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mercredi 14 novembre 2012

14112012 QUOI DE NEUF ?

HUMOUR......ENCORE QUE......


 

POLITIQUE


Le Parti communiste chinois referme son congrès

Séance de clôture du 18e congrès du Parti communiste chinois, le 14 novembre 2012  à Pékin.

Séance de clôture du 18e congrès du Parti communiste chinois, le 14 novembre 2012 à Pékin. (Photo Carlos Barria. Reuters)
Aucune voix discordante ne s'est élevée lors de cette cérémonie bien rodée, qui débouchera jeudi sur la présentation des nouveaux dirigeants : Xi Jinping à la présidence et Li Keqiang à la tête du gouvernement.

Le Parti communiste chinois (PCC) a clos mercredi son congrès en élisant un comité central qui doit consacrer dès le lendemain Xi Jinping comme numéro un du régime, ainsi que les nouveaux membres de la direction suprême. Les leaders de la deuxième puissance mondiale seront confrontés à la lourde tâche de combattre une corruption galopante et le ralentissement de la croissance, sous l’œil de plus en plus critique d’un demi-milliard d’internautes.
A l’issue d’une semaine de travaux dans une complète opacité, les plus de 2 200 délégués ont approuvé la composition du comité central, un conclave d’environ 200 cadres du Parti censés représenter les plus de 82 millions de membres encartés. «Je déclare maintenant que le 18e congrès du Parti communiste chinois s’est achevé victorieusement», a lancé le président Hu Jintao dans son allocution de clôture prononcée dans l’imposant Grand palais du Peuple, sur la place Tiananmen à Pékin. Puis, selon un rituel immuable, les délégués - simples figurants pour la plupart - se sont mis debout pour entonner l’Internationale.
Le congrès a révisé les statuts du Parti pour élever le «concept de développement scientifique» de Hu Jintao au panthéon des doctrines de ses prédécesseurs, de Marx et de Lénine. «La nécessité de promouvoir le progrès écologique» a également été inscrite dans les statuts du Parti, alors que le pays souffre des dommages infligés par trois décennies d’industrialisation et d’urbanisation effrénées. Ces révisions ont été approuvées à main levée et à l’unanimité, sans une voix contraire.
L'économie en question
Le nouveau comité central, 18e depuis la fondation du PCC en 1921, doit tenir dans la foulée son premier plénum. Puis les nouveaux dirigeants chinois seront présentés à la presse et au monde jeudi vers 11 heures locales (4 heures en France). Il s’agira du Bureau politique (noyau dirigeant d’environ 25 membres) et de son Comité permanent, probablement ramené de neuf à sept personnes, le «saint des saints» du pouvoir en Chine.
Secrétaire général du PCC, Xi Jinping, 59 ans, deviendra ensuite chef de l’Etat en succédant en mars à Hu Jintao, de dix ans son aîné. L’actuel chef du gouvernement Wen Jiabao doit lui, selon les observateurs, être remplacé par l’actuel vice-Premier ministre Li Keqiang. La composition du comité permanent et en particulier les accointances de nouveaux dirigeants avec la vieille garde seront l’objet de toutes les attentions jeudi.
Xi est généralement présenté comme un homme de compromis acceptable par les factions conservatrices et réformistes du Parti. Hu Jintao a appelé la semaine dernière ses successeurs à prendre à bras le corps la question de la corruption, qui risque selon lui de provoquer «l’effondrement du parti et de l’Etat».
D’autant plus que les incertitudes pèsent sur la situation économique, où la «décennie d’or» de Hu et Wen va laisser la place à une croissance ralentie à moins de 8% en 2012, la plus basse en treize ans. Pour que la Chine puisse poursuivre son ascension économique, le numéro un sortant a appelé la semaine dernière à un «nouveau modèle de croissance», accordant plus de place à la consommation des ménages qu’aux grands travaux.
La rapide transformation de la Chine provoque aussi une agitation sociale récurrente, relayée par les microblogs, véritable opinion publique émergente en dépit de la censure. Ces protestations ont pris un tour dramatique chez certaines minorités ethniques, notamment les Tibétains, dont près de 70 se sont immolés depuis l’an passé pour dénoncer la répression de leur culture et de leur religion.
Xi Jinping accèdera au pouvoir au terme d’une «annus horribilis» pour le PC chinois, marquée par l’affaire Bo Xilai, le plus retentissant scandale de ces dernières années, et des révélations sur les fortunes colossales de sa propre famille et de celle du Premier ministre Wen Jiabao.
(AFP)








"Opération séduction" globalement réussie pour Hollande, selon la presse

Du président "normal" au président "à la hauteur de sa fonction" : la mue opérée par François Hollande en ces temps de crise a plutôt séduit la presse de mercredi.

