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mardi 4 décembre 2012

04122012 QUOI DE NEUF ?

INSURRECTION

 

L'employé de 49 ans, ayant 30 ans d'ancienneté, a été congédié "pour faute grave".

Photo d'illustration.

Photo d'illustration. © Johan Ben Azzouz / Maxppp


Les salariés de la base logistique Intermarché, qui emploie 250 salariés à Bressols (Tarn-et-Garonne), ont bloqué tous les camions vendredi contre le licenciement d'un collègue qui avait mangé des biscuits destinés à "la casse", a-t-on appris lundi auprès du syndicat CGT.


À défaut d'obtenir la réintégration de cet homme de 49 ans, ayant trente ans d'ancienneté, le mouvement de grève a permis d'arracher une indemnité de 20 000 euros pour le salarié, licencié "pour faute grave" le 24 novembre sans préavis ni indemnité. Cet homme a accepté de signer cette "transaction", renonçant du même coup à un recours devant les prud'hommes.
"Ce chauffeur de nuit, rentrant d'une tournée de livraison avec son responsable direct, avait mangé deux biscuits pris dans un paquet abîmé destiné à la casse, et avait été dénoncé par le responsable", a expliqué le délégué CGT Pierre Fernandez. "Pour le licencier, on a ajouté à cette faute un refus d'accomplir une autre tâche prévue dans son contrat, alors que la demande ne lui était même pas parvenue", a ajouté le délégué syndical.
"Nous appliquons le règlement intérieur"
"Tout axer sur le biscuit, c'est un raccourci ; il y avait un ensemble d'éléments justifiant le licenciement", a indiqué le directeur de l'établissement, Guillaume de Vernon, en refusant de "s'étaler davantage sur le sujet". "Les règles sont parfaitement connues, la consommation de marchandises de l'entrepôt, quelles qu'elles soient, est interdite", a toutefois ajouté le directeur. Selon lui "ce vol est une pratique trop répandue, il y a eu plusieurs cas ces derniers temps, et nous appliquons le règlement intérieur."
Le syndicat "n'exigeait pas l'abandon de toute sanction", a déclaré Pierre Fernandez, mais il estime la mesure "disproportionnée". "On préfère que vous écrasiez un paquet de gâteau plutôt que le manger, c'est faramineux ce qu'on doit jeter, cela me dérange qu'il y ait une volonté de ne rien nous donner", a-t-il ajouté.
À l'entrepôt de Bressols, spécialisé dans les produits "secs" (conserves, gâteaux, boissons) les paquets abîmés sont destinés à être reconditionnés ou jetés, et certains vont à la Banque alimentaire, selon le délégué syndical. Le groupe Intermarché réorganise actuellement le fonctionnement de tous ses entrepôts et en informe actuellement tous les comités d'établissement. En Midi-Pyrénées, la base de produits frais de Lectoure (Gers) sera fermée en 2014 et ses salariés invités à rejoindre un prestataire extérieur, à quelques kilomètres de Bressols, tout près de Montauban.

 

HUMOUR...... ENCORE QUE......

 

 

 

POLITIQUE

 

Logement: avec son appel à l'Eglise, Duflot s'attire les foudres de la presse

Cécile Duflot, ministre du Logement, le 14 novembre 2012 à L'Elysée, à Paris
Cécile Duflot, ministre du Logement, le 14 novembre 2012 à L'Elysée, à Paris (Photo Lionel Bonaventure. AFP)


