POLITIQUE
UMP: dimanche crucial pour un parti à deux doigts d'exploser
PARIS (AFP) - Par Raphaël HERMANO
L'UMP joue dimanche sa survie avec une réunion de sa commission des recours suivie d'une rencontre, la première depuis le début de la crise, des deux rivaux François Fillon et Jean-François Copé sous l'égide d'Alain Juppé, à la tête d'une médiation déjà très fragilisée.
Jean-François Copé (g), François Fillon (c) et Alain Juppé lors de la campagne présidentielle, le 3 mai 2012 à Bordeaux
AFP/Archives - Jean-Pierre Muller
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L'UMP joue dimanche sa survie avec une réunion de sa commission des recours suivie d'une rencontre, la première depuis le début de la crise, des deux rivaux François Fillon et Jean-François Copé sous l'égide d'Alain Juppé, à la tête d'une médiation déjà très fragilisée.
AFP/Archives - Jean-Pierre Muller
Des militants de l'UMP protestent devant le siège du parti à Paris, le 22 novembre 2012
AFP/Archives - Kenzo Tribouillard
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Les dégâts dans l'opinion semblent importants: dans un sondage publié dimanche par le JDD, 71% des Français et 67% des sympathisants UMP estiment que ce serait "une bonne chose" de refaire l'élection.
AFP/Archives - Kenzo Tribouillard
Chronologie du duel qui déchire l'UMP
AFP -
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Les deux adversaires perdent pas mal de points dans leur rangs: la cote de popularité de François Fillon parmi les sympathisants UMP est passée de 90% avant l'élection à 86% après, les chiffres pour Jean-François Copé passant de 76% (avant l'élection) à 55% (après).
AFP -
L'UMP joue dimanche sa survie avec une réunion de sa commission des recours suivie d'une rencontre, la première depuis le début de la crise, des deux rivaux François Fillon et Jean-François Copé sous l'égide d'Alain Juppé, à la tête d'une médiation déjà très fragilisée.
Après une journée de trêve médiatique samedi, le feuilleton né il y a une semaine du vote des militants pour désigner un nouveau président à leur formation va sans nul doute connaître de nouveaux rebondissements.
Premier rendez-vous: à 09h30 au siège du parti démarre une réunion de la Commission des recours. Censée dire le droit en cas de contentieux électoral, celle-ci se trouve au centre d'une bagarre entre fillonistes et copéistes.
Les partisans de l'ancien Premier ministre jugent qu'elle est aux mains de leurs adversaires et ne veulent pas prendre ses décisions pour argent comptant, préférant s'en remettre à Alain Juppé pour arbitrer.
Les amis de Jean-François Copé jouent au contraire le légalisme à fond: de leur point de vue cette commission est la seule valable au vu des statuts du parti et son jugement sera souverain. Ils émettent en revanche les plus grandes réserves sur la proposition d'arbitrage d'Alain Juppé.
A 11h00 le président de la commission, le copéiste Yanick Paternotte, tiendra une conférence de presse. De ce qu'il dira dépendra beaucoup de la suite: qu'il désigne un gagnant sans autre forme de procès et c'en est aussitôt fini de la médiation Juppé, indique-t-on dans l'entourage du maire de Bordeaux.
Une partie des conditions édictées par l'ancien Premier ministre pour mettre en place un arbitrage - que la commission ne se réunisse pas dimanche matin et que ses membres ayant soutenu l'un ou l'autre candidat se déportent - sont déjà tombées à l'eau. Si d'autres obstacles majeurs devaient se placer sur sa route, Alain Juppé serait très vite tenté de jeter l'éponge.
"Sarkozy suit l'affaire de près"
Si le scénario tient jusque là, à 19h00 l'ancien Premier ministre de Jacques Chirac réunira ensuite les deux belligérants. Pour le moment l'endroit est tenu secret. "Ce pourrait être à l'Assemblée nationale, ou dans un lieu totalement neutre comme un grand hôtel", rapporte un responsable du parti.
C'est seulement à ce moment-là que pourraient alors être approuvées les modalités de constitution d'une commission de médiation, qui sous quinze jours, et avec l'aide de personnalités indépendantes, rendrait ses conclusions pour tenter de sortir de l'impasse.
