ENVIE D'INSURRECTION ET SYNDROME DE BLANCHE-NEIGE (AVOIR L'IMPRESSION D'ETRE ENTOURE DE NAINS)
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mardi 25 décembre 2012
25122012 QUOI DE NEUF ?
INSURRECTION
Une Américaine licenciée parce qu'elle "menaçait" le mariage de son patron
Le Monde.fr avec AFP
Melissa Nelson a travaillé pendant dix ans dans le cabinet dentaire de James Knight avant que la femme de ce dernier ne se plaigne de la passion qu'il éprouvait pour elle. | AFP/PHILIPPE MERLE
Une assistante dentaire de l'Iowa, dans le centre des Etats-Unis, a vu sa plainte pour discrimination rejetée par la Cour suprême de l'Etat. Apparemment "irrésistible", la jeune femme avait été licenciée pour avoir mis en danger le mariage de son patron bien qu'elle eût repoussé ses avances.
Jeune épouse et mère de famille, Melissa Nelson a travaillé pendant dix ans dans le cabinet de James Knight avant que la femme de ce dernier ne se plaigne de la passion grandissante que le dentiste éprouvait pour elle. Melissa Nelson a indiqué devant les tribunaux qu'elle considérait son patron comme un père et un homme "d'intégrité" qui la traitait avec respect.
Mais après neuf années de collaboration, James Knight a commencé à critiquer ses habits, estimant qu'ils le "déconcentraient" trop parce qu'ils "accentuaient les formes de son corps", et lui a demandé à plusieurs reprises de porter une blouse blanche. Un jour, il lui dit même que si elle "voyait son pantalon se bomber, elle saurait que ses habits étaient trop aguicheurs", révèlent les documents du tribunal. Le dentiste aurait même fait allusion à la rareté des relations sexuelles de son employée, estimant que c'était "comme avoir une Lamborghini dans son garage et de ne jamais la conduire". Melissa Nelson a bien tenté de lui indiquer que son attitude à son égard n'était pas juste, mais en vain.
UN LICENCIEMENT "INJUSTE" MAIS PAS DISCRIMINATOIRE
La femme du docteur Knight, qui travaille également au cabinet dentaire, a découvert le pot aux roses en tombant sur des SMS échangés entre son mari et Melissa Nelson. Après maintes discussions avec son épouse et son pasteur, le dentiste a accepté de licencier son assistante, considérant qu'elle était une "grande menace" pour son mariage. Melissa Nelson a essayé de se défendre devant les tribunaux en assurant que ses vêtements n'étaient pas provocateurs.
Si la loi en Iowa interdit la discrimination contre des employés en fonction du sexe, la Cour suprême de l'Etat, constituée uniquement d'hommes, a néanmoins estimé que bien que le licenciement de la jeune femme n'était "pas juste" il "ne constituait pas une discrimination interdite par la loi". L'avocat de Knight a déclaré sur la chaîne CNN que cette décision était un précédent qui allait "permettre aux employeurs de licencier les employées cherchant à à exciter la jalousie de leurs épouses
POLITIQUE
Noël: Bethléem et Rome prient pour la réconciliation au Moyen-Orient
Le patriarche latin de Jérusalem, Mgr Fouad Twal, a appelé à oeuvrer pour la paix et la réconciliation au Moyen-Orient "meurtri", en particulier pour la Syrie, lors de son homélie de Noël à Bethléem, en Palestine.
photo : Jaafar Ashtiyeh, AFP
"Depuis ce lieu saint, j?invite les politiciens et les hommes de bonne volonté à travailler résolument pour un projet de paix et de réconciliation qui embrasse la Palestine et Israël, et ce Moyen-Orient meurtri", a exhorté Mgr Twal, la plus haute autorité catholique romaine en Terre sainte.
A Rome, au cours d'une messe solennelle dans la basilique Saint-Pierre, le pape Benoît XVI a prié pour la paix en Palestine, en Syrie, au Liban, en Irak en plaidant pour "que les chrétiens puissent y maintenir leur demeure" et que "chrétiens et musulmans construisent ensemble leurs pays".
Bethléem, une zone autonome de Cisjordanie, a célébré son premier Noël depuis son classement au Patrimoine mondial de l'UNESCO et la reconnaissance de la Palestine comme Etat observateur à l'ONU.
Les Palestiniens ont revendiqué en juin un succès "historique" en obtenant l'inscription de l'Eglise de la Nativité et de la route de pèlerinage de Bethléem au Patrimoine mondial de l'Unesco, en dépit de l'opposition d'Israël et des Etats-Unis.
