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samedi 24 novembre 2012

24112012 QUOI DE NEUF ?

POLITIQUE


Israël maintient des mesures de sécurité sévères


Un soldat israélien surveille une manifestation de jeunes palestiniens, à la frontière entre Gaza et Israel, à Khan Younès, le 23 novembre 2012
Un soldat israélien surveille une manifestation de jeunes palestiniens, à la frontière entre Gaza et Israel, à Khan Younès, le 23 novembre 2012 Said Khatib afp.com
Israël maintenait samedi des mesures de sécurité sévères au lendemain de la mort d'un Palestinien tué par l'armée israélienne dans la bande de Gaza, premier test pour la trêve entre Israël et le Hamas au pouvoir dans l'enclave palestinienne.
 
http://www.20minutes.fr/monde/1049144-israel-maintient-mesures-securite-severes#ooid=RtYjQ2NzqAcxPLagZzujWuqQowWgUGkn


L'accès de la mosquée Al-Aqsa de Jérusalem, troisième lieu saint de l'Islam, a été notamment interdit aux Palestiniens de moins de 40 ans.
Un porte-parole du Hamas, Sami Abou Zouhri, a dénoncé "une première violation israélienne de la trêve" entrée en vigueur mercredi à 19h00 GMT, précisant que l'Egypte, médiateur de l'accord, en serait saisie.
Anouar Abdelhadi Qdeih, 20 ans, a été tué et 19 autres Palestiniens blessés par les tirs de soldats israéliens dans le village de Khouzaa, à l'est de Khan Younès, a précisé à l'AFP un porte-parole des services d'urgences à Gaza, Adham Abou Selmiya.
Selon des témoins, les soldats ont tiré à partir de leur position de Kissoufim sur un groupe de Palestiniens, des agriculteurs pour la plupart, qui tentaient de se rendre sur leurs terres situées près de la bande frontalière, dont l'armée interdit l'accès sous peine d'ouverture du feu.
L'armée a affirmé que "quelque 300 Palestiniens qui tentaient de se rapprocher de la clôture de sécurité se sont livrés à des violences et ont endommagé la clôture".
"Les soldats ont procédé à des tirs de sommation mais les Palestiniens ont continué à se rapprocher et les militaires ont alors tiré en direction des jambes", a dit une porte-parole militaire, ajoutant que l'un des Palestiniens avait réussi à franchir la frontière avant d'être renvoyé de l'autre côté.
Selon M. Abou Zouhri, "les tirs de l'occupant ont visé directement les agriculteurs qui retournaient sur leurs terres dans la zone frontalière et c'est la première violation israélienne de la trêve". Le Hamas "la suivra via le médiateur égyptien pour s'assurer qu'elle ne se reproduira pas".
Majorité de civils tués
Jeudi, six Palestiniens avaient été blessés dans des incidents de ce type à la frontière, selon les services d'urgences.
Le député palestinien indépendant Moustapha Barghouthi a dénoncé dans un communiqué "une très grave violation du cessez-le-feu", appelant "les Etats-Unis et les pays qui ont contribué à le mettre en place à exercer une pression immédiate et efficace sur Israël".
"Si ces actions ne sont pas arrêtées immédiatement, Israël prend un grave risque de faire s'effondrer cette trêve précaire", estimé M. Barghouthi, venu à Gaza de Cisjordanie en signe de solidarité.
Mercredi soir, dans l'heure qui avait suivi le cessez-le-feu, douze roquettes avaient été tirées contre le territoire israélien, sans faire de blessé, selon la police.
D'autre part, un Palestinien est mort vendredi asphyxié après avoir "inhalé un gaz toxique" alors qu'il réparait avec trois autres hommes un tunnel endommagé par les raids israéliens durant l'offensive dans le secteur de Rafah (sud), a annoncé le ministère de la Santé du Hamas.
En Cisjordanie, l'armée israélienne poursuivait ses arrestations à la suite de manifestations, parfois violentes, de solidarité avec la bande de Gaza. Vendredi, elle a arrêté 28 Palestiniens, dont cinq députés du Hamas, après 55 la veille.
L'armée a confirmé avoir arrêté quatre parlementaires du Hamas. Parmi eux, figure l'influent Mahmoud al-Ramahi, ancien secrétaire général du Conseil législatif, le Parlement palestinien, déjà arrêté à plusieurs reprises.
Le chef du gouvernement du Hamas à Gaza, Ismaïl Haniyeh, a appelé jeudi les groupes armés à respecter la trêve, conclue après huit jours d'hostilités qui ont coûté la vie à 166 Palestiniens, en majorité des civils, dont au moins 43 enfants et 13 femmes, et à six Israéliens, quatre civils et deux soldats.
"Je demande à tous (...) d'agir conformément à l'accord", a dit M. Haniyeh. "Nous avons la grande responsabilité, en tant que gouvernement, de protéger notre peuple ainsi que cet accord, auquel l'occupant s'est engagé".
En Israël, un sondage commandé par le quotidien Maariv à la veille de primaires du Likoud, principal parti de la coalition au pouvoir, a montré que 49% des personnes interrogées étaient en faveur d'une poursuite des frappes israéliennes contre 31% d'accord avec la trêve en vigueur.
A l'étranger, le président syrien Bachar al-Assad et le chef du Parlement iranien Ali Larijani, dont le pays soutient le Hamas, se sont félicités à Damas de "l'échec" de l'offensive israélienne sur Gaza, réaffirmant leur engagement aux côtés de la "résistance" à l'Etat hébreu, selon l'agence officielle Sana.
De son côté, le département d'Etat américain a annoncé vendredi que la conférence prévue en décembre à Helsinki sur un Moyen-Orient sans armes nucléaires n'aurait pas lieu, en raison de la situation actuelle dans la région et de l'absence de consensus entre les pays concernés.






