HUMOUR......ENCORE QUE......
DU GRAND NADINE MORANO
Arnaud Montebourg, ministre du Redressement productif, doit se rendre en Libye lundi. | (LP / MATTHIEU DE MARTIGNAC
Le Fonds stratégique d'investissement (FSI), créé en 2008 pour aider les entreprises durant la crise, pourrait s'allier au fonds souverain libyen en lice pour reprendre la raffinerie Petroplus de Petit-Couronne (Seine-Maritime) en liquidation judiciaire.
«Le fonds souverain de l'Etat libyen, Libyan Investment Authority, a exprimé un intérêt pour un éventuel investissement dans nos raffineries, à l'occasion de la procédure de liquidation de Petroplus. Notre Fonds stratégique d'investissement pourrait intervenir à ses côtés comme partenaire minoritaire dans des projets rentables», a déclaré le ministre.
Montebourg en Libye la semaine prochaine
Constatant que «les majors du pétrole se désengagent du sol européen», il estime que «les pays producteurs ont à l'inverse intérêt à écouler et à faire raffiner leur or noir en Europe. Et nous avons intérêt à le faire ensemble pour maîtriser toute la chaîne pétrolière.»
«Cet engagement sur le sol français pourrait également trouver sa réciprocité sur le sol libyen», a ajouté Arnaud Montebourg qui doit se rendre en Libye lundi avec le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius, selon le JDD.
Le tribunal de commerce se prononcera le 13 novembre
Le tribunal de commerce de Rouen se réunira le 13 novembre pour décider d'une éventuelle prolongation de la période de dépôt des offres pour permettre aux repreneurs potentiels de concrétiser leurs intentions. Outre les six marques d'intérêt, le groupe NetOil, basé à Dubaï, a également déposé une offre, considérée pour l'instant comme incomplète.
Les six autres candidats sont le fonds souverain libyen, Alafandi Petroleum Group (APG), basé à Hong Kong, l'Irakien Jabs Gulf Energy Ltd, l'Iranien Tadbir Energy Development Group, ainsi que les Suisses Activapro AG et Terrae International.
Le tribunal a prononcé le 16 octobre la liquidation de la raffinerie, qui emploie 470 salariés, tout en autorisant la poursuite de l'activité jusqu'au 16 décembre. La raffinerie a déposé son bilan le 24 janvier 2012 à la suite de la faillite de sa maison mère suisse.
Constatant que «les majors du pétrole se désengagent du sol européen», il estime que «les pays producteurs ont à l'inverse intérêt à écouler et à faire raffiner leur or noir en Europe. Et nous avons intérêt à le faire ensemble pour maîtriser toute la chaîne pétrolière.»
«Cet engagement sur le sol français pourrait également trouver sa réciprocité sur le sol libyen», a ajouté Arnaud Montebourg qui doit se rendre en Libye lundi avec le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius, selon le JDD.
Le tribunal de commerce se prononcera le 13 novembre
Le tribunal de commerce de Rouen se réunira le 13 novembre pour décider d'une éventuelle prolongation de la période de dépôt des offres pour permettre aux repreneurs potentiels de concrétiser leurs intentions. Outre les six marques d'intérêt, le groupe NetOil, basé à Dubaï, a également déposé une offre, considérée pour l'instant comme incomplète.
Les six autres candidats sont le fonds souverain libyen, Alafandi Petroleum Group (APG), basé à Hong Kong, l'Irakien Jabs Gulf Energy Ltd, l'Iranien Tadbir Energy Development Group, ainsi que les Suisses Activapro AG et Terrae International.
Le tribunal a prononcé le 16 octobre la liquidation de la raffinerie, qui emploie 470 salariés, tout en autorisant la poursuite de l'activité jusqu'au 16 décembre. La raffinerie a déposé son bilan le 24 janvier 2012 à la suite de la faillite de sa maison mère suisse.
LeParisien.fr
La raffinerie Petroplus de Petit-Couronne, près de Rouen (Seine-Maritime) est en liquidation judiciaire, mais plusieurs marques d’intérêt ont été exprimées auprès du tribunal de commerce de Rouen, dont une du fonds souverain libyen. «Les majors du pétrole se désengagent du sol européen. Mais les pays producteurs ont à l’inverse intérêt à écouler et à faire raffiner leur or noir en Europe, et nous avons intérêt à le faire ensemble pour maîtriser toute la chaîne pétrolière», a estimé M. Montebourg.
