POLITIQUE
Mali: un plan d'intervention de 5.500 soldats étudié à Abuja
ABUJA — Les ministres ouest-africains de la Défense et des Affaires étrangères ont débattu vendredi à Abuja d'un plan d'intervention armée dans le nord du Mali, prévoyant le déploiement de 5.500 soldats dont une partie ne viendrait pas de l'Afrique de l'Ouest, a indiqué une source interne à la Cédéao, en marge de la réunion.Ces ministres des 15 pays membres de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) devaient entériner un projet élaboré par leurs chefs d'état-major et devant être soumis, dimanche, aux chefs d'Etat et de gouvernement ouest-africains, au cours d'un sommet à Abuja.
Leurs discussions à huis-clos se poursuivaient vendredi en fin de journée.
"Les chefs d'état-major de la Cédéao ont proposé de changer la composition des troupes qui seraient déployées" pour la reconquête du nord du Mali, occupé par des groupes islamistes armés, a déclaré la source interne à la Cédéao, sous couvert de l'anonymat.
"Ils recommandent que 5.500 soldats soient déployés, au lieu des 3.200 prévus dans la proposition initiale de la Cédéao", a ajouté cette source, et les troupes supplémentaires viendraient "d'Etats hors Cédéao".
"C'est la raison pour laquelle l'Afrique du Sud, la Mauritanie, le Maroc, la Libye, l'Algérie et le Tchad sont invités à participer au sommet de dimanche", a-t-il précisé, ne citant que des pays du continent africain.
Cette source n'a pas précisé s'il était envisagé d'envoyer au Mali des militaires non africains. Elle n'a pas non plus indiqué si ces troupes supplémentaires seraient destinées à combattre ou non.
Une fois adopté, ce plan sera transmis aux Nations Unies via l'Union Africaine (UA), selon le président de la Commission de la Cédéao, Kadré Désiré Ouedraogo.
"Le besoin urgent de stopper les pratiques mafieuses et criminelles des groupes terroristes et les atrocités commises dans l'impunité par les extrémistes justifie une forte mobilisation aux côtés du Mali", a déclaré M. Ouedraogo en ouverture de la réunion, qu'il a qualifiée de "tournant décisif" dans la recherche d'une sortie à la crise malienne.
Le secrétaire d'Etat nigérian aux Affaires étrangères, Nurudeen Mohammed, a estimé que si l'insécurité dans la région du Sahel n'était pas contenue, elle représenterait "un danger énorme pour le continent africain et pour le reste du monde".
Le 12 octobre, le Conseil de sécurité des Nations Unies avait donné 45 jours à la Cédéao pour préciser ses plans de reconquête du nord du Mali, contrôlé totalement par trois groupes islamistes depuis fin juin.
Le plan adopté à l'issue du sommet doit préciser la composition de la force, soutenue sur le plan logistique par des pays occidentaux, le niveau de participation des différents pays africains, le financement et les moyens militaires dont la force devra disposer.
Poursuivre le dialogue politique
M. Ouedraogo a répété que la Cédéao devrait continuer à avoir une double approche dans la résolution de cette crise, avec d'un côté la poursuite des tentatives de "dialogue politique" et de l'autre une "pression militaire" sur les groupes islamistes armés.
Le ministre ivoirien des Affaires étrangères Daniel Kablan Dunkan a rappelé dans son discours que le conseil de médiation et de sécurité de la Cédéao avait "invité" Bamako à créer un "comité de négociation" pour faciliter le dialogue.
Ansar Dine (Défenseurs de l'islam), un des trois groupes armés islamistes qui occupent le nord du Mali, a accepté de discuter avec le président burkinabé Blaise Compaoré, médiateur de la Cédéao, et s'est dit prêt au "dialogue" avec Bamako.
L'envoyé spécial du secrétaire général de l'Onu pour le Sahel, Romano Prodi, avait déclaré jeudi, après un entretien avec le président algérien Abdelaziz Bouteflika, qu'une intervention militaire au Mali n'interviendrait qu'en "dernier ressort".
L'Algérie, qui pourrait jouer un rôle clé dans le cas d'une opération armée, grâce à l'importance des ses moyens militaires et la compétence de ses services secrets, a exprimé jusqu'à présent sa préférence pour une sortie de crise par le dialogue. Le pays a une frontière commune de 1.400 kilomètres avec le Mali.
La France, ancienne puissance coloniale au Mali, a toujours dit qu'elle n'interviendrait qu'en soutien logistique à une intervention entérinée par le Conseil de sécurité de l'ONU.
Selon le ministère français de la Défense, une mission européenne d'entraînement des forces africaines au Mali, qui pourrait mobiliser 200 militaires, sera discutée par les ministres de la Défense et des Affaires étrangères de cinq pays européens le 15 novembre à Paris.
Vendredi soir, le responsable d'une milice d'auto-défense du nord du Mali, Seydou Cissé, a proposé des renforts, affirmant depuis Niamey que 2.000 de ses hommes étaient "prêts" à combattre aux côtés des troupes ouest-africaines.
M. Cissé , Malien d'ethnie peul et responsable de la milice Ganda-Isoa, qui avait été défaite comme l'armée malienne par les groupes islamistes, a dit être en contact "avec les autorités nigériennes et maliennes", "afin que (ses) hommes puissent se positionner le long de la frontière avec le Niger et devancer les forces ouest-africaines".
Trois groupes islamistes armés occupent totalement le nord du Mali depuis fin juin: Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), Ansar Dine et le Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao).
Ils y imposent la charia (loi islamique) de manière rigoriste : lapidations de couples non mariés, amputations de présumés voleurs, coups de fouets au buveurs d'alcool et aux fumeurs. Ils y commettent aussi de nombreuses exactions.
Cette occupation, combinée aux pénuries alimentaires et à l'effondrement des structures de l'Etat dans cette région, a placé dans une situation "tragique" quelque 500.000 personnes, a estimé Peter Maurer, président du Comité international de la Croix Rouge.
Onze mille réfugiés en 24 heures dans les pays voisins de la Syrie
Le président Bachar al-Assad a affirmé mener une "guerre contre le terrorisme" et prôné un règlement par les urnes, dans un entretien à une chaîne russe.
Dans le camp de l'opposition, le Conseil national de transition (CNS) a élu son nouveau président à Doha, où les formations de l'opposition se réorganisaient en vue de former un gouvernement et un commandement militaire à même de représenter une alternative crédible au régime.
Au cours des dernières 24 heures, 11.000 Syriens ont fui leur pays, dont 9.000 se réfugiant en Turquie, selon Panos Moumtzis, responsable du Haut Commissariat de l'ONU aux réfugiés. Habituellement, quelque 2.000 réfugiés syriens sont dénombrés chaque jour.
