POLITIQUE
Trois heures de trêve à Gaza : le monde inquiet
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a accepté de suspendre une intense offensive aérienne contre la bande de Gaza pendant la visite du Premier ministre égyptien Hisham Qandil. Le conflit a fait 19 morts, ces 76 dernières heures.
« Le Premier ministre Netanyahu a répondu favorablement à une demande égyptienne de cesser le feu pendant la visite à Gaza ce matin du Premier ministre égyptien, une visite censée durer environ trois heures », a précisé un porte-parole israélien.
Par ailleurs, l’aviation israélienne a procédé à de nouvelles violentes frappes tôt vendredi matin sur la bande de Gaza, dont plusieurs ont touché la ville même de Gaza, selon l’AFP sur place et le ministère de l’Intérieur du Hamas. « Il y a eu 130 raids durant la nuit » a déclaré le porte-parole du ministère, Islam Shahwan.
Les raids ont détruit un bâtiment administratif du ministère de l’Intérieur, servant notamment pour le renouvellement des passeports, dans le quartier de Tel al-Hawa, a précisé le porte-parole.
Des témoins ont affirmé que des terrains d’entraînement utilisés par des groupes armés palestiniens avaient été détruits lors des dernières frappes israéliennes.
Le porte-parole des services d’urgence du Hamas, Adham Abou Selmiya, a fait état de 19 tués palestiniens, dont plusieurs enfants, et 235 blessés.
Terre et mer
L’offensive israélienne aérienne et maritime « Pilier de la défense » contre le Hamas dans la Bande de Gaza entre aujourd’hui dans son troisième jour, vendredi. Trois civils israéliens ont également été tués dans le sud de l’Etat hébreu, lorsqu’un projectile s’est abattu contre leur immeuble.
Pour la première fois, trois roquettes sont tombées à proximité de Tel Aviv, le coeur d’Israël, sans faire de victimes ni de dégats.
Tôt vendredi, 85 missiles ont explosé en 45 minutes dans la ville de Gaza, plongeant la ville dans une épaisse fumée noire. Un missile a également frappé le ministère de l’intérieur, un symbole du pouvoir du Hamas.
L’aviation israélienne a continué vendredi à frapper massivement les réserves d’armes des militants du Hamas. Israël n’exclut pas une intervention terrestre.
Des tanks israéliens, des troupes et des véhicules blindés s’amassent progressivement à la frontière avec le territoire palestinien, au sud d’Israël.
L’offensive israélienne « Pilier de la défense » contre le Hamas est la plus importante depuis celle de la fin 2008-début 2009 dans le petit territoire palestinien.
Condamnation mondiale
Washington et Londres ont clairement soutenu le droit d’Israël à se défendre contre le Hamas qu’ils estiment responsables de l’escalade de la violence dans la bande de Gaza, la Russie jugeant, quant à elle, que les raids israéliens étaient une réaction « disproportionnée » aux tirs de roquettes du Hamas considérés également comme « inacceptables ».
Dans le monde arabe en revanche les réactions condamnaient unanimement Israël. L’Iran et l’Organisation de la conférence islamique (OCI) ont appelé l’ONU à intervenir pour faire cesser l’opération militaire israélienne.
Les Etats-Unis et la Grande-Bretagne, de même que la France et la Russie, ont appelé à éviter une escalade des combats et exhorté les deux parties à la retenue.
Le président américain Barack Obama avait appelé mercredi le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu à faire « tous les efforts possibles pour éviter des victimes civiles » mais a soutenu le droit d’Israël à se défendre contre les attaques du Hamas. MM. Obama et Netanyahu « sont d’accord sur le fait que le Hamas doit cesser ses attaques contre Israël pour permettre une désescalade de la situation », a précisé jeudi la Maison Blanche, jugeant qu’il n’y avait « aucune justification pour la violence » du mouvement islamiste palestinien.
Le Premier ministre britannique David Cameron a fait part jeudi à son homologue israélien de son « extrême inquiétude » concernant la violence à Gaza et lui a demandé de tout faire pour éviter des victimes civiles. Son chef de la diplomatie William Hague avait auparavant considéré que le Hamas est « le principal responsable de la crise actuelle » à Gaza et en Israël.
La France, elle, s’abstenait de désigner un responsable. Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault a déclaré jeudi qu’il était « temps d’arrêter cette escalade dangereuse », ajoutant que Paris avait engagé une « intense activité diplomatique » pour faire baisser la tension.
Le président français François Hollande s’est ainsi entretenu dans la journée avec le président égyptien Mohamed Morsi pour évoquer la situation en Israël et Gaza, lui d’exprimer « la vive préoccupation de la France » et appeler « à la retenue » pour éviter une escalade. M. Hollande » a souligné le rôle que pouvait jouer l’Egypte pour diminuer les tensions, selon un communiqué de la présidence.
