INSURRECTION
MAIS OUI, CA EXISTE
Qui sont les "identitaires" ?
Une manifestation du Bloc Identitaire à Paris en mars 2012, contre les investissements qataris en FranceKHANH RENAUD/SIPA
Qui sont les militants "identitaires" ? Les trois membres du mouvement que nous avons rencontrés hier sont de jeunes adultes, nés à la fin des années 80.
L'un vient de terminer ses études de gestion, un autre est toujours à la fac, le dernier travaille dans l'hôtellerie. Rien ne les distingue d'autres jeunes gens, et ils bondissent quand ils sont comparés à des fascistes, à des néo-nazis. Rémy milite depuis 3 ans au sein du mouvement identitaire : "Non je ne suis pas néo-nazi, ce sont des fantasmes. Je suis bien inséré, je m'habille comme vous".
"Génération Identitaire" est un mouvement politique dûment enregistré donc légal qui a été créé cet été. C'est la branche "jeune" du Bloc Identitaire, un groupe radical composé de 2.000 militants qui fête cette année son dixième anniversaire.
Le gros des troupes est basé en région parisienne, lyonnaise et dans le Sud-Est. D'après ses dirigeants, 50% des adhérents ont entre 18 et 30 ans. Et s'ils ne militent pas dans des organisations jeunesse des partis de gouvernement, c'est parce qu'elles ne sont pas assez subversives, rebelles, disent-ils. "Les jeunes UMP et PS sont des carriéristes" nous a confié l'un d'eux.
Le refus de l'islam est une des composantes du mouvement
C'est même une thématique centrale car l'islam, selon les identitaires (qui se défendent de toute islamophobie), est la conséquence la plus visible de l'immigration de masse. Ils évoquent même une colonisation galopante.
C'est ce que pense Mathieu : "il y a une substitution de population, une population afro-maghrébine remplace la population française".
C'est ce que pense Mathieu : "il y a une substitution de population, une population afro-maghrébine remplace la population française".
Le mouvement identitaire estime donc que l'islam est incompatible avec la civilisation française. Il veut l'arrêt total de l'immigration, demande un référendum sur ce sujet, lutte contre la mondialisation et prône le localisme, la production économique et culturelle de proximité.
Tout cela pour préserver une identité nationale qui serait gravement abimée selon Nicolas : "mon identité est en danger. Le danger du multiculturalisme, d'une société uniformisée. Lady Gaga, le Mc Do et le Kebab, pas pour moi !".
L'ambition des identitaires n'est pas de devenir un parti politique traditionnel mais de faire progresser leurs idées. Et surtout de les banaliser. Un travail d'influence fondé sur le montage d'opérations spectaculaires. Il y a eu l'affaire de Poitiers, la plus récente. En 2010, il y avait eu une manifestation dans un fast-food halal.
La viande halal qui devint par la suite une thématique de campagne électorale.
La viande halal qui devint par la suite une thématique de campagne électorale.
Les identitaires sont aussi à l'origine des apéros saucisson-pinard, popularisés par des députés UMP, et du concept de "racisme anti-blanc", développé par Jean-François Copé.
Mathieu et Rémy font ce que qu'on appelle de la métapolitique, la diffusion d'idées dans la société via internet et les réseaux sociaux.
"On a envie de provoquer le débat, de faire réagir, beaucoup de gens pensent comme nous. Ce sont des idées de bon sens".
Les identitaires entendent donc jouer un rôle d'aiguillon du Front National et d'une partie de la droite parlementaire. Nicolas n'a, à ce jour, aucune ambition électorale. Il veut simplement avoir une longueur d'avance dans le débat public et soutient celles et ceux qui, politiquement, sont susceptibles de partager ses valeurs : "s'ils défendent nos idées, je ne suis pas sectaire, je prendrai à 100%".
Suite aux évènements de Poitiers, Marine Le Pen avait pris la défense des Identitaires. Le Bloc Identitaire affirme, par ailleurs, être en contact avec le FN pour les élections locales de 2014. Le FN dément tout contact.
Et le député UMP Thierry Mariani, lui, avait déclaré sur France Info qu'il partageait certaines de ces préoccupations... tout en rejetant toute forme d'alliance.
Et le député UMP Thierry Mariani, lui, avait déclaré sur France Info qu'il partageait certaines de ces préoccupations... tout en rejetant toute forme d'alliance.
