Clinton a été hospitalisée pour une thrombose
La secrétaire d’Etat américaine a été victime d’une commotion cérébrale il y a deux semaines. Hillary Clinton a été hospitalisée ce dimanche à la veille de la Nouvelle année à la suite d’une thrombose.
©AFP
La chef de la diplomatie américaine, âgée de 65 ans, devait en principe retourner au département d’Etat lundi après une succession d’ennuis de santé depuis son retour il y a plus de trois semaines d’une tournée en Europe et moins d’un mois avant de passer le témoin à John Kerry, son successeur nommé par le président Barack Obama.
Dans un bref communiqué, son plus proche conseiller Philippe Reines a expliqué qu’ » au cours d’examens pratiqués dimanche, les médecins de Mme Clinton ont découvert qu’un caillot de sang s’était formé à la suite de la commotion cérébrale subie il y a plusieurs semaines ».
« Elle est soignée avec des anticoagulants et est à l’hôpital presbytérien de New York pour que son traitement soit suivi au cours des prochaines 48 heures », a-t-il ajouté.
« Ses médecins vont continuer à évaluer son état de santé, y compris d’autres problèmes liés à la commotion cérébrale. Ils détermineront s’il y a d’autres mesures à prendre », a encore écrit M. Reines.
Ses ennuis de santé l’ont empêchée de témoigner comme prévu le 20 décembre devant le Congrès à propos de l’attentat contre le consulat américain de Benghazi le 11 septembre. Cette attaque terroriste, qui a coûté la vie à quatre agents américains, dont l’ambassadeur en Libye, a déclenché une tempête politique à Washington, le département d’Etat ayant été brocardé pour des « ratés » en matière de sécurité. Les républicains réclament l’audition de Mme Clinton et en font même une condition pour approuver au Sénat la nomination de son successeur John Kerry.
Hillary Clinton n’a plus fait d’apparition publique depuis le 7 décembre. Lors de la nomination de John Kerry le 21 décembre, le président Obama avait simplement dit avoir « pu parler » à son « amie », qui « continuait de récupérer ».
Le département d’Etat a régulièrement assuré que Mme Clinton travaillait depuis son domicile. « Elle se rétablit chez elle » et retournera à son bureau « la semaine prochaine », avait encore promis jeudi Philippe Reines.
Mme Clinton est, de son propre aveu il y a quelques mois, « épuisée » par le rythme effréné qu’elle s’impose depuis quatre ans, dont près de 400 jours cumulés passés à voyager. Avec plus de 1,5 million de km parcourus en avion et 112 pays visités, elle détient le record absolu de tous les secrétaires d’Etat américains.
CARACAS — Le président vénézuélien Hugo Chavez souffre de "nouvelles complications" après la quatrième opération de son cancer le 11 décembre dans un hôpital de La Havane, a annoncé dimanche le vice-président Nicolas Maduro.
"Nous avons été informés de nouvelles complications apparues à la suite de son infection respiratoire", a déclaré M. Maduro à une chaîne de radio télévision depuis La Havane où il indiqué qu'il resterait dans les prochaines heures pour suivre de près l'évolution de l'état de santé du président.
"L'état de santé du président Chavez continue à être délicat", a déclaré M. Maduro, ajoutant que ces complications "surviennent dans un processus non exempt de risques".
Le vice-président vénézuélien, dauphin désigné par M. Chavez au cas où il y aurait des élections anticipées, se trouve depuis vendredi à La Havane auprès du président. Il a fait ces annonces peu après avoir parlé à M. Chavez et a souligné que "grâce à sa force physique et spirituelle, le président est en mesure de se confronter à cette situation difficile".
"Nous avons décidé de rester les prochaines heures à La Havane pour accompagner le président et sa famille, très attentifs à l'évolution de son état de santé", a ajouté le vice-président qui était accompagné de Rosa Virgina, une des filles de M. Chavez, de Jorge Arreaza, ministre des Sciences et de la Technologie, et de Cilia Flores, Procureure de la République.
Lors de son dernier entretien avec le vice-président, "le président Chavez a demandé tout spécialement que nous transmettions nos meilleurs voeux de fin d'année aux familles vénézuéliennes qui sont réunies ces jours-ci", a encore dit M. Maduro.
Au pouvoir à Caracas depuis 1999, M. Chavez, 58 ans, avait été réélu le 7 octobre dernier et devait prêter serment devant l'assemblée nationale le 10 janvier, selon la constitution. Mais une rechute de son cancer l'a contraint à subir le 11 décembre une nouvelle intervention chirurgicale dans un hôpital de la Havane, la 4e depuis la détection en juin 2011 d'un cancer dans la zone pelvienne.
Après cette intervention, le vice-président avait indiqué que l'opération avait été "complexe, difficile, délicate", annonçant un processus post-opératoire "également complexe et difficile".