Pour le moment toujours président du parti, Jean-François Copé semble déterminé à ne rien lâcher. Interrogé samedi, son entourage veut croire qu'Alain Juppé prendra en compte les travaux de la commission des recours, point final.
Côté Fillon, l'un de ses proches, Jérôme Chartier, a répété qu'il n'y avait qu'"une seule commission", "souveraine", "celle présidée par Alain Juppé".
Derrière les deux prétendants pour 2017, l'ancien président Nicolas Sarkozy "suit l'affaire de très près", selon un proche de l'ancien chef de l'Etat. Soucieux de se ménager la possibilité de revenir sur le devant de la scène, ce dernier "n'acceptera jamais qu'Alain Juppé s'empare des rênes de l'UMP", selon le même. Un scénario de remise en selle du maire de Bordeaux qui en inquiète plus d'un dans le parti.
En attendant, les dégâts dans l'opinion semblent importants: dans un sondage publié dimanche par le JDD, 71% des Français et 67% des sympathisants UMP estiment que ce serait "une bonne chose" de refaire l'élection.
Les deux adversaires perdent également pas mal de points dans leur rangs: la cote de popularité de François Fillon parmi les sympathisants UMP est passée de 90% avant l'élection à 86% après, les chiffres pour Jean-François Copé passant de 76% (avant l'élection) à 55% (après).
François Fillon est jugé toutefois comme le meilleur opposant à François Hollande par 30% des Français, loin devant Jean-François Copé (19%), selon un sondage BVA pour Le Parisien/Aujourd'hui de dimanche.
© 2012 AFP
UMP: 67% des sympathisants pensent qu'il faut revoter
Selon un sondage Ifop pour le Journal du Dimanche, 71% des Français et 67% des sympathisants UMP considèrent que ce serait « une bonne chose » de refaire l'élection du président du parti.
71% des Français et 67% des sympathisants UMP estiment que ce serait « une bonne chose » de refaire l'élection du président du parti, selon un sondage Ifop pour le Journal du Dimanche.
Si 73% des Français et 88% des sympathisants UMP considèrent que ce serait « une bonne chose » qu'Alain Juppé « s'implique provisoirement dans l'UMP » pendant que ce parti règle les problèmes liés à son élection interne, ils sont respectivement 71% et 67% à juger qu'il serait également bien que « les adhérents UMP soient amenés à voter de nouveau pour élire leur président ». Une minorité -42% des Français et 24% des sympathisants UMP -pense aussi que ce serait « une bonne chose » que l'UMP « règle les problèmes liés à son élection interne devant la justice ».
Interrogés plus directement sur « qui a raison » après l'élection à la présidence de l'UMP, 44% des sympathisants de l'UMP répondent « l'entourage de François Fillon » contre 12% qui répondent « l'entourage de Jean-François Copé » et 44% qui « ne savent pas ». Ces chiffres sont respectivement de 35% (pro-Fillon), 7% (pro-Copé) et 58% (ne savent pas) pour l'ensemble des Français.
Pour les sympathisants UMP, la cote de popularité de François Fillon est passée de 90% avant l'élection du président de l'UMP à 86% après l'élection, les chiffres, pour Jean-François Copé passant de 76% (avant l'élection) à 55% (après).
Interrogé sur le sentiment dominant après l'élection interne du président de l'UMP, les Français ont d'abord choisi le mot « indifférence » (40%), puis « déception » (22%), « inquiétude » (21%), « colère » (11%) et « satisfaction » (6%). Ces proportions passent respectivement, pour les sympathisants UMP, à 9% (indifférence) puis 44% (déception), 26% (inquiétude), 17% (colère) et 4% (satisfaction).
Cette étude a été conduite auprès d'un échantillon de 1005 personnes âgées de 18 ans et plus selon la méthode des quotas.
Fillon saisit la justice après l’échec de la médiation Juppé
Nouveau rebondissement dans la saga Fillon-Copé : Alain Juppé a jeté l’éponge, déclarant que les conditions de sa médiation n’étaient « pas réunies » et que, par conséquent, sa mission était « achevée ».