«Cet engagement sur le sol français pourrait également trouver sa réciprocité sur le sol libyen», a ajouté le ministre qui doit se rendre en Libye la semaine prochaine avec le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius.
Le tribunal de commerce de Rouen se réunira le 13 novembre pour décider d’une éventuelle prolongation de la période de dépôt des offres pour permettre aux repreneurs potentiels de concrétiser leurs intentions. Outre les six marques d’intérêt, le groupe NetOil, basé à Dubaï, a également déposé une offre, considérée pour l’instant comme incomplète. Les six autres candidats sont le fonds souverain libyen, Alafandi Petroleum Group (APG), basé à Hong Kong, l’Irakien Jabs Gulf Energy Ltd, l’Iranien Tadbir Energy Development Group, ainsi que les Suisses Activapro AG et Terrae International.
Le tribunal a prononcé le 16 octobre la liquidation de la raffinerie, qui emploie 470 salariés, tout en autorisant la poursuite de l’activité jusqu’au 16 décembre. La raffinerie a déposé son bilan le 24 janvier à la suite de la faillite de sa maison mère suisse.
(AFP)
Petroplus : la Libye et le FSI en sauveteurs ?
La raffinerie de Pétroplus à Petit-Couronne, dans le nord ouest de la France, le 5 novembre 2012 (Photo Charly Triballeau. AFP)
Selon Arnaud Montebourg, un duo composé du fonds souverain de Tripoli et du Fonds stratégie d'investissement français pourrait reprendre la raffinerie normande.
Le Fonds stratégique d’investissement (FSI) pourrait s’allier au fonds souverain libyen en lice pour reprendre la raffinerie de Pétroplus, selon le ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg, dans un entretien au JDD à paraître dimanche. «Le fonds souverain de l’Etat libyen, Libyan Investment Authority, a exprimé un intérêt pour un éventuel investissement dans nos raffineries, à l’occasion de la procédure de liquidation de Petroplus. Notre Fonds stratégique d’investissement pourrait intervenir à ses côtés comme partenaire minoritaire dans des projets rentables», a déclaré M. Montebourg.«Cet engagement sur le sol français pourrait également trouver sa réciprocité sur le sol libyen», a ajouté le ministre qui doit se rendre en Libye la semaine prochaine avec le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius.
Le tribunal de commerce de Rouen se réunira le 13 novembre pour décider d’une éventuelle prolongation de la période de dépôt des offres pour permettre aux repreneurs potentiels de concrétiser leurs intentions. Outre les six marques d’intérêt, le groupe NetOil, basé à Dubaï, a également déposé une offre, considérée pour l’instant comme incomplète. Les six autres candidats sont le fonds souverain libyen, Alafandi Petroleum Group (APG), basé à Hong Kong, l’Irakien Jabs Gulf Energy Ltd, l’Iranien Tadbir Energy Development Group, ainsi que les Suisses Activapro AG et Terrae International.
Le tribunal a prononcé le 16 octobre la liquidation de la raffinerie, qui emploie 470 salariés, tout en autorisant la poursuite de l’activité jusqu’au 16 décembre. La raffinerie a déposé son bilan le 24 janvier à la suite de la faillite de sa maison mère suisse.
(AFP)
POLITIQUE
Hollande et Ayrault respirent
Le chef de l’Etat donne mardi sa première conférence de presse. Au plus bas dans les sondages, Hollande et Ayrault veulent croire à une éclaircie.
Nathalie Schuck
PALAIS DE L’ÉLYSÉE (PARIS VIIIe), LE 10 OCTOBRE. François Hollande et Jean-Marc Ayrault estiment être entrés dans une meilleure période après une succession de couacs.
| (MAXPPP/IP3 PRESS/VINCENT ISORE.)
| (MAXPPP/IP3 PRESS/VINCENT ISORE.)
Hier après-midi à l’Elysée, François Hollande planchait avec Aquilino Morelle, son conseiller politique, sur la première conférence de presse qu’il donnera mardi à 17 heures pour dresser le bilan de ses six mois au pouvoir, en direct sur France 2 et les chaînes info. Une partie du gouvernement sera au premier rang. Et pas moins de 400 journalistes sont attendus dans la salle des fêtes du palais, où le président — petite entorse à ses promesses — avait pourtant juré qu’il ne donnerait pas d’entretien à la presse.
