Suppression de la loi sur l’éthylotest obligatoire ?

Suppression loi ethylotest
Manuel Valls pourrait bien annoncer la de cette réforme mardi lors d’une conférence de presse sur la sécurité routière.
Manuel Valls pourrait bien annoncer la fin de cette réforme mardi lors d’une conférence de presse sur la sécurité routière.
Selon nos confrères d’Europe 1, la fin de l’éthylotest obligatoire dans nos voitures pourrait toucher à sa fin. C’est du moins d’après Europe 1, « ce que devrait annoncer le ministre de l’Intérieur Manuel Valls, mardi, lors d’une conférence de presse sur la sécurité routière. »

Une loi jamais appliquée

Cette loi est entrée en vigueur le 1er juillet dernier pour ceux qui ne seraient pas au courant. Elle n’a jamais réellement été appliquée.
« Personne au gouvernement n’a envie de s’embêter avec cette règle décidée sous la présidence Sarkozy ». C’est ce qu’il se dirait dans l’entourage du ministre de l’intérieur.
Les premiers contrôle auraient dû débuter le 1er novembre. Et pour ceux qui aurait oublier de s’équiper, une contravention de 17€. Seulement la seule usine qui fabrique ces éthylotest en France est dans l’incapacité totale de répondre à la demande. Le taux de chômage n’a jamais été aussi élevé en France soit dit en passant. Le recrutement pourrait être une solution également. Mais le gouvernement Hollande préfère tout arrêter. C’est plus simple.
Pour Chantal Perrichon, présidente de la Ligue contre la violence routière, cette mesure est surtout un « pur gadget« . « Il faut rappeler que 80 % des accidents mortels ont lieu au-delà de 1,2 g d’alcool, qu’ils ne sont pas fiables, qu’ils contiennent des substances chimiques toxiques, que dès 2002, il était recommandé que les gendarmes ne les utilisent pas, qu’ils ne supportent pas le chaud, pas le froid, et qu’en plus ils sont devenus introuvables« , exprime-t-elle au micro d’Europe 1 ce mardi matin. Selon elle, rendre obligatoire les éthylotest ne « sert à rien« .

Suspension de la loi sur l’éthylotest ?

Manuel Valls a repoussé l’application des sanctions au 1er mars 2013, et pourrait demander au Conseil National de la Sécurité Routière de rendre d’ici cette date une évaluation de la pertinence de cette mesure. Une première étape avant d’enterrer le dossier qui ne devrait de toute façon pas susciter de levée de bouclier particulière.
Les associations de prévention routière étaient en effet déjà sceptiques sur cette mesure qualifiée de gadget puisque les appareils ne sont pas fiables à 100%. Ils ne supportent ni le chaud ni le froid, ce qui pose problème dans une voiture. D’autre part, 80% des accidents mortels sont causés par des conducteurs avec plus d’1,2g d’alcool dans le sang. Se testeraient-ils vraiment avant de conduire ? On peut toujours rêver !