HUMOUR...... ENCORE QUE......
CA, C'EST DE L'INFO
DE L'HUMOUR ENCADRE PAR DEUX INFORMATIONS CONTRADICTOIRES A 1 MIN D'INTERVALLE
POLITIQUE
Palestiniens: Arafat exhumé à Ramallah en présence d'experts internationaux
Le dirigeant historique palestinien Yasser Arafat, mort en 2004, a été exhumé mardi à Ramallah (Cisjordanie) et des prélèvements ont commencé à être effectués sur sa dépouille afin de déterminer s'il a été empoisonné. | Musa al Shaer
Le dirigeant historique palestinien Yasser Arafat, mort en 2004, a été exhumé mardi à Ramallah (Cisjordanie) et des prélèvements ont commencé à être effectués sur sa dépouille afin de déterminer s'il a été empoisonné, ont indiqué des sources palestiniennes.
L'opération a commencé à 05H00 GMT mardi en présence d'experts français, suisses et russes, et des échantillons ont commencé à être prélevés sur la dépouille, ont indiqué ces sources sous couvert de l'anonymat à l'AFP.
L'opération a commencé à 05H00 GMT mardi en présence d'experts français, suisses et russes, et des échantillons ont commencé à être prélevés sur la dépouille, ont indiqué ces sources sous couvert de l'anonymat à l'AFP.
Aucune confirmation officielle n'a été obtenue.
Le mufti de Jerusalem, Mohamad Hussein, était présent mardi matin dans l'enceinte de la Mouqataa, le QG de l'Autorité palestinienne à Ramallah, où se situe la tombe d'Arafat. "Je me devais d'être présent à l'ouverture de la tombe", a-t-il déclaré à l'AFP.
La tombe est dissimulée derrière des bâches en plastique bleue. Elle devrait être refermée mardi dans la journée et une cérémonie militaire organisée pour marquer l'inhumation d'Arafat.
Les experts internationaux doivent tenter de déterminer si le dirigeant palestinien a été empoisonné au polonium, hypothèse relancée par la diffusion en juillet d'un documentaire révélant des traces de cette substance radioactive sur des effets personnels d'Arafat.
Des juges français, saisis d'une plainte pour assassinat par la veuve d'Arafat, Souha, sont présents à Ramallah.
UMP: vers une dixième journée de crise, sur fond d'appels à revoter
jL'ex-champion de la droite, qui a déjeuné avec son ancien Premier ministre lundi, a jugé durant cette rencontre que cette option permettrait d'"éviter l'escalade du conflit" entre François Fillon et Jean-François Copé, a appris lundi soir l'AFP auprès de sources concordantes à l'UMP, issues des deux camps.
Nicolas Sarkozy a également déconseillé à M. Fillon de saisir la justice pour contester les résultats controversés qui ont donné la victoire à Jean-François Copé, selon ces mêmes sources.
L'intervention de l'ancien président de la République pourrait avoir du poids, alors que la situation semblait plus que jamais bloquée, les camps Copé et Fillon se montrant toujours aussi inflexibles.
Lundi, plusieurs voix s'étaient déjà prononcées pour une nouvelle élection, à l'instar de Nathalie Kosciusko-Morizet ou Christian Estrosi, soutien de François Fillon et secrétaire général de l'Association des amis de Nicolas Sarkozy.
"Je ne vois qu'une seule issue possible à cette impasse: provoquer de nouvelles élections. La démocratie interne a été bafouée dans ce scrutin", renchérit l'un des principaux lieutenants de François Fillon, Eric Ciotti, dans une interview au Figaro mardi, diffusée lundi soir.
"Un nouveau vote n'aurait aucun sens, sauf à dire que l'on va voter tant que Jean-François Copé n'est pas battu!", réplique Roger Karoutchi, pro-Copé, dans le même journal.
Le lancement d'une procédure judiciaire n'était en tout cas toujours pas exclue chez les fillonistes, au lendemain de l'annonce de nouveaux résultats par la Commission des recours de l'UMP, qui a donné la victoire à Jean-François Copé pour la seconde fois depuis le vote contesté des adhérents le 18 novembre.
Cette fois, le député-maire de Meaux a été proclamé vainqueur avec 952 voix d'avance, et non plus 98 comme l'avait annoncé une précédente commission interne de l'UMP, la Cocoe, le 19 novembre. Et pour cause: les copéistes ont obtenu gain de cause sur plusieurs de leurs griefs, tandis que les fillonistes ont vu la majorité de leurs contestations rejetées.
Le camp Fillon dénonce depuis plusieurs jours un manque de neutralité de la Commission des recours, en pointant sa composition, avec six de ses neuf membres ayant soutenu l'un ou l'autre des candidats (4 pro-Copé, 2 pro-Fillon). Un argument déjà soulevé en vain par Alain Juppé, qui a vu sa tentative de médiation échouer dimanche soir.