Libération
La presse de mardi n'est pas tendre avec Cécile Duflot, voyant dans son appel à l’Eglise pour qu'elle mette à disposition ses bâtiments vides tantôt une "provocation" tantôt l'illustration de "l'impéritie" de l’Etat.
Après avoir irrité les catholiques, la ministre du Logement s'attire les foudres du Figaro qui titre sur "la provocation de Duflot". "C’est une insulte qui vient s’ajouter aux attaques que cette ministre profère déjà contre une institution qui la gêne dans son combat pour le mariage homosexuel. C’est irresponsable", tonne l'éditorialiste du quotidien conservateur, Yves Thréard.
Plus mesuré, le quotidien catholique La Croix, sous la plume de Dominique Quinio, concède que "la question des logements vides est une épine dans le pied de bien des institutions" mais "l’Église catholique n’est pas la dernière à agir, il serait injuste de ne pas le reconnaître".
Peu suspect de complaisance à l'égard de l'institution catholique, le quotidien communiste L'Humanité voit dans "le fait que (Cécile Duflot) en appelle à l’église pour offrir un toit aux sans-abri (...) un signe inquiétant de la mollesse du gouvernement face aux banques et aux grands groupes immobiliers", écrit Paule Masson.
Pour La République du Centre et son éditorialiste Jacques Camus, "cette initiative de Cécile Duflot rappelle les gesticulations d'Arnaud Montebourg. Réquisitions et nationalisations sont des mots consolateurs brandis avec force pour masquer une forme d'impuissance devant des dossiers difficiles".
Même analyse chez Dominique Garraud dans La Charente libre, pour qui "la désignation de boucs émissaires pour justifier l’impuissance publique durable face au fléau de la pauvreté extrême est indigne et contre-productive".
Jean Levallois y voit, dans la Presse de la Manche, "un terrible aveu de l'impéritie de l’État qui n'a pas fait son travail".
"On est en droit de se demander si son appel n'est pas le moyen de masquer l’impuissance de l’État face au problème du mal-logement", renchérit Christophe Lucet dans Sud-Ouest.
Suspectant la ministre d'arrières-pensées, Hervé Chabaud juge, dans L'Union/L'Ardennais, "commode d'agiter des clichés mensongers autour d’une église riche et suffisante qui ne partage pas"... "qui plus est lorsqu’elle se fait entendre pour dire les raisons de son désaccord avec le projet de loi du mariage pour tous".








UMP. La rencontre Copé - Fillon va se poursuivre ce mardi

La rencontre entre François Fillon et Jean-François Copé, censée trouver une issue à la crise de l’UMP, s’est achevée ce lundi soir à l’Assemblée nationale, mais elle reprendra ce mardi.
À la veille de la date-butoir imposée par Nicolas Sarkozy, François Fillon et Jean-François Copé devaient tenter de se mettre d’accord sur la date d’un nouveau vote des militants pour la présidence du parti. C’est dans cette optique qu’ils se sont rencontrés ce lundi et qu’ils se reverront mardi.
« Rien » n’a encore été « tranché » entre les deux hommes, a-t-on appris lundi auprès de Jean-François Copé et dans l’entourage de François Fillon.
« L’idée de discuter des conditions d’un accord politique »
« Nous nous sommes vus, François Fillon et moi-même, à deux reprises aujourd’hui avec à l’esprit l’idée de discuter des conditions d’un accord politique […] », a déclaré Jean-François Copé, évoquant un nouveau rendez-vous « mardi en fin de journée à l’Assemblée ».
« Les discussions se poursuivent, rien n’est tranché. Il y aura de nouveaux rendez-vous », avaient indiqué un peu plus tôt des proches de François Fillon.
Lors d’un point de presse dans les couloirs de l’Assemblée nationale, Jérôme Chartier, député pro-Fillon, a par ailleurs annoncé que ce dernier se rendrait à 10h à la conférence des présidents de l’Assemblée nationale, comme patron de son groupe le R-UMP.
L’ancien chef de l’Etat Nicolas Sarkozy a donné jusqu’à mardi à Jean-François Copé et François Fillon pour trouver une solution à la crise de l’UMP, faute de quoi il dirait « publiquement » qu’ils sont « disqualifiés » pour diriger le parti, des mots très forts qui traduisent son « exaspération ».
Après les municipales 2014 ou dans quelques semaines
Les deux camps restent divisés sur les modalités d’un nouveau vote. Le président proclamé mais contesté de l’UMP a proposé dimanche que ce vote ait lieu après les municipales de 2014, tandis que son rival estime que ce vote doit intervenir « dans les plus brefs délais ». Au sein du parti de droite, les optimistes se sont réjouis d’un accord sur la nécessité d’un nouveau scrutin, après quinze jours de joutes furieuses entre les deux hommes.