La Russie a, elle, estimé que les raids aériens d’Israël sur la bande de Gaza étaient une réaction « disproportionnée » aux attaques également « inacceptables » du Hamas. Le chef de la diplomatie Sergueï Lavrov s’est dit « très préoccupé » par l’escalade des violences. Le président Vladimir Poutine, qui s’est entretenu par téléphone avec M. Netanyahu, a appelé les deux parties à éviter l’escalade de la violence.
L’Egypte, qui joue habituellement un rôle d’intermédiaire entre Israël et le Hamas, a jugé inacceptable l’« agression » israélienne, par la voix de son président Mohamed Morsi, et a rappelé son ambassadeur en Israël. Le Caire a demandé aux Etats-Unis d’intervenir « immédiatement » auprès d’Israël pour qu’il cesse ses raids aériens.
Un porte-parole de la présidence égyptienne a annoncé jeudi que le Premier ministre Hicham Qandil se rendrait vendredi dans la bande de Gaza, « pour exprimer notre soutien au peuple palestinien et voir quels sont ses besoins ».
De son côté, Washington a demandé à l’Egypte « d’user de son influence dans la région pour permettre une désescalade de la situation ».
L’envoyé spécial du Quartette (ONU, UE, Etats-Unis, Russie) pour le Proche-Orient, Tony Blair, a appelé le Hamas à cesser ses tirs de roquettes sur Israël et estimé que l’Egypte pouvait jouer un « rôle constructif » dans la résolution de la crise.
« Si le feu des roquettes continue depuis Gaza, en direction des villes et des villages israéliens, les représailles s’amplifieront », a prévenu l’ancien Premier ministre britannique sur la chaîne de télévision Sky News.
L’Iran a, lui aussi, lancé un appel à l’ONU, de même qu’à l’Union européenne, à faire cesser l’offensive « barbare » menée par Israël contre les groupes armés palestiniens de Gaza, qualifiant l’opération de « terrorisme organisé ».
Le chef de la diplomatie turque Ahmet Davutoglu a, de son côté, qualifié l’opération israélienne de « crime contre l’humanité ».
En raison de l’escalade des tensions, une visite du président tchèque Vaclav Klaus en Israël, prévue à partir de dimanche, a été annulée.
Le Monde: Nouveaux raids aériens intensifs sur la bande de Gaza
Le Monde: Des raids israéliens détruisent un bâtiment du ministère de l'intérieur gazaoui
Le Monde: Des raids israéliens détruisent un bâtiment du ministère de l'intérieur gazaoui
Japon : dissolution de la Chambre des députés, législatives anticipées en décembre
Le Monde.fr avec AFP
La Chambre des députés du Parlement japonais a été officiellement dissoute vendredi lors d'une session plénière, sur décision du premier ministre, ouvrant ainsi la voie à des élections législatives anticipées en décembre.
"En vertu de l'article sept de la Constitution, la Chambre basse est dissoute", a déclaré le président de la Chambre, Takahiro Yokomichi. La dissolution, proposée par le chef du gouvernement de centre gauche, Yoshihiko Noda, une dizaine de mois avant le terme de la législature, a été approuvée par l'empereur Akihito et saluée par trois "banzai" ("longue vie") des députés levant les bras au ciel, comme l'exige la tradition.
M. Noda a tenu parole. Il avait promis aux partis d'opposition de satisfaire leur demande de convoquer rapidement les électeurs aux urnes si certaines lois d'importance, dont celle autorisant l'Etat à émettre de nouveaux bons du Trésor, recevaient le soutien de la droite.
LA DROITE ESPÈRE REVENIR AU POUVOIR
Vendredi, deux textes essentiels ont été adoptés avec la coopération des conservateurs qui contrôlent le Sénat et empêchaient leur vote depuis plusieurs mois. La droite, emmenée par l'ex-premier ministre Shinzo Abe (en poste de septembre 2006 à septembre 2007), espère revenir au pouvoir après une parenthèse de trois ans dans l'opposition, lors de ces élections qui devraient se tenir le 16 décembre, dans le délai légal de quarante jours.
Le changement de premier ministre qui se profile sera le septième depuis 2006 si l'on inclut le passage de relais de Junichiro Koizumi à son poulain Abe en septembre de la même année. M. Noda est le troisième premier ministre issu du Parti démocrate du Japon (PDJ), une formation de centre gauche créée au milieu des années 1990 et arrivée au pouvoir mi-2009, après un demi-siècle de règne quasi ininterrompu de la droite. Cette alternance historique risque toutefois de s'achever avec les prochaines législatives, en raison de la chute de confiance de la population dans le PDJ et sa propension à virer rapidement de bord.Les militants UMP, entre Fillon, Copé... et Sarkozy
Six mois après la défaite à la présidentielle, les militants UMP élisent ce dimanche le président de leur parti. Alors que le ton est monté cette semaine entre les deux candidats, la base semble être à l'unisson. Jean-François Copé serait "hystérique" accusent des pro-Fillon, l'ex-Premier ministre trop "mou" pour les pro-Copé. Beaucoup de militants espèrent un retour de Nicolas Sarkozy en 2017 pour "mettre tout le monde d'accord". Reportage dans les Alpes-Maritimes, 3e fédération UMP de France.