Dès la proclamation des nouveaux résultats, François Fillon a jugé "illégale" la décision de la Commission. Et il a immédiatement accusé son adversaire de "coup de force", alors que Jean-François Copé prenait les habits du rassembleur au siège de l'UMP.
"Il appartient à chacun en conscience de prendre ses responsabilités et de choisir le pardon plutôt que la division (...) l'avenir plutôt que la rancoeur", a lancé le président proclamé du parti.
"Nous avons besoin" de François Fillon, a ajouté M. Copé.
L'ancien Premier ministre devait rassembler ses soutiens parlementaires à 09H30 au Musée social, à Paris, lors d'une réunion où "toutes les questions seront évoquées", selon le député filloniste Jérôme Chartier.
Toutes, y compris l'éventuelle création d'un nouveau groupe à l'Assemblée nationale, distinct de l'UMP, une décision qui acterait la scission du premier parti d'opposition.
Deux députés, le pro-Fillon David Douillet, et le pro-Copé Marc Le Fur, ont lancé un appel lundi, déjà co-signé par une cinquantaine de leurs collègues, contre cette scission et contre un recours devant la justice de l'ancien Premier ministre.
L'intervention de l'ancien président de la République pourrait avoir du poids, alors que la situation semblait plus que jamais bloquée, les camps Copé et Fillon se montrant toujours aussi inflexibles.
Lundi, plusieurs voix s'étaient déjà prononcées pour une nouvelle élection, à l'instar de Nathalie Kosciusko-Morizet ou Christian Estrosi, soutien de François Fillon et secrétaire général de l'Association des amis de Nicolas Sarkozy.
"Un nouveau vote n'aurait aucun sens, sauf à dire que l'on va voter tant que Jean-François Copé n'est pas battu!", réplique Roger Karoutchi, pro-Copé, dans le même journal.
Le lancement d'une procédure judiciaire n'était en tout cas toujours pas exclue chez les fillonistes, au lendemain de l'annonce de nouveaux résultats par la Commission des recours de l'UMP, qui a donné la victoire à Jean-François Copé pour la seconde fois depuis le vote contesté des adhérents le 18 novembre.
Cette fois, le député-maire de Meaux a été proclamé vainqueur avec 952 voix d'avance, et non plus 98 comme l'avait annoncé une précédente commission interne de l'UMP, la Cocoe, le 19 novembre. Et pour cause: les copéistes ont obtenu gain de cause sur plusieurs de leurs griefs, tandis que les fillonistes ont vu la majorité de leurs contestations rejetées.
Dès la proclamation des nouveaux résultats, François Fillon a jugé "illégale" la décision de la Commission. Et il a immédiatement accusé son adversaire de "coup de force", alors que Jean-François Copé prenait les habits du rassembleur au siège de l'UMP.
"Il appartient à chacun en conscience de prendre ses responsabilités et de choisir le pardon plutôt que la division (...) l'avenir plutôt que la rancoeur", a lancé le président proclamé du parti.
"Nous avons besoin" de François Fillon, a ajouté M. Copé.
L'ancien Premier ministre devait rassembler ses soutiens parlementaires à 09H30 au Musée social, à Paris, lors d'une réunion où "toutes les questions seront évoquées", selon le député filloniste Jérôme Chartier.
Toutes, y compris l'éventuelle création d'un nouveau groupe à l'Assemblée nationale, distinct de l'UMP, une décision qui acterait la scission du premier parti d'opposition.
Deux députés, le pro-Fillon David Douillet, et le pro-Copé Marc Le Fur, ont lancé un appel lundi, déjà co-signé par une cinquantaine de leurs collègues, contre cette scission et contre un recours devant la justice de l'ancien Premier ministre.
Le groupe UMP à l'heure de vérité
Par Sophie Huet Le Figaro
Jérôme Chartier, porte-parole de François Fillon, devant des journalistes, lundi à Paris. Crédits photo : PIERRE VERDY/AFP
Les fillonistes du groupe UMP à l'Assemblée se réunissent mardi matin pour décider s'ils restent avec les copéistes ou s'ils font scission.
Journée cruciale, ce mardi, à l'Assemblée, pour l'avenir du groupe UMP. François Fillon réunit dans la matinée les députés fillonistes pour débattre de leur stratégie à venir, dont fait partie la création d'un groupe parlementaire autonome. La réunion se tiendra au Musée social, loin du tumulte mais très proche du Palais-Bourbon, dans le but de tirer les conséquences de l'élection «illégitime» de Jean-François Copé, selon la formule de Jérôme Chartier.
«Nous allons étudier toutes les solutions qui s'offrent à nous pour faire respecter le choix des adhérents et des militants de l'UMP. Jean-François Copé a transformé l'UMP en Fort Chabrol», a lancé mardi soir le député du Val-d'Oise, qui souligne pourtant qu'il est «pétri d'unité et rassembleur dans l'âme depuis toujours». «Toutes les options sont ouvertes, le recours en justice en est une, la création d'un groupe aussi, en raison de la bunkérisation de Copé», a renchéri Philippe Goujon (Paris).