Crise à l'UMP: le groupe filloniste doté d'un temps de parole à l'Assemblée

François Fillon à la sortie de son domicile le 4 décembre 2012 à Paris
François Fillon à la sortie de son domicile le 4 décembre 2012 à Paris (Photo Fred Dufour. AFP)
Libération
Le groupe parlementaire Rassemblement-UMP, créé par François Fillon, s'est vu officiellement doté mardi d'un temps de parole lors des débats à l'Assemblée, et, à partir de mercredi, lors des questions au gouvernement, a annoncé le président de l'Assemblée Claude Bartolone.
En revanche, UMP et R-UMP ont convenu de ne pas procéder à un changement des sièges dans l'hémicycle en fonction de l'appartenance à chacun des deux groupes, a précisé M. Bartolone, qui s'exprimait à l'issue de la conférence des présidents de l'Assemblée, réunissant sous sa direction les chefs des groupes politiques, et à laquelle a participé François Fillon.
A partir de mercredi, quatre questions seront accordées au groupe UMP présidé par Christian Jacob et deux au R-UMP présidé par François Fillon, a-t-il indiqué.
"Il y aura un partage du temps de parole entre le groupe UMP et le groupe R-UMP avec une légère augmentation du temps pour les textes dans le cadre des discussions générales", selon le président de l'Assemblée nationale.
Mais "pour le moment, les différents députés qui siègent dans les différentes commissions ne vont pas être changés et j'ai l'impression que pour le moment ils ont passé un accord pour que l'on ne change pas les places dans l'hémicycle", a noté M. Bartolone.
M. Bartolone a aussi espéré que "ce n'est pas la création d'un groupe de plus qui va mettre plus de désordre au sein de l'hémicycle, car les Français nous regardent. Ce ne sont pas les divisions qui peuvent exister au sein d'une grande famille politique qui doivent détériorer le rôle qui est le nôtre".
Ce n'est qu'en octobre 2013, à l'ouverture de la prochaine session ordinaire de l'Assemblée nationale, que la répartition des places au sein du bureau de l'Assemblée sera revue, et que le R-UMP pourra jouir de tous ses droits (journée consacrée à ses propositions dans l'hémicycle et possibilité d'obtenir une commission d'enquête, notamment).
Mais d'ici là, "je pense que nous aurons à suivre encore de nombreux épisodes de ce fâcheux feuilleton", a lancé M. Bartolone.








La Syrie assemblerait des composants d’armes chimiques

Portrait de Bachar al-Assad lors d'un rassemblement en faveur du régime à Damas, le 20 janvier 2012.
Portrait de Bachar al-Assad lors d'un rassemblement en faveur du régime à Damas, le 20 janvier 2012. (Photo Khaled Al Hariri. Reuters)

 Le président américain Barack Obama a en réponse menacé Al-Assad de «conséquences» s'il faisait usage d'armes chimiques.
Libération
Le président américain Barack Obama a menacé lundi de «conséquences» son homologue syrien Bachar al-Assad s’il faisait usage d’armes chimiques, un responsable américain affirmant que Damas était en train de mélanger les composants nécessaires à la militarisation du gaz sarin.
Sans que l’on sache si la décision est liée, l’ONU a annoncé qu’elle suspendait ses opérations en Syrie en raison de la dégradation de la sécurité, un mouvement suivi par l’Union européenne qui a décidé de réduire sa délégation au minimum.
«Plusieurs indices nous laissent penser qu’ils sont en train de mélanger des précurseurs chimiques», a révélé un responsable américain, évoquant le gaz sarin et donnant corps aux mises en garde américaines tout au long de la journée.
Barack Obama a pris à témoin Al- Assad. «Le recours à des armes chimiques est et serait totalement inacceptable. Si vous commettez l’erreur tragique d’utiliser ces armes, il y aura des conséquences et vous en répondrez», a prévenu le président américain lors d’une allocution à Washington.
A Prague, la secrétaire d’Etat américaine Hillary Clinton a adressé un «avertissement très sévère» aux dirigeants syriens. Les Etats-Unis sont «inquiets à l’idée qu’un régime de plus en plus assiégé (...) réfléchisse à l’utilisation d’armes chimiques contre les Syriens», a renchéri le porte-parole de la Maison Blanche, Jay Carney. Pour Washington, l’utilisation d’armes chimiques constituerait le franchissement d’une «ligne rouge».
Le gaz sarin est un puissant neurotoxique qui provoque une paralysie complète puis la mort. Ses précurseurs chimiques sont stockés séparément pour éviter tout accident, le fait de les mélanger constitue une étape vers sa militarisation.
La Jordanie, frontalière de la Syrie, a jugé par la voix de son ministre des Affaires étrangères, Nasser Judeh, en visite à Washington, que l’usage de ces armes «changerait la donne» et provoquerait une intervention internationale.
Mais Damas a aussitôt «réaffirm(é) qu’elle ne fera pas usage de ce genre d’armes, si elle en possède, contre son peuple», selon une source au ministère des Affaires étrangères citée par l’agence de presse officielle Sana.
Sur le terrain, l’ONU «va suspendre ses missions dans le pays jusqu'à nouvel ordre» et retirer son «personnel non essentiel» de Syrie, a déclaré son porte-parole Martin Nesirky. Même chose pour l’Union européenne, qui a «décidé de réduire ses activités à Damas à leur minimum».