Ils ont remporté une autre victoire diplomatique majeure fin novembre en devenant un Etat observateur non membre aux Nations unies, lors d'un vote très majoritaire à l'Assemblée générale, qualifié par le président palestinien Mahmoud Abbas d'"acte de naissance".
Ainsi que le veut la tradition, Mgr Twal a fait son entrée solennelle dans la ville berceau du christianisme lundi après-midi, accompagné de troupes scoutes palestiniennes avec leurs cornemuses héritées du mandat britannique (1920-48).
Chaque année, cette procession colorée donne lieu à une grande fête populaire palestinienne place de la Mangeoire, au coeur de Bethléem, pour des festivités qui sont la principale attraction touristique annuelle en Cisjordanie.
Le président de la chambre de commerce locale, Samir Hazboun, attendait "entre 10.000 et 15.000 touristes étrangers", précisant que la plupart des 3.700 chambres d'hôtel de la ville étaient remplies lundi soir, des chiffres comparables aux années précédentes.
"Prions pour la Syrie" -
La nuit tombée, un immense sapin orné de boules rouges illuminait la grande place devant la Basilique de la Nativité, le lieu de la naissance du Christ selon les Evangiles.
A minuit (22H00 GMT), le patriarche a présidé la grand-messe de Noël en l'église catholique Sainte-Catherine, contiguë à la Basilique de la Nativité, en présence de Mahmoud Abbas, du Premier ministre Salam Fayyad, du ministre jordanien des Affaires étrangères Nasser Jawdeh et de diplomates européens protecteurs des lieux saints.
Dans son homélie, le prélat, d'origine jordanienne, a salué les "efforts et positions courageuses" du président Abbas et du roi de Jordanie Abdallah II pour obtenir la reconnaissance de la Palestine comme Etat observateur à l'ONU.
"Cette reconnaissance doit être un pas décisif vers la paix et la sécurité de tous. Seule la justice et la paix en Terre Sainte peuvent rétablir la balance de l?équilibre régional et mondial !", a estimé Mgr Twal.
"Prions avec ferveur pour nos frères, en Syrie, qui meurent sans pitié ni appel ! Prions pour le peuple égyptien qui lutte pour l?entente, la liberté et l?égalité ! Prions pour l?unité et la réconciliation au Liban, en Irak, au Soudan, dans les autres pays de la région et du reste du monde. Prions pour la prospérité et la stabilité en Jordanie", a-t-il exhorté.
En Syrie, la minorité chrétienne, qui voit le pays déchiré par une guerre civile sanglante depuis plus de 21 mois, a fêté Noël dans l'angoisse du chaos et de la montée des islamistes.
Dans une église bondée du centre de Damas, les chrétiens ont prié pour que "la paix s'installe dans le coeur de tous les Syriens".
Mali: l'économie en chute libre, en raison des troubles
La crise sans précédent que traverse depuis près d'un an le Mali, dont le Nord est occupé par les islamistes armés, a d'énormes répercussions économiques et sociales, notamment à Bamako, capitale en partie désertée par les étrangers où le chômage s'accroît et où les prix flambent.
"L'économie malienne traverse une période difficile. Déjà en difficulté à cause de la très mauvaise récolte de 2011-2012, elle a beaucoup souffert du coup d'Etat de mars 2012 et de ses retombées", notait récemment le Fonds monétaire international (FMI) à l'issue d'une mission de deux semaines à Bamako.
Dans le sillage du putsch du 22 mars qui a renversé le président Amadou Toumani Touré, des groupes islamistes armés ont pris le contrôle du nord du pays, suscitant l'inquiétude croissante de la communauté internationale.
"L'occupation du nord du pays a fortement perturbé la production agricole et le commerce. La détérioration de la situation en matière de sécurité a provoqué une chute des voyages d'affaires au Mali", selon le FMI, qui ajoute: "Les secteurs du commerce, des hôtels et des restaurants ont été durement touchés".
Alors que le FMI prévoit un recul du produit intérieur brut (PIB) malien de 1,5% cette année, le président américain Barack Obama a décidé de retirer au Mali son statut de partenaire commercial privilégié des Etats-Unis, en raison du recul de la démocratie dans ce pays.
La crise économique, à Bamako, n'épargne personne et le taux de chômage y est de 17,3%, selon l'Institut national des statistiques (Instat).
Le secteur tertiaire, en forte récession en 2012 (-8,8%, selon l'Instat), est le plus touché. Les licenciements économiques ont fait un bond au dernier trimestre 2012, particulièrement dans l'hôtellerie: hommes d'affaires et touristes ne viennent plus à Bamako, les expatriés quittent la ville.
