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mercredi 11 juillet 2012

11072012 QUOI DE NEUF ?


INSURRECTION

Pour marquer le coup de la circulaire Valls, qui va considérablement réduire à la rétention des mineurs


SOCIAL

Le Medef refuse de s'associer au consensus sur la conférence sociale

LE MONDE | • Mis à jour le

La présidente du Medef, Laurence Parisot, dans l'Hémicycle du Conseil économique, social et environnemental, le 10 juillet, à Paris.
La présidente du Medef, Laurence Parisot, dans l'Hémicycle du Conseil économique, social et environnemental, le 10 juillet, à Paris. | Reuters/CHARLES PLATIAU

Au dernier mot du discours de Jean-Marc Ayrault, l'hémicycle du Conseil économique, social et environnemental est saisi d'une vague d'applaudissements. Venu conclure les deux jours de conférence sociale, le premier ministre a, en quarante-cinq minutes, détaillé avec précision le programme de dialogue social que le gouvernement souhaite voir mis en œuvre avant la fin 2013. Au moins six négociations, qui vont de l'emploi des handicapés aux dispositifs d'épargne salariale, en passant par la "reconnaissance des parcours syndicaux", seront lancées.

A cela viendront s'ajouter les concertations, dans lesquelles l'Etat se contente de consulter syndicats et patronat avant de négocier, sur les méthodes de revalorisation du smic ou sur les retraites. Et ce, sans compter les "évaluations", "plans d'action" et autres "groupes de travail" sur toute une série de sujets.
Au milieu, peu d'annonces concrètes : la suppression de la "prime dividendes" voulue par Nicolas Sarkozy et la promesse pour l'automne d'un projet de loi "visant à empêcher la pratique de rémunérations abusives". Louis Gallois, l'ex-patron d'EADS, se voit confier une mission "sur la compétitivité de nos entreprises" et M. Ayrault promet aussi "un conseil ou un commissariat du dialogue social et de la prospective, dans l'esprit de l'ancien commissariat général au plan".
"ON EST SUR UN CAP NOUVEAU"
Autant dire que le cocktail, assez roboratif, promettait sur le papier de ne fâcher personne. A la sortie, les représentants syndicaux se succèdent d'ailleurs devant les caméras pour montrer leur satisfaction. "C'est un beau programme", loue François Chérèque, le leader de la CFDT, avant de plaisanter : "J'ai demandé à tous mes secrétaires nationaux d'annuler leurs vacances pour s'y préparer." Bernard Thibault, secrétaire général de la CGT, est tout aussi content: "On est sur un cap nouveau", affirme-t-il. Et Jean-Claude Mailly, au nom de FO, voit comme ses deux homologues "beaucoup d'éléments positifs".
Mais, à l'intérieur de l'hémicycle, l'ambiance est tout autre. Immédiatement après le discours, les plus hauts responsables du Medef se sont réunis en conclave autour de Laurence Parisot. Pendant de longues minutes, ils devisent, la mine sombre. Un peu plus loin, Michel Sapin, ministre de l'emploi et du dialogue social, s'inquiète. La fête serait-elle gâchée par une fâcherie du Medef ?
Mme Parisot prend le ministre à part. Discours à la main, elle pointe des passages qui sont restés en travers de la gorge des responsables patronaux. Sont notamment mises en cause deux phrases du premier ministre. "La négociation compétitivité-emploi, mal engagée, n'est plus à l'ordre du jour. Un acte II de la négociation sur le marché du travail, ce n'est pas non plus mon état d'esprit", a plaidé M. Ayrault, douchant en principe les espoirs du patronat que cette négociation aboutisse à une flexibilisation du droit du travail.
Michel Sapin, son directeur de cabinet, Gilles Gateau, et Christophe Devys, conseiller social de Matignon, font alors tout pour rassurer Mme Parisot. "Nous n'avions aucune volonté de mettre le Medef dans un corner, nous voulions tout faire pour que la conférence se finisse bien", assure un conseiller.
"IL N'Y A PAS EU DE CLASH"
M. Sapin plaide aussi que plusieurs revendications patronales ont été écoutées : n'y a-t-il pas dans le programme un volet sur le financement de la protection sociale avec comme objectif la baisse du coût du travail ? Le projet de loi sur les licenciements abusifs, promis pour la fin de l'année, n'a-t-il pas été remisé pour être inclus dans la négociation ? Des arguments qui finissent par porter.
Mme Parisot sort, insiste pour faire une déclaration solennelle sans questions de journalistes, mais tempère : "Il n'y a pas eu de clash. Nous avons simplement été déçus que le discours du premier ministre ne tienne pas compte des réalités économiques des entreprises et propose d'instaurer plus de rigidités sur le marché du travail."
Finalement, la "feuille de route sociale", envoyée dans la nuit aux partenaires sociaux, tient compte de certaines demandes patronales. Si le mot compétitivité-emploi n'y apparaît pas, les principes de ces accords, qui doivent permettre de baisser les salaires dans les entreprises en difficulté, sont bien présents. La négociation sur la "sécurisation de l'emploi" a notamment pour objet de se mettre d'accord sur des "leviers plus efficaces de maintien de l'emploi et de l'activité dans les entreprises rencontrant des difficultés conjoncturelles et ayant besoin d'adaptations".
CONSENSUS FRAGILISÉ