François Fillon, Jean-François Copé et Nicolas Sarkozy en 2006 © Maxppp
Les militants UMP sont heureux. Pour la 1ère fois depuis 2004, ils vont élire le président de leur parti. Pour la 1ère fois depuis 1999, l'élection du leader du parti de droite est une élection à enjeu. Exercice démocratique qui réjouit la base et qui redonne de l'élan, après le coup de massue de la défaite du 6 mai. Mais beaucoup d'adhérents se disent encore "orphelins". Orphelins de Nicolas Sarkozy, qui reste en retrait de la scène politique nationale et donne des conférences à travers le monde.
"S'il revenait, je serais folle de joie" confie une militante niçoise. D'après un sondage Ifop pour le JDD, 65% des sympathisants UMP souhaitent qu'il se présente en 2017. "Aucun des deux prétendants à la présidence de l'UMP n'est à la hauteur" assène une autre fan.
Choisir par rapport à la personnalité
Une nostalgie de Nicolas Sarkozy qui s'exprime aussi bien du côté filloniste que copéiste. Ce qui n'empêche pas les partisans des deux candidats d'avoir la dent dure à l'encontre du camp adverse. "Eau tiède", "trop mou", "ancienne France" reprochent les soutiens de Jean-François Copé à l'ancien Premier ministre. S'ils reconnaissent des qualités d'homme d'Etat au député de Paris, ils ne le voient pas en chef de parti, en combattant de la "reconquête" pour les élections locales de 2014. Au contraire, les partisans de François Fillon décrivent le député-maire de Meaux en homme "hystérique", "clientéliste", "mauvais imitateur de Nicolas Sarkozy".
Faute de réelles divergences de fonds, disent les militants, les choix se font sur la personnalité et aussi souvent selon les féodalités locales. Christine, ex-agente administrative à la mairie du Cannet le reconnait. Elle votera Jean-François Copé par "fidélité" à Michèle Tabarot, député-maire de la ville et très proche de l'actuel secrétaire général de l'UMP.
Le premier accroc remonte au début de l'été, quelques jours après la déclaration de candidature de François Fillon. A cette période là, le compte officiel de l'UMP sur Twitter, @ump, empile les messages en faveur du secrétaire général de l'UMP Jean-François Copé. Et rien pour François Fillon.
Ce dernier demandera officiellement que les deux candidats disposent des même moyens et que Jean-François Copé n'accapare pas les outils du parti.
Les copéistes répliqueront en pointant du doigt l'utilisation par les pro-Fillon d'un compte Twitter anciennement dédié au soutien à la candidature présidentielle de Nicolas Sarkozy (@Sarkozy_2012). Ce compte et ses dizaines de milliers de followers a été recyclé pour devenir @TeamFillon.
Tout au long de la campagne, la bataille restera feutrée sur Twitter. Avec seulement quelques pics de tension comme le mercredi 31 octobre.
Ce jour là, l'ancienne ministre du Budget et filloniste Valérie Pécresse écrit: "JF Copé en baisse de trois points chez les sympathisants UMP dans le baromètre du FigMag...". Réplique sèche sur le compte des partisans de Copé, @Team_Cope: "Chacun ses priorités. Nous, nous nous réjouissons de voir Hollande et Ayrault continuer de chuter dans les sondages. Affligeant".
Sur Facebook: 29.000 fans pour Fillon, 28.000 pour Copé
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Au final, aucun candidat ne semble avoir pris le dessus sur les réseaux sociaux. Sur Facebook, l'empreinte des deux rivaux est comparable: François Fillon affiche 29.000 fans et Jean-François Copé quelque 28.000.
Sur Twitter, @jf_cope est loin devant avec près de 96.000 followers contre 35.000 pour @FrançoisFillon mais le compte de l'ancien Premier ministre n'a que sept mois d'ancienneté alors que celui du maire de Meaux existe depuis trois ans. Et M. Fillon peut aussi s'appuyer sur les 58.000 followers de @TeamFillon.
D'ailleurs, les hashtags utilisés par les deux camps pour se compter donnent plutôt un avantage à François Fillon: le mot-clé #TeamFillon a été cité à 26.300 reprises depuis trois mois, contre 13.700 mentions pour #Teamcopé, selon le site Topsy.com.