Le régime peut tomber «à n’importe quel moment»

Selon Irin, l’agence de presse de l’ONU, les Nations unies ont aussi suspendu tous les déplacements en dehors de Damas et retiré certaines agences de la ville d’Alep (nord), théâtre de combats entre l’armée et les rebelles. «La situation sécuritaire est devenue extrêmement difficile, y compris à Damas», a expliqué Radhouane Nouicer, coordinateur de l’aide humanitaire en Syrie, cité par Irin.
Après 20 mois de violences, le secrétaire général de la Ligue arabe Nabil al-Arabi a estimé que le régime syrien pouvait tomber «à n’importe quel moment».
Les combats se sont de fait étendus récemment aux abords de l’aéroport de Damas, où les vols ont dû être suspendus, et les liaisons téléphoniques et internet ont été interrompues pendant 48 heures. L’artillerie et l’aviation syriennes ont bombardé les quartiers sud de Damas et sa banlieue, selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH), proche de l’opposition, et un chasseur MiG a été abattu.
Le journal syrien proche du pouvoir, Al-Watan, avait promis dimanche «l’enfer» à ceux qui songeraient à attaquer Damas. Lundi, il faisait état de nouvelles «opérations de qualité de l’armée» qui a tué de nombreux «terroristes».
A la lisière de la Turquie, au moins 12 personnes, dont huit rebelles jihadistes, ont été tués dans un raid aérien à Ras al-Aïn, selon l’OSDH, qui a dénombré pour lundi 86 morts dont 32 civils, 32 rebelles et 22 soldats. L’OSDH a recensé plus de 41 000 morts depuis mars 2011.
Sur le plan diplomatique, le président russe Vladimir Poutine a condamné depuis Istanbul le déploiement prévu en Turquie de missiles sol-air Patriot de l’Otan. Depuis des mois, la Russie a systématiquement mis son veto à tout projet de résolution du Conseil de sécurité de l’ONU condamnant la Syrie.
L’Otan doit répondre favorablement dans les prochains jours à la demande d’Ankara, alarmée des débordements de la guerre sur son territoire. Lundi encore, des avions de chasse turcs ont été dépêchés vers la frontière, après un raid de l’aviation de Damas sur une localité tenue par les rebelles.
(AFP)







Colonies israéliennes : Washington change de ton

Le Monde.fr avec AFP et Reuters 

Le gouvernement israélien a confirmé vendredi l'existence de projets de construction de 3 000 logements en Cisjordanie, notamment dans un secteur baptisé E1 et jugé particulièrement sensible, entre Maale Adumim et Jérusalem. 
Le gouvernement israélien a confirmé vendredi l'existence de projets de construction de 3 000 logements en Cisjordanie, notamment dans un secteur baptisé E1 et jugé particulièrement sensible, entre Maale Adumim et Jérusalem. | REUTERS/AMMAR AWAD

Les Etats-Unis et plusieurs pays européens ont exhorté lundi Israël à revoir sa décision de construire de nouveaux logements dans des colonies, mais le gouvernement hébreu a confirmé son intention d'aller au bout de ses projets. Washington a sommé le gouvernement israélien "de réexaminer ces décisions unilatérales et de faire preuve de retenue, car ces actes sont contre-productifs et rendent plus difficile la reprise des négociations directes entre Israël et Palestiniens", selon le porte-parole de la Maison Blanche, Jay Carney.