Photographe : Martin Bureau :: Le président François Hollande, lors de sa conférence de presse à l'Elysée, le 13 novembre 2012 à Paris 
photo : Martin Bureau, AFP
"Pour sa première conférence de presse, le président était dans son costume, avec une aisance, une autorité et une solennité qui ne juraient pas avec l'esprit de la Ve République", commente Vincent Giret dans Libération qui titre sur "le grand +je+" de Hollande.
Pour François Ernenwein dans La Croix, "ce rendez-vous médiatique avait aussi pour fonction de renforcer l?image de François Hollande, le montrer plus impliqué, moins distant, plus visionnaire face aux défis, d?abord économiques, auxquels la France est confrontée". Et Dominique Seux juge dans Les Echos que "sur la forme, le chef de l'Etat s'est montré solide, évitant toute annonce spectaculaire qui aurait +pollué+ cette opération séduction des médias".
Mais l'éditorialiste du quotidien du monde des affaires tempère son analyse en estimant qu'"en matière économique, les choses sont moins nettes".
Même grief dans Le Figaro qui détourne le slogan de campagne de François Hollande : "le tournant, c'est pas maintenant...". "Si le président est fidèle au candidat, pourquoi a-t-il perdu 20 points de popularité en moins de 200 jours ?", se demande Paul-Henri du Limbert dans l'éditorial du quotidien conservateur qui reproche à François Hollande de ne pas assumer la rigueur.
Si L'Humanité se montre tout aussi désappointé, c'est de voir François Hollande "dans la crainte des marchés". "Les têtes de chapitre du programme présidentiel sont restées sur la table mais vides", regrette Patrick Apel-Muller dans les colonnes du journal communiste.
Les commentaires sont moins sévères dans la presse régionale qui salue en François Hollande "un social-démocrate clairement assumé", pour reprendre la formule de Philippe Waucampt dans Le Républicain lorrain, rejoint sur ce point par Jean Levallois dans La Presse de la Manche.
Jacques Camus dans La République du Centre a assisté à "la véritable passation de pouvoir entre le Hollande porteur de toutes les promesses et le Hollande porteur des lourdes charges de l?État".
Pour Jean-Michel Helvig de La République des Pyrénées, "il a adopté hier une double attitude symptomatique du président qu?il est devenu : l? exigence de vérité sur la +situation dramatique+ du pays (...) et une volonté de +tout tenter+ pour lutter contre le chômage".
"Hier, François Hollande s'est affirmé comme un président qui assume crânement", selon Jean-Pierre Bédéï (La Dépêche du midi), et "l'épreuve a été franchie "avec une sérénité qui contraste singulièrement avec son niveau dans les enquêtes d?opinion", estime Michel Urvoy dans Ouest France.
"Après la méthode couac, la méthode Coué !", résume Yann Marec du Midi libre. "Le chef de l?État s?était fixé un objectif : faire de cette conférence de presse une rencontre pédagogique. Le but est atteint."
Donc, "opération séduction réussie sur le plan médiatique" pour Hervé Cannet (Nouvelle République du Centre Ouest) et Jean-Michel Bretonnier de La Voix du Nord pour qui "François Hollande est apparu hier à la hauteur de sa fonction. On attend de voir s'il sera à la hauteur des enjeux".

Nouvel Observateur : Jacob : "on attendait un président acteur, on a eu un commentateur
Le Monde: La presse juge que Hollande a été au rendez-vous
France Info : LE VRAI DU FAUX | François Hollande dit-il vrai lors de sa conférence de presse
Marianne2fr   : Economie : la valse à trois temps de François Hollande
                          Le président rassembleur… jusqu’aux socialistes!
                          Le trompe l’œil de François Hollande
Agence France-Presse : Marine : "avec Hollande, le changement, c'est fini"
Les Echos ‏: Hollande se pose en président « pleinement responsable »
Les Echos ‏; Hollande admet la nécessité de réformer l'Etat
Agence France-Presse : un président "convaincant", une politique "que nous attendions"
Le Monde ‏: François Hollande, sixième mois au pouvoir
leParisien.fr : Grand oral de Hollande : «Personne pour éteindre l'incendie», dénonce Fillon

Réactions de la classe politique à la conférence de presse de François Hollande

À droite comme à gauche, la première conférence de presse du président François Hollande, qui s'est tenue, hier à l'Élysée devant 400 journalistes, a été largement commentée par la classe politique.
Pierre Laurent, secrétaire national du PCF.
"Aucune des inquiétudes des Français n'a trouvé de réponse dans la parole présidentielle. Le président de la République s'est livré à un exercice difficile : tenter de repeindre une politique de rigueur en politique de justice sociale", a déclaré le secrétaire national du PCF dans un communiqué. Selon lui, "l'exemple le plus significatif" est "le salto arrière accompli sur la TVA sociale. Parler de 'restructuration des taux de TVA' ne fera pas disparaître les 7 milliards d'euros prélevés sur le budget des familles par l'impôt le plus injuste qui soit car exonérant les plus riches de payer en fonction de leur revenus".
André Chassaigne, président du groupe Front de gauche :
"J'ai trouvé que François Hollande a pratiqué la méthode Coué. Il est persuadé que son cap est le bon, mais trouver des solutions à la crise avec une rigueur réaffirmée, la recherche du consensus social qui va aboutir à des coups terribles au code du travail, la compression des dépenses publiques, je ne crois pas qu'avec ce type de politique, on arrivera à sortir la France de la crise", a-t-il déclaré dans les couloirs de l'Assemblée.
"Je ne suis pas convaincu du tout. Certes nous faisons un diagnostic commun: la droite a laissé la France dans un état lamentable (...) mais les solutions qui sont apportées ne sont pas à notre avis les bonnes solutions", a ajouté le chef de file des députés du Front de Gauche.
Martine Billard, co-présidente du Parti de Gauche:
François Hollande "s'obstine dans l'erreur et refuse tout affrontement avec le pouvoir de la finance. (...) En mettant comme priorité la lutte pour la compétitivité, la question de la dette et le coût du travail, il montre qu'il n'a pas l'intention de changer son orientation erronée (...). Sa vision strictement comptable ne rompt pas avec les discours de droite (...). L'utilisation de pirouettes humoristiques pour éviter de répondre au fond montre l'incompréhension de l'urgence écologique".
Jean-Luc Mélenchon, coprésident du Parti de Gauche :
On a vu un "exercice de renoncement, avec le sourire", une "capitulation sans condition». Interrogé par France 2 sur un "tournant" du chef de l’Etat, l’ex-candidat à l’Elysée a répondu : "Je ne crois pas, mais l’aveu d’un renoncement, oui". "Oui", a poursuivi l’eurodéputé, "il a annoncé que c'était fini l’objectif d’affronter la finance, comme il l’avait dit au Bourget". "Terminé l’objectif d’en finir avec le chômage par la progression de l’activité", "terminée l’idée de modifier le cours de la politique européenne en affrontant les politiques d’austérité : il les accompagne".
"Il a essayé de nous convaincre, avec le sourire, qu’il fallait capituler sans condition devant les exigences des politiques austéritaires. Nous avons entendu du Merkel version française", a poursuivi Jean-Luc Mélenchon. "Hier pour la première fois, un homme de gauche dit à la télévision que l’Etat dépense trop, qu’il faut contracter la demande" et que "dorénavant, la gauche se réclame de la politique de l’offre" a conclut l'eurodéputé.

