PEUGEOT, GOUVERNEMENT, SYNDICATS, PLAN SOCIAL : COMMUNICATION ET REALITE
Un plan social est annoncé, mais :
Sans licenciement sec: Quelle entreprise oserait de nos jours parler de licenciements secs? Tous les plans sociaux sont annoncés sans licenciements secs.
Avec une période de départs volontaires: même commentaire, doivent être négociées la durée de cette période 1,2 ou 3 mois et surtout les conditions de ces départs (primes diverses et variées)
On annonce la ré industrialisation du site comme quelque chose d'exceptionnel. En fait, un plan social doit faire l'objet d'un processus de revitalisation (budget négocié entre l'industriel et le préfet compris entre 2 et 4 SMIG par emploi détruit, mais il peut être plus important et faire intervenir d'autres moyens et on peut alors parler de ré industrialisation)
Les syndicats prétendent, eux, avoir suspendu le plan social en ayant obtenu la nominatiom d'un expert !!! La nomination d'un expert par le CE avec un délai normal de 21 jours pour remettre son rapport (Délai toujours dépassé d'une ou deux semaines) est une disposition faisant partie intégrante d'un plan social et prévue par le code du travail.
EN RESUME. DE LA COMMUNICATION ET RIEN DE NEUF CONTRAIREMENT A CE QUE TOUT LE MONDE ANNONCE.
MAIS LES NEGOCIATIONS REELLES SUR LES CONDITIONS DU PLAN N'ONT PAS COMMENCEES, AUSSI ????
ECONOMIE
Les offres de reprise du groupe Doux déposées au tribunal de commerce
Le tribunal de commerce de Quimper (Finistère) a reçu le 24 juillet 2012, quinze offres de reprises pour le groupe volailler Doux, en redressement judiciaire depuis le 1er juin.
Le gouvernement obtient une nouvelle offre de Sofiprotéol
La filière automobile française suspendue à l'annonce du plan de soutien de Montebourg
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Plan auto : bonus en hausse pour les voitures propres
Le gouvernement a dévoilé les principales mesures du plan d'aide à la filière automobile, présenté ce mercredi matin en Conseil des ministres. Il prévoit notamment d'augmenter les bonus écologiques : ils passent de 5.000 à 7.000 euros pour les voitures électriques et de 2.000 à 4.000 pour les voitures hybrides. Le gouvernement s'engage à ne plus acheter que des voitures électriques pour ses véhicules "à usage urbain".
Une voiture électrique F-City, dans l'usine FAM de Montbeliard. © Reuters Vincent Kessler
Pour recevoir un chèque de 7.000 euros de l'Etat, une seule solution sûre : acheter un véhicule électrique. La principale mesure du plan d'aide à la filière automobile, présenté ce mercredi matin en Conseil des ministres, consiste en l'augmentation des bonus pour les voitures vertes. Pour les véhicules 100% électriques, il passe de 5.000 à 7.000 euros, donc. Et pour les voitures hybrides, il passe de 2.000 à 4.000 euros.
Pour consolider la filière "verte", le gouvernement a décidé qu'il n'achèterait plus que des voitures électriques pour ses véhicules à "usage urbain".
Rééquilibrer la concurrence internationale
Le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, espère favoriser les productions des constructeurs français en difficulté, avec, au premier plan, le groupe PSA, en rééquilibrant la concurrence internationale : le gouvernement doit en effet demander la mise sour surveillance de l'accord de libre échange Union européenne-Corée, accusé de faire un boulevard trop large à des véhicules très compétitifs. Une procédure aux résultats toutefois incertains.
Le plan prévoit aussi des facilités de financement pour les équipementiers et les constructeurs à la peine sur le marché européen et de réorienter les investissements vers la recherche et développement.