«L'équipe Fillon veut aller jusqu'au bout. Quelle forme cela va-t-il prendre, celle d'une structure provisoire? Tout cela va être débattu», confiait lundi un député filloniste prêt à suivre le mouvement. Dès dimanche soir, Lionel Tardy, également pro-Fillon, avait également jugé «toutes les conditions réunies pour qu'il y ait une scission au sein du groupe UMP».
Combien seront-ils à franchir le Rubicon? Difficile à dire mais sur le papier, l'opération est très simple. Quelque 150 députés et sénateurs ont soutenu Fillon dans la bataille pour la présidence de l'UMP. L'ancien chef du gouvernement n'aura donc aucun mal à convaincre au moins 15 députés et 10 sénateurs - c'est le seuil requis dans chacune des Assemblées - pour constituer deux groupes parlementaires autonomes. Mais dans quel but? Et avec quel gène politique distinct de celui de l'UMP? Filloniste venu de l'UDF, Michel Piron a déclaré lundi qu'il excluait de «rester dans une UMP qui serait présidée par un président contesté et contestable». Le député du Maine-et-Loire, comme Lionel Tardy, n'écarte pas l'idée de rejoindre l'UDI.
Autre soutien de François Fillon, le député des Bouches-du-Rhône Guy Teissier, à l'inverse, n'envisage pas de quitter le navire. «Rien ne se fait de bien dans l'émotion et la précipitation. Ma famille politique reste l'UMP. Je ne veux sûrement pas aller au groupe UDI», dirigé par Jean-Louis Borloo, ajoute cet ancien UDF qui «appelle à un cessez-le-feu» dans une crise qu'il «veut voir passagère». Proche de Xavier Bertrand, Damien Meslot, qui a soutenu le député de Paris dans cette compétition, explique lundi dans un communiqué qu'il «refuse l'aventure de la création d'un nouveau groupe» à l'Assemblée.
Une quarantaine de députés UMP, en majorité pro-Copé, ont aussi publié mardi soir un «appel à l'unité» du groupe, à l'initiative de David Douillet, qui a soutenu François Fillon, et de Marc le Fur, proche de Jean-François Copé. «La scission de notre groupe serait de nature à nous interdire toute forme de réconciliation», mettent-ils en garde.
De son côté, Christian Jacob, le patron des députés UMP, prépare minutieusement les réunions du bureau puis du groupe UMP qui se tiendront comme chaque semaine mardi matin. Le député maire de Provins a eu lundi de nombreux députés UMP au téléphone, proches de Copé, soutiens de Fillon et non alignés. «Je vais parler avec mon cœur et mes tripes. Tous reconnaissent que j'ai géré le groupe de façon équilibrée. Nous sommes dépositaires des quinquennats de Jacques Chirac et de Nicolas Sarkozy, qui ont été porteurs de grandes réformes», déclarait-il lundi. Reste à savoir si les fillonistes se rendront à la réunion du groupe. Mardi dernier, Éric Ciotti, Valérie Pécresse et Laurent Wauquiez brillaient par leur absence, Salle Colbert.
Fillon crée le groupe parlementaire "Rassemblement-UMP"
Il réclame de nouvelles élections pour la présidence du parti sous trois mois. Jean-François Copé estime que "l'heure n'est pas à dire : il faut revoter tout de suite".
Copé propose à Fillon un référendum sur l'élection
Copé a rencontré son adversaire François Fillon mardi après-midi dans son bureau de l'Assemblée nationale et lui a proposé l'organisation d'un référendum auprès des militants pour savoir s'ils souhaitaient de nouvelles élections, a-t-on appris dans son entourage.
Le président contesté de l'UMP a également demandé à l'ancien Premier ministre de "renoncer à la création" du groupe dissident à l'Assemblée dont il a annoncé la naissance mardi matin, précise-t-on de même source.
Les deux hommes se sont rencontrés, selon les informations d'Europe1, de 14h30 à 15h dans le bureau de Jean-François Copé, à la demande de Nicolas Sarkozy.
Les deux hommes se sont rencontrés, selon les informations d'Europe1, de 14h30 à 15h dans le bureau de Jean-François Copé, à la demande de Nicolas Sarkozy.
UMP : Fillon et Copé s'accordent pour consulter les militants par référendum
François Fillon et Jean-François Copé se sont rencontrés mardi après-midi dans locaux de l'Assemblée nationale à la demande de Nicolas Sarkozy, rencontre à l'issue de laquelle François Fillon aurait accepté la proposition de Jean-François Copé de consulter par référendum les militants sur l'opportunité d'organiser un nouveau vote.
ET APRES, ON CONTINUE LA PLAISANTERIE EN CONTESTANT LES RESULTATS DU REFERENDUM...........
ON PEUT ORGANISER UN REFERENDUM POUR SAVOIR SI IL FAUT FAIRE UN REFERENDUM ?
ON PEUT ORGANISER UN REFERENDUM POUR SAVOIR SI IL FAUT FAIRE UN REFERENDUM ?