L’ex-Premier ministre François Fillon a annoncé dimanche qu’il allait saisir la justice après l’échec de la médiation d’un autre ancien Premier ministre, Alain Juppé, dans le conflit qui l’oppose à Jean-François Copé pour la présidence du principal parti d’opposition de droite.
« Soucieux de sortir de l’impasse dans laquelle les coups de force successifs de Jean-François Copé ont plongé notre parti, je saisirai la justice pour rétablir la vérité des résultats et rendre la parole aux militants », a écrit M. Fillon dans un communiqué, peu après l’échec d’une rencontre avec M. Copé sous l’égide de M. Juppé.
« Jean-François Copé porte seul désormais la responsabilité d’un échec qui touche notre parti et compromet, au-delà, l’image de l’action politique », ajoute M. Fillon, au point culminant d’un feuilleton politique inédit qui dure depuis une semaine.
Auparavant, M. Juppé avait annoncé l’échec et la fin de sa médiation entre François Fillon et Jean-François Copé, qui se disputent la présidence de la principale force de la droite française, l’Union pour un mouvement populaire (UMP), désormais au bord de l’explosion.
Jean-François Copé s’en remet pour sa part à une commission interne pour qu’elle proclame le nom du vainqueur de l’élection interne de dimanche dernier.
M. Copé, 48 ans, avait été proclamé lundi soir vainqueur par 50,03 % (98 voix d’avance sur plus de 174.000 votants) du scrutin des adhérents de dimanche dernier. M. Fillon, 58 ans, a contesté ce résultat, parce que la commission d’organisation avait oublié de compter des bulletins des DOM.
Avant l’échec de la médiation Juppé, l’ex-président Nicolas Sarkozy s’était dit « favorable à toute initiative qui peut permettre de régler la situation », a indiqué dimanche l’entourage de l’ancien président. « Nicolas Sarkozy et Alain Juppé sont en contact téléphonique », ajoute-t-on.
« Soucieux de sortir de l’impasse dans laquelle les coups de force successifs de Jean-François Copé ont plongé notre parti, je saisirai la justice pour rétablir la vérité des résultats et rendre la parole aux militants », a écrit M. Fillon dans un communiqué, peu après l’échec d’une rencontre avec M. Copé sous l’égide de M. Juppé.
« Jean-François Copé porte seul désormais la responsabilité d’un échec qui touche notre parti et compromet, au-delà, l’image de l’action politique », ajoute M. Fillon, au point culminant d’un feuilleton politique inédit qui dure depuis une semaine.
Auparavant, M. Juppé avait annoncé l’échec et la fin de sa médiation entre François Fillon et Jean-François Copé, qui se disputent la présidence de la principale force de la droite française, l’Union pour un mouvement populaire (UMP), désormais au bord de l’explosion.
Jean-François Copé s’en remet pour sa part à une commission interne pour qu’elle proclame le nom du vainqueur de l’élection interne de dimanche dernier.
M. Copé, 48 ans, avait été proclamé lundi soir vainqueur par 50,03 % (98 voix d’avance sur plus de 174.000 votants) du scrutin des adhérents de dimanche dernier. M. Fillon, 58 ans, a contesté ce résultat, parce que la commission d’organisation avait oublié de compter des bulletins des DOM.
Avant l’échec de la médiation Juppé, l’ex-président Nicolas Sarkozy s’était dit « favorable à toute initiative qui peut permettre de régler la situation », a indiqué dimanche l’entourage de l’ancien président. « Nicolas Sarkozy et Alain Juppé sont en contact téléphonique », ajoute-t-on.
Notre-Dame-des-Landes: Matignon a repris le dossier
Jean-Marc Ayrault veut apaiser les tensions autour de la construction du nouvel aéroport Nantes-Atlantique. Le Premier ministre a annoncé samedi soir dans un communiqué la constitution d'une "commission du dialogue". Le premier ministre s'était pour l'instant tenu à l'écart du conflit autour de Notre-Dame-des-Landes.