POLITIQUE
Nouvelle intrusion de navires chinois dans les eaux japonaises
Le Monde.fr avec AFP |Quatre navires gouvernementaux chinois sont entrés vendredi 2 novembre dans les eaux territoriales d'îles administrées par le Japon mais revendiquées par la Chine, ont annoncé les garde-côtes nippons. Ces navires de surveillance maritime ont pénétré vers 11 h 30, heure locale (3 h 30, heure de Paris) dans la zone de 22 kilomètres entourant les îles Senkaku de mer de Chine orientale (appelées Diaoyu par Pékin), ont précisé les garde-côtes.
Ces bâtiments ont été repérés près de l'île Uotsuri, la principale de ce petit archipel qui a causé une sérieuse détérioration des relations entre Pékin et Tokyo depuis plus de deux mois.MANIFESTATIONS ANTIJAPONAISES
La tension est montée début septembre lorsque le gouvernement japonais a décidé d'acheter plusieurs de ces îles à leur propriétaire privé nippon. Pékin avait immédiatement décidé d'envoyer six navires vers l'archipel, tandis que démarrait une semaine de manifestations antijaponaises, parfois violentes, à travers la Chine, visiblement avec l'approbation tacite des autorités.
Ces manifestations ont rassemblé des dizaines de milliers de personnes dans des dizaines de villes, dont Pékin, jusqu'à la mi-septembre, contraignant de grands groupes japonais, notamment automobiles, à provisoirement stopper leur production, totalement ou partiellement.
Depuis lors des navires de surveillance maritime et de l'administration des pêches chinoises sont entrés plusieurs fois dans les eaux territoriales de ces îles, tout comme des bateaux des garde-côtes de Taïwan qui les juge siennes également.
RÉPERCUSSIONS ÉCONOMIQUES ET DIPLOMATIQUES
Outre des répercussions économiques sérieuses pour des entreprises japonaises, le conflit territorial a dégénéré en vraie crise diplomatique. Ainsi, début octobre, Pékin avait montré sa très mauvaise humeur en décidant de ne pas envoyer son ministre des finances et le gouverneur de sa banque centrale au sommet du FMI à Tokyo.
Et fin septembre, la Chine avait également "suspendu", dans la réalité annulé, les célébrations qui devaient marquer le 40e anniversaire de la normalisation des relations diplomatiques entre les deux pays. Le jour prévu de cette célébration, le 29 septembre, le ministre chinois des affaires étrangères, Yang Jiechi, avait accusé le Japon d'avoir volé ces îles, depuis la tribune de l'ONU
Attaque de Benghazi : le consulat abritait une mission secrète de la CIA
Le Monde.fr avec AFPLe consulat de Benghazi, en Libye, où quatre Américains dont l'ambassadeur ont trouvé la mort le 11 septembre 2012 lors d'une attaque, abritait principalement des membres de la CIA en mission secrète, rapporte vendredi 2 novembre le Wall Street Journal.
L'attaque du consulat a provoqué une tempête politique aux Etats-Unis, à l'approche des élections du 6 novembre. Les républicains emmenés par Mitt Romney ont reproché au gouvernement démocrate du président Obama son manque de préparation et de réaction.Selon le journal américain, seuls sept des trente responsables américains évacués de Benghazi à la suite de cette attaque travaillaient pour le ministère américain des affaires étrangères, le département d'Etat. Les deux agents de sécurité tués le 11 septembre travaillaient également pour l'agence centrale de renseignement et non pour le département d'Etat, indique le Wall Street Journal.
OBJECTIF : LES ARMES LOURDES DU RÉGIME
Plus d'une vingtaine de membres de la CIA opéraient en secret dans un bâtiment annexe du consulat, où s'étaient retranchés des membres du personnel après une première attaque. L'objectif de cette mission secrète, entamée peu après le début en février 2011 du mouvement de révolte qui allait entraîner la chute de Kadhafi, était de lutter contre le terrorisme et de mettre la main sur les armes lourdes du régime, selon le journal.
Des problèmes de communication entre la CIA et le département d'Etat pourraient expliquer les failles en matière de sécurité mises au jour lors de cette attaque, poursuit le Wall Street Journal.
