-2012 à 18h40 - Mis à jour à 19h06

DECRYPTAGE En soutenant ses salariés du restaurant des Champs-Elysées, accusés d’avoir été violents avec un client canadien handicapé, McDonald France prend un risque majeur.


Cette affaire a suscité de nombreuses polémiques sur internet, inspirant même des détournements publicitaires comme celui-ci. DR
Cette affaire a suscité de nombreuses polémiques sur internet, inspirant même des détournements publicitaires comme celui-ci. DR
L’affaire du McDo des Champs Elysées qui agite le Web depuis 48 heures, prouve à quel point les réseaux sociaux et les médias numériques fragilisent les grandes marques tout autant qu’ils accélèrent leur communication. Y compris celles qui sont passées maitres dans le marketing.
Les faits méritent d’être rappelés tels qu’ils circulent sur le net depuis le 16 juillet. A ce jour, McDonald France n’a pas encore dit s’il les conteste formellement mais n’accorde pas de crédit au témoignage de son client.
Un client malvoyant Steve Mann, de nationalité canadienne, se plaint sur son blog d’avoir été brutalisé début juillet par les employés du restaurant McDonald's des Champs Elysées, situé au 140 de la plus prestigieuse avenue de la capitale. Chercheur à l’université de Toronto, Steve Mann est l’inventeur de lunettes numériques fixées sur son crâne, qui lui permettent de corriger sa vision grâce à la technologie de la réalité augmentée, une sorte d'œil "bionique". Ce procédé innovant lui vaut une certaine notoriété parmi les passionnés d’objets high tech, d’autant que Google a présenté en avril dernier, un modèle de lunettes connectées très voisines des siennes.
Steve Mann explique que les équipiers du McDo ont exigé qu’il retire ses lunettes-caméra car ils ne souhaitent pas être filmés pendant leur travail. Le client leur a alors présenté des documents médicaux et techniques attestant de l’utilité de son appareillage et de son état de santé. Pas convaincus, les salariés de McDonald's ont déchiré ces documents avant de tenter d’arracher l’équipement.
Une déferlante de critiques sur la page Facebook de McDo
Steve Mann a d’abord cherché joindre des responsables du groupe mais faute de réponse il a décidé après plusieurs jours de faire connaître cette agression sur le net avec les images accablantes que ses lunettes ont enregistré de ces événements. En quelques heures, son récit a provoqué une déferlante de commentaires négatifs sur la page Facebook de la marque et sur Twitter. Les responsables de McDonald France ont d’abord signalé qu’ils effectuaient une enquête en demandant aux internautes d’être patients avant de tirer des conclusions.
Mais la sagesse et la patience ne sont pas des valeurs fortes sur les réseaux sociaux. Au contraire, l’affaire est montée en puissance jusqu’à ce que la firme publie un nouveau communiqué, réfutant les accusations d’agression. "Selon les employés, les échanges avec Monsieur Mann ont été empreints de respect et de politesse", assure le groupe visiblement peu ébranlé par les photos accablantes publiées par le client canadien.
Après avoir nié l’agression, McDonald’s, un peu hors sujet et n’apportant aucun élément concret, réaffirme le droit de ses employés au respect de leur image.  Au début de son communiqué l’entreprise dit avoir été informé de cet incident par le blog de Steve Mann et l’avoir joint par téléphone le lendemain, le 18 juillet.
Une étonnante absence de compassion
Visiblement, l’entreprise n’a pas reçu les appels et les mails que le clients dit lui avoir adressé et reconnait qu’il lui a fallu ensuite un jour avant de le contacter par téléphone, malgré "l’extrême gravité des faits", selon son second communiqué.
Ce texte publié sur la page Facebook de McDonald France a été aussitôt salué par des centaines de messages négatifs et souvent violents de la part des internautes. Au lieu de calmer la crise, il l’a attisé. Il y manquait sans doute quelques mots de compassion à l’intention de Steve Mann qui apporte des éléments assez crédibles, mais réfutés par les salariés du restaurant.
En choisissant cette position froide et factuelle, la marque montre un nouveau visage. Bien loin de son sympathique slogan "Venez comme vous êtes !". Avant même d’avoir établi les faits avec certitude, elle se montre plus proche de ses salariés que de son client mécontent, un premier accro aux valeurs qu’elle proclame.
Le ton factuel et peu compatissant qu’elle choisit est aussi en rupture avec sa communication commerciale. Mais peut-etre que les caméras présentes dans le restaurant lui apportent des éléments mettant en doute la version du client, permettant de ne pas lui offrir le bénéfice de la bonne foi. Il conviendrait alors de produire ces éléments au plus vite afin d’éteindre l’incendie. Et dans le cas contraire la procédure est encore plus simple : des excuses, des sanctions et l’on passe à autre chose. Tous les clients de McDonald's qui sont passés au moins une fois dans ce restaurant très fréquenté des Champs Elysées, savent à quel point l’ambiance y est souvent électrique.




