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mardi 11 décembre 2012

11122012 QUOI DE NEUF ?

POLITIQUE

 

Egypte: l'armée chargée d'assurer la sécurité, appels à manifester

LE CAIRE (AFP) -  Par Guillaume DECAMME

Le président égyptien Mohamed Morsi a chargé l'armée d'assurer la sécurité jusqu'aux résultats du référendum constitutionnel de samedi, au centre d'une grave crise politique et d'appels à manifester mardi qui font planer la menace de nouvelles violences.
voir le zoom : Des soldats égyptiens au milieu des manifestants, le 10 décembre 2012 au Caire
Des soldats égyptiens au milieu des manifestants, le 10 décembre 2012 au Caire
AFP - Gianluigi Guercia
Le président égyptien Mohamed Morsi a chargé l'armée d'assurer la sécurité jusqu'aux résultats du référendum constitutionnel de samedi, au centre d'une grave crise politique et d'appels à manifester mardi qui font planer la menace de nouvelles violences.
AFP - Gianluigi Guercia
voir le zoom : Un char de l'armée égyptienne en position près du palais présidentiel, le 10 décembre 2012
Un char de l'armée égyptienne en position près du palais présidentiel, le 10 décembre 2012
AFP - Gianluigi Guercia
Par ce décret prenant effet lundi, l'armée retrouve aussi le pouvoir d'arrêter des civils, un droit très décrié pendant la période où les militaires ont dirigé le pays, de la chute de Hosni Moubarak en février 2011 à l'élection de M. Morsi en juin 2012.
AFP - Gianluigi Guercia
Le président égyptien Mohamed Morsi a chargé l'armée d'assurer la sécurité jusqu'aux résultats du référendum constitutionnel de samedi, au centre d'une grave crise politique et d'appels à manifester mardi qui font planer la menace de nouvelles violences.
Par ce décret prenant effet lundi, l'armée retrouve aussi le pouvoir d'arrêter des civils, un droit très décrié pendant la période où les militaires ont dirigé le pays, de la chute de Hosni Moubarak en février 2011 à l'élection de M. Morsi en juin 2012.
Le chef de l'Etat a demandé à l'armée "d'appuyer les services de police et de coopérer avec elle" jusqu'aux résultats du référendum.
"Les officiers et sous-officiers des forces armées participant aux missions de préservation de la sécurité et de protection des installations vitales de l'Etat (...) ont tous les pouvoirs d'arrestation judiciaire", selon le décret.
Dans un communiqué, l'organisation de défense des droits de l'Homme Amnesty International a dénoncé le texte, disant y voir une "faille dangereuse qui pourrait bien se traduire par des procès de civils devant des tribunaux militaires".
A Washington, interrogée sur le fait que le maintien de l'ordre en Egypte était confié à l'armée, la porte-parole du département d'Etat Victoria Nuland a lancé une claire mise en garde.
"Nous voulons que ceux qui exercent leurs droits à la liberté d'expression le fassent de manière pacifique, mais nous voulons aussi que le gouvernement égyptien et les forces de sécurité respectent cette liberté d'expression et de rassemblement et fassent preuve de retenue", a déclaré Mme Nuland.
"Nous voulons que ceux qui sont chargés de maintenir la sécurité le fassent d'une manière qui respecte les droits de l'homme, qui respecte la liberté d'expression, et qu'ils le fassent avec retenue", a-t-elle insisté.
La manière dont la situation en Egypte va évoluer "doit être élaborée par les Egyptiens", a souligné la porte-parole du département d'Etat. Mais "nous ne voulons pas voir se répéter les erreurs de l'ère Moubarak", a-t-elle déclaré dans un avertissement au régime du président Morsi.
Le président américain Barack Obama et l'Union européenne ont exprimé leur inquiétude ces derniers jours face à la situation en Egypte, et appelé le pays à poursuivre la démocratisation engagée après la chute de Hosni Moubarak.
Signe supplémentaire d'un climat politique et social tendu, M. Morsi a suspendu des hausses de taxes sur des produits de base (acier, ciment) et de grande consommation (cigarettes, sodas notamment), en attendant la conclusion d'un "dialogue" sur leurs effets pour la population.
Le parti des Frères musulmans, Liberté et Justice (PLJ), dont est issu M. Morsi, avait publié dans la nuit un communiqué rejetant ces hausses susceptibles "d'alourdir le fardeau des plus pauvres".
Après plus de deux semaines d'une crise marquée par de nombreuses manifestations parfois meurtrières, les deux camps appellent à de nouveaux rassemblements rivaux mardi.
Des affrontements entre militants des deux bords mercredi soir près du palais présidentiel au Caire avaient fait sept morts et des centaines de blessés. L'armée a déployé des chars et des soldats pour protéger les abords de la présidence, dans le quartier d'Héliopolis.
Lundi soir, une grosse centaine d'opposants manifestaient dans le calme devant le bâtiment, selon un photographe de l'AFP sur place.
L'armée égyptienne, toujours influente après l'élection de M. Morsi, premier président civil du pays, a appelé samedi au "dialogue", prévenant qu'elle ne permettrait pas que le pays connaisse un "désastre".
M. Morsi a cherché à calmer les critiques en annulant samedi soir un décret du 22 novembre qui lui accordait de quasi pleins pouvoirs en plaçant ses décisions au-dessus de tout contrôle judiciaire.
Mais il a maintenu néanmoins au 15 décembre le référendum sur un projet de Constitution qui provoque la colère de l'opposition libérale et de gauche, ainsi que des milieux laïques et des Eglises chrétiennes.
L'opposition estime que le texte ouvre la voie à une extension de l'application de la loi islamique (charia) et offre peu de garanties pour les libertés.
Une coalition de 23 associations égyptiennes de défense des droits de l'Homme a d'ailleurs souligné lundi que "le projet de Constitution post-révolutionnaire ne comporte aucune référence aux traités et conventions de sauvegarde des droits de l'Homme ratifiés par l'Egypte, ce qui reflète le mépris de la commission constituante envers ces textes".
Le président américain Barack Obama et l'Union européenne ont exprimé leur inquiétude ces derniers jours face à la situation en Egypte, et appelé le pays à poursuivre la démocratisation engagée après la chute de Hosni Moubarak.
© 2012 AFP