Egypte: manifestations rivales, Morsi promet la démocratie

Le président Mohamed Morsi a promis vendredi devant des milliers de partisans islamistes que l'Egypte était sur la voie de la démocratie, lors d'une journée marquée par des manifestations parfois violentes d'opposants dénonçant une dérive dictatoriale.

Photographe :  :: Soutiens et opposants au président Morsi s'affrontent en marge de manifestations à Alexandrie, le 23 novembre 2012 photo : AFP
"La stabilité politique, la stabilité sociale et la stabilité économique, c'est ce que je souhaite et ce pourquoi je travaille", a déclaré M. Morsi dans un long discours devant ses partisans rassemblés près du palais présidentiel, au lendemain de l'annonce d'un renforcement considérable de ses pouvoirs.
A l'étranger, Washington a rappelé que "l'une des aspirations de la révolution (de 2011) était de s'assurer que le pouvoir ne serait pas trop concentré entre les mains d'une seule personne ou d'une institution". L'Union européenne a appelé M. Morsi à respecter "le processus démocratique" et Paris a estimé que les décisions prises jeudi n'allaient pas "dans la bonne direction".
"Personne ne peut arrêter notre marche en avant (...). Je remplis mes fonctions au service de Dieu et de la nation et je prends des décisions après avoir consulté tout le monde", a cependant insisté M. Morsi.
 Pour ses partisans, M. Morsi s'est juste donné les moyens de réduire une période de transition jugée trop longue et chaotique. "Le problème, c'est que beaucoup de gens ne veulent tout simplement pas d'un président qui viennent des Frères musulmans", a estimé Mostafa Chehata, un enseignant.
"Le président a limogé le procureur général corrompu, de quoi les gens se plaignent-ils?", a ajouté Mohamed Chaabane, un étudiant en médecine.
Sur la place Tahrir, épicentre de la révolte de 2011 à quelques kilomètres du palais présidentiel, des milliers de personnes rassemblées à l'appel de personnalités ou de mouvements laïques et libéraux ont pourtant scandé "Morsi dictateur".
"Il n'est pas possible que la révolution (...) n'arrive qu'à produire un nouveau dictateur", a affirmé une manifestante, Nagla Samir. "Nous descendons à nouveau dans la rue pour la liberté", a-t-elle insisté.
Sit-in place Tahrir
Dans la soirée, le Courant populaire, dirigé par le nationaliste de gauche Hamdeen Sabbahi, troisième de la présidentielle de juin, a annoncé que "toutes les forces révolutionnaires" avaient décidé d'entamer un sit-in sur la place Tahrir et d'appeler à une manifestation de masse mardi pour obtenir que M. Morsi revienne sur ses décisions.
Dans des rues adjacentes à la place, des heurts se sont poursuivis vendredi entre des jeunes et des policiers, qui s'affrontent depuis lundi à l'occasion du premier anniversaire de violences meurtrières entre les forces de l'ordre et des manifestants qui protestaient alors contre le pouvoir de transition militaire.
Dans le reste du pays, des manifestants ont mis le feu à des locaux du Parti de la liberté et de la Justice (PLJ), issu des Frères musulmans, à Alexandrie (nord), ainsi qu'à Port Saïd et à Ismaïlia (nord-est).
A Alexandrie, où selon un responsable du PLJ des accrochages ont éclaté entre manifestants des deux camps, la situation était "tendue" et la police a fait usage de gaz lacrymogènes pour disperser les manifestants, a annoncé un responsable de sécurité.
Elu en juin, M. Morsi, le premier président civil et islamiste du pays le plus peuplé du monde arabe, s'est arrogé jeudi dans une "déclaration constitutionnelle" le droit de "prendre toute décision ou mesure pour protéger la révolution" de 2011 qui a chassé le président Hosni Moubarak.
Le président, qui détient déjà les pouvoirs exécutif et législatif --en raison de l'invalidation de la chambre des députés--, a privé les instances judiciaires, dernier organe de contrôle de ses pouvoirs, de la possibilité d'examiner des appels contre ses décrets.
Le pouvoir judiciaire ne peut plus non plus dissoudre la commission constituante, comme le souhaite l'opposition libérale et laïque, qui dénonce sans relâche la domination des islamistes sur cette instance.
Ces prérogatives exceptionnelles doivent cesser avec l'adoption d'une nouvelle Constitution, mais le processus est actuellement enlisé.