Cet étrange « institut mondial » qui recycle les anciens ministres

François Krug | Journaliste Rue89

Edith Cresson, Hervé Morin et une quinzaine d’autres anciens ministres de France et d’Afrique appartiennent à l’Institut mondial de la négociation et de la médiation (Imonem). Une association fondée par un sénateur centriste et qui, malgré sa vocation mondiale, se montre étrangement discrète.
C’est en examinant la déclaration d’intérêts de Joël Guerriau, sénateur-maire Nouveau Centre de Saint-Sébastien-sur-Loire (Loire-Atlantique), qu’on en a appris l’existence. Le sénateur signale en effet, comme seule activité annexe, être le président de cette association inconnue.

Un club de ministres retraités


Capture d’écran de la page d’accueil du site de l’Imonem, avant sa « disparition »
Rien dans la presse, et même plus de site web : la seule source d’informations sur l’Imonem a disparu, quelques jours après les coups de fil de Rue89 aux fondateurs de l’association et à quelques-uns de ses membres. Une coïncidence, sans doute.
Dommage, car la liste des membres avait de quoi impressionner (elle reste accessible en cache sur Google). On y trouvait :
  • une ancienne Première ministre, Edith Cresson ;
  • deux anciens ministres de la Défense, Hervé Morin et Charles Millon ;
  • un ancien ministre des Affaires étrangères, Hervé de Charrette ;
  • deux anciens ministres de la Coopération, Edwige Avice et Pierre-André Wiltzer ;
  • deux ex-ministres de l’Industrie, Christian Pierret et François Loos ;
  • une dizaine d’anciens ministres de Côte d’Ivoire, du Mali, du Sénégal, de Guinée, du Burkina Faso ou du Congo.
Un club de ministres retraités ? Pas seulement : il accueille des représentants du privé (comme Daniel Augereau, patron du groupe de travail temporaire Synergie), des médias (Christophe Mouton, directeur des programmes de la chaîne LCP-AN) ou du barreau (comme l’avocat Michel de Guillenchmidt).
Que peuvent bien faire tous ces VIP ? Aucun de ceux que nous avons contactés n’a donné suite. Lorsqu’il fonctionnait encore, le site expliquait :
« Imonem promeut les concepts de négociation et de médiation afin de permettre la formalisation d’accords et de relations durables, tant sur le plan commercial et juridique que politique et diplomatique. »

Un programme ambitieux... et flou


Joël Guerriau (Senat.fr)
Un programme ambitieux mais flou, derrière lequel les mauvais esprits imagineront vite du lobbying et une survivance de la Françafrique.
Rien de tout ça, nous assure le sénateur Guerriau : l’Imonem n’est qu’un modeste institut de formation, né de sa passion pour les techniques de négociation. A l’époque, en 2009, il n’était pas sénateur, mais directeur général de la Fédération nationale des caisses d’épargne :
« Dans toute mon activité professionnelle, j’ai formé des négociateurs. J’ai une expertise, c’est une thématique à laquelle je suis très attaché [...]. L’objectif était aussi d’être un vivier de personnes qualifiées, pour les accompagner [les cadres formés par l’Imonem, ndlr]. »
En 2009, Edith Cresson a ainsi participé à une première formation, en Côte d’Ivoire. Les troubles qui ont secoué le pays ont obligé à annuler la mission suivante, confiée à François Loos. Depuis, l’Imonem serait en sommeil.
Qui était venu écouter l’ancienne Première ministre à Abidjan ? Selon Joël Guerriau, des cadres du privé... mais pas seulement :
« C’était des directeurs généraux de banques ou de compagnies d’assurance. Le hasard a voulu qu’il y ait aussi des gens de l’armée, un général, un colonel. »
L’Afrique et l’armée, ce sont d’ailleurs aujourd’hui les deux centres d’intérêt de Joël Guerriau. Depuis son élection, en septembre, il siège à la commission des Affaires étrangères et de la Défense du Sénat. Ces temps-ci, il s’intéresse en particulier à la situation au Mali.

