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lundi 26 novembre 2012

26112012 QUOI DE NEUF ?

HUMOUR......ENCORE QUE......








 

Le Blues du "sécurisé"

Dame Parisot, elle est très gentille,
Le salarié  pas content d'être viré
il faut qu'il se réfléchisse vite pour aller aux prud'hommes
parcequ'il n'aura qu'un an pour se décider (5 aujourd'hui)
Après fini, râpé, le sécurisé,  il l'aura dans le baba !

Dame Parisot, elle est très gentille
Mais elle n' aime pas trop les prud'hommes,
quand le salarié est viré sans raison précise
ils se voit accorder par les prud'hommes,  quelques sous (dommages et interêts)
c'est prohibitif dit'elle et nos pauvres PME elles vont mourir,
Toi le salarié, tu as perdu ton emploi
mais tu existes encore avec tes 2 bras pour travailler
puisque tu ne t'es pas suicidé!
  
Dame Parisot, elle est très maligne
elle a plus d'un contrat dans son sac
Le contrat d'export, le contrat de chantier, le contrat intermittent
Avec tous les 3 un bon rapport précarité/compétitivité
On sait quand ils commencent et ils finissent avec le boulot 
Après c'est : Au revoir et merçi, content de vous avoir connu
Dame Parisot elle appelle ça "sécuriser le motif de la rupture"
c'est une marrante décidément !

Dame Parisot elle reprend la longue plainte du Medef
sur la lourdeur des procédures, elle veut les alléger
Entretien, lettre de licenciement avec un motif,
C'est pénible tout ça, vivement que l'employeur
n'est plus qu'à taper sur l'épaule de son salarié
"Tu as bien travaillé, mais aujourd'hui, c'est la porte!"
Dame Parisot elle a le sens de l'humour, elle dit que ça va créer de l'emploi !

Dame Parisot elle se fout discrètement de la gueule du monde!
elle oublie que dans ce pays, il y a des bricoles gênantes pour ambition
Il y a un code du travail, des inspecteurs du travail, des conventions collectives
Il y a 100 ans de luttes des salariés avec un mouvement ouvrier organisé
Qui a arraché des griffes de ses prédécesseurs
des droits et des procédures protectrices des salariés

Dame Parisot elle sait causer, elle a la formule douce :
Sécurisation de l'emploi, c'est plus gentil que
Licenciement rapide,  pas cher et  sans risques
Dame Parisot elle en convient, il faut  payer les salariés
Mais, il faudra bien un jour, dans ce pays, arriver à baisser
le coût du travail comme le disent les économistes

La gentille Dame Parisot croit que la classe ouvrière a disparu
allez savoir !elle peut se réveiller et ne pas supporter
la sécurisation de l'emploi façon MEDEF ça peut la contrarier
Et la faire sortie de ses gonds

Pendant que Fillon et Copé s'engueulent, le MEDEF veille au grain
"il sécurise l'emploi" avec le concours d'un gouvernement
qu'on croyait de gauche
C'est très triste pour ne pas dire affligeant
Pour l'instant les syndicats sont sur la réserve, il n'est pas trop tard
Qu'ils disent ensemble à Dame Parisot
 "Non merçi, cette sécurisation là on n'en veut pas"



POLITIQUE

 

Deuxième semaine de crise pour l'UMP au bord de la scission

Le Monde.fr avec AFP 

Après l'échec de la médiation d'Alain Juppé, l'affrontement pour la présidence de l'UMP entre lundi 26 novembre dans sa deuxième semaine.

L'ex-président Nicolas Sarkozy, qui n'était pas encore intervenu dans la crise ouverte entre François Fillon et Jean-François Copé, déjeune ce lundi avec celui qui fut son premier ministre, a indiqué à l'AFP une source de l'entourage du député de Paris, confirmant une information du Parisien-Aujourd'hui en France. Ce rendez-vous, selon une autre source également proche de M. Fillon, avait été pris "il y a plusieurs jours", donc avant l'échec d'Alain Juppé dans sa tentative de médiation pour faire cesser la guerre à l'UMP.
Dans la nuit de dimanche à lundi, peu après minuit et quart, la commission nationale des recours de l'UMP, chargée d'examiner les "irrégularités" de l'élection à la présidence du parti, a suspendu ses travaux. Elle les reprendra lundi matin à 9 heures, a-t-elle annoncé dans un communiqué.
Lire le récit d' une semaine en enfer pour l'UMP

