HUMOUR...... ENCORE QUE......
PAS VRAIMENT DE L'HUMOUR
INSURRECTION
Wave of journalistic arrests in Cuba
Journalists have been detained in a wave of arrests in Cuba. They included Yaremis Flores, who is also a lawyer, Guillermo Fariñas and Iván Hernández Carrillo. A group of bloggers such as Yoani Sánchez, Orlando Luís Pardo, Eugenio Leal, Julio Aleaga, Angel Santiesteban and Laritza Diversent, were later arrested for staging a protest against the detentions.
Flores has been charged with "disseminating false news" that harms the "international peace" or the "prestige" of the Cuban state. If found guilty, she faces up to four years in prison.
Her "crime" is to have reported on the recent detentions of journalists and to have detailed local criticism of the government's response to hurricane Sandy in articles published by the Miami-based news website Cubanet.
Yoani Sánchez, a world press freedom hero, took to Twitter after being released. She tweeted: "When will this absurdity end?"
Vague d'arrestations de journalistes à Cuba
Des journalistes ont été détenus après une vague d'arrestations à Cuba. Ils comprenaient Yaremis Flores, qui est également un avocat, et Guillermo Fariñas Iván Hernández Carrillo. Un groupe de blogueurs tels que Yoani Sánchez, Orlando Luis Pardo, Eugenio Leal, Julio Aleaga, Angel Santiesteban et Laritza Diversent, ont été arrêtés pour avoir organisé une protestation contre ces arrestations.
Flores a été inculpée de «diffusion de fausses nouvelles" qui nuit à la «paix» ou au «prestige» de l'État cubain. S'elle est reconnue coupable, elle risque jusqu'à quatre ans de prison.
Son «crime» est d'avoir diffusé un rapport sur les récentes arrestations de journalistes et d'avoir critiquer la réponse du gouvernement à l'ouragan Sandy dans des articles publiés par le nouveau site Cubanet basé à Miami.
Yoani Sánchez, un héros mondial de la liberté de presse, a repris Twitter après avoir été libérée. Elle a tweeté: "Quand finira cette absurdité?"
Sources: IPI / CPJ
Flores a été inculpée de «diffusion de fausses nouvelles" qui nuit à la «paix» ou au «prestige» de l'État cubain. S'elle est reconnue coupable, elle risque jusqu'à quatre ans de prison.
Son «crime» est d'avoir diffusé un rapport sur les récentes arrestations de journalistes et d'avoir critiquer la réponse du gouvernement à l'ouragan Sandy dans des articles publiés par le nouveau site Cubanet basé à Miami.
Yoani Sánchez, un héros mondial de la liberté de presse, a repris Twitter après avoir été libérée. Elle a tweeté: "Quand finira cette absurdité?"
Sources: IPI / CPJ
Une nouvelle loi répressive contre la cyber-dissidence
"Adoption de la loi la plus complète du Golfe contre la cyber-criminalité", annonce le journal d'Abou Dhabi, mettant en avant la lutte contre le terrorisme, la pornographie et "l'insulte de la religion". Or, cette loi prévoit également des peines de prison pour "conspiration", atteinte aux dirigeants ou encore appel à manifester. Par ailleurs, la justice émiratie a confirmé le retrait de leur nationalité à sept opposants. Malgré cela, le pays a rejoint ce 12 novembre la commission des droits de l'homme de l'ONU.
Les expulsions sont une véritable catastrophe qui, comme les tornades, les ouragans et les séismes, requièrent des gouvernements des mesures immédiates et efficaces qui règlent la situation de désespoir et d'absolue détresse de leurs victimes.
Selon la plateforme des Victimes des Hypothèques, le nombre d'expulsions durant le premier trimestre de l'année, atteint le chiffre de 46.559, c'est-à-dire, 517 expulsions par jour. La perspective que ce lundi 12 novembre il puisse y avoir 517 personnes qui, lorsqu'elles regardent par la fenêtre de leurs maisons menacées, sont susceptibles de penser que se jeter dans le vide est l'unique solution à leur portée, est terrifiante et insupportable.
Les démonstrations incessantes de préoccupation et de solidarité citoyenne, la protestation de 46 juges doyens, les critiques de l'Union Européenne déclarant abusifs les contrats hypothécaires espagnols, les milliers de familles, avec des enfants en bas âges et des personnes âgées condamnées à l'indigence n'auront pas suffi. Rien n'a été suffisant pour que notre gouvernement mette sur sa liste des priorités le problème des expulsions. Il aura fallu deux suicides pour que Rajoy dise "j'espère que nous paralyserons ce lundi les cas de familles vulnérables", bien que venant de lui, cela peut vouloir dire autre chose.
Rajoy inclura parmi "les familles vulnérables" les personnes qui ont assuré avec leur maison l'hypothèque de leurs enfants, des personnes âgées qui sont elles aussi menacées d'expulsion ? Parce qu'aux premières victimes de ce système hypothécaire pervers il faut ajouter les victimes collatérales, les parents qui ont assuré leurs enfants avec leur unique bien, leur propre habitation, fruit de toute une vie de travail, d'épargne et de sacrifice. Peut-on leur reprocher à ces grands-parents d'avoir vécu au-dessus de leurs moyens? Il y a quelques jours, une dame âgée s'est enchaînée avec son mari à une succursale d'Unicaja, un juge lui a collé une amende de 200 euros parce qu'elle a abîmé une vitre de la porte en s'enchaînant. C'est à ce type d'événements que nous nous référons lorsque nous accusons le gouvernement de manquer de sensibilité.
En parlant de sensibilité, bien qu'il faudrait la qualifier de sensiblerie, la maire de Madrid en a semé avec ses réactions concernant les tragédies qui l'entourent. Je ne vais pas insister sur le dossier du spa portugais, on en a déjà trop parlé ces derniers jours. La société espagnole attend qu'on éclaircisse les responsabilités dans le cas du Madrid Arena, où sont mortes quatre adolescentes lors d'une bousculade. Comme cela a été démontré, la salle ne remplissait pas les conditions de sécurité nécessaire pour accueillir une énorme fête comme celle du jeudi 1er novembre, cela signifie que la mairie a failli à son propre règlement en matière de sécurité lors d'événements publics, où les mouvements de foules sont plus que prévisibles.
Si le motif du non-respect des règles est d'encaisser de l'argent avec le loyer que paie l'entreprise organisatrice de l'événement, c'est alors là tout le paradoxe. La mairie n'est plus seulement le principal garant de la sécurité des citoyens, mais aussi un danger pour les jeunes qu'elle devrait protéger. Ana Botella avait raison dans sa prière à la Vierge de la Almudena quand elle a dit que "tous les Madrilènes ont ressenti la douleur des familles des victimes, particulièrement celles qui ont un enfant...". Ceux qui ne sont pas parents, nous l'avons aussi ressenti. Les uns et les autres, nous sommes dans l'attente que, si la justice et la police démontrent que les morts sont dues à des failles dans la sécurité, la responsabilité de la mairie sera engagée.
Ce billet de Pedro Almodovar a été traduit par Aïda.
La honte des expulsions
NDLR: Deux suicides en 15 jours. Deux propriétaires endettés jusqu'au cou qui ont préféré se donner la mort se sentant incapables d'affronter leur banquier et une éventuelle expulsion. Ils ont été l'étincelle d'un mouvement de grande ampleur qui se tient depuis ce lundi 12 novembre dans toute l'Espagne. Le mot d'ordre est "Stop aux expulsions". Le pays se remémore dans la douleur les 350.000 propriétaires privés de logement depuis l'éclatement de la bulle immobilière en 2008, qui a précipité la crise en Espagne et fait bondir le taux de chômage à 25%. Voici le billet de blog du réalisateur Pedro Almodovar.
Fête de la Almudena, 9 novembre (Les différentes séquences seront montées parallèlement). 1.Barakaldo. 11 rue Escuela de Artes y Oficios.