Selon le dernier bulletin de santé diffusé lundi dernier, le président avait connu "une légère amélioration de son état" après avoir subi une infection respiratoire.
Dans un message de Noël lu vendredi par le vice-président Maduro, le président Chavez avait demandé à l'armée de "veiller à l'unité" de la nation.
Saluant l'armée "pour sa loyauté en cette période si difficile", le chef de l'Etat lui avait demandé de "continuer à remplir sa mission (...) avec le plus haut degré de qualité révolutionnaire".
DILI (Timor oriental) — La force internationale de l'ONU se retire officiellement lundi du Timor oriental, après 13 ans de présence qui ont permis de pacifier le minuscule pays d'Asie du Sud-Est marqué par une transition sanglante vers l'indépendance et la démocratie.
Après le départ des derniers Casques bleus, seule une "équipe de liquidation" de 79 personnes restera pour "dévisser les ampoules", a déclaré à New York Ameerah Haq, secrétaire générale adjointe de l'ONU et ancien chef de la Minut (Mission intégrée des Nations unies au Timor-Leste, nom officiel du Timor oriental).
Le vice-Premier ministre timorais, Fernando La Sama de Araujo, à exprimé lundi à l'AFP "l'immense gratitude" du pays pour l'action des Casques bleus, arrivés au Timor en 1999.
Le pays était alors aux prises avec une vague de violences meurtrières qui avaient suivi la victoire du oui au référendum sur l'indépendance.
Le vote devait mettre fin à 24 ans de conflit provoqué par l'invasion des troupes indonésiennes, quelques jours après le départ des Portugais en 1975. Plus du quart de la population avait été décimé entre 1975 et 1999.
Le Timor, confetti d'Asie du Sud-Est situé au nord de l'Australie, n'avait finalement accédé à l'indépendance qu'en 2002.
Les violences avaient continué à émailler l'histoire de la jeune nation. En 2006, une mutinerie dans les rangs de l'armée avait entraîné des affrontements entre militaires et policiers qui avaient fait des dizaines de morts et des milliers de déplacés.
En 2008, le président José Ramos-Horta, prix Nobel de la paix et icône de la lutte pour l'indépendance, avait été victime d'une tentative d'assassinat.
Mais le pays de 1,1 million d'habitants s'est depuis largement pacifié, comme l'a prouvé la tenue sans heurts d'élections présidentielle en mars-avril 2012 puis législatives en juin.
"Le peuple timorais et ses dirigeants ont montré du courage et une détermination à toute épreuve dans leur réponse aux grands défis qu'ils ont affrontés", a écrit Finn Reske-Nielsen, chef en exercice de la Minut.
Angelo Ulan, un chauffeur de taxi de 25 ans, affirme conduire désormais "jusqu'à minuit". "Je n'ai plus peur (...). Nous devons maintenant nous unir pour la prospérité et le développement", confie-t-il à l'AFP.
L'ONU restera néanmoins présente au Timor car l'aide humanitaire est encore vitale pour ce petit pays handicapé par une pauvreté endémique.
En 2011, il se classait 147 sur 187 selon l'indice de développement humain de l'ONU. La moitié des Timorais vivent sous le seuil de pauvreté et 40% des jeunes sont sans emploi, selon l'organisation humanitaire australienne AusAID, et les bidonvilles s'étendent jusqu'à la capitale.
Le départ des Casques bleus ne risque pas d'arranger la situation puisque 850 employés locaux directement employés par les Nations unies vont être licenciés, et environ 1.300 agents des compagnies de sécurité.
"Mais nous sommes optimistes quant à notre capacité à l'horizon d'une décennie à relever ces défis avec nos nombreux amis dans le monde, y compris les agences de l'ONU pour le développement", a estimé Fernando La Sama de Araujo.
La découverte d'un gisement d'hydrocarbures a fait naître un espoir de développement et attisé l'appétit des grandes puissances économiques à la faveur de la stabilisation politique.
Hillary Clinton est devenue en septembre la première secrétaire d'Etat à fouler le sol du pays, sa visite ayant été surtout perçue comme la volonté de contrecarrer les ambitions chinoises dans la région: symbole fort, Pékin a construit le nouveau palais présidentiel et le quartier général de l'armée timoraise.
Toutefois "comme d'autres jeunes et pauvres démocraties, pétro-dépendantes, les rêves de développement du Timor oriental risquent d'être de plus en plus douchés par la corruption (...) et l'inefficacité de ses institutions", prévient Silas Everett de l'ONG Asia Foundation
© D.R.
Dans un bref communiqué, son plus proche conseiller Philippe Reines a expliqué qu’ » au cours d’examens pratiqués dimanche, les médecins de Mme Clinton ont découvert qu’un caillot de sang s’était formé à la suite de la commotion cérébrale subie il y a plusieurs semaines ».