Alain Juppé arrivé à l'Assemblée nationale, le 25 novembre, pour une rencontre avec François Fillon et Jean-François Copé. 
Alain Juppé arrivé à l'Assemblée nationale, le 25 novembre, pour une rencontre avec François Fillon et Jean-François Copé. | Jean-Claude Coutausse / Le Monde
  • Alain Juppé annonce la fin de sa médiation
"Constatant que ses propositions n'ont pas été acceptées, [le maire de Bordeaux] estime que les conditions d'une médiation ne sont pas réunies. En conséquence, il considère que sa mission est achevée", a fait savoir l'ancien premier ministre dans un communiqué.
Plus tôt dans la journée, il reconnaissait sur Europe 1 avoir "très peu de chances" de réussir et indiquait que si François Fillon et Jean-François Copé n'acceptaient pas ses conditions, il se "retirerait".
Lire notre éclairage pour tout comprendre des conditions posées par Alain Juppé
  • La rencontre tripartite tourne mal, Fillon "saisira la justice"
Jean-François Copé, François Fillon et Alain Juppé, lors d'un meeting à Bordeaux en mai 2012 avant l'élection présidentielle. 
Jean-François Copé, François Fillon et Alain Juppé, lors d'un meeting à Bordeaux en mai 2012 avant l'élection présidentielle. | AFP/JEAN-PIERRE MULLER
A 19 heures, l'ancien premier ministre a rencontré les deux protagonistes à l'Assemblée nationale. Jean-François Copé a déclaré attendre que la commission des recours de l'UMP proclame le nom du vainqueur de l'élection, et qu'ensuite "seulement viendrait le temps de la médiation politique". Le député de Seine-et-Marne et maire de Meaux a expliqué ne pas vouloir "mélanger ce qui relève du processus juridique de ce qui relève du processus politique". La commission des recours doit pouvoir "continuer à accomplir naturellement son travail, qui consiste à statuer en deuxième instance de la régularité du scrutin, c'est son rôle (...) et on doit respecter les statuts", a-t-il dit.
"Jean-François Copé porte seul désormais la responsabilité d'un échec qui touche notre parti et compromet, au-delà, l'image de l'action politique, a réagi François Fillon dans un communiqué. Soucieux de sortir de l'impasse dans laquelle les coups de force successifs de Jean-François Copé ont plongé notre parti, je saisirai la justice pour rétablir la vérité des résultats et rendre la parole aux militants."




L'entourage de François Fillon a précisé que l'ancien premier ministre réunirait les parlementaires le soutenant mardi matin à l'Assemblée.
  • La commission des recours poursuit ses travaux
Réunie depuis ce dimanche matin à 9 h 45, l'instance interne chargée des litiges électoraux a suspendu ses travaux à 19 heures, comme annoncé dans un communiqué. Elle les a ensuite repris aux alentours de 20h30. "Notre commission s'est déroulée sereinement, elle a permis de poser les jalons de ce qui a pu se passer dans ce scrutin", avait assuré à la presse Stephan Rossignol, membre de cette instance et soutien de François Fillon, précisant qui il n'est pas possible de dire pour l'heure qu'il y a eu "des irrégularités dans telle ou telle fédération".

  • Les observateurs fillonistes quittent la commission des recours
Plus tôt dans la journée, les deux observateurs de François Fillon à la commission des recours, Eric Ciotti et Eric Berdoati, ont tourné le dos à cette instance, la jugeant illégitime. "Après avoir posé plusieurs questions au président [Yanick] Paternotte, après avoir constaté l'absence d'Alain Juppé ou de ses représentants, après avoir constaté que les membres de la commission qui avaient préalablement soutenu un candidat pendant le processus électoral continuaient à siéger (...), nous avons décidé de nous retirer (...) et de suspendre et d'attendre la démarche de médiation qu'a engagée Alain Juppé, a déclaré M. Ciotti en milieu de matinée. Nous disons aujourd'hui très clairement que la seule démarche que nous reconnaissons est celle conduite par Alain Juppé."
Cette décision a été aussitôt qualifiée de "désertion" par Me Francis Szpiner, représentant avec Jérôme Lavrilleux de Jean-François Copé, confiant, lui, dans l'issue des travaux de cette commission. "La fuite et la désertion n'empêcheront pas la commission de faire son travail (...) Personne ne volera le vote [des militants] et la victoire de Jean-François Copé", a répondu aussitôt Me Szpiner. Dans un très court communiqué diffusé en milieu de journée, la commission précise qu'elle "a décidé à l'unanimité de poursuivre ses travaux et communiquera plus tard".