Clairement, les images de barricades forestières ne sont pas neutres dans la décision. Mais le déclencheur est ailleurs. En fait, le Premier ministre n'a pas trop aimé l'expression "kyste" que Manuel Valls a employée pour qualifier les opposants au projet.
Pourquoi donc exciter la fronde alors que la bataille à l'UMP occupe l'intégralité de l'espace médiatique? Pourquoi remettre une pièce dans le juke-box ? Sur place, la petite phrase du ministre de l'Intérieur radicalise immédiatement les opposants. Conséquence indirrecte : Jean-Marc Ayrault est obligé de prendre le dossier à bras le corps, de nationaliser un conflit qu'il voulait cantoner au niveau régional. Jusqu'ici, il voulait éviter de donner l'image d'un ex-maire qui tiendrait à garder une main hégémonique sur le gestion de son fief. Alors, à Matignon, ses conseillers font tout pour balayer ce délicat téléscopage. "Bien sûr qu'il est ancien maire de Nantes, dit l'un d'eux, mais ça, c'est terminé, il exerce simplement ses responsabilités de Premier ministre".
RDC: le chef des rebelles rencontre Kabila en vue de "négociations"
Le chef politique des rebelles congolais du M23 a déclaré samedi avoir rencontré à Kampala le président de la République démocratique du Congo (RDC), Joseph Kabila, en assurant que des "négociations directes" étaient "prévues", une information en partie confirmée de source gouvernementale.
photo : Peter Busomoke, AFP
"Des négociations directes sont prévues entre nous (le M23) et Kabila", a déclaré le président du mouvement rebelle, Jean-Marie Runiga, joint par téléphone dans la capitale ougandaise. "Demain (dimanche), nous allons discuter de tout ça. On va parler des modalités de ces négociations et des points" qui seront à l'ordre du jour, a-t-il affirmé.
"Effectivement, ils se sont rencontrés", a déclaré à l'AFP le ministre congolais des Affaires étrangères Raymond Tshibanda, indiquant toutefois qu'un tête-à-tête entre le chef de l'Etat congolais et celui du M23 ne semblait pas envisagé.
M. Runiga a évoqué une entrevue "dans une ambiance tendue" au départ mais qui s'était "très bien passée", la médiation étant assurée par le président ougandais Yoweri Museveni.
Joseph Kabila participait, dans la capitale ougandaise, à un sommet extraordinaire avec son hôte et ses homologues Mwai Kibaki (Kenya) et Jakaya Kikwete (Tanzanie).
Dans leur déclaration finale, les quatre dirigeants ont demandé aux rebelles d'arrêter la guerre dans l'est de la RDC et de se retirer de la ville de Goma (est) qu'ils avaient prise mardi, mais ont aussi enjoint à Kinshasa de prendre en compte leurs revendications.
A la question de savoir s'il était satisfait de la réunion, M. Kabila a simplement répondu qu'il serait satisfait "quand la paix reviendrait" dans l'est de son pays.
Son homologue rwandais, Paul Kagame, n'avait pas fait le déplacement. Des responsables ougandais avaient pourtant assuré que le sommet serait "dénué de sens" si MM. Kagame et Kabila n'étaient pas tous les deux présents.
Le rôle du Rwanda dans la rébellion suscite la controverse: Kigali est accusé par des experts de l'ONU d'"apporter un soutien militaire direct" au M23 dans l'est de la RDC, région aux ressources minières et agricoles très convoitées, frontalière avec le Rwanda.
"Revendications légitimes"
Un retrait de Goma est exigé d"ici 48 heures", a indiqué le ministre ougandais des Affaires étrangères, Sam Kutesa, lisant un texte légèrement différent des conclusions finales remises à la presse.
M. Kutesa a déclaré que le M23 devait se retirer à "au moins 20 kilomètres au nord de Goma", ce qui correspond aux positions que tenaient les rebelles près de Kibumba avant de s'emparer de Goma.
Les dirigeants africains ont aussi déclaré que le M23 devrait arrêter de "déclarer qu'il faut renverser le gouvernement élu" en RDC.