« Elle est soignée avec des anticoagulants et est à l’hôpital presbytérien de New York pour que son traitement soit suivi au cours des prochaines 48 heures », a-t-il ajouté.
« Ses médecins vont continuer à évaluer son état de santé, y compris d’autres problèmes liés à la commotion cérébrale. Ils détermineront s’il y a d’autres mesures à prendre », a encore écrit M. Reines.
Des ennuis de santé qui l’empêchent de témoigner
Ses ennuis de santé l’ont empêchée de témoigner comme prévu le 20 décembre devant le Congrès à propos de l’attentat contre le consulat américain de Benghazi le 11 septembre. Cette attaque terroriste, qui a coûté la vie à quatre agents américains, dont l’ambassadeur en Libye, a déclenché une tempête politique à Washington, le département d’Etat ayant été brocardé pour des « ratés » en matière de sécurité. Les républicains réclament l’audition de Mme Clinton et en font même une condition pour approuver au Sénat la nomination de son successeur John Kerry.
Hillary Clinton n’a plus fait d’apparition publique depuis le 7 décembre. Lors de la nomination de John Kerry le 21 décembre, le président Obama avait simplement dit avoir « pu parler » à son « amie », qui « continuait de récupérer ».
Le département d’Etat a régulièrement assuré que Mme Clinton travaillait depuis son domicile. « Elle se rétablit chez elle » et retournera à son bureau « la semaine prochaine », avait encore promis jeudi Philippe Reines.
Mme Clinton est, de son propre aveu il y a quelques mois, « épuisée » par le rythme effréné qu’elle s’impose depuis quatre ans, dont près de 400 jours cumulés passés à voyager. Avec plus de 1,5 million de km parcourus en avion et 112 pays visités, elle détient le record absolu de tous les secrétaires d’Etat américains.
Venezuela: nouvelles complications post-opératoires pour Chavez à La Havane
"Nous avons été informés de nouvelles complications apparues à la suite de son infection respiratoire", a déclaré M. Maduro à une chaîne de radio télévision depuis La Havane où il indiqué qu'il resterait dans les prochaines heures pour suivre de près l'évolution de l'état de santé du président.
"L'état de santé du président Chavez continue à être délicat", a déclaré M. Maduro, ajoutant que ces complications "surviennent dans un processus non exempt de risques".
Le vice-président vénézuélien, dauphin désigné par M. Chavez au cas où il y aurait des élections anticipées, se trouve depuis vendredi à La Havane auprès du président. Il a fait ces annonces peu après avoir parlé à M. Chavez et a souligné que "grâce à sa force physique et spirituelle, le président est en mesure de se confronter à cette situation difficile".
"Nous avons décidé de rester les prochaines heures à La Havane pour accompagner le président et sa famille, très attentifs à l'évolution de son état de santé", a ajouté le vice-président qui était accompagné de Rosa Virgina, une des filles de M. Chavez, de Jorge Arreaza, ministre des Sciences et de la Technologie, et de Cilia Flores, Procureure de la République.
Lors de son dernier entretien avec le vice-président, "le président Chavez a demandé tout spécialement que nous transmettions nos meilleurs voeux de fin d'année aux familles vénézuéliennes qui sont réunies ces jours-ci", a encore dit M. Maduro.
Au pouvoir à Caracas depuis 1999, M. Chavez, 58 ans, avait été réélu le 7 octobre dernier et devait prêter serment devant l'assemblée nationale le 10 janvier, selon la constitution. Mais une rechute de son cancer l'a contraint à subir le 11 décembre une nouvelle intervention chirurgicale dans un hôpital de la Havane, la 4e depuis la détection en juin 2011 d'un cancer dans la zone pelvienne.
Après cette intervention, le vice-président avait indiqué que l'opération avait été "complexe, difficile, délicate", annonçant un processus post-opératoire "également complexe et difficile".
Selon le dernier bulletin de santé diffusé lundi dernier, le président avait connu "une légère amélioration de son état" après avoir subi une infection respiratoire.
Dans un message de Noël lu vendredi par le vice-président Maduro, le président Chavez avait demandé à l'armée de "veiller à l'unité" de la nation.
Saluant l'armée "pour sa loyauté en cette période si difficile", le chef de l'Etat lui avait demandé de "continuer à remplir sa mission (...) avec le plus haut degré de qualité révolutionnaire".
L'ONU se retire du Timor, un Etat pacifié face au défi de son développement
DILI (Timor oriental) — La force internationale de l'ONU se retire officiellement lundi du Timor oriental, après 13 ans de présence qui ont permis de pacifier le minuscule pays d'Asie du Sud-Est marqué par une transition sanglante vers l'indépendance et la démocratie.