Eric Ciotti, directeur de campagne de François Fillon, a claqué la porte de la Commission des recours, dimanche 25 novembre. 
Eric Ciotti, directeur de campagne de François Fillon, a claqué la porte de la Commission des recours, dimanche 25 novembre. | AFP/THOMAS SAMSON
Censée dire le droit en cas de contentieux électoral, la commission est au cœur de la bagarre entre fillonistes et copéistes. Les partisans de l'ancien premier ministre jugent qu'elle est aux mains de leurs adversaires. Les soutiens de Jean-François Copé jouent au contraire le légalisme à fond : de leur point de vue cette commission est la seule valable au vu des statuts du parti et son jugement sera souverain. La commission est composée de neuf membres. Tous sont présents à la réunion au siège de l'UMP, rue de Vaugirard à Paris, à l'exception d'Isabelle Vasseur, qui ne siège pas car elle siégeait déjà dans la commission électorale (Cocoe).
Lire notre éclairage : " Qui siège à la commission des recours ?"
  • Nicolas Sarkozy "suit l'affaire de près"
Derrière les deux prétendants pour 2017, l'ancien président Nicolas Sarkozy "suit l'affaire de très près", selon un proche de l'ancien chef de l'Etat. Soucieux de se ménager la possibilité de revenir sur le devant de la scène,il "n'acceptera jamais qu'Alain Juppé s'empare des rênes des l'UMP". Un scénario de remise en selle du maire de Bordeaux qui en inquiète plus d'un dans le parti.
D'après l'entourage de l'ancien président, ce dernier est néanmoins "favorable à toute initiative qui peut permettre de régler la situation" à l'UMP, et est "en contact téléphonique avec Alain Juppé". L'ex-hef de l'Etat, qui a donné dimanche une conférence à Shanghaï, devait rentrer dans la nuit à Paris.
Dimanche matin, sur Europe 1, Alain Juppé a estimé que Nicolas Sarkozy n'avait "pas intérêt" à intervenir dans le dossier.
Lire l'éditorial du Monde : " Tourner la page du sarkozysme"
  • L'option d'un nouveau vote plébiscitée par l'opinion publique
En attendant, les dégâts dans l'opinion semblent importants : dans un sondage publié par le Journal du dimanche, 71 % des Français et 67 % des sympathisants UMP estiment que ce serait "une bonne chose" de refaire l'élection. Les deux adversaires perdent également pas mal de points dans leur rangs : la cote de popularité de François Fillon parmi les sympathisants UMP est passée de 90 % avant l'élection à 86 % après, les chiffres pour Jean-François Copé passant de 76 % avant l'élection à 55 % après.







L'UMP au bord de l'explosion


Une semaine après le scrutin, Alain Juppé a jeté l'éponge après l'échec de sa médiation entre Jean-François Copé et François Fillon. Ce dernier va saisir la justice.

 Pour Juppé, c'est à Sarkozy de jouer

Alors qu'on lui demandait si Nicolas Sarkozy devait intervenir dans le duel pour la présidence de l'UMP, Alain Juppé vient de répondre sur RTL: "Il apparaît clairement qu'il est le seul aujourd'hui à avoir l'autorité suffisante pour proposer éventuellement une sortie".
"C'est à lui d'en juger", a insisté le maire de Bordeaux, qui a confirmé avoir parlé ce week-end avec Nicolas Sarkozy au téléphone, avant d'ajouter: "est-ce que Nicolas Sarkozy peut calmer le jeu et inciter les parties à se remettre autour de la table pour discuter d'une solution? C'est à lui de jouer".
07:46

Sarkozy va déjeuner avec Fillon

L'ex-président, de retour de Shanghai où il donnait une conférence, doit déjeuner aujourd'hui avec celui qui fut son premier ministre. Le rendez-vous aurait été pris il y a plusieurs jours, donc avant l'échec d'Alain Juppé dans sa tentative de médiation. Selon Le Parisien, Nicolas Sarkozy serait favorable à un nouveau vote dans les fédérations contestées. "C'est peut-être le seul moyen de s'en sortir", constate-t-il.
"Il est très préoccupé par l'unité de sa famille politique. Il avait laissé un parti puissant et rassemblé", déclare Brice Hortefeux, proche de l'ancien président, au quotidien. "Il constate qu'il est aujourd'hui affaibli et divisé".
07:32 Les derniers rebondissements du week-end à l'UMP
Alain Juppé a jeté l'éponge dimanche soir, estimant que les conditions de sa médiation pour la présidence de l'UMP n'étaient "pas réunies". L'ex-ministre Benoist Apparu a vu dans son initiative désormais torpillée la "dernière chance" pour que l'UMP reste "vivante". La motion victorieuse du congrès, c'est "la droite morte", a-t-il ironisé.
Jean-François Copé s'est exprimé en premier dès sa sortie de l'Assemblée nationale, répétant qu'il ne fallait pas mélanger les processus politique et juridique et qu'il attendait la décision de la commission des recours.
François Fillon s'en est lui pris à son rival qu'il juge "seul responsable" de la pagaille actuelle et a décidé de saisir la justice "pour rétablir la vérité."

Proche de François Fillon, le député Lionel Tardy souhaite la constitution d'un groupe indépendant à l'Assemblée. "Quinze parlementaires suffisent, mais croyez-moi, après avoir parlé à plusieurs collègues, il y aura du monde!" a-t-il déclaré sur la chaîne i-télé. "Tous les ingrédients sont réunis pour une scission de l'UMP".
La commission des recours doit reprendre à 9h ses travaux. Elle a fini d'examiner les demandes faites par Jean-François Copé, il lui reste à se pencher sur celles de François Fillon. Elle devrait statuer dans la journée. Mais cette instance ne fait pas l'unanimité : si les partisans de Copé estime qu'elle est, selon les textes de l'UMP, la seule qualifiée pour arbitrer le litige entre les deux hommes, ceux de Fillon affirment que la Commission présidée par Yanick Paternotte est aux mains de son rival.
» Retrouvez le live de ce week-end