Lire : Un responsable américain livre plus de détails sur l'attaque contre le
A deux jours de l'ouverture d'une réunion cruciale des opposants à Doha, sur laquelle Washington compte beaucoup, le Conseil national syrien (CNS) a vivement réagi aux propos de la secrétaire d'Etat Hillary Clinton qui a appelé ce mouvement à s'élargir pour "résister" aux extrémistes islamistes.
Le CNS, dans un communiqué, a condamné les projets "visant à passer au-dessus du Conseil ou à créer des instances le remplaçant", les qualifiant de "tentative de nuire à la révolution syrienne en semant les germes de la division".
Pour Georges Sabra, membre du Conseil, "si l'union de l'opposition a pour objectif de négocier avec Bachar al-Assad, cela ne se fera pas et le peuple ne l'acceptera pas".
Mohammed Sermini, du bureau de presse du CNS, a dénoncé l'ingérence de Washington comme "impérialiste". "Tout amicale et solidaire que soit la partie extérieure, elle n'a pas le droit d'intervenir dans nos affaires. La Syrie doit prendre ses propres décisions".
Mercredi Mme Clinton a estimé que le CNS ne pouvait "plus être considéré comme le dirigeant visible de l'opposition", et plaidé pour qu'il devienne "une partie d'une opposition élargie", en incluant "des gens à l'intérieur de la Syrie et d'autres".
En réponse, le CNS a souligné être passé "de 280 à 420 membres, dont 33% issus du mouvement (qui anime sur le terrain) la révolution et 15% de femmes", et évoque aussi une "hausse de la représentation des membres de l'intérieur de la Syrie".
Tentant de donner de nouveaux gages et dans un souci de transparence, le CNS a, pour la première fois depuis sa création en octobre 2011, indiqué avoir reçu des aides internationales d'un montant de 31,1 millions d'euros, dont la moitié de Libye, détaillant l'utilisation de ces fonds.
Mme Clinton a en outre fait état d'"informations inquiétantes sur des extrémistes" tentant de "détourner" la révolte. Le Front al-Nosra, un groupe islamiste inconnu avant la révolte, a revendiqué de nombreux attentats et ses combattants sont présents sur plusieurs fronts.
"Des responsables de l'Armée syrienne libre (ASL, rebelles) reconnaissent la qualité de l'armement du Front, le professionnalisme de ses cadres, l'attrait qu'il suscite auprès de jeunes recrues", note François Burgat, directeur de l'Institut français du Proche-Orient (IFPO) et spécialiste de l'islamisme.
Les rebelles coupent l'accès au nord
Sur le terrain, les rebelles ont pris le contrôle de la région de Saraqeb, carrefour stratégique, coupant quasiment tout accès des troupes au nord où elles sont aux prises avec les rebelles depuis plus de trois mois pour le contrôle d'Alep, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).
"L'armée s'est retirée de son dernier barrage dans la région de Saraqeb", a indiqué à l'AFP Rami Abdel Rahmane, directeur de l'OSDH, qui s'appuie sur un large réseau de militants et de médecins.
Jeudi, des attaques de rebelles contre trois barrages dans cette localité avaient coûté la vie à 28 soldats, selon l'OSDH.
Certains de ces soldats ont été exécutés de sang-froid par des rebelles selon des vidéos mises en ligne, ce qui constitue "très vraisemblablement un crime de guerre", selon le Haut-Commissariat de l'ONU aux droits de l'Homme.
Des agences et responsables de l'ONU, de même que des ONG internationales, ont maintes fois évoqué des "crimes de guerre et contre l'Humanité" dans le conflit en Syrie.
M. Abdel Rahmane a précisé qu'un périmètre de 25 kilomètres autour de Saraqeb, dans la province d'Idleb (nord-ouest), échappait désormais totalement au régime et à l'armée.
Saraqeb est située sur la route internationale reliant Damas à Alep, ainsi que sur la route reliant Alep à Lattaquié, plus au sud-ouest. Les insurgés cherchent à prendre le contrôle de l'ensemble de l'autoroute, passage obligé des renforts militaires vers Alep.
A travers la Syrie, onze personnes ont péri dans des violences, selon l'OSDH, qui a recensé plus de 36.000 morts depuis le début en mars 2011 d'une révolte populaire contre le régime Assad qui s'est militarisée face à la répression.
Comme tous les vendredis, les militants anti-régime ont appelé à manifester, cette fois-ci pour interpeller la "justice internationale" afin qu'elle se saisisse du sort de la ville de Daraya, près de Damas, meurtrie par de nombreux massacres.