Le ton adopté lundi tranche brutalement avec la solidarité affichée lors de l'offensive isrtaélienne de la fin novembre dans la bande de Gaza et après la reconnaissance implicite de l'existence d'un Etat palestinien à l'ONU.
L'ancien premier ministre israélien Ehoud Olmert a estimé qu'Israël n'avait aucune raison de s'opposer à l'octroi du statut d'Etat observateur à l'ONU à la Palestine. "Pour être honnête avec vous, je ne suis pas sûr qu'il y avait une raison de s'opposer à la demande de l'Autorité palestinienne", a dit Ehoud Olmert lundi soir à New York.
"Il était sûr", selon Ehoud Olmert, que l'annonce de la construction de nouveaux logements dans une zone sensible occupée par Israël allait "offenser" les Etats-Unis après leur soutien à l'Etat hébreu, opposé à la demande palestinienne.  
"Il était sûr", selon Ehoud Olmert, que l'annonce de la construction de nouveaux logements dans une zone sensible occupée par Israël allait "offenser" les Etats-Unis après leur soutien à l'Etat hébreu, opposé à la demande palestinienne. | Reuters/MARY CALVERT
"Il était sûr", a ajouté M. Olmert, que l'annonce de la construction de nouveaux logements dans une zone sensible occupée par Israël allait "offenser" les Etats-Unis après leur soutien à l'Etat hébreu opposé à la demande palestinienne. "J'ai été totalement surpris, que le lendemain de la décision de l'ONU, le gouvernement israélien décide de faire la seule chose qui était certaine d'offenser les dirigeants politiques américains", a poursuivi l'ancien premier ministre. L'ex-premier ministre israélien cherche à rebondir après les accusations de corruption qui l'avaient forcé à démissionner en 2008.
Selon un membre de son cabinet, le premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou a exclu de revenir sur les projets confirmés vendredi. "Israël continuera à défendre ses intérêts vitaux, même soumis à une pression internationale, et il n'y aura aucun changement dans les décisions qui ont été prises", a assuré son conseiller.












En mai dernier, le juge McKeon a refusé de classer la plainte au civil, comme le demandaient les avocats de DSK qui affirmaient que leur client bénéficiait d'une totale immunité.
En mai dernier, le juge McKeon a refusé de classer la plainte au civil, comme le demandaient les avocats de DSK qui affirmaient que leur client bénéficiait d'une totale immunité.
Une audience aura le lieu le 10 décembre au tribunal du Bronx à New York en vue de finaliser un accord entre Dominique Strauss-Kahn et la femme de chambre qui l'accusait d'agression sexuelle, probable épilogue d'une formidable saga judiciaire américaine de 18 mois.
Le juge en charge du dossier, Douglas McKeon, a indiqué tard lundi à l'AFP que l'audience était prévue à 14H00 (19H00 GMT), pour "faire le point sur les discussions en cours" entre les deux parties.
"S'il y a un accord, il sera annoncé ce jour là", a précisé le juge.
Nafissatou Diallo, 33 ans, devrait être présente, a également indiqué le juge, ajoutant qu'il ne pensait pas que M. Strauss-Kahn, 63 ans, viendrait.
"Il n'y a pas de raison pour qu'il vienne", a-t-il expliqué.
Si cet accord est finalisé, il mettra fin à la procédure civile, et à 18 mois d'une formidable saga judiciaire aux Etats-Unis, qui a coûté à DSK son poste à la tête du FMI et ses ambitions présidentielles en France. Il s'est aussi depuis séparé de sa femme, la journaliste Anne Sinclair.
Mme Diallo, 33 ans, avait porté plainte au civil contre lui le 8 août 2011. Elle l'accusait de l'avoir contrainte à une fellation dans sa suite du Sofitel le 14 mai 2011 à New York.
M. Strauss-Kahn, 63 ans, a reconnu une relation "inappropriée" avec la femme de chambre guinéenne qu'il ne connaissait pas, mais a démenti toute violence et contrainte.
Le montant de l'accord restera probablement confidentiel mais pourrait, selon certains experts, se chiffrer en millions de dollars.
L'avocat de DSK William Taylor avait cependant qualifié vendredi dernier de "complètement inexactes" des informations du quotiden le Monde faisant état d'un montant de six millions de dollars.
DSK reste mis en examen en France
Les règlements à l'amiable dans les procédures civiles -- qui visent à obtenir des dommages et intérêts aux Etats-Unis-- sont extrêment fréquents. Presque 90% des dossiers se terminent ainsi, par un accord financier.
Ces accords ne sont pas un aveu de culpabilité. Mais ils évitent à la personne poursuivie d'avoir à s'expliquer sur ce qui s'est passé. Et ils lui évitent aussi un procès long et coûteux, à l'issue incertaine. Si l'accord est signé, l'ancien patron du FMI ne donnera jamais sa version des faits à la justice. Et le mystère restera entier sur ce qui s'est passé dans la suite 2806 du Sofitel le 14 mai 2011.
Dans l'affaire Diallo, la procédure civile était complètement indépendante de la procédure pénale, abandonnée le 23 août 2011, le procureur ayant des doutes sur la crédibilité de Mme Diallo en raison de mensonges sur certains aspects de sa vie.
En mai dernier, le juge McKeon avait cependant refusé de classer la plainte au civil, comme le demandaient les avocats de DSK qui affirmaient que leur client bénéficiait d'une totale immunité.
Toujours salariée de l'hôtel, Mme Diallo, qui élève seule une adolescente, est depuis cette affaire en congé maladie. Elle n'a plus été revue en public depuis l'été 2011.
S'il en termine avec la justice américaine, DSK reste cependant mis en examen en France, dans le cadre de l'affaire dite du Carlton qui porte sur l'organisation de soirées libertines avec des prostituées à Lille. Ses défenseurs ont demandé la nullité de la totalité de la procédure. La justice française doit se prononcer le 19 décembre.