Le nombre total de réfugiés dans les quatre pays voisins de la Syrie (Turquie, Liban, Jordanie et Irak) s'élève à plus de 408.000, a-t-il précisé.
Pour sa part, le directeur de l'Office de l'ONU pour l'aide humanitaire, John Ging, a estimé que quatre millions de Syriens auraient besoin d'aide début 2013, un chiffre "en hausse par rapport aux 2,5 millions (jusque là estimés)".
Les Etats-Unis ont annoncé avoir porté leur assistance humanitaire à la Syrie et à ses voisins à 165 millions de dollars afin d'aider, à l'entrée de l'hiver, un nombre croissant de Syriens déplacés ou réfugiés.
M. Assad veut "mourir en Syrie"
Dans une rare déclaration, M. Assad a dit se préparer à "une guerre difficile" et longue contre "tous ces pays qui se battent contre nous par procuration", citant l'Occident et des pays arabes. "Il ne s'agit pas d'une guerre civile", a-t-il martelé, mais d'une "guerre contre le terrorisme".
Rejetant toute idée d'exil, M. Assad, dont le mandat prend fin en 2014, a affirmé dans cet entretien à Russia Today tourné à Damas que "ce sont les urnes qui diront très simplement" s'il doit "rester ou de partir".
Comme tous les vendredi, des milliers de personnes ont défilé, tournant en dérision le chef d'Etat qui a également affirmé qu'il vivrait et mourrait en Syrie.
"Bachar, tu mourras en Syrie, mais tu ne seras pas enterré sur son sol, mais dans les poubelles de l'Histoire", proclamait une pancarte.
Dans la province d'Idleb (nord-ouest), théâtre de raids aériens d'une violence inouïe ces dernières semaines, des manifestants avaient écrit: "Avec tes balles tu as envoyé nos enfants au paradis, et nous, avec nos chaussures on va t'expulser en enfer".
Damas assimile rebelles et opposants à des "bandes terroristes armées" financées par l'étranger, notamment la Turquie et les pays du Golfe.
Comparant son action à celle des Russes en Tchétchénie, M. Assad a rejeté les accusations internationales de crime de guerre pesant sur son armée.
La guerre a fait depuis mars 2011 plus de 37.000 morts, selon une ONG syrienne.
L'opposition se réunit sans le CNS
Au Qatar, le CNS a élu Georges Sabra, un vétéran de l'opposition anti-Assad, ancien communiste de confession chrétienne, à la tête de la principale coalition de l'opposition.
Dans sa première déclaration à la presse, Georges Sabra, 65 ans, s'est engagé au nom du CNS à "oeuvrer, avec les autres composantes de l'opposition syrienne, à accélérer la chute du régime du criminel" Bachar Al-Assad.
Interrogé sur ce qu'il souhaitait obtenir de la communauté internationale, il a répondu: "Nous avons une seule demande, c'est de faire arrêter le bain de sang et d'aider le peuple syrien à chasser ce régime sanguinaire en nous armant". "Nous voulons des armes", a-t-il répété à trois reprises.
Dans le même temps, les différentes composantes de l'opposition étaient réunis sous l'égide du Qatar et de la Ligue arabe pour débattre d'un plan prévoyant une structure les fédérant toutes afin d'unifier l'action militaire, de gérer l'aide humanitaire et d'administrer les zones qu'elles contrôlent.
Sur le terrain, la région de Damas a été frappée par un nouvel attentat à la voiture piégée tuant cinq civils, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).
Depuis plusieurs jours, les attentats se sont multipliés à Damas et dans sa région.
Un journaliste de l'AFP a entendu de très violents bombardements sur la banlieue de Damas, l'OSDH faisant état de raids aériens sur la Ghouta orientale.
Dans le nord-est kurde, 36 soldats et 10 rebelles ont péri depuis jeudi dans des combats aux abords de Rass al-Aïn, l'un des deux derniers postes-frontière vers la Turquie encore aux mains de l'armée.
Et dans la zone tampon entre le secteur syrien du Golan et celui occupé par Israël, plus de 30 soldats et rebelles ont péri en une semaine dans cette région officiellement démilitarisée, selon l'OSDH.
Selon un bilan provisoire de l'OSDH, 114 personnes ont péri dans les violences vendredi à travers le pays, dont 53 soldats.
Le directeur de la CIA, David Petraeus, démissionne pour adultère
"Hier après-midi, je me suis rendu à la Maison Blanche et j'ai demandé au président d'accepter ma démission de directeur de la CIA pour raisons personnelles", a annoncé l'ancien général dans un message aux employés de l'agence.
Barack Obama l'a acceptée lors d'un échange téléphonique vendredi après-midi, a affirmé un responsable de la Maison Blanche, selon qui l'initiative de cette démission revient à David Petraeus.
"Après plus de 37 ans de mariage, j'ai fait preuve d'un énorme manque de jugement en m'engageant dans une relation extraconjugale. Un tel comportement est inacceptable à la fois comme mari et comme dirigeant d'une organisation comme la nôtre", explique dans son message aux employés M. Petraeus.
A tout juste 60 ans, le général qui avait démissionné de l'armée pour prendre les rênes de l'agence, aura finalement passé à peine plus d'un an à sa tête.
Sa démission intervient alors qu'il devait être entendu la semaine prochaine par la commission du renseignement du Sénat et de la Chambre des représentants consacrée à l'attaque du consulat américain de Benghazi (Libye) le 11 septembre, et notamment à ce que savait la CIA et son échec à sécuriser le poste diplomatique malgré une présence importante sur place.
Le président Barack Obama a salué dans un communiqué les états de service de David Petraeus qui "a servi les Etats-Unis depuis des décennies de façon extraordinaire" et "rendu le pays plus sûr et plus fort". M. Obama a également dit sa confiance dans le numéro deux de la centrale du renseignement, Michael Morell, pour assurer l'intérim.
Rompu au jeu politique de Washington
L'une des personnes susceptibles de le remplacer est l'actuel conseiller de Barack Obama pour l'antiterrorisme, John Brennan, "un homme d'expérience qui jouit de la confiance du président" et dont le nom avait déjà été évoqué par le passé pour ce poste, a affirmé dans un entretien à l'AFP Bruce Riedel, ancien de la CIA, désormais analyste à la Brookings Institution.
Pour James Clapper, le directeur national du renseignement (DNI), "la décision de David de démissionner représente la perte de l'un des fonctionnaires les plus respectés du pays". Le DNI chapeaute les 16 agences de renseignement du pays, dont la CIA.