Depuis la présentation du rapport Gallois, suivie par l’annonce d’un relèvement de deux des trois taux de TVA pour compenser un crédit d’impôt de 20 Mds€ aux entreprises, ses amis disent Jean-Marc Ayrault « libéré », « revigoré ». D’autant que Hollande, qui l’a laissé monter en première ligne, a mis un coup d’arrêt aux spéculations sur la durée de son bail à Matignon. « S’interroger sur son départ n’a aucun sens », a signifié le président dans « le Nouvel Obs ». Au gouvernement, certains nuancent : « Hollande fait du Mitterrand, qui avait laissé Mauroy assumer le tournant de la rigueur en 1983. Il a laissé Jean-Marc Ayrault annoncer le revirement sur la TVA… »
Les premiers sondages sur la TVA ne sont pas catastrophiques
A Matignon, on « assume ». « Si je me laissais impressionner, il ne faudrait pas que je sois à ce poste! On ne se laisse pas démonter par l’adversité », confie le Premier ministre, prêt « à assumer une forme d’impopularité ». Or, les premiers sondages sur la TVA ne sont pas catastrophiques. « Il n’y a pas de levée de boucliers », constate Jean-Daniel Lévy, d’Harris Interactive. « L’effet de surprise a été très bon », s’étonne presque l’Elysée. Tant pis, donc, si communistes et Verts ont des aigreurs d’estomac.
« Tout l’enjeu, poursuit Ayrault, c’est de convaincre les Français que ce qu’on fait, c’est pour eux, au service de la France. Il faut marteler, expliquer, montrer le cap. » C’est tout le défi de Hollande mardi. Le président entend justifier sa méthode, à savoir se donner du temps pour discuter, négocier, quitte à être taxé d'« immobilisme ». Entre le décret sur la retraite à 60 ans publié ces jours-ci, les premiers emplois d’avenir, signés à grand renfort de communication gouvernementale, ou l’accord des partenaires sociaux sur le contrat de génération, « il y a un puzzle, certes encore impressionniste, qui se met en place. La cohérence gouvernementale apparaît », respire le député PS Olivier Faure, proche d’Ayrault.
Le Parisien
Fillon reproche à Copé de "rechercher le buzz à tout prix" :
Hospitalisé cette semaine pour des calculs rénaux, après une première alerte début octobre et un accident de scooter à la fin juillet, l'ancien premier ministre déclare à ce propos avoir "joué de malchance". "Moi qui n'ai quasiment jamais eu de problème de santé...", lance-t-il.
François Fillon pense avoir imprimé ses idées "par rapport à des slogans pour faire du bruit médiatique".
"Rechercher le buzz à tout prix, en parlant par exemple de viennoiseries... Ça peut éventuellement marcher de façon immédiate, mais pas sur le long terme", ajoute-t-il en faisant allusion au "pain au chocolat" qui serait arraché à des non-musulmans dans des banlieues pendant le ramadan, selon Jean-François Copé.
Selon lui, les propositions de son rival "ne vont pas dans le bon sens" car "il faut absolument essayer de rassembler le pays pour qu'il accepte des réformes difficiles". "Cliver pendant la campagne pour ensuite essayer de tendre la main à tous les Français, c'est un peu facile. Moi, je ne tiens pas de double discours: un pour les adhérents et un pour les Français".
Interrogé sur l'état dans lequel Jean-François Copé laisse le parti, en tant que secrétaire général, M. Fillon répond que "le nombre d'adhérents est convenable grâce à l'attrait que créait Nicolas Sarkozy".
"En revanche, je ressens beaucoup d'insatisfaction chez les militants sur le fait qu'on ne leur demande pas leur avis. Ils ont le sentiment de recevoir toujours des instructions depuis Paris qui ne sont pas forcément bien adaptées au terrain", ajoute-t-il.
Sur la question d'éventuelles fraudes lors de l'élection interne à l'UMP du 18 novembre, il souligne que "dans le passé, nous n'avons pas toujours été exemplaires en matière de transparence démocratique" et "espère que les vieilles habitudes ont été oubliées".
Avec Jean-François Copé, dit M. Fillon, "nous siégeons dans le même parti politique et nous avons des valeurs communes. Pour le reste, on ne peut pas dire que les cinq années qui se sont écoulées aient été extrêmement faciles. Les relations auraient pu être meilleures entre le chef de parti et le Premier ministre. Il y a eu une tentation permanente d'opposer Nicolas Sarkozy et moi, mais ça n'a jamais marché".