Egypte : la justice condamne les décisions de Mohamed Morsi

La plus haute autorité judiciaire du pays dénonce les nouvelles prérogatives du président islamiste qui mettent ses décisions à l'abri de recours devant la justice. Les juges d'Alexandrie ont annoncé une grève ouverte.

AFP
La plus haute autorité judiciaire d'Egypte a dénoncé samedi les nouvelles prérogatives du président islamiste Mohamed Morsi qui mettent ses décisions à l'abri de recours devant la justice, alors que les juges d'Alexandrie ont proclamé une grève ouverte. La « déclaration constitutionnelle » annoncée jeudi par la présidence « est une attaque sans précédent contre l'indépendance du pouvoir judiciaire et ses jugements », a déclaré dans un communiqué le Conseil suprême de la justice à l'issue d'une réunion d'urgence.
Pour sa part, le Club des juges d'Alexandrie, la deuxième ville du pays, ont annoncé une grève ouverte pour dénoncer cette déclaration par laquelle Mohamed Morsi a renforcé considérablement ses pouvoirs. « Le Club des juges d'Alexandrie annonce la suspension du travail dans tous les tribunaux et les bureaux du procureur dans les provinces d'Alexandrie et Beheira (...) jusqu'à la fin de la crise causée par cette déclaration », a annoncé Mohammed Ezzat al-Agwa, président du Club dans un communiqué. La province de Beheira est proche d'Alexandrie.
Jeudi, Mohamed Morsi, issu de la confrérie des Frères musulmans, a décidé de renforcer ses pouvoirs déjà très étendus dans une « déclaration constitutionnelle ». Il disposait déjà du pouvoir exécutif mais aussi législatif, l'Assemblée ayant été dissoute avant son élection en juin. Les nouvelles prérogatives mettent ses décisions à l'abri de recours devant un pouvoir judiciaire avec qui il entretient des relations houleuses. Il a expliqué que le renforcement de ses pouvoirs permettrait d'accélérer les réformes démocratiques. Ces dispositions sont censées durer jusqu'à l'adoption d'une nouvelle Constitution, un processus aujourd'hui enlisé et qui pourrait prendre plusieurs mois.
SOURCE AFP







Notre-Dame-des-Landes : les opposants à nouveau dans la rue ce samedi

La journée de vendredi a été marquée par de violents affrontements, alors que le gouvernement a décidé de reprendre la main en évacuant et en détruisant les constructions illégales des squatteurs établis sur place.
La journée de vendredi a été marquée par de violents affrontements, alors que le gouvernement a décidé de reprendre la main en évacuant et en détruisant les constructions illégales des squatteurs établis sur place. | (AFP.)

Au lendemain de l'évacuation musclée de quelque 500 squatteurs sur le site de Notre-Dame-des-Landes, le bras de fer entre les opposants au futur aéroport et le ne faiblit pas. Une nouvelle est organisée ce samedi après-midi pour la cinquième fois en un mois à Nantes (Loire-Atlantique) contre le projet cher à Jean-Marc Ayrault, ancien maire de la ville.

La journée de vendredi a été marquée par de violents affrontements, alors que le gouvernement a décidé de reprendre la main en évacuant et en détruisant les constructions illégales des squatteurs établis sur place. Selon la préfecture de Loire-Atlantique, deux gendarmes ont été blessés, l'un à la main et l'autre d'un traumatisme auditif, et un opposant a été blessé au pied. Deux journalistes TV ont aussi été légèrement blessés à la par des cailloux.