"Les employeurs sont arrivés au bout des systèmes préconisés pour maintenir les emplois en cas de crise: congés anticipés, chômage technique ou partiel", explique Salif Bagayoko, directeur régional à l'inspection du travail.
A l'Association d'appui à la promotion des aides familiales (Apaf), des femmes à la recherche d'un emploi de domestique affluent du matin au soir, revoient leurs prétentions salariales à la baisse en dépit d'une hausse du coût de la vie qui touche, d'abord, les foyers les plus modestes.
"On travaille à perte"
Les prix du carburant, du gaz, et les produits de première nécessité sont parfois passés du simple au double.
Certaines travaillaient pour des coopérants étrangers qui sont partis, pour un salaire déjà peu élevé, de l'ordre de 80.000 francs CFA (122 euros). Aujourd'hui, "même 35.000 FCFA (53 euros) conviendraient" à Aïssa Camara, veuve de 42 ans, qui a perdu son travail en février.
L'industrie est également touchée: 20% des usines de la capitale ont fermé et 60% ont recours au chômage technique, selon M. Bagayoko.
"Depuis mars, on travaille à perte", explique Alioune Badara Diawara, administrateur général adjoint de Batex-ci, une usine textile. "Les commandes sont là, grâce aux pays de la sous-région. Mais le coton, notre matière première, ne nous est plus livré depuis plus de deux mois: l'entreprise qui le produit est à bout de souffle", dit-il.
Le coton est un des principaux secteurs d'activité au Mali, pays essentiellement agricole où sont également exploitées quelques mines d'or. Avant la crise, le tourisme était an outre un pourvoyeur de devises essentiel.
"Les vrais martyrs, c'est nous", juge Gaoussou Kantako, artisan bijoutier depuis 1993 au marché de N'Golonina à Bamako. Visage fermé, il explique: "On peut passer trois, quatre jours sans voir un client".
"Les consignes données aux rares étrangers d'éviter de sortir ont eu raison de l'artisanat local. Certains artisans sont découragés, ils restent à la maison, ou alors ils sont partis travailler dans les mines d'or", affirme l'artisan.
Selon lui, ce sont environ 120 de ses collègues, soit plus de la moitié, qui ont quitté le marché ces derniers mois.
Dans le secteur des transports, la compagnie nationale Air Mali n'a pas pu résister et a suspendu lundi ses activités pour neuf mois. "On prévoyait l'équilibre pour 2013, mais le coup d'Etat a tout changé", indique Souleymane Sylla, responsable administratif et financier de l'entreprise dont les 66 salariés ont perdu leur emploi à la veille de Noël.
AFP
Israël approuve la construction de 1 200 logements à Jérusalem-Est
Le Monde.fr avec AFP
Le gouvernement de droite de Benjamin Nétanyahou multiplie les effets d'annonce sur des projets de colonisation en Cisjordanie et à Jérusalem-Est. | AP/Sebastian Scheiner
Selon les informations de l'ONG israélienne La Paix Maintenant, le ministère de l'intérieur israélien a approuvé la construction de 1 200 logements dans le quartier de colonisation à Jérusalem-Est annexée. La décision "fait suite à une réunion jeudi de la commission de planification du district de Jérusalem consacrée aux objections à ce projet", a précisé lundi 24 décembre Hagit Ofran, porte-parole de l'association anti-colonisation.
La Paix Maintenant avait déjà évoqué ce projet le 18 décembre, alors que les autorités annonçaient des constructions massives dans des colonies à Jérusalem-Est annexée et en Cisjordanie occupée.
Quelque 270 000 Palestiniens vivent dans la partie orientale à majorité arabe de la Ville sainte. Israël considère Jérusalem comme sa capitale "unifiée et indivisible". Mais la communauté internationale ne reconnaît pas l'annexion en 1967 de la partie orientale de Jérusalem, où les Palestiniens veulent établir la capitale de l'Etat auquel ils aspirent. Elle considère également comme illégales, au regard du droit international, toutes les colonies juives. EFFETS D'ANNONCE
Plus tôt dans la soirée de lundi, le ministre de la défense israélien, Ehud Barak, a confirmé la volonté du gouvernement de transformer en université un collège d'enseignement supérieur dans la colonie d'Ariel en Cisjordanie. Prise en septembre, cette décision devait avoir son aval pour devenir effective, car il est chargé des Territoires occupés.