Sur Florange, Henri Guaino donne partiellement raison à Montebourg
Le Monde.fr avec AFP
"Mittal nous avait assuré qu'il voulait faire vivre la sidérurgie en Europe et en France", affirme Henri Guaino, qui donne raison à Arnaud Montebourg de relancer le débat sur la nationalisation. | AFP/JEAN-CHRISTOPHE VERHAEGEN
Alors que Lakshmi Mittal doit être reçu mardi à l'Elysée par François Hollande, Henri Guaino, député UMP et ancien conseiller spécial de Nicolas Sarkozy, estime que sur Florange, "Montebourg a tort sur la forme et raison sur le fond".
"Oui. Je ne vois pas pourquoi on ne pourrait pas l'envisager [une nationalisation]. Arnaud Montebourg a tort d'utiliser une forme polémique, mais sur le fond, il a raison", indique Henri Guaino au quotidien économique Les Echos, mardi 27 novembre. Et de préciser : "La nationalisation temporaire est une question que nous nous étions posée avec Nicolas Sarkozy... Il faut se reposer sérieusement cette question aujourd'hui. L'Etat ne peut pas rester indifférent au sort de la sidérurgie."
"Cela suppose de trouver des partenaires industriels et de bien étudier la rentabilité des sites", continue M. Guaino, pour qui "il faut avoir ce débat [sur la nationalisation] de façon sereine et ne surtout pas en faire une question idéologique".
Concernant le bilan de Mittal, il affirme : "Mittal n'a pas tenu ses engagements et n'a pas dit la vérité sur sa stratégie. Mittal nous avait assuré qu'il voulait faire vivre la sidérurgie en Europe et en France. Au regard de ce qui se passe aujourd'hui, on a plutôt le sentiment que, au contraire, le groupe démantèle petit à petit la sidérurgie européenne pour se concentrer sur ses activités minières qui lui rapportent beaucoup plus."
Et Henri Guaino, qui a suivi en tant que conseiller spécial de Nicolas Sarkozy à l'Elysée les négociations entre l'ancien chef de l'Etat et Arcelor-Mittal à propos du site de Gandrange, dont l'aciérie a fermé en mars 2009, de conclure : "On peut se poser la question de savoir si nous avons eu raison de faire confiance à Mittal."
ECONOMIE
Athènes va toucher une nouvelle tranche d'aide après un accord à Bruxelles
Les ministres des Finances de la zone euro et le FMI se sont mis d'accord lundi soir sur une série de mesures pour réduire la dette grecque. Un préalable au versement d'une nouvelle tranche d'aide de près de 44 milliards d'euros.
L'Eurogroupe et le FMI se sont mis d'accord lundi soir pour alléger la dette de la Grèce. © Reuters Yorgos Karahalis
Il aura fallu deux échecs ces dernières semaines et douze heures de discussion la nuit dernière pour que les ministres des Finances de la zone euro et le FMI trouvent enfin un accord sur la dette grecque. Le compromis - "très difficile à obtenir", d'après le président de l'Eurogroupe - prévoit de ramener la dette du pays à 124% de son PIB d'ici 2020 et sous la barre des 110% en 2022.
Une nouvelle aide financière
Conséquence de l'accord, Athènes devrait recevoir le feu vert pour une nouvelle aide de 43,7 milliards d'euros en deux phases :
- 23,8 milliards pour les banques grecques et 10,6 pour le budget dès le mois de décembre
- 9,3 milliards lors du premier trimestre 2013
Qui va payer ?
C'est sur ce point que les discussions ont achoppées ces dernières semaines. Résultat ? Le FMI paiera moins d'un tiers du total. Une contribution versée après le lancement du programme de rachat de la dette grecque début décembre. De son côté, la Banque centrale européenne va débourser 11 milliards d'euros. Elle pourra aussi mettre de côté les profits qu'elle réalise sur les obligations souveraines d'Athènes. Enfin les 17 ministres de la zone euro ont accepté de financer le rachat par la Grèce de ses obligations détenues par des investisseurs privés.
Un paquet de mesures pour alléger la dette de la Grèce
par Agence France-Presse, mardi 27 novembre 2012, 01:53 ·
BRUXELLES
Rachat de dette, baisse des taux d'intérêt, allongement des durées de remboursement, redistribution à la Grèce d'une partie des gains sur certaines de titres de dette: à défaut d'un effacement, refusé par la BCE et l'Allemagne, la zone euro et le FMI se sont mis d'accord sur un paquet de mesures pour réduire la dette grecque.
Rachat de dette, baisse des taux d'intérêt, allongement des durées de remboursement, redistribution à la Grèce d'une partie des gains sur certaines de titres de dette: à défaut d'un effacement, refusé par la BCE et l'Allemagne, la zone euro et le FMI se sont mis d'accord sur un paquet de mesures pour réduire la dette grecque.