Affaire Merah : deux arrestations pour complicité


Par Gary Assouline
L'hypothèse d'un troisième homme avait été évoquée par les frères de Mohamed Merah.
L'hypothèse d'un troisième homme avait été évoquée par les frères de Mohamed Merah. Crédits photo : -/AFP

 Un homme, qui fait partie de la communauté des gens du voyage, a été arrêté à Albi tandis que son ex-compagne était interpellée à Toulouse.
Rebondissement dans l'affaire Merah. Dans le cadre de l'enquête sur les complicités dont aurait pu bénéficier le tueur au scooter Mohamed Merah, deux personnes ont été interpellées mardi matin. Un homme, membre de la communauté du voyage, a été arrêté à Albi, tandis que son ex-compagne a été interpellée à Toulouse. Ils sont «susceptibles d'avoir apporté une aide à Merah dans la commission des faits», selon une source policière.
De sources judiciaires, on précise que l'homme arrêté pourrait être l'«ami d'enfance» mentionné en garde à vue par Abdelkader Merah, le frère de Mohamed Merah, mis en examen et incarcéré pour «complicité d'assassinats» dans cette enquête. Cet individu aurait aidé les deux frères à se procurer le scooter que Mohamed Merah a utilisé pour commettre ses crimes. Mais il n'est pas certain que cet homme ait su à quoi ce véhicule allait servir.
Dans un reportage diffusé en novembre sur la chaîne M6, le frère aîné de Mohamed Merah, Abdelghani, avait évoqué l'hypothèse d'un complice, un «troisième homme», issu «des gens du voyage».
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ECONOMIE

 

Florange : Bernard Serin, le mystérieux repreneur, va être reçu à l'Elysée


Alors qu'Arnaud Montenourg affirmait avoir trouvé un repreneur, "un aciériste, un industriel", Matignon a justifié l'accord avec Mittal en expliquant qu'il n'était pas "crédible". Le nom le plus souvent cité est celui d'un industriel qui joue dans la cour des grands : Bernard Serin est à la fois président de CMI, un groupe notamment spécialisé dans la sidérurgie, et du FC Metz.


Bernard Serin, président du FC Metz et de CMI © Maxppp
"C'est un patriote qui s'est engagé avec ses fonds personnels, son
expérience, le sérieux qui est attaché à tout cela et le gouvernement lui doit le respect et lui rend un hommag
e". C'est ainsi qu'Arnaud Montebourg avait qualifié le repreneur potentiel du site de Florange. Et il avait parlé d'un "aciériste, un industriel", susceptible d'investir près de 400 millions d'euros dans la rénovation des installations du site lorrain.

Bernard Serin a redressé une filiale d'Arcelor

Le nom qui a été cité dés la semaine dernière par le Républicain lorrain – et jamais démenti - c'est celui de Bernard Serin, plus connu sans doute  comme le président du FC Metz. Mais il est aussi industriel et sidérurgiste, tout le portrait-robot fait par le ministre du redressement productif. Si son club évolue en 3e division, Bernard Serin joue dans la cour des grands.  Il dirige Cockerill maintenance et ingénierie qui est une réussite industrielle. Il a redressé cette ex-filiale d'Arcelor installée en Belgique et emploie 3300 personnes dans le monde.
Bernard Serin, le mystérieux repreneur, va être reçu à l'Elysée, précisions de Marion L'Hour  





C'est un professionnel affirment élus locaux et syndicats. Même si ces derniers l'ont séquestré quand il dirigeait Sacilor, future composante d'Arcelor. Il y a fait ses débuts. Un jeune ingénieur ambitieux et pragmatique se souvient un collègue. Crédible donc, mais avec des interrogations sur les 400 millions d'investissement promis. Son entreprise a fait l'an dernier 20 millions de bénéfices. C'est donc un tour de table qui aurait permis de récolter l'argent. Des financiers français et étrangers, peut-être le russe Severstal, sans doute l'Etat. Interrogation aussi sur le périmètre. CMI voulait reprendre tout le site. Mittal a dit non. Qu'est-ce qui a tranché pour un accord et contre Bernard Serin?
Peut être pourrait-il en dire plus. Mais pour l'instant il ne répond pas à nos appels.