Chartres : Copé trouve qu'il "n'est pas normal" de vouloir revoter

"Je serais élu pour 200 ans, je dirais 'oui c'est un problème'", précise le président proclamé de l'UMP qui reconnaît que son parti vit "une crise d'une ampleur inédite".

Nouvel Observateur
Jean-François Copé (WITT/SIPA)
Jean-François Copé (WITT/SIPA)
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Jean-François Copé a assisté lundi 10 décembre à Chartres à une réunion publique UMP qui s'est vite transformée en séance de psychothérapie de groupe, certains des quelque 250 militants présents prenant la parole pour regretter le "cauchemar" de l'élection à la présidence de l'UMP.
Après Nancy le 2 décembre, Jean-François Copé, président proclamé de l'UMP mais contesté par son rival François Fillon, est allé une nouvelle fois à la rencontre de militants UMP réunis dans une salle de la mairie de Chartres, la ville dirigée par son ami, le député Jean-Pierre Gorges. Etaient également présents la députée Laure de la Raudière, le sénateur Albéric de Montgolfier et l'ex-député et maire de Dreux, Gérard Hamel, filloniste.
Accueilli à son arrivée par des bravos mêlés à quelques huées et sifflets, il a d'abord rappelé qu'il ne fallait "pas se voiler la face" et que l'UMP vivait "une crise d'une ampleur inédite" depuis l'élection du 18 novembre.

