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samedi 17 novembre 2012

17112012 QUOI DE NEUF ?

HUMOUR......ENCORE QUE......

 

POLITIQUE


 Gaza : un raid aérien détruit partiellement le QG du Hamas

 Gaza (Territoires palestiniens). Une série de frappes aériennes israéliennes ont partiellement détruit le quartier-général du gouvernement du Hamas à Gaza tôt samedi matin, au 4e jour de l'opération
Gaza (Territoires palestiniens). Une série de frappes aériennes israéliennes ont partiellement détruit le quartier-général du gouvernement du Hamas à Gaza tôt samedi matin, au 4e jour de l'opération "Pilier de défense | (AFP/MAHMUD HAMS)

Quatre jours après le début par Israël de l'opération «Pilier défense», la tension est à son comble. Vendredi, le de Benjamin Netanyahu a autorisé la mobilisation de 75 000 réservistes en prévision d'une éventuelle offensive terrestre contre Gaza. D'importantes troupes et des armements lourds ont été massés le long de la frontière avec le territoire palestinien.



L'armée israélienne a poursuivi ses raids aériens meurtriers sur Gaza toute la journée de vendredi, alors que des roquettes, tirées de l'enclave palestinienne, ont visé Tel-Aviv et pour la première fois Jerusalem, ville sainte et coeur politique d'Israël à environ 65 km de l'enclave palestinienne.

Quelque 500 raids israéliens ont été menés depuis le début de l'opération, commencé par un raid aérien ciblé qui a tué le chef militaire du Hamas. Au , 30 Palestiniens ont péri en trois jours et 280 ont été blessés, a affirmé vendredi soir un porte-parole des services de du Hamas. Trois Israéliens ont été tués dans la chute d'une roquette tirée sur le sud d'Israël depuis le territoire proche de Gaza.

Suivez, minute par minute, les événements de la journée.

7h49. Trois Palestiniens tués dans un raid israélien sur la bande de Gaza, de source médicale.

7h45.VIDEO. Pour Abbas, l’offensive sur Gaza vise « à bloquer l’accès à l’ONU ».
http://www.leparisien.fr/international/en-direct-gaza-un-raid-aerien-detruit-partiellement-le-qg-du-hamas-17-11-2012-2329123.php?utm_source=dlvr.it&utm_medium=twitter



7h22. Un raid aérien détruit partiellement le QG du gouvernement du Hamas à Gaza.
Aucune victime n'est signalée dans l'attaque du bâtiment, situé dans le quartier Nasser de la ville de Gaza. «Ces six dernières heures, l'IDF (l'armée israélienne) a ciblé 85 nouveaux sites terroristes», a précisé l'armée sur le compte Twitter officiel de son porte-parole.











7h15. Mieux comprendre en image les événements de la journée de vendredi



LeParisien.fr






L'aviation israélienne frappe les bureaux du Hamas à Gaza

Le Monde.fr avec AFP et Reuters  

 
Les appareils de l'armée israélienne ont visé les bâtiments gouvernementaux du Hamas à Gaza. Selon le Hamas, les avions israéliens ont notamment bombardé le bâtiment abritant les bureaux du Premier ministre Ismaïl Haniyeh.
Les appareils de l'armée israélienne ont visé les bâtiments gouvernementaux du Hamas à Gaza. Selon le Hamas, les avions israéliens ont notamment bombardé le bâtiment abritant les bureaux du Premier ministre Ismaïl Haniyeh. | REUTERS/SUHAIB SALEM

L'aviation israélienne a poursuivi, samedi 17 novembre,ses frappes aériennes dans la bande de Gaza. Selon des sources médicales, ces opérations ont causé la mort d'au moins trois Palestiniens.

  • Le siège du Hamas visé.
Les appareils de l'armée israélienne ont visé les bâtiments gouvernementaux du Hamas à Gaza. Selon le Hamas, les avions israéliens ont notamment bombardé le bâtiment abritant les bureaux du premier ministre Ismaïl Haniyeh. Un bâtiment du siège de la police a également été touché. Ces frappes ont été confirmées par un porte-parole de l'armée israélienne.
Vendredi matin, M. Haniyeh et plusieurs membres de son cabinet s'étaient retrouvés devant ce bâtiment pour accueillir le premier ministre égyptien Hisham Qandil, lors d'une brève visite à Gaza.
  •  Préparatifs d'une opération terrestre
Au lendemain de la mobilisation de quelque 75 000 réservistes de l'armée israélienne, une opération terrestre à Gaza semble plus que jamais envisagée. Le premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, a tenu une réunion de quatre heures avec plusieurs de ses ministres à Tel Aviv, vendredi soir, sur le thème d'un élargissement de l'action militaire.
Autre signe de préparation d'une intervention au sol, les forces armées israéliennes ont annoncé que l'autoroute menant à la bande de Gaza et deux routes qui longent le territoire où vivent 1,7 million de Palestiniens allaient être fermées au trafic civil.
  • 350 roquettes tirées sur Israël
Jeudi et vendredi, trois roquettes ont été tirées depuis Gaza sur Tel Aviv, la ville économique du pays plus au nord, dont deux sont tombées en mer. Jamais un projectile tiré depuis Gaza n'était tombé aussi loin en territoire israélien.