SOCIAL

 

ArcelorMittal : les syndicats de Nantes redoutent un transfert vers Florange

S.Ld.

Selon les syndicats de l'usine ArcelorMittal de Basse-Indre, deux activités du site seront transférées vers Florange à partir de mai 2013. Une cinquantaine de salariés devraient être reclassés.
Selon les syndicats de l'usine ArcelorMittal de Basse-Indre, deux activités du site seront transférées vers Florange à partir de mai 2013. Une cinquantaine de salariés devraient être reclassés. | (AFP/Jean-Christophe Verhaegen)
L'usine ArcelorMittal de Basse-Indre, près de Nantes, va-t-elle payer l'accord signé entre le gouvernement et le groupe sidérurgiste pour sauver le site de Florange ? Les de Basse-Indre, site spécialisé dans l'emballage, en sont convaincus. Lundi, Henri-Pierre Orsini, dirigeant d'ArcelorMittal Atlantique-Lorraine, a rencontré les délégués syndicaux de l'usine située en Loire-Atlantique.

A la sortie, Lionel Bellotti de FO a assuré devant les médias que deux activités de Basse-Indre seront transférées vers Florange à partir de mai 2013. Les bobines d'aluminium «seront laminées et décapées sur le site de Florange. Ils ont les outils, ils savent faire. Mais cela veut dire que ce sont des activités qui ne seront plus faites à Basse-Indre, déplore-t-il. On déshabille Pierre pour habiller Paul.»

Selon lui, «une cinquantaine de salariés vont devoir se reclasser à l'intérieur du site.» La direction n'a pas souhaité répondre aux journalistes sur place.

L'intersyndicale rencontre Ayrault mercredi
Lundi, un article avait fait état de clauses secrètes dans l'accord signé entre et ArcelorMittal. Le Premier ministre aurait négocié, en contrepartie de l'arrêt des hauts fourneaux de Florange avec le géant de la sidérurgie, le maintien de l'activité de l'usine de Basse-Indre, située dans le fief électoral de... Jean-Marc Ayrault.

Dans la foulée, Matignon a publié un communiqué pour démentir cette information, assurant qu'«aucun site (d'ArcelorMittal en France) n’a été privilégié par rapport à celui de Florange.» Pas privilégié, peut-être... mais défavorisé ? Réponse mercredi. Jean-Marc Ayrault doit rencontrer l'intersyndicale d'ArcelorMittal pour faire toute la lumière sur le terrain d'entente trouvé entre Mittal et le gouvernement.




Le transfert d'activité de Basse-Indre vers Florange confirmé par ArcelorMittal

Par 

Acier en rouleaux


Les rumeurs étaient fondées : le groupe sidérurgique compte bien optimiser les flux et répartir à nouveau les activités entre les deux sites.
Une source proche de la direction d'ArcelorMittal et le Premier ministre Jean-Marc Ayrault ont tous deux confirmé les informations véhiculées par les syndicats le 3 décembre.
Si le Premier ministre a tenu à démentir, lors de la séance des questions au gouvernement à l'Assemblée nationale le 4 décembre, tout accord secret avec ArcelorMittal privilégiant un site du groupe, il a confirmé le transfert d'activité du site de Basse-Indre, en Loire-Atlantique, vers Florange, en Moselle.
"Vous avez rapporté des mensonges, je tiens à les démentir de la façon la plus solennelle", a-t-il répondu au député UMP Christian Jacob, comme le rapporte l'AFP. Pas d'"accord secret" avec Mittal, mais la confirmation qu'"une partie des activités de packaging" de Basse-Indre "(est) envoyée(s) à Florange".
"Dans un contexte de surcapacités dans le secteur de l'acier pour emballage, il faut optimiser les flux" entre les deux sites, a confirmé à l'AFP une source proche de la direction d'ArcelorMittal.
Une réorganisation qui implique un "arrêt temporaire" des activités de laminage et d'étamage de Basse-Indre "sans conséquence en termes d'emplois directs", précise la source, grâce à un "redéploiement des effectifs de l'amont (transformation) vers l'aval (finition)", qui concerne entre 40 et 50 personnes.
Ainsi, selon la source de l'AFP, le site de Basse-Indre se concentrerait sur l'acier pour les boîtes de conserve, tandis que celui de Florange fabriquerait de l'acier pour les canettes de boissons.
Le délégué syndical CGT d'ArcelorMittal à Basse-Indre, Frédéric Gautier, expliquait hier la stratégie détaillée devant les syndicats par le groupe : "La direction a décidé de transférer les étapes en amont du travail de l’acier vers Florange. Le décapage et le laminage à froid sur les bobines brutes d’acier n’emploient que 60 personnes mais c’est le cœur de notre métier", regrettait-il dans les colonnes d'Ouest-France.