"C'est pas normal"

Il a réaffirmé son opposition à un nouveau vote, comme le veut François Fillon, estimant que "le plus important", "dans les 15 mois qui viennent", c'était de "se mettre ensemble pour gagner les élections municipales" en 2014 et proposant à nouveau de remettre son mandat en jeu après cette échéance.
"Je serais élu pour 200 ans, je dirais 'oui c'est un problème'. Le mandat, c'est trois ans et je prends l'initiative de moi-même de le réduire par deux. Mais ceux qui me combattent disent 'non, c'est pas assez, il faut qu'on revote tout de suite parce que t'as gagné, c'est pas normal'",
"Je peux comprendre que, depuis Paris, ce qui compte c'est d'avoir le poste pour la suite, pour 2017. Je ne suis pas fou (...) Mais être le patron de l'UMP, c'est un métier, comme disait Chirac, un chef c'est fait pour cheffer, c'est pas juste avoir la tête dans les étoiles et attendre qu'on vous apporte votre destin sur un plateau (...) Je suis plutôt connu pour être un bon organisateur", a lancé Jean-François Copé.
Pas pour les élections en tout cas !" lui a alors lancé un militant, hué par des pro-Copé. "Vous avez raison, il faut vider notre sac", lui a répondu Jean-François Copé. "Ce serait beaucoup plus facile pour moi de rester planqué dans mon coin", a-t-il dit en cédant la parole à la salle.
"Moi ce que je voulais c'est qu'on revote (...) Votre élection aujourd'hui je ne peux pas l'accepter. Pour moi c'est un genre de putsch que vous avez commis!", a lâché un militant accueilli par des "Ohhh" de réprobation des copéistes.
"Comment deux hommes aussi brillants que vous peuvent en arriver là" a lancé un autre avant d'ajouter "mais vous avez ce soir un peu répondu à mes questions".
Une gaulliste âgée a regretté cette "bataille de chefs", disant ne pas s'y "reconnaître du tout" car "c'est un peu la chienlit".
Pourquoi on n'a fait pas un vote par minitel ? Euh, par internet pardon", a demandé une autre dame, pro-Copé elle, provoquant l'hilarité générale dans la salle où l'ambiance avait été parfois un peu électrique.
Après deux bonnes heures de débat, un militant a finalement mis tout le monde d'accord en lançant "Et comment va Nicolas Sarkozy ?", une question accueillie par des "Nicolas, Nicolas". "Il est bien malheureux de tout ce qui se passe. Il est vraiment temps que tout ça s'arrête", a répondu Jean-François Copé en promettant: "de toute façon, on trouvera une solution".











UMP: Fillon favorable à un vote ouvert à de "nouvelles candidatures"

Lefigaro.fr

L'ancien premier ministre François Fillon s'est déclaré ce matin sur Europe 1 favorable à un vote pour la présidence de l'UMP ouvert à "de nouvelles candidatures". "Mon ambition aujourd'hui  c'est de rassembler les Français autour d'un projet de redressement national, mais pas forcément en étant à la tête du premier parti de France. Je ne me bats pas pour moi", a assuré François Fillon, affirmant qu'il faudrait de "nouvelles têtes" lors d'un éventuel nouveau vote.

"Je le dis aujourd'hui : ça suffit! Nous devons organiser de nouvelles élections dans un délai raisonnable, c'est-à-dire au printemps prochain, avant la période de préparation à la succession d'élections dès 2014", a-t-il souligné. Le député de Paris a expliqué ne pas être d'accord avec Jean-François Copé sur la date d'un nouveau vote. Le président contesté de l'UMP a proposé que celui-ci ait lieu après les élections municipales de 2014.

"Aujourd'hui, tout le monde reconnaît qu'il faut revoter pour donner une légitimité au nouveau président", a encore ajouté le député de Paris, précisant que l'élection du 18 novembre avait été entachée de "trop d'irrégularités".








Lutte contre la pauvreté: Jean-Marc Ayrault va dévoiler les grands axes

Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault dévoile mardi les grandes orientations de la politique du gouvernement en matière de lutte contre la pauvreté, en mettant l'accent sur le non-recours aux prestations sociales, l'emploi des jeunes et l'accès au logement.