David Petraeus était arrivé à Langley auréolé de sa stature de héros de la guerre en Irak et de commandant de la coalition internationale en Afghanistan.
Rompu au jeu politique de Washington, il était populaire et médiatique. Sa nomination avait été perçue comme la conséquence naturelle du rapprochement ces dernières années des missions traditionnellement dévolues aux forces spéciales avec les missions clandestines assignées à la CIA.
De nombreux observateurs lui prêtant une ambition politique --ce qu'il démentait--, sa nomination à la tête de la CIA était aussi pour la Maison Blanche une façon de le contraindre au silence.
S'il n'a passé qu'un an à sa tête, Petraeus aura "commencé à faire vivre l'agence dans un monde post 11-Septembre" en continuant sa mission antiterroriste mais en revenant à ses missions traditionnelles, selon M. Riedel.
Sa démission constitue une épine dans le pied d'un président tout juste réélu qui doit déjà remplacer plusieurs membres influents de son cabinet comme la secrétaire d'Etat Hillary Clinton et le chef du Pentagone Leon Panetta, donnés partant.
ECONOMIE
Du rapport Gallois à Candia, le bilan de la semaine dans l’industrie
Par Julien Bonnet
Fait marquant cette semaine, la remise du rapport Gallois au Premier ministre Jean-Marc Ayrault, suivie dès le lendemain par l'annonce des mesures du gouvernement pour améliorer la compétitivité de l'économie française. Les deux événements ont quelque peu éclipsé l'annonce par Renault du retour de l'Alpine. L'emploi reste cependant au coeur des préoccupations : nouvel exemple cette semaine avec Candia qui annonce la fermeture de trois de ses huit sites de conditionnement de lait et Archos qui prévoit de séparer d'un quart de ses effectifs.
Fait marquant
Que faire pour améliorer la compétitivité de l’économie française ? Depuis l’arrivée au pouvoir de François Hollande la question se faisait de plus en plus insistante. Constatant qu’en vingt ans leurs marges ont fondu comme neige au soleil, les industriels étaient ainsi nombreux à attendre le gouvernement sur ce sujet.
Un élément de réponse a été apporté le lundi 5 novembre par Louis Gallois. Le Commissaire à l’investissement, auréolé de sa casquette d’ancien patron d’EADS et de la SNCF, a ainsi remis son tant attendu rapport sur la compétitivité. Il y développe "22 mesures principales" pour enrayer le "décrochage" de la France.
Le lendemain, le gouvernement a annoncé différentes mesures, visiblement inspirées par le rapport Gallois. Il a ainsi opté pour un crédit d’impôt de 20 milliards d’euros pour les entreprises, afin de contribuer à diminuer les charges s’appliquant aux salaires compris entre une fois et 2,5 fois le Smic. Le choix du crédit d’impôt permet au gouvernement d’annoncer une mise en œuvre dès 2013 pour les entreprises, tout en reportant le décaissement à 2014, l’impôt sur les sociétés étant payé avec une année de décalage.
L’équipe socialiste a donc visiblement infléchi sa position en acceptant finalement de reporter vers les ménages une partie de la charge pesant sur les entreprises, via une augmentation de la TVA et de la CSG. Le gouvernement est cependant resté ferme sur la question du gaz de schiste, rejetant la préconisation de Louis Gallois de relancer la recherche sur cet hydrocarbure et de mettre au point des techniques alternatives à la fracturation hydraulique.
Lundi 5 novembre
Automobile
Cinquante ans après, l’Alpine est de retour
Le bolide bleu sera développé et produit à Dieppe, son origine historique, par une joint-venture Caterham-Renault.
Automobile
Cinquante ans après, l’Alpine est de retour
Le bolide bleu sera développé et produit à Dieppe, son origine historique, par une joint-venture Caterham-Renault.
Un site modernisé pour une nouvelle Alpine
La joint-venture Renault Caterham s’installera prochainement dans un bâtiment de 4000 mètres carrés à l’est de Dieppe.
La joint-venture Renault Caterham s’installera prochainement dans un bâtiment de 4000 mètres carrés à l’est de Dieppe.
Aéronautique
Boeing sur le point de ravir à Airbus sa place de n°1 mondial
La fin de l'année 2012 approche et les compteurs s'affolent dans la course aux commandes entre les deux géants de l'aéronautique Airbus et Boeing. L'avionneur américain va, à coup sûr, ravir à la première place qu'il avait perdue en 2008.
Vol AF065 Los Angeles-Paris annulé : Airbus et Air France se rejettent la faute
Jeudi 1er novembre, un A380 devant relier Los Angeles-Paris, n'avait pu décoller faute d'une validation technique reçue dans les temps sur les réparations apportées à l'avion, obligeant plus de 500 passagers à désembarquer pour un vol le lendemain.
Boeing sur le point de ravir à Airbus sa place de n°1 mondial
La fin de l'année 2012 approche et les compteurs s'affolent dans la course aux commandes entre les deux géants de l'aéronautique Airbus et Boeing. L'avionneur américain va, à coup sûr, ravir à la première place qu'il avait perdue en 2008.
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Numérique
Vidéos, musique et presse en ligne : les internautes désormais prêts à payer
En Europe comme en France, un nombre croissant d'internautes paie pour l'accès à du contenu tel que des films, des séries, des jeux, de la musique ou encore des articles de presse. Selon l'institut Forrester ce marché du "contenu payant" devrait croitre de 65% en Europe dans les cinq ans à venir et même de 74% en France.
Vidéos, musique et presse en ligne : les internautes désormais prêts à payer
En Europe comme en France, un nombre croissant d'internautes paie pour l'accès à du contenu tel que des films, des séries, des jeux, de la musique ou encore des articles de presse. Selon l'institut Forrester ce marché du "contenu payant" devrait croitre de 65% en Europe dans les cinq ans à venir et même de 74% en France.
Mardi 6 novembre
Energie
Sept repreneurs potentiels pour la raffinerie Petroplus de Petit-Couronne
A quelques heures de la liquidation judiciaire de la raffinerie de Petit-Couronne, sept repreneurs se sont manifestés dont NetOil et le fond souverain libyen.
Energie
Sept repreneurs potentiels pour la raffinerie Petroplus de Petit-Couronne
A quelques heures de la liquidation judiciaire de la raffinerie de Petit-Couronne, sept repreneurs se sont manifestés dont NetOil et le fond souverain libyen.
Automobile
Sécafi valide la fermeture de PSA Aulnay
Le cabinet d’études, mandaté par les syndicats du constructeur, estime à 250 millions d’euros le coût de la fermeture du site. Le nombre de suppressions de postes pourrait en revanche être revu à la baisse à Rennes.