RACHAT DE DETTE
La Grèce pourra racheter une partie de sa dette, en profitant du fait qu'elle est à bas prix, sous réserve que le prix de rachat ne soit pas supérieur à celui de la clôture des transactions le 23 novembre. Peu de détails ont filtré sur cette opération de crainte que les prix de la dette grecque ne grimpent sur les marchés, du fait de spéculateurs. "Moins nous en parlons, mieux cela vaut", a résumé la directrice générale du FMI, Christine Lagarde.
Après s'être assurés que les autorités grecques sont déterminées à aller de l'avant dans la mise en oeuvre des réformes budgétaires et structurelles, et d'un résultat positif de la possible opération de rachat de dette, les Etats membres de la zone euro seraient prêts à considérer les initiatives suivantes:
BAISSE DES TAUX D'INTERET
Les taux d'intérêt des prêts consentis à la Grèce dans le cadre des programmes dont elle bénéficie sont abaissés de 100 points de base, soit 1%.
Selon une source européenne, les autres pays sous programme, c'est-à-dire l'Irlande et le Portugal, profiteront aussi de cette mesure d'assouplissement des modalités de remboursement.
Le patron du fonds de sauvetage de la zone euro, le FESF, Klaus Regling, avait indiqué récemment que les taux d'intérêt accordés à la Grèce se situaient entre 1,5% et 2%".
D'autre part, les commissions sur les garanties payées par la Grèce au FESF, seront aussi abaissées de 10 points de base, soit 0,1%.
ALLONGEMENT DES DELAIS OU MORATOIRE
La durée de remboursement de tous les prêts (bilatéraux et accordés par le FESF) est allongée de 15 ans, et le moratoire pour le paiement des intérêts des prêts du FESF est prorogé de 10 ans.
GESTE DE LA BCE
Les Etats membres s'engagent à reverser à la Grèce, sur un compte bloqué, les plus-values sur les titres de dette grecs acquis à un prix avantageux par la Banque centrale européenne (BCE) et les banques centrales nationales, au titre de l'année 2013.
DELAI POUR RAMENER LA DETTE A 120% DU PIB
Dans ces conditions, la dette de la Grèce, qui menace d'exploser à 190% du PIB en 2014, devrait être ramenée à 175% en 2016, date de la fin du programme du FMI, et à 124% en 2020, avant d'être ramenée en-dessous de 110% en 2022.
Le FMI considère que le niveau soutenable à moyen terme pour la Grèce est de 120% du PIB.
Le projet d'usine de Renault en Chine aurait reçu un premier aval
Le constructeur automobile français Renault a annoncé, lundi 26 novembre, qu'il venait de signer une lettre d'intention avec le ministère de l'industrie du Venezuela pour étudier l'implantation dans ce pays d'une usine d'assemblage.
Cette lettre d'intention a été signée le 24 novembre, précise Renault dans un bref communiqué. Selon une porte-parole du groupe, le projet porte sur une production d'environ 30 000 véhicules par an. "La lettre d'intention nous donne jusqu'à un an pour finaliser les études d'évaluation", a-t-elle précisé.A titre de comparaison, Renault prévoit d'augmenter en 2013 sa production de voitures dans son usine brésilienne de Curitiba, située dans le sud du pays, de 280 000 à 380 000 par an. Le Brésil est un des principaux marchés du constructeur.
PLUSIEURS USINES D'ASSEMBLAGE EN AMÉRIQUE DU SUD
Le groupe ne détient pas d'usine actuellement au Venezuela, où il est implanté uniquement à travers sa filiale commerciale. Il y a vendu 132 000 unités en un demi-siècle, indique-t-il dans son communiqué.
Outre le Brésil, il possède en Amérique du Sud des usines d'assemblage en Colombie, en Argentine et une usine fabriquant des boîtes de vitesses au Chili.
Renault pourrait bientôt également produire en Chine. Il a en effet annoncé lundi vouloir y créer une coentreprise avec le deuxième constructeur automobile chinois, Dongfeng Motor, afin de fabriquer des voitures .
JUSTICE ?
Quatre ex-militaires français jugés pour le meurtre d'un Ivoirien
Le Monde.fr avec AFPQuatre anciens militaires français de la force Licorne en Côte d'Ivoire, dont un colonel, sont jugés à partir de mardi 26 novembre à Paris pour le meurtre en 2005 de Firmin Mahé, un jeune Ivoirien qu'ils affirment avoir reçu l'ordre d'éliminer.
Mahé, 29 ans, avait été étouffé avec un sac plastique fixé sur sa tête avec du ruban adhésif, alors qu'il était transporté dans un véhicule blindé français en Côte d'Ivoire. Pour les militaires français, c'était un "coupeur de route", un criminel attaquant les voyageurs et terrorisant les populations dans la "zone de confiance" qu'ils étaient chargés de surveiller, dans un pays à l'époque coupé en deux par une guerre civile ayant éclaté trois ans plus tôt.Pour les proches de Mahé, ce n'était pas un bandit, il y a eu erreur sur la personne. Une dizaine de membres de sa famille comptent venir de Côte d'Ivoire pour assister au procès, prévu devant la cour d'assises jusqu'au 7 décembre. Ils espèrent "sa réhabilitation", a dit leur avocat, Fabien Ndoumou.