Plan automobile en France: le gouvernement veut augmenter les bonus écologiques
Une voiture électrique du contructeur Renault devant un centre technique à Boulogne-Billancourt, en décembre 2011 Francois Guillot AFP/Archives
Le gouvernement prévoit dans le cadre de son plan de soutien au secteur automobile devant être dévoilé mercredi de renforcer les bonus écologiques pour les véhicules électriques ou hybrides, mais aussi de soutenir financièrement les professionnels, selon les informations obtenues par l'AFP.
Le bonus écologique pour les véhicules électriques passera à 7.000 euros contre 5.000 euros actuellement, et à 4.000 euros contre 2.000 euros pour les hybrides.
Selon le plan, qui doit être détaillé mercredi en Conseil des ministres, le gouvernement prévoit également de ne plus acheter que des véhicules "à usage urbain" électriques, et va demander la mise sous surveillance de l'accord de libre échange UE-Corée.
Le projet prévoit également des facilités de financement pour les équipementiers et constructeurs en difficulté face à la baisse des ventes automobiles en Europe, et de réorienter des investissements déjà prévus vers la recherche et développement (R&D).
Concernant les bonus, ceux pour les "véhicules thermiques faiblement polluants seront augmentés de 100 ou 150 euros selon les cas", selon les documents en possession de l'AFP.
Jusqu'à présent, les véhicules émettant entre 91 et 105 grammes de CO2 par kilomètre étaient subventionnés à hauteur de 100 euros, et ceux émettant entre 61 et 90 g/CO2/km à hauteur de 400 euros.
Ces mesures seront valables jusqu'à la fin de l'année puis "précisées" dans la loi de finances pour 2013.
Le plan ne mentionne pas un renforcement du malus de 200 à 3.600 euros imposé jusqu'ici aux acquéreurs des véhicules les plus polluants.
Le bonus malus écologique avait été instauré dans la foulée du Grenelle de l'Environnement de la fin 2007. Il vise à favoriser les ventes des véhicules les moins polluants.
Le gouvernement entend ainsi aider les constructeurs français, Renault ayant beaucoup misé sur la voiture électrique, tandis que PSA vend des diesels hybrides.
Par ailleurs, le gouvernement annonce que "l'Etat sera exemplaire: 25% des nouveaux véhicules seront électriques ou hybrides".
"L'implantation de bornes de recharge des véhicules électriques et hybrides rechargeables, essentielle à leur déploiement, sera accélérée", poursuit le gouvernement, qui veut aussi promouvoir "l'industrie de la déconstruction et du recyclage (qui) ouvre des perspectives de création d'emploi importantes".
De plus, la France va demander à l'Union européenne de mettre "sous surveillance" l'accord de libre échange qui lie la zone à la Corée du Sud pour "défendre les intérêts de l'industrie automobile française".
L'Union européenne et la Corée du Sud ont signé en octobre 2010 un accord de libre-échange avec la Corée du Sud, dont la Commission européenne assure qu'il a favorisé les exportations dans le secteur automobile.
Dans le cadre de son plan automobile, le gouvernement français a par ailleurs "réorienter" 350 millions d'euros de crédits "d'investissements d'avenir" pour aider les constructeurs à innover, ainsi que des aides pour les sous-traitants et les distributeurs.
Le crédit d'impôt recherche "sera pérennisé et mieux rendu accessible aux PME", et un "institut de recherche technologique dédié à l'automobile sera lancé avant fin 2012", ajoute le gouvernement dans un communiqué.
Les 350 millions d'euros proviendront du "programme d'investissements d'avenir" et seront déployés "en lien avec les pôles de compétitivité, la banque publique d'investissement, la Banque européenne d'investissement et l'Union européenne".
Concernant les sous-traitants, la banque des PME Oseo devrait mobiliser 150 millions d'euros pour "soutenir leur trésorerie", et ils pourront "solliciter plus de 450 millions d'euros de financement dédiés à la modernisation des sites et l'investissement industriel".