Depuis mercredi, plus de 350 roquettes ont été tirées de Gaza sur Israël, dont 197 ont été interceptées par le système anti-missile "Iron Dome", selon l'armée.
  • Obama appelle à le "désescalade"
Vendredi soir, le président américain Barack Obama s'est une nouvelle fois entretenu par téléphone avec le premier ministre israélien Benjamin Netanyahou et le chef d'Etat égyptien Mohamed Morsi, appelant une fois de plus à la "désescalade" des tensions dans la bande de Gaza, selon la Maison Blanche.
"Le président [américain] a réitéré le soutien des Etats-Unis au droit d'Israël à se défendre, et exprimé ses regrets devant les pertes de vies civiles israéliennes et palestiniennes", a déclaré la Maison Blanche dans un communiqué
A New York, l'ONU a annoncé une visite prochaine du secrétaire général Ban Ki-moon dans la région afin de convaincre Israéliens et Palestiniens de s'accorder sur une trêve. Le président palestinien Mahmoud Abbas a précisé qu'elle aurait lieu "dans 2 ou trois jours".







Plusieurs milliers d'opposants à l'aéroport attendus à Notre-Dame-des-Landes

Près de 10.000 personnes sont attendues samedi dans le bocage nantais pour manifester leur opposition au projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes défendu par le pouvoir socialiste, une affluence et des têtes d’affiche inédites jusque-là, avec Jean-Luc Mélenchon, Olivier Besancenot ou Eva Joly.
 
Les manifestants doivent se rassembler à 11h00 dans le bourg de Notre-Dame-des-Landes, près de Nantes, qui compte habituellement moins de 2.000 habitants, avant de se diriger vers la «Zad», «Zone d’aménagement différé» dédiée au projet d’aéroport et rebaptisée par ses opposants «Zone à défendre».
Après un mois d’expulsions et de destructions par les forces de l’ordre de ce qui s'était transformé, en l’espace de trois à quatre ans, en «plus grand squat à ciel ouvert d’Europe» cette manifestation est dédiée à la «réoccupation».
«Armés» de matériaux de construction et d’outils, les manifestants entendent, dans un premier temps, reconstruire samedi un «lieu de rencontre et d’accueil» pour les opposants à l’aéroport.
La préfecture de Loire-Atlantique, qui attend «un peu moins de dix-mille personnes», a indiqué que la manifestation n'était pas interdite et qu’il n’y aurait pas d’intervention des forces de l’ordre pendant toute sa durée, sauf en cas de dérapage.
Néanmoins, «les constructions illégales ont vocation à disparaître», a prévenu dès vendredi le préfet de Loire-Atlantique Christian de Lavernée. Depuis le 16 octobre, les forces de l’ordre ont ainsi assuré la destruction de treize fermes désaffectées et d’une vingtaine de sites sur lesquels des cabanes, au sol ou dans les arbres, avaient été bâties.

Conditions spartiates

Quelque 150 «squatters», opposants anti-capitalistes à l’aéroport qui se sont progressivement joints à partir de 2005-2006 à l’opposition historique d’habitants et d’agriculteurs locaux, se sont retrouvés sans abri mais, habitués à vivre dans des conditions spartiates, ils n’ont pas quitté la zone.
Le mélange entre cette population activiste et parfois marginale, et la manifestation «familiale et conviviale» voulue par ses organisateurs, est l’une des principales interrogations sur le déroulement de la manifestation.
De même, les personnalités politiques connues comme le co-président du parti de gauche Jean-Luc Mélenchon, l’ancien porte-parole du Nouveau parti anticapitaliste (NPA) Olivier Besancenot, ou plus encore les parlementaires Europe Ecologie-Les Verts (EELV) auxquels il est reproché d’avoir passé un accord de gouvernement avec le PS, pourraient essuyer quelques reproches, insultes ou tensions.
Toutefois, un premier «tour» dans la zone vendredi des parlementaires EELV s’est passé sans accroc en dépit des craintes.
En l’absence de forces de l’ordre ou d’institutionnels, certains militants radicaux pourraient aussi s’en prendre aux médias, souvent décriés par les anti-aéroports. Les organisateurs de la manifestation ont exprimé le souhait de les accréditer et de limiter leur accès à certains lieux, notamment le chantier de reconstruction.
L’aéroport de Notre-Dame-des-Landes, dont la concession a été attribuée au groupe Vinci pour 55 ans, est destiné à remplacer l’actuel aéroport de Nantes à partir de 2017. Selon ses partisans, il permettra de faire face à la saturation à venir de l’infrastructure existante, Nantes Atlantique, implanté et enclavé au sud de l’agglomération, tandis que pour ses opposants il est possible d’adapter l’actuel aéroport à la progression du trafic aérien.
Il a été déclaré d’utilité publique en 2008. Les travaux pour l'échangeur routier doivent débuter début 2013 et ceux de l’aéroport en 2014.
(AFP)