Sécafi valide la fermeture de PSA Aulnay
Le cabinet d’études, mandaté par les syndicats du constructeur, estime à 250 millions d’euros le coût de la fermeture du site. Le nombre de suppressions de postes pourrait en revanche être revu à la baisse à Rennes.
Suzuki ne vendra plus de voitures aux Etats-Unis
Le constructeur japonais brandit notamment l’argument de la cherté du yen pour justifier sa décision.
Le constructeur japonais brandit notamment l’argument de la cherté du yen pour justifier sa décision.
PME
La sous-traitance en mal de compétitivité
Au-delà des mesures que le gouvernement s'apprête à mettre en place, les sous-traitants doivent trouver des solutions pour gagner en performance. Le point à l'occasion du Midest 2012, salon de la sous-traitance organisé du 6 au 9 novembre.
La sous-traitance en mal de compétitivité
Au-delà des mesures que le gouvernement s'apprête à mettre en place, les sous-traitants doivent trouver des solutions pour gagner en performance. Le point à l'occasion du Midest 2012, salon de la sous-traitance organisé du 6 au 9 novembre.
Aéronautique
Au Brésil, le Rafale n’est pas "un sujet tabou"
La France est en lice pour fournir 36 avions de combat au pays. Il doit tenir la dragée haute face au F/A-18 Super Hornet de l'Américain Boeing et le Gripen NG du suédois Saab.
Au Brésil, le Rafale n’est pas "un sujet tabou"
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Social
Thierry Lepaon, nouveau visage de la CGT
Le Comité confédéral national de la CGT a désigné Thierry Lepaon pour succéder à Bernard Thibault à la tête de la centrale. Le passage de témoin se fera en mars prochain lors du Congrès de Toulouse.
Thierry Lepaon, nouveau visage de la CGT
Le Comité confédéral national de la CGT a désigné Thierry Lepaon pour succéder à Bernard Thibault à la tête de la centrale. Le passage de témoin se fera en mars prochain lors du Congrès de Toulouse.
Mercredi 7 novembre
Elections américaines
Barack Obama, "4 ans de plus" à la Maison Blanche
Le président démocrate a été réélu, mardi 6 novembre, à la présidence des Etats-Unis d’Amérique.
Elections américaines
Barack Obama, "4 ans de plus" à la Maison Blanche
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Infographie : les Etats-Unis en marche vers la réindustrialisation
Alors que l'Europe, et la France en particulier, s'interroge sur les moyens et les bonnes méthodes pour maintenir son industrie en marche, aux Etats-Unis, les usines, ateliers et autres sites de production semblent poussés par une dynamique encourageante.
Alors que l'Europe, et la France en particulier, s'interroge sur les moyens et les bonnes méthodes pour maintenir son industrie en marche, aux Etats-Unis, les usines, ateliers et autres sites de production semblent poussés par une dynamique encourageante.
Cosmétique
L’Oréal inaugure sa plus grande usine au monde en Indonésie
L’Oréal peine en Europe, mais la demande explose en Asie. C’est donc en Indonésie que le groupe de cosmétiques a inauguré ce matin sa plus grande usine mondiale.
L’Oréal inaugure sa plus grande usine au monde en Indonésie
L’Oréal peine en Europe, mais la demande explose en Asie. C’est donc en Indonésie que le groupe de cosmétiques a inauguré ce matin sa plus grande usine mondiale.
Agroalimentaire
Une taxe sur l'huile de palme adoptée par une commission du Sénat
Le sénateur PS Yves Daudigny souhaite faire adopter une taxe plus contraignante pour les industriels de l'agroalimentaire utilisant de l'huile de palme dans leurs produits.
Une taxe sur l'huile de palme adoptée par une commission du Sénat
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Compétitivité
"Ce n’est pas un choc de compétitivité, mais une petite impulsion"
Après les déclarations du premier ministre, Pierre Gattaz, président du GFI et de l’entreprise Radiall réagit au plan proposé par le gouvernement.
"Ce n’est pas un choc de compétitivité, mais une petite impulsion"
Après les déclarations du premier ministre, Pierre Gattaz, président du GFI et de l’entreprise Radiall réagit au plan proposé par le gouvernement.
Automobile
Compétitivité : Renault veut aller vite
La direction a donné jusque fin janvier aux syndicats pour conclure un accord améliorant la compétitivité des usines françaises.
Compétitivité : Renault veut aller vite
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Electronique
Archos va supprimer un quart de ses effectifs
Le fabricant français de tablettes tactiles Archos a lancé un plan social prévoyant la suppression de 25% de ses effectifs pour faire face à de graves difficultés économiques.
Archos va supprimer un quart de ses effectifs
Le fabricant français de tablettes tactiles Archos a lancé un plan social prévoyant la suppression de 25% de ses effectifs pour faire face à de graves difficultés économiques.
Jeudi 8 novembre
Textile - Habillement
Maus, un distributeur discret à la tête de Lacoste
Les dissensions familiales auront eu raison du caractère franco-français et familial du groupe Lacoste.
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Aéronautique
Le Rafale deviendra indien lors du premier trimestre 2013
Le calendrier se précise pour la finalisation du contrat MMRCA entre Dassault Aviation et l'Inde pour l'achat de 126 Rafale. La signature pourrait avoir lieu entre les mois de février et mars prochains.
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Le calendrier se précise pour la finalisation du contrat MMRCA entre Dassault Aviation et l'Inde pour l'achat de 126 Rafale. La signature pourrait avoir lieu entre les mois de février et mars prochains.
Automobile
Bruxelles au chevet de l'industrie automobile le 10 décembre
Le commissaire européen à l'industrie, Antonio Tajani, souhaite coordonner l'action des ministres de chaque Etat concerné par la crise du secteur automobile.
Bruxelles au chevet de l'industrie automobile le 10 décembre
Le commissaire européen à l'industrie, Antonio Tajani, souhaite coordonner l'action des ministres de chaque Etat concerné par la crise du secteur automobile.
PSA Aulnay : les interrogations subsistent concernant l'avenir des salariés
Une réunion tripartite s'est tenu à Bobigny ce jeudi 8 novembre. Syndicats et pouvoirs publics ont réclamé des garanties sur l’emploi à la direction du groupe, qui de son côté a assuré que 1000 emplois seront bel et bien créés grâce à la réindustrialisation du site.
Une réunion tripartite s'est tenu à Bobigny ce jeudi 8 novembre. Syndicats et pouvoirs publics ont réclamé des garanties sur l’emploi à la direction du groupe, qui de son côté a assuré que 1000 emplois seront bel et bien créés grâce à la réindustrialisation du site.