EN DIRECT - François Fillon envoie les huissiers au siège de l'UMP








La violente charge de l'ex-trésorier filloniste de l'UMP contre Copé

Le Monde.fr 

Dominique Dord, ex-trésorier de l'UMP, et filloniste, a démissionné de son poste, lundi 26 novembre 
Dominique Dord, ex-trésorier de l'UMP, et filloniste, a démissionné de son poste, lundi 26 novembre | AFP/MIGUEL MEDINA

Dominique Dord, trésorier de l'UMP et soutien de François Fillon, a démissionné de ses fonctions, lundi 26 novembre. Dans un long communiqué, il accuse, comme beaucoup de fillonistes avant lui, Jean-François Copé d'avoir abusé de sa position à la tête du parti pour rendre le scrutin inéquitable. Mais il donne cette fois-ci de nombreux détails, portant de lourdes accusations.

  • Sur le rôle des "collaborateurs salariés de l'UMP" pro-Copé
"L'égalité de traitement entre candidats aurait dû être absolument garantie. Cela n'a pas été le cas", écrit-il. "Plusieurs d'entre nous avaient demandé à Jean-François Copé de se mettre en retrait du secrétariat général le temps de la campagne pour éviter toute suspicion. Il l'a refusé."
"Son équipe de collaborateurs salariés de l'UMP, largement rémunérée, pas moins d'une dizaine de cadres autour de Jérôme Lavrilleux, n'a cessé, sans le moindre scrupule, de jouer un rôle très actif et ostensible pendant les trois mois de la campagne: représentant par exemple, tout à fait officiellement Jean-François Copé à la Cocoe, dans un mélange des genres effarant, participant à l'antenne à des débats radiodiffusés, mentionné comme référent de Jean-François sur des documents officiels de campagne,... On peut évaluer à plus de 200k€ l'avantage représenté sur quatre mois, par la prise en charge de cette équipe salariée par le Mouvement."
  • Sur le ralliement de Christine Boutin
"Je ne reviendrai pas sur le triste épisode Christine Boutin avec cette dette de 160 k€ exhumée fort opportunément au lendemain même du ralliement de Christine à Jean-François Copé alors que ce dernier avait choisi de l'enterrer au lendemain de la Présidentielle", ajoute M. Dord.

  • Sur l'utilisation du siège et des moyens de communication du parti
"Le siège social de la rue de Vaugirard lui même a été utilisé sans discontinuer comme siège de campagne et jusqu'au soir de l'élection devant les caméras de France et de Navarre! (300 k€ sur 4 mois?)", dénonce M. Dord.

"Les moyens de communication du parti ont été mobilisés au seul profit de Jean-François Copé. Le site internet a compté en moyenne 4 photos de lui en Une chaque jour depuis le mois de juillet", poursuit-il.

"La redoutable machine à SMS et mails a marché à plein régime auprès de milliers de militants: j'ai moi-même reçu un SMS pour mon anniversaire le 1er Septembre...tellement peu personnalisé que Jean-François m'y vouvoyait...", insiste l'ancien trésorier.
  • Sur le départ récent de deux cadres de l'UMP
Dominique Dord accuse : "Deux cadres de la rue de Vaugirard ont eu le malheur de faire connaitre leurs scrupules ou leurs objections. Ils ont été sermonnés par Eric Césari (directeur général du parti, ndlr) et ne sont plus dans la Maison aujourd'hui."
"David Biroste, directeur des affaires juridiques, secrétaire de la Cocoe et de la Commission des recours (...) a été mis à pied du jour au lendemain, puis licencié à quelques semaines du scrutin pour faute grave. En réalité, pour avoir osé rappeler à haute voix à la cocoe qui tentait de s'en "accomoder" que le Bureau Politique avait expressément interdit la mention du nom de Nicolas Sarkozy dans l'intitulé des motions. Il traine aujourd'hui l'UMP devant les Prud'hommes pour licenciement abusif",  décrit-il. Libération avait écrit à ce sujet.
"Christophe Laroche, directeur informatique, ayant la haute main sur les fichiers a préféré partir. Il a démissionné 2 jours avant l'élection, écoeuré par l'usage inéquitable du fichier du Mouvement qu'on lui demandait de mettre en oeuvre", ajoute encore M. Dord. Le Nouvel Observateur, notamment, avait signalé ce départ.







