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samedi 22 décembre 2012

22122012 QUOI DE NEUF ?

POLITIQUE

 

Obama affronte le mur budgétaire

Barack Obama lors de son discours.
Barack Obama lors de son discours. (Photo Kevin Lamarque. Reuters)


Le président des Etat-Unis doit convaincre le Congrès de voter son budget.

Libération
Le président Barack Obama a appelé vendredi le Congrès à adopter un compromis budgétaire de portée plus modeste que ceux évoqués ces dernières semaines afin d'éviter une cure d’austérité forcée aux Etats-Unis début janvier.
«C’est quelque chose que nous pouvons résoudre, cela ne demandera pas tant d’efforts, il nous faut juste faire le nécessaire», a affirmé M. Obama lors d’une courte intervention à la Maison Blanche, au lendemain de l'échec d’un plan de secours républicain à la Chambre des représentants censé empêcher le pays de s'écraser contre le «mur budgétaire».
Cette expression recouvre une hausse d’impôts pour tous les Américains et l’entrée en vigueur de coupes automatiques dans les dépenses dès le 1er janvier, cocktail dont des économistes redoutent qu’il provoque une rechute de la première économie mondiale dans la récession. M. Obama a annoncé avoir discuté au téléphone vendredi avec le président de la Chambre des représentants, le républicain John Boehner, et s'être entretenu à la Maison Blanche vendredi avec le chef de la majorité démocrate au Sénat Harry Reid.
Il a précisé leur avoir demandé «d’oeuvrer à un plan qui empêche une hausse des impôts sur la classe moyenne, protège l’assurance-chômage pour deux millions d’Américains, et jette les bases de travaux à venir tant sur la croissance que la lutte contre les déficits». «C’est un but à notre portée. Cela peut être fait en dix jours», a-t-il affirmé. Les élus des deux chambres du Congrès sont déjà partis pour leurs vacances de Noël mais ont été prévenus de se tenir prêts à revenir avant le jour de l’An.
La Maison Blanche a ensuite annoncé que M. Obama et sa famille voyageraient en soirée vers Hawaii (Pacifique), l’archipel natal du président où il passe traditionnellement la période des fêtes. Mais M. Obama a dit qu’il serait de retour «la semaine prochaine» pour la reprise des discussions budgétaires.

«Sens des perspectives»

«Au moment où nous quittons la ville (Washington NDLR) pour retrouver nos familles pendant les fêtes, j’espère que cela donnera un peu de sens des perspectives à tout le monde», a-t-il affirmé.
Jeudi soir, les républicains du Congrès n’avaient pas réussi à s’accorder sur un «plan de secours», constat de l’impasse des négociations entre M. Obama et le président de la Chambre, John Boehner. Ce dernier a affirmé que la balle était désormais dans le camp du président et de M. Reid.
Vendredi, le porte-parole de M. Boehner a imputé l’impasse des négociations à M. Obama. «Nous continuons à espérer qu’il est enfin prêt à faire preuve de sérieux pour éviter le mur budgétaire», a déclaré ce porte-parole, Brendan Buck.
De même source, M. Boehner «reviendra à Washington après (Noël), prêt à trouver une solution qui peut être adoptée par les deux chambres du Congrès».
Des allègements d’impôts pour tous les contribuables, hérités de la présidence du républicain George W. Bush, doivent expirer le 1er janvier si le Congrès et l’exécutif ne se mettent pas d’accord. Or, les républicains souhaitent que ce dispositif soit prolongé pour tous, y compris les plus aisés.
Selon un responsable de la Maison Blanche vendredi soir, M. Obama veut le laisser expirer pour les 2% de foyers les plus riches, ce qui correspond aux personnes aux revenus supérieurs à 250 000 dollars. Pendant les négociations, M. Obama avait offert à M. Boehner de porter ce seuil à 400 000 dollars.
Les observateurs estiment que M. Obama, nettement réélu en novembre, possède l’avantage dans cette énième crise avec ses adversaires, car en cas de persistance du blocage, il obtiendra l’objectif désiré: la hausse de la taxation des plus aisés, quitte ensuite à ce que le Congrès vote de nouvelles coupes pour la classe moyenne.
(AFP)










Divisée, l'Egypte vote pour un référendum sur une nouvelle Constitution

Le Monde.fr avec AFP
Un opposant à Mohammed Morsi, le 21 décembre place Tahrir au Caire.  
Un opposant à Mohammed Morsi, le 21 décembre place Tahrir au Caire. | REUTERS/AMR ABDALLAH DALSH

Les bureaux de vote ont ouvert, samedi 22 décembre en Egypte, pour la seconde phase du référendum sur un projet de Constitution qui divise le pays et a provoqué de nouveaux heurts la veille. Des queues se sont formées devant plusieurs écoles à travers les 17 gouvernorats appelés à se rendre aux urnes, dont Guizeh, près du Caire, avant même l'ouverture des bureaux vers 8 heures, heure locale.

Selon des chiffres officieux, le "oui" l'a emporté par près de 57 % des voix lors de la première partie du vote samedi dernier – une avance qui laisse présager une approbation du projet de Constitution à l'échelle nationale.
La division du pays en deux zones de vote successives a été décidée in extremis pour faire face à un boycott de nombreux magistrats chargés de superviser le scrutin. Comme Le Caire, Alexandrie a déjà voté samedi dernier pour ce référendum qui concerne 51,3 millions d'électeurs inscrits, sur une population totale de 83 millions.

Affrontements à Alexandrie entre forces de l'ordre et opposants au président Mohamed Morsi, vendredi 21 décembre.  
Affrontements à Alexandrie entre forces de l'ordre et opposants au président Mohamed Morsi, vendredi 21 décembre. | REUTERS/Khaled Abdullah
Le référendum a été précédé par plusieurs semaines de manifestations qui ont parfois dégénéré en affrontements entre opposants et sympathisants du président Mohamed Morsi