Fillon et Copé à mots croisés

Créé le 16-11-2012 à 10h41 - Mis à jour le 17-11-2012 à 08h18

De "A" comme "Accident", à "T" comme "Trahison", revue des mots qui ont marqué la campagne pour la présidence de l'UMP.

 

FRANCOIS FILLON

Expérience. Il est LE Premier ministre de Nicolas Sarkozy. Avec François Fillon, l'ancien chef du gouvernement n'est jamais très loin du candidat. Une position qui plait aux militants mais qui l'amène parfois à jouer les équilibristes, quand il prend quelques distances avec le bilan du quinquennat pour réclamer un plus grand assouplissement des 35 heures ou plus de rigueur budgétaire. Fillon reste fidèle à l'ancien président, mais pas au point de compromettre sa propre candidature à la présidentielle de 2017 : il n'a jamais promis qu'il céderait la place…

Paris. Ira, n'ira pas? Le bruit a longtemps couru que Francois Fillon visait la mairie de Paris. Son élection à la tête de la 2e circonscription de la capitale lors des dernières législatives fut perçue comme la première étape de sa conquête parisienne. Mais, depuis le début de la campagne interne, il semble avoir laissé de côté cette ambition au profit d'une autre, bien plus grande.


Rassembleur. Et aussi : rassembler, rassemblement, etc. Fillon aura usé de tout le champs lexical pour expliquer sa volonté d'unir, de la droite la plus dure au centre droit, d"'Eric Ciotti à Laurent Wauquiez". "Certains pensent que l'on regagnera la France en prenant tous les virages à droite. Moi, j'ai la conviction qu'on la regagnera par la droite, par le centre et même par la gauche", déclare Fillon. Un positionnement qui lui vaut le soutien de…François Bayrou, qui "considère en effet qu'il y a deux lignes politiques, et la ligne politique que François Fillon porte est responsable".

Déclin. François Fillon motive son "Programme de redressement national" par le risque de déclin imminent pour la France, qui plus est gouvernée par des socialistes qui mènent le pays "droit dans le mur". "Ce qui nous menace aujourd'hui, c'est le déclin. C'est le déclin de la civilisation européenne, c'est le déclin de l'économie française."


Fuyant. Francois Fillon ne s'attarde jamais devant les caméras et micros. Il aurait plutôt tendance à les fuir. "Nous ne sommes ni des stars ni des vedettes de l'écran", se justifie-t-il lors de son dernier gros meeting de campagne au Palais des Congrès à Paris usant de l'expression "tempérance médiatique". Un petit calcul réalisé par Le Lab confirme ces deux stratégies médiatiques : quand Copé se déplace 12 fois à la télé, Fillon n'intervient que trois fois.

 


Inénervable. François Fillon a le sang froid. "Comme je l'ai dit à mes amis pendant cinq ans, je suis inénervable", expliquait-il lors de la présentation de son projet le 26 septembre dernier, quand on l'invitait à réagir à l'expression "Hollande de droite" dont l'affuble le camp adverse. Mais le calme olympien du député de Paris semble avoir quelques limites. Lors des derniers jours de campagne, il a fini par montrer les crocs.

Accident. "Capri, c'est fini.." Musique choisie comme sonnerie de son téléphone, comme une piqure de rappel. En vacances sur l'île italienne, chez le président de la marque automobile Ferrari, Fillon a été victime d'un accident de scooter. L'ancien Premier ministre aura passé une bonne partie de l'été immobilisé, obligé d'interrompre ses déplacements.

Seguin. Un Premier ministre qui a du mal à retenir ses larmes. L'image a marqué les mémoires. C'était le 7 janvier 2010, Philippe Séguin venait de s'éteindre et François Fillon rendait hommage à celui qui fut longtemps son mentor. De l'opposant à Maastricht, il a gardé une certaine vision de l'Europe.



JEAN-FRANÇOIS COPE
Appareil. En deux ans à la tête de l'UMP, Jean-François Copé a tissé son réseau dans toute la France et soigné ses fidèles. Une entreprise entamée déjà lorsqu'il était à la tête du groupe UMP à l'Assemblée nationale, de 2007 à 2010. C'est d'ailleurs l'un de ses plus proches alliés, Christian Jacob qui l'a remplacé à la tête des députés.