En matière d'engagement, les followers des deux camps font presque jeu égal. Si on prend en compte les cent derniers messages des deux candidats, les tweets de M. Fillon sont retweetés en moyenne 18 fois et ceux de M. Copé, 25 fois.
Sur Twitter, les deux candidats se sont contentés de "dupliquer les propos tenus dans les meetings ou dans les interviews dans les médias et d'annoncer leur agenda", dit-il. "Ce n'est pas très innovant, ils n'ont même pas utilisé Twitter pour mobiliser leur partisans sur une action précise", tranche-t-il.
Mercredi, un militant de l'UMP, @Vin100Charpent tweetait: "A partir de Lundi j'espère que les soutiens à #Fillon et #Copé continueront à twitter mais ensemble contre #Hollande".
Bataille de l'#UMP: sur #Twitter, quelques escarmouches mais pas de vainqueur par @s_jourdain
par Agence France-Presse,
PARIS
Les deux candidats à la présidence de l'UMP François Fillon et Jean-François Copé ont aussi mené campagne sur les réseaux sociaux mais après quelques escarmouches aucun des deux rivaux n'a réussi à prendre le pas sur l'autre.
Les deux candidats à la présidence de l'UMP François Fillon et Jean-François Copé ont aussi mené campagne sur les réseaux sociaux mais après quelques escarmouches aucun des deux rivaux n'a réussi à prendre le pas sur l'autre.
Le premier accroc remonte au début de l'été, quelques jours après la déclaration de candidature de François Fillon. A cette période là, le compte officiel de l'UMP sur Twitter, @ump, empile les messages en faveur du secrétaire général de l'UMP Jean-François Copé. Et rien pour François Fillon.
Ce dernier demandera officiellement que les deux candidats disposent des même moyens et que Jean-François Copé n'accapare pas les outils du parti.
"C'est la première fois qu'on voit un compte Twitter devenir un enjeu de communication à l'intérieur d'un parti", explique à l'AFP Antoine Bayet, le rédacteur en chef du Lab, le site web d'Europe 1 spécialisé dans la politique et internet.
Les copéistes répliqueront en pointant du doigt l'utilisation par les pro-Fillon d'un compte Twitter anciennement dédié au soutien à la candidature présidentielle de Nicolas Sarkozy (@Sarkozy_2012). Ce compte et ses dizaines de milliers de followers a été recyclé pour devenir @TeamFillon.
Tout au long de la campagne, la bataille restera feutrée sur Twitter. Avec seulement quelques pics de tension comme le mercredi 31 octobre.
Ce jour là, l'ancienne ministre du Budget et filloniste Valérie Pécresse écrit: "JF Copé en baisse de trois points chez les sympathisants UMP dans le baromètre du FigMag...". Réplique sèche sur le compte des partisans de Copé, @Team_Cope: "Chacun ses priorités. Nous, nous nous réjouissons de voir Hollande et Ayrault continuer de chuter dans les sondages. Affligeant".
"En surface tout a été très lisse. On a vu du contenu négatif contre Fillon mais il était twitté à partir de comptes non officiels", plus discrets, remarque Antoine Bayet.
Sur Facebook: 29.000 fans pour Fillon, 28.000 pour Copé
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Au final, aucun candidat ne semble avoir pris le dessus sur les réseaux sociaux. Sur Facebook, l'empreinte des deux rivaux est comparable: François Fillon affiche 29.000 fans et Jean-François Copé quelque 28.000.
Sur Twitter, @jf_cope est loin devant avec près de 96.000 followers contre 35.000 pour @FrançoisFillon mais le compte de l'ancien Premier ministre n'a que sept mois d'ancienneté alors que celui du maire de Meaux existe depuis trois ans. Et M. Fillon peut aussi s'appuyer sur les 58.000 followers de @TeamFillon.
D'ailleurs, les hashtags utilisés par les deux camps pour se compter donnent plutôt un avantage à François Fillon: le mot-clé #TeamFillon a été cité à 26.300 reprises depuis trois mois, contre 13.700 mentions pour #Teamcopé, selon le site Topsy.com.
En matière d'engagement, les followers des deux camps font presque jeu égal. Si on prend en compte les cent derniers messages des deux candidats, les tweets de M. Fillon sont retweetés en moyenne 18 fois et ceux de M. Copé, 25 fois.
Cette campagne numérique "a été assez pauvre avec une similitude frappante dans les usages sur les réseaux sociaux", juge Antoine Bayet.
Sur Twitter, les deux candidats se sont contentés de "dupliquer les propos tenus dans les meetings ou dans les interviews dans les médias et d'annoncer leur agenda", dit-il. "Ce n'est pas très innovant, ils n'ont même pas utilisé Twitter pour mobiliser leur partisans sur une action précise", tranche-t-il.