Firmin Mahé avait été interpellé le 13 mai 2005 près de la localité de Bangolo, après avoir été blessé à une jambe lors d'un accrochage avec des militaires français. Il avait été conduit à une infirmerie puis dirigé vers la ville de Man sur ordre du général Henri Poncet, alors commandant de la force Licorne. C'est en route qu'il est mort.
UN ORDRE "LIBÉRATEUR"
Les accusés, qui ont quitté l'armée, sont le colonel Eric Burgaud, 50 ans, chef de corps à l'époque, et les trois militaires présents dans le blindé : l'adjudant-chef Guy Raugel, 48 ans, qui a étouffé Mahé, le brigadier-chef Johannes Schnier, 35 ans, qui le maintenait, et le brigadier Lianrifou Ben Youssouf, 32 ans, qui conduisait le véhicule. Les faits avaient été dénoncés par d'autres militaires.
Au début de l'enquête, le général Poncet avait été mis en examen pour complicité d'homicide volontaire, le colonel Burgaud ayant affirmé avoir reçu de lui "un ordre pas clair dont l'interprétation était très claire", explique son avocat, Alexis Gublin.
"'Roulez doucement, vous me comprenez' (...). Cela signifiait que la solution idéale était qu'il décède en route", avait déclaré le colonel durant l'enquête. Mais le général Poncet a démenti avoir donné un tel ordre et a bénéficié d'un non-lieu. Henri Poncet est parmi la trentaine de témoins attendus au procès, de même que l'ancienne ministre de la défense Michèle Alliot-Marie.
L'adjudant-chef Raugel, lui, "a toujours dit ce qu'il avait fait", rappelle son avocat, Jacques Trémolet de Villers : "Il a mis fin aux jours de Mahé sur ordre de son colonel." "Un ordre qu'il trouvait 'libérateur', parce qu'il ne savait pas quoi faire du coupeur de route", dit-il. En plein conflit ethnique, "il se disait : 'si je le remets au nord, il sera tué à la machette, si je le remets au sud, il sera libéré et continuera'".
La défense va mettre en avant la difficulté pour les hommes d'une force telle que Licorne, déployée en soutien de l'ONU en Côte d'Ivoire (Onuci), de remplir leur mission de maintien de l'ordre, sans cadre juridique. "L'Onuci n'a aucun pouvoir de police judiciaire, de rétention, de détention... ", souligne Me Gublin. "Il y a un mandat politique, mais en pratique, c'est 'débrouillez-vous'." Les faits s'étaient déroulés dans un contexte très tendu, six mois après le bombardement d'un camp de Licorne à Bouaké qui avait fait dix morts dont neuf soldats français. Paris avait répliqué en détruisant l'aviation ivoirienne.
La force française Licorne a été déployée en Côte d'Ivoire en septembre 2002, quelques jours après le début d'une rébellion, officiellement pour protéger les ressortissants français et étrangers et tenter de stabiliser son ex-colonie d'Afrique de l'Ouest.
Le 19 septembre, une rébellion armée, avec des attaques visant le cœur du pouvoir à Abidjan, Bouaké (centre) et Korhogo (nord), avait tenté de renverser le régime de Laurent Gbagbo avant de s'emparer de la moitié nord du pays. Les effectifs de la force Licorne, sous commandement français mais sous mandat onusien, ont culminé à 5 300 hommes après le bombardement par l'aviation loyaliste d'un cantonnement militaire français qui avait tué neuf soldats français à Bouaké le 6 novembre 2004.
Selon nos confrères d’Europe 1, la fin de l’éthylotest obligatoire dans nos voitures pourrait toucher à sa fin. C’est du moins d’après Europe 1, « ce que devrait annoncer le ministre de l’Intérieur Manuel Valls, mardi, lors d’une conférence de presse sur la sécurité routière. »
« Personne au gouvernement n’a envie de s’embêter avec cette règle décidée sous la présidence Sarkozy ». C’est ce qu’il se dirait dans l’entourage du ministre de l’intérieur.
Les premiers contrôle auraient dû débuter le 1er novembre. Et pour ceux qui aurait oublier de s’équiper, une contravention de 17€. Seulement la seule usine qui fabrique ces éthylotest en France est dans l’incapacité totale de répondre à la demande. Le taux de chômage n’a jamais été aussi élevé en France soit dit en passant. Le recrutement pourrait être une solution également. Mais le gouvernement Hollande préfère tout arrêter. C’est plus simple.