Agroalimentaire
Candia se restructure pour lutter contre la concurrence
La nouvelle est tombée en comité central d’entreprise. Le groupe coopératif Sodiaal envisage de fermer trois de ses huit sites de conditionnement de lait.
Candia se restructure pour lutter contre la concurrence
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Vendredi 9 décembre
Spatial
"L’Europe a besoin d’une fusée fiable et moins chère"
Une fusée Ariane de nouvelle génération moins chère et plus compacte plutôt qu’une Ariane actuelle modernisée mais surdimensionnée. Telle est la conclusion du dernier rapport de l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques, rendu public hier. Bruno Sido, l’un des rapporteurs, s’en explique.
Spatial
"L’Europe a besoin d’une fusée fiable et moins chère"
Une fusée Ariane de nouvelle génération moins chère et plus compacte plutôt qu’une Ariane actuelle modernisée mais surdimensionnée. Telle est la conclusion du dernier rapport de l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques, rendu public hier. Bruno Sido, l’un des rapporteurs, s’en explique.
Economie
Les industriels trop déprimés pour investir
Ils prévoient de réduire leurs investissements de 2 % en 2013.
Les industriels trop déprimés pour investir
Ils prévoient de réduire leurs investissements de 2 % en 2013.
Energie
Les pro-Fessenheim saluent le rapport Gallois
Les personnes opposées à la fermeture de la centrale trouvent un appui dans le rapport Gallois qui rappelle la contribution de l’atome à la compétitivité française.
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Les personnes opposées à la fermeture de la centrale trouvent un appui dans le rapport Gallois qui rappelle la contribution de l’atome à la compétitivité française.
Environnement
Compétitivité : beaucoup de flou autour de la fiscalité écologique
Les contours de la nouvelle fiscalité écologique annoncée par le gouvernement pour 2016 restent encore flous, notamment sur sa forme.
Compétitivité : beaucoup de flou autour de la fiscalité écologique
Les contours de la nouvelle fiscalité écologique annoncée par le gouvernement pour 2016 restent encore flous, notamment sur sa forme.
La Chine affiche un excédent commercial en haussse
Le Monde.fr
Malgré une conjoncture dégradée, la Chine a annoncé un excédent commercial et des exportations en forte hausse pour le mois d'octobre. Les exportations ont progressé le mois dernier de 11,6% à 175,6 milliards de dollars, tandis que les importations ont seulement légèrement augmenté de 2,4% pour atteindre 143,6 milliards de USD, ont rapporté les douanes.
En conséquence, l'excédent commercial pour octobre s'élève à 32 milliards de dollars, contre 27,7 milliards en septembre. Malgré ces bons chiffres, la première puissance exportatrice mondiale aura toutefois du mal à réaliser son objectif d'une croissance de 10% du volume de commerce extérieur pour 2012, alors que celui-ci n'a augmenté que de 6,3% au cours des dix premiers mois de l'année.
L'an dernier, les exportations avaient encore crû de plus de 20% et les importations de près de 25%. Le ralentissement de la croissance du commerce extérieur et surtout des exportations rendent plus urgente une réorientation de l'économie chinoise pour donner une place plus importante à la demande intérieure. Dans son discours d'une ouverture du 18e congrès du PCC jeudi, le président Hu Jintao a appelé à un «nouveau modèle de croissance» pour la Chine et à un doublement du revenu par habitant en dix ans.
Cette orientation est potentiellement de nature à satisfaire les partenaires commerciaux de la Chine, mais seulement si elle est accompagnée par une hausse des importations, alors que de nombreux pays, Etats-Unis en tête, se plaignent de leurs déficits commerciaux avec Pékin.
Vendredi 9 novembre, la Chine a publié une série de bons indicateurs économiques pour le mois d'octobre, dont une hausse de la production industrielle plus forte qu'en septembre, signalant un rebond de l'activité après sept trimestres consécutifs de ralentissement de la croissance, tombée à 7,4% au troisième trimestre.
LeMonde.fr avec AFP
Le "made in France" à l'épreuve de Noël
Les fabricants de jouet misent sur les produits fabriqués sur le territoire, à l'occasion des fêtes de fin d'année.
Le logo made in France. (ALFRED/SIPA)
Au moment où le gouvernement français prône le patriotisme pour lutter contre la désindustrialisation, les fabricants de jouets reprennent espoir à mesure que les consommateurs manifestent leur envie d'offrir davantage de cadeaux "made in France" pour Noël.
"Noël 2011 était déjà redevenu "Made in France", Noël 2012 le sera davantage", prédit Nicolas d'Audiffret, cofondateur du site alittlemarket.com, qui propose notamment des peluches, jeux et autres doudous artisanaux certifiés "100% français".
"A Noël dernier, nous avions déjà enregistré une hausse de 20% de notre activité et cette année, cela va encore s'accélérer, c'est une vraie tendance de consommation qui s'affirme", dit-il au salon du "Made in France" qui se tient jusqu'à dimanche à Paris.
Preuve de son optimisme, il évoque une étude qu'il a fait réaliser par OpinionWay auprès de 1.044 personnes. A 73%, celles-ci ont déclaré qu'elles favoriseront d'abord les cadeaux français pour Noël.
"Nos clients nous le disent: ils sont contents d'acheter des jouets français, de connaître l'origine du produit, son histoire. Ils veulent offrir des cadeaux originaux, qui ont une âme, et c'est là que le "Made in France" a une carte à jouer", commente-t-il.
Acheter français et faire preuve de patriotisme économique est le leitmotiv du ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg qui a récemment posé dans un magazine en marinière fabriqué par le groupe breton Armor-Lux.
"Aujourd'hui, le jouet chinois représente 80% des parts de marché, nous ferons ainsi en sorte qu'il recule", a affirmé vendredi le ministre. "Nous avons décidé de rassembler tous les Français autour de la reconstruction de notre industrie", a-t-il ajouté, n'hésitant pas à déclarer que "la troisième révolution industrielle de la France" se ferait "autour du Made in France".
Selon un sondage fin octobre, 78% des Français se disent favorables à une proposition du ministre de créer, dans les supermarchés, des rayons réservés aux produits fabriqués en France.
"Ca fait déjà deux ou trois ans que les gens reviennent vers les jouets français. Ils n'ont pas attendu la marinière de M. Montebourg pour comprendre qu'acheter français, c'était un gage de qualité", plaisante Stéphane Gateau, artisan-créateur de jouets en bois dans le Jura (est).