L'UMP demande que soit retardée la saisie des données réclamées par Fillon

L'huissier Denis Calippe arrive au siège de l'UMP à Paris le 26 novembre 2012
L'huissier Denis Calippe arrive au siège de l'UMP à Paris le 26 novembre 2012 (Photo Kenzo Tribouillard. AFP)
Libération
L'UMP va demander lundi soir en référé à la justice de retarder la saisie à titre conservatoire des données électorales du scrutin controversé du 18 novembre, réclamée par François Fillon, a annoncé à l'AFP Me Jean-Pierre Versini-Campinchi.
Présidée par Jean-François Copé, l'UMP va demander que cette saisie n'intervienne qu'après la fin des travaux de la commission des recours car une telle saisie "paralyserait l'activité du parti", a précisé l'avocat. Cette demande devrait être examinée vers 17H00 au tribunal de grande instance de Paris, a-t-il ajouté.
L'équipe de François Fillon a annoncé lundi matin avoir "demandé un accès équitable aux données électorales (listes d'émargement, procès verbaux, procurations...)".
Elle assure avoir obtenu une ordonnance d'un juge parisien mandatant des huissiers "pour assurer la bonne conservation et l'égal accès de ces documents, soit au siège de l'UMP, soit, au cas ou cela s'avèrerait impossible, dans les locaux de la chambre nationale des huissiers".
De son côté, des proches de M. Copé ont assuré que la commission de recours de l'UMP allait proclamer le nom du vainqueur à la présidence de l'UMP "lundi après-midi".
L'avocat de M. Fillon, Me François Sureau, a par ailleurs précisé à l'AFP qu'il saisirait la justice civile afin d'annuler l'élection pour la présidence de l'UMP si aucun accord n'était trouvé entre responsables politiques.










Nouvelle mobilisation contre le projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes

Le Monde.fr avec AFP

Jean-Marc Ayrault a proposé la mise en place d'une "commission de dialogue" mais a fait savoir dimanche qu'il ne s'agissait "aucunement de revenir sur le projet d'aéroport".  
Jean-Marc Ayrault a proposé la mise en place d'une "commission de dialogue" mais a fait savoir dimanche qu'il ne s'agissait "aucunement de revenir sur le projet d'aéroport". | AFP/JEAN-SEBASTIEN EVRARD

Une conférence de presse rassemblant toutes les composantes de l'opposition au projet d'aéroport, auquel le nom du premier ministre Jean-Marc Ayrault, ex-maire de Nantes, est étroitement associé, doit avoir lieu lundi 26 novembre vers 11 heures.

Après avoir proposé samedi une "commission de dialogue" et un report de six mois des travaux de défrichage qui devaient commencer en janvier, Jean-Marc Ayrault a aussi fait savoir dimanche par la voix de la porte-parole du gouvernement, Najat Vallaud-Belkacem, qu'il ne s'agissait "aucunement de revenir sur le projet d'aéroport" qui doit remplacer en 2017 celui de Nantes.
Face à lui, l'Acipa – principale association d'opposants au projet – mais aussi les élus hostiles à l'aéroport ont indiqué qu'il n'y aurait "pas de dialogue sans retrait des forces de police". Les premières personnes répondant à un appel de l'Acipa à venir "dès 5 heures du matin" sur place ont commencé à arriver lundi vers 5 h 30.
"LES GENS ARRIVENT EN NOMBRE"
Quarante-cinq tracteurs étaient d'ores et déjà positionnés et enchaînés depuis dimanche soir autour des nouvelles cabanes construites par les opposants au projet soutenu par le gouvernement de Jean-Marc Ayrault, au quatrième jour de très vives tensions sur ce terrain.
Ces "nouvelles cabanes" du site de la Châtaigneraie sont devenues un lieu emblématique de la lutte car ces maisons ont été construites collectivement lors d'une grande manifestation le 17 novembre et qu'elles risquent désormais la destruction. "Nous sommes ce matin déjà 50 à 60 dans les nouvelles constructions", a indiqué Cyril Bouligand, un agriculteur de la Confédération paysanne qui a dormi sur place. "Les gens arrivent en nombre", a pour sa part indiqué Sylvain Fresneau, pilier historique de la lutte et agriculteur sur place.