Alors que M. Ayrault avait mis la "lutte contre la précarité de l'emploi" en tête des objectifs de cette négociation globale sur l'emploi, ce n'est plus symboliquement que le troisième point sur la feuille de route. Et un "chantier relatif à la sécurisation des parcours professionnels" apparaît au programme, "avec un horizon de mandature", alors qu'il n'avait pas été évoqué dans le discours du premier ministre. Il débuterait à l'automne 2013. Son intitulé est assez large pour qu'il puisse abriter une négociation sur une modernisation du marché du travail, confirme un organisateur de la conférence sociale.
Des concessions qui n'ont pourtant pas suffi à rassurer le patronat. "Cette feuille de route est biaisée. Elle ne prend pas en compte l'urgence économique. D'autant plus qu'elle n'évoque plus le problème du coût du travail pour motiver la réforme du financement de la "Sécu"", défendait mercredi matin un responsable du Medef qui ne va pourtant pas jusqu'à annoncer un boycott des négociations.
Cet épisode vient gâcher l'unanimité sur laquelle le gouvernement comptait s'appuyer pour asseoir sa démarche sociale. Personne au sein de l'exécutif n'espérait que le consensus dure bien longtemps sur l'emploi et le droit du travail, mais le voir fragilisé avant même le début des négociations montre qu'il s'agira bien du sujet social le plus sensible des prochains mois


Le dialogue social ailleurs en Europe

Un routier, employé par Norbert Dentressangle.
Un routier, employé par Norbert Dentressangle. | AFP/JEAN-PHILIPPE KSIAZEK

Les mécanismes de dialogue social dans les pays européens sont fonction du degré d'intervention de l'Etat dans l'économie. A ce titre, la France tend à devenir une exception. Les pays où la négociation collective s'appuie encore sur le triptyque Etat-syndicats-patronat sont de moins en moins nombreux.