La principale coalition de l'opposition syrienne en exil s'en est prise violemment vendredi aux Etats-Unis accusés de chercher à la remodeler pour l'amener à négocier avec le régime, au moment où la rébellion enregistrait un nouveau succès en coupant la route du nord à l'armée.
Syrie: le CNS s'en prend à Washington, les rebelles coupent la route du Nord
Des insurgés pendant des combats à Alep, en Syrie, le 31 octobre 2012 (Photo Javier Manzano. AFP)
A deux jours de l'ouverture d'une réunion cruciale des opposants à Doha, sur laquelle Washington compte beaucoup, le Conseil national syrien (CNS) a vivement réagi aux propos de la secrétaire d'Etat Hillary Clinton qui a appelé ce mouvement à s'élargir pour "résister" aux extrémistes islamistes.
Le CNS, dans un communiqué, a condamné les projets "visant à passer au-dessus du Conseil ou à créer des instances le remplaçant", les qualifiant de "tentative de nuire à la révolution syrienne en semant les germes de la division".
Pour Georges Sabra, membre du Conseil, "si l'union de l'opposition a pour objectif de négocier avec Bachar al-Assad, cela ne se fera pas et le peuple ne l'acceptera pas".
Mohammed Sermini, du bureau de presse du CNS, a dénoncé l'ingérence de Washington comme "impérialiste". "Tout amicale et solidaire que soit la partie extérieure, elle n'a pas le droit d'intervenir dans nos affaires. La Syrie doit prendre ses propres décisions".
Mercredi Mme Clinton a estimé que le CNS ne pouvait "plus être considéré comme le dirigeant visible de l'opposition", et plaidé pour qu'il devienne "une partie d'une opposition élargie", en incluant "des gens à l'intérieur de la Syrie et d'autres".
En réponse, le CNS a souligné être passé "de 280 à 420 membres, dont 33% issus du mouvement (qui anime sur le terrain) la révolution et 15% de femmes", et évoque aussi une "hausse de la représentation des membres de l'intérieur de la Syrie".
Tentant de donner de nouveaux gages et dans un souci de transparence, le CNS a, pour la première fois depuis sa création en octobre 2011, indiqué avoir reçu des aides internationales d'un montant de 31,1 millions d'euros, dont la moitié de Libye, détaillant l'utilisation de ces fonds.
Mme Clinton a en outre fait état d'"informations inquiétantes sur des extrémistes" tentant de "détourner" la révolte. Le Front al-Nosra, un groupe islamiste inconnu avant la révolte, a revendiqué de nombreux attentats et ses combattants sont présents sur plusieurs fronts.
"Des responsables de l'Armée syrienne libre (ASL, rebelles) reconnaissent la qualité de l'armement du Front, le professionnalisme de ses cadres, l'attrait qu'il suscite auprès de jeunes recrues", note François Burgat, directeur de l'Institut français du Proche-Orient (IFPO) et spécialiste de l'islamisme.
Les rebelles coupent l'accès au nord
Sur le terrain, les rebelles ont pris le contrôle de la région de Saraqeb, carrefour stratégique, coupant quasiment tout accès des troupes au nord où elles sont aux prises avec les rebelles depuis plus de trois mois pour le contrôle d'Alep, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).
"L'armée s'est retirée de son dernier barrage dans la région de Saraqeb", a indiqué à l'AFP Rami Abdel Rahmane, directeur de l'OSDH, qui s'appuie sur un large réseau de militants et de médecins.
Jeudi, des attaques de rebelles contre trois barrages dans cette localité avaient coûté la vie à 28 soldats, selon l'OSDH.
Certains de ces soldats ont été exécutés de sang-froid par des rebelles selon des vidéos mises en ligne, ce qui constitue "très vraisemblablement un crime de guerre", selon le Haut-Commissariat de l'ONU aux droits de l'Homme.
Des agences et responsables de l'ONU, de même que des ONG internationales, ont maintes fois évoqué des "crimes de guerre et contre l'Humanité" dans le conflit en Syrie.
M. Abdel Rahmane a précisé qu'un périmètre de 25 kilomètres autour de Saraqeb, dans la province d'Idleb (nord-ouest), échappait désormais totalement au régime et à l'armée.