Après le départ des derniers Casques bleus, seule une "équipe de liquidation" de 79 personnes restera pour "dévisser les ampoules", a déclaré à New York Ameerah Haq, secrétaire générale adjointe de l'ONU et ancien chef de la Minut (Mission intégrée des Nations unies au Timor-Leste, nom officiel du Timor oriental).
Le vice-Premier ministre timorais, Fernando La Sama de Araujo, à exprimé lundi à l'AFP "l'immense gratitude" du pays pour l'action des Casques bleus, arrivés au Timor en 1999.
Le pays était alors aux prises avec une vague de violences meurtrières qui avaient suivi la victoire du oui au référendum sur l'indépendance.
Le vote devait mettre fin à 24 ans de conflit provoqué par l'invasion des troupes indonésiennes, quelques jours après le départ des Portugais en 1975. Plus du quart de la population avait été décimé entre 1975 et 1999.
Le Timor, confetti d'Asie du Sud-Est situé au nord de l'Australie, n'avait finalement accédé à l'indépendance qu'en 2002.
Les violences avaient continué à émailler l'histoire de la jeune nation. En 2006, une mutinerie dans les rangs de l'armée avait entraîné des affrontements entre militaires et policiers qui avaient fait des dizaines de morts et des milliers de déplacés.
En 2008, le président José Ramos-Horta, prix Nobel de la paix et icône de la lutte pour l'indépendance, avait été victime d'une tentative d'assassinat.
Mais le pays de 1,1 million d'habitants s'est depuis largement pacifié, comme l'a prouvé la tenue sans heurts d'élections présidentielle en mars-avril 2012 puis législatives en juin.
"Le peuple timorais et ses dirigeants ont montré du courage et une détermination à toute épreuve dans leur réponse aux grands défis qu'ils ont affrontés", a écrit Finn Reske-Nielsen, chef en exercice de la Minut.
Angelo Ulan, un chauffeur de taxi de 25 ans, affirme conduire désormais "jusqu'à minuit". "Je n'ai plus peur (...). Nous devons maintenant nous unir pour la prospérité et le développement", confie-t-il à l'AFP.
L'ONU restera néanmoins présente au Timor car l'aide humanitaire est encore vitale pour ce petit pays handicapé par une pauvreté endémique.
En 2011, il se classait 147 sur 187 selon l'indice de développement humain de l'ONU. La moitié des Timorais vivent sous le seuil de pauvreté et 40% des jeunes sont sans emploi, selon l'organisation humanitaire australienne AusAID, et les bidonvilles s'étendent jusqu'à la capitale.
Le départ des Casques bleus ne risque pas d'arranger la situation puisque 850 employés locaux directement employés par les Nations unies vont être licenciés, et environ 1.300 agents des compagnies de sécurité.
"Mais nous sommes optimistes quant à notre capacité à l'horizon d'une décennie à relever ces défis avec nos nombreux amis dans le monde, y compris les agences de l'ONU pour le développement", a estimé Fernando La Sama de Araujo.
La découverte d'un gisement d'hydrocarbures a fait naître un espoir de développement et attisé l'appétit des grandes puissances économiques à la faveur de la stabilisation politique.
Hillary Clinton est devenue en septembre la première secrétaire d'Etat à fouler le sol du pays, sa visite ayant été surtout perçue comme la volonté de contrecarrer les ambitions chinoises dans la région: symbole fort, Pékin a construit le nouveau palais présidentiel et le quartier général de l'armée timoraise.
Toutefois "comme d'autres jeunes et pauvres démocraties, pétro-dépendantes, les rêves de développement du Timor oriental risquent d'être de plus en plus douchés par la corruption (...) et l'inefficacité de ses institutions", prévient Silas Everett de l'ONG Asia Foundation
ECONOMIE
Areva, Opel, Instagram : la revue de presse de l'industrie
Par Astrid Gouzik
Pour clôturer l'année en beauté, les industries animent ce lundi 31 décembre 2012. Au programme de ce jour : la réduction de la production chez Opel, la baisse d'audience d'Instagram, et le programme d'Areva en Chine.
Luc Oursel rassure sur les transferts de technologie vers la Chine
Le Journal du Dimanche publiait le 30 décembre une interview de Luc Oursel, président du directoire d'Areva.Interrogé sur l'accord controversé avec le chinois CGNPC, il indique que les transferts de technologie ne se feront pas "à n'importe quelles conditions".
Opel s'adapte au marché européen
Selon l'hebdomadaire allemand Der Spiegel, le constructeur automobile Opel prévoit de réduire sa production de 10% l'année prochaine. La filiale de l'américain General Motors espère ainsi mieux résister à la crise qui sévit en Europe dans le secteur automobile.