L'Espagne, la Belgique et la Grèce disposent de mécanismes de négociation tripartites quasiment identiques. Le dialogue est mené au niveau national et aboutit à la conclusion d'un accord-cadre annuel ou biennal, qui constitue la base des négociations de branche ou d'entreprise. Ces accords couvrent "un spectre illimité" de questions : mesures de soutien à la création d'emplois, conditions de travail, formation, salaires, services de garde des enfants ou congés.
Historiquement marqués par l'intervention de l'Etat, qui a mis sur pied le modèle social scandinave et la " flex-sécurité ", la Finlande, le Danemark, la Norvège et la Suède sont dans un régime transitoire. L'Etat se retire du système de dialogue tripartite au profit des seules organisations syndicales et patronales. Toutefois, les négociations demeurent au niveau national et mènent à des accords-cadres, généralement valables de deux à quatre ans. Ces accords régissent un éventail des questions non salariales, comme la représentativité syndicale, l'égalité entre les sexes ou la santé. Ils irriguent ensuite les niveaux inférieurs de concertation. Ces quatre pays s'orientent vers le système de dialogue des Etats de culture libérale.
La méthode de dialogue social tend à s'uniformiser au sein de l'Europe. La majorité des Etats ont recours à un dialogue autonome entre organisations syndicales et patronales au niveau sectoriel.
En Allemagne, les négociations bipartites se font dans les branches et à l'intérieur des Länder. La concertation se déroule tout au long de l'année et porte sur les questions essentielles : salaires, conditions de travail, temps de travail et formation. Les pouvoirs publics n'interviennent qu'en dernier recours pour arbitrer les litiges persistant entre les partenaires sociaux. Ainsi, l'augmentation des salaires de 4,3 % obtenue en mai par les salariés de la métallurgie du Bade-Wurttemberg, est le fruit d'un contrat conclu entre le patronat et le puissant syndicat IG Metall.
Les Pays-Bas, le Portugal, l'Italie, l'Autriche, la Bulgarie, la Roumanie, Chypre et la Slovaquie fonctionnent également sur ce mode, avec quelques nuances nationales sur le rythme et le contenu des négociations.
Là où domine le libéralisme, comme au Royaume-Uni, en Irlande et dans les pays baltes, le  modèle de concertation est fondé sur un dialogue entre les syndicats et l'employeur au sein de l'entreprise, même si les négociations de branche ont encore cours dans certains secteurs. Au Royaume-Uni, l'employeur n'est pas tenu de négocier avec les syndicats. Selon une étude du Labour Research Department, publiée en 2011, seulement 17 % des travailleurs du privé sont couverts par des conventions collectives, contre 68 % dans le public, où subsistent des négociations sectorielles. Les négociations se cantonnent au cœur des questions sociales et les accords s'appliquent généralement pour une année.

Emploi en Europe : l'OIT tire la sonnette d'alarme


PS : une contribution commune Ayrault-Aubry

Jean-Marc Ayrault et la première secrétaire du PS, Martine Aubry, ont annoncé hier la présentation d'une « contribution générale » commune lors du congrès du parti à l'automne, et émis le souhait qu'elle soit soutenue « de façon exclusive » par les dirigeants du PS et les ministres. Ils insistent sur le fait que le congrès prévu en octobre doit « conforter notre unité ». Le dépôt de contributions est la première phase de la préparation du congrès.



Jean-Pierre Jouyet

morchoisne pour « les échos » 2012
L'inspecteur des finances, aujourd'hui sur orbite pour prendre les commandes de la Caisse des Dépôts, s'est inspiré au long de sa carrière de la maxime de Voltaire selon laquelle « la politique est le premier des arts et le dernier des métiers ». Une manière d'hommage au philosophe qui a donné son nom à la fameuse promotion de l'ENA dont il est issu à l'instar de François Hollande. Mais aussi une ligne de conduite consistant à afficher avec constance des convictions tout en se gardant de descendre dans l'arène publique pour les défendre. C'est en travaillant auprès de Roger Fauroux au ministère de l'Industrie puis de Jacques Delors à la Commission européenne, avant de devenir directeur adjoint du cabinet de Lionel Jospin à Matignon, que le fils de notaire a pu le mieux incarner dans la coulisse la ligne sociale-démocrate et européenne qui lui est chère. Ce catholique amateur de consensus a toutefois fait une entorse à son habituelle réserve en étant pendant dix-huit mois secrétaire d'Etat aux Affaires européennes dans le gouvernement Fillon. Un passage à l'ennemi que certains socialistes lui reprochent encore, même s'il s'est efforcé depuis lors de se refaire une virginité à la tête de l'Autorité des marchés financiers. L'actuel hôte de l'Elysée, qui avait ponctué d'un « j'ai perdu un ami » l'incartade sarkozyste de son partenaire de pétanque, vient de prouver qu'il a passé l'éponge. De quoi éviter au fan de Brel, auteur d'un livre très documenté sur les chanteurs de variété, d'entonner « Voir un ami pleurer » (lire page 22).
Écrit par Jean-Francois POLO
Grand reporter


PAPETERIE

Confronté à des difficultés accrues, Gascogne suspend sa
cotation


VERTARIS SOUS COURTE LAISSE

ECONOMIE


Hollande et les grands patrons : l’entente cordiale ?