Photographe : Bertrand Langlois :: Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault, le 10 décembre 2012 à Paris 
photo : Bertrand Langlois, AFP
La conférence nationale de lutte contre la pauvreté, qui s'est ouverte lundi après-midi, doit aboutir à un "plan pluriannuel", qui sera adopté en Conseil des ministres dans les prochaines semaines.
Jean-Marc Ayrault en tracera les grandes lignes dans un discours de clôture mardi midi.
Selon une source gouvernementale, il devrait mettre l'accent sur quatre points forts.
Il entend tout d'abord lutter contre le "non-recours" aux prestations sociales: par méconnaissance, par honte, ou devant la complexité des dispositifs, des milliers d'ayants-droit ne réclament pas les prestations auxquelles ils peuvent prétendre. Ainsi, 68% des bénéficiaires potentiels du RSA activité ne le demandent pas.
"Le problème des pauvres, ce n'est pas la fraude, c'est le non-recours aux droits", a martelé lundi la ministre des Affaires sociales Marisol Touraine, en ouverture de la conférence.
Le gouvernement pourrait annoncer une simplification des dispositifs et s'engager à mieux les faire connaître.
Concernant le RSA, les arbitrages autour d'une éventuelle revalorisation, que les associations et syndicats appellent de leurs voeux, n'étaient pas rendus lundi soir. Chaque nouvelle dépense devant être gagée par une économie, le gouvernement dispose de peu de marges de manoeuvre.
"Discours stigmatisants"
Le troisième pilier du plan concernera les jeunes, "priorité" du gouvernement. Les associations ont plaidé pour un "déverrouillage" du RSA pour les moins de 25 ans, dont les conditions d'accès sont très restrictives.
"Il faut probablement l'améliorer ou le compléter. C'est urgent: 20% des jeunes vivent sous le seuil de pauvreté", a récemment fait valoir la ministre déléguée chargée de la lutte contre l'exclusion, Marie-Arlette Carlotti.
Enfin, le gouvernement devrait présenter des mesures en faveur du logement. La ministre, Cécile Duflot, a déjà annoncé lundi la création de "plusieurs milliers de nouvelles places d'hébergement dès 2013". Selon son entourage, 4.000 places pourraient être réservées à l'hébergement d'urgence et 4.000 autres à des centres d'accueil pour demandeurs d'asiles (CADA).
La France compte 3,5 millions de mal logés, dont 150.000 vivent à la rue.
Pourrait aussi être de nouveau évoquée la possibilité de réquisitionner des logements vides pour loger les sans-abris.
Le gouvernement entend amorcer un "changement de méthode" par rapport au gouvernement précédent, dénonçant ses "discours stigmatisants" sur l'assistanat.
La conférence avait été ouverte lundi sur un constat alarmant. Marisol Touraine a rappelé que le taux de pauvreté avait atteint 14,1% en 2010, son plus haut niveau depuis 1997, un chiffre qui "à lui seul claque comme une gifle".
"Plus de 8,5 millions de Français vivent avec moins de 964 euros par mois", "un Français sur cinq déclare avoir renoncé aux soins" pour raisons financières, "800.000 personnes ont recours à l'aide alimentaire", a aussi relevé la ministre.
Selon un récent sondage, près d'un Français sur deux (48%) se considère aujourd'hui comme pauvre ou en passe de le devenir.