Martine Aubry, ex-Première secrétaire du PS :
"Je salue le discours de rassemblement et de mobilisation de toutes les forces vives du pays". M. Hollande"a su, avec force et pédagogie, montrer le nouveau cap de la France depuis son élection, celui de la réorientation européenne vers la croissance, celui du redressement national par la compétitivité associée au sérieux budgétaire, et celui de la justice fiscale et sociale".
Harlem Désir, Premier secrétaire du PS :
"Les Français ont vu aujourd'hui un Président de la République totalement déterminé à redresser le pays, qui refuse la fatalité du déclin de la France et qui dit la vérité sur la crise aggravée par dix ans de politiques irresponsables de la droite". Il "a fait le choix du courage et de la vérité sur la situation du pays comme sur les réformes engagées. Il a indiqué aux Français un cap et une direction clairs: tout faire pour rétablir la croissance et reconquérir l'emploi. Le Président agit avec pour boussole la justice sociale, c'est une grande différence d'avec son prédécesseur".
Jean-Pierre Bel, président PS du Sénat:
"Face aux critiques, souvent caricaturales dont il fait l'objet", François Hollande "manifeste la sérénité et le sang-froid d'un président qui entend inscrire son action dans la durée". Le chef de l'Etat "a trouvé le ton juste, lors de sa conférence de presse, pour donner aux Français de sérieuses raisons d'espérer, pour dessiner le chemin de la reconquête de notre avenir".
Eva Joly, ex-candidate écologiste à la présidentielle :
"Les inquiétudes des Françaises et des Français n'auront pas été levées. Le redressement dans la justice ne doit pourtant pas rester un mot vain. En particulier le Président de la République a semblé opter pour une approche extrêmement classique dans sa défense du rapport Gallois, qui énonce pourtant des pistes qui n'avaient pas été présentées pendant la campagne des différents candidats de gauche. Il a également échoué à clarifier son degré d'adhésion à la transition écologique, comme en témoigne ses imprécisions sur la question des gaz de schistes, et a semblé manqué de volonté sur le droit de vote des résidents étrangers (...) Seule la mobilisation des citoyens permettra désormais de sortir du conformisme et du conservatisme".
François Fillon, ancien premier ministre de Nicolas Sarkozy:

"Un président qui enfonce un peu plus sa tête dans le sable, en affirmant qu'il ne changera pas de politique". "Au fond, on peut résumer les choses en disant : avec Nicolas Sarkozy, les Français auraient eu une augmentation de la TVA et la baisse des charges sociales, avec François Hollande, ils auront l'augmentation de la TVA mais ils n'auront pas la baisse des charges sociales", a-t-il ajouté." Francois Hollande dit d'un côté qu'il prend conscience de la gravité de la crise et de l'autre il ne change pas de politique économique. Il n'y aura pas de choc de compétitivité, donc pas d'effet sur l'économie. On prend beaucoup d'argent dans la poche des entreprises et on leur promet, peut-être plus tard, en 2014, de leur en rendre un tout petit peu. Donc, on va en 2013 vers une situation qui sera très grave pour les Français, avec beaucoup de chômage et de pouvoir d'achat en moins", a pronostiqué François Fillon.
Jean-Louis Borloo, président de l'Union des démocrates et des indépendants (UDI) :
"Ce qui m'a le plus frappé c'est qu'un président de la République dit aux Français: 'de fait je vous annonce que le chômage va encore augmenter pendant un an'. J'en suis estomaqué (...). L'acceptation totale de la dégradation sur le front de l'emploi c'est une première."
Marine Le Pen, présidente du Front national :
"Toute son intervention peut se résumer en une phrase : avec François Hollande, le changement c'est fini, avec François Hollande, le sarkozysme c'est reparti." "Il est manifestement en train de chauffer le siège qu'il laissera dans quelques mois à un gouvernement technique, ou de tutelle, comme en ont été mis en place en Grèce et en Italie, avec les dégâts que l'on sait".
François Bayrou, président du MoDem :
François Hollande "a été à la hauteur de la fonction, il a été précis, maîtrisé dans son expression et montrant sa connaissance des sujets qu'il abordait et donc au bout du compte convaincant", a déclaré le président du Modem Par ailleurs, "tout le monde voit bien l'impact de la réorientation qui est d'ores et déjà la ligne directrice de l'action du gouvernement", a-t-il ajouté. "La politique de l'offre" qui mobilise l'action gouvernementale vers le soutien aux entreprises "me réjouit", a-t-il dit.