Pour Chantal Perrichon, présidente de la Ligue contre la violence routière, cette mesure est surtout un « pur gadget« . « Il faut rappeler que 80 % des accidents mortels ont lieu au-delà de 1,2 g d’alcool, qu’ils ne sont pas fiables, qu’ils contiennent des substances chimiques toxiques, que dès 2002, il était recommandé que les gendarmes ne les utilisent pas, qu’ils ne supportent pas le chaud, pas le froid, et qu’en plus ils sont devenus introuvables« , exprime-t-elle au micro d’Europe 1 ce mardi matin. Selon elle, rendre obligatoire les éthylotest ne « sert à rien« .
Les associations de prévention routière étaient en effet déjà sceptiques sur cette mesure qualifiée de gadget puisque les appareils ne sont pas fiables à 100%. Ils ne supportent ni le chaud ni le froid, ce qui pose problème dans une voiture. D’autre part, 80% des accidents mortels sont causés par des conducteurs avec plus d’1,2g d’alcool dans le sang. Se testeraient-ils vraiment avant de conduire ? On peut toujours rêver !
Manuel Valls pourrait bien annoncer la fin de cette réforme mardi lors d’une conférence de presse sur la sécurité routière.
Le 19 septembre, une rébellion armée, avec des attaques visant le cœur du pouvoir à Abidjan, Bouaké (centre) et Korhogo (nord), avait tenté de renverser le régime de Laurent Gbagbo avant de s'emparer de la moitié nord du pays. Les effectifs de la force Licorne, sous commandement français mais sous mandat onusien, ont culminé à 5 300 hommes après le bombardement par l'aviation loyaliste d'un cantonnement militaire français qui avait tué neuf soldats français à Bouaké le 6 novembre 2004.
Suppression de la loi sur l’éthylotest obligatoire ?
Selon nos confrères d’Europe 1, la fin de l’éthylotest obligatoire dans nos voitures pourrait toucher à sa fin. C’est du moins d’après Europe 1, « ce que devrait annoncer le ministre de l’Intérieur Manuel Valls, mardi, lors d’une conférence de presse sur la sécurité routière. »
Une loi jamais appliquée
Cette loi est entrée en vigueur le 1er juillet dernier pour ceux qui ne seraient pas au courant. Elle n’a jamais réellement été appliquée.« Personne au gouvernement n’a envie de s’embêter avec cette règle décidée sous la présidence Sarkozy ». C’est ce qu’il se dirait dans l’entourage du ministre de l’intérieur.
Les premiers contrôle auraient dû débuter le 1er novembre. Et pour ceux qui aurait oublier de s’équiper, une contravention de 17€. Seulement la seule usine qui fabrique ces éthylotest en France est dans l’incapacité totale de répondre à la demande. Le taux de chômage n’a jamais été aussi élevé en France soit dit en passant. Le recrutement pourrait être une solution également. Mais le gouvernement Hollande préfère tout arrêter. C’est plus simple.
Pour Chantal Perrichon, présidente de la Ligue contre la violence routière, cette mesure est surtout un « pur gadget« . « Il faut rappeler que 80 % des accidents mortels ont lieu au-delà de 1,2 g d’alcool, qu’ils ne sont pas fiables, qu’ils contiennent des substances chimiques toxiques, que dès 2002, il était recommandé que les gendarmes ne les utilisent pas, qu’ils ne supportent pas le chaud, pas le froid, et qu’en plus ils sont devenus introuvables« , exprime-t-elle au micro d’Europe 1 ce mardi matin. Selon elle, rendre obligatoire les éthylotest ne « sert à rien« .
Suspension de la loi sur l’éthylotest ?
Manuel Valls a repoussé l’application des sanctions au 1er mars 2013, et pourrait demander au Conseil National de la Sécurité Routière de rendre d’ici cette date une évaluation de la pertinence de cette mesure. Une première étape avant d’enterrer le dossier qui ne devrait de toute façon pas susciter de levée de bouclier particulière.Les associations de prévention routière étaient en effet déjà sceptiques sur cette mesure qualifiée de gadget puisque les appareils ne sont pas fiables à 100%. Ils ne supportent ni le chaud ni le froid, ce qui pose problème dans une voiture. D’autre part, 80% des accidents mortels sont causés par des conducteurs avec plus d’1,2g d’alcool dans le sang. Se testeraient-ils vraiment avant de conduire ? On peut toujours rêver !
SOCIAL
Octobre marquera le 18e mois de hausse consécutive du chômage
Le Monde.fr avec AFP
Le nombre de demandeurs d'emploi inscrits fin octobre, attendu mardi, s'annonce en hausse pour le 18ème mois consécutif, avec la publication des données mensuelles de la Direction de l'animation de la recherche, des études et des statistiques (DARES), qui dépend du ministère du travail.
Le nombre d'inscrits à Pôle emploi, en hausse continue depuis 17 mois, avait connu en septembre sa plus forte augmentation depuis avril 2009. On dénombrait alors en métropole 3,05 millions de demandeurs d'emploi sans activité, et plus de 3,3 millions avec les DOM. En incluant les chômeurs travaillant à temps réduit, la métropole accusait un nouveau record : 4,5 millions de personnes cherchaient un travail à la fin septembre (4,7 millions avec les DOM).