François Hollande avait fait grand bruit au cours de la campagne en déclarant symboliquement la guerre à « l’empire de l’argent ». Depuis, le candidat socialiste est devenu président de la République et ses relations avec le monde de l’entreprise semblent s’être apaisées. Gouvernement et grands patrons ont en effet tout à gagner à s’entendre sur les grands dossiers.
François Hollande a pris de la hauteur. Les éventuels conflits avec les groupes industriels sont délégués à son ministre du Redressement productif. A Arnaud Montebourg de distribuer les bons points ou, le cas échéant, de tancer les patrons qui ne jouent pas le jeu selon les règles fixées par le gouvernement, comme cela a été récemment le cas dans le dossier Doux.
Mais pour le reste, une véritable paix des braves semble s’être instaurée entre la majorité et les grands patrons. Loin des discours enflammés de campagne d’un côté et des inquiétudes dévoilées en off dans les médias de l’autre, le courant passe pour l’heure plutôt bien. Mieux qu’avec le précédent gouvernement ? Peut-être…
Il faut dire que François Hollande a choisi de confier tous les portefeuilles à caractère économique à des personnalités politiques connaissant bien les rouages du monde de l’entreprise, et notamment des grandes entreprises. Qu’il s’agisse de Michel Sapin (Travail), Pierre Moscovici (Economie et Finance) ou Jérome Cahuzac (Budget), l’équipe économique du gouvernement est crédible et respectée.
Seule la présence d’Arnaud Montebourg, père Fouettard annoncé de l’orthodoxie de gauche, pouvait donner des sueurs froides aux décideurs économiques… Mais même concernant le trublion du PS, les peurs ont été de courte durée tant le ministre a rapidement compris qu’il n’avait pas seul en main tous les leviers anti-crise et que sa mission ne pourrait être réussie sans concertation et entente avec les décideurs économiques.
De l’autre côté du miroir, les grands patrons ne sont pas en reste dans cette lune de miel entre la gauche et « l’Argent ». La quasi-totalité d’entre eux ont montré patte blanche au nouveau pouvoir et ont adapté leur stratégie aux axes politiques du nouveau pouvoir. Un jeu de séduction particulièrement visible dans les groupes publics, qui s’adaptent à la vitesse grand V aux exigences de la nouvelle majorité.
Stéphane Richard chez France Télécom et Henri Proglio chez EDF semblaient condamnés après le 6 mai… mais se sont sensiblement rapprochés du gouvernement depuis plusieurs semaines.
Le PDG de France Telecom a su (malgré le bug embarrassant de la semaine dernière) se concilier les bonnes grâces de la gauche en axant son action sur l’aspect social, longtemps délaissé, et en annonçant l’arrêt des fermetures de sites et des délocalisations (cause de la vague de suicides qui touche l’opérateur). Donné partant en mai, Stéphane Richard vient de se déclarer candidat à sa propre succession en 2014. Le signe d’un retour en grâce ?
Le cas du patron d’EDF est tout aussi symbolique. Proche de Nicolas Sarkozy qui en avait fait le chef de file de la filière nucléaire française, Henri Proglio était il y a quelques semaines sur un siège éjectable. Mais la volonté d’apaisement est manifeste des deux côtés, et les résultats industriels d’EDF plaident en faveur d’un Proglio qui a mis la « réindustrialisation » et l’emploi au coeur de ses priorités stratégiques… Arnaud Montebourg a-t-il apprécié ?
Quoi qu’il en soit, le flirt entre la gauche et le secteur économique reste à se concrétiser et à passer l’épreuve du temps et des difficultés qui s’annoncent dès la rentrée entre plans sociaux et morosité économique ambiante. Le gagnant-gagnant du début de mandat résistera-t-il aux crispations politiques ?