Le Vatican promet de lutter contre le mariage homosexuel
Le Monde.fr avec Reuters
Le Vatican est officiellement rentré dans la lutte contre le mariage homosexuel. C'est à ce sujet que le père Federico Lombardi, porte-parole du Vatican, a consacré son éditorial hebdomadaire, repris sur Radio Vatican.
L'Eglise réagit à une série d'avancées récentes sur la question : trois Etats américains ont ainsi légalisé le mariage homosexuel par référendum : Maryland, du Maine et de l'Etat de Washington. L'union entre personnesd du même sexe est désormais reconnu dans six Etats américains, ainsi que dans le district fédéral de Columbia.En France, le gouvernement a adopté mercredi le projet de loi sur le mariage et l'adoption pour les couples homosexuels, tandis que la Cour constitutionnelle espagnole rejetait un recours contestant la législation existante qui parle de conjoint A et B, excluant toute référence à la femme et l'homme.
"RESSENTI DE LA POPULATION"
"Il est donc évident que dans les pays occidentaux, il y a une tendance répandue à modifier la vision classique du mariage entre un homme et une femme, ou plutôt à tenter de l'abandonner, supprimant sa reconnaissance légale spécifique et privilégiée par rapport à d'autres formes d'unions", a estimé Federico Lombardi.
Et de s'interroger sur ces "exemples préoccupants" aux Etats-Unis et en Europe: "Est-ce que cela correspond vraiment au ressenti de la population, parce qu'on n'en distingue pas bien la logique dans une vision, à long terme, de bien commun ?" Le porte-parole de l'Eglise a estimé que "la question est d'admettre qu'un mari et une épouse soient reconnus publiquement comme tels, et que les enfants qui viennent au monde puissent savoir et dire qu'ils ont un père et une mère".
"POURQUOI NE PAS ÉGALEMENT ENVISAGER UNE POLYGAMIE"
Pour lui, "il y a une reconnaissance publique que le mariage monogame entre un homme et une femme est une conquête de la civilisation". Sinon poursuit-il, "pourquoi ne pas également envisager une polygamie librement choisie, et bien sûr, pour ne pas discriminer, une polyandrie ?", poursuit-il.
Vendredi déjà, le quotidien du Vatican, L'Osservatore Romano, avait appelé l'Eglise à être "les sentinelles de la liberté religieuse" opposée au droit au mariage pour les homosexuels, "une idéologie fondée sur le politiquement correct qui envahit toutes les cultures du monde". Le journal demandait notamment à la France un délai supplémentaire de réflexion et de débat "avant d'accomplir cette révolution anthropologique, dont les conséquences ne sont pas quantifiables".
Affrontements meurtriers à Gaza
Le Monde.fr avec AFP
Six Palestiniens ont été tués et quatre soldats israéliens blessés samedi 10 novembre à Gaza, tandis que huit civils israéliens étaient blessés dans le sud du pays. C'est l'un des plus lourds bilans pour l'armée israélienne dans ce territoire depuis 2009 et l'offensive "plomb fondu".
L"armée israélienne a mené une série d'attaques aériennes sur la ville palestinienne, causant un mort et deux blessés. L'homme tué appartenait aux Brigades Al-Qods, la branche armée du Jihad islamique palestinien. Six autres raids ont été lancés par Israë sur la ville et dans le sud de la bande de Gaza, faisant deux autres blesses.Dans un communiqué, l'armée israélienne a évoqué des attaques "en réponse aux événements récents", et indiqué que "des appareils de l'armée de l'air ont attaqué dans la nuit une fabrique d'armes, deux entrepôts d'armes et deux sites de tirs de roquettes dans le nord de la bande de Gaza ainsi qu'un entrepôt d'armes et un site d'activité terroriste dans le sud de la bande de Gaza".
TIRS D'ARTILLERIE
Samedi en fin de journée, trois Palestiniens avaient été tués et une trentaine d'autres blessés par des tirs d'artillerie israéliens, selon le porte-parole des services de santé du mouvement islamiste Hamas, au pouvoir à Gaza. Un des blessés est décédé de ses blessures dans la nuit.