Un groupe de fonctionnaires de la juridiction numéro 4, accompagnés par un serrurier, jugent inutile de sonner à l'interphone puisque le portail de l'immeuble est ouvert.
2. 4e étage du même immeuble.
Une femme blonde de 53 ans place une chaise à côté de la fenêtre.
3. Madrid. Cathédrale de la Almudena.
Un groupe de personnes, vêtues et coiffées pour l'occasion, célèbrent la fête de la patronne madrilène. Le cardinal-prêtre de Madrid, Rouco Varela, officie l'eucharistie. Ana Botella, maire de Madrid, s'avance jusqu'aux pieds de la Vierge et se place face à un microphone.
4. Barakaldo. Intérieur de l'immeuble.
Le groupe de fonctionnaires, plus un serrurier, montent par l'escalier ou rentrent dans l'ascenseur. Ils s'arrêtent au quatrième étage de l'escalier B. À l'intérieur du 4°A, la femme de 53 ans, Amaia Egaña, monte sur la chaise, à côté du bord de la fenêtre. Elle entend des voix sur le palier et les bruits du serrurier ouvrant la porte qui, jusqu'à ce matin, était celle de sa maison.
5. Madrid. Cathédrale de la Almudena.
Ana Botella, face au micro, prie la Vierge pour la situation que traversent de nombreuses familles à cause de la crise économique. Premier plan de la Vierge à qui sont dirigées les paroles de la maire.
6. Barakaldo. Porte 4°A, escalier B.
Le serrurier vient d'ouvrir la porte de l'appartement d'Amaia Egaña, les fonctionnaires font irruption à l'intérieur. Impression qu'il n'y a personne. À ce moment Amaia Egaña gît étendue sur le trottoir de la rue (un moment avant que le cortège ne fasse irruption dans l'appartement, elle se jeta par la fenêtre).
Au moment où le groupe de fonctionnaires est à la recherche de quelqu'un et qu'ils vont sur le balcon, ils découvrent la chaise et le corps d'Amaia agonisant sur le bitume, on entend en off la voix d'Ana Botella se confiant à la Vierge: "Nous sommes une grande nation... unis, nous sommes toujours plus forts pour sortir triomphants de tous les défis que nous devons affronter...".
7. Barakaldo. 11 rue Escuela de Artes y Oficios.
La voix en off d'Ana Botella s'éteint avec l'arrivée du médecin de la UVI (Unité de Vigilance Intensive) qui confirme la mort d'Amaia Egaña.
Les expulsions sont une véritable catastrophe qui, comme les tornades, les ouragans et les séismes, requièrent des gouvernements des mesures immédiates et efficaces qui règlent la situation de désespoir et d'absolue détresse de leurs victimes.
Selon la plateforme des Victimes des Hypothèques, le nombre d'expulsions durant le premier trimestre de l'année, atteint le chiffre de 46.559, c'est-à-dire, 517 expulsions par jour. La perspective que ce lundi 12 novembre il puisse y avoir 517 personnes qui, lorsqu'elles regardent par la fenêtre de leurs maisons menacées, sont susceptibles de penser que se jeter dans le vide est l'unique solution à leur portée, est terrifiante et insupportable.
Les démonstrations incessantes de préoccupation et de solidarité citoyenne, la protestation de 46 juges doyens, les critiques de l'Union Européenne déclarant abusifs les contrats hypothécaires espagnols, les milliers de familles, avec des enfants en bas âges et des personnes âgées condamnées à l'indigence n'auront pas suffi. Rien n'a été suffisant pour que notre gouvernement mette sur sa liste des priorités le problème des expulsions. Il aura fallu deux suicides pour que Rajoy dise "j'espère que nous paralyserons ce lundi les cas de familles vulnérables", bien que venant de lui, cela peut vouloir dire autre chose.
Rajoy inclura parmi "les familles vulnérables" les personnes qui ont assuré avec leur maison l'hypothèque de leurs enfants, des personnes âgées qui sont elles aussi menacées d'expulsion ? Parce qu'aux premières victimes de ce système hypothécaire pervers il faut ajouter les victimes collatérales, les parents qui ont assuré leurs enfants avec leur unique bien, leur propre habitation, fruit de toute une vie de travail, d'épargne et de sacrifice. Peut-on leur reprocher à ces grands-parents d'avoir vécu au-dessus de leurs moyens? Il y a quelques jours, une dame âgée s'est enchaînée avec son mari à une succursale d'Unicaja, un juge lui a collé une amende de 200 euros parce qu'elle a abîmé une vitre de la porte en s'enchaînant. C'est à ce type d'événements que nous nous référons lorsque nous accusons le gouvernement de manquer de sensibilité.
En parlant de sensibilité, bien qu'il faudrait la qualifier de sensiblerie, la maire de Madrid en a semé avec ses réactions concernant les tragédies qui l'entourent. Je ne vais pas insister sur le dossier du spa portugais, on en a déjà trop parlé ces derniers jours. La société espagnole attend qu'on éclaircisse les responsabilités dans le cas du Madrid Arena, où sont mortes quatre adolescentes lors d'une bousculade. Comme cela a été démontré, la salle ne remplissait pas les conditions de sécurité nécessaire pour accueillir une énorme fête comme celle du jeudi 1er novembre, cela signifie que la mairie a failli à son propre règlement en matière de sécurité lors d'événements publics, où les mouvements de foules sont plus que prévisibles.
Si le motif du non-respect des règles est d'encaisser de l'argent avec le loyer que paie l'entreprise organisatrice de l'événement, c'est alors là tout le paradoxe. La mairie n'est plus seulement le principal garant de la sécurité des citoyens, mais aussi un danger pour les jeunes qu'elle devrait protéger. Ana Botella avait raison dans sa prière à la Vierge de la Almudena quand elle a dit que "tous les Madrilènes ont ressenti la douleur des familles des victimes, particulièrement celles qui ont un enfant...". Ceux qui ne sont pas parents, nous l'avons aussi ressenti. Les uns et les autres, nous sommes dans l'attente que, si la justice et la police démontrent que les morts sont dues à des failles dans la sécurité, la responsabilité de la mairie sera engagée.
Ce billet de Pedro Almodovar a été traduit par Aïda.
POLITIQUE
Hollande à la reconquête d'une stature présidentielle
Le Monde.fr avec AFP
Six mois après son investiture, François Hollande va tenter, mardi 13 septembre, de redorer son image présidentielle malmenée dans la presse et les sondages, alors qu'il entame un virage délicat sur fond de nouveaux efforts demandés aux Français pour relancer la compétitivité de l'économie française.
Fini le président "normal", désormais il faut que François Hollande "passe au président avec un grand P, qu'il prenne la hauteur nécessaire", "gagne un peu en solennité et en dramatisation", estimait récemment un de ses fidèles, le ministre de la défense Jean-Yves Le Drian dans les colonnes du Monde.Signe de ces temps nouveaux, le chef de l'Etat a finalement choisi d'organiser sa première grande conférence de presse du quinquennat sous les ors de grande salle des fêtes de l'Elysée, alors qu'en avril il avait en tête un lieu moins imposant hors les murs du palais présidentiel. Ce rendez-vous très attendu avec quelque 400 journalistes, retransmis en direct sur France 2 et les chaînes d'information en continu, intervient alors que le chef de l'Etat négocie un virage délicat pour tenter de restaurer la compétitivité de l'économie française.
Revenant sur des promesses de campagne, il a ainsi effectué un revirement spectaculaire, en décidant d'augmenter les taux de la TVA, cet impôt pourtant honni de la gauche. Sans y voir une volte-face comparable au tournant de la rigueur de 1983, l'économiste Elie Cohen, soutien de François Hollande pendant sa campagne, y voit un "changement de cap". Une réorientation à risques alors que le chef de l'Etat reste à un bas niveau dans trois sondages (BVA, Ipsos et LH2), publiés lundi, où il stagne entre 41 et 44 % d'opinions favorables.