Copé demande à "l'inénervable" Fillon de "s'énerver exclusivement contre la gauche"
"Moi, je vous propose une droite décomplexée, une opposition tonique, une reconquête sur le terrain dès 2014. Je ne veux pas gérer des sondages jusqu'en 2017, comme si j'étais au second tour de la présidentielle", a-t-il lancé aux 3.000 militants UMP réunis dans la salle de La Palestre, au Cannet (Alpes-Maritimes), ville dirigée par Michèle Tabarot, membre de son "ticket" avec Luc Chatel, lui aussi présent.
A cinq jours du scrutin et alors que son duel avec M. Fillon se tend en fin de partie, le député-maire de Meaux a bouclé la boucle en organisant son avant-dernier gros meeting dans la ville même où il avait organisé l'un de ses premiers rassemblements, le 1er août, avant son entrée en lice officielle. Les Alpes-Maritimes sont la 3e fédération UMP (12.000 militants) et un bastion que se disputent Mme Tabarot et les fillonistes Christian Estrosi et Eric Ciotti.
"Buzz médiatique", "droitisation", "virages à droite", M. Copé a repris, ironique, les flèches décochées par son rival en prenant à témoin la salle, qui scandait "Copé président", et les élus présents.
"Ces derniers jours, ils m'ont beaucoup attaqué... et même hélas injurié. Je ne répondrai pas à la polémique (...) Mais je demande qu'on respecte ma personne, mes convictions, mes combats pour la France", a-t-il lancé. Une allusion à l'évocation le matin même par François Fillon des "origines" de M. Copé pour expliquer son refus d'une alliance avec le FN.
"En face, ils se disaient inénervables", a-t-il raillé en reprenant l'expression utilisée par M. Fillon pour se décrire. "Eh bien, je leur demande du fond du coeur, s'ils doivent choisir de s'énerver, que cela soit exclusivement contre la gauche", notre "seul adversaire".
Lui-même n'en a pas moins attaqué la ligne de la "tiédeur", d'une "opposition en pantoufles", "plus tranquille", "moins mordante", qui dit que "la droite ne saurait s'abaisser à descendre dans la rue" et devrait "attendre 2017 que les Français se jettent dans nos bras".
"Maintenant, c'est à vous de choisir (...) Si vous préférez un président de l'UMP qui viendrait à la télévision une fois tous les six mois 2 minutes 12" avec des mots "tellement ampoulés", "alors ne votez pas pour moi !". "Moi ce sera tous les jours un sujet, un verbe, un complément et on comprendra où on veut venir", a prévenu M. Copé, citant à moult reprises Nicolas Sarkozy, auquel il a "fait le serment de rester fidèle".
Avec un discours visant à "plaire à tout le monde", a-t-il poursuivi, pas étonnant pour M. Fillon de "recueillir le soutien de François Bayrou, celui qui a appelé à faire battre Nicolas Sarkozy...". "Celui-là, je le leur laisse".
Avant lui, à la tribune, Luc Chatel a vanté un Jean-François Copé qui a "du Sarkozy en lui". Cette élection va "se gagner sur les tripes, sur celui qui a le plus envie et celui qui a le plus envie, c'est Jean-François Copé", a lancé l'ex-ministre de l'Education.
"Avec toi, c'est clair, notre route ne fera pas de virage à gauche", a ironisé Mme Tabarot en s'amusant du "doute" et de la "nervosité" qui "se sont installés", selon elle, dans le camp Fillon.

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Valls provoque un incident au Palais-Bourbon en attaquant la droite sur le terrorisme



Par Les Echos
Le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, a accusé hier la droite d'être responsable du « retour du terrorisme » dans le pays lors des questions au gouvernement à l'Assemblée nationale, provoquant la fureur de l'opposition et la levée de la séance. En réponse à une question du député UMP Eric Ciotti, qui mettait en cause le gouvernement sur les chiffres de la délinquance, il a déclaré : « L'esbroufe, c'est vous, l'échec, c'est vous, la hausse de la délinquance, c'est vous, les suppressions de postes de policiers et de gendarmes, c'est vous », finissant par « le retour du terrorisme dans ce pays, c'est vous ». Le chef de file des députés UMP, Christian Jacob, a estimé après ses propos que « le maintien de Manuel Valls dans l'équipe gouvernementale était une question qui se pose au président de la République et au Premier ministre ».
Valls: des "regrets" mais pas "d'excuses"








Attentats en série en Irak à la veille du nouvel an musulman

Une série d'explosions a fait quinze morts à Bagdad et dans d'autres villes irakiennes.

Quinze personnes ont été tuées et des dizaines d’autres blessées mercredi en Irak dans une série d’attentats à la bombe, ont rapporté un responsable des services de sécurité et une source médicale. Les explosions - cinq voitures piégées et une bombe au bord de la route - sont survenues dans la matinée à Bagdad et dans les villes de Kirkouk, Hawija, dans le nord du pays, et Hilla ont indiqué ces sources.
 