Le 13 novembre, lors de sa première conférence de presse à l'Elysée, le président de la République avait prédit une poursuite de la hausse du chômage, affirmant qu'il "repren(ait) l'objectif", affiché début septembre, d'inverser la tendance d'ici à fin 2013.
Michel Sapin a lui aussi préparé dimanche les esprits à "de mauvais chiffres", comme il le fait depuis plusieurs mois. "Lorsque la machine à créer du chômage est lancée, elle ne s'arrête pas du jour au lendemain", alors "les chiffres seront mauvais et cela va être comme ça pendant plusieurs mois", a prévenu le ministre du travail.
45.400 chômeurs de plus en octobre
Le chômage progresse pour le 18e mois de suite. Pour le deuxième mois de rang, la hausse atteint des niveaux inédits depuis 2009, au plus fort de la crise.
Le chiffre est aussi inquiétant que la tendance. Selon les données publiées ce mardi soir par Pôle emploi, le nombre de demandeurs d'emploi n'ayant pas du tout travaillé dans le mois (catégorie A) a progressé de 45.400 (+1,5 %) en octobre, pour atteindre 3.103.300 en France métropolitaine. Cette hausse, pour le 18e mois de rang, est très proche de celle enregistrée en septembre (+46.900), qui constituait un record depuis avril 2009. Elle laisse craindre, après une accélération prononcée depuis le printemps, que la France ne renoue avec l'impressionnante vitesse de croisière connue au plus fort de la crise, début 2009. Sur les six derniers mois, le nombre chômeurs de catégories A a bondi de 169.100, soit peu ou prou autant que sur les 10 mois précédents. Les chiffres diffusés par ailleurs ce matin par le Prisme, patronat de l'intérim, confirme cette nette dégradation. En octobre, l'emploi intérimaire, considéré comme un indicateur avancé du marché du travail, a chuté de 15% par rapport à octobre 2011, notamment dans l'industrie et le bâtiment, principaux utilisateurs du travail temporaire. Sur les dix premiers de mois de l'année, les effectifs intérimaires ont fondu de 11,1% par rapport à la même période de 2011.
Sur un an, la hausse du chômage atteint désormais 10,6 %. A ce rythme, après avoir franchi la barre des 3 millions à la fin de l'été, le chômage risque de dépasser son record historique (3.205.300 en décembre 1993 en catégorie A) dès le début de 2013. Comme souvent, les seniors ont été plus touchés (+1,9 %). La spécificité des chiffres d'octobre tient au fait, qu'une fois n'est pas coutume, les moins de 25 ans ont été relativement épargnés, avec une hausse contenue (+0,5 %). Le tableau est tout aussi sombre en incluant les demandeurs d'emploi exerçant une activité réduite (catégories B et C). Le nombre de chômeurs progresse alors de 71.500 en octobre (+1,6 %) pour atteindre 4,587 millions en France métropolitaine, un record. A ce rythme, la barre symbolique des 5 millions de demandeurs d'emploi en catégorie A,B et C, DOM inclus, pourrait être franchie en décembre... La part des demandeurs d'emploi inscrit depuis plus d'un an à Pôle emploi reste stable, à 38,7 %, un niveau très élevé et source de désespérance.
Reprenant un discours désormais rodé, le ministère du Travail estime que « cette poursuite de la dégradation, (...) inscrite dans une tendance lourde depuis 2008, était prévisible » et prévient que faute de perspective de reprise économique, « elle risque de se poursuivre encore : il faut du temps, dans le contexte que nous connaissons, pour freiner puis inverser cette tendance ». Fin octobre, François Hollande s'était donné « un an pour inverser la courbe ». Un laps de temps qu'il avait déjà réclamé en septembre... mais aussi début mai, juste avant son arrivée à l'Elysée. Dans l'attente -l'espoir -d'un contexte économique plus porteur, le gouvernement mise sur le futur crédit d'impôt de 20 milliards qui sera accordé aux entreprises dans le cadre du pacte de compétitivité et sur le traitement social du chômage. Michel Sapin a débloqué mi octobre 40.000 nouveaux contrats aidés, pour un total de 490.000 contrats déployés en 2013, dont les 100.000 emplois d'avenir récemment votés par le Parlement. S'ajoute le lancement du contrat de génération : le gouvernement en espère 100.000 dès 2013 mais le succès futur du dispositif reste incertain.
Au moment ou les agences de notation pressent la France de profondément réformer son marché du travail, cette nouvelle flambée du chômage accentue la pression sur les partenaires sociaux, qui reprennent vendredi leurs laborieuses discussions sur la sécurisation de l'emploi. Les syndicats y trouveront aussi matière à réclamer de nouvelles embauches au sein de Pôle emploi. Le service public de l'emploi doit lancer début 2013 un nouveau système d'accompagnement des chômeurs, en concentrant les efforts sur les plus éloignés de l'emploi, mais l'exercice n'en sera que plus délicat et incertain à ce rythme de progression du chômage.
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