Saraqeb est située sur la route internationale reliant Damas à Alep, ainsi que sur la route reliant Alep à Lattaquié, plus au sud-ouest. Les insurgés cherchent à prendre le contrôle de l'ensemble de l'autoroute, passage obligé des renforts militaires vers Alep.
A travers la Syrie, onze personnes ont péri dans des violences, selon l'OSDH, qui a recensé plus de 36.000 morts depuis le début en mars 2011 d'une révolte populaire contre le régime Assad qui s'est militarisée face à la répression.
Comme tous les vendredis, les militants anti-régime ont appelé à manifester, cette fois-ci pour interpeller la "justice internationale" afin qu'elle se saisisse du sort de la ville de Daraya, près de Damas, meurtrie par de nombreux massacres.
ECONOMIE
Les communes allemandes guettées par le surendettement (étude)
Près d'une commune allemande sur deux estime que son endettement va se creuser dans les trois prochaines années, et une sur trois qu'elle ne sera pas capable de rembourser ses emprunts, selon une étude du cabinet d'audit et de conseil Ernst & Young publiée jeudi.
La croissance économique dans le pays a certes permis aux communes d'augmenter leurs rentrées fiscales: elles s'attendent à une hausse de 2,2% de leurs revenus cette année. Mais elles prévoient un recul de 0,9% dès l'an prochain, selon l'étude, qui base ses chiffres sur un sondage réalisé en septembre auprès de 300 communes de plus de 20.000 habitants.
Dans le même temps les dépenses des municipalités allemandes augmentent en permanence, davantage que leurs revenus, notamment leurs dépenses sociales, qui devraient augmenter de 3,9% cette année et de 3,6% en 2013, poursuit Ernst & Young.
De nombreuses villes défavorisées, par exemple dans le bassin industriel en crise de la Ruhr (nord-ouest) ou en ex-Allemagne de l'Est, font face à des problèmes structurels comme le déclin démographique, le vieillissement de la population, le manque d'activité économique et le chômage, tirant vers le haut leurs dépenses et donc leur endettement.
Par conséquent, 81% des communes interrogées prévoient d'augmenter leurs impôts locaux comme la taxe foncière, les tarifs des jardins d'enfants et des concessions de cimetières. 41% prévoient aussi de réduire leurs prestations municipales, comme l'éclairage public ou l'encadrement des personnes âgées.
"L'opinion publique allemande croit que les problèmes de la Grèce ou de l'Espagne sont loin, or c'est tout le contraire: beaucoup de communes allemandes sont complètement surendettées et peuvent à peine payer les intérêts", s'alarme Hans-Peter Busson, chef du département finances publiques pour les pays germanophones chez Ernst & Young, cité dans l'étude.
"Jusqu'à présent les communes allemandes pouvaient emprunter relativement facilement mais cela devrait bientôt cesser. C'est au plus tard à ce moment-là que l'on se rendra compte que beaucoup de communes allemandes étaient depuis longtemps de facto en faillite", prédit M. Busson.
La croissance économique dans le pays a certes permis aux communes d'augmenter leurs rentrées fiscales: elles s'attendent à une hausse de 2,2% de leurs revenus cette année. Mais elles prévoient un recul de 0,9% dès l'an prochain, selon l'étude, qui base ses chiffres sur un sondage réalisé en septembre auprès de 300 communes de plus de 20.000 habitants.
Dans le même temps les dépenses des municipalités allemandes augmentent en permanence, davantage que leurs revenus, notamment leurs dépenses sociales, qui devraient augmenter de 3,9% cette année et de 3,6% en 2013, poursuit Ernst & Young.
De nombreuses villes défavorisées, par exemple dans le bassin industriel en crise de la Ruhr (nord-ouest) ou en ex-Allemagne de l'Est, font face à des problèmes structurels comme le déclin démographique, le vieillissement de la population, le manque d'activité économique et le chômage, tirant vers le haut leurs dépenses et donc leur endettement.
Par conséquent, 81% des communes interrogées prévoient d'augmenter leurs impôts locaux comme la taxe foncière, les tarifs des jardins d'enfants et des concessions de cimetières. 41% prévoient aussi de réduire leurs prestations municipales, comme l'éclairage public ou l'encadrement des personnes âgées.