Syrie: les rebelles prennent un barrage stratégique dans le nord
Les rebelles syriens ont pris dans la nuit de dimanche à lundi le contrôle d'un barrage stratégique sur l'Euphrate reliant les provinces d'Alep et de Raqa, dans le nord de la Syrie, a rapporté l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).
Les rebelles syriens ont pris dans la nuit de dimanche à lundi le contrôle d'un barrage stratégique sur l'Euphrate reliant les provinces d'Alep et de Raqa, dans le nord de la Syrie, a rapporté l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).
Dimanche, les violences ont encore fait des dizaines de morts en Syrie, en majorité à Damas et dans sa province, selon l'OSDH qui a recensé plus de 40.000 morts en 20 mois de violences en Syrie.
Dimanche, les violences ont encore fait des dizaines de morts en Syrie, en majorité à Damas et dans sa province, selon l'OSDH qui a recensé plus de 40.000 morts en 20 mois de violences en Syrie.
AFP - Les rebelles syriens ont pris dans la nuit de dimanche à lundi le contrôle d'un barrage stratégique sur l'Euphrate reliant les provinces d'Alep et de Raqa, dans le nord de la Syrie, a rapporté l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).
Les insurgés sont parvenus à s'emparer du barrage Techrine après plusieurs jours de combats et de siège, que l'armée a tenté de briser en menant des raids aériens, a précisé l'OSDH, une organisation basée au Royaume-Uni et s'appuyant sur un réseau de militants et de sources médicales civiles et militaires.
Une vidéo mise en ligne par des militants montre plusieurs dizaines de combattants en treillis marchant de nuit sur la route du barrage, tandis que l'un d'eux affirme "Le barrage Techrine est sous le contrôle de l'Armée syrienne libre" (ASL, principale faction de l'opposition armée).
Dans une autre vidéo, tournée de jour, des rebelles sont installés dans une salle, devant un imposant tableau de contrôle. Le caméraman indique qu'il s'agit de "la salle de contrôle du barrage Techrine".
Deux rebelles, kalachnikov nonchalamment posée à terre, regardent un homme en civil travailler devant cinq écrans d'ordinateur. Un homme plus âgé, vêtu d'un pull en laine, leur sert du thé. Le caméraman affirme: "Voici les employés et un ingénieur".
Les rebelles tiennent déjà l'une des principales routes menant à Raqa. Avec la prise du barrage, ils contrôlent désormais une zone s'étalant sur 70 kilomètres entre les deux provinces d'Alep et de Raqa, frontalières de la Turquie, sans pour autant être à l'abri de raids aériens.
Ailleurs dans le pays, les troupes ont à nouveau bombardé lundi la région de Damas, tuant un garçon et une fillette d'une même famille à Erbine, selon l'OSDH.
Dans le sud, des combats ont éclaté le long de la ligne de cessez-le-feu dans le Golan, selon l'OSDH, qui a ajouté que deux rebelles avaient péri dans des villages de la zone démilitarisée sous contrôle syrien.
L'armée israélienne a signalé qu'un tir avait eu lieu dimanche soir près d'un véhicule militaire israélien circulant dans la partie du Golan occupée par Israël, sans faire ni victime ni dégât.
Des échanges de tirs entre armées syrienne et israélienne, qui occupe une partie du plateau, ont récemment eu lieu, pour la première fois depuis quatre décennies.
Dimanche, les violences ont encore fait des dizaines de morts en Syrie, en majorité à Damas et dans sa province, selon l'OSDH qui a recensé plus de 40.000 morts en 20 mois de violences en Syrie.









ECONOMIE

 

Arnaud Montebourg ne veut plus de Mittal en France


Le ministre du Redressement productif envisage une "nationalisation transitoire" de Florange et dit tout le mal qu'il pense du géant mondial de l'acier, dans un entretien aux Echos ce matin. "Nous ne voulons plus de Mittal en France parce qu'ils n'ont pas respecté la France", lance Arrnaud Montebourg.

Les mensonges de Mittal depuis 2006 sont accablants, il n'a jamais tenu ses engagements vis-à-vis de l'État français.

Il faut dire que la situation du site de Florange, abandonné par Mittal, est toujours critique. Les hauts-fourneaux ont été arrêtés le 1er octobre sur demande de l'industriel, qui a aussi donné deux mois à l'État français pour trouver un repreneur.

Une semaine avant la fin de l'ultimatum les salariés de Florange sont inquiets, Sarah Tuchscherer.


Pourtant, selon Arnaud Montebourg, "le problème des hauts-fourneaux de Florange, ce n'est pas les hauts-fourneaux de Florange, c'est Mittal". Du coup, c'est à l'État que pourrait revenir la charge du site. Dans son interview, le ministre confirme qu'il envisage une "nationalisation transitoire". "L'idée serait une association avec un opérateur industriel, minoritaire dans le capital le temps de stabiliser l'activité."

L'idée avait déjà été évoquée jeudi dernier par Arnaud Montebourg, approuvée hier par Michel Sapin, le ministre de Travail : "ça a été fait dans des États particulièrement libéraux, pourquoi se priver de cette possibilité ?"

De son côté Mittal a répliqué en affirmant que la vente du site de Florange dans son entier "mettrait en péril la viabilité du reste des activités d'ArcelorMittal en France, où le groupe emploie 20.000 salariés".
Par France Inter avec agences


Le ministre du Redressement productif a affirmé ne plus vouloir de Mittal en France.



Les membres de la famille Mittal se sont dits "extrêmement choqués", auprès du journal Le Monde, par les propos du ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg, qui avait dit "ne plus vouloir de Mittal en France". "Nous ne voulons plus de Mittal en France parce qu'ils n'ont pas respecté la France", avait expliqué Arnaud Montebourg, qui menace de nationaliser temporairement le site de Florange si ArcelorMittal n'accepte pas de le céder dans sa totalité.