Mercredi, un militant de l'UMP, @Vin100Charpent tweetait: "A partir de Lundi j'espère que les soutiens à #Fillon et #Copé continueront à twitter mais ensemble contre #Hollande".
Ayrault tente d'arrondir les angles avec Merkel
Jean-Marc Ayrault et Angela Merkel, jeudi, à Berlin. Crédits photo : JOHN MACDOUGALL/AFP
Fallait-il un ancien professeur d'allemand pour rassurer Berlin? Pour sa première visite officielle outre-Rhin, Jean-Marc Ayrault n'a pas hésité à jouer pleinement la carte de son intime connaissance de l'Allemagne pour vanter le sérieux de son gouvernement et tenter de dissiper les inquiétudes de Berlin concernant la trajectoire économique de la France. S'exprimant en partie dans la langue de Goethe devant les décideurs économiques allemands, le premier ministre a ensuite eu un tête-à-tête avec Angela Merkel.
Ce geste symbolique a été apprécié à Berlin… en dépit d'un lapsus du premier ministre, qui a qualifié le dialogue d'«effroyable» au lieu de «fructueux» par le déplacement d'un «r» dans un mot allemand. «Cela facilite l'entente de pouvoir s'entretenir directement en allemand», s'est réjouie la chancelière…
Angela Merkel s'est refusé à porter un jugement sur les mesures prises par le gouvernement français pour relancer la compétitivité. Cependant, elle a souhaité «beaucoup de succès à la France pour le parcours engagé». Et elle n'a pas cherché à dissimuler sa préoccupation: «Naturellement, j'observe les négociations politiques en France visant à améliorer la compétitivité. Nous avons besoin de renforcer la compétitivité de l'Europe. Nous voulons une France forte, comme la France souhaite une Allemagne forte, afin de construire une Europe forte.»
L'Allemagne s'inquiète depuis des semaines de l'absence de réformes structurelles, portant notamment sur le marché du travail et la réduction des dépenses de l'État. «Je suis venu vous parler du redressement économique de la France», a lancé un Jean-Marc Ayrault décidé «à lever toute ambiguïté», devant des entrepreneurs allemands réunis pour un colloque sur les défis de l'Europe face à l'économie mondialisée.
«Nous respecterons l'objectif de 3 %» de déficit public par rapport au PIB en 2013, a assuré le premier ministre pour souligner le sérieux budgétaire de la France. Et d'ajouter que son gouvernement s'efforce de faire aboutir la négociation avec les partenaires sociaux en vue d'amorcer «un tournant historique dans l'organisation de notre marché du travail». Il a dit s'inspirer de la méthode allemande de dialogue social, qui avait ouvert la voie aux réformes entreprises par Gerhard Schröder au milieu des années 2000. Avant de déjeuner avec les dirigeants syndicaux allemands, «pour (s)'entretenir avec eux de la façon de négocier un bon accord».
Dans un entretien à la Süddeutsche Zeitung, Ayrault a répondu aux critiques de Gerhard Schröder: «La France n'a pas besoin de leçon.» L'ex-chancelier social-démocrate avait taclé ses camarades du gouvernement français en affirmant qu'ils avaient pris un mauvais départ et que «les promesses de campagne du président français vont se briser sur la réalité économique». Ayrault a rappelé que Schröder avait attendu son second mandat pour s'atteler aux réformes structurelles, alors que le gouvernement français, en fonction depuis 6 mois, «a déjà pris des décisions courageuses». Il a aussi vanté les mesures «sans précédent» décidées il y a quelques jours pour relancer la compétitivité de l'économie française. Et plaidé pour «plus de compréhension».
Ayrault aura au moins rassuré Berlin sur un point, en affirmant partager le «diagnostic sévère» dressé par Louis Gallois et en soulignant «le décrochage réel» de l'économie française depuis dix ans.
Pour le reste, l'Allemagne espère des mesures concrètes rapidement. «Nous attendons avec impatience les décisions des prochaines semaines en France, décrypte un proche conseiller de la chancelière pour Le Figaro. Nous avons un grand intérêt à avoir une France forte, pour que la relation avec l'Allemagne reste équilibrée. C'est pourquoi nous suivons de près le processus de réformes visant à améliorer la compétitivité. Le rapport Gallois montre que les Français eux-mêmes sont conscients des difficultés. Une récession aurait aussi des répercussions sur l'économie allemande.»
Berlin détaille aussi depuis plusieurs mois ses pistes de réflexion pour réformer les institutions européennes sur un modèle plus fédéral. La chancellerie a conscience de l'allergie française aux abandons de souveraineté. Elle souhaite cependant engager avec Paris un dialogue constructif sur l'avenir de l'Europe, en vue du Conseil européen de la fin décembre. En dépit des efforts de Jean-Marc Ayrault, Paris et Berlin ne parlent pas encore tout à fait la même langue… Mais ils sont prêts à mettre un peu de bonne volonté pour se comprendre.