Enfin les PME sous-traitantes "stratégiques" profiteront de 260 millions d'euros de crédit disponible immédiatement pour leur développement auprès du Fonds de modernisation des équipementiers automobiles, qui sera prolongé.
© 2012 AFP
PSA annonce un nouveau plan d'économies de 1,5 milliard d'euros
PARIS (Reuters) - PSA Peugeot Citroën a annoncé mercredi un nouveau plan d'économies de 1,5 milliard d'euros à l'horizon 2015 après être tombé dans le rouge au premier semestre en raison d'une chute de ses ventes en Europe deux fois rapide que celle du marché.Le premier constructeur automobile français, qui prévoit une baisse de 8% du marché automobile européen en 2012, a accusé sur les six premiers mois de l'année une perte nette, part du groupe, de 819 millions d'euros, alors qu'il avait dégagé un an plus tôt un bénéfice du même ordre (806 millions).
La division automobile, dont le chiffre d'affaires a baissé de 10,5% à 20,20 milliards d'euros, a accusé une perte opérationnelle courante de 662 millions, contre un bénéfice de 405 millions un an plus tôt.
"On s'aperçoit qu'avec cette évolution du contexte économique notre plan de réduction des coûts d'un milliard d'euros est insuffisant, nous lançons un plan d'action destiné à remettre la division automobile en Europe à l'équilibre de cash", a expliqué Jean-Baptiste de Chatillon, directeur financier du groupe, au cours d'une téléconférence de presse.
Le nouveau plan d'économies, intitulé "Rebond 2015", vient s'ajouter au précédent plan de réduction de coûts et au programme de cessions d'actifs de 1,5 milliard d'euros en vigueur en 2012. Il prévoit notamment 600 millions d'euros de baisse des coûts de structure obtenue grâce à la restructuration annoncée début juillet.
Il table aussi sur 550 millions de nouvelles coupes dans les investissements et sur 350 millions correspondant aux premières synergies attendues de l'alliance avec le constructeur américain General Motors.
"Si vous continuez de réduire les coûts et perdez toujours autant d'argent, cela n'inspire pas trop confiance", commente Eric Hauser, analyste chez Crédit suisse. "Mais maintenant, la balle est dans le camp du gouvernement."
Vers 9h50, l'action gagnait 3,7% à 6,47 euros. A la clôture de mardi, le titre a perdu près de 41% depuis le début de l'année après une chute de plus de 57% sur l'ensemble de 2011.
TENDANCE À L'AMÉLIORATION SUR LA CONSOMMATION DE CASH
Le gouvernement doit lever le voile à la mi-journée sur son plan de soutien à la filière automobile, axé surtout selon la presse sur une augmentation du bonus pour les voitures électriques et hybrides.
Ce plan est très attendu par la filière depuis que PSA a annoncé au début du mois 8.000 nouvelles suppressions d'emplois en France, dont 3.600 dans les effectifs de structure, et 1.400 sur le site de Rennes (Ille-et-Vilaine), ainsi que la fermeture de son usine d'Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), qui emploie environ 3.000 personnes.
PSA a engagé mercredi matin les discussions sur ces mesures avec les syndicats lors d'un comité central d'entreprise (CCE) au siège parisien du groupe.
Au premier semestre, PSA a enregistré un free cash flow opérationnel négatif à hauteur de 954 millions d'euros, après -1,5 milliard au second semestre de 2011.
"Si vous additionnez les deux, on est bien sur un rythme moyen de consommation de cash de 200 millions d'euros comme nous l'avons indiqué le 12 juillet, mais avec une tendance à l'amélioration sur ce semestre", a ajouté Jean-Baptiste de Chatillon.
Grâce à son nouveau plan, PSA compte diviser par deux ce rythme de consommation de cash opérationnel en 2013, et le ramener à l'équilibre fin 2014.
Le groupe, malmené en Bourse depuis l'annonce de sa restructuration sur fond de craintes liée à la survie-même de l'entreprise, a souligné que sa sécurité financière s'était accrue sur un an et dépassait désormais les 12 milliards d'euros.