Valls droit dans ses bottes, les écolos scandalisés

Assumant l'entière responsabilité de ce grand ménage, le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, a justifié l'emploi de la manière forte. Il «est hors de question de laisser un kyste s'organiser, se mettre en place, de façon durable avec la volonté de nuire (...) Nous mettrons tout en oeuvre pour que la loi soit respectée, pour que les travaux puissent avoir lieu», a-t-il lancé. En fin de journée, il a ajouté sur Europe 1 que les opposants auxquels doivent faire face les forces de l'ordre «ne sont pas des écolos», mais, selon lui, «des squatteurs, parfois qui viennent d'autres pays européens, qu'on connaît, qui sont des professionnels de ce type de manifestation».

L'opération policière a soulevé une salve de critiques, notamment chez les responsables écologistes. «C'est désolant», a jugé Jean-Philippe Magnen, porte-parole national d'Europe Ecologie-Les Verts (EELV). José Bové a appelé à «la mobilisation», réclamant à l'Etat une médiation, tandis que le député EELV Noël Mamère se disait, sur BFM-TV, «accablé et révolté par l'attitude du gouvernement». Les principales organisations environnementales exprimaient leur «exaspération» sur le traitement de ce dossier.

A Paris non plus, les opposants à l'aéroport nantais ne sont pas les bienvenus. Vendredi, plusieurs dizaines de manifestants, qui soutenaient les squatteurs évacués de Notre-Dame-des-Landes (Loire-atlantique), ont été interpellés dans le quartier des ministères à Paris.


LeParisien.fr







Notre-Dame-des-Landes: poursuite des évacuations par les forces de l'ordre


 Les opérations des forces de l'ordre se poursuivent samedi matin dans la zone du projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique), où une importante opération d'expulsion et de destruction de squats d'opposants a débuté vendredi matin.
Les premières escarmouches ont débuté peu après 09h00, les forces de l'ordre lançant des premières salves de grenades lacrymogènes, auxquelles les opposants ont répondu par des jets de pierres et de bouteilles en verre.
Quatre colonnes de camionnettes de gendarmerie d'une dizaine de véhicules chacune étaient positionnées au centre de la zone, près du bois de Rohanne où d'intenses affrontements s'étaient déroulés vendredi entre les gendarmes et les quelque 500 opposants à l'aéroport, squatteurs installés désormais sur la zone.
Une barricade avait été érigée par les opposants sur la route menant à de nouvelles constructions de la Châtaigneraie, édifiées collectivement le 17 novembre lors d'une manifestation anti-aéroport qui avait rassemblé de 13.500 (chiffre préfecture) à 40.000 manifestants. Le premier objectif des forces de l'ordre samedi matin était de la dégager.
Au cours des vifs heurts de vendredi, deux gendarmes, un manifestant et deux journalistes ont été blessés. Trois personnes ont été interpellées, dont deux pour exhibitionnisme et une pour violences. Deux d'entre elles ont été relâchées après un contrôle d'identité, selon la préfecture.
Les forces de l'ordre ont néanmoins réussi à assurer la destruction du Rosier, squat historique des opposants, ainsi qu'à débarrasser le matériel de chantier des nouvelles constructions de la Châtaigneraie pour stopper les travaux mais il restait encore plusieurs cabanes dans les bois de Rohanne.
Au cours des heurts de vendredi, de grandes quantités de gaz lacrymogènes et grenades assourdissantes ont été tirées, tandis que les opposants répliquaient en direction des forces de l'ordre avec des cailloux, des fusées d'artifice tirées à l'horizontale et des cocktails Molotov.
L'aéroport de Notre-Dame-des-Landes doit normalement remplacer en 2017 l'actuel aéroport Nantes Atlantique. Les premier travaux de défrichage sont programmés début janvier.
Outre les squatters, installés pour certains depuis des années, une vingtaine de foyers d'occupants "légaux" (exploitants, locataires, propriétaires) luttent contre le projet, aidés par des associations d'opposants de la société civile, mais aussi d'élus. La Confédération paysanne, qui proteste contre la destruction de terres agricoles, est également très active dans cette lutte.