De son côté, Kinshasa doit "écouter, évaluer et prendre en compte les revendications légitimes" des rebelles, ont-ils écrit en tête de leur communiqué.
Les rebelles avaient posé comme "préalable" à tout retrait de Goma de "dialoguer" avec M. Kabila. "Se retirer de Goma ne peut être que le fruit des négociations", a répété samedi leur chef politique, avertissant que le M23 se défendrait en cas d'attaque de l'armée congolaise sur ses positions.
L'est de la RDC (ex-Congo belge, ex-Zaïre) est depuis une vingtaine d'années le théâtre de conflits quasiment ininterrompus en raison de ses richesses minières et agricoles que se disputent le gouvernement congolais, des mouvements rebelles et les pays voisins.
Apparu au printemps, le M23 a été créé par des militaires mutins. Ayant participé à la précédente rébellion menée par Laurent Nkunda, ils avaient intégré l'armée congolaise en 2009 à la suite des accords de paix du 23 mars. Mais ils se sont mutinés en avril, arguant que Kinshasa n'avait pas respecté ses engagements, eux qui refusent notamment d'être mutés dans d'autres régions que l'est de RDC.
D'après M. Runiga, les pourparlers devraient concerner l'application des accords de 2009 mais la rébellion veut également "parler d'autres questions de fond qui concernent la vie nationale".
Sassou Nguesso auprès de Kagame
Le sommet de Kampala assigne à la force des Nations unies en RDC (Monusco, 17.000) - largement contestée ces derniers jours pour n'avoir pas pu empêcher les rebelles de conquérir des localités stratégiques - la mission d'"occuper et sécuriser une zone neutre entre Goma et les nouvelles zones occupées par le M23".
Est également prévu le déploiement à l'aéroport de Goma d'une force tripartite qui serait composée d'une "force neutre", de soldats de l'armée régulière de RDC ainsi que de rebelles. M. Kutesa a précisé à l'AFP que la Tanzanie s'était engagée à contribuer à cela par l'envoi d'"au moins 200 soldats".
Un point important figure dans le communiqué: le processus "sera supervisé par les chefs d'état-major du Rwanda et de la RDC et mené par le dirigeant des forces armées ougandaises".
Outre le Rwanda, l'Ouganda a aussi été accusé par l'ONU de soutenir militairement le M23, ce que Kampala dément.
De son côté, le président du Congo (Brazzaville) Denis Sassou Nguesso s'est rendu samedi à Kigali, officiellement pour évoquer les "relations bilatérales" avec Paul Kagame.
Déjà, mercredi, les présidents Kabila, Kagame et Museveni avaient sommé le M23 de se retirer de Goma.
Outre la capitale du Nord-Kivu, les rebelles tiennent depuis mercredi la localité de Sake, à une trentaine de kilomètres à l'ouest de Goma. Jeudi, ils avaient repoussé autour de Sake une contre-offensive de l'armée loyaliste alliée à une milice locale.
Leur avancée a provoqué le déplacement de dizaines de milliers de personnes et fait craindre une catastrophe humanitaire.
ECONOMIE
La zone euro avance pour réduire la dette grecque
Les ministres des Finances de la zone euro se sont entretenus samedi par téléphone et "se sont mis d'accord sur une base de négociations avec le FMI" sur les moyens de réduire la dette grecque, a indiqué à l'AFP une source européenne proche des négociations. | John Thys
Les ministres des Finances de la zone euro se sont entretenus samedi par téléphone et "se sont mis d'accord sur une base de négociations avec le FMI" sur les moyens de réduire la dette grecque, a indiqué à l'AFP une source européenne proche des négociations.
La réunion téléphonique, qui n'avait pas été confirmée officiellement par l'Eurogroupe, a duré environ une heure trente, selon cette source.
La réunion téléphonique, qui n'avait pas été confirmée officiellement par l'Eurogroupe, a duré environ une heure trente, selon cette source.
Avant de donner leur feu vert, les créanciers publics d'Athènes (zone euro, Banque centrale européenne et Fonds monétaire international), doivent s'entendre sur les moyens de réduire la dette grecque, afin que le pays puisse à nouveau, à terme, se refinancer sur les marchés.