Arrêté par l'armée, le premier ministre malien démissionne


Par lefigaro.fr 
Cheick Modibo Diarra , août 2012
Cheick Modibo Diarra , août 2012 Crédits photo : STAFF/REUTERS

Cheik Modibo Diarra a été interpellé à Bamako sur ordre du capitaine Amadou Haya Sanogo, l'ancien chef des putschistes qui avaient renversé le président Amadou Toumani Touré en mars.
«Il ne s'agit pas d'un coup d'État», assure l'armée. N'empêche que l'arrestation et la démission du premier ministre malien mardi matin ne présagent rien de bon pour la stabilité du pays, dont la moité nord est entièrement occupée depuis juin par des groupes islamistes armés.
Cheick Modibo Diarra a annoncé mardi matin sa démission lors d'une brève allocution télévisée, peu après avoir été arrêté sur ordre du capitaine Amadou Haya Sanogo, ancien chef des putschistes qui avaient renversé le président Amadou Toumani Touré en mars. Diarra avait prévu de se rendre en France lundi soir pour un contrôle médical, selon son entourage. Il s'apprêtait à se rendre à l'aéroport quand il a appris que ses bagages avaient été débarqués de l'avion et il est resté à son domicile de Bamako, où il a été arrêté.
«Le pays est en crise et il bloquait les institutions, a déclaré Bakary Mariko, porte-parole des militaires. Le président est toujours en place mais le premier ministre ne travaillait plus dans l'intérêt du pays».

Les ex-putschistes toujours influents

Après avoir renversé le président Amadou Toumani Touré il y a quelques mois, les militaires maliens avaient été contraints de restituer le pouvoir aux civils mais le capitaine Sanogo et ses hommes sont restés très influents dans la gestion des affaires. Or ils reprochaient à Diarra d'être en faveur de l'intervention d'une force internationale dans le nord du Mali, alors qu'ils estimaient avoir seulement besoin d'un soutien financier et logistique pour mener eux-même une opération de reconquête de ce territoire.
Cet incident politique risque de compliquer les efforts actuellement menés pour rétablir la stabilité dans le pays. Le nord du Mali est contrôlé par trois groupes islamistes armés: Ansar Dine, mouvement essentiellement composé de Touareg maliens, les jihadistes surtout étrangers d'al-Qaida au Maghreb islamique (Aqmi) et le Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao). Ils y appliquent la charia (loi islamique) avec une extrême rigueur qui se traduit par des lapidations, amputations, coups de fouets aux «déviants» (voleurs présumés, couples adultères, fumeurs, buveurs d'alcool).
Bamako et la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) ont soumis à l'ONU des plans pour l'envoi d'une force internationale de 3300 hommes et demandent au Conseil de sécurité d'autoriser son déploiement rapidement. La France, dont sept ressortissants sont retenus en otage au Mali, pèse également lourdement en faveur d'un recours à la force sous mandat de l'ONU. Mais elle se heurte au scepticisme de Washington, qui doute de la capacité de Bamako et de ses voisins à mener à bien l'opération.
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Syrie : une coalition élabore un plan d'aide aux rebelles

Le Monde.fr avec AFP 

La Grande-Bretagne fait partie d'une coalition internationale qui dresse des plans pour entraîner les combattants rebelles en Syrie et leur apporter un soutien aérien et naval, indique le quotidien The Independent sur son site Internet.

Le général David Richards, commandant des forces armées britanniques, a eu récemment des entretiens à Londres avec des responsables militaires français, jordaniens, turcs, qataris, émiratis ainsi qu'un général américain, selon la même source.
Lors de cette rencontre, qui avait été organisée à l'initiative du premier ministre britannique, David Cameron, les responsables militaires auraient eu des discussions stratégiques détaillées sur les moyens d'aider les rebelles qui combattent le régime du président syrien, Bachar Al-Assad.
Le Royaume-Uni, la France et les Etats-Unis se sont engagés à ne pas intervenir sur le sol syrien pour aider les rebelles, ce qui signifie que la Turquie devrait sans doute accueillir les camps d'entraînement, selon The Independent.
"NOUS N'EXCLUONS AUCUNE OPTION CONFORME AU DROIT INTERNATIONAL"
Le ministère de la défense britannique n'a pas voulu confirmer ces informations et a répété son engagement à trouver une solution diplomatique à la crise, tout en admettant avoir eu des contacts avec "ses partenaires y compris les Etats-Unis". "Nous voulons parvenir à une solution diplomatique de la crise en Syrie qui mette fin à la violence et entraîne un processus de véritable transition politique", a déclaré un porte-parole du ministère.
"En l'absence d'une solution politique et diplomatique, nous n'excluons aucune option conforme au droit international qui puisse sauver des vies innocentes en Syrie", a-t-il indiqué. "Comme on peut s'y attendre, nous poursuivons des discussions sur une série de plans d'urgence avec nos partenaires, y compris les Etats-Unis", a ajouté le porte-parole sans donner plus de détails.
Le groupe des "Amis du peuple syrien", qui rassemble plus d'une centaine de pays arabes et occidentaux, d'organisations internationales et d'opposants au régime du président Assad, se réunira mercredi au Maroc. Il s'est donné pour mission de renforcer l'aide humanitaire à l'approche de l'hiver et d'envisager la transition politique en cas de chute du régime actuel.