AFP








UMP: Juppé ne "bénira pas" une procédure à laquelle il n'aura pas participé

, qui tente une médiation pour résoudre la opposant Jean-François Copé et pour la présidence de l'UMP, a assuré au quotidien Sud Ouest qu'il ne bénira pas une procédure à laquelle il n'aura pas participé, notamment en provenance de la commission nationale de recours du parti.
Le maire de Bordeaux, dont l'entourage avait assuré qu'il ne s'exprimerait pas avant sa rencontre prévue dimanche soir avec Jean-François Copé et François Fillon, a expliqué au quotidien avoir "pris acte" de la décision de la commission des recours de se réunir dimanche matin, en dépit de sa demande à cet organe, accusé par le camp de Fillon d'être aux mains des partisans de Copé, de surseoir à toute démarche avant le démarrage de sa propre mission de médiation.

"Je prends acte (...) Ce nest en effet pas conforme à ce que je souhaitais. Je tirerai les conclusions de ce que décidera la commission au terme de sa réunion", dimanche matin, a déclaré Alain Juppé dans un entretien à paraître samedi, transmis à l'AFP.
"Javais dit à Fillon quon ne pouvait exclure de ma mission de médiation les organes statutaires, à savoir la commission dorganisation des élections, la désormais célèbre Cocoe, et la commission nationale des recours", précise-t-il toutefois.
"Cest elle qui instruit les recours mais javais demandé à son président que ceux qui sétaient trop marqués en faveur des candidats en lice se déportent, quil y ait un observateur et un représentant des deux camps", un point qui doit encore être discuté "avec Fillon et Copé dimanche soir", poursuit-il.
"En tout cas, il nest pas question pour moi de bénir une procédure à laquelle je naurai pas participé", prévient-il alors que de son côté Fillon a assuré qu'il n'accepterait pas les conclusions de la commission et Copé a au contraire a estimé que seul son verdict serait valable.
Alain Juppé précise que sa commission de médiation sera composée par lui même, un représentant de Copé, un représentant de Fillon et deux autres personnalités neutres, évoquant des contacts avec "Bruno Le Maire, Nathalie Kosciusko-Morizet ou Gilles Carrez".
La commission "dira si les résultats de lélection ont été obtenus de façon conforme et transparente, et alors nous les validerons". Si ces conditions n'étaient pas remplies, il ne se prononce pas sur la suite: "Attendons la fin des travaux pour le dire, nous n'en sommes pas là", dit-il.
L'ex-ministre des Affaires étrangères assure enfin qu'il estime avoir une "responsabilité morale" à l'égard de ce parti qu'il a fondé et qui reste selon lui la première force politique en France, avec quelque 300.000 adhérents. Mais il assure n'avoir "rien à gagner" à travers cet engagement. "Je souhaite me consacrer à ma mission de médiation et, dans quinze jours, pas plus, tout doit être réglé, que lissue soit bonne ou mauvaise", dit-il, en écartant toute spéculation sur son éventuelle candidature à la présidence.
Insistant sur le risque d'éclatement de l'UMP, il se dit "vraiment inquiet", car, "quand François Fillon évoque la création dun groupe parlementaire, cela ressemble à un début de scission".
M. Copé a été proclamé lundi soir officiellement vainqueur du scrutin pour la présidence de l'UMP par 98 voix d'avance face à M. Fillon, mais des proches de M. Fillon ont découvert que le résultat de trois fédérations n'avait pas été pris en compte, déclenchant une crise qui s'est aggravée de jour en jour depuis.








ECONOMIE

 