La Grèce proche d'obtenir une nouvelle aide


Manifestations, mairies occupées et magasins fermés: la Grèce s'enfonce inexorablement dans la crise.
Manifestations, mairies occupées et magasins fermés: la Grèce s'enfonce inexorablement dans la crise. Crédits photo : Kostas Tsironis/AP

INFOGRAPHIE - Les ministres des Finances de la zone euro se réunissent à nouveau aujourd'hui pour alléger la pression financière sur Athènes sans que les contribuables européens n'en paient le prix. Des solutions techniques sont en vue.
Les ministres des Finances de la zone euro vont tenter aujourd'hui de sortir de l'impasse grecque. Après l'échec, mercredi dernier, d'une négociation marathon à l'Eurogroupe, ils se retrouvent aujourd'hui à Bruxelles pour une nouvelle réunion exceptionnelle dont on attend qu'elle débouche enfin sur une avancée significative pour Athènes. Alors qu'on le croyait résolu, durant l'été dernier, le sauvetage grec vire au casse-tête: la facture européenne ne cesse de gonfler à mesure que le pays, sous le coup d'une austérité qui n'en finit pas, s'enfonce dans la récession. La chute du PIB sur 2012 et 2013 dépassera 10 %, ce qui ne permet pas à l'État de générer les ressources fiscales suffisantes pour redresser les comptes publics.
Résultat, après une première enveloppe de 110 milliards d'euros, négociée en octobre 2010, suivie d'un deuxième plan de 130 milliards, dont 75,6 ont déjà été versés, les Européens discutent d'un troisième plan d'aide. Il s'agit plus précisément d'une rallonge du deuxième plan rendue inévitable après le report de deux ans accordé à la Grèce pour ramener son déficit public sous la barre des 3 %. À court terme, l'urgence pour Athènes est d'obtenir le déblocage d'une nouvelle tranche de 44 milliards d'euros prévue dans le cadre du second plan de sauvetage, au risque de se retrouver en défaut de paiement d'ici à la fin de l'année. La rallonge de deux ans, ensuite, nécessiterait de dégager environ 32 milliards de plus.


«Un coût nul ou faible pour le contribuable»

Le blocage porte sur l'endettement colossal du pays - qui dépasse 170 % du PIB et prévu à 190 % en 2014 - et les moyens de ramener cette dette à un niveau soutenable. Le FMI exigeait qu'elle soit réduite à 120 % d'ici à 2020 en défendant l'idée d'un effacement partiel des créances européennes, en d'autres termes de faire payer le contribuable européen. Une décision que rejettent catégoriquement les différents États de la zone euro - Paris et Berlin en tête - après avoir validé une restructuration de la dette privée à hauteur de 107 milliards d'euros. C'est la raison du blocage des négociations durant les derniers jours.
«L'effacement n'est pas du tout d'actualité, il est juridiquement compliqué, contraire au moins à l'esprit du texte européen et politiquement difficile, explique Gilles Moec, le co-chef économiste de Deutsche Bank. On s'achemine pour l'instant vers de l'ingénierie financière avec un coût nul ou faible pour le contribuable.»
Plusieurs réunions se sont tenues ces derniers jours, notamment en marge du sommet européen, puis ce week-end au téléphone entre ministres des Finances. La Grèce espère toujours obtenir un compromis entre ses créanciers, portant sur une réduction de la dette à 124 % du PIB en 2020. «Il reste un écart de cinq à six points de pourcentage du PIB à combler, environ 10 milliards d'euros», a précisé vendredi le ministre grec des Finances, Yannis Stournaras.

Issue favorable

Plusieurs solutions techniques seraient sur la table. La plus probable repose sur une baisse des taux d'intérêt des prêts en cours, voire une extension de leur maturité, dans des proportions encore à définir ; certains évoquent aussi un rachat partiel de la dette et l'abandon par la Banque centrale européenne des intérêts perçus sur les obligations d'État grecques qu'elle détient. Selon l'hebdomadaire Der Spiegel, le FMI et la BCE considéreraient également un effacement partiel de la dette inévitable, mais Berlin reste hostile à cette mesure. Ces informations ont d'ailleurs été démenties dimanche par Jorg Asmussen, membre du directoire de la BCE.
Malgré les incertitudes sur les modalités techniques, plusieurs ministres laissaient entrevoir une issue favorable. «On peut envisager avec un optimisme relatif la réunion de lundi», a déclaré vendredi Georg Straiter, porte-parole adjoint du gouvernement allemand. Reste à savoir, si compromis il y a, s'il sera suffisant à sortir la Grèce du marasme. Pour Gilles Moec, il ne peut être que transitoire: «On n'échappera pas à terme à un rééchelonnement massif de la dette pour restaurer la confiance des investisseurs, pour que l'ajustement soit jugé crédible et permette un redémarrage de l'économie.»
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Amazon ouvre un quatrième centre de distribution en France.
Amazon ouvre un quatrième centre de distribution en France. © Roland Weihrauch / Dpa/Maxppp


Le distributeur en ligne américain Amazon.com, stimulé par une forte croissance de ses ventes, a confirmé lundi qu'il allait ouvrir un quatrième centre de distribution en France l'année prochaine, devant permettre à terme de créer 2 500 emplois. Ce nouveau centre devrait ouvrir au "deuxième semestre 2013" à Lauwin-Planque (Nord), précise le groupe dans un communiqué. Il viendra s'ajouter aux trois autres centres de distribution que possède déjà le géant américain à Saran (Loiret), Montélimar (Drôme), et Sevrey (Saône-et-Loire).