Les attaques les plus meurtrières se sont produites dans la province de Kirkouk et dans son chef-lieu éponyme, situé à 240 km au nord de la capitale irakienne. A Kirkouk même, cinq personnes ont été tuées et 34 autres blessées dans deux attaques. A Hawijah, quatre personnes sont mortes et cinq autres ont été blessées dans un attentat à la voiture piégée qui visait une patrouille de l’armée.
Près de Hilla, chef-lieu de la province de Babylone, l’explosion d’une voiture piégée sur un parking a tué cinq personnes et en a blessé 35 autres. Enfin à Bagdad, sur la place Fardaous, où se dressait jadis une statue de Saddam Hussein, une autre voiture piégée a tué une personne et en a blessé six autres.
Ce nouvel accès de violences survient à la veille de Muharram, qui marque le début de l’année musulmane.
(AFP)








Les étoiles ternies du Pentagone

Le Monde.fr avec AFP et Reuters 

Le président Barack Obama, Leon Panetta, les généraux David Petraeus et John Allen, le 28 avril 2011, à Washington. 
Le président Barack Obama, Leon Panetta, les généraux David Petraeus et John Allen, le 28 avril 2011, à Washington. | AFP/SAUL LOEB

Incompétence, détournement de fonds, harcèlement sexuel. Le Pentagone ressemble aux écuries d'Augias. L'ancien ministre de la défense Robert Gates, qui a pris sa retraite en avril 2011, estimait que le corps des officiers généraux ponctionnait trop le budget du Pentagone et voulait réduire le nombre des généraux et amiraux d'active. Ce qu'il peut réaliser, sans problème. Selon le Bureau of Labor Statistics, un organisme lié au département du travail des États-Unis, il y avait 964 généraux d'active en avril 2011 et 12 265 colonels prêts à prendre leur place [Tableau n°3 : Military rank and employment for Active Duty Personnel, April 2011].

DES VOYAGES AVEC L'AVION DE FONCTION
Le général William "Kip" Ward, ancien commandant pour toute l'Afrique, a été sanctionné et condamné à rembourser plusieurs dizaines de milliers de dollars indûment utilisés. Le secrétaire à la défense, Leon Panetta, a "rétrogradé" l'ancien chef de l'Africom, qui "devra rembourser 82 000 dollars au gouvernement", a confirmé un haut responsable de la défense, sous couvert de l'anonymat. Le général quatre étoiles, grade le plus élevé dans l'armée américaine, "prendra sa retraite avec le grade de lieutenant-général" (trois étoiles), a précisé un autre haut responsable.

Le général Ward, qui part à la retraite, est accusé d'avoir dilapidé des fortunes en déplacements extravagants, a souligné Panetta en marge d'un déplacement en Australie. 
Le général Ward, qui part à la retraite, est accusé d'avoir dilapidé des fortunes en déplacements extravagants, a souligné Panetta en marge d'un déplacement en Australie. | AP/Haraz N. Ghanbari
William Ward a été le premier officier à diriger l'Africom, de 2007 à 2011, un poste basé à Stuttgart, en Allemagne. Il lui a été interdit de prendre sa retraite avant la publication des conclusions de l'enquête. Dans un rapport de 99 pages, rendu public en juin, l'inspection générale reproche au général Ward d'avoir notamment utilisé à des fins personnelles l'avion mis à sa disposition en tant que chef de  l'Africom pour se rendre à New York ou à Atlanta, d'avoir indûment prolongé des voyages professionnels pour des motifs personnels, ou encore d'avoir emmené avec lui sa femme à quinze reprises sans raison officielle et sans rembourser les frais afférents.
Le rapport pointe ainsi une escale aux Bermudes en 2010, où le couple a passé la nuit dans une suite à 747 dollars de l'hôtel cinq étoiles Fairmont Hamilton Princess. L'épouse du général aurait également utilisé indûment des voitures blindées. Il lui est aussi reproché d'avoir fait financer pour lui et ses collègues un voyage de onze jours à Washington et à Atlanta, d'un coût de 129 000 dollars, alors que trois journées seulement étaient justifiées par des raisons professionnelles. Mme Ward a emprunté à cinquante-deux reprises un avion militaire avec son époux sur soixante-dix-neuf vols effectués par le général, tandis que ce dernier a prolongé sept fois ses déplacements professionnels pour des raisons personnelles en se faisant rembourser ses frais de voyage.

EXCELLENCE PROFESSIONNELLE ET JUGEMENT
Le secrétaire à la défense a rappelé que "les responsables du ministère de la défense devaient être exemplaires tant au niveau de l'excellence professionnelle que du jugement", a déclaré le porte-parole du Pentagone, George Little, dans un communiqué. M. Panetta est "déterminé à traiter rapidement et de manière appropriée toute action impropre ou mauvaises conduites des officiers supérieurs", indique encore le communiqué.

Leon Panetta est "déterminé à traiter rapidement et de manière appropriée toute action impropre ou mauvaises conduites des officiers supérieurs", indique un communiqué du Pentagone.
Leon Panetta est "déterminé à traiter rapidement et de manière appropriée toute action impropre ou mauvaises conduites des officiers supérieurs", indique un communiqué du Pentagone. | AP/Carolyn Kaster
Le dénouement de cette affaire instruite depuis de longs mois par l'inspection générale du Pentagone se produit alors que le directeur de la CIA, l'ex-général David Petraeus, a été contraint à la démission vendredi pour une relation adultérine, et que le chef de la coalition en Afghanistan, le général John Allen, a été mis en cause mardi pour avoir entretenu une correspondance "déplacée" avec une femme mariée de 37 ans.
Leon Panetta, a déclaré mercredi maintenir sa "confiance" envers le général John Allen. Le général Allen, qui avait déjà reçu mardi le soutien du président Barack Obama, "fait un excellent travail au sein de l'ISAF", la Force internationale d'assistance à la sécurité en Afghanistan, "et il a toujours ma confiance pour diriger nos forces et poursuivre le combat", a déclaré M. Panetta à des journalistes lors d'un déplacement en Australie.
Le "scandale des généraux" complique la redistribution des principaux postes liés à la sécurité intérieure et extérieure des Etats-Unis en vue du second mandat du président démocrate. l'affaire pourrait amener M. Obama, qui tiendra ce mercredi sa première conférence de presse depuis sa réélection, à accélérer le remaniement de son administration. M. Obama pourrait être invité à développer les propos de son porte-parole, Jay Carney, qui a assuré mardi que le président faisait "confiance au général Allen" et "pense qu'il fait et a fait un excellent travail".