Un couple de retraités, en quête de cadeaux pour ses petits enfants approche le stand. "Si on peut acheter français, c'est toujours mieux. C'est un gage de qualité, on y est sensible, et puis ça veut aussi dire que c'est de l'emploi qui reste en France", explique Jean-François. Sa femme finit par se laisser convaincre d'acheter un jeu.
M. Bayle corrèle la naissance d'un nécessaire patriotisme économique à l'émergence de la crise. Acheter français, c'est agir contre la délocalisation des emplois, dit-il. "Je crois que c'est aussi pour ça que les gens sont prêts à faire un effort financier".
Reste que le prix est déterminant. Selon l'enquête d'OpinionWay, en moyenne, les Français sont prêts à payer 11,4% plus cher pour un produit "Made in France". Mais au-delà de 10% de différence, "c'est dissuasif", estime Stéphane Gateau, qui ne voit pas d'inversion de tendance dans l'immédiat.
A titre d'exemple, il explique vendre ses lettres en bois 1,20 euro quand les Chinois la propose à... 15 centimes.
"Noël 2011 était déjà redevenu "Made in France", Noël 2012 le sera davantage", prédit Nicolas d'Audiffret, cofondateur du site alittlemarket.com, qui propose notamment des peluches, jeux et autres doudous artisanaux certifiés "100% français".
"A Noël dernier, nous avions déjà enregistré une hausse de 20% de notre activité et cette année, cela va encore s'accélérer, c'est une vraie tendance de consommation qui s'affirme", dit-il au salon du "Made in France" qui se tient jusqu'à dimanche à Paris.
Preuve de son optimisme, il évoque une étude qu'il a fait réaliser par OpinionWay auprès de 1.044 personnes. A 73%, celles-ci ont déclaré qu'elles favoriseront d'abord les cadeaux français pour Noël.
"Nos clients nous le disent: ils sont contents d'acheter des jouets français, de connaître l'origine du produit, son histoire. Ils veulent offrir des cadeaux originaux, qui ont une âme, et c'est là que le "Made in France" a une carte à jouer", commente-t-il.
Une marinière en cadeau
Quelques stands plus loin, deux autres professionnels du jouet observent "un frémissement supplémentaire" dans leurs ventes en vue de la saison des fêtes.Acheter français et faire preuve de patriotisme économique est le leitmotiv du ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg qui a récemment posé dans un magazine en marinière fabriqué par le groupe breton Armor-Lux.
"Aujourd'hui, le jouet chinois représente 80% des parts de marché, nous ferons ainsi en sorte qu'il recule", a affirmé vendredi le ministre. "Nous avons décidé de rassembler tous les Français autour de la reconstruction de notre industrie", a-t-il ajouté, n'hésitant pas à déclarer que "la troisième révolution industrielle de la France" se ferait "autour du Made in France".
Selon un sondage fin octobre, 78% des Français se disent favorables à une proposition du ministre de créer, dans les supermarchés, des rayons réservés aux produits fabriqués en France.
"Ca fait déjà deux ou trois ans que les gens reviennent vers les jouets français. Ils n'ont pas attendu la marinière de M. Montebourg pour comprendre qu'acheter français, c'était un gage de qualité", plaisante Stéphane Gateau, artisan-créateur de jouets en bois dans le Jura (est).
Un couple de retraités, en quête de cadeaux pour ses petits enfants approche le stand. "Si on peut acheter français, c'est toujours mieux. C'est un gage de qualité, on y est sensible, et puis ça veut aussi dire que c'est de l'emploi qui reste en France", explique Jean-François. Sa femme finit par se laisser convaincre d'acheter un jeu.
M. Bayle corrèle la naissance d'un nécessaire patriotisme économique à l'émergence de la crise. Acheter français, c'est agir contre la délocalisation des emplois, dit-il. "Je crois que c'est aussi pour ça que les gens sont prêts à faire un effort financier".
Reste que le prix est déterminant. Selon l'enquête d'OpinionWay, en moyenne, les Français sont prêts à payer 11,4% plus cher pour un produit "Made in France". Mais au-delà de 10% de différence, "c'est dissuasif", estime Stéphane Gateau, qui ne voit pas d'inversion de tendance dans l'immédiat.
A titre d'exemple, il explique vendre ses lettres en bois 1,20 euro quand les Chinois la propose à... 15 centimes.
Pêche. Les gros sous du lobbying écologiste
Deux Bretons publient un rappport instructifs sur le financement des ONG actives dans la politique européenne des pêches.
Photo d’illustration : Greenpeace
Un consultant rennais et une association lorientaise publient un rapport sur le financement et les méthodes des fondations actives dans la politique européenne des pêches. Instructif.
Qui finance les ONG très actives dans les négociations sur la gestion des espèces ? Souvent, des fondations américaines. Deux Bretons publient un rapport instructif.
« Nous avons été surpris par les sommes en jeu. Des centaines de millions de dollars sont distribuées aux ONG (organisations non gouvernementales) par un nombre restreint de fondations caritatives », explique Yann Giron, consultant pêche d’Armeris, et Alain Le Sann, de l’association lorientaise Pêche et développement. Ils recensent cinq fondations majeures : « PEW Charitable Trusts, David & Lucile Packard foundation, Gordon & Betty Moore foundation, Walton Family Foundation et Oak Foundation. »
Les données récoltées auprès de ces organismes montrent que « depuis 2000, ils ont fortement soutenu (59 millions d’euros) le lobbying pour influencer les négociations sur la réforme de la Politique commune des pêches (PCP) ». Dans le même temps, aux États-Unis, ils ont engagé 182 millions d’euros dans la mise en œuvre de la réforme de la pêche américaine.
« Apporter un peu de transparence »
Ce soutien aux ONG est-il choquant ? « Il ne s’agit pas de dénoncer le rôle des ONG ni de faire le plaidoyer de la pêche, explique Yann Giron. Nous souhaitons apporter un peu de transparence. » Avec minutie, le consultant rennais et le Lorientais ont aussi décodé les motivations des généreux donateurs.
« Ces fondations adhèrent, pour la plupart, à la vision américaine du wilderness (nature vierge). Nous la respectons, mais nous ne partageons pas leurs solutions basées sur la privatisation globale des droits de pêche. » Face à cette contradiction, Yann Giron et Alain Le Sann craignent un remake, en Europe, de l’opération menée aux États-Unis. « Elles ont obtenu une gestion de la pêche basée sur les marchés financiers et les quotas individuels transférables », que les pêcheurs peuvent revendre.
Les actions de Greenpeace et du WWF auprès de la petite pêche côtière française procéderaient, selon les auteurs du rapport, du même état d’esprit. Ils redoutent que l’influence des ONG soit telle qu’elles « décideront ensuite de qui pêchera quoi et surtout à quel endroit ».
