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jeudi 22 novembre 2012

22112012 QUOI DE NEUF ?

POLITIQUE

 

Pagaille et extra-terrestres devant le siège de l'UMP

Un rassemblement de sympathisants UMP, devant le siège du parti, a été perturbé par des militants pro-Gbagbo. Avant que ne s'en mêle un rassemblement potache, en faveur de « Thomas de JohnJohn, le vrai président de l'UMP ».

AFP
Pagaille au sein de l'UMP, pagaille devant le siège du mouvement: un rassemblement d'une trentaine de militants qui demandaient à François Fillon et Jean-François Copé de « trouver une solution » a été troublé jeudi par des militants ivoiriens pro-Gbagbo et un hurluberlu.
19h00. Devant le siège de l'UMP, 238 rue de Vaugirard à Paris (XVe). Une trentaine de militants UMP sont rassemblés à l'appel de la motion La Boîte à idées pour dire leur « ras-le-bol » et appeler François Fillon et Jean-François Copé « à trouver une solution ». Devant micros et caméras plus nombreux que les manifestants, les jeunes cadres de la Boîte à idées égrènent leurs discours. La motion de la Boîte à idées, présentée par quatre trentenaires, avait recueilli 9,2 % des voix de militants.
« Y en a ras-le-bol de la guerre des chefs, des militants commencent à rendre leur carte. Il faut que Jean-François Copé et François Fillon trouvent une solution », explique l'un des fondateurs de la Boîte à idées, Matthieu Schlesinger, militant UMP du Loiret et âgé de 30 ans. « On se fiche de savoir qui sera le chef mais il en faut un. On acceptera celui qui sortira », ajoute-t-il, estimant que « la proposition d'Alain Juppé n'est pas loin de faire consensus ». « Cette querelle est une querelle parisienne d'état-major déconnecté du terrain », conclut Matthieu Schlesinger.

« Fédérations UMP extra-terriennes »

Au même moment, une quinzaine d'Ivoiriens pro-Gbagbo, qui manifestaient à 300 mètres de là sur une petite place dans la plus parfaite indifférence, déboulent devant l'UMP et hurlent des slogans pour demander la libération l'ancien président de la Côte d'Ivoire Laurent Gbagbo actuellement détenu à La Haye. Certains jettent des tracts dénonçant les « crimes de la Françafrique (France à fric) » en Côte d'Ivoire et attaquant violemment l'ancien président Nicolas Sarkozy.
DR
Quelques policiers, dépêchés du commissariat de l'arrondissement tout proche, accourent pour repousser sans ménagement les perturbateurs. Ils ont à peine chassé les militants pro-Gbagbo qu'un hurluberlu, encadré de quelques jeunes scandant « Thomas de JohnJohn président », se plante devant le siège de l'UMP.
Volontairement ou pas, « Thomas de JohnJohn » a repris le surnom de « John John » donné au fils du président Kennedy, tué il y a quarante neuf ans jour pour jour à Dallas. Il entame alors un discours surréaliste. Se présentant comme « le vrai président de l'UMP », il parle des « fédérations UMP extra-terriennes » et conclut : « Vive la droite républicaine et vive le LOL ». Son canular à peine terminé, il est expulsé du secteur manu militari par les policiers.
Décontenancée par tout ce charivari, une militante UMP d'une soixantaine d'années dit : « Mais quelle idée donnons-nous de l'UMP à la France avec cette guerre des chefs que personne ne contrôle plus ». Avec un accent du sud-ouest, elle ajoute: « Il faudrait que quelqu'un sorte la boîte à gifles pour tous les calmer! »
SOURCE AFP