KYRIELLE DE CONDAMNATIONS
Avant cette série de scandales, d'autres généraux et officiers de haut rang ont fait l'objet d'accusations de mauvais comportement, y compris d'agressions sexuelles. Ces affaires diverses ont été l'occasion pour des observateurs de dépeindre un milieu d'officiers de haut rang vivant dans une bulle, dans un pays qui, après dix ans de guerres, décourage toute critique à l'encontre de quiconque portant un uniforme.
Un général de brigade, Jeffrey Sinclair, adjoint du commandant de la 82e division aéroportée, a été démis de ses fonctions cette année en Afghanistan après avoir été accusé d'agressions sexuelles – il aurait poursuivi de ses assiduités cinq femmes, relève le New York Times – et de menaces de mort contre une femme. Selon l'accusation, après avoir été interrogé sur son comportement à l'égard des femmes, M. Sinclair a répondu : "Je suis général, je fais ce que je veux."
James H. Johnson III, ancien commandant de la 173e brigade aéroportée, a été condamné pour bigamie, fraude et adultère et à rembourser 300 000 dollars ou à cinq ans de prison.
Un autre rapport du ministère de la défense accuse le lieutenant-général Patrick O'Reilly d'avoir tyrannisé son personnel à l'Agence américaine de défense antimissiles (MDA). Selon un témoin, son style de commandement était du "genre lance-flammes". Les autres corps de l'armée n'ont pas été plus épargnés.
L'armée de l'air a dû faire face à de nombreuses accusations d'agressions sexuelles contre des recrues féminines sur sa base d'entraînement de Lackland, au Texas, dont les 475 instructeurs forment 35 000 recrues par an.
La marine, fait rare, a relevé, le 27 octobre, le contre-amiral Charles Gaouette de son commandement du porte-avions U.S.S. John C. Stennis alors qu'il était en mission dans la mer d'Arabie. L'amiral est l'un des vingt-deux officiers de haut rang démis de leurs fonctions cette année pour des manquements divers, selon le Navy Times.

Le contre-amiral Chuck Gaouette était à la tête du groupe de combat John C. Stennis. 
Le contre-amiral Chuck Gaouette était à la tête du groupe de combat John C. Stennis. | AP/Master Chief Jerry McLain
Robert Gates s'était également inquiété du fossé qui se creusait entre les militaires et le reste de la société civile américaine. Des voix se sont élevées aussi pour s'alarmer de voir des officiers s'affranchir de toute règle, au motif qu'ils risquent leur vie quand les civils restent chez eux.
Pour Tom Ricks, journaliste et auteur d'un livre sorti récemment, The Generals ("Les Généraux"), "on vénère en ce moment les militaires sans réfléchir. Ce n'est bon ni pour les militaires ni pour le pays".


Selon le New York Times, un rapport publié en décembre 2011 par le département de la défense sur les agressions sexuelles au sein de l'armée indique qu'entre 23 et 33 % des personnels féminins en sont victimes. Seulement 21 % de ces affaires ont entraîné des poursuites, 6 % des accusés ont été renvoyés de l'armée.







ECONOMIE

Hausse des créations d'entreprises en octobre 2012

Les prix à la consommation augmentent de 0,2 % en octobre 2012 ; ils sont en hausse de 1,9 % sur un an

Gaz de schiste : non, François Hollande n'a pas rouvert le dossier !


 

 

SOCIAL


Grande journée de mobilisation syndicale en Europe

Affiches appelant à la grève générale pour le 14 novembre, à Madrid, le 13 novembre 2012.
Affiches appelant à la grève générale pour le 14 novembre, à Madrid, le 13 novembre 2012. (Photo Sergio Perez. Reuters)


Des manifestations sont prévues dans vingt pays. En France, la CGT et la CFDT défileront de façon unitaire pour la première fois depuis l'arrivée de la gauche au pouvoir.

C’est une journée de mobilisation européenne en forme d’avertissement : les salariés français, comme ceux d’une vingtaine de pays européens, descendent mercredi dans la rue pour dire non à l’austérité et défendre les travailleurs les plus durement frappés. Relayant l’appel de la Confédération européenne des syndicats (CES), cinq organisations françaises - CGT, CFDT, FSU, Solidaires, Unsa - appellent à des manifestations partout en France «pour l’emploi, la solidarité en Europe et contre l’austérité».
 