Dimanche 11 novembre, le corps d'un autre combattant palestinien, a été retrouvé à l'est du camp de réfugiés de Jabaliya. Selon des témoins, des combattants palestiniens avaient tiré une roquette sur une jeep militaire israélienne circulant à la lisière de l'enclave palestinienne, près du point de passage de Karni, à l'est de Gaza, provoquant des tirs d'artillerie israéliens. Une information confirmée par l'armée israélienne, qui parle de quatre soldats blessés dans l'incident.
C'est le Front populaire de libération de la Palestine (FPLP, gauche nationaliste) qui a revendiqué l'attaque contre la patrouille israélienne, affirmant qu'elle avait eu lieu à 16H55 locales. Des tirs d'artillerie ont par ailleurs blessé cinq Palestiniens l'est de Khan Yogourts, dans le sud de la bande de Gaza.
"Nous considérons cette escalade comme très dangereuse. Elle doit stopper immédiatement", a demandé Fawzi Barhoum, un porte-parole du Hamas. Les Comités de résistance populaire (CRP), groupe palestinien radical, ont estimé que "l'ennemi sioniste" paierait "un prix élevé après ce crime contre Gaza".
Dimanche 11 novembre au matin, quatre roquettes ont été tirées depuis la bande de Gaza vers le sud d'Israël, et la ville de Sderot, faisant quatre blessés légers
L'opposition syrienne parvient à un accord de principe pour s'unifier
Le vétéran de l'opposition syrienne Georges Sabra le 9 novembre 2012 à Doha (Photo Karim Jaafar. AFP)
Les pressions arabes et occidentales ont eu raison des réticences du Conseil national syrien, dimanche à Doha. Le plan prévoit la constitution d'un gouvernement transitoire.
Les formations de l’opposition syrienne réunies à Doha sont parvenues dimanche à l’aube à un accord de principe pour constituer une coalition, après d’intenses pressions arabes et occidentales sur le Conseil national syrien (CNS) qui bloquait cet accord.Les participants doivent se retrouver dimanche à 8h et une cérémonie officielle de signature sera organisée s’ils finalisent l’accord.
«Enormes pressions»
C’est sur la base d’une initiative de M. Seif visant à fédérer l’opposition, initialement rejetée par le CNS que les discussions avaient été entamées jeudi à Doha. Le CNS, principale coalition de l’opposition, bloquait l’adoption de ce projet qui vise à fédérer l’opposition en une instance exécutive susceptible de traiter avec la communauté internationale et de canaliser les aides, de crainte de se voir marginalisé. Mais il a été soumis samedi à d’intenses pressions du Qatar, des Emirats Arabes Unis et des Etats-Unis.Des responsables du CNS ont eu des concertations en coulisses avec des responsables qataris, émiratis, turcs ou américains, avant l’ouverture de la réunion de Doha, selon des membres de la coalition. Le chef de la diplomatie émiratie, Abdallah ben Zayed Al Nahyane, «a assuré que (...) l’appui international serait plus fort si nous parvenons à unifier l’opposition». «Nous avons été soumis à d'énormes pressions», a reconnu pour sa part Samir Nachar, membre dirigeant du CNS.
Jusqu'à récemment, le CNS était considéré par la communauté internationale comme un «interlocuteur légitime», mais son manque de représentativité est de plus en plus critiqué, en particulier par l’administration américaine. Le plan prévoit la formation d’une instance politique unifiée d’une soixantaine de membres représentant les différents groupes de l’opposition, dont ceux animant le soulèvement de l’intérieur et les formations militaires. Cette instance devra à son tour constituer un gouvernement transitoire de dix membres, un conseil militaire suprême et un organe judiciaire.
La Syrie est secouée depuis mars 2011 par un conflit déclenché par la répression brutale d’une révolte populaire contre le régime de Bachar al-Assad. Ce mouvement de contestation s’est militarisé au fil des mois, les violences ayant fait plus de 37.000 morts selon une ONG syrienne.
(AFP)
Mali: réunion des dirigeants ouest-africains pour une "intervention armée"
Les chefs d'Etat et de gouvernement ouest-africains se réunissent dimanche en sommet extraordinaire à Abuja pour valider un plan d'intervention qui impliquerait 5.500 soldats, en vue de la reconquête du nord du Mali contrôlé par des groupes islamistes armés.
Le projet, adopté vendredi dans la capitale nigériane par les ministres de la Défense et des Affaires étrangères ouest-africains, prévoit le déploiement d'une force de 5.500 soldats qui inclurait des ressortissants de pays africains hors Cédéao, selon une source interne de l'organisation.