Meaux. C'est son laboratoire. Le théâtre de son storytelling. "C'est Meaux qui m'a changé" est le titre d'un chapitre de son "manifeste pour une droite décomplexée". Une ville où "son amour pour la France s'est incarné", écrit-il. Copé y a été élu pour la première fois en 1995. Meaux est aussi le lieu d'une défaite, aux législatives de 1997. Echec qu'il présente comme une "épreuve salutaire". Rénovation urbaine, délinquance, défense de la laïcité, vidéosurveillance… Le maire de Meaux se veut "élu de terrain".

Décomplexé. Le mot tourne en boucle dans la bouche du candidat. Il a fait grincer plus d'une dent. Lutte contre le communautarisme, dénonciation du "racisme anti-blanc"… Et les viennoiseries, qui resteront LA polémique de la campagne. Un enfant se serait fait arracher son pain au chocolat à la sortie de l'école pour cause de ramadan… Beaucoup au sein même de l'UMP, prennent leurs distances, voire condamnent des propos stigmatisant les musulmans. Antonyme de "décomplexé" : "mou". Comprendre : Fillon.

Résistance. "Copé veut faire un parti de contestation, presque comme un syndicat", souffle-t-on chez Fillon. En envisagent des manifestations de rue, Copé déroge aux us et coutumes de son parti. Les exemples de manifestations de droite sont rares. "Ca permet à Jean-François Copé d'incarner le premier opposant, celui qui mobilise les troupes, celui qui est vraiment un chef de parti qui va les entraîner dans des actions militantes importantes", analyse la chercheuse Florence Haegel.

Plateaux. "J'accepte toutes les invitations." L'homme est omniprésent sur les plateaux télévisés. "Si vous voulez à la tête du parti quelqu’un que vous verrez au 20 heures 3 minutes 12 tous les six mois, ne votez pas pour moi", répète-t-il en meeting. Tandis que Fillon a tendance à envoyer ses lieutenants, Copé, lui s'y colle.

Trahison. A campagne ses déceptions. Pour Copé, ce sera le ralliement de Valérie Pécresse et de François Baroin à François Fillon, ce qui sonne la fin des "mousquetaires", groupe de quadras chiraquiens. Le candidat pensait pouvoir compter sur eux comme en 2010, lorsqu'il s'était lancé à la conquête du parti.

Chirac. "Jean-François Copé a le sens de l'équipe. Il y a du Chirac en lui", dixit Jean-Pierre Raffarin. Le maire de Meaux a longtemps été considéré comme un "bébé Chirac". Les deux hommes se rencontrent en 1993. C'est Chirac qui le fait ministre en 2002 : secrétariat d'Etat aux relations avec le Parlement, puis Budget et surtout porte-parole.

Sarkozy. Jean-François Copé aura dépensé beaucoup d'énergie à se muer en parfait sarkozyste pendant cette campagne. Il répète à tour de bras qu'il sera "à ses côtés" si l'envie prenait au président battu de faire son grand retour. Et souligne son omniprésence au côté du candidat pendant la présidentielle. Copé insiste pratique aussi un certain mimétisme dans l'attitude et le discours.

 

 

ECONOMIE


De Free à la conférence de François Hollande, le bilan de la semaine dans l'industrie

Par  

François Hollande
© jmayrault - Flickr - C.C
Semaine chargée pour les industriels. Des déclarations d'Arnaud Montebourg sur l'opérateur téléphonique Free à la première conférence de presse du président Hollande, tous avaient les yeux rivés vers la scène politique. Puis en fin de semaine, le débat sur les gaz de schiste a pris une autre tournure quelque peu différente... Rattrapez l'actualité de ces derniers jours avec le tour d'horizon de L'Usine Nouvelle.