JUSTICE ?

 

Amendes record pour deux banques britanniques


 HSBC écope d'une amende de 1,9 milliard pour blanchiment d'argent.
HSBC écope d'une amende de 1,9 milliard pour blanchiment d'argent. Crédits photo : SHANNON STAPLETON/Reuters

 HSBC et Standard Chartered devront verser au total plus de 2,5 milliards de dollars pour mettre fin à des poursuites judiciaires aux États-Unis, blanchiment d'argent dans le premier cas et violation de l'embargo sur l'Iran dans le second.
Après le scandale du Libor, l'image sulfureuse de la finance britannique devrait être encore ternie par les lourdes peines financières infligées aux deux premières banques britanniques. HSBC et Standard Chartered ont en effet accepté de payer une amende record de plus de 2,5 milliards de dollars (1,9 milliards d'euros) à elles deux, pour mettre fin aux poursuites des autorités américaines.
La banque sino-britannique HSBC a ainsi accepté de payer un montant record de 1,9 milliard de dollars. La banque était accusée de complicité de blanchiment d'argent sale appartenant à des cartels de la drogue au Mexique et de financement du terrorisme au Moyen-Orient. Cette amende record mettrait fin à une série d'enquêtes menées par le Trésor, mais aussi par le département américain de la Justice et plusieurs agences fédérales, de même que par le procureur général de Manhattan.
De son côté, Standard Chartered a également conclu un accord avec la justice américaine et la Reserve fédérale, au terme duquel il devra verser 327 millions de dollars après avoir déjà accepté de verser 340 millions de dollars en août aux autorités bancaires de l'État de New York (soit près de 667 millions de dollars au total), pour avoir violé les sanctions américaines imposées notamment à l'Iran. Selon le Trésor américain, les bureaux de la banque à Londres et Dubaï auraient enfreint à plusieurs reprises entre 2001 et 2007 le régime de sanctions imposées par les États-Unis à l'Iran, mais également à la Birmanie, la Libye et au Soudan. Et comme pour HSBC, la lourde peine met un terme aux investigations menées aux États-Unis qui ont terni la réputation de la banque.
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»Standard Chartered paie pour stopper l'enquête sur l'Iran









Nafissatou Diallo : 5 minutes pour tourner une page


Nafissatou Diallo n'était pas apparu publiquement depuis le mois d'août 2011.
Nafissatou Diallo n'était pas apparu publiquement depuis le mois d'août 2011. Crédits photo : Seth Wenig/AFP
New York
La saga médiatico-judicaire DSK-Diallo est terminée. Elle a pris fin lundi à New York lors d'une ultime et très brève audience à la cour suprême du Bronx, où un accord à l'amiable a été trouvé entre les avocats de l'immigrée guinéenne et ceux de l'ancien patron du FMI, resté à Paris. La séance n'a même pas duré cinq minutes dans la grande salle 600 du tribunal. Il n'y avait pas plus de 70 de personnes présentes, la plupart représentant des médias.
«Il y a environ dix minutes, nous avons trouvé un accord» a déclaré le juge Douglas McKeon qui instruit l'affaire depuis août 2011. «Les détails restent confidentiels», a-t-il poursuivi en évoquant la «grande affection» qu'il a développée pour Nafissatou Diallo au long des entretiens qu'il a eus avec elle et ses avocats, durant ces derniers mois. Il l'a rencontrée une première fois «plus tôt» cette année avant d'obtenir son accord de principe le 28 novembre dernier. Après, plusieurs rencontres ont permis de finaliser cet accord.