« Une équipe de médiateurs expérimentés »

Etrangement, l’Imonem n’est pas domicilié en France, mais à Bruxelles. Chez un lobbyiste professionnel, Nicolas Ravailhe, spécialisé dans les institutions européennes. Celui-ci assure que l’Institut n’a rien à voir avec son métier :
« Ça n’a pas été conçu comme un réseau d’influence [...]. Il y a un côté formation, comment on négocie dans un contexte interculturel. Et il y a un deuxième volet qui est plus une approche de think tank. »

Voir le document
(Fichier PDF)
Les statuts belges de l’Imonem, que Rue89 s’est procurés, prévoient pourtant d’autres activités :
  • « mise à disposition d’une équipe de médiateurs expérimentés capable de traiter des différends avec des Etats, des institutions, des entreprises, des associations » ;
  • « conseil dans la rédaction de contrat économique, de traité politique ou de convention sociale » ;
  • « accompagnement juridique en cas de non-respect des engagements ».
Le tout, sans but lucratif, assure Joël Guerriau : simple association, l’Imonem n’aurait que « 1 000 ou 2 000 euros » dans ses caisses. L’institut se serait contenté de rentrer dans ses frais, en facturant ses formations « 500 à 800 euros » par participant.
Faute de missions en Afrique, le sénateur apporte ses conseils aux élus de son département. Début juin, il a assuré une formation à Nantes pour l’Association d’information communale de Loire-Atlantique, un organisme de formation destiné aux élus locaux et présidé par un conseiller général UMP.
« Une formation de bon niveau, qui a permis d’approcher les fondamentaux de la négociation », raconte un conseiller municipal y ayant participé, avec « une douzaine » d’autres élus. Les élèves connaissaient déjà bien leur prof : Joël Guerriau est un des hommes forts de la droite en Loire-Atlantique.
Le sénateur pourrait d’ailleurs délaisser sa mairie de Saint-Sébastien, en 2014, pour briguer celle de Nantes, la ville de Jean-Marc Ayrault. Son petit institut « mondial » ne lui a donc pas fait oublier ses grandes ambitions locales...



Libor : un accord amiable avec les banques serait possible

Les autorités de régulation discuteraient d'un possible accord collectif avec des banques impliquées dans le scandale de manipulation du Libor selon Reuters.
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Un groupe de banques impliquées dans le scandale de la manipulation du Liborenvisagerait de conclure un accord amiable colllectif avec les autorités de régulation plutôt que d'essuyer le même revers que Barclays en affrontant la situation isolément selon Reuters qui cite sans plus de détail des sources proches des établissements concernés.
Les discussions sont à un stade préliminaires et il n'est pas acquis que les autorités de régulation soient prêtes à y participer même si l'intérêt pour les banques d'ouvrir des négociations conjointes ne fait guère de doutes.

Barclays a ouvert la voie

Barclays Plc a été la première banque à conclure un accord amiable avec les régulateurs américain et britannique rendu public le 27 juin. La banque britannique a accepté de payer une amende de 453 millions de dollars et a reconnu son rôle dans la maniputalion du London interbank offered rate (Libor), un ensemble de taux interbancaire de référence pour des contrats de prêts dont les encours se chiffrent en milliers de milliards. Son directeur général Bob Diamond a brusquement quitté ses fonctions la semaine suivante sous la pression de l'opinion publique et en raison du coup porté à la réputation de la banque.
Aucun des autres établissements impliqués ne souhaite désormais se retrouver seul en première ligne et exposé à la vindicte de la classe politique et de l'opinion, ont indiqué des sources bancaires à Reuters. Les discussions entre banques sur un accord collectif amiable avaient été initiées avant l'annonce de la transaction réalisée par Barclays et ont repris de plus belle depuis même si les établissements y participant ne sont pas clairement identifiés.
Citigroup, HSBC, Deutsche Bank et JPMorgan Chase figurent parmi les banques faisant l'objet d'une enquête sur la manipulation du Libor. Aucune d'entre elles n'a souhaité faire de commentaire auprès de Reuters.

Une amende spectaculaire

Les autorités de régulation pourraient trouver un intérêt à un accord collectif amiable qui leur permettrait d'afficher une amende spectaculaire et de manifester ainsi leur fermeté dans la lutte contre les dérives du secteur bancaire, a déclaré à Reuters un banquier qui a souhaité garder l'anonymat.
Cinq des principales banques américaines ont négocié cette année un accord collectif amiable leur infligeant une amende totale de 25 milliards de dollars avec le département de la Justice et d'autres agences fédérales pour mettre un terme aux poursuites concernant de possibles abus en matière de prêts immobiliers.
La Commodity Futures Trading Commission (CFTC) américaine et la Financial Services Authority (FSA) britannique sont les deux principales autorités de régulation parties prenantes dans l'enquête sur la manuipulation du Libor. La CFTC n'a pu être jointe par Reuters pour commenter ces informations et la FSA s'y est refusée.
SOURCE REUTERS

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