AFP - Les chefs d'Etat et de gouvernement ouest-africains se réunissent dimanche en sommet extraordinaire à Abuja pour valider un plan d'intervention qui impliquerait 5.500 soldats, en vue de la reconquête du nord du Mali contrôlé par des groupes islamistes armés.
Une fois entériné par les dirigeants de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao, 15 pays), ce projet doit être envoyé au Conseil de sécurité des Nations unies via l'Union Africaine, avant la fin du mois.
Le projet, adopté vendredi dans la capitale nigériane par les ministres de la Défense et des Affaires étrangères ouest-africains, prévoit le déploiement d'une force de 5.500 soldats qui inclurait des ressortissants de pays africains hors Cédéao, selon une source interne de l'organisation.
D'autres pays africains n'appartenant pas à la Cédéao - dont l'Afrique du Sud, la Mauritanie, le Maroc, la Libye, l'Algérie et le Tchad - ont été conviés à participer au sommet de dimanche, selon la même source.
Les ministres avaient souligné vendredi que le dialogue restait l'option favorite dans la résolution de la crise malienne, mais que les discussions ne seraient pas "sans fin".
Le président de la commission de la Cédéao, Kadré Désiré Ouedraogo, a répété que l'organisation devrait continuer à avoir une double approche, avec d'un côté la poursuite des tentatives de "dialogue politique" et de l'autre une "pression militaire" sur les groupes islamistes armés.
Samedi, les ministres français et allemand des Affaires étrangères, Laurent Fabius et Guido Westerwelle, ont appelé l'Union européenne à soutenir "le déploiement et l'engagement d'une force internationale au Mali", dans une tribune publiée par le quotidien français Le Figaro.
Une mission européenne d'entraînement des forces africaines au Mali, qui pourrait mobiliser 200 militaires, sera discutée par les ministres de la Défense et ceux des Affaires étrangères de cinq pays européens, le 15 novembre à Paris, a-t-on indiqué jeudi au ministère français de la Défense.
Trois groupes islamistes armés occupent totalement le nord du Mali depuis fin juin: Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), Ansar Dine et le Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao).
Une fois entériné par les dirigeants de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao, 15 pays), ce projet doit être envoyé au Conseil de sécurité des Nations unies via l'Union Africaine, avant la fin du mois.
Le projet, adopté vendredi dans la capitale nigériane par les ministres de la Défense et des Affaires étrangères ouest-africains, prévoit le déploiement d'une force de 5.500 soldats qui inclurait des ressortissants de pays africains hors Cédéao, selon une source interne de l'organisation.
D'autres pays africains n'appartenant pas à la Cédéao - dont l'Afrique du Sud, la Mauritanie, le Maroc, la Libye, l'Algérie et le Tchad - ont été conviés à participer au sommet de dimanche, selon la même source.
Les ministres avaient souligné vendredi que le dialogue restait l'option favorite dans la résolution de la crise malienne, mais que les discussions ne seraient pas "sans fin".
Le président de la commission de la Cédéao, Kadré Désiré Ouedraogo, a répété que l'organisation devrait continuer à avoir une double approche, avec d'un côté la poursuite des tentatives de "dialogue politique" et de l'autre une "pression militaire" sur les groupes islamistes armés.
Samedi, les ministres français et allemand des Affaires étrangères, Laurent Fabius et Guido Westerwelle, ont appelé l'Union européenne à soutenir "le déploiement et l'engagement d'une force internationale au Mali", dans une tribune publiée par le quotidien français Le Figaro.
Une mission européenne d'entraînement des forces africaines au Mali, qui pourrait mobiliser 200 militaires, sera discutée par les ministres de la Défense et ceux des Affaires étrangères de cinq pays européens, le 15 novembre à Paris, a-t-on indiqué jeudi au ministère français de la Défense.
Trois groupes islamistes armés occupent totalement le nord du Mali depuis fin juin: Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), Ansar Dine et le Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao).
SOCIAL
Economie | Le groupe Sud Ouest projette de supprimer 180 postes
Le plan de restructuration révélé ce 9 novembre à Sud Ouest est d'autant plus important qu'il s'accompagne de la fermeture d'éditions.