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«Je remercie tous ceux qui m'ont soutenue, Dieu vous bénisse» a simplement dit la plaignante, visiblement soulagée, à la sortie de l'audience, la tête couverte d'un foulard gris laissant dépasser sa frange. Au tribunal, elle avait chaleureusement remercié ses avocats Kenneth Thompson et Douglas Wigdor. C'était la première fois que l'immigrée guinéenne apparaissait en public depuis le mois d'août 2011.
L'ancienne femme de chambre accusait l'ex-patron du FMI de l'avoir sexuellement agressée dans la suite 2806 du Sofitel le 14 mai 2011. Ce que l'intéressé, qui a perdu son poste au Fonds monétaire international et vu s'évanouir son rêve de présider aux destinées de la France, a toujours démenti, tout en reconnaissant avoir eu une relation «inappropriée» avec Nafissatou Diallo, une «faute morale» avait-il admis lors d'une interview sur TF1 en 2011.

«La patience et la tolérance» du juge

Les avocats de Dominique Strauss-Kahn, William Taylor et Amit Mehti n'ont pas fait de commentaire au tribunal. Dans un communiqué, ils se sont déclaré «satisfaits» de l'accord. «Nous sommes reconnaissants au juge MacKeon pour sa patience et sa tolérance», a précisé William Taylor. L'audience de lundi met officiellement fin aux poursuites judiciaires contre DSK.
Un autre accord a également été conclu récemment avec le New York Post poursuivi en justice par Nafissatou Diallo, pour diffamation. Le tabloïd new-yorkais l'avait accusée de prostitution au plus fort de l'affaire.
À la sortie du tribunal, Kenneth Thompson, actuellement en campagne pour le poste de procureur du Bronx, a rendu hommage à sa cliente. «C'est une femme courageuse qui va enfin pourvoir reprendre le cours normal de sa vie». Poursuivie par une petite horde de photographes, Nafissatou Diallo est rapidement montée dans la voiture de son avocat pour replonger à nouveau dans l'anonymat et tenter de tourner la page.









ECONOMIE

 

Eure : le département rachète une papeterie


Le Conseil général de l'Eure va racheter pour 22 millions d'euros la papeterie M-Real d'Alizay (Eure), fermée en avril dernier, pour en revendre la plus grande partie à deux repreneurs, le papetier hongkongais Double A et Neoen, filiale de Direct Energie
Le Conseil général de l'Eure va racheter pour 22 millions d'euros la papeterie M-Real d'Alizay (Eure), fermée en avril dernier, pour en revendre la plus grande partie à deux repreneurs, le papetier hongkongais Double A et Neoen, filiale de Direct Energie | IMAGE FRANCE 3


Florange ne sera pas nationalisée, mais Alizay sera... départementalisée ! Le Conseil général de l'Eure dans le nord-ouest de la va racheter la papeterie d'Alizay (Eure), fermée en avril dernier par le finlandais M-Real, dans le cadre d'une vaste restructuration européenne du groupe.
 La transaction, qui doit être finalisée dans les prochains jours, s'élève à 22 millions d'euros.

La plus grande partie du site et des installations sera revendue immédiatement au papetier Double A, basé à Hong-Kong, qui veut relancer l'activité précédente. Mais aussi à l'énergéticien français Neoen, filiale du groupe Direct Energie, qui prévoit de relancer la centrale bio-masse fournissant l'énergie aux installations.