FAIT MARQUANT
Le président de la République, François Hollande, a donné sa première conférence de presse depuis son élection, mardi 14 novembre. Rapport Gallois, dette publique, chômage, croissance, gaz de schiste… plusieurs sujets ont été abordés. Tout en refusant de "revenir sur le passé", François Hollande n’a pas manqué d’égratigner le gouvernement précédent. Le président n'a pas manqué de réaffirmer ses priorités : "redresser la croissance et réduire le chômage". Car sur ce dernier point, "tout a été dit mais tout n'a pas été tenté".
Selon un sondage réalisé par L'Usine Nouvelle à la veille de la conférence, il faudra plus qu’une conférence de presse, aussi réussie soit-elle, pour que le gouvernement regagne la confiance des Français en matière de lutte contre la désindustrialisation. En août dernier 31 % d’entre eux faisait "plutôt confiance" à François Hollande et à son gouvernement "pour lutter efficacement contre la désindustrialisation du pays".  Le 10 novembre, suite à l’annonce du "Pacte pour la compétitivité et l’emploi" de Jean-Marc Ayrault,  ils n’étaient plus que 26 %.
Parmi les sujets mentionnés lors de la conférence : le dossier des gaz de schiste. Le président de la République a tenu à rappeler sa position, à savoir, qu'en l'état actuel des connaissances scientifiques et technologiques, il est hors de question de reconsidérer ce dossier. Petite nouveauté toutefois, François Hollande a tenu à rappeler que les recherches sur d'autres techniques, alternatives à la fracturation hydraulique, se poursuivaient.
Autre thème abordé mardi, le crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi (CICE) qui doit permettre d'alléger les prélèvements sur les entreprises de 20 milliards d'euros. Le dispositif sera "rapide et efficace" selon le président, mais la réalité semble être plus nuancée. Certes, selon le projet du gouvernement, le CICE entrera bien en vigueur dès 2013. Mais les entreprises ne verront un effet sur leur trésorerie qu'en 2014, lorsqu'elles acquitteront leur impôt sur les sociétés dû au titre de l'année 2013.
LUNDI 12 NOVEMBRE
Economie
"L’arrivée de Free a placé Alcatel en situation de grande difficulté", selon Arnaud Montebourg
Une semaine après l’annonce du pacte pour la compétitivité, la croissance et l’emploi, le ministre du Redressement productif revient en exclusivité pour L’Usine Nouvelle sur les mesures prises par le gouvernement.
Automobile
Faurecia va supprimer 1 500 emplois en Europe et se tourne vers l'international
Confronté à une conjoncture morose, l'équipementier automobile a opéré cette année une vaste restructuration en Europe. Il s'apprête à en faire de même en 2013.
Agroalimentaire
La fermeture de l'usine Pilpa de Carcassonne confirmée
Les 123 salariés du site devraient avoir reçu leur lettre de licenciement cette semaine, affirme la CGT. Des offres de reclassement en Europe doivent être proposées à une vingtaine d'entre eux. Les salariés étudient les recours pour continuer de contester ce plan social.
MARDI 13 NOVEMBRE
Energie
Petroplus Petit-Couronne obtient un répit jusqu'au 5 février
Le tribunal de commerce de Rouen a décidé d'accorder trois mois aux administrateurs judiciaires afin d'étudier les offres de reprise de la raffinerie de Seine-Maritime.
Automobile
Compétitivité de PSA : Philippe Varin veut " rétablir la vérité "
Le président du directoire de PSA Peugeot-Citroën est intervenu à l’occasion du " Congrès industrie automobile " organisé par " L’Usine Nouvelle ". Aux commandes d’un groupe en difficulté, il est notamment revenu sur le contexte économique et sur le plan de restructuration annoncé en juillet dernier.
Aeronautique
Comac écoule 50 C919 lors du salon aéronautique international en Chine