Du pacte de compétitivité à la fusée Ariane : une semaine d'industrie

Par 
 
Ariane 5 décollage
© CNES
Semaine cruciale pour la filière spatiale européenne avec le conseil ministériel de l'ESA. Si les ministres de la Recherche européens ont refusé de trancher entre deux programmes de lanceurs, le gouvernement presse le pas pour faire voter son pacte de compétitivité.
Le fait marquant
Quel lanceur pour succéder à Ariane 5 ? Les ministres européens de la Recherche et de l'Espace se sont réunis à Naples, en Italie, les 20 et 21 novembre, pour sélectionner les programmes spatiaux des prochaines années. Investissement crucial pour l'Europe : la détermination d'un nouveau lanceur spatial, avec le choix entre une fusée de nouvelle génération (Ariane 6), ou une version modernisée du lanceur actuel (Ariane 5 ME, pour Midlife Evolution).
Ambitieux, le projet Ariane 6 porté par Arianespace. Des arguments pour (soutenus par la France et l'Italie), et contre (portés par l'Allemagne et les industriels de la filière), sont avancés. A la clôture du sommet, les ministres se refusent à trancher et penchent pour un développement en parallèle des deux projets industriels.
Les deux principaux acteurs du programme spatial européen, la France et l'Allemagne, repartent donc de Naples avec la satisfaction d'avoir signé un texte commun qui prévoit à la fois une évolution vers un lanceur plus robuste mais également une étape intermédiaire avec une version évoluée d'Ariane 5.
En parallèle de l'orientation donnée au programme Ariane, le sommet européen du spatial tranche également avec la question sensible du budget. Si, pour certains acteurs du secteur, la filière spatiale doit devenir plus efficace, le conclave ministériel opte pour une consolidation de l’avenir du spatial européen en allouant un budget de 10 milliards d'euros aux programmes spatiaux (lanceurs, programme de satellites, station orbitale internationale...) pour les prochaines années.
De quoi conforter les emplois industriels à forte valeur ajoutée de la filière.
Lundi 19 novembre
Métallurgie - Sidérurgie
ArcelorMittal pessimiste sur la situation économique des hauts-fourneaux
La direction du sidérurgiste a décidé de maintenir à l'arrêt certaines installations et a évoqué une "situation encore plus morose en 2013 qu'en 2012" pour la zone "Atlantique et Lorraine". Sur les onze hauts-fourneaux dont dispose le groupe dans la région, cinq sont actuellement à l'arrêt, dont deux à Florange.
Chimie
Arkema ne prévoit pas "pour l'instant" de délocaliser son projet d'investissement dans le Rhône
Le directeur général d'Arkema France Michel Delaborde explique que son groupe réfléchit à une autre solution pour Pierre-Bénite. Il avait annoncé le 15 novembre que son groupe renoncait à investir 70 millions d’euros dans cette usine située près de Lyon, à la suite d’une grève qui bloque le fonctionnement du site depuis fin octobre.

Mardi 20 novembre
Economie
Crédit d'impôt compétitivité : une baisse du coût du travail de 2,4 % dans l'industrie selon COE-Rexecode
Pour Michel Didier, le président de COE-Rexecode, l’institut d’étude économique du patronat,  le crédit d’impôt devrait aboutir à une baisse de 2,7 % du coût du travail en France et de 2,4 % dans l’industrie.
Automobile
Renault confirme plancher sur une motorisation hybride
Si pour l'instant le constructeur s'est concentré sur des véhicules 100% électrique, son numéro deux Carlos Tavares a indiqué qu'un certain nombre de projets de recherche sont en cours pour aboutir à une motorisation hybride "low cost".
Mercredi 21 novembre
Economie
Crédit d'impôt compétitivité : combien les industriels vont y gagner ?
Le cabinet Lowendalmasaï a réalisé pour L'Usine Nouvelle une simulation pour quatre entreprises type. Sur les 20 milliards d'euros de crédit d'impôt promis aux entreprises, combien pour vous ?
Aéronautique
EADS : l'Allemagne et la France bientôt à parts égales ?
Selon le quotidien allemand Handelsblatt, Berlin et Paris auraient conclu un accord pour détenir chacun 12 % du capital du consortium aéronautique européen.
Environnement
L'Europe prône un encadrement strict de l'exploitation des gaz de schiste
Si pour les députés européens les gaz de schiste représentent des "ressources énergétiques considérables", ils appellent les Etats à la prudence. A leurs yeux, la technique de la fracturation hydraulique devrait être interdite dans des zones sensibles à la pollution.
Jeudi 22 novembre
Métallurgie - Sidérurgie
Florange: la piste de la nationalisation refait surface
Arnaud Montebourg a déclaré devant les sénateurs que "l'éventualité d'un contrôle public, même temporaire" du site d'ArcelorMittal "doit faire l'objet d'une étude sérieuse par le gouvernement". Le ministre du Redressement productif avait pourtant écarté cette piste fin septembre.
Aéronautique
A Toulouse, Boeing drague les fournisseurs d'Airbus
Yves Galland, président de Boeing France, invité d'honneur de la conférence aéronautique de L'Usine Nouvelle, a donné les recettes pour réussir à s'imposer comme fournisseur de son groupe.
Automobile
Aulnay-sous-Bois fait du pied au secteur aéronautique pour revitaliser le site de PSA
Le maire de la ville tente de séduire les investisseurs afin de réindustrialiser au plus vite le site appelé à être fermé en 2014. Avec en ligne de mire, l’installation d’un pôle aéronautique de haute technologie.
Vendredi 23 novembre
Métallurgie - Sidérurgie
ArcelorMittal, l'acier trompé
L'ascension irrésistible du numéro un mondial de l'acier s'enraye. L'enquête de L'Usine Nouvelle sur les cinq points noirs d'un groupe qui n'inspire plus confiance.
Economie
Le pacte de compétitivité pourrait être voté plus vite que prévu
Le gouvernement souhaiterait accélérer au maximum le calendrier du pacte de compétitivité, avec un projet de loi pouvant être débattu dès le 3 décembre.
Automobile
Peugeot 301: un modèle milieu de gamme à l'assaut des marchés émergents
Le constructeur français lance sa 301 - la C-entries tri-corps de Peugeot dédiée aux marchés émergents - en Turquie. Symbole de la stratégie d’internationalisation de la marque au Lion, la 301 sera aussi commercialisée au Moyen-Orient, en Chine, en Afrique, en Russie et en Europe de l’Est.