UMP. Copé et Fillon acceptent que Juppé joue les médiateurs

Alors que la Commission électorale du parti (Cocoe) reconnaît que des voix ont été oubliées, Jean-François Copé et François Fillon ont accepté qu’Alain Juppé réexamine les résultats de l’élection à la présidence de l’UMP. Sa commission rendra ses conclusions « sous quinze jours ».
Nouveaux rebondissements, ce jeudi, dans la crise qui secoue l’UMP. La Commission électorale (Cocoe) a reconnu, dans un communiqué, que trois circonscriptions d’Outre-mer n’avaient pas été « prises en compte » dans le résultat final du scrutin pour la présidence et que leur addition « aboutirait vraisemblablement à une inversion des résultats ».
La Cocoe donne raison au camp Fillon
Soit ce qu’avait signalé mercredi Eric Ciotti, lieutenant de François Fillon, pour remettre en cause la victoire de Jean-François Copé. « 1 304 suffrages des fédérations de Nouvelle-Calédonie, Mayotte et Wallis-et-Futuna ont été oubliés. Leur réintégration conduit à ce résultat : François Fillon, 88 004 voix, et Jean-François Copé, 87 978 voix », ce qui donnerait donc 26 voix d’avance à François Fillon, plutôt que 98 de retard !
Si la Cocoe a donné raison au camp Fillon, elle a quelque peu botté en touche, en demandant à « à la Commission de recours de l’UMP de statuer […] en publiant des résultats définitifs », car les statuts de l’UMP ne permettent pas de faire « autre chose que le constat présent » et de « publier de nouveaux résultats ».
Jean-François Copé avait annoncé qu’il allait saisir lui-même la Commission de recours, seule à pouvoir prendre la décision « de modifier ou non les résultats » proclamés lundi, mais c’est Alain Juppé qui tient le résultat entre ses mains.
Juppé va réexaminer les résultats
L’ancien Premier ministre, l’un des rares ténors de l’UMP à n’avoir pas choisi entre Copé et Fillon pendant la campagne, a proposé jeudi matin de créer et présider « une instance collégiale composée de représentants des deux candidats et de personnalités n’ayant pas pris parti ».
Aussitôt saluée par François Fillon, pour qui cette médiation est « la meilleure solution pour sortir l’UMP de l’impasse », la proposition d’Alain Juppé a été acceptée jeudi en milieu d’après-midi par Jean-François Copé.
Jeudi soir, Alain Juppé a annoncé que la commission qu’il allait diriger rendrait ses conclusions « sous quinze jours » après avoir auditionné les présidents des commissions électorale (Cocoe) et des recours. Avant cela, le maire de Bordeaux rencontrera les deux candidats.
« La commission sera constituée de cinq membres : moi-même, un membre désigné par François Fillon, un membre désigné par Jean-François Copé ; je désignerai les deux autres membres en accord avec les deux parties. »
Haute tension
Jean-François Copé « est prêt à accepter le verdict qui sera prononcé par Alain Juppé et qui permettra de rétablir la vérité des chiffres totale sur l’élection », a annoncé son directeur de cabinet Jérôme Lavrilleux.
« Conformément à nos statuts, il faudra laisser travailler la commission nationale des recours. Nous acceptons l’échelon supérieur constitué par Alain Juppé et avons confiance dans l’ensemble des personnes qui seront amenées à regarder les résultats. Nous espérons que la sagesse va s’imposer, que tout le monde dira à l’avance qu’il est prêt à reconnaître le résultat qui sortira de cette décision. »
Mais le camp Copé est loin d’enterrer la hache de guerre. Jérôme Lavrilleux a brandi devant la presse la photographie d’un procès-verbal réalisé à Nice « sous contrôle d’huissiers » et validé « par les représentants des deux candidats » qui montre la présence de « 128 enveloppes de trop par rapport au nombre de votants ».
« C’est le signe manifeste d’un bourrage d’urne massif. Comment accepter les leçons de M. Eric Ciotti dont le propre bureau de vote […] est entaché d’irrégularités grossières ? ».
Pointé du doigt, Eric Ciotti a annoncé qu’il allait porter plainte « après les propos indignes et diffamatoires de M. Lavrilleux à mon égard ».








JUSTICE ?

 

Nicolas Sarkozy placé sous le statut de témoin assisté dans l'affaire Bettencourt

Nicolas Sarkozy accompagné de son avocat Thierry Herzog à la sortie du Palais de Justice de Bordeaux le 22 novembre.
Nicolas Sarkozy accompagné de son avocat Thierry Herzog à la sortie du Palais de Justice de Bordeaux le 22 novembre. (Photo Regis Duvignau. Reuters)
Libération
L’ancien président de la République Nicolas Sarkozy a été placé sous le statut de témoin assisté jeudi à Bordeaux à l’issue de douze heures d’audition, a indiqué à l’AFP par téléphone son avocat Me Thierry Herzog.
«Il n’y a pas eu de mise en examen», a insisté Me Herzog, qui se trouvait avec son client à leur sortie en voiture du Palais de Justice, et n’a pas souhaité faire d’autre commentaire sur les circonstances de cette audition-fleuve.
Le parquet de Bordeaux a confirmé jeudi soir, quelques minutes après la sortie du Palais de Justice de Nicolas Sarkozy, que l’ancien président de la République avait été placé sous le statut de témoin assisté au terme de son audition fleuve de plus de douze heures.
«Dans le cadre de l’information judiciaire suivie à raison de faits d’abus de faiblesse, d’abus de confiance aggravés, d’escroqueries aggravées au préjudice de Mme Liliane Bettencourt, les trois magistrats instructeurs co-saisis, ont, ce jour 22 novembre 2012, (...) recueilli l’audition de M. Nicolas Sarkozy, lequel était assisté de Maître Thierry Herzog, avocat au Barreau de Paris», et «au terme de cette audition, M. Nicolas Sarkozy s’est vu notifier le statut de témoin assisté», précise ce communiqué signé du procureur de la République Claude Laplaud.
(AFP)

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