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ECONOMIE
De l’importance d’une transition énergétique intelligente
Par Ludovic Dupin
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A l’approche du débat sur la transition énergétique, l’Association des économistes de l’énergie alerte sur l’importance de ne pas surestimer les scénarios : ce ne sont que des aides à la décision.
A quelques jours de l’ouverture du débat sur la transition énergétique, le 20 novembre prochain, l’Association des économistes de l’énergie (AEE) a apporté une contribution unique et inattendue. Pierre-Franck Chevet, ancien patron de la Direction générale de l’énergie et du climat (DGEC) et nouveau patron de l’ASN, explique : "On attend beaucoup des scénarios. Ils font partie du débat mais ils ne seront pas tout le débat".
Pantelis Capros, économiste de l’Université technique d’Athènes, confirme. Bien placé, il est à l’origine du modèle Primes. Ce dernier dessine pour l’Union européenne des scénarios permettant de ramener d’ici à 2030 les émissions de CO2 à 80 à 85 % du niveau de 1990. Les hypothèses sont multiples utilisant des parts variables de nucléaire et de gaz dans le mix. Un scénario mise même sur un mix à 100 % renouvelables, chiffrage du coût à l’appui.
Aussi complets que soient ces modèles, Pantelis Capros reconnaît qu’ils ne sont pas en mesure de tout modéliser. Le professeur grec identifie même de possibles sources d’échec. Premièrement, il cite un risque de manque de volonté politique pour développer les infrastructures énergétiques (interconnexions, réseau hydrogène, pilotage des énergies renouvelables…).
Deuxièmement, tous les scénarios s’appuient sur 33% à 40% d’efficacité énergétique, un objectif atteignable à condition que les consommateurs d’énergie investissent, ce qui reste à prouver. Troisièmement, les producteurs d’électricité ne limiteront leurs émissions de carbone que s’ils y sont effectivement incités. Or, on le voit aujourd’hui : le mécanisme des quotas carbone ne remplit pas son rôle incitatif étant donné les prix trop faibles de la tonne de CO2.
Imbroglio de recommandations
Nadia Maïzi, directrice du Centre de mathématiques appliquées à l’école des Mines ParisTech, va même plus loin. Ces scénarios, explique-t-elle, forment un imbroglio de recommandations techniques et politiques. "Les recommandations d’un groupe se font toujours sans prendre en compte les besoins d’un autre", affirme la mathématicienne. Elle explique même que la question de la plausibilité technique des scénarios et celle de la qualité de service des consommateurs sont souvent passées sous silence. Il faut "travailler à une transition énergétique intelligente, faute de quoi toutes les transitions sont envisageables", ironise-t-elle.
Nutella défend sa recette à l'huile de palme
Par lefigaro.fr
Les fruits dont est extraite l'huile de palme .
Menacée d'être lourdement taxée, comme tous les produits incorporant de l'huile de palme, la pâte à tartiner s'offre de grandes pages de publicité.
Une double page de publicité dans plusieurs quotidiens, dont Le Figaro, pour défendre... l'huile de palme. Prise bien malgré elle en pleine polémique à l'occasion de l'amendement sénatorial qui entend taxer plus lourdement cette matière grasse végétale, au nom de la santé publique, Ferrero - l'entreprise italienne fabricant le Nutella - déploie les grands moyens. Avec comme slogan: «Nutella, c'est délicieux, mais pourquoi y a-t-il de l'huile de palme?»
«Nutella se retrouve, de manière injuste, au cœur d'un débat sur l'huile de palme(...). Contrairement aux idées reçues, l'huile de palme n'est pas dangereuse pour la santé, affirme le groupe italien Ferrero, fabricant de la célèbre pâte à tartiner. Une tartine de Nutella contient moins de matières grasses saturées que la plupart des goûters ou petits déjeuners». Et de vanter également sa «filière d'approvisionnement durable».
La position des députés «pas encore arrêtée»
De quoi convaincre les députés? C'est en tout cas à eux que reviendra la responsabilité d'augmenter, ou non, la taxe sur l'huile de palme. En effet, dans la nuit de mercredi à jeudi, les sénateurs ont bien voté la taxe «Nutella» qui multiplie par quatre cette taxe - ce qui a provoqué la colère des industriels. Mais ce vote était très provisoire puisque le Sénat a en effet rejeté quelques heures plus tard l'ensemble du projet de budget de la Sécurité sociale, texte dans lequel cette mesure s'inscrivait. Les députés auront donc le dernier mot.
Catherine Lemorton (PS), affirme ce vendredi matin dans Le Figaro que la commission des affaires sociales de l'Assemblée, qu'elle préside, n'avoir «pas encore arrêté» sa position. Le gouvernement a d'ores et déjà exprimé son désaccord sur cette taxe.