Le feu vert donné par M. Barak et l'approbation de la mise en chantier des logements à Gilo surviennent alors que le gouvernement de droite de Benjamin Nétanyahou multiplie les effets d'annonce sur des projets de colonisation en Cisjordanie et à Jérusalem-Est, à l'approche des élections législatives anticipées du 22 janvier, malgré les sévères critiques internationales.
2012 - Etranglés par le chômage, des millions d'Européens basculent dans la pauvreté
Etranglés par le chômage et la rigueur, des millions d'Européens ont basculé cette année dans la pauvreté qui frappe les classes moyennes, ébranle la cohésion sociale et atteint des groupes jusque-là préservés comme les femmes et les enfants.
photo : Dominique Faget, AFP
"Le trou noir est de plus en plus grand", s'inquiète Mercedes Gonzalez, une Espagnole de 52 ans qui, avec moins de 800 euros par mois, se bat pour assurer le quotidien d'une famille au chômage à Fuenlabrada, en banlieue de Madrid.
En juillet, elle touchait encore, comme son mari, une aide gouvernementale de 426 euros, aujourd'hui réduite à 360 euros. "Pendant ce temps, la nourriture et les factures augmentent avec la hausse de la TVA" depuis septembre, raconte-t-elle.
"Les choses vont de mal en pis, nous sommes asphyxiés": la lassitude perce dans la voix de cette petite femme bourrée d'énergie, vendeuse au chômage dont le mari, charpentier, et deux des trois fils adultes sont eux aussi sans emploi.
L'Espagne, quatrième économie de la zone euro, affiche les ingrédients d'une crise sociale majeure: un quart des actifs au chômage, une politique d'austérité historique, des coupes implacables dans l'éducation et la santé, des milliers de familles surendettées jetées à la rue.
Dans ce pays, où deux petits propriétaires menacés d'expulsion se sont suicidés récemment, comme en Grèce ou en Italie, deux autres pays du sud de l'Europe minés par la récession, la crise parfois vire à la tragédie.
Fin mars, l'Italie toute entière s'était émue du geste désespéré de Giuseppe Campaniello, un maçon au chômage de Bologne, poursuivi pour ne pas avoir payé ses impôts, qui s'était immolé par le feu.
"Guiseppe a été victime d'un système qui fonctionne contre les citoyens", accuse sa veuve âgée de 48 ans, Tiziana Marrone.
"Giuseppe n'a reçu aucune aide. Il a senti qu'il était le dos au mur", ajoute-t-elle, avec des mots très durs: "Ce n'est pas un suicide lié à la crise, c'est un crime cautionné par l'Etat".
Mais c'est sans doute la Grèce, avec son économie sous tutelle et un chômage record (26%), qui subit l'impact social le plus dramatique de la crise: 31% de ses habitants étaient en 2011 en danger de pauvreté ou d'exclusion, selon Eurostat, contre une moyenne européenne de 24,2%.
George Tsouvalakis, charpentier sans travail de 31 ans, et sa femme Lia, 30 ans, font partie de cette "génération perdue".
Avec leur petite fille de deux ans, ils cherchent à quitter le pays mais ne peuvent se payer un billet d'avion. Leurs revenus, plus de 2.500 euros avant la crise, ont fondu à entre 0 et 400 euros par mois.
"Nous n'avons pas les moyens de partir. Nous sommes prisonniers de nos maisons", confie Lia.
Nilce Carvalho, une étudiante portugaise de 29 ans qui a terminé une maîtrise en Arts du spectacle dans la prestigieuse université de Coimbra, a imaginé un autre moyen de s'en sortir: lancer un appel sur Facebook pour effacer la dette qui l'empêche d'empocher son diplôme.
Car sous l'effet de l'austérité gouvernementale, sa bourse a été réduite de 400 à 98 euros et elle doit ainsi mille euros de frais de scolarité. "C'était très difficile. Ce n'est pas évident d'exposer comme ça ses difficultés", raconte-t-elle.
Dans ces pays, les organisations humanitaires tournent à plein face à une pauvreté qui prend de nouveaux visages.
"Ce sont des familles dont tous les membres en âge de travailler sont au chômage, des gens qui perdent leur logement parce qu'ils sont expulsés, qui ne sont pas habitués à recourir aux réseaux de protection sociale", souligne Fernando Cuevas, porte-parole de la Croix-Rouge espagnole.
Les ONG s'inquiètent particulièrement du sort des femmes et des enfants, jusque-là préservés par des mécanismes de solidarité familiale qui vacillent.
"Où est aujourd'hui la classe moyenne en Espagne?", s'interroge David Polo, qui s'occupe des sans-abri pour Caritas à Burgos, une ville du nord du pays. "Elle se fracture. Nous commençons à voir une polarisation de cette classe".