"Ce montant nous permet d'aborder cette crise avec confiance, car nous nous sommes préparés pour la traverser et pour pouvoir financer le plan de restructuration", a précisé Jean-Baptiste de Chatillon.
Malgré ses difficultés financières, PSA est parvenu à réduire sa dette nette à 2,4 milliards d'euros à fin juin, et en dépit d'une chute de 15,2% des ventes du groupe en Europe - plus de deux fois supérieure à celle du marché à cause de sa forte exposition à l'Espagne et à l'Italie - à ramener son niveau de stocks à 72 jours fin juin, contre 76 jours un an plus tôt.
Edité par Jean-Michel Bélot
Zone euro : le rapport de l'Institute for New Economic Thinking
Les annonces des résultats de PSA Peugeot Citroën étaient suivies avec attention par le gouvernement, qui doit présenter, mercredi 25 juillet, son plan de soutien à l'automobile. Le groupe a annoncé avoir subi une perte nette de 819 millions d'euros au premier semestre, contre un bénéfice net de 806 millions un an plus tôt. Sa branche automobile a en effet souffert de la mauvaise tenue des marchés européens.
Cette perte est largement supérieure à celle anticipée par les analystes, et le chiffre d'affaires a baissé de 5,1 %, à 29,6 milliards d'euros. Le résultat opérationnel courant est tout juste à l'équilibre (4 millions, contre 1,16 milliard). Sa branche auto, la plus importante, a essuyé une perte opérationnelle courante de 662 millions.
IMPACT DES MESURES
Le constructeur automobile a en outre chiffré à 1,5 milliard d'euros l'impact des mesures qu'il va appliquer d'ici à 2015. Cette somme comprend la suppression prévue de 8 000 postes en France et la fermeture de l'usine d'Aulnay-sous-Bois.
Cette réorganisation va avoir un impact de 600 millions d'euros, selon un communiqué. A cela s'ajoutent une réduction des coûts de développement de 550 millions d'euros, plus une optimisation des coûts de production de 350 millions. PSA, qui brûle actuellement 200 millions d'euros de liquidités par mois, espère réduire par deux ce rythme en 2013.
Ces résultats financiers seront scrutés par l'exécutif, qui a mis en doute ces dernières semaines l'ampleur des difficultés rencontrées par PSA. Le ministre du redressement productif Arnaud Montebourg a mandaté un expert, Emmanuel Sartorius, pour faire un point sur ce sujet.
Le groupe doit ensuite passer au volet social, après une semaine de forte tension avec le gouvernement. Un comité central d'entreprise est convoqué à 9 heures au siège pour détailler "le projet de réorganisation des activités industrielles et de réduction des effectifs". Il dévoilera aussi à l'occasion de ce CCE sa réorientation stratégique. Ce CCE sera l'occasion d'en savoir plus sur les suppressions de postes, la fermeture d'Aulnay-sous-Bois, la réduction de l'activité à Rennes et l'impact sur les autres sites.
A l'usine d'Aulnay-sous-Bois, les ouvriers ont annoncé leur intention de se mettre en grève dès 8 h 30, bien qu'ils aient pris leur service tôt le matin. Une partie des ouvriers doit se rendre à Paris dans la matinée, devant le siège du groupe automobile où va se tenir un comité central d'entreprise.
PSA en hausse à la Bourse
Le titre du constructeur automobile PSA Peugeot Citroën grimpait en tête du CAC 40 mercredi matin, malgré l'annonce sur sa perte semestrielle plus marquée que prévu.
A 9 h 6, la valeur prenait 1,62 %, à 6,34 euros, ralentissant nettement après avoir débuté la séance en hausse de plus de 4 %.
A 9 h 6, la valeur prenait 1,62 %, à 6,34 euros, ralentissant nettement après avoir débuté la séance en hausse de plus de 4 %.