Les ministres des Finances des 17 se sont mis d'accord samedi pour réduire les taux d'intérêt des prêts bilatéraux déjà consentis à Athènes dans le cadre du premier programme d'aide à la Grèce, sans fixer pour l'instant de nouveaux taux.
Ils ont aussi décidé de rétrocéder à la Grèce au moins une partie des gains réalisés par les banques centrales nationales et la BCE sur les obligations grecques qu'elles détiennent.
Enfin, le principe d'un rachat de dette grecque a été "acquis". Ce serait le Fonds de sauvetage de la zone euro (FESF) qui rachèterait de la dette grecque sur le marché secondaire, mais reste à savoir dans quelle proportion, a expliqué à l'AFP la source interrogée.
Reste également à savoir si le FMI "sera d'accord avec ce mix de mesures", a-t-elle indiqué, car tel qu'il est prévu à ce stade, il ne permet pas de ramener l'endettement de la Grèce à 120% du PIB en 2020, un objectif auquel l'institution de Washington semble pour l'instant très attachée.
Enfin, le principe d'un rachat de dette grecque a été "acquis". Ce serait le Fonds de sauvetage de la zone euro (FESF) qui rachèterait de la dette grecque sur le marché secondaire, mais reste à savoir dans quelle proportion, a expliqué à l'AFP la source interrogée.
Reste également à savoir si le FMI "sera d'accord avec ce mix de mesures", a-t-elle indiqué, car tel qu'il est prévu à ce stade, il ne permet pas de ramener l'endettement de la Grèce à 120% du PIB en 2020, un objectif auquel l'institution de Washington semble pour l'instant très attachée.
Agenda de l'industrie : semaine du 26 au 30 novembre
Par Astrid GouzikLundi 26 novembre
Environnement - La 18ème Conférence des Parties (COP) à la Convention cadre des Nations Unies sur les changements climatiques se déroule jusqu'au 7 décembre prochain à Doha (Qatar).
Innovation - La 3ème Semaine de l’Innovation en Nord-Pas de Calais se déroule jusqu'au 30 novembre 2012. Depuis 2009, cet événement accompagne les entrepreneurs pour innover plus et mieux, et soutient la création et le développement d’entreprises innovantes en région. La 2ème édition avait accueilli 1 700 visiteurs, en mars 2011.
Numérique - Google organise le Big Tent Paris sur le thème : "Croissance : une révolution numérique, sinon rien". Il s'agit d'une journée sur le rôle du numérique dans la croissance économique, européenne en particulier. L’idée des événements Big Tent : inviter tous les points de vue sur un même sujet à discuter autour d’une même table. D’accord ou non avec Google !
Recherche - Les Assises nationales de l’Enseignement supérieur et de la Recherche se déroulent lundi et mardi. Elles sont présidées par la ministre Geneviève Fioraso.
Transports - La RATP organise un débat sur le thème "Inventons ensemble le tramway des villes de demain", à partir de 13h45 à la Maison de la RATP.
Economie - Le Premier ministre russe Dmitri Medvedev est en visite en France les 26 et 27 novembre. Il doit rencontrer le président François Hollande. Il doit par ailleurs participer avec son homologue français Jean-Marc Ayrault "à la 17e session de la Commission russo-française de coopération bilatérale", à l'issue de laquelle doivent être signés "des documents intergouvernementaux et interministériels ainsi que des contrats commerciaux".
De son côté, le ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg effectue un déplacement à La Chapelle Saint-Mesmin (Loiret). A cette occasion, il doit visiter l’usine Duralex, spécialisée dans la fabrication d’objets en verre.
Evénement - Ouverture du colloque "Agro Finance" des entreprises de l’agroalimentaire
Mardi 27 novembre
Environnement - Le salon Pollutec ouvre ses portes à Lyon jusqu'à vendredi. Le salon international des équipements, des technologies et des services de l'environnement met la ville durable à l'honneur cette année.
Automobile - PSA continue de mener les négociations concernant les modalités de son plan de suppression de 8 000 postes. La troisième réunion est organisée aujourd'ui, la dernière se tiendra le 13 décembre.