Autre interrogation : comment les pêcheurs cohabiteront-ils, à l’avenir, avec les autres activités maritimes ? De quels espaces disposeront-ils ? Les deux auteurs ont regardé qui étaient membres des directoires de ces fondations. « PWE, par exemple, est étroitement lié au pétrole », observent-ils.
Jean-Pierre BUISSON.
INSURRECTION
91 consultations en un jour : un médecin suspendu
Les autorités médicales ont suspendu pour un an un docteur qui avait un taux anormalement élevé de patients : 91 consultations et 35 visites à domicile en un jour!
Renaud Domenici
Un généraliste de Chartres a été condamné à une interdiction d’exercer d’une année. En cause : un nombre de visites annuel largement au-dessus de la moyenne et de mauvaises prescriptions médicales. | (LP/OLIVIER LEJEUNE.)
Un véritable stakhanoviste de la médecine! C’est à la suite de la plainte du directeur de la Caisse primaire d’Eure-et-Loir qui estimait que les consultations de ce médecin étaient trop importantes que le conseil régional de l’ordre des médecins s’est intéressé au cas du docteur Michel Miramont. Ce généraliste de Chartres vient d’être condamné à une interdiction d’exercer d’une année.
Déjà condamné
Installé à Chartres depuis trente-deux ans, le médecin est connu pour avoir une clientèle issue principalement de milieux difficiles et dont la moitié est en maladie de longue durée. Lors de l’audience qui s’est tenue en septembre, ses pairs lui ont adressé plusieurs griefs, notamment des consultations effectuées en trop grand nombre mais également des prises en charge de patients qui n’ont pas été jugées satisfaisantes. Ainsi, lors d’un contrôle effectué en janvier 2009, la Caisse primaire a recensé chez ce praticien 126 actes pour une seule journée, soit 91 consultations et 35 visites à domicile. En faisant ses comptes, le conseil a noté que le médecin « n’avait pas pris le temps nécessaire à chaque patient en ne consacrant à chacun que neuf minutes en moyenne ».
Les médecins ont aussi considéré que plusieurs prescriptions médicales qui avaient été délivrées « faisaient courir un risque non médicalement justifié à ses patients ». Des médicaments prescrits pour des thromboses l’avaient été à des doses trop élevées. Enfin, ils ont relevé que l’ensemble de ses patients ne disposait pas de carnet de santé ni d’observation médicale personnelle permettant d’assurer un suivi.
Lors de l’audience, le médecin avait simplement fait observer « qu’aucun patient n’avait porté plainte ». Déjà en 2000, le généraliste, à l’époque assisté par Me Arnaud Montebourg, qui était encore avocat, avait dû fermer son cabinet durant six mois. Cinq ans plus tard, il avait été de nouveau condamné à six mois de suspension pour les mêmes motifs. Aujourd’hui, le médecin indique « qu’il fera appel de cette dernière sanction ».
Une infirmière libérale a été condamnée, hier à Lyon, à deux ans de prison, dont quatorze mois avec sursis, pour avoir escroqué pendant deux ans la Sécurité sociale, avec un préjudice de 300 000 €. Elle facturait à la Caisse primaire d’assurance maladie l’équivalent de vingt-huit heures de travail non-stop par jour. Elle a aussi été définitivement interdite d’exercer.
Contre un candidat créationniste, Charles Darwin remporte plus de 4.000 voix
Pour protester contre la candidature unique à la chambre des Représentants d'un militant du "Tea Party" créationniste, des électeurs d'un comté de Géorgie (sud) ont donné plus de 4.000 de leurs voix à ... Charles Darwin, père de la théorie de l'évolution.
AFP - Pour protester contre la candidature unique à la chambre des Représentants d'un militant du "Tea Party" créationniste, des électeurs d'un comté de Géorgie (sud) ont donné plus de 4.000 de leurs voix à ... Charles Darwin, père de la théorie de l'évolution.
Les votes en faveur du biologiste anglais ont été inscrits manuellement à l'occasion des élections se tenant dans une partie du comté de Athens-Clarke en Géorgie, indique le site internet du Athens Banner-Herald.
Les électeurs entendaient ainsi protester contre la candidature unique à sa réélection à la Chambre des Représentants de Paul Broun, membre du "Tea Party" et créationniste, un mouvement de pensée qui affirme que seul Dieu a créé l'homme.
Selon le site, les électeurs répondaient à l'appel d'un biologiste de l'université de Géorgie, Jim Leebens-Mack, qui a lancé une page Facebook "Darwin au Congrès", après des propos publics de l'élu où il affirmait que la théorie de l'évolution et d'autres sujets de sciences étaient des "mensonges venus de l'enfer".
Les responsables des élections de l'Etat ont indiqué à l'AFP vendredi qu'aucun décompte officiel n'avait été enregistré pour Charles Darwin. M. Broun qui siégait au comité des sciences lors de son précédent mandat, a remporté 100% des voix, soit 209.917 suffrages.
Les votes en faveur du biologiste anglais ont été inscrits manuellement à l'occasion des élections se tenant dans une partie du comté de Athens-Clarke en Géorgie, indique le site internet du Athens Banner-Herald.
Les électeurs entendaient ainsi protester contre la candidature unique à sa réélection à la Chambre des Représentants de Paul Broun, membre du "Tea Party" et créationniste, un mouvement de pensée qui affirme que seul Dieu a créé l'homme.
Selon le site, les électeurs répondaient à l'appel d'un biologiste de l'université de Géorgie, Jim Leebens-Mack, qui a lancé une page Facebook "Darwin au Congrès", après des propos publics de l'élu où il affirmait que la théorie de l'évolution et d'autres sujets de sciences étaient des "mensonges venus de l'enfer".
Les responsables des élections de l'Etat ont indiqué à l'AFP vendredi qu'aucun décompte officiel n'avait été enregistré pour Charles Darwin. M. Broun qui siégait au comité des sciences lors de son précédent mandat, a remporté 100% des voix, soit 209.917 suffrages.
JUSTICE ?
Faux électeurs du Vème : les époux Tiberi de retour devant la justice
Retardé d'un an à cause d'un point de droit, le procès en appel des époux Tiberi s'ouvrira lundi à Paris dans l'affaire des faux électeurs du Vème arrondissement, plus de 15 ans après les scrutins litigieux.
Toujours maire du Vème arrondissement de Paris et ex-maire de la capitale (1995-2001), Jean Tiberi, 77 ans, et son épouse Xavière, 76 ans, ont toujours réfuté avoir participé à une quelconque fraude électorale lors des municipales de 1995 et des législatives de 1997.