PSA chiffre ses mesures d'économie et dévoile une perte de 819 M€
Le Monde.fr avec AFPArnaud Montebourg dévoile son plan de soutien, qui va porter à 7.000 euros le bonus maximum pour les véhicules propres. Les achats de l'Etat devront se faire à au moins 25% en électrique ou hybride. Et 600 millions de financements vont être débloqués. Au même moment, PSA va donner le top départ de sa restructuration.
Nouveau sursis pour la raffinerie Petroplus
Deux groupes pétroliers étrangers font des offres pour Petroplus Petit-Couronne
Le Royaume-Uni s'enfonce dans la récession au deuxième trimestre
Le Royaume-Uni s'est enfoncé davantage dans la récession avec un nouveau recul de son Produit intérieur brut (PIB) au deuxième trimestre, à -0,7%, selon une première estimation publiée mercredi par l'Office des statistiques nationales (ONS).
Il s'agit du troisième trimestre consécutif de recul du PIB britannique, un repli qui est plus marqué que les prévisions des analystes consultés par Dow Jones qui tablaient sur -0,3%. Et de la plus importante baisse trimestrielle depuis le premier trimestre 2009."Les quatre principaux secteurs de l'économie se sont contractés entre le premier et le deuxième trimestre, celui de la construction étant à l'origine de la plus importante contribution négative à la croissance", a relevé l'ONS.
L'économie britannique s'était déjà contractée de 0,4% au quatrième trimestre de l'an dernier et de 0,3% au premier trimestre 2012. Sur les trois derniers trimestres, le PIB s'est réduit de 1,4% et de 0,8% sur un an.
Si la première estimation de l'ONS était confirmée, il s'agirait de la récession en double creux la plus longue depuis que les statistiques trimestrielles ont commencé en 1955, et probablement depuis la Seconde guerre mondiale.
"C'est vraiment une très mauvaise surprise", a relevé Howard Archer de IHS Global Insight. Cette contraction est "beaucoup plus profonde que ce que tout le monde attendait et c'est une performance très décevante et très inquiétante".
Il a relevé qu'une partie de la contraction pouvait être liée à la perte d'activité à cause du jour férié supplémentaire accordé début juin pour les festivités du jubilé de diamant de la reine Elizabeth II et au climat très humide qui a affecté les ventes de détail et de la construction, "mais la faiblesse de l'économie est beaucoup plus profonde que ça".
Selon lui, le troisième trimestre devrait renouer avec la croissance grâce aux jeux Olympiques de Londres, qui débutent vendredi.
Les analystes d'ING, mettant l'accent sur les mêmes facteurs de baisse qui avaient été anticipés, s'inquiètent surtout du fait qu'il ne s'agit que d'une première estimation s'appuyant sur seulement 44% des informations nécessaires pour établir le comportement réel du PIB.
"Le PIB final diffère en moyenne de 0,4 point de pourcentage par rapport à la première estimation", ont-ils relevé.
Le ministre de l'Economie George Osborne a indiqué après la publication de ces statistiques : "Nous savons tous que le pays connaît des problèmes économiques bien enracinés et ces chiffres décevants le confirment".
"Nous gérons notre dette nationale et la crise de la dette à l'étranger. Nous avons effectué des progrès au cours des deux dernières années en réduisant notre déficit de 25% et les entreprises ont créé plus de 800.000 nouveaux emplois", a-t-il poursuivi.
"Mais, étant donné ce qu'il se passe dans le monde, nous devons nous concentrer sans relâche sur l'économie et les récentes annonces sur l'infrastructure et les prêts montrent que c'est exactement ce que nous faisons", a-t-il relevé.
Le gouvernement a annoncé le 18 juillet la mise en oeuvre d'une garantie de l'Etat pouvant atteindre 40 milliards de livres (63 milliards d'euros) pour attirer des capitaux privés frileux, en particulier pour financer un programme de grands travaux.