"L'opinion publique allemande croit que les problèmes de la Grèce ou de l'Espagne sont loin, or c'est tout le contraire: beaucoup de communes allemandes sont complètement surendettées et peuvent à peine payer les intérêts", s'alarme Hans-Peter Busson, chef du département finances publiques pour les pays germanophones chez Ernst & Young, cité dans l'étude.
"Jusqu'à présent les communes allemandes pouvaient emprunter relativement facilement mais cela devrait bientôt cesser. C'est au plus tard à ce moment-là que l'on se rendra compte que beaucoup de communes allemandes étaient depuis longtemps de facto en faillite", prédit M. Busson.
SOCIETE
La révolte des femmes dans le monde arabe s'affiche sur Facebook
La page Facebook "Pourquoi je soutiens le soulèvement des femmes dans le monde arabe" rencontre un vif succès sur la toile. A l'origine de la création de cette page : quatre cyberactivistes. Après l'arrivée des islamistes au pouvoir en Tunisie et en Egypte, des centaines de femmes dénoncent les dérives sexistes et militent pour l'instauration de libertés.
Elles sont deux Libanaises, une Palestinienne et une Égyptienne. Ensemble elles ont monté une page Facebook pour la défense des droits des femmes dans le monde arabe. Depuis le début du mois d'octobre, la page est assaillie de messages approbateurs et de "like". La page compte plus de 55.000 fans.
Se battre pour des libertés fondamentales
Le principe est simple : poster sa photo sur le site du réseau social avec cette phrase de départ devenue un gimmick au fil des jours " je soutiens le soulèvement des femmes dans le monde arabe parce que..." et tous les internautes donnent leur raison. Leur vérité, et les justifications sont souvent très personnelles. Des femmes mais aussi des hommes solidaires du combat mené pour la liberté.
Au Caire, Vanessa Descouraux a rencontré Salih, l'une des quatre femmes activistes
Les fondatrices de la page Facebook sont conscientes que cela ne changera pas du jour au lendemain la situation et la vie des femmes. Mais cela aura au moins le mérite de "redonner du courage" à celles qui se sont battues et qui devront encore se battre, estime l'une des cyberactivistes.
DIVERS
Haïti lance un appel à la solidarité internationale après l'ouragan Sandy
Des Haïtiens devant une tente, après le passage de l'ouragan Sandy, dans la banlieue de Port-au-Prince le 30 octobre 2012 AFP
"Je lance un appel à la solidarité internationale pour venir en aide aux populations, pour nous aider à compléter nos efforts visant à sauver des vies et des biens", a lancé mercredi soir le Premier ministre Laurent Lamothe lors d'un conseil de gouvernement.
Selon des statistiques présentées par les ministres, d'énormes pertes ont été enregistrées dans le secteur agricole, s'élevant à plus de 104 millions de dollars.
"Plusieurs milliers de kilomètres de routes agricoles ont été détruites, des milliers de têtes de bétail ont été emportées par les eaux qui ont détruit des milliers d'hectares de plantations", a relevé le ministre de l'Agriculture Jacques Thomas.
Pour sa part, la ministre de la Santé publique Florence Guillaume a présenté une situation alarmante alors que les cas de choléra augmentent les jours suivant les intempéries.
"Nous enregistrons de nombreux cas de choléra dans plusieurs régions alors que des hôpitaux et des centres de santé ont été détruits ou endommagés par Sandy", a décrit la ministre.
"Ce que nous venons d'entendre est effrayant. Nous devons agir vite pour le peuple et nous mettre au travail pour améliorer la situation", a lancé le Premier ministre à l'endroit de ses collaborateurs.
"Nous n'avons sans doute pas tous les moyens, cependant nous devons montrer beaucoup de volonté", a conclu M. Lamothe.
Jeudi le bureau de communication du gouvernement a indiqué que les premiers dons étaient arrivés: le Venezuela a ainsi proposé de construire 5.000 logements et a déjà envoyé trois avions et un bateau de 240 tonnes de produits alimentaires. La France a promis de reconstruire sept ponts détruits et le Mexique a offert des kits alimentaires.
Le trafic des TGV Sud-Est rétabli après un acte de malveillance à l'origine de gros retards
"Les difficultés rencontrées jeudi, qui ont provoqué des retards de 1h15 à 3 heures, sont dues à un acte de malveillance, des voleurs à la recherche de cuivre ont coupé des câbles", a indiqué la SNCF.