Sur la partie qui ne sera pas remise aux deux repreneurs, le conseil général compte développer à terme d'autres projets, notamment un port fluvial dédié à des trafics de vracs.

250 des 330 salariés seront repris
Le du Conseil général (PS), Jean Louis Destans, a expliqué que cette solution avait été trouvée à l'issue de négociations «discrètes» entamées en août dernier. Dans les Echos, il estime que cette initiative démontre que des collectivités peuvent prendre temporairement le contrôle d'un site « si cela peut permettre à l'opération d'aboutir et à l'outil industriel de redémarrer.»

Selon l'intersyndicale, ce «portage» était la seule solution pour finaliser la reprise. «M-Real éprouvait en effet énormément de difficultées à parler avec les repreneurs potentiels», a précisé Eric Lardeur, délégué CFDT. L'opération doit permettre de reprendre immédiatement 150 à 200 salariés et, à terme, un total de 250 sur les 330 que comptait le site.

LeParisien.fr











L’emploi salarié dégringole au 3e trimestre


Bosch outillage
© D.R - Bosch
L’Insee publie les chiffres de l’emploi salarié ce mardi 11 décembre.
Ce sont 41 700 emplois qui ont été détruits au troisième trimestre 2012 (-0,3% sur trois mois) dans les secteurs marchands. Les trois quarts de ces emplois sont dans l'intérim, selon les estimations définitives publiées par l'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee).
Dans l’industrie, l’emploi diminue de 0,2 % (-5 500 postes) au troisième trimestre, au même rythme que les trimestres précédents. Sur un an, l’industrie a perdu 24 600 postes (soit - 0,7 %).
L'institut a également publié les chiffres révisés pour le 2ème trimestre. 16 100 postes ont été détruits, alors que l'Insee en avait annoncé  22 400 en septembre. Ces ajustements ne modifient toutefois pas la tendance, qui reste de -0,3% sur un mois et -0,4% sur un an.
Sur un an, 56 600 postes ont disparu en France (-0,4%). Cela porte le nombre total d'emplois à 16,061 millions.








SOCIAL

 

Vers une augmentation de 10% du RSA en 5 ans


Quartier Dupleix, dans le XVème arrondissement à Paris. Un quartier où se côtoient des résidences bourgeoises et de nombreuses HLM.
Quartier Dupleix, dans le XVème arrondissement à Paris. Un quartier où se côtoient des résidences bourgeoises et de nombreuses HLM. Crédits photo : Jean-Christophe MARMARA/Le Figaro

A l'issue de la conférence organisée sur la lutte contre la pauvreté, le premier ministre devrait en outre annoncer le déblocage de 50 millions d'euros pour financer des logements d'urgence.
Le gouvernement devrait dévoiler à la mi-journée un ensemble de mesures destinées à lutter contre la pauvreté, à l'issue de la conférence organisée sur ce thème. Au sujet du Revenu de solidarité active, le premier ministre devrait ainsi annoncer une revalorisation du RSA-socle qui a remplacé le RMI en 2009. Cette prestation destinée aux plus démunis qui date du gouvernement Rocard en 1988 devrait augmenter de près de 10% en 5 ans, selon l'AFP. La hausse qui bénéficiera aux 1,4 million de foyers qui perçoivent cette aide sociale devrait être engagée au 1er septembre 2013.
L'objectif de cette augmentation est de permettre au RSA de représenter la moitié du SMIC: le salaire minimum s'élève aujourd'hui à un peu plus de 1100 euros contre 475 euros pour le RSA . Jean-Marc Ayrault devrait également annoncer un assouplissement des conditions d'accès au RSA pour permettre à un plus grand nombre de jeunes de bénéficier de cette aide, affirme Europe 1.
Selon la radio, le premier ministre pourrait également dévoiler le déblocage de 50 millions d'euros pour financer des logements d'urgence.
Le gouvernement pourrait enfin relever le plafond qui permet d'avoir droit à la CMU, la couverture maladie des plus défavorisés.
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