SFR pourrait annoncer 1 100 départs volontaires

C'est le chiffre avancé par le syndicat Unsa. 300 postes seraient aussi créés.

Libération
SFR, deuxième opérateur télécom français, pourrait annoncer mercredi un plan de 1 100 départs volontaires dans le cadre d’une vaste réorganisation pour réagir à la concurrence sur le marché de la téléphonie mobile, a-t-on appris samedi auprès du syndicat Unsa. «Les rumeurs qui circulent évoquent le chiffre de 1 100 départs bruts dans le cadre du plan de départs volontaires et la création de 300 postes», rapporte Vanessa Jereb, déléguée du syndicat Unsa, confirmant des informations données par la presse économique.
Un porte-parole de SFR, interrogé par l’AFP, n’a ni confirmé ni infirmé ce chiffre et s’est refusé à tout commentaire.
Annoncé en juillet, le plan de réorganisation sera présenté officiellement en Comité central d’entreprise les 6 et 7 décembre mais le document de présentation sera remis mercredi prochain aux organisations syndicales pour qu’elles puissent en prendre connaissance, précise Mme Jereb.
«Nous serons très vigilants sur la réalité du volontariat quand l’alternative est de déménager à l’autre bout de la France» et «très méfiants sur les créations de postes annoncées», prévient la déléguée. Les créations «risquent bien de ne pas être effectives comme lors du dernier plan de départs en 2008 quand seulement 100 postes sur 400 promis avaient été créés», a-t-elle ajouté.
Interrogé, son collègue à la CFDT Laurent Penon a affirmé ne pas être en mesure «d’avancer un chiffre», «cela ne serait pas sérieux». Lui aussi concentrera son attention «sur les chiffres bruts de départs» car «les embauches de 2008, on (les) attend toujours».
Selon la Tribune, le plan de restructuration de la filiale de Vivendi viserait à recentrer la vente sur le web. Le journal en ligne, comme Le Figaro, évoque samedi la suppression nette de 800 postes, 1 100 départs volontaires et 300 créations.
L’arrivée de Free mobile a fait perdre à SFR des centaines de milliers d’abonnés.
(AFP)








JUSTICE ?

 

Criminalité en Corse : le procureur de Bastia dénonce la guerre des polices


Dans un rapport au procureur général près la cour d'appel dont le contenu a été révélé vendredi par France3 Corse, le procureur de la République à Bastia, Dominique Alzéari, dresse "un constat alarmant", de la façon dont s'organise la lutte contre le crime organisé et le blanchiment d'argent.


Dominique Alzéari, le procureur de Bastia © Maxppp
 Si le procureur de Bastia, Dominique Alzéari,  n'emploie pas directement les termes "guerre des polices", quand il est question  dans son rapport d'une "forme de concurrence" entre les services d'enquête "qui nuit gravement à leur efficacité", ou de "carences unanimement dénoncées" dans "l'interaction avec les unités de renseignements de la police et de la gendarmerie", c'est bien de cela qu'il s'agit. 
Dominique Alzéari  relève aussi un certain nombre d'"obstacles" à écarter, dont la grande autonomie des services de renseignement, les "retours jugés insuffisants par l'autorité préfectorale et quasi inexistants pour l'autorité judiciaire" et les "relations insuffisantes avec les services d'enquête spécialisés."
 Enfin il note "un appauvrissement de la qualité du renseignement, du fait notamment d'une succession de départs ou de mutations de chefs de service, mais aussi de fonctionnaires chevronnés."
Intitulé "Propositions relatives à une optimisation du traitement judiciaire du renseignement intérieur en Corse", ce rapport daté du 28 octobre a été rédigé en réponse à des instructions du procureur général Marc Désert du 25  octobre, neuf jours après l'assassinat de l'avocat ajaccien Antoine Sollacaro.