Petroplus : l'audience du tribunal de commerce a débuté ce mardi 4 décembre

Une centaine de soutiens des salariés de Petroplus est présent devant le tribunal de commerce de Rouen. Une audience est en cours pour faire le point sur la poursuite de l'activité de la raffinerie après le 16 décembre.

Par Emmanuelle Partouche
  • Mobilisation devant le tribunal de commerce de Rouen pour soutenir les salariés de Petroplus © France 3 Haute-Normandie / Sylvie Callier
© France 3 Haute-Normandie / Sylvie Callier Mobilisation devant le tribunal de commerce de Rouen pour soutenir les salariés de Petroplus
 L'audience a démarré ce mardi 4 décembre à 10h au tribunal de commerce de Rouen.

Salariés de Petroplus, représentants de l'intersyndicale, militants du Front de gauche et élus de la République : au total, une centaine de personnes est présente rue Saint-Etienne des Tonneliers. Certains salariés, partis de la raffinerie, ont formé un cortège de voitures perturbant ainsi la circulation jusqu'au tribunal.
Guillaume Bachelay, député PS de Seine-Maritime, devant le tribunal de commerce de Rouen pour soutenir les Petroplus © France 3 Haute-Normandie / Sylvie Callier
© France 3 Haute-Normandie / Sylvie Callier Guillaume Bachelay, député PS de Seine-Maritime, devant le tribunal de commerce de Rouen pour soutenir les Petroplus


Shell ne prolongera pas son contrat avec Petroplus 


Yvon Scornet a confirmé l'information selon laquelle Shell ne souhaitait pas poursuivre son contrat à façon au-delà du 15 décembre. "C'est inadmissible" explique le porte parole de l'intersyndicale. "C'est le détail qui peut faire capoter le dossier". L'arrêt du contrat avec Shell signifierait en effet l'arrêt de la raffinerie, une difficulté technique supplémentaire pour un éventuel repreneur.

Yvon Scornet réclame donc une nouvelle audience du tribunal de commerce d'ici à la mi-décembre pour annoncer le nom d'un repreneur. Pour rappel, le 13 novembre dernier, le tribunal avait repoussé au 5 février prochain la date limite de dépôt des offres de reprise.

Sept repreneurs potentiels mais un seul a la faveur de l'intersyndicale


Les représentants du groupe Net Oil, dont le projet de reprise a la faveur de l'intersyndicale, ainsi que l'Iranien Tadbir Energy Development sont présents devant le tribunal de commerce. L'irakien Jabs Gulf Energy Ltd, ainsi que les suisses Activapro AG et Terrae International avaient également envoyé des émissaires.

L'Iranien Tadbir Energy Development, par la voix de son mandataire français, Xavier Houzel, indique qu'il n'est pas là pour déposer un dossier mais pour répondre aux questions du tribunal de commerce, à la suite d'une lettre d'intention envoyé en avril dernier.

Pour rappel, sept candidats potentiels se sont déclarés intéressés par le site de Petit-Couronne : le groupe Net Oil, le fonds souverain libyen Libyan investment authority (LIA) qui a envoyé une équipe en France ce lundi 3 décembre pour une visite de courtoisie, Alafandi Petroleum Groupe (APG), basé à Hong Kong, l'Irakien Jabs Gulf Energy Ltd, l'Iranien Tadbir Energy Development Group, ainsi que les Suisses Activapro AG et Terrae International.

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