Le constructeur aéronautique national chinois tente d'imposer son premier grand avion de ligne lors du salon aéronautique international de Zhuhai, en Chine.
Agroalimentaire
155 emplois menacés chez Geo à Ablis
L’usine du charcutier dans les Yvelines serait en péril selon le syndicat Force Ouvrière.
MERCREDI 14 NOVEMBRE
Télécoms
Devant Bercy, les Alcatel-Lucent n'accusent pas Free mais leur direction
Une cinquantaine de représentants syndicaux et militants de la CFDT des télécoms a manifesté devant Bercy. Objectif : montrer l'inquiétude d'une filière dite prospère, mais qui multiplie les plans sociaux.
Métallurgie
La CGT redoutait le drame qui a provoqué deux morts chez Aperam à Imphy
Les deux personnes décédées par asphyxie travaillaient dans l’atelier d’aciérie, là où s’élabore le métal, sur de nouvelles installations en cours d’essais.
Automobile
Toyota rappelle 15 000 Prius, Avensis et Corolla en France
Des soucis ont été constatés par le constructeur japonais concernant l'arbre intermédiaire de direction.
Aéronautique
Dassault inaugure l’extension de son usine de Seclin
Pour répondre aux besoins de son nouveau programme d’avions d’affaires SMS, l’avionneur vient d’investir 12 millions d’euros dans la construction d’un nouveau bâtiment, hors équipements de production industrielle.
JEUDI 15 NOVEMBRE
Economie
Les partenaires sociaux vont-ils réussir leur grand troc ?
La négociation nationale sur l’emploi qui reprend ce jeudi 15 novembre va mettre à l’épreuve le dialogue social français. Les partenaires le voient comme un levier de compétitivité et aimeraient s’inspirer de l’exemple allemand mais pour cela, il leur faut mener une révolution copernicienne sur leurs relations avec l’Etat.
Les cinq défis de Xi Jinping
Après d'obscures négociations, c'est dans le clinquant Palais de l'Assemblée du peuple qu'accédera au pouvoir la "cinquième génération" de dirigeants, dont Xi Jinping, le probable futur secrétaire général du Parti. Dans cette Chine bouillonnante où la croissance faiblit (légèrement), les enjeux de cette transition sont innombrables. Retenons-en cinq.
Automobile
NTN-SNR Roulements ferme ses sites de production annéciens à la fin de l’année
Le fabricant de roulements s’organise en interne pour faire face à la conjoncture et au ralentissement de son activité liée au marché automobile. Il opère dans le même temps une réorganisation stratégique de sa logistique et investit 9,8 millions d’euros pour une nouvelle plateforme de distribution.
Numérique
Mozilla : "L'industrie du mobile a besoin d'une plateforme universelle"
La fondation Mozilla a présenté ses ambitions autour de Firefox OS à l'occasion de la 34ème édition du DigiWorld Summit. Tristan Nitot, porte-parole de Mozilla revient pour L'Usine Nouvelle sur le développement de cette nouvelle plateforme mobile.
VENDREDI 16 NOVEMBRE
Energie
"Nos technologies permettraient de caractériser le potentiel français de gaz de schiste"
Après l'acquisition de la division géoscience de Fugro, Jean-Georges Malcor, le directeur général de CGGVeritas, revient sur cette opération, qui devrait lui permettre de profiter à plein de la croissance de ses marchés. Il fait également le point sur le procès "un peu injustifié" fait aux gaz de schiste.
Ces mystérieux repreneurs du raffinage français
L’intérêt de repreneurs étrangers pour les petites raffineries françaises de l’Etang de Berre et de Petit-Couronne, petites et obsolètes, est difficilement compréhensible. Aucune explication ne semble justifier un tel investissement.
Economie
Les 9 propositions de l’ASRC pour la compétitivité
Dans un document diffusé vendredi 16 novembre, l’Association des structures de recherche sous contrat (ASRC) adresse au gouvernement 9 propositions qui visent à redynamiser la compétitivité de l’industrie française.