Le plan de reconquête indsutrielle de Montebourg

Par  - Publié le | L'Usine Nouvelle n°3294
Le ministre du Redressement productif a défini les grands axes de sa politique pour faire redécoller l'industrie française. Une loi sur la compétitivité est prévue à l'automne.
Arnaud Montebourg pare au plus pressé. Entre Doux et les inquiétudes sur l'avenir de l'usine PSA d'Aulnay, la cellule de crise installée au sein du ministère du Redressement productif travaille depuis un mois à plein régime. Pas inutile, alors que les signaux économiques virent au rouge. Mais sur le long terme, il faut faire plus que sauver les entreprises en difficulté
Comment aider à redémarrer l'industrie française ? Le plan de reconquête industrielle, dont Arnaud Montebourg devait présenter les grandes lignes le 11 juillet à la Conférence nationale de l'industrie (CNI) - l'instance de concertation entre patronat et syndicats créée par Nicolas Sarkozy - ne devrait déplaire ni aux industriels ni au Medef. Car le ministre juge indispensable de rétablir la compétitivité-coût pour redresser l'industrie.

Arnaud Montebourg plaide pour le transfert du financement de la protection sociale vers d'autres assiettes, afin de réduire le coût du travail. Un "choc de compétitivité" que réclame aussi le Commissaire général à l'investisssement, Louis Gallois, qui a présidé à ses côtés la table ronde sur le redressement productif lors de la conférence sociale des 9 et 10 juillet. Mais la proposition hérisse les syndicats.
Pour y parvenir, Arnaud Montebourg mise sur un changement de méthode. "La compétitivité-coût ne peut pas être occultée, plaide ainsi Stéphane Israël, le directeur de cabinet d'Arnaud Montebourg. Mais il faut arriver à des concessions réciproques. Sans faire de la cogestion à l'allemande, on est dans un état d'urgence industriel, qui nécessite un pacte."
Un rééquilibrage du financement de la protection sociale - et donc une baisse des charges patronales - pourrait être octroyé en contrepartie de l'obligation pour les entreprises de céder leurs sites rentables qu'elles souhaitent fermer ou l'interdiction des licenciements "boursiers". Dans un contexte difficile, il faut rapprocher les points de vue. Le ministre entend aussi conforter la CNI, en la dotant de crédits de fonctionnement.
Sans plus attendre
Autre priorité pour limiter les coûts des industriels : le maintien de prix bas dans l'énergie. Sur ce sujet, Arnaud Montebourg doit participer à la conférence sur l'énergie, prévue à l'automne. Il y fera entendre les préoccupations des industriels, alors que François Hollande a promis une réduction de la part du nucléaire dans le mix énergétique français. "On ne peut pas ignorer que l'énergie est un des éléments clefs de la compétitivité française", assure l'entourage du ministre.
Des mesures pour soutenir les PME et l'innovation sont aussi en préparation. Un "Plan PME" devrait être présenté à l'automne, notamment pour instaurer un "test PME" obligeant l'État à mesurer l'impact de ses mesures fiscales et législatives sur ces entreprises. En matière d'innovation, Arnaud Montebourg s'intéresse à une amélioration du transfert technologique et à la mise en place "d'instituts Fraunhofer à la française". Le ministère juge que les instituts Carnot, créés en 2006, n'ont pas tous atteint un niveau suffisant et "sont surtout un label".
Certaines propositions pourraient être intégrées à la loi compétitivité que le gouvernement prépare pour l'automne, avec la création de la Banque publique d'investissement. Sur le financement de la protection sociale, le ministère souhaite "aller assez vite". Dans son plan de reconquête, Arnaud Montebourg n'en oublie pas pour autant l'Europe. "Il faut s'organiser pour mieux se faire entendre au niveau européen, pourquoi pas en créant un club des ministres de l'Industrie", anticipe son directeur de cabinet.

HUMOUR......ENCORE QUE......

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