Dans la soirée, les TGV en provenance de Marseille Saint-Charles, Genève, Perpignan, Annecy, Cannes, Grenoble, Hyères... accusaient à la gare parisienne de Lyon des retards de 1h45 à 3 heures. Un train attendu de Lyon-Perrache étant même annoncé avec un retard de 4 heures.
Les passagers ayant débarqué à 22h30 du train qui aurait dû arriver trois heures plus tôt de Marseille étaient fatigués et agacés, mais la situation était calme et gérée par les équipes d'accueil mises en place par la SNCF, a constaté une journaliste de l'AFP.
Les agents distribuaient des bouteilles d'eau, ainsi que des formulaires pour se faire rembourser en partie le voyage.
Un couple d'enseignants reconnaissait que la SNCF avait "fait des progrès" dans l'information des passagers, mais déplorait qu'il n'y ait rapidement plus rien eu à manger dans le train, qui était censé arriver à Paris avant l'heure du dîner.
Tout en souriant aux proches venus les accueillir, une mère de famille, avec ses deux garçons de 11 et 4 ans, a juste lâché un "très mal" alors qu'on lui demandait comment s'était passé le voyage.
Réparations
A partir de 17h00 et dans les deux sens, les trains ont dû circuler plus lentement aux abords des aiguillages, qui ne pouvaient plus être télécommandés de Paris, entre le sud de la capitale et le nord de Lyon. Cette panne affectait également la signalisation.
Une vingtaine de TGV étaient concernés, certains étant détournés des lignes à grande vitesse vers les lignes classiques.
"Quand on nous a dit qu'on allait arriver à 22h00, les gens se sont précipités au bar pour acheter de quoi dîner", a également raconté par téléphone à l'AFP à Lyon Claire Birtchansky, qui se trouvait à bord du TGV 6122 parti de Toulon à 14h45 et censé arriver à Paris à 18h50.
"On a de l'électricité, du chauffage, mais (...) on ne nous a même pas apporté d'eau et chacun paie son repas, très cher", ajoutait-elle.
"Les contrôleurs sont passés dans les wagons à plusieurs reprises pour nous informer de la situation", a-t-elle néanmoins reconnu. Ils ont également informé les voyageurs que la SNCF prendrait en charge les nuitées de ceux qui ne pourraient pas avoir leur correspondance.
Sur Twitter, quelques passagers se montraient plutôt caustiques. "Suis dans le #TGV Marseille-Paris now. 3h de retard encore! Le paquet de chips vient de passer a 50?. 60 km/h en (vitesse) de pointe. Trop bien", a écrit l'un d'eux.
Une trentaine de techniciens et spécialistes ont été mobilisés, certains venant de Tours et de Reims, afin d?effectuer les réparations, a indiqué la SNCF.
"Puis nous avons fait des essais pour nous assurer que tout marche", a ajouté la SNCF qui précise avoir porté plainte. Les "vols de câbles le long des lignes de chemin de fer sont un fléau qui touche toute l'Europe", souligne l'entreprise.
Les équipes d'accueil ont aussi été renforcées par 100 agents dans les gares de Paris Gare de Lyon, Lyon Part Dieu et Marseille Saint-Charles.
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Le papier à base de fibre de blé et de bois recyclé aurait moins d’impacts sur l’environnement que les papiers conventionnels composés entièrement de fibres de bois.
L’étude a notamment révélé que le papier à base de fibres de blé a un impact environnemental plus faible, particulièrement en matière d'utilisation d'énergie non renouvelable, d'émissions de gaz à effet de serre, d'eaux usées et d'acidification hydrique.
"Le papier d'impression à base de fibre de blé est un excellent exemple de produit novateur qui recycle le sous-produit d'une industrie, pour le transformer en une solution pour d'autres", dit James Tansey, président d’Offsetters.
Quelques faits saillants du rapport :
- La fabrication de ce papier demande environ 50% moins d’énergie que la fabrication de papier à base de fibres de bois vierge.
- Son empreinte carbone est de 40% inférieure à celle du papier fait de fibre de bois vierge et de 60% inférieure si l’on tient compte des pertes de carbone biogénique stocké.
- Pour neuf caisses de papier Step Forward Paper, 400 m2 de forêt sont préservés de coupe de bois.
Pour consulter ce rapport cliquer ici.
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