Mardi 6 novembre, Olivier Gerolami, invité d'un petit déjeuner d'Objectif Aquitaine avait prévenu : "nous sommes au pied du mur. Cette année, Sud Ouest clôture son exercice par un lourd déficit de trois millions d'euros". Ce vendredi 9 novembre, le président du groupe Sud Ouest a dévoilé en comité d'entreprise son plan de restructuration : la suppression de quelques 180 postes au sein du quotidien régional. Dans les agences hors Gironde et au siège de Bordeaux-Bastide, les salariés de Sud Ouest ont décidé de se mettre en grève provoquant la non-parution des éditions du samedi 10 novembre.
Les syndicats s'attendaient à 150 départs volontaires. Olivier Gerolami, président du groupe Sud Ouest et du directoire du journal a proposé au CE aujourd'hui de supprimer 180 postes. Ce qui représente tout de même 18% des effectifs du quotidien. L'imprimerie (64 postes), le prépresse (59 postes) et la rédaction (34 salariés) sont particulièrement concernés. Sur les 34 postes de journalistes, 14 seraient supprimés à la rédaction de Bordeaux, dont 8 aux informations générales. "Tous les journaux comme La Provence qui ont laissé tomber le service des informations générales le payent aujourd’hui", prévient Fabien Pont, président de la société civile des journalistes de Sud Ouest qui est actionnaire du journal à hauteur de 10%.Les syndicats s'inquiètent du maintien de la qualité du journalA noter, par ailleurs, que plusieurs agences ferment : Auch (7 postes de journalistes et 1 poste de secrétaire supprimés, 2 postes de secrétaire d'édition transférés à Mont-de-Marsan avec la création d'une édition Landes-Gers)), Angoulême (5 postes de journalistes supprimés, 2 journalistes intégrés dans les locaux de Charente Libre dans un « bureau d’information » à Angoulême, 1 poste transféré à Cognac et 3 postes (desk) transférés à La Rochelle). L'agence du Béarn disparaît aussi au profit de la création d’un bureau d’informations de 3 journalistes à Pau; huit postes de journalistes sont supprimés, les pages d'information locale sont mutualisées avec celles éditées par Pyrénées-Presse qui publie le quotidien la République."Nous serons attentifs à ce que la qualité de l'information et de la rédaction soit maintenue", avertit Fabien Pont. "Alors que le basculement en bimedia est envisagé à l’horizon 2013, ce qui nécessitera davantage de moyens, la suppression de postes serait complètement contre-productive", dénonce le SNJ, qui a appelé à la grève. De son côté la direction sous la signature dOlivier Gerolami et de Patrick Venries fait remarquer que "Sud Ouest n’a jamais anticipé ces évolutions inéluctables ni réalisé les réformes nécessaires par le passé ; c’est au pied du mur que nous devons commencer – partiellement et avec retard – à nous aligner sur les mesures/organisations déjà prises/mises en place par nos confrères et à nous adapter aux évolutions technologiques".
En 2013, Olivier Gerolami a prévu d'ouvrir un vaste chantier à Sud Ouest : la réorganisation de la rédaction et le passage au plurimédia. Pour trouver de nouveaux revenus, il mise sur les tablettes. Dès janvier-février, Sud Ouest va lancer une nouvelle application dédiée aux tablettes. Progressivement, les articles en accès gratuit sur le site vont disparaître. A terme, le groupe Sud Ouest songe à se rapprocher d'autres groupes de presse ou de groupes Internet pour atteindre une taille européenne. "Ce projet n’a rien de révolutionnaire : les adaptations d’organisation dont nous parlons (en particulier au centre d’impression et au prépresse) ont été réalisées par la quasi-totalité des éditeurs de presse quotidienne en France au cours des 10 à 15 dernières années.
Nicolas César
DIVERS
Un séisme de magnitude 6,6 frappe la Birmanie
Un séisme d'une magnitude de 6,6 a frappé la Birmanie dimanche à 100km de Mandalay, la deuxième ville du pays. Le tremblement de terre a causé la mort d'au moins deux personnes et semé la panique dans les rues.
La secousse a été ressentie jusqu'à Bangkok, la capitale de la Thaïlande, à près de 1.000km. Vingt minutes plus tard, le séisme a été suivi de deux répliques de magnitude 5,0. Des habitants de la ville, ont fait état de scènes de panique.
La Division d'information sur les séismes de Naypyidaw a confirmé une magnitude de 6,8 indiquant qu'il s'agissait du plus important séisme dans la région depuis 1991.
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