Evénement - Euromold, le salon européen du moulage et de l' outillage, du design et du développement d'applications, ouvre ses portes à Francfort.
Aslog, le salon international de la logistique, se déroule jusqu'au 28 novembre au Havre.
Et enfin outre-Atlantique, à San Francisco, se tient le Wima NFC USA, le salon américain des solutions sans contact.
Défense - La direction générale de l'armement organise son premier forum innovation. A cette occasion le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian dévoilera son plan de soutien aux PME du secteur.
Mercredi 28 novembre
Social - L’Assemblée générale de la CFDT se tient les 28 et 29 novembre 2012 au Palais de la Mutualité, à Paris. A cette occasion, François Chérèque, le secrétaire général de la CFDT, devrait mettre fin à son mandat. Laurent Berger lui succèdera.
Jusqu'au 12 décembre, les 4,5 millions de salariés des TPE sont invités à voter pour les syndicats qui les représenteront dans les instances nationales.
Santé - La cour d'appel de Rennes rend sa décision dans l'affaire GlaxoSmithKline contre Didier Jambart. L'homme avait fait condamner GSK en première instance en mars 2011, à cause des effets secondaires générés par son traitement de la maladie de Parkinson, le Requip, avec lequel il a été traité de 2003 à 2005.
Agroalimentaire - Le groupe devrait demander au tribunal de commerce de Quimper (Finistère) la poursuite pour six mois de sa période d'observation, prolongation qui devrait lui être accordée.
Télécoms - SFR tient un comité central d'entreprise. Les élus SFR attendent l'annonce du plan de départs volontaires à l'occasion de ce CCE. Mais ils continuent aussi de sentir au dessus de leur tête l'épée de Damocles de la revente de l'opérateur par sa maison mère Vivendi.
Fabrication - Espace Laser 2012, le salon des nouvelles techniques de fabrication, ouvre ses portes ce mercredi, jusqu'à jeudi, à Mulhouse.
Numérique - Bilan du Camping Saison 3.
Jeudi 29 novembre
Environnement - Annoncé lors de la Conférence environnementale, le débat sur la transition énergétique débute ce jeudi. Une première réunion du conseil national regroupant l'ensemble des parties prenantes.
Numérique - Les Assises du numérique débutent jeudi et se clôturent vendredi, à Paris.
Automobile - En Espagne, Renault continue de mener ses négociations compétitivité. La direction du constructeur présente les futurs accords comme une adaptation structurelle aux difficultés européennes. Renault n’attend pas de retour à un marché florissant avant 2018 ou 2020. Un nouvelle négociation est prévue ce jour.
Transports - France Nature Environnement (FNE), avec le soutien du Ministère de l’Ecologie, du Développement Durable et de l’Energie (MEDDE) organise un séminaire intitulé "La concertation et le débat public : une étape incontournable des projets d’infrastructures de transports" au CESE.
Vendredi 30 novembre
Emploi - La négociation sur la sécurisation de l'emploi reprend ce vendredi.
Sidérurgie - Le groupe, qui a annoncé le 1er octobre dernier son intention de fermer la filière liquide de Florange a laissé 60 jours au gouvernement pour trouver un repreneur. Cette recherche prend fin ce 30 novembre.
Numérique - Google organise le Big Tent Paris sur le thème : "Croissance : une révolution numérique, sinon rien". Il s'agit d'une journée sur le rôle du numérique dans la croissance économique, européenne en particulier. L’idée des événements Big Tent : inviter tous les points de vue sur un même sujet à discuter autour d’une même table. D’accord ou non avec Google !
Recherche - Les Assises nationales de l’Enseignement supérieur et de la Recherche se déroulent lundi et mardi. Elles sont présidées par la ministre Geneviève Fioraso.
Transports - La RATP organise un débat sur le thème "Inventons ensemble le tramway des villes de demain", à partir de 13h45 à la Maison de la RATP.