La Banque d'Angleterre avait annoncé quelques jours auparavant l'entrée en vigueur au 1er août d'un dispositif d'environ 80 milliards de livres pour inciter banques et établissements de crédit à accorder des prêts aux particuliers et aux entreprises, qui avait été annoncé en juin.
POLITIQUE
Chaque ministre recevra une lettre de cadrage environnemental
Les députés adoptent à l'unanimité le texte sur le harcèlement sexuel
Deux mois et demi après l'abrogation du délit de harcèlement sexuel par le Conseil constitutionnel, et après l'adoption d'un nouveau texte au Sénat, l'Assemblée a adopté à l'unanimité et à main levée mercredi 25 juillet, au petit matin, le projet de loi du gouvernement dans une version légèrement modifiée.
Ce texte, présenté par le gouvernement en procédure accélérée, vient combler le vide juridique créé par l'abrogation du délit, le 4 mai, qui avait entraîné l'extinction immédiate des procédures judiciaires en cours.
NOUVELLE DÉFINITION
Le projet de loi propose l'inscription dans le code pénal d'une nouvelle définition du harcèlement sexuel afin notamment de prendre en compte plus largement l'ensemble des situations. La loi devrait donc établir qu'"est assimilé au harcèlement sexuel le fait, même non répété, d'user de toute forme de pression grave, dans le but réel ou apparent d'obtenir un acte de nature sexuelle".
Cette rédaction, légèrement différente de celle du Sénat, devrait permettre de répondre aux craintes, exprimées par les associations féministes, de déqualification des agressions sexuelles en harcèlement sexuel.
PEINES DE PRISON
Les peines sanctionnant le délit de harcèlement sexuel ont été aggravées et portées à deux ans de prison et à 30 000 euros d'amende. Il est bien sûr retenu la création de circonstances aggravantes si les faits par exemple sont commis sur une personne en situation de particulière vulnérabilité. Dans ces cas, les peines seront alors portées à trois ans d'emprisonnement et 45 000 euros d'amende.
Les députés ont également voté un amendement du gouvernement alignant le délit de harcèlement moral dans le travail sur celui de harcèlement sexuel.
TEXTE "NÉCESSAIRE ET UTILE"
A la fin de la séance, la ministre des droits des femmes, Najat Vallaud-Belkacem, a salué des "débats d'une qualité incomparable". Serge Coronado (EELV) s'est félicité de "l'esprit de responsabilité de tous" et Marc Dollez (GDR) a qualifié le texte de "nécessaire et utile". Pour l'UMP, Guy Geoffroy a indiqué que son groupe votait "sans aucune réserve", mais il a regretté qu'aucun de ses amendements, "tous de bonne volonté, n'ait trouvé grâce aux yeux de la majorité".
Pendant les débats, le groupe centriste UDI, favorable au texte, a guerroyé contre l'"incohérence des peines", faisant valoir qu'"avec deux ans de prison et 30 000 euros d'amende, le harcèlement sexuel est moins pénalisé que le vol (trois ans et 45 000 euros)". Le gouvernement a rétorqué qu'un débat sur un rééchelonnement des peines n'avait pas lieu d'être au détour de la discussion d'un texte de loi.
Le texte adopté par les députés étant différent de celui adopté par les sénateurs, il y aura une commission mixte paritaire Assemblée-Sénat en fin de semaine avant une adoption définitive du texte par chacune des deux assemblées, le 31 juillet.
Mouvements de troupes près d'Alep, bombardements près de Damas
Le Monde.fr avec Reuters |Les rémunérations des dirigeants du public plafonnées
A LIRE
DIVERS
Depuis 2007, le WHATWG travaille en collaboration avec le World Wide Web Consortium, ou W3C, afin de mettre en place ce standard. Mais pour M. Hickson, d'importantes divergences poussent à déployer deux versions différentes.