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Attentat de Bengahzi : Petraeus sort de son silence
Le Monde.fr avec AFPL'ancien chef de la CIA David Petraeus sort de son silence vendredi, une semaine après sa démission pour adultère, en témoignant à huis clos devant le Congrès américain sur l'attentat meurtrier du consulat de Benghazi en Libye le 11 septembre.
Selon CNN qui citait jeudi soir une source proche de M. Petraeus, il devrait dire qu'il a su "presque immédiatement" que l'attaque était liée à l'organisation terroriste Ansar Al-Charia, en dépit d'une certaine "confusion" alors que vingt rapports de renseignement le liaient à des manifestations contre une vidéo islamophobe.
Réclamé par les parlementaires qui enquêtent sur l'attaque, son témoignage pourrait éclaircir les circonstances dans lesquelles l'ambassadeur en Libye, Christopher Stevens, ainsi que deux officiers de sécurité et un employé ont été tués. M. Petraeus s'était rendu en Libye pour enquêter sur l'attaque. Jeudi, des membres de la commission du renseignement du Sénat ont visionné un montage vidéo de l'assaut, mais ces éléments ainsi que les témoignages des responsables du renseignement interrogés par les élus, sont restés confidentiels.
M. Petraeus devra aussi s'expliquer sur la réaction de la CIA pendant l'attaque, vraisemblablement suivie en temps réel. Républicains et démocrates veulent savoir quelles mesures ont été mises en place pour venir en aide aux assiégés.
ENQUÊTE DE LA CIA
Mais les auditions, prévues à partir de 7 h 30, heure locale (13 h 30, heure de Paris), ne pourront éviter l'affaire ayant conduit à la démission de M. Petraeus le 9 novembre, après la révélation de sa liaison extraconjugale avec sa biographe, Paula Broadwell. L'ancien général à la retraite est visé par une enquête administrative "exploratoire" de la CIA, la puissante agence de renseignement qu'il a dirigée pendant 14 mois, a annoncé jeudi soir l'agence.
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L'enquête du FBI, qui dure depuis plusieurs mois et qui a dévoilé l'affaire, se concentre sur Mme Broadwell et les documents confidentiels retrouvés sur son ordinateur, bien qu'à ce stade rien n'ait été trouvé de compromettant pour la sécurité nationale. Un autre général quatre étoiles, John Allen, le commandant des forces de l'OTAN en Afghanistan, est aussi cité dans l'affaire. Le Pentagone a lancé une enquête sur une correspondance "déplacée" confinant au "flirt" qu'il aurait entretenue avec Jill Kelley, la femme qui a conduit par hasard le FBI à découvrir que M. Petraeus entretenait une relation adultère.
Lire : Le chef du Pentagone demande l'examen de l'éthique des officiers supérieurs de l'armée
SOCIAL
PSA : un dispositif pour les seniors de Rennes et Aulnay
Par Julien Bonnet
La direction du constucteur a proposé jeudi 15 novembre que les salariés à 18 mois de leur retraite à taux plein puissent bénéficier d'un régime spécifique. Ce dispositif concernerait environ 300 slariés. Les syndicats
Direction et syndicats de PSA ont discuté jeudi 15 novembre de la question des séniors à l'occasion d'un nouvelle réunion de négociations sur le plan social. Première des sept thématiques sur lesquelles direction et syndicats du constructeur doivent plancher : la question des séniors.
La direction a ainsi proposé jeudi un dispositif pour les salariés à 18 mois de leur retraite à taux plein des usines d'Aulnay-sous-Bois et Rennes. Ce dispositif comprendrait deux mois de reclassement payés à 100%, puis 16 mois payés à hauteur d'environ 80% du salaire net. Durant ces 18 mois, la direction a précisé le salarié aurait aussi la possibilité d'effectuer une mission de six mois chez PSA ou dans une entreprise extérieure.
300 salariés de Rennes et d'Aulnay-sous-Bois seraient concernés. Les deux sites sont les plus touchés par le plan de restructuration annoncé en juillet dernier qui prévoit au total 8 000 suppressions de postes.
"Cette proposition est irrecevable en l'état", a commenté à l'AFP Franck Don, délégué CFTC. "Il faut étendre cette proposition à l'ensemble des sites PSA et les combiner à d'autres dispositifs" comme le rachat de trimestres, a-t-il ajouté.
Du côté de la CGT, on estime que les propositions faites jeudi par la direction sont "inacceptables, scandaleuses" et relèvent de "la provocation". Le syndicat réclame notamment "un dispositif de préretraite pour les 55 ans, et dont pourrait bénéficier les 50-54 ans à qui PSA n'aurait pas trouvé un CDI".