Pour le président de l'institut CSA, Bernard Sananes, le président doit d'abord "donner aux Français des raisons d'espérer alors que la crise est là et que leur moral est au plus bas", ensuite "montrer que le gouvernement est mobilisé", alors qu'une série de couacs a fragilisé la crédibilité de son premier ministre Jean-Marc Ayrault. Enfin, lui-même "s'imposer dans l'habit présidentiel face au Hollande bashing" qui a quand même mis à mal dans l'opinion "l'autorité du président de la République". "L'opinion est prête à accepter des changements de positions" comme sur la TVA, mais les Français "jugeront sur deux critères : est-ce que c'est juste, est-ce que c'est efficace", estime-t-il aussi.
L'exercice risque d'être compliqué, le chef de l'Etat devant "envoyer des signaux forts aux acteurs économiques" tout en conservant "son socle électoral". La gauche de sa majorité l'attend déjà au tournant. "Demain, on va voir comment François Hollande va expliquer que ce qui n'a pas marché ailleurs – en Grèce, en Espagne, au Portugal – va marcher ici !", a d'ores et déjà prévenu le coprésident du Front de gauche, Jean-Luc Mélenchon.
Pour un de ses proches, François Hollande joue "une partie très importante" avec ce "temps fort" qui doit désormais rythmer son quinquennat tous les six mois. "Il va devoir expliquer le sens de son action, fixer un cap, une perspective, mais aussi se poser en rassembleur devant des Français inquiets", notamment "sur la question centrale de l'emploi".
Au gouvernement et au PS, les attentes sont également fortes. "J'attends une excellente pédagogie, une claire vision de là où il veut aller", affirme une ministre tandis que David Assouline, porte-parole du parti, voudrait que l'exercice permette aux Français de "comprendre le sens des efforts qui sont demandés". La droite, à l'instar du secrétaire général de l'UMP Jean-François Copé, attend tout autre chose de François Hollande : "un moment d'autocritique face à tous les mensonges qu'il a pu faire aux Français pendant sa campagne".
UMP : « Fillon doit rester rassembleur et ne pas tomber dans le piège de Copé »
"François Fillon n'aurait pas dû changer de stratégie, estime Michael Dromard, âgé de 26 ans. Même si cela le démangeait, à force de se faire provoquer par Jean-François Copé, il aurait dû garder sa ligne." A l'instar de cet étudiant en doctorat à Sciences Po, de nombreux militants UMP fillonistes, présents lundi 12 novembre au meeting parisien de l'ancien premier ministre, reprochent à leur candidat de subitement lâcher ses coups contre son rival, depuis un entretien au Parisien, publié dimanche 11 novembre.
Dans les allés du palais des congrès de Paris, où près de 4 000 personnes sont réunies – selon les organisateurs – les partisans du député de Paris jugent contre-productif de finir la campagne en attaquant directement M. Copé, à six jours du vote pour la présidence de l'UMP. "Il a 'pété un plomb' ! Cela m'a déçue car son image de modéré en a pris un coup", regrette Nadège Maréchal, 36 ans. "Il doit rester rassembleur – c'est ce que les gens aiment chez lui – et ne pas tomber dans le piège de Copé", juge cette chef d'entreprise, encartée depuis l'élection à la présidence de la République de François Hollande.
"RASSEMBLEMENT"
Tout en martelant qu'il souhaite incarner le "rassemblement", M. Fillon a de nouveau lancé lundi soir des piques à son rival, lors de son dernier grand meeting de campagne, auquel participaient plusieurs dizaines d'ex-ministres et de parlementaires, parmi lesquels Valérie Pécresse, Laurent Wauquiez, Eric Ciotti ou François Baroin.
M. Fillon a présenté M. Copé comme un "gladiateur" voulant donner une image "caricaturale" à l'UMP. La "stratégie du rassemblement, c'est vrai, me distingue de Jean-François Copé" et "pose la question de la ligne politique que vous allez choisir", a-t-il lancé devant une salle majoritairement composée de personnes issues des catégories supérieures.
"Cela n'est jamais bon de hausser le ton car on risque de voir apparaître des scissions au sein du parti", fait valoir Zinsou Hugues, 50 ans, cadre chez Orange. "Fillon doit incarner le consensus et ne pas mettre de coups de griffes", estime ce dernier, qui votera pour l'ancien chef du gouvernement car "il a un vrai projet pour la diversité".
Pour ces adhérents UMP fillonistes, qui ne se montrent pas résolument hostiles à Jean-François Copé, l'unité du parti doit prévaloir. "Pro-Copé, pro-Fillon... On fait partie de la même famille et on devra tous se rassembler le soir du 18 novembre", résume Sébastien Leroux, concierge d'hôtel de 39 ans, encarté depuis 2002.
"CONSENSUS"
Ce n'est pas pour que François Fillon fasse "tourner la boutique" de l'UMP que les partisans de M. Fillon interrogés par Le Monde.fr le soutiennent. Ils souhaitent qu'il incarne l'alternance et reprenne l'Elysée à la gauche en 2017. Cela, en imposant son leadership à droite sur une ligne modérée, loin de la tonalité radicale de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy. "Nous ne voulons plus de cette dérive à droite et du mélange des genres avec le FN", affirme Zinsou Hugues.
"Ils ont trop couru après l'extrême droite", abonde Nadège Maréchal, qui, pour cette raison, n'a pas voté lors du dernier scrutin national. "Stop le clivage !, tranche Benjamin Brunier, 33 ans, chef d'entreprise. Fillon est plus tempéré et homme de consensus." Lundi soir, sur scène, l'ancien premier ministre a justement affirmé ne pas croire que les victoires électorales s'obtiennent 'en prenant tous les virages à droite'."
"TOURNER LA PAGE DE SARKOZY"
Dans une salle très "sarkonostalgique", de nombreux militants disent avoir choisi M. Fillon comme leur candidat de substitution, après s'être retrouvés orphelins de Nicolas Sarkozy. Plusieurs ont fait le deuil et affirment haut et fort que la droite n'a pas à attendre l'ancien président pour se reconstruire. "L'UMP doit tourner la page de Sarkozy, clame Jules Douba-Gabriel, 47 ans, chef d'une PME de transport. Il faut regarder de l'avant. Désormais, c'est au tour de Fillon !"
Le profil de l'ancien locataire de Matignon rassure les adhérents. "Il n'y a pas mieux. Il a été premier ministre pendant cinq ans donc il sait de quoi il parle, et fera un futur grand président", pense Viviane Asfez, fonctionnaire et encartée depuis dix-neuf ans.
PRONOSTIC "DIFFICILE"
Mais avant la présidentielle de 2017, auront lieu les élections municipales de 2014. Si François Fillon est resté ambigu sur son éventuelle candidature à Paris lors de ce scrutin, en indiquant qu'il "mettrai(t) toutes (s)es forces dans la bataille", une bonne part de ses partisans présents lundi lui déconseillent de prendre le risque d'être défait à cette occasion. Et de perdre des plumes avant l'élection majeure, la présidentielle. En outre, la perspective de voir leur champion avoir plusieurs fers aux feux ne leur plaît guère... "Il ne va pas pouvoir endosser toutes les casquettes !", estime Benjamin Brunier.
Quant à l'issue du vote de dimanche, rares sont ceux qui s'aventurent à livrer un pronostic définitif. La plupart jugent "difficile" de savoir à l'avance le nom du vainqueur mais parient quand même sur une courte victoire de leur candidat. A l'image de Jacqueline Paulin, 63 ans, retraitée, qui soutenait déjà M. Fillon lors de la campagne pour la présidence du RPR, en 1999 : "J'espère naturellement qu'il va l'emporter mais je ne peux pas en être certaine..."
Alexandre Lemarié
Hausse de la délinquance : "instrumentalisation" des chiffres ?
C'est ce que dénonce le ministère de l'Intérieur alors que des données statistiques indiquent que la délinquance a connu une forte hausse en octobre.
Manuel Valls et Christiane Taubira. (PATRICK HERTZOG / AFP)
Le ministère de l'Intérieur a dénoncé mardi 13 novembre des chiffres de la délinquance "ne correspondant pas à la réalité" après la publication par "Le Figaro" de données selon lesquelles la délinquance a connu une forte hausse en octobre par rapport à la même période en 2011.
Selon le quotidien, qui cite des chiffres du ministère, les violences contre les personnes ont augmenté de 9 %, les atteintes aux biens de 8 % et les infractions économiques et financières de 18 % en octobre 2012.
Le ministère de l'Intérieur ne conteste pas les chiffres publiés par "Le Figaro" mais dénonce, dans un communiqué, une "instrumentalisation" et annonce de nouveau une réforme de l'appareil statistique "pour le rendre totalement transparent".
Par ailleurs, poursuit le ministère, les "dispositifs de modernisation de l'appareil statistique ont été constamment et prudemment retardés ou repoussés, en raison des bombes à retardement statistiques qu'ils comportaient, au détriment de l'intérêt des usagers".
Pour l'Intérieur, "la sécurité des Français ne doit souffrir d'aucune instrumentalisation". Le ministère ajoute que Manuel Valls "propose de réformer l'appareil statistique pour le rendre totalement transparent" en associant "le Parlement, l'Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP), les inspections générales, l'Insee et les meilleurs experts".
Selon le quotidien, qui cite des chiffres du ministère, les violences contre les personnes ont augmenté de 9 %, les atteintes aux biens de 8 % et les infractions économiques et financières de 18 % en octobre 2012.
Le ministère de l'Intérieur ne conteste pas les chiffres publiés par "Le Figaro" mais dénonce, dans un communiqué, une "instrumentalisation" et annonce de nouveau une réforme de l'appareil statistique "pour le rendre totalement transparent".
Instrumentalisation des chiffres ?
"En fixant à l'avance aux policiers et aux gendarmes des objectifs normés de baisse de la délinquance dans leur territoire d'affectation et en indexant l'évaluation personnelle des responsables, et parfois certaines de leurs primes, sur ces indicateurs, le gouvernement précédent a favorisé certaines évolutions artificielles des chiffres ne correspondant pas à la réalité", assure le ministère de l'Intérieur.Par ailleurs, poursuit le ministère, les "dispositifs de modernisation de l'appareil statistique ont été constamment et prudemment retardés ou repoussés, en raison des bombes à retardement statistiques qu'ils comportaient, au détriment de l'intérêt des usagers".
Pour l'Intérieur, "la sécurité des Français ne doit souffrir d'aucune instrumentalisation". Le ministère ajoute que Manuel Valls "propose de réformer l'appareil statistique pour le rendre totalement transparent" en associant "le Parlement, l'Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP), les inspections générales, l'Insee et les meilleurs experts".
Les Etats du Golfe reconnaissent l'opposition syrienne
"Le scénario libyen se répète", titre le quotidien libanais à propos de la reconnaissance le 12 novembre par les six pays arabes du Golfe de la nouvelle "Coalition nationale syrienne des forces de l'opposition et de la révolution", créée au Qatar au cours du week-end. Le journal rappelle les réticences d'autres pays arabes - Algérie, Irak, Liban - à ce sujet. Pour le quotidien, cette reconnaissance pourrait être suivie d'un recours au chapitre 7 de la charte des Nations unies, afin de justifier une intervention internationale en Syrie.
ECONOMIE
La zone euro sursoit d'une semaine sa décision d'un nouveau plan d'aide à la Grèce
Le Monde.fr avec AFP La zone euro s'est donné lundi huit jours supplémentaires pour parvenir à un accord sur la Grèce qui ouvrirait la voie au déblocage d'une tranche d'aide de plus de 30 milliards d'euros, mais doit encore surmonter de multiples désaccords notamment sur la trajectoire de la dette.
"Nous sommes tout près [d'un accord] et je ferai tout pour qu'une décision en bonne et due forme soit prise le 20 novembre", a déclaré le chef de file de l'Eurogroupe, Jean-Claude Juncker, au terme d'une réunion consacrée à la Grèce. Les ministres des finances de la zone euro ont décidé de se revoir la semaine prochaine pour espérer débloquer l'aide à la Grèce, gelée depuis le mois de juin.
Lundi, ils se sont penchés sur le rapport de la troïka des créanciers publics d'Athènes (UE, BCE et FMI), qui leur avait été remis plus tôt. Ce rapport provisoire comprenait à la fois un examen des mesures mises en place par Athènes, en échange d'une aide, et une évaluation des besoins financiers du pays, qui doivent être réajustés compte tenu notamment de la récession plus importante que prévu traversée par le pays.
"EFFORTS GIGANTESQUES"
Sur le premier volet, l'heure a été au satisfecit. La Grèce a fait "des efforts budgétaires gigantesques, on ne peut pas rester indifférent à cela", a affirmé le ministre des finances français, Pierre Moscovici. De son côté, la directrice du Fonds monétaire international Christine Lagarde a estimé qu'il restait "encore à évaluer quelques engagements de la Grèce". "Mais on y est presque", a-t-elle affirmé.
Les créanciers de la Grèce doivent encore trouver des solutions pour permettre à Athènes de mener à bien son ajustement budgétaire, grâce à un répit de deux ans jusqu'en 2016, un principe sur lequel ils sont d'accord, selon plusieurs sources européennes. Cela devrait être formalisé lors du prochain Eurogroupe, selon une de ces sources.
L'euro se stabilisait face au dollar lundi, dans un marché prudent alors que se tenait une réunion des ministres des finances des pays de la zone euro. Vers 23 heures à Paris, l'euro valait 1,2709 dollar, comme vendredi à la même heure. La monnaie européenne restait aussi presque stable face à la devise nippone, à 101,02 yens, contre 100,99 yens vendredi soir. Le dollar était également quasi inchangé face à la monnaie japonaise, à 79,49 yens contre 79,47 yens vendredi.
Nette baisse de l’emploi marchand au 3e trimestre 2012 (estimation flash)
Le Mexicain Interjet achète 40 Airbus A320 pour 3,2 milliards de dollars
La compagnie aérienne mexicaine Interjet a annoncé lundi avoir commandé à l'avionneur européen Airbus quarante A320 pour un total de 3,2 milliards de dollars (2,5 milliards d'euros).
"Nous avons signé vendredi un contrat d'achat de 40 appareils Airbus A-320, la nouvelle version (NEO, ndlr) qui permet de réduire de 15% le coût du carburant", a annoncé lundi Miguel Aleman Velasco, le président du conseil d'administration de la compagnie à Queretaro (centre).
M. Velasco a précisé que cette commande avoisinait les 3,2 milliards de dollars, mais n'a pas indiqué quand seraient livrés les appareils ni à quelles liaisons ils seraient affectés.
Interjet, compagnie au capital 100% mexicain, propose des liaisons intérieures mais aussi des vols vers les Etats-Unis, le Costa Rica, le Guatemala et Cuba.
© C.C. - Wikimedia Commons - Steve F
Chute en bourse : Apple, multinationale en déclin ?
La situation de Apple est paradoxale : si le géant du high-tech reste la plus grosse capitalisation boursière mondiale, à environ 500 milliards de dollars, son action a perdu 22% depuis le 19 septembre. En deux mois, cette chute actionnariale représente l’équivalent de… 150 milliards de dollars ! C’est 64 fois le PIB du Burundi…
Cette chute n’est-elle due qu’à une valorisation excessive d’Apple en septembre ? On peut le penser car depuis le 1er janvier 2012, l’action de la multinationale américaine reste en hausse de 35%. Mais il n’en faut pas plus pour alerter les traders et les divers spéculateurs de Wall Street. Cette fin d’année 2012 marque-t-elle le déclin (relatif) d’Apple, qui connaît un « âge d’or » boursier depuis quatre ans avec une valorisation multipliée par six ?
Le manque de nouveaux produits phares et la concurrence accrue sont les deux plus grands obstacles d’Apple. Trip Chowdhry, analyste chez Global Equities Research, nous donne des éléments d’explication : « les investisseurs ont perdu leur confiance dans le management d’Apple. Le rythme de l’innovation est en déclin alors qu’il accélère dramatiquement chez les concurrents ». Un des concurrents les plus sérieux d’Apple étant le coréen Samsung, qui a vendu deux fois plus de smartphones au cours de ce troisième trimestre.
Leslie Griffe de Malval, gérant chez FourPoints, enfonce le clou : « il y a une certaine fatigue dans le parcours boursier d’Apple. Le groupe est aujourd’hui à un tournant. Les marchés s’interrogent sur ce que sera le prochain relais de croissance du groupe, qui permettra de soutenir l’action à moyen terme ».
Michael Gartenberg, directeur de recherche chez Gartner, pondère ce point de vue pessimiste : « l’entreprise a toujours réussi à moins dépenser que les autres en se concentrant sur le bon produit ». Quel sera ce bon produit ?
Ce trimestre devrait malgré tout être le meilleur de l’histoire d’Apple, à plus de 50 milliards de dollars de chiffre d’affaires, notamment grâce à l’iPhone 5, décrit comme l’iPhone « le plus fin, le plus léger et le plus rapide ». Présenté le 12 septembre dernier lors d’une keynote très attendue, les pré-commandes ont atteint des records avec deux fois plus d’iPhone 5 vendus en 24h que son prédécesseur l’iPhone 4S. Cependant, si les ventes seront au rendez-vous, les marges du trimestre seront moins importantes que celles réalisées à la même période l’an dernier.
Accord entre EDF, Areva et le chinois CGNPC sur un réacteur nucléaire
EDF et Areva ont signé un accord de coopération tripartite avec China Guangdong Nuclear Power Corporation Holding (CGNPC) pour la construction d'un réacteur nucléaire, a déclaré le 13 novembre une porte-parole de l'électricien français.
Selon la revue interne "Vivre EDF l'hebdo" citée par le journal Les Echos, un accord de coopération a été signé le 19 octobre à Avignon dans le cadre d'une visite de CGNPC en France. Cet accord prévoit notamment la mise en commun d'équipes en vue d'élaborer un nouveau réacteur de troisième génération.
"Il s'agit d'une première étape de développement conceptuel pour un réacteur de 1 000 mégawatts", a précisé à Reuters une porte-parole d'EDF.
Les trois sociétés doivent dans les prochaines semaines poursuivre leurs négociations sur le design du réacteur, sur la chaudière et sur l'ingénierie du projet, écrivent Les Echos.
(avec Reuters, Alexandre Boksenbaum-Granier, édité par Dominique Rodriguez)
SOCIAL
Plus de 300 000 salariés étrangers low-cost en France
Malgré l’enterrement de la directive européenne Bolkenstein, ils sont des centaines de milliers à venir de Varsovie ou de Sofia travailler en France à prix cassés, selon une note du ministère du Travail. Et ce, en toute légalité.
Jannick Alimi et Valérie Hacot
MONTREUIL (SEINE-SAINT-DENIS), HIER. Sur ce chantier de rénovation des HLM du quartier Bel-Air, de nombreux ouvriers sont polonais, salariés d’une société prestataire de services pour une filiale du groupe Bouygues.
| (LP/CAROL AMAR.)
| (LP/CAROL AMAR.)
On croyait que le « plombier polonais » avait disparu. L’expression avait émergé en 2005 lors du projet de traité constitutionnel européen. Elle avait créé la panique chez les salariés français. Elle faisait référence à la directive Bolkenstein qui permettait à tous les ressortissants de l’Union européenne de travailler aux conditions sociales de leur pays d’origine.
Du coup, la directive a été réformée. On avait cru le principe enterré aussi. Faux! Selon une note confidentielle du ministère du Travail, le nombre de ces ouvriers low-cost venus travailler dans l’Hexagone n’a fait que grossir : il a plus que triplé depuis 2006, pour atteindre officiellement quelque 110 000 salariés en 2010. Ce document estime même qu’ils seraient de 220 000 à 330 000 en fait. Des effectifs qui auraient encore augmenté de 15 % l’an dernier. Motifs : absence de main-d’œuvre française dans certains secteurs malgré un fort taux de chômage, prix attractifs dans un contexte de contraintes financières de plus en plus lourdes…
Aux Polonais se sont adjoints les ressortissants de nouveaux entrants dans l’Union européenne mais aussi des Espagnols ou des Portugais frappés par la crise. « Il y a maintenant des emplois que l’on perd en raison d’étrangers qui viennent nous concurrencer sur notre propre territoire », déplore Jean Arthuis, sénateur de la Mayenne (lire ci-dessous).
Un plan pour mieux encadrer les prestataires de services
Le carré de Jaude à Clermont-Ferrand? Réalisé par des Polonais payés selon les syndicats 5 € de l’heure et employés par Sendin, une entreprise polonaise sous-traitante d’Eiffage. Les élagueurs de l’électricien ERDF à Mons, en Haute-Garonne? Des Espagnols travaillant cinquante-quatre heures par semaine pour un sous-traitant espagnol de l’entreprise publique.
Ce phénomène est d’autant plus dur à contrer qu’il s’opère en général en toute légalité grâce au dispositif mis en place par Bruxelles sur les « sociétés étrangères de prestations de services », Le Premier ministre devrait dévoiler aujourd’hui un plan afin de mieux contrôler ces prestataires.
Le Parisien
© D.R. - PSA
PSA : 550 postes pourraient être sauvés
Par Astrid Gouzik
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C’est ce qu’indiquerait le cabinet d’experts Secafi, selon les informations communiquées par les syndicats du constructeur automobile à l’AFP, lundi 12 novembre.
"Environ 550 postes pourraient être maintenus principalement sur le site de Rennes", a déclaré à l'AFP Franck Don (CFTC) à l'issue de la présentation par le cabinet Secafi du volet de son rapport consacré à l'avenir de la recherche et développement (R&D) chez PSA.Après l’annonce par PSA de son plan de restructuration en juillet dernier, le comité central d’entreprise (CCE) de PSA mandate le cabinet d’experts afin d’analyser ces mesures. En parallèle, Emmanuel Sartorius est mandaté par le gouvernement pour examiner le plan et produire un rapport. En septembre dernier, il conclut que la restructuration est inévitable compte tenu de la situation financière du groupe.
Un constat partagé par Secafi le 11 octobre dernier lorsqu’il remet ses premières conclusions aux syndicats. Il y fait état fait état d'une situation financière dégradée, confirmant ainsi le plan de restructuration et la fermeture du site d'Aulnay.
La hausse prévisible de la production à l’horizon 2016
Dans ce volet consacré à l’avenir de la R&D, Secafi laisse planer un espoir. Sur les 8 000 postes que PSA prévoit de supprimer, 550 pourraient être maintenus notamment sur le site breton du constructeur. 1 400 suppressions d’emploi sont prévues à Rennes.
Le cabinet évoque la hausse prévisible de la production, à l'horizon 2016, avec le renouvellement de la Citroën C5 ou de la Peugeot 508 pour expliquer le maintien de ces 550 poste, a expliqué Christian Lafaye (FO).
"L'activité de Rennes repasserait alors à un volume de l'ordre de 170 000 à 180 000 véhicules qui nécessiterait que l'on réembauche", a-t-il ajouté.
Le risque de l’externalisation
Quant à l’avenir du pôle recherche, "difficile de savoir, site par site, qui sont les salariés de R&D touchés", a souligné Franck Don. "Le groupe avait réduit la sous-traitance au maximum dans ce secteur et le risque est de le voir externaliser en cas de reprise de l'activité".
Le plan de restructuration contient la suppression de 1 400 postes du pôle recherche. Sur ces 1 400 postes, le site central pour la recherche du groupe, Vélizy (Yvelines), paye le plus lourd tribut avec 684 suppressions de postes, soit 12,5% de ses effectifs. Les autres suppressions concernent les unités de Sochaux-Belchamp (Doubs), La Garenne (Hauts-Seine) ou encore Carrières-sous-Poissy (Yvelines).
AUDIO. Espagne : une chômeuse met ses organes en vente
Grégory Plesse
VALENCE (ESPAGNE), VENDREDI. En mettant ses organes en vente sur le Web afin de vivre dignement, cette Espagnole de 44 ans souhaite aussi attirer l’attention sur les femmes victimes de violences domestiques.
| (« EL MUNDO »/BENITO PAJARES.)
| (« EL MUNDO »/BENITO PAJARES.)
Menacée d’expulsion, sans emploi, une Espagnole de 44 ans a mis en vente il y a quelques jours ses organes sur Internet. Poumon, cornée, un de ses reins ou poumons, un morceau de foie… elle est prête à se séparer de tout ce qui n’est pas vital pour pouvoir se payer — à elle et sa fille de 22 ans — un logement et de quoi vivre enfin dignement.
Le geste désespéré de cette habitante de Valence, qui s’est confiée dimanche au quotidien « El Mundo », a suscité une immense vague d’émotion dans son pays, englué dans la crise. « Ce n’est pas juste ma situation personnelle que je veux mettre en lumière, c’est aussi celle de millions de femmes en Espagne, victimes de violences domestiques et qui ne sont pas prises au sérieux. »
C’est justement ce qui lui est arrivé pendant dix-huit ans avant qu’elle ne divorce. Des mauvais traitements qui ont laissé cette femme invalide à 66%. Son ex-époux, avocat, est aussi propriétaire de « l’appartement très humble » dans lequel elle vit, mais les maigres aides sociales qu’elle perçoit (460 € par mois) ne lui permettent plus de payer le loyer.
Aucun acheteur ne s’est manifesté
A l’issue du procès qu’elle lui a intenté pour violences, son ancien mari a été relaxé malgré de nombreuses preuves apportées devant le juge. « En Espagne, certains maris tuent leur femme en toute impunité. Celles qui survivent sont laissées à l’abandon, sans rien. C’est comme si on les tuait aussi », se désole la quadragénaire.
Faute d’avoir pu trouver de l’aide auprès des services sociaux, dont le champ d’action a été sérieusement réduit par la crise, dans l’impossibilité de trouver du travail (« qui embaucherait une invalide quand il y a 25% de chômage en Espagne? » s’interroge-t-elle), elle se prépare donc à accomplir un geste aussi extrême qu’illégal. Le don d’organes non autorisé est en effet passible de douze ans de prison en Espagne. « Je suis passée par l’impuissance et la terreur, et maintenant le désespoir. Je n’ai rien d’autre que mes organes pour aider ma fille. Si ce n’était pour elle, je ne serais plus de ce monde depuis longtemps », concède-t-elle. « On ne peut pas me rendre les années de cauchemar que j’ai vécues, mais j’ai le droit d’exiger que ma vie future soit meilleure. » Elle aurait déjà pris contact avec un médecin à Melilla, une ville espagnole autonome sur la côte nord du Maroc, qui pourrait à terme se charger des prélèvements. A ce jour, aucun acheteur ne s’est encore manifesté.
Les revenus des chirurgiens en hausse grâce aux dépassements
Le Monde.fr |De nombreux blocs opératoires sont restés fermés lundi 12 novembre, en raison d'une grève des internes des hôpitaux publics et des chirurgiens de cliniques. Ces derniers contestent l'accord encadrant les dépassements d'honoraires signé le 25 octobre, sous pression du gouvernement.
Les dépassements d'honoraire sont des sommes demandées en plus du tarif de base de la Sécurité sociale. La pratique est courante chez les spécialistes, et elle est en augmentation. Réservé aux praticiens travaillant en secteur 2, le dépassement est passé en moyenne de 25 % à 54 % du tarif de base de la Sécu entre 1990 et 2010. Une enquête du Monde avait néanmoins montré que ces taux pouvaient atteindre parfois 4 à 5 fois le tarif de base de la Sécu.Ce que les chirurgiens mécontents appellent les "compléments d'honoraire" seront désormais limités à la suite de l'accord à 2,5 fois le tarif de la Sécu. Trop peu selon eux pour faire face à l'augmentation du coût de la vie, du coût des opérations, quand certains actes n'ont pas été revalorisés depuis longtemps.
Des tarifs de base qui ne prennent pas non plus en compte l'augmentation des frais d'assurance, selon les spécialistes. Sur ce point, Mme Touraine a déclaré qu'elle était prête à "regarder comment peser sur les assurances que contractent les chirurgiens", "de plus en plus chères".
DES REVENUS EN HAUSSE CHEZ LES SPÉCIALISTES
En dix ans, si les revenus des médecins généralistes, limités dans l'usage des dépassements, n'ont que faiblement augmenté, ce n'est pas le cas chez les chirurgiens ou les anesthésistes par exemple. Le graphique ci-dessous, en euros courants, c'est à dire ne prenant pas en compte l'inflation, permettent de saisir la différence d'évolution entre les spécialités.
La part des dépassements d'honoraire dans le revenu des spécialistes a sensiblement augmenté en dix ans. Elle est passée de 14,8 % pour les chirurgiens en 1991 à 31,9 % en 2010, soit une augmentation de 17 points quand leurs revenus augmentaient de 55 % sur la même période.
Dans une tribune sur Le Monde.fr, Jérôme Marty, président de l'Union française des médecins libéraux, à l'origine d'un appel à la grève, déclare : "En trente ans, les tarifs des actes chirurgicaux n'ayant pas été revalorisés, c'est grâce au secteur 2 (compléments d'honoraires) que la chirurgie notamment a pu continuer à se développer." Les chirurgiens du Bloc, syndicat ayant également appelé à la grève, souhaiteraient une revalorisation de tous les actes de 25 %.
Alexandre Léchenet
JUSTICE ?
Tarnac: Julien Coupat réapparaît, pour mieux « disparaître »
Julien Coupat, armé d’un thermos d'infusion, a raconté "son" affaire de Tarnac, devant une petite dizaine de journalistes. Les mois de surveillance, le "jeu du chat et de la souris" avec les policiers dont les filatures sont rapidement "grillées", puis les interpellations, le 11 novembre 2008. Il est mis en examen pour "direction et organisation d’association de malfaiteurs en vue d’un acte terroriste".
"Personne n’y comprend plus rien"
Pour le groupe de Tarnac - dix mis en examen au total -, la décision s’est imposée. Certes, mercredi 14 novembre, leurs avocats doivent tenir une grande conférence de presse avec plusieurs parlementaires, dans les locaux de l’Assemblée nationale. Elle doit permettre d’"anéantir chacun des éléments de l’enquête policière" après une série de révélations destinées à remettre l’affaire sur le devant de la scène. Mais, comme le résume Mathieu Burnel, le membre du groupe chargé des relations avec les médias: "On a l’impression que personne n’y comprend plus rien à l’affaire de Tarnac."
Alors d’aucuns se reportent, effectivement, sur le "mystère" Coupat, soupçonné, avec sa compagne Yildune Lévy, d’avoir posé des crochets sur le caténaire d’une ligne à grande vitesse, dans la nuit du 7 au 8 novembre 2008, en Seine-et-Marne. Il y a quelques jours, dans l’émission "Le Supplément" (Canal+), la journaliste erre ainsi dans le petit village corrézien qui abrite l’épicerie-restaurant gérée par le groupe, à la recherche de Julien Coupat et de sa compagne Yildune Lévy, telle un reporter tentant d’entrer en contact avec Ben Laden dans les zones tribales du Pakistan. Puis de retour en plateau, l’interview de deux des mis en examen se conclut par une question de la présentatrice: "Ils ont réussi à se marier, Julien et Yildune ?" (Pour information, la réponse est oui, en 2009, malgré leur contrôle judiciaire, et tout le monde l’a écrit à l’époque). "On est passé de la figure monstrueuse du terroriste à une espèce de star ridicule", résume Mathieu Burnel.
Mark Kennedy? Un "mythomane"
Cette fois, pas de caméras. Julien Coupat rebondit sur les dernières révélations. Mark Kennedy, l’espion anglais infiltré chez les altermondialistes, dont les informations ont irrigué les services de renseignement européens et le dossier Tarnac ? Un "mythomane", notamment quand il assure que Julien Coupat aurait participé à une réunion sur la fabrication d’engins explosifs à Nancy, en février 2008. La carte bancaire de Yildune Lévy, dont les enquêteurs viennent de se rendre compte qu’elle a été utilisée à Pigalle à 2h44 le 8 novembre 2008, alors que le couple était, selon les policiers qui affirment l'avoir filé, en Seine-et-Marne, à proximité du lieu du sabotage ? Julien Coupat confirme l’arrêt dans le quartier parisien, pour tirer de l’argent et acheter des cigarettes.
Un alibi en or, et l’on s’étonne de ce souvenir tardif : la véracité du procès-verbal de filature, le "PV 104", est contestée depuis des années par les avocats – une instruction pour "faux et usage de faux" a même été ouverte à Nanterre. Mais Yildune Lévy "ne s’en est pas rappelé", plusieurs mois après les faits, quand la question s’est posée. Et si la carte n’apparaît pas dans la fouille de la jeune femme, c’est que les policiers de la sous-direction antiterroriste (SDAT) ont oublié le sac avec son portefeuille chez elle, assure Julien Coupat.
Au jeu des questions-réponses, les journalistes sont tentés de réclamer des explications sur chaque point. "Ce qui est détestable dans cette affaire, c’est que, pendant un certain temps, apparaître c’était comparaître devant je ne sais quel tribunal médiatique", explique Julien Coupat. "Maintenant, le seul moyen de disparaître, c’est d’apparaître", veut-il croire.
Laurent Borredon
Une psychiatre jugée à Marseille après un assassinat commis par un patient
Le tribunal correctionnel de Marseille se prononcera mardi sur la responsabilité d'une psychiatre d'un hôpital marseillais dans la mort d'un octogénaire. L'homme avait été assassiné à Gap en 2004, par un schizophrène que la psychiatre avait laissé sortir pendant quelques jours.
La juge d'instruction estime que la psychiatre n'a jamais posé le juste diagnostic de schizophrénie. © Maxppp
Si la psychiatre était condamnée, ce serait une première : jusqu'alors, aucun dans la profession n'a jamais été condamné pour les actes d'un malade mental qu'il avait sous sa garde. Le tribunal correctionnel reviendra sur les faits mardi, pour dire si oui ou non, Danièle Canarelli, est responsable de la mort d'un octogénaire assassiné à Gap en 2004 par un de ses patients schizophrène qu'elle avait laissé sortir pendant quelques jours.
La psychiatre suivant depuis longtemps Joël Gaillard, son patient hospitalisé d'office depuis 2001 à l'hôpital Edouard-Toulouse. A la suite de divers actes de violences, Joël Gaillard avait été déclaré pénalement irresponsable et hospitalisé d'office.
Le 9 mars 2004, il tue à coups de hachette Germain Trabuc, un homme de 83 ans, devant son domicile à Gap (Hautes-Alpes). Avec pour prétexte le détournement de l'héritage de sa grand-mère, dont l'homme était le compagnon.
Des risques avérés de passage à l'autre
La juge d'instruction qui a renvoyé le médecin devant le tribunal estime que la psychiatre n'a jamais posé le juste diagnostic de schizophrénie. Qu'elle n'aurait donc pas dû le laisser sortir à l'essai... En témoignerait les avis convergents qu'avaient posé les nombreux psychiatres qui avait examiné avant elle Joël Gaillard.
La juge rappelle notamment que la psychiatre avait été alerté par les proches de Joël Gaillard eux-mêmes des risques de passage à l'acte dans le cadre d'un conflit familial exacerbé : "Il aurait été conforme à la pratique courante à l'égard des patients estimés dangereux de prendre des mesures élémentaires de sûreté afin de limiter les risques de fuite.", soutient-elle.
Son avocat plaide la relaxe
Danièle Canarelli, elle, affirme qu'elle a toujours prescrit les neuroleptiques adaptés à la pathologie de son patient, et qu'à l'époque, jusqu'en 2004, les antipsychotiques à "effet retard" n'existaient pas. Son avocat plaidera la relaxe, en défendant la thèse selon laquelle sa cliente aurait pris en chargé Gaillard avec "toute la rigueur qu'impose sa déontologie".
"Il n'y a pas d'exemple d'un tel entêtement dans le déni de la part d'un médecin psychiatre. Elle n'a jamais su prendre la mesure de la gravité de la situation, et cela contre l'avis de tous les autres psychiatres"
Face à elle, la famille de la victime, pour qui il aurait fallu "fermer les portes" : "Il n'y a pas d'exemple d'un tel entêtement dans le déni de la part d'un médecin psychiatre. Elle n'a jamais su prendre la mesure de la gravité de la situation, et cela contre l'avis de tous les autres psychiatres", insiste leur avocat. Le jugement sera mis en délibéré mardi : le Dr Canarelli encourt jusqu'à cinq ans de prison et 75.000 euros d'amende. Michel Trabuc, le fils de la victime de Joël Gaillard, estime lui à propos de ce dernier que l'hopital et la psychiatre ont, en le laissant partir, "préféré qu'il aille faire le mal à l'extérieur".
"Ils ont préféré qu'il aille faire le mal à l'extérieur" - Michel Trabuc, fils de l'octogénaire assassiné.
L'Académie de médecine a déploré dans un rapport publié la veille que "désormais, la mission de l'expert médical porte moins sur l'évaluation de la responsabilité que sur celle de la dangerosité: le médecin n'a plus à faire un diagnostic mais un pronostic". En ajoutant que la connaissance médicale ne saurait être... "une science de la prédiction".
Petraeus: John Allen lié au scandale
AFP
Le général américain John Allen, commandant des forces de l'Otan en Afghanistan, est l'objet d'une enquête pour avoir envoyé des courriels "inappropriés" à une femme liée au scandale sexuel dans lequel l'ex-chef de la CIA David Petraeus est impliqué, a indiqué mardi un responsable américain de la Défense. Cette information constitue un nouveau coup de théâtre dans le scandale qui a éclaté quelques jours après la réélection du président Barack Obama.
Un responsable du Pentagone a dit à des journalistes que le FBI avait découvert 30.000 pages de correspondance entre le général John Allen et Jill Kelley, l'un des personnages-clés du scandale qui a mené l'ancien général et directeur de la CIA David Petraeus à une démission brutale la semaine dernière en raison d'une liaison adultère. Jill Kelley avait informé le FBI qu'elle avait reçu des courriels de menaces. Après enquête il s'est avéré que Paula Broadwell, biographe et maîtresse de Petraeus, avait envoyé ces courriels. Le FBI est ensuite tombé sur les courriels entre Paula Broadwell et le directeur de la CIA qui ont fait éclater le scandale. Ces informations ont été données aux journalistes qui voyageaient à bord d'un avion où se trouvait le secrétaire à la Défense Leon Panetta. Allen, qui se trouve actuellement à Washington et qui nie tout agissement illégal, devait initialement être confirmé par le Sénat jeudi dans ses nouvelles fonctions à la tête des forces de l'Otan en Europe.
LIRE AUSSI :
» Le rôle trouble du FBI dans l'affaire Petraeus
Depuis douze ans, Scott Routley est coupé du monde. Ce Canadien de 39 ans a eu un accident de la route. Il a subi un énorme traumatisme cérébral. Depuis, il est dans un état végétatif. Ses yeux sont ouverts, mais il ne donne plus aucun signe de conscience. Il ne voit plus rien, il n'entend plus rien et quand quelqu'un le touche, il ne réagit pas. Le cerveau de Scott Routley paraît complètement éteint. D'ailleurs, les médecins avaient renoncé à communiquer avec leur patient.
C'est une première. Scott Routley a réussi à dire au médecin qu'il ne souffrait pas. Même s'il est enfermé dans son corps, il est parvenu à communiquer. Pour le professeur Owen, cela ne fait aucun doute : le Canadien sait où il est, et il comprend ce qui lui arrive. Le médecin va maintenant essayer d'aller plus loin. Il veut demander au malade comment améliorer sa vie quotidienne, par exemple si on doit changer son alimentation. La famille de Scott Routley veut aussi savoir si elle doit laisser la radio branchée, à côté du lit, pendant les matchs de hockey. Scott Routley n'est plus tout à fait coupé du monde.
Un responsable du Pentagone a dit à des journalistes que le FBI avait découvert 30.000 pages de correspondance entre le général John Allen et Jill Kelley, l'un des personnages-clés du scandale qui a mené l'ancien général et directeur de la CIA David Petraeus à une démission brutale la semaine dernière en raison d'une liaison adultère. Jill Kelley avait informé le FBI qu'elle avait reçu des courriels de menaces. Après enquête il s'est avéré que Paula Broadwell, biographe et maîtresse de Petraeus, avait envoyé ces courriels. Le FBI est ensuite tombé sur les courriels entre Paula Broadwell et le directeur de la CIA qui ont fait éclater le scandale. Ces informations ont été données aux journalistes qui voyageaient à bord d'un avion où se trouvait le secrétaire à la Défense Leon Panetta. Allen, qui se trouve actuellement à Washington et qui nie tout agissement illégal, devait initialement être confirmé par le Sénat jeudi dans ses nouvelles fonctions à la tête des forces de l'Otan en Europe.
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DIVERS
Un médecin a réussi à "lire" dans les pensées d'un homme dans le coma
C'est une première. Un neuroscientifique britannique a trouvé une nouvelle méthode pour communiquer avec des personnes dans le coma. Il utilise un scanner pour repérer les zones du cerveau qui s'activent lorsqu'il leur pose des questions. Une méthode qui a été expérimentée avec succès sur un Canadien qui vit dans un état végétatif depuis 12 ans.
Photo d'illustration © Maxppp Vincent Hazat
Jusqu'à l'arrivée du professeur Adrian Owen, un neuroscientifique britannique. Il y a trois ans, à Cambridge, il a développé une technique révolutionnaire. C'est la BBC qui révèle cette expérience. The Daily Mail et The Independant la relatent également. Avec un scanner perfectionné, une forme d'IRM, d'imagerie par résonnance magnétique, le professeur Owen essaie de lire les pensées des patients. La méthode est balbutiante. Quand le spécialiste arrive au Canada, il y a quelques mois, il décide donc de tester son système sur plusieurs patients, dont Scott Routley, un cas a priori désespéré.
Allumer des zones du cerveau différentes
La technique est la suivante : le professeur Owen pose des questions au malade, mais il cherche des réponses indirectes. Puisque Scott Routley ne peut pas répondre par "oui" ou par "non", le médecin lui demande de faire autrement. C'est là que c'est incroyable : si le malade veut dire "non", il doit imaginer qu'il est train de jouer une partie de tennis. S'il veut dire "oui", il doit imaginer qu'il se promène dans sa maison. Selon qu'il pense à la première situation, ou bien à la seconde, il allume une zone complètement différente de son cerveau. Cela, le scanner parvient à le détecter. Il repère dans quel zone le sang est en train d'affluer. Et le professeur Owen, devant son écran, peut traduire la réponse de Scott Routley. Il peut comprendre si c'est "oui" ou "non".C'est une première. Scott Routley a réussi à dire au médecin qu'il ne souffrait pas. Même s'il est enfermé dans son corps, il est parvenu à communiquer. Pour le professeur Owen, cela ne fait aucun doute : le Canadien sait où il est, et il comprend ce qui lui arrive. Le médecin va maintenant essayer d'aller plus loin. Il veut demander au malade comment améliorer sa vie quotidienne, par exemple si on doit changer son alimentation. La famille de Scott Routley veut aussi savoir si elle doit laisser la radio branchée, à côté du lit, pendant les matchs de hockey. Scott Routley n'est plus tout à fait coupé du monde.
C'est au cours de mes recherches sur le VIH / Herpès que je suis tombé sur les informations relatives au VIH / Herpès; informations qui sont assez faciles à trouver lors d’une recherche sur STD sur google. J'étais dans un complot à l'époque, je pensais que le VIH / Herpès guéri 'était un complot, c'était quelque chose d'ignorance, mais je trouvais assez intéressant de prendre des médicaments à base de plantes. J'ai posé des questions sur les remèdes à base de plantes sur les sites Web officiels VIH / Herpès et des modérateurs m'ont interdit de le faire, car ils m'ont dit que je suivais la propagande sur le VIH / Herpès. Cela a renforcé ma conviction qu'il existe un remède contre le vih / l'herpès. Puis j'ai trouvé une dame allemande, Achima Abelard, Dr Itua, soigner le vih. Je lui ai donc envoyé un mail pour en parler plus longuement et m'envoyer ses médicaments à base de plantes. et aujourd’hui, je n’ai pas guéri du vih / herpès dans ma vie, j’ai cherché des groupes du vih / herpès pour tenter d’établir des contacts avec des personnes afin d’en apprendre davantage sur le traitement du VIH / herpès avec la même maladie, cette information vous est utile et je voulais faire de mon mieux pour diffuser cette information dans l’espoir d'aider d'autres personnes.Le Dr Itua Herbal Medicine me fait croire qu'il existe un espoir pour les personnes atteintes de la maladie de Parkinson, Maladie d'Alzheimer, maladie de Bechet, maladie de Crohn, maladie de Cushing, insuffisance cardiaque, sclérose en plaques, hypertension artérielle, cancer colo-rectal, maladie de Lyme, cancer du sang, cancer du sein, cancer du poumon, cancer du rein, sort d'amour, psoriasis, sort de loterie, maladie , Schizophrénie, canc Syndrome de fibro-lyse, fibromyalgie, syndrome de toxicité de la fluoroquinolone, fibrodysplasie osseuse progressive, autisme, maladie du tachycardie, épilepsie, maladie cœliaque, Arthrite, amyotrophie, carisme tuberculose, poliomyélite et diphtérie) Allergies. Maladie de Parkinson, schizophrénie, cancer du poumon, cancer du sein, cancer colorectal, cancer du sang, cancer du sang, cancer de la prostate, siva.Facteur familial de facteur V de Leiden, maladie de Epilepsy Dupuytren, syndrome de Petit-tour desmoplastique La tumeur cellulaire, le diabète, la maladie cœliaque, la maladie de Creutzfeldt – Jakob, l'angiopathie amyloïde cérébrale, l'ataxie, l'arthrite, la scoliosis latérale amyotrophique, Copd, Glaucome., Cataractes, Dégénérescence maculaire, Maladie cardiovasculaire, Maladie du poumon. Augmentation de la prostate, Ostéop orosis.
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