FINALISATION EN 2014 ?
M. Hickson reproche d'abord les lenteurs du W3C. Le développeur critique également le fait d'avoir divisé le HTML 5 en une multitude de sous-spécifications, alors que les travaux du WHATWG considèrent ce format comme un ensemble de "technologies liées". Sur le site spécialisé Techcrunch, le développeur assure toutefois que cette séparation n'aura pas de conséquences sur la démocratisation du HTML 5.
Cette scission met néanmoins au jour une lutte de pouvoirs au sein des organismes chargés de standardiser le Web. Le Web Hypertext Application Technology Working Group est l'émanation d'acteurs importants du Web, comme Apple, Mozilla, éditeur du navigateur Firefox, et Opera. Présidé par Tim Berners-Lee, inventeur du World Wide Web, le W3C est quant à lui un organisme de normalisation, soutenu par plus de 300 entreprises et organisations. Le W3C prévoit une finalisation du format pour 2014.
DIVERS
Le HTML 5 menacé par un schisme
Le Monde.frY aura-t-il bientôt deux standards du Web ? C'est ce que laisse entrevoir le message publié, jeudi 19 juillet, par Ian Hickson, l'un des responsables du Web Hypertext Application Technology Working Group (WHATWG), organisme à l'œuvre dans le développement du HTML 5.
Si le HTML5 est en cours d'élaboration depuis 2004, certaines spécifications sont déjà implémentées dans certains navigateurs. Le HTML 5 doit notamment permettre à l'utilisateur de disposer de contenus multimédia, comme la vidéo, sans la moindre installation de module additionnel. L'autre avantage du HTML 5 pour les développeurs est de permettre, en théorie, de concevoir des applications capables de fonctionner sur toutes les plateformes Web.Depuis 2007, le WHATWG travaille en collaboration avec le World Wide Web Consortium, ou W3C, afin de mettre en place ce standard. Mais pour M. Hickson, d'importantes divergences poussent à déployer deux versions différentes.
FINALISATION EN 2014 ?
M. Hickson reproche d'abord les lenteurs du W3C. Le développeur critique également le fait d'avoir divisé le HTML 5 en une multitude de sous-spécifications, alors que les travaux du WHATWG considèrent ce format comme un ensemble de "technologies liées". Sur le site spécialisé Techcrunch, le développeur assure toutefois que cette séparation n'aura pas de conséquences sur la démocratisation du HTML 5.
Cette scission met néanmoins au jour une lutte de pouvoirs au sein des organismes chargés de standardiser le Web. Le Web Hypertext Application Technology Working Group est l'émanation d'acteurs importants du Web, comme Apple, Mozilla, éditeur du navigateur Firefox, et Opera. Présidé par Tim Berners-Lee, inventeur du World Wide Web, le W3C est quant à lui un organisme de normalisation, soutenu par plus de 300 entreprises et organisations. Le W3C prévoit une finalisation du format pour 2014.
Le Monde.fr
Me Baudouin demande au parquet de "prendre l'initiative d'ouvrir une enquête préliminaire ou une information judiciaire" sur la question. "Il a un délai de trois mois ; à défaut, nous nous réservons la possibilité de déposer plainte avec constitution de partie civile" afin qu'un juge soit désigné, a-t-il précisé.
"ANALYSE EXHAUSTIVE DE L'ACTIVITÉ DES RÉSEAUX"
Sur son site Internet, Qosmos explique fournir "une technologie d'intelligence réseau qui identifie et analyse en temps réel les données qui transitent sur les réseaux". Sa technologie "rend possible une analyse précise et exhaustive de l'activité des réseaux en temps réel".
La FIDH et la LDH avaient déjà porté plainte contre une autre société française, Amesys, une filiale de Bull, pour des faits similaires concernant la Libye de Kadhafi, cette fois. Les associations lui reprochent "la fourniture au régime de Kadhafi, à partir de 2007, d'un système de surveillance des communications destiné à surveiller la population libyenne". "Ce sont les deux sociétés pour lesquelles nous avons des éléments, mais il y en a sans doute d'autres", a déclaré Me Baudouin à l'AFP.