La direction de PSA a accepté en octobre de négocier les modalités d'accompagnement des salariés concernés. Mais le plan de restructuration reste pour l'heure suspendu, le temps de l'expertise menée par le cabinet Secafi.
La direction souhaite un accord global comportant des dispositions particulières pour Rennes et Aulnay, alors que certains syndicats plaident pour un accord spécifique pour ces deux sites. La direction souhaite soumettre l'accord à la signature des délégués syndicaux centraux, et non du CCE, a indiqué à l'AFP Jean-Pierre Mercier, délégué CGT.Négociation emploi : les syndicats se divisent mais renvoient le patronat à sa copie
Par Anne-Sophie Bellaiche
Après une première journée de négociation qui entrait enfin dans le dur avec un premier texte rédigé par le patronat, les syndicats se divisent sur son évaluation. L’arc des réactions va de la "régression" pour la CGT, au "vaporeux" pour FO en passant par la perception de "portes entrebaillées" pour la CFDT. Tous veulent un nouveau texte
A la mi-journée la CGT a bien tenté de pousser les autres organisations à quitter la table de négociation, dans l’attente d’un texte entièrement revu par le patronat, mais les autres syndicats n’ont pas suivis.Même FO très critique sur un texte qu’elle juge "vaporeux" et "totalement déconnecté de la réalité des salariés" selon les termes de son négociateur Stéphane Lardy a préféré pousser le patronat dans ses retranchements LA CGT n’a pas voulu jouer seule à la politique de la chaise vide et est donc finalement restée.
Globalement, les organisations étaient là pour entrer enfin dans la négociation et elles ont préférées tenter d’éclaircir un texte qu’elles trouvent obscurs, indigents ou très incomplets sur les points qui constitueraient des avancées pour les salariés. Elles s’accordent, en revanche, à rejeter en l’état la question de la révision des modalités du licenciement économique. Les neuf heures de discussion ont donc tenté de balayer l’ensemble des propositions du patronat.
Ses propositions se divisent en quatre blocs :
- "la sécurisation des parcours" : nouvelles garanties pour les salariés, (complémentaire prévoyance pour tous, accès à la formation au logement pour les contrats courts …) contre aménagement du CDI et sécurisation juridique des licenciements individuels...
- "l’anticipation de l’emploi et des compétences" : partage de l’information économique de l’entreprise avec les instances représentatives du personnel, lien entre plan de formation et GPEC…
- "la mobilisation en faveur du maintien de l’emploi" : amélioration des modalités d’accès au chômage partiel et conditions de mise en œuvre des accords compétitivité-emploi.
- "Repenser les procédures du licenciement économique" : suppression de la notion de licenciement économique lorsqu’il s’agit d’adaptation n’impliquant pas de suppression d’emplois mais des offres de reclassement, révision complète de la procédure des PSE pour les alléger.
FO a estimé que le texte devait avoir été écrit par un "juriste fou" tellement il était incompréhensible mais "au bout de la brume, il y aura peut-être une éclaircie".
La CFDT, qui s’est placé dès le début dans une logique d’aboutir a préféré lister les points d’avancée dégagé en fin journée. Elle en a noté un certain nombre qu’elle demande à voir figurer dans le prochain texte qui "en tout état de cause ne devra pas concerner uniquement 20 % des salariés français". (Tout le volet information des instances représentatives du personnel est calé sur les entreprises de plus de 300 salariés, ce qui limite sa portée).
Patrick Pierron, le négociateur de la CFDT a donc cru voir "des portes entrebâillées" sur : l’idée d’accéder non pas à une complémentaire prévoyance mais santé, de moduler les cotisations chômage en fonction de la durée des contrats utilisés, de droits au chômage rechargeables, d’un partage des données économiques de l'entreprise avec les salariés qui ne se contenteraient pas d’une information mais d'une consultation, d’intégrer dans les démarches de GPEC les salariés à temps partiel, d’examiner un dispositif unique de chômage partiel, d’encadrer dans les accords compétitivité emploi le "retour à meilleure fortune". .. Le vrai point dur selon lui reste l’idée de ne pas soumettre à un licenciement économique les salariés qui refuseraient les conditions d’un accord compétitivité emploi. La CFE-CGE a fait également preuve d’un certain optimisme sur la capacité du patronat à revoir sa copie.
Compte-tenu de l’ampleur des points à revoir, la négociation de jeudi prochain est annulée et le patronat proposera un nouveau texte le 30 novembre prochain. Patrick Bernasconi, le négociateur patronal a de son côté déclaré "n’avoir aucun doute sur le fait de parvenir à un accord mais qu’il faudra équilibrer les blocs." Sur les critiques des organisations syndicales, il s’est voulu rassurant en soulignant que "dans cette phase chacun est dans son rôle".
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