SOCIAL
Le "non-recours" aux droits sociaux, phénomène massif, accentue la pauvreté par @isatourne

PARIS
En France, des milliards d'euros de prestations sociales réservées aux plus démunis ne sont pas réclamés, en raison d'un manque d'information, de la complexité des dispositifs ou de la honte ressentie, un "non-recours" qui contribue à accentuer la pauvreté.


La Caisse d'Allocations Familiales de Lyon. AFP archives/Philippe Desmazes



   Cette question sera à l'ordre du jour de la conférence sur la pauvreté et l'exclusion des 10 et 11 décembre.

   "Il y a dans notre pays non pas des excès de fraude mais des excès de non-recours à des droits qui existent et auxquels nos concitoyens ne font pas appel pour des raisons diverses", a récemment reconnu la ministre des Affaires sociales Marisol Touraine, promettant "des réponses" à cette réalité.

   L'ampleur du phénomène est analysée dans le livre "L'envers de la fraude sociale" (La découverte), écrit par les chercheurs de l'Observatoire des non-recours aux droits et services (Odenore), rattaché au CNRS, et publié début novembre.

   Citant des chiffres officiels, l'ouvrage fait le constat que le non-recours est bien plus massif que son pendant, la fraude sociale, estimée à 4 milliards d'euros par an.

   Chaque année, ce sont par exemple, 5,3 milliards d'euros de Revenu de solidarité active (RSA), 700 millions de couverture maladie universelle complémentaire (CMU C) ou 378 millions d'euros d'aide à l'acquisition d'une complémentaire santé (ACS), qui, selon les estimations, ne sont pas versés à leurs ayants droit.

   De même, le Dalo (droit au logement opposable), mis en place en 2008, est "loin d'être mobilisé massivement". Quatre ans plus tard, "un ménage sur dix n'a pas pu y accéder", souligne Julien Lévy, sociologue, un des auteurs de l'ouvrage.

   Les raisons de ce non-recours sont multiples: "un défaut d'information, des complexités administratives qui peuvent décourager les demandeurs, ou tout simplement la honte", égrène Pierre Mazet, enseignant à Sciences-Po Grenoble.


                                                                       Le non-recours a un coût


   "Les dispositifs ne sont peut-être pas adaptés aux besoins", avance aussi Héléna Revil, doctorante en sciences politiques, citant le cas de l'aide à la complémentaire santé, dont le taux de non-recours atteint 75%. "En fait, ce dispositif aide à payer une complémentaire santé, mais le reste à charge est encore beaucoup trop élevé pour les bénéficiaires", estime Mme Revil.

   Pour les auteurs de l'ouvrage, l'ampleur du non-recours ne signifie pas forcément que les dispositifs sont mauvais, mais pose la question de leur mise en oeuvre, souvent "trop complexe".

   "Il faut faire des choix publics majeurs: s'agit-il de recentrer les aides, les simplifier ?", interroge Philippe Warin, directeur de recherche au CNRS et cofondateur de l'Odenore. "Cela pose aussi la question de l'automaticité des aides", ajoute-t-il.

   Autre difficulté, les allocataires des prestations sont régulièrement confrontés à des changements de situation, qui peuvent conduire à des ruptures dans leurs droits.

   "Il faut des allocations plus stables, plus prévisibles", qui ne risquent pas d'être coupées à tout moment, plaide Bruno Tardieu, délégué national du mouvement ATD Quart Monde France.

   Il cite le cas du RSA, dont le versement dépend d'une déclaration de ressources tous les trois mois.

   "Au lieu de le suspendre dès qu'il manque un papier, il faut le maintenir, les bénéficiaires doivent sentir qu'on leur fait confiance, pas qu'on les prend pour des fraudeurs", estime M. Tardieu.

   D'autant que le non-recours a un coût. Les sommes non réclamées ou non versées amputent d'autant le pouvoir d'achat des bénéficiaires, de même que le renoncement aux soins pèse in fine sur le système de santé.

   "Derrière ce phénomène, il y a un enjeu économique fort qui mérite d'être souligné", juge Philippe Warin.





Pétroplus : les représentants des salariés de la raffinerie de Petit-Couronne seront reçus demain mardi à 18h30 à Matignon.

"Cette réunion à Matignon doit permettre de trouver des solutions pour le site de Petit-Couronne", selon l'intersyndicale.
NetOil, candidat à la reprise, estime à +de 1,1 milliard de dollars les investissements nécessaires pour assurer sa rentabilité.
Le fonds libyen d'investissement dément aujourd'hui toute "intention" d'investir dans la raffinerie en liquidation judiciaire.





JUSTICE ?


A gauche: l'homme arrêté pour avoir tué trois commerçants de Brooklyn. A droite : le portrait robot d'après les témoins



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