Plainte contre Qosmos pour avoir vendu du matériel de surveillance à la Syrie
Le Monde.fr avec AFPLa Fédération internationale des droits de l'homme (FIDH) et la Ligue des droits de l'homme (LDH) vont déposer plainte, mercredi 25 juillet, contre la société Qosmos, qu'elles accusent d'avoir fourni du matériel de surveillance informatique à la Syrie, a-t-on appris de source proche du dossier.
"Il apparaît que la société Qosmos a été, à plusieurs reprises, mise en cause pour avoir contribué à fournir au régime syrien le matériel de surveillance électronique nécessaire à la répression de toute opposition politique ou intellectuelle", écrit Me Patrick Baudouin, de la FIDH, dans une plainte qui doit être adressée mercredi après-midi au parquet.Me Baudouin demande au parquet de "prendre l'initiative d'ouvrir une enquête préliminaire ou une information judiciaire" sur la question. "Il a un délai de trois mois ; à défaut, nous nous réservons la possibilité de déposer plainte avec constitution de partie civile" afin qu'un juge soit désigné, a-t-il précisé.
"ANALYSE EXHAUSTIVE DE L'ACTIVITÉ DES RÉSEAUX"
Sur son site Internet, Qosmos explique fournir "une technologie d'intelligence réseau qui identifie et analyse en temps réel les données qui transitent sur les réseaux". Sa technologie "rend possible une analyse précise et exhaustive de l'activité des réseaux en temps réel".
La FIDH et la LDH avaient déjà porté plainte contre une autre société française, Amesys, une filiale de Bull, pour des faits similaires concernant la Libye de Kadhafi, cette fois. Les associations lui reprochent "la fourniture au régime de Kadhafi, à partir de 2007, d'un système de surveillance des communications destiné à surveiller la population libyenne". "Ce sont les deux sociétés pour lesquelles nous avons des éléments, mais il y en a sans doute d'autres", a déclaré Me Baudouin à l'AFP.
Charles Doux devait déposer aujourd'hui un plan de continuation de son activité auprès des administrateurs judiciaires chargés du redressement du groupe volailler. Ce projet, qui devra, pour se concrétiser être ratifié par le tribunal de commerce de Quimper vendredi, ne concerne que deux des activités actuelles du groupe : la division export et la division produits élaborés. L'activité de production de volailles fraîches sortirait du périmètre et serait cédée à un des industriels faisant partie de l'offre globale présentée par Sofiprotéol hier.
Charles Doux, qui détient aujourd'hui 80% du capital de son entreprise, descendrait à 20% de participation du nouveau tour de table. Des éleveurs seraient également partie prenante pour un faible pourcentage du capital. La banque Barclays convertirait une partie de sa créance de 144 millions d'euros en participation pour prendre le contrôle de Doux. Cette partie de créance dépendra des offres des industriels que Charles Doux espère rallier à son projet, si le tribunal de commerce de Quimper retient son plan de continuation. Barclays et le saoudien Al Munajem, premier importateur des poulets Doux au Moyen-Orient, apporteraient 20 millions d'euros. Barclays n'a pas vocation à demeurer actionnaire du nouveau groupe mais le soutiendra pendant les deux à trois ans nécessaires pour le relancer. Son objectif final est d'en sortir et de retrouver le montant de sa créance.
Le tour de table de Doux évoluera au cours des prochains mois. Il devrait, selon les défenseurs de ce plan de continuation, accueillir certains des industriels aujourd'hui réunis dans le consortium coordonné par Sofiprotéol, et qui présente un projet concurrent. A ce stade, il est difficile de dire combien d'emplois, sur les 4195 actuels, seront préservés dans le plan de continuation.
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