Une quarantaine d’organisations issues de 23 pays participent à cette journée d’action dans toute l’Europe. Une grève générale est appelée en Espagne et au Portugal où la colère grandit face au chômage. En France, 130 défilés sont prévus, a indiqué la CGT. A Paris, le cortège partira en début d’après-midi de Montparnasse (14e) vers l’Ecole militaire (7e).
Il s’agit de la première mobilisation unitaire CGT/CFDT depuis l’arrivée de la gauche au pouvoir. Bernard Thibault et François Chérèque défileront côte à côte à Paris. Dans leur appel commun, les cinq syndicats «expriment leur ferme opposition aux mesures d’austérité qui font plonger l’Europe dans la stagnation économique, voire la récession», créent «des injustices» et «mettent à mal le modèle social européen».
Pour le président François Hollande, «ces manifestations ne vont pas mettre en cause notre politique, mais plutôt la soutenir». Lors de sa conférence de presse mardi, il a souligné aussi que le nombre de chômeurs allait continuer à croître de façon «continue pendant un an». Or, la CGT et Solidaires ciblent directement la politique du gouvernement Ayrault : «nous défilons contre les politiques d’austérité que ce soit en Europe ou en France», souligne auprès de l’AFP Catherine Lebrun, membre de la direction de Solidaires.
«Nous disons au gouvernement : la politique que vous suivez va aggraver la situation et met le pays en récession», ajoute-t-elle se disant «très inquiète» de «l’arbitrage» que rendra le gouvernement sur la réforme du marché du travail «alors que le Medef réclame encore plus de flexibilité».

«Passons de la résistance à l'offensive»

Dénonçant le pacte de compétitivité de 20 milliards d’euros d’aides aux entreprises, Bernard Thibault estimait la semaine dernière que la politique de François Hollande n’est «pas suffisamment en rupture» avec celle de Nicolas Sarkozy. «Passons de la résistance à l’offensive», lance dans un communiqué la CGT de Paris.
De son côté, la CFDT ne va pas dans rue «contre» le gouvernement, selon sa direction. Elle réclame un «contrat social» et des «mesures de relance» au plan européen et un «desserrement des calendriers de retour à l'équilibre budgétaire», selon Marcel Grignard, membre de sa direction.
Les jeunes sont aussi dans les cortèges à l’appel de leur syndicat UNL qui invite au «combat contre l’austérité et le chômage, dont les jeunes sont les premières victimes». La Jeunesse ouvrière chrétienne (JOC) rejoint la mobilisation : «le changement passe par nous tous», lance-t-elle. «Nous sommes tous des Grecs, des Portugais, des Italiens, des Espagnols. Nous sommes tous des Européens, et nous devons lutter pour une autre Europe», affirment des retraités du syndicat Solidaires.
Côté politique, Jean-Luc Mélenchon et Pierre Laurent, numéro un du PCF, tous deux très critiques envers le gouvernement, défileront à Paris. De son côté, Jean-Claude Mailly, numéro un de FO, qui habituellement ne participe pas aux défilés unitaires, manifestera à Madrid avec les syndicats espagnols «pour résister à ces rouleaux compresseurs de l’austérité».
(AFP)






Renault "pourrait s'engager à ne pas fermer d'usines" en France si accord avec les syndicats


 

 La direction de Renault a indiqué ce mardi au cours de la deuxième séance de négociations sur la compétitivité qu'elle « pourrait s'engager à ne pas fermer d'usine en France » si un accord était signé par les syndicats.
Photo AFP
Photo AFP

La direction de Renault a indiqué mardi au cours de la deuxième séance de négociations sur la compétitivité qu'elle "pourrait s'engager à ne pas fermer d'usines en France" si un accord était signé par les syndicats.
La direction indique dans un communiqué avoir déclaré aux organisations syndicales que "dans le cadre d'un accord global sur l'ensemble des mesures proposées au cours du cycle de négociations, elle pourrait s'engager à ne pas fermer d'usine en France, malgré un marché européen sans véritable croissance à l'horizon du plan Renault 2016 Drive the Change".
Renault a ouvert un cycle de négociations avec les syndicats, avec l'objectif de rendre ses usines en France plus compétitives et permettre de pérenniser une base industrielle, la recherche et développement et le tertiaire en France.
Avançant la dispersion de la dizaine de sites de production en France, "handicap" en termes de coûts fixes", Renault envisage ainsi des regroupements régionaux industriels en deux sites: le pôle ouest (qui regrouperait entre autres Cléon, Sandouville, et le Mans), et un pôle Nord-est (qui réunirait notamment Douai et Maubeuge).
Elle souhaite par ailleurs introduire encore plus de flexibilité via la mobilité des salariés entre les sites.
Confronté à la baisse de la demande, Renault multiplie les jours non travaillés, comme à Douai (Nord, 4.500 salariés), qui comptabilise 30 au cours du deuxième semestre, dont 11 restant à faire, selon la direction.

La Voix Du Nord







Contester son licenciement : les 7 réflexes indispensables. Par Thomas Roussineau, Avocat.