L'audience d'Instagram en berne
Le couperet tombe pour Instagram quelques jours après que la firme a annoncé une modification de ses conditions d'utilisation provoquant l'ire des internautes. Le site spécialisé dans l'audience des applications pour appareils mobiles AppData.com a indiqué qu'Instagram avait enregistré une baisse de 3,5 millions d'utilisateurs quotidiens (- 22 %) au cours des sept derniers jours.
Et aussi...
La Bolivie annonce nationaliser deux compagnies électriques Electropaz et Elféo. Elles appartenaient au groupe énergétique espagnol Iberdrola. Cette décision a été prise afin d'assurer des "tarifs d'énergie équitables", rapporte Euronews.
La Bourse chinoise n'a pas fait recette en 2012
PEKIN — La croissance détonante de la Chine n'a toujours pas trouvé son répondant boursier et la place de Shanghai, première du pays, est à la traîne: confrontée à une offre surabondante d'actions et à une désaffection des investisseurs, elle est tombée en 2012 à son plus bas depuis la crise financière de 2008.
La hausse du produit intérieur brut a certes ralenti de manière continue depuis près de deux ans, jusqu'à 7,4% en rythme annuel au troisième trimestre. Un score toutefois plus qu'honorable après 9,3% en 2011 et 10,4% en 2010.
Pourtant, malgré un rebond d'activité de l'économie cet automne, le 4 décembre, l'indice des valeurs de la Bourse de Shanghai s'enfonçait sous la barre symbolique des 2.000 points, à 1.949,46 points, son niveau le plus bas depuis le 16 janvier 2009.
Il s'est redressé depuis, atteignant 2.245,92 points à l'ouverture de la dernière séance de l'année lundi.
Mais sur un an, la hausse de l'indice de Shanghai n'est que légèrement supérieure à 1,5%, contre près de 23% pour le Hang Seng de la Bourse de Hong Kong ainsi que pour le Nikkei 225 de Tokyo, tandis qu'à New-York, le S&P 500 a terminé à plus de 11% et le CAC40 à 14,5%.
Pour les particuliers, qui représentent 99% des 168 millions de Chinois qui "jouent" en Bourse, l'offre est surabondante. La valeur totale des actions listées en Chine est estimée à 1.300 milliards de dollars et des centaines de sociétés attendent un feu vert du gouvernement pour entrer en cotation.
"Il faut le savoir, la performance du marché boursier en Chine continentale n'est pas vraiment liée à celle de l'économie dans son ensemble", explique Wang Tao, une économiste de la banque UBS basée à Hong Kong.
"Des problèmes structurels et de gouvernance persistent et continuent à affecter le marché", relève un rapport publié début décembre par cette analyste qui dépeint les Bourses chinoises (Shanghai et Shenzhen) comme celles au monde affichant les plus mauvaises performances.
Les entreprises d'Etat, qui représentent une part importante de la capitalisation boursière, ne sont que peu affectées par cette déprime, car seule une part minoritaire de leurs actions est en général cotée.
Le montant cumulé des introductions réalisées en Chine ces trois dernières années est supérieur de 56% à celui des Etats-Unis, 115% à celui de l'Union européenne et dépasse 7,9 fois celui du Japon, rapportait récemment le journal Diyi Caijing Ribao (China Business News).
Mais la demande ne suit pas. Nombre d'investisseurs trouvent des moyens plus juteux de placer leur argent, notamment auprès de sociétés dépendant des collectivités locales, appelées plateformes de financement, qui lèvent des fonds pour des projets immobiliers ou des infrastructures.
Certaines des "zones de développement" qui pullulent dans les villes chinoises offrent ainsi des rendements de 12% par an, selon ce quotidien économique.
Pour la Bourse, "la question fondamentale d'un équilibre entre l'offre et la demande doit être résolue, sinon une reprise de la croissance ne pourra pas inverser la tendance à la baisse", estime Shen Jun, analyste de la BOC International, la branche investissements de la Bank of China.
Dans ce contexte, certains analystes sont pessimistes. Qian Qimin, de la maison de courtage Shanyin Wanguo Securities à Shanghai estime que l'indice boursier pourrait de nouveau chuter sous la barre des 2.000 points.
Pour soutenir le marché, les autorités envisagent de permettre aux fonds de pensions chinois qui, pour l'instant, ne peuvent placer leur argent que dans les banques ou des obligations d'Etat, d'acheter des actions cotées.
Et un certain nombre d'investisseurs institutionnels étrangers, triés sur le volet, ont récemment été autorisés à augmenter leurs placements sur les marchés financiers chinois.
Les entreprises qui préparent une introduction à Shanghai ou à Shenzhen devront en revanche patienter.
Woo, un commerce d'écharpes de luxe à Shanghai, aimerait pouvoir lever des fonds en Bourse, mais son PDG, Stephen Sun, estime qu'il lui faudra attendre trois ans avant d'obtenir une autorisation.
"A l'heure actuelle, nous sommes 800 sociétés à faire la queue", se lamente-t-il.
Economie américaine : le détail des mesures du "mur budgétaire"
Le Monde.fr avec ReutersIl ne reste que quelques heures aux négociateurs du Congrès américain pour éviter l'entrée en vigueur, dès le 1er janvier, de hausses d'impôts et de coupes claires dans les dépenses publiques. Ces mesures d'un montant global estimé à 600 milliards de dollars (450 milliards d'euros environ) menacent de peser sur l'activité économique, voire de replonger l'économie américaine dans la récession si leur application se prolonge.
Comment les Etats-Unis sont-ils arrivés à cette impasse ? Lire le récit des négociations par notre correspondant à New York.
Si certains de ces effets sont progressifs, voire réversibles, d'autres entreront en vigueur dès le 2 janvier en l'absence d'accord. Passage en revue des changements probables.MESURES FISCALES
L'expiration, ce lundi, des cadeaux fiscaux hérités de la présidence de George W. Bush, entraînera une hausse annuelle des impôts d'environ 2 000 dollars en moyenne par foyer fiscal américain.
Voir les simulations fiscales proposées par le site du Washington Post.
- L'impôt sur le revenu
- La taxation des revenus du capital
- L'"alternative minimum tax" (AMT)
- Les cotisations sociales
- Les droits de succession
MESURES BUDGÉTAIRES
- Baisse automatique des dépenses publiques
- Allocations chômage
- Le "doc fix"
SOCIAL
Martinique: un accord met fin au conflit des marins-pêcheurs
Selon l?accord, "l?Etat et les collectivités territoriales s?engagent à débloquer une enveloppe globale de 3,5 millions d?euros" (Etat : 2 millions, Région et Département :1,5 million d?euros).
Cette fin de conflit fait suite à toute une série d?initiatives prises après le refus de l?intersyndicale d?accepter les propositions de l?Etat sur l?aide d?urgence et l?exonération des cotisations sociales de pêcheurs samedi soir.
Dans une lettre adressée dès samedi soir au Premier ministre, plusieurs élus (président de Région, vice-président du Département, parlementaires et présidents de communauté de communes) s?alarmaient de cette situation de blocage.
"Nous vous demandons, écrivaient ils, au-delà du million d?euros d?aide immédiate annoncée, de rechercher par tous les moyens la possibilité d?augmenter la participation de l?Etat".
Ils suggéraient entre autres d?affecter à l?aide d?urgence des sommes non encore utilisées du plan chlordécone, les collectivités locales venant en complément.
Dimanche en fin de matinée, à l?issue d?une réunion des élus avec l?intersyndicale, un consensus était trouvé sur une somme de 3,5 millions d?euros au lieu des 5 millions réclamés initialement.
Dans l?après midi, par courrier aux élus, le préfet de Région annonçait que "sur proposition du ministre des Outremer Victorin Lurel, en accord avec le ministre de la pêche, que le Premier ministre avait décidé le déblocage d?un montant supplémentaire d? 1 million d?euros au titre des aides d?urgence disponibles immédiatement". Une somme qui s?ajoute au 1 million annoncé la veille.
Depuis le 20 décembre, l'accès au terminal portuaire de la pointe des Grives à Fort-de-France avait été bloqué par les pêcheurs. A l?appel d?une intersyndicale, ils s?étaient mobilisés le 18 décembre contre les nouvelles mesures d'interdiction de pêcher prises par le préfet de Région le 30 novembre.
Elles faisaient suite à des études scientifiques sur la présence de chlordécone, un pesticide considéré comme non biodégradable, dans les langoustes pêchées sur une partie du littoral atlantique.
DIVERS
Séisme de 4,8 près de Pau, une secousse "assez importante"
Le tremblement de terre a été ressenti durant la nuit dans les Pyrénées-Atlantiques. Pour l'heure, aucun dégât n'a été constaté.
Image d'illustration. (OLIVIER MORIN / AFP)
Un tremblement de terre, d'une magnitude de 4,8, a été ressenti dans la nuit de dimanche à lundi 31 décembre dans les Pyrénées-Atlantiques, mais aucun dégât n'était encore recensé vers 3 heures du matin, ont indiqué les pompiers.
La secousse "assez importante", selon ces derniers, a été ressentie vers minuit trente sur l'axe entre Pau et Gourette, dans la vallée d'Ossau. Les pompiers de Pau ont été appelés sur le 18 à plus d'une centaine de reprises par des habitants inquiets.
Ils n'ont eu à se déplacer que trois fois, essentiellement pour "lever les doutes" de personnes sur la solidité d'un plafond, par exemple, notamment dans un immeuble de Gourette, station de ski où se trouvent actuellement de nombreux vacanciers.
Il n'est cependant pas impossible, ont-ils expliqué, que des dégâts puissent être constatés au lever du jour.
Une réplique du séisme a eu lieu à 01h07, avec une magnitude plus faible de 2,7, ont précisé les pompiers, ajoutant que, si d'autres répliques devaient se produire, elles ne devraient pas être ressenties par la population.
Cette région, sur la chaîne des Pyrénées, est sujette régulièrement aux séismes, mais un tremblement de terre de l'ampleur de celui de lundi matin arrive environ tous les deux ans, ont indiqué les pompiers, sur la foi d'informations du bureau sismologique de Strasbourg.
Un des rares tremblements de terre mortels survenus en France métropolitaine s'était déroulé dans le département le 13 août 1967 à Arette, faisant un mort et des blessés, et détruisant en grande partie le village.
La secousse "assez importante", selon ces derniers, a été ressentie vers minuit trente sur l'axe entre Pau et Gourette, dans la vallée d'Ossau. Les pompiers de Pau ont été appelés sur le 18 à plus d'une centaine de reprises par des habitants inquiets.
Ils n'ont eu à se déplacer que trois fois, essentiellement pour "lever les doutes" de personnes sur la solidité d'un plafond, par exemple, notamment dans un immeuble de Gourette, station de ski où se trouvent actuellement de nombreux vacanciers.
Il n'est cependant pas impossible, ont-ils expliqué, que des dégâts puissent être constatés au lever du jour.
Une réplique de 2,7
L'observatoire sismologique de Strasbourg leur a indiqué que l'épicentre du séisme se situait vers les communes de Coarraze et Nay, et que de tels dégâts pouvaient être constatés dans un rayon de cent kilomètres autour de cet épicentre.Une réplique du séisme a eu lieu à 01h07, avec une magnitude plus faible de 2,7, ont précisé les pompiers, ajoutant que, si d'autres répliques devaient se produire, elles ne devraient pas être ressenties par la population.
Cette région, sur la chaîne des Pyrénées, est sujette régulièrement aux séismes, mais un tremblement de terre de l'ampleur de celui de lundi matin arrive environ tous les deux ans, ont indiqué les pompiers, sur la foi d'informations du bureau sismologique de Strasbourg.
Un des rares tremblements de terre mortels survenus en France métropolitaine s'était déroulé dans le département le 13 août 1967 à Arette, faisant un mort et des blessés, et détruisant en grande partie le village.
Louis XVI est bien le descendant d'Henri IV
Des chercheurs ont découvert un ADN commun dans la tête d'Henri IV et le sang du dernier roi français de droit divin.
Le crâne d'Henri IV présenté à côté d'un de ses portraits (Remy de la Mauviniere/AP/SIPA)
Coup double pour une équipe de scientifiques franco-espagnole rassemblée autour de Philippe Charlier : ils ont trouvé un profil génétique commun entre la tête momifiée d'Henri IV et du sang séché provenant de son descendant, Louis XVI, validant l'authenticité des deux restes royaux.
Ces travaux, dont les résultats sont publiés lundi 31 décembre en ligne par la revue Forensic Science International, "montrent qu'Henri IV et Louis XVI ont le même patrimoine génétique passant par les pères", a expliqué le Dr Charlier, médecin légiste à l'hôpital Raymond Poincaré de Garches, en région parisienne, et grand spécialiste des énigmes historiques.
En confirmant par la génétique "la véracité de l'arbre généalogique entre Henri IV et Louis XVI", l'étude apporte un argument supplémentaire à l'authentification de la tête d'Henri IV, contestée par certains.
Quant au sang attribué à Louis XVI, analysé en 2011 par une équipe italo-espagnole pilotée par Carles Laluela-Fox (Institut de biologie évolutive de Barcelone), il a été récupéré dans une sorte de gourde possédée par une famille aristocratique italienne.
Cette gourde aurait contenu un mouchoir qui avait trempé dans le sang royal, le jour où Louis XVI fut guillotiné, le 21 janvier 1793.
Sept générations séparent ces deux rois de France au destin tragique, Louis XVI descendant en ligne directe paternelle d'Henri IV, assassiné par Ravaillac le 14 mai 1610.
L'Institut de biologie évolutive de Barcelone a travaillé sur un échantillon "provenant du plus profond de la gorge de l'individu" et a pu extraire un ADN partiellement exploitable.
La tête d'Henri IV a été séparée de son corps en 1793, sous le régime de la Terreur, lors de la profanation de la basilique de Saint-Denis, nécropole des rois de France.
Elle n'est réapparue qu'au XIXe siècle dans une collection privée d'un comte allemand, avant d'être acquise en 1919 par un antiquaire de Dinard, puis revendue à un couple de retraités passionnés d'Histoire. Ceux-ci l'ont léguée au chef actuel de la maison de Bourbon, Louis de Bourbon.
Des parcelles du coeur de Louis XIII et de celui de Louis XIV sont conservées à la basilique Saint-Denis, mais l'équipe du Dr Charlier n'a pas été autorisée à les étudier.
Parfois surnommé "l'Indiana Jones des cimetières", le Dr Charlier a notamment révélé l'empoisonnement au mercure d'Agnès Sorel, favorite de Charles VII.
Plus récemment, il a travaillé sur des fragments du coeur de Richard 1er d'Angleterre, dit Richard Coeur de Lion. "Les résultats sont imminents", a-t-il déclaré, avant son départ pour la Transylvanie où il doit étudier des squelettes de prétendus vampires.
Quant à l'équipe de Carles Lalueza-Fox, maintenant qu'elle a la confirmation que le sang séché est bien celui de Louis XVI, elle pourrait tenter de déchiffrer le génome complet du dernier monarque absolu de l'Histoire de France et en tirer des informations sur la famille royale, comme la consanguinité ou la susceptibilité aux maladies.
Ces travaux, dont les résultats sont publiés lundi 31 décembre en ligne par la revue Forensic Science International, "montrent qu'Henri IV et Louis XVI ont le même patrimoine génétique passant par les pères", a expliqué le Dr Charlier, médecin légiste à l'hôpital Raymond Poincaré de Garches, en région parisienne, et grand spécialiste des énigmes historiques.
En confirmant par la génétique "la véracité de l'arbre généalogique entre Henri IV et Louis XVI", l'étude apporte un argument supplémentaire à l'authentification de la tête d'Henri IV, contestée par certains.
Gourde
Retrouvée en 2008, après plusieurs siècles de pérégrinations, la tête du roi Henri IV avait été authentifiée en 2010, sur la base de nombreux recoupements scientifiques et historiques, par une équipe d'une vingtaine de spécialistes conduite par le Dr Charlier. Mais ils avaient alors échoué à extraire l'ADN.Quant au sang attribué à Louis XVI, analysé en 2011 par une équipe italo-espagnole pilotée par Carles Laluela-Fox (Institut de biologie évolutive de Barcelone), il a été récupéré dans une sorte de gourde possédée par une famille aristocratique italienne.
Cette gourde aurait contenu un mouchoir qui avait trempé dans le sang royal, le jour où Louis XVI fut guillotiné, le 21 janvier 1793.
Sept générations séparent ces deux rois de France au destin tragique, Louis XVI descendant en ligne directe paternelle d'Henri IV, assassiné par Ravaillac le 14 mai 1610.
Tête disparue en 1793
C'est précisément l'ADN "paternel", l'ADN du chromosome Y, qui a parlé, balayant les derniers doutes sur l'authenticité de la tête d'Henri IV, selon le Dr Charlier.L'Institut de biologie évolutive de Barcelone a travaillé sur un échantillon "provenant du plus profond de la gorge de l'individu" et a pu extraire un ADN partiellement exploitable.
La tête d'Henri IV a été séparée de son corps en 1793, sous le régime de la Terreur, lors de la profanation de la basilique de Saint-Denis, nécropole des rois de France.
Elle n'est réapparue qu'au XIXe siècle dans une collection privée d'un comte allemand, avant d'être acquise en 1919 par un antiquaire de Dinard, puis revendue à un couple de retraités passionnés d'Histoire. Ceux-ci l'ont léguée au chef actuel de la maison de Bourbon, Louis de Bourbon.
"L'Indiana Jones des cimetières"
La confirmation de la lignée paternelle entre Henri IV et Louis XVI apporte aussi indirectement une réponse aux historiens qui pouvaient douter que Louis XIV soit bien le fils de Louis XIII, et non de Mazarin. "L'enfant du miracle" était né plus de 20 ans après le mariage de Louis XIII, le premier fils d'Henri IV, avec Anne d'Autriche.Des parcelles du coeur de Louis XIII et de celui de Louis XIV sont conservées à la basilique Saint-Denis, mais l'équipe du Dr Charlier n'a pas été autorisée à les étudier.
Parfois surnommé "l'Indiana Jones des cimetières", le Dr Charlier a notamment révélé l'empoisonnement au mercure d'Agnès Sorel, favorite de Charles VII.
Plus récemment, il a travaillé sur des fragments du coeur de Richard 1er d'Angleterre, dit Richard Coeur de Lion. "Les résultats sont imminents", a-t-il déclaré, avant son départ pour la Transylvanie où il doit étudier des squelettes de prétendus vampires.
Quant à l'équipe de Carles Lalueza-Fox, maintenant qu'elle a la confirmation que le sang séché est bien celui de Louis XVI, elle pourrait tenter de déchiffrer le génome complet du dernier monarque absolu de l'Histoire de France et en tirer des informations sur la famille royale, comme la consanguinité ou la susceptibilité aux maladies.