Bettencourt : pataquès entre le juge et l’avocat de Nicolas Sarkozy

Selon Me Herzog, le juge aurait pris acte de la confusion faite par les enquêteurs entre Liliane Bettencourt et les Betancourt, la famille de l’ex-otage des Farc reçue à l’Elysée. Jean-Michel Gentil dément.

Jannick Alimi et Elisabeth fleury
PARIS, HIER. Selon son avocat, Nicolas Sarkozy aurait été interrogé par le juge sur une rencontre entre lui et Liliane Bettencourt le 5 juin 2007. Son agenda faisait en fait mention d’une entrevue avec la famille de l’ex-otage Ingrid Betancourt.

PARIS, HIER. Selon son avocat, Nicolas Sarkozy aurait été interrogé par le juge sur une rencontre entre lui et Liliane Bettencourt le 5 juin 2007. Son agenda faisait en fait mention d’une entrevue avec la famille de l’ex-otage Ingrid Betancourt.


L’affaire Bettencourt se double depuis hier d’un nouvel imbroglio. La veille, , convoqué à Bordeaux par le juge Gentil en vue d’une mise en examen, est finalement, au bout d’une audition de douze heures, mis sous statut de simple témoin assisté.
Vendredi matin, son , Me Thierry Herzog, est invité sur Europe 1 pour expliquer ce qui s’était passé dans le bureau du juge. Il affirme notamment que sur une note de synthèse, établie par les enquêteurs à partir des agendas de l’ex-chef de l’Etat saisis l’été dernier, il était écrit, à la date du 5 juin 2007 : Agenda de Nicolas Sarkozy : « Rencontre avec la famille BETANCOURT » (note : nom mal orthographié). » On sait que ce rendez-vous, un mois à peine après l’installation du chef de l’Etat à l’Elysée, constituait un élément tendant à fonder d’éventuelles remises d’argent à Sarkozy par Liliane Bettencourt. Sauf que la confusion entre l’héritière de L’Oréal et la famille de l’ex-otage des Farc colombiens est ici flagrante. Thierry Herzog assure lors de cette émission que le « juge Gentil l’a reconnu et l’a acté. » Cette « confusion » provoque un étonnement quasi unanime, voire la moquerie vis-à-vis du juge, notamment de la part des avocats des mis en examen.

Il a maintenu ne pas avoir reçu d’argent des Bettencourt

Mais hier soir à 20h20, coup de théâtre! A la demande des d’instruction — Jean-Michel Gentil est entouré de deux autres magistrats —, le parquet de Bordeaux sort de sa discrétion habituelle et publie un communiqué qui semble contredire les propos de l’avocat de Nicolas Sarkozy. « Contrairement à ce qui a pu être publié dans divers organes de presse à propos d’une confusion entre Mme Ingrid Betancourt et Mme Liliane Bettencourt, la convocation de Nicolas Sarkozy ne mentionnait pas un rendez-vous relatif à Mme Ingrid Betancourt, figurant dans son agenda à la date du 5 juin 2007 au palais de l’Elysée, et il n’a pas été interrogé sur ce point. » Fermez le ban.

Qui croire dans ce pataquès? La note de synthèse avec la mention « nom mal orthographié » existe bel et bien. Nous en publions un extrait. En revanche, rien ne prouve que ce rendez-vous du 5 juin 2007 ait bel et bien été évoqué pendant l’audition, contrairement à d’autres rencontres entre l’héritière de L’Oréal, au cœur de l’affaire Bettencourt, et Nicolas Sarkozy ou d’autres protagonistes du dossier.

Quelle que soit la réalité de l’intérêt porté à ce rendez-vous du 5 juin par le juge, Nicolas Sarkozy a, pendant son audition, maintenu, sans surprise, la position qui est la sienne depuis que son nom est cité dans la procédure. Selon le journal « Sud Ouest », Nicolas Sarkozy a réaffirmé devant le juge que les Bettencourt ne « lui ont jamais donné un sou » et qu’il ne leur en avait jamais demandé. Et à propos de Liliane Bettencourt et de sa possible vulnérabilité, « quand je la vois, je n’aperçois aucun signe apparent de cela… Elle est bien habillée, elle ne bégaie pas. Elle ne dit aucune invraisemblance ». Le juge a de toute façon considéré qu’il lui manquait des éléments suffisamment probants et concordants pour mettre l’ex-chef de l’Etat en examen.

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