Vous comptez contester votre licenciement en justice. Voici la marche à suivre, résumée en 7 maximes.
1. Réunir des preuves au plus vite. Le Conseil de prud’hommes statuera au vu des preuves concrètes en sa possession, davantage que sur une version des faits exprimée verbalement. Dès votre préavis, et même avant, lorsque le licenciement est imminent, collectez donc le maximum de preuves. Il n’y a nullement vol lorsque le salarié appréhende des documents dont il a eu connaissance à l’occasion de l’exercice de ses fonctions et dont la production est strictement nécessaire à sa défense dans le cadre de la procédure prud’homale (Cass. crim., 16 juin 2011, n° 10-85079).
2. Faire rédiger des attestations sans tarder. Demandez à des collègues ou anciens collèges de rédiger des attestations. Ne tardez pas, car plus on laisse passer du temps, plus le souvenir ou la motivation des témoins s’érode. L’attestation doit contenir certaines mentions obligatoires, être manuscrite et être suivie d’une pièce d’identité (art. 202 du Code de procédure civile).
3. Consulter un avocat sur vos chances de succès. Dès le premier rendez-vous, votre avocat vous donnera un avis éclairé sur vos chances de l’emporter devant un Conseil de prud’hommes, à partir de la lettre de licenciement et des preuves que vous lui apporterez. Il vous renseignera également sur les différentes étapes de la procédure.
4. Saisir rapidement le Conseil de prud’hommes. Si le licenciement vaut la peine d’être contesté, il faut saisir immédiatement le Conseil de prud’hommes. Il n’y pas de délai légal, mais attendre plusieurs mois rendra votre action moins crédible aux yeux des juges. De plus, les délais de procédure étant très longs, mieux vaut ne pas allonger encore la procédure en tardant à saisir.
5. Charger un avocat de vous représenter devant le Conseil de Prud’hommes. Si le recours à un avocat n’est pas obligatoire en matière prud’homale, celui-ci augmentera néanmoins considérablement vos chances de succès. L’avocat en droit du travail sait précisément ce qu’attendent les conseillers prud’homaux et va orienter la présentation de votre dossier en conséquence. Il va également faire adhérer les faits au droit.
6. Rester ouvert à une issue amiable. Parallèlement à la saisine du Conseil de prud’hommes, il convient de ne pas écarter les négociations avec votre employeur sur une issue amiable. Une procédure prud’homale étant longue et aléatoire, une transaction équitable reste la meilleure solution.
7. Essayer de prendre du recul. Une procédure prud’homale requiert un investissement moral important, car les faits sont ressassés à chaque étape de la procédure, qui peut s’étaler sur plusieurs années. S’il est difficile de rester de marbre, prendre conscience dès le début de la nécessité de ne pas trop s’impliquer constitue déjà une approche saine de son dossier.







SOCIETE


Quel crédit accorder aux chiffres de la délinquance ?

Le Monde.fr

D'après Le Figaro, qui cite des chiffres de la Place Beauvau, les violences contre les personnes ont augmenté de 9 %, les atteintes aux biens de 8 % et les infractions économiques et financières de 18 % en octobre 2012, par rapport à octobre 2011.

D'après Le Figaro, qui cite des chiffres de la Place Beauvau, les violences contre les personnes ont augmenté de 9 %, les atteintes aux biens de 8 % et les infractions économiques et financières de 18 % en octobre 2012, par rapport à octobre 2011. | AFP/BORIS HORVAT

Dans son édition du 13 novembre, Le Figaro publie les chiffres de la délinquance, et assène : "Les données incontestables auxquelles Le Figaro a eu accès sont catastrophiques. Tout se dégrade en matière de crimes et délits". L'article n'a pas plu au ministère de l'intérieur, qui, s'il ne conteste pas les données publiées, s'insurge, dans un communiqué, contre une "instrumentalisation" des chiffres de la délinquance.

A titre de rappel, les chiffres publiés par l'Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP) sont ceux des plaintes enregistrées, mais ne propose pas une photographie exacte des faits de délinquance dans le pays. "Beaucoup de gens ne vont pas déposer plainte, il ne s'agit donc pas des chiffres de la délinquance", reconnaît Christophe Soullez, le responsable de l'ONDRP, qui interpète également les chiffres fournis par ses services  comme un indicateur de l'activité policière.

UNE COMPARAISON COMPLEXE
Pour éviter toute lecture tronquée des chiffres de la délinquance, M. Soullez défend la "méthode en rythme annuel", qui compare les données des douze derniers mois avec les douze mois précédents. "Comparer un mois avec un autre ne permet pas de voir les tendances, et c'est incohérent. Un mois peut être affecté par des variations structurelles."
Ainsi, régulièrement, lorsqu'un indicateur est à la hausse un mois donné, un effort particulier est demandé aux forces de l'ordre sur ce point. Et la constatation de cette classe de faits baisse en conséquence le mois suivant. Ces variations peuvent être observées en regardant, par exemple, l'évolution du nombre de faits constatés d'atteintes volontaires à l'intégrité physique sur un plus long terme que celui pris par Le Figaro. On le voit sur le graphique ci-dessous, hausses et baisses ont lieu de manière cyclique.


La courbe des faits sur la même période, sur douze mois glissants également, montre une hausse régulière de la constatation de ces faits.


Pour M. Soullez, les facteurs sont nombreux qui peuvent influer sur les chiffres enregistrés par son organisme : le temps, la propension de la victime à porter plainte, la manière dont les forces de l'ordre vont enregistrer les faits, le calendrier. Par exemple, le mois de septembre se terminant par un week-end, les plaintes de ces deux jours pourront être traitées le premier jour du mois d'octobre et donc comptabilisées en octobre.

"CE QUI EST IMPORTANT, C'EST MOINS L'OUTIL QUE L'USAGE"
Pour mettre fin à "l'instrumentalisation" des chiffres de la délinquance, M. Valls a fait part de son intention de modifier l'instrument qui permet de les mesurer – s'attirant les critiques d'Eric Ciotti et du Figaro lui reprochant de vouloir "casser le thermomètre". Mais pour le ministre de l'intérieur, il s'agit de "rendre totalement transparent" l'appareil statistique.
La modernisation des système d'information permettra, souligne M. Soullez, une réflexion "sur de nouveaux indicateurs plus précis, reflétant mieux les nouveaux modes opératoires". En prenant en compte par exemple les violences conjugales ou les infractions aux nouvelles technologies. "Cela n'empêchera pas d'essayer de garder de grands indicateurs généraux sur les grandes familles d'infraction, il faut garder une certaine forme de continuité" rassure le responsable de l'Observatoire.

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