Economie - Le Premier ministre russe Dmitri Medvedev est en visite en France les 26 et 27 novembre. Il doit rencontrer le président François Hollande. Il doit par ailleurs participer avec son homologue français Jean-Marc Ayrault "à la 17e session de la Commission russo-française de coopération bilatérale", à l'issue de laquelle doivent être signés "des documents intergouvernementaux et interministériels ainsi que des contrats commerciaux".
De son côté, le ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg effectue un déplacement à La Chapelle Saint-Mesmin (Loiret). A cette occasion, il doit visiter l’usine Duralex, spécialisée dans la fabrication d’objets en verre.
Evénement - Ouverture du colloque "Agro Finance" des entreprises de l’agroalimentaire
Mardi 27 novembre
Environnement - Le salon Pollutec ouvre ses portes à Lyon jusqu'à vendredi. Le salon international des équipements, des technologies et des services de l'environnement met la ville durable à l'honneur cette année.
Automobile - PSA continue de mener les négociations concernant les modalités de son plan de suppression de 8 000 postes. La troisième réunion est organisée aujourd'ui, la dernière se tiendra le 13 décembre.
Evénement - Euromold, le salon européen du moulage et de l'
Aslog, le salon international de la logistique, se déroule jusqu'au 28 novembre au Havre.
Et enfin outre-Atlantique, à San Francisco, se tient le Wima NFC USA, le salon américain des solutions sans contact.
Défense - La direction générale de l'armement organise son premier forum innovation. A cette occasion le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian dévoilera son plan de soutien aux PME du secteur.
Mercredi 28 novembre
Social - L’Assemblée générale de la CFDT se tient les 28 et 29 novembre 2012 au Palais de la Mutualité, à Paris. A cette occasion, François Chérèque, le secrétaire général de la CFDT, devrait mettre fin à son mandat. Laurent Berger lui succèdera.
Jusqu'au 12 décembre, les 4,5 millions de salariés des TPE sont invités à voter pour les syndicats qui les représenteront dans les instances nationales.
Santé - La cour d'appel de Rennes rend sa décision dans l'affaire GlaxoSmithKline contre Didier Jambart. L'homme avait fait condamner GSK en première instance en mars 2011, à cause des effets secondaires générés par son traitement de la maladie de Parkinson, le Requip, avec lequel il a été traité de 2003 à 2005.
Agroalimentaire - Le groupe devrait demander au tribunal de commerce de Quimper (Finistère) la poursuite pour six mois de sa période d'observation, prolongation qui devrait lui être accordée.
Télécoms - SFR tient un comité central d'entreprise. Les élus SFR attendent l'annonce du plan de départs volontaires à l'occasion de ce CCE. Mais ils continuent aussi de sentir au dessus de leur tête l'épée de Damocles de la revente de l'opérateur par sa maison mère Vivendi.
Fabrication - Espace Laser 2012, le salon des nouvelles techniques de fabrication, ouvre ses portes ce mercredi, jusqu'à jeudi, à Mulhouse.
Numérique - Bilan du Camping Saison 3.
Jeudi 29 novembre
Environnement - Annoncé lors de la Conférence environnementale, le débat sur la transition énergétique débute ce jeudi. Une première réunion du conseil national regroupant l'ensemble des parties prenantes.
Numérique - Les Assises du numérique débutent jeudi et se clôturent vendredi, à Paris.
Automobile - En Espagne, Renault continue de mener ses négociations compétitivité. La direction du constructeur présente les futurs accords comme une adaptation structurelle aux difficultés européennes. Renault n’attend pas de retour à un marché florissant avant 2018 ou 2020. Un nouvelle négociation est prévue ce jour.
Transports - France Nature Environnement (FNE), avec le soutien du Ministère de l’Ecologie, du Développement Durable et de l’Energie (MEDDE) organise un séminaire intitulé "La concertation et le débat public : une étape incontournable des projets d’infrastructures de transports" au CESE.
Vendredi 30 novembre
Emploi - La négociation sur la sécurisation de l'emploi reprend ce vendredi.
Sidérurgie - Le groupe, qui a annoncé le 1er octobre dernier son intention de fermer la filière liquide de Florange a laissé 60 jours au gouvernement pour trouver un repreneur. Cette recherche prend fin ce 30 novembre.
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