L'Unicef a recensé 2.200.000 enfants vivant sous le seuil de pauvreté en Espagne. Au Portugal, le ministère de l'Education a révélé fin novembre qu'en moins de vingt jours, le nombre d'élèves souffrant de carence alimentaire était passé de 10.000 à près de 13.000.
Même les retraités, dont certains assument la charge de familles entières, ne sont plus épargnés: le gouvernement de droite espagnol vient d'annoncer que la revalorisation des pensions serait moindre que prévu en 2013, brisant le tabou d'une promesse électorale sur un sujet ultra-sensible.
Le prix du gazole au plus bas depuis juillet
Le prix du gazole recule de 0,23 centimes. Il n'était plus tombé sous les 1,35 euro depuis la première semaine de juillet, où il coûtait 1,34 euro.
Le prix des carburants repart en baisse après plusieurs semaines de hausse. (DURAND FLORENCE/SIPA)
Le prix du gazole a reculé la semaine dernière en France, touchant son plus bas niveau depuis juillet à 1,3486 euro le litre en moyenne, selon les relevés hebdomadaires publiés lundi 25 décembre par le ministère de l'Ecologie et de l'Energie. Le prix du gazole, qui représente plus de 80% des ventes de carburant en France, a reculé de 0,23 centimes. Il n'était plus tombé sous les 1,35 euro depuis la première semaine de juillet, où il coûtait 1,3449 euro. Le diesel avait ensuite culminé la semaine du 24 août, à 1,4592 euro le litre.
Les 40 usines de l’année : l'interminable saga de la raffinerie Petit-Couronne
MADE IN FRANCE En cette fin d'année 2012, L'Usine Nouvelle revient sur les 40 sites industriels qui ont fait l'actu depuis le 1er janvier dernier.
C'est en tout début d'année, le 2 janvier 2012, que la production du site de Petit-Couronne a été arrêtée temporairement, comme souhaité par Petroplus. Quelques jours plus tard, le premier raffineur d'Europe a enclenché le processus de vente de son site en Haute-Normandie.
Après l'effondrement de l'action du groupe de 82%, le 24 janvier, la raffinerie de Petit-Couronne se déclare en cessation de paiement et dépose le bilan. L'entreprise est placée, dès le lendemain, en redressement judiciaire pour une durée de 6 mois. La date limite de dépôt des offres de reprise sera reportée plusieurs fois avant d'être fixée au 24 août.
C'est au mois d'octobre que le tribunal de commerce de Rouen place la raffinerie de Petit-Couronne en liquidation judiciaire. Le tribunal rejette donc les offres de deux repreneurs potentiels : APG et Netoil.
Depuis, un délai supplémentaire a été accordé à l'entreprise. Elle a jusqu'au 5 février 2013 pour trouver acquéreur. Entre temps, la fin du contrat de six mois avec Shell, le 12 décembre 2012, a signé l’arrêt de la raffinerie.
Même si la compagnie pétrolière a décidé de prolonger ce contrat de trois semaines, la direction considère ce délai trop court pour reprendre la production. L'Intersyndicale CGT-CFDT-CFE/CGC du site a manifesté son mécontentement en bloquant le stock de propane de Shell le 13 décembre. Affaire à suivre... Elena Bizzotto
Les 40 usines de l’année : M-Real, le papetier départementalisé
MADE IN FRANCE En cette fin d'année 2012, L'Usine Nouvelle revient sur les 40 sites industriels qui ont fait l'actu depuis le 1er janvier dernier.
Drôle de coïncidence. Alors que le gouvernement indiquait qu’il ne retenait pas la solution de la nationalisation pour le site d’Arcelor à Florange, l’usine M-Real d’Alizay (Eure) était rachetée par le département quelques six mois après la fermeture du site en avril 2012, le propriétaire finlandais de l’usine souhaitant se recentrer prioritairement sur le carton ondulé.
Le département a annoncé, début décembre, qu’il allait reprendre le site pour 22 millions d’euros, avant de le revendre à deux repreneurs, le papetier Double A (Hong Kong) et l’énergéticien Neoen, filiale de Direct énergie qui créera une centrale énergétique biomasse. Le département devrait développer sur le site une plateforme fluviale. Résultat : la reprise devrait permettre de réemployer 250 des 330 salariés qu’employait l’usine avant la fermeture. M-Real a été un des symboles de la campagne présidentielle. Jean-Luc Mélenchon et François Hollande s’y sont rendus. En français, ce dernier y a évoqué la nécessite de changer la Loi pour obliger un actionnaire de vendre un site dont il ne veut plus.
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