 

SOCIETE


Mariage gay : non à la collusion de la haine

Le Monde.fr


Il ne se passe pas un jour que les gays et les lesbiennes de France ne soient publiquement injuriés. On pourrait dater l'apparition de cette agression permanente du 4 février 2005, où un député UMP a osé déclarer à leur propos : "Je critique les comportements, je dis qu'ils sont inférieurs moralement" (Nord Eclair, 4 février 2005). Début d'une litanie hargneuse qui se poursuivrait par sa consœur, UMP elle aussi, s'exclamant à propos du mariage gay : "Et pourquoi pas des unions avec les animaux ?", cela, non dans une conversation privée, non, en pleine commission des Lois de l'Assemblée nationale de la République française (25 mai 2011).

Ces propos n'ont pu être tenus que parce que certains sont "décomplexés". Ils s'en estiment autorisés à dire tout ce qu'ils pensent, si on peut appeler cela penser. Le responsable de cette dégradation de la parole publique est l'ancien président de la République. Il n'a pas été assez souligné que la campagne pour sa réélection a été marquée par trois déclarations homophobes. La première a eu lieu dès sa déclaration de candidature.
En pleine crise mondiale, il n'a pas d'abord parlé d'économie ou de chômage, non, le premier point qu'il a mis en avant a été le refus du mariage gay (Figaro Magazine, 11 février 2012). Quelques jours plus tard (19 février), il a déclaré devant 10 000 partisans à Marseille que les gays "n'aiment pas la France". L'ineptie d'une pareille proposition au regard de l'histoire, de Louis XIII au maréchal Lyautey, n'a pas retenu un homme qui devait achever sa campagne par une attaque contre les gays qui seraient contradictoires de réclamer le mariage, puisqu'ils se réclameraient aussi du " droit à la différence " (France Inter, " Matinée spéciale ", 17 avril). Ressemblance, différence, quoi que les gays et les lesbiennes fassent, ils ont tort. Pire, ils ne sont pas dans le droit. Puisqu'on le leur refuse.
LES DESCENDANTS POLITIQUES DU SARKOZYSME
Il ne faut donc pas s'étonner que les descendants politiques du sarkozysme se soient déchaînés à l'annonce du projet de loi bien timidement nommé "mariage pour tous", comme si les mots "gay" et "lesbienne" étaient honteux. Le 25 octobre 2012, lors du débat télévisé entre les deux candidats à la présidence de l'UMP, François Fillon déclare son "opposition totale au mariage homosexuel", suivi par Jean-François Copé disant que, "si elle devait être votée, à titre personnel, [il] ne célèbrerai[t] pas de mariage homosexuel ". Trois jours plus tard, le même M. Copé envisage d'organiser des manifestations contre le mariage gay (Grand Jury RTL/Le Figaro/LCI, 28 octobre) ; il a positivement appelé à manifester lors du Grand rendez-vous Europe 1/Aujourd'hui en France/I télé dimanche, 11 novembre).
Il a été rejoint sur ce point par celle que certains surnomment sa sœur de lait, Marine Le Pen (KTO, " Face aux chrétiens ", 1er novembre), laquelle a ensuite réclamé un referendum sur la question (BFM TV, " BFM Politique ", 4 novembre) ; prochaine proposition, le pilori ? Voilà toute une catégorie de la population française vouée à l'injure non seulement quotidienne, mais pluriquotidienne : le même 4 novembre, le député Wauquiez annonçait l'abrogation si la droite revenait au pouvoir (France 3, Le 12/13). Le 5, la députée Pécresse (LCI, " LCI Matin ") annonçait que, de plus, la droite au pouvoir annulerait les mariages.
La montée en puissance de l'injure politique n'est pas mieux manifestée que par le nombre des députés et de sénateurs ayant signé une pétition contre le mariage gay : en janvier 2012, 82 députés et sénateurs UMP ; en octobre 2012, 124 députés et 56 sénateurs du même parti. Est-ce que, en période d'effondrement de l'économie, les représentants de la nation française n'ont pas mieux à faire que de désigner une partie de la population à la vindicte populaire ? Les élus gays de ces partis (et des autres) ne sont-ils pas honteux de rester muets face au comportement de leurs collègues ?
DESTRUCTION DE LA SOCIÉTÉ OCCIDENTALE ?
Et quelle est cette idée que le mariage gay mettrait la France en danger ? La Belgique, les Pays-Bas, le Danemark, la Norvège, la Suède, l'Islande, le Canada, l'Afrique du Sud, l'Argentine, l'Espagne, le Portugal, les deux Etats du Mexique, les neuf Etats des Etats-Unis et le district de Washington où il existe ont-ils vu des hordes de gays et de lesbiennes peindre en rose les statues des grands hommes ? Le Premier ministre Cameron qui a déclaré : "Je suis pour le mariage gay parce que je suis conservateur" (conférence annuelle du parti conservateur, 10 octobre 2012) est-il un mauvais britannique? Un mauvais conservateur ? Un mauvais homme ? Barack Obama qui, dans le discours qui a suivi son élection, a déclaré : "Que vous soyez blanc ou noir (...), riche ou pauvre (...), gay ou hétérosexuel, vous pouvez vous accomplir en Amérique" (7 novembre, 2012) veut-il la destruction de la société occidentale ?
Les politiciens français qui tiennent ces propos démagogiques flattent un électorat qu'ils devraient éduquer. François Mitterrand a gagné son statut d'homme d'Etat en déclarant, le 16 mars 1981, alors qu'il était candidat à la présidence de la République et savait que la majorité des Français y était défavorable, qu'il demanderait l'abrogation de la peine de mort s'il était élu (Antenne 2, " Cartes sur table "). Et, dans le cas du mariage gay, la majorité de la population l'approuve. Que cherchent les élus qui excitent la rage des derniers opposants ?