En 2009, le tribunal correctionnel de Paris en avait jugé autrement, condamnant l'ancien maire de Paris à dix mois de prison avec sursis, 10.000 euros d'amende et trois ans d'inéligibilité, et son épouse à neuf mois avec sursis et 5.000 euros d'amende. Une peine dont l'exécution a été suspendue par leur appel.
Le couple comparaît devant la cour d'appel de Paris avec la première adjointe de M. Tiberi, Anne-Marie Affret, 74 ans.
La justice reproche aux prévenus d'avoir participé à un système dans lequel des personnes ne résidant pas dans l'arrondissement étaient "incitées" à se faire inscrire sur les listes électorales, en échange d'une place en crèche, d'un logement ou d'un emploi à la mairie de Paris.
Face aux témoignages à charge d'anciens collaborateurs comme l'ex-secrétaire général de la mairie Raymond Nentien, un "repenti", les époux Tiberi ont récusé tout "système". Ils ont assuré que le nombre d'inscriptions litigieuses était insuffisant pour altérer le résultat de scrutins que le maire a remportés confortablement.
"conflit de loyauté"
Estimé entre 3.000 et 4.000 par le Canard Enchaîné qui avait révélé l'affaire en 1997, à au moins 2.000 par Raymond Nentien et 800 par le Conseil constitutionnel, le nombre de faux électeurs finalement retenu par les enquêteurs est d'un peu moins de 200.
L'accusation souligne cependant l'"intérêt mathématique" qu'avait M. Tiberi à gonfler les votes pour sa liste, étant donné le mode de scrutin des municipales: élu au premier tour en 1995, il avait remporté l'intégralité des sièges de son arrondissement au Conseil de Paris.
Sa première adjointe Anne-Marie Affret a pour sa part longtemps contesté son implication. Elle avait fini par craquer au procès de 2009 et avait reconnu sa part de responsabilité, sans mettre en cause nommément les Tiberi.
"Elle estime avoir été sanctionnée sévèrement", a souligné son avocat, Me Jean Chevais, interrogé par l'AFP. Le tribunal avait infligé à Mme Affret neuf mois de prison avec sursis, 1.500 euros d'amende et deux ans d'inéligibilité.
"Elle ne le mérite pas car c'est une simple exécutante", "prise dans un conflit de loyauté, avec le souci de dire la vérité mais aussi de respecter une amitié de 40 ans", a ajouté Me Chevais.
Les parties civiles sont impatientes de voir ce dossier enfin jugé. Pour l'un de leurs avocats, Me Antoine Comte, "tout a été fait pour que cette affaire ne vienne jamais à l'audience".
Même aussi longtemps après les faits, il faut selon lui "faire reconnaître qu'il y a eu des manipulations de votes sous forme d'inscriptions frauduleuses" sur les listes électorales, et "le responsable doit se voir interdire de se présenter aux élections".
Les prochaines municipales sont prévues en 2014.
Programmé initialement en septembre 2011, le procès avait été reporté en raison d'une Question Prioritaire de Constitutionnalité (QPC), procédure qui permet à tout justiciable de contester des dispositions légales.
A moins d'un nouveau report qui serait dû à une autre QPC devant être plaidée par la défense, les débats sont prévus jusqu'au 21 novembre.
Racket : un inspecteur des impôts pris la main dans le sac
PARIS. Un contrôleur fiscal, en charge des petites et moyennes entreprises à Paris, réclamait indûment 8000 € à un commerçant. Celui-ci a accepté de lui remettre l’argent, sous les yeux de la police. Flagrant délit parfait.
Stéphane Sellami |
RUE SAINT HYACINTHE (PARIS Ier), HIER. C’est dans ce centre des finances publiques que travaillait depuis des années l’inspecteur interpellé mercredi pour avoir tenté de soutirer de l’argent à un commerçant.
| (LP/FRÉDÉRIC DUGIT.)
| (LP/FRÉDÉRIC DUGIT.)
Profitant de son statut, un inspecteur des finances publiques, en charge de la vérification des déclarations des petites et moyennes entreprises implantées à Paris, a tenté de soutirer de l’argent à un commerçant du Xe arrondissement. Interpellé mercredi après-midi après s’être fait remettre par sa victime une enveloppe contenant 8000 €, le fonctionnaire a été placé en garde à vue dans les locaux du 2e district de police judiciaire (DPJ).
Hier soir, l’auteur présumé des faits, âgé de 51 ans, a été présenté à un juge d’instruction parisien puis placé en détention provisoire à Fresnes (Val-de-Marne). Son compagnon, également interpellé, devait lui aussi être déféré devant la justice.
Tout commence au mois d’août lorsqu’un commerçant de la rue de l’Echiquier reçoit la visite d’un inspecteur des impôts. Ce dernier lui explique qu’il est venu contrôler ses comptes. « Très vite, il m’a dit qu’il y avait un problème et qu’il allait devoir me dresser une grosse amende, confie le commerçant racketté. Moi, je savais que j’étais en règle et qu’il n’y avait aucun souci. Des personnes autour de mon magasin m’ont alors expliqué qu’il fallait lui donner quelque chose pour qu’il me laisse tranquille. J’ai tout simplement refusé. »
Mais l’inspecteur revient à la charge. « A un moment, il venait toutes les semaines me voir en me disant qu’il avait encore des choses à vérifier, poursuit la victime. Il a ensuite menacé de me dresser une amende de 180000 €. Il a fini par me faire comprendre qu’en échange de 8000 € il pourrait la minorer. Mais je ne me suis pas laissé faire. »
Alertés, les enquêteurs du brigade de recherches et d’investigations financières du 2e DPJ se mettent sur la piste du fonctionnaire malfaisant.
Affecté depuis quelques années au 6e bureau des vérifications au centre des finances publiques du Ier arrondissement, Alain G. fait alors l’objet d’une étroite surveillance.
Mercredi, vers 18 heures, il est observé en train de s’attabler dans un café du Xe arrondissement alors qu’il a rendez-vous avec sa victime. Le racketteur présumé ouvre alors sa sacoche, avant que le commerçant, en accord avec la police, n’y dépose l’enveloppe renfermant la somme réclamée.
« En garde à vue, le suspect a reconnu les faits, confie une source proche de l’affaire. Son travail consistait à contrôler les PME implantées dans les Ier, IIe, IIIe, IVe, IXe et Xe arrondissements à Paris. Des vérifications vont être entreprises sur l’ensemble de son travail. »
Selon nos informations, l’inspecteur des impôts peu scrupuleux avait pour habitude de vérifier les comptes de nombreux commerces situés notamment dans le quartier turc de Paris.
SOCIAL
DIVERS
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