Ils ont été rejoints dans leur course à l'injure par les représentants de toutes les religions, pour une fois réunis. Les deux principales autorités de l'Eglise catholique y ont collaboré. Le 14 septembre 2012, Mgr Barbarin, primat des Gaules, associait le mariage gay à la polygamie et à l'inceste (RCF/TLM, " Droit de citer "). Le 3 novembre, c'était le cardinal archevêque de Paris qui, au nom de la démocratie participative, approuvait d'avance des manifestations contre ce mariage qui "ébranlerait les fondements de notre société " (Lourdes, conférence des évêques de France).
LE MOT "LOBBY"
Nous laisserons aux lecteurs le soin de qualifier un homme qui appelle démocratie participative des manifestations de rue et s'en recommande alors qu'il est membre d'un clergé nommé dans le plus grand arbitraire et dont le pape est élu par un synode de 120 cardinaux ne rendant aucun compte à un milliard de fidèles. Nous n'insisterons pas sur le silence non participatif des dignitaires de l'Eglise quand il s'est agi d'empêcher les torrents de pédophilie qui ont mené au bord de l'anéantissement les Eglises d'Irlande et des États-Unis, pour ne parler que des pays où les scandales sont publics. Employant très douteusement le mot "lobby", le cardinal archevêque de Paris sait de quoi il parle, puisque, en l'espèce comme en tant d'autres, son Eglise fait le lobbying le plus acharné. Apparemment, un lobby est un groupe qui défend des intérêts qu'on n'aime pas.
Il avait été précédé, le 19 octobre, par une plaquette de rien de moins que 25 pages contre le mariage gay par le Grand Rabbin Bernheim (" un cheval de Troie"), et a été suivi, le 6 novembre, par une déclaration solennelle de Mohamed Moussaoui, président du Conseil français du culte musulman ("un chemin irréversible qui engage la société d'aujourd'hui et de demain dans un avenir incertain"). La collusion de la haine est si patente que le Conseil français du culte musulman, que l'on ne savait pas si œcuménique, renvoie aux attaques des cultes catholiques, juifs et protestants. La Fédération protestante de France déclare que le mariage gay "n'est pas un cadeau à faire aux générations futures ", dans une pétition également signée par un pasteur de l'église luthérienne, un prêtre orthodoxe grec, un ministre anglican, un évêque de l'Eglise arménienne et le Grand Rabbin de Lyon, Richard Wertenschlag. Le Grand Rabbin de Lyon s'était déjà illustré en déclarant que l'homosexualité est une maladie infectant la société (Nova, 23 janvier 2003).
Se mêlant d'affaires de droit civil qui ne les regardent en rien au regard de la séparation de l'Eglise et de l'Etat, ces divers cultes désireraient-ils la réunion des Eglises et de l'Etat pour une meilleure ostracisation des gays et des lesbiennes ?
Les médias reproduisent ces attaques avec un empressement qui semble parfois frôler la complaisance, et sans aucun équilibre dans les réponses. Là aussi, jour après jour, ce sont des attaques contre les gays et les lesbiennes qui ne voient publier que de très rares points de vue opposés. Le 3 octobre 2012, Le Figaro a publié un dossier de plusieurs pages contre le mariage gay et l'adoption avec appel en une, s'appuyant sur "les psys" dont d'habitude il appelle à se méfier. Ce journal est revenu quotidiennement à la charge, par exemple le 29 octobre 2012 où il a publié, toujours à la une, un appel de maires "grévistes" d'une loi qui n'est même pas votée. Où est le respect de la légalité justement prôné par un journal conservateur ?
NOUS NE SOMMES PAS DES PÉTITIONNAIRES DE PROFESSION
Le 28 octobre 2012, Le Monde publiait l'interview d'un théologien catholique membre du Comité consultatif national d'éthique, entièrement dirigée contre les homosexuels. Nous disons bien contre les homosexuels, pas contre le mariage gay, car il déclare : " Les homosexuels veulent entrer dans la norme en la subvertissant. " Que l'auteur de déclarations aussi méprisantes puisse rester membre d'un comité d'éthique est un motif d'étonnement. Il aura sans doute oublié les pratiques des premiers chrétiens qui ont précisément subverti les institutions de l'Empire romain jusqu'à s'en emparer.
Toutes ces paroles de haine auraient été indicibles il y a cinq ans. Tellement indicibles qu'elles n'étaient pas dites. Les atermoiements du gouvernement, pour ne pas dire plus, et le report du vote de la loi font que, jusqu'à son vote, ces injures continueront. Nous avons décidé de ne plus les supporter avec patience.
Nous ne sommes pas des pétitionnaires de profession. Certains d'entre nous sont gays, d'autres lesbiennes, d'autres hétérosexuels. Certains de gauche, d'autres de droite, certains chrétiens, d'autres juifs, d'autres agnostiques. Quelle que soit leur orientation sexuelle, certains ont des enfants. Certains sont célibataires, d'autres mariés, d'autres veufs. Aucun n'a de rendre compte à personne de son mode de vie. La plupart ont eu des parents hétérosexuels, et, parmi eux, certains ont eu une enfance malheureuse. Ils n'en accusent pas l'hétérosexualité. Certains ont des parents homosexuels et ont eu une enfance heureuse. Ils n'en félicitent pas l'homosexualité.
Nous n'avons pas les préjugés de nos ennemis, car la vie est la vie, et pas la haine. Les gays et les lesbiennes ne rendent pas moins de services à la France que des théologiens bizarres et des politiciens sans idées. Croit-on d'ailleurs qu'il n'existe pas d'homosexuels à l'UMP, parmi les rabbins, les mollahs et les pasteurs ? Les populistes homophobes et ceux qui répandent leurs propos se rendent-ils compte que leurs incessantes diatribes libèrent les actes ? Que, si des supposés responsables parlent de manière irresponsable, la brutalité va se sentir justifiée ? Dans tout cela, le mariage est un leurre. Une fois qu'il sera acquis, l'homophobie ne cessera pas, et c'est elle qu'il faut criminaliser. S'il y a quelque chose de dangereux dans une société, c'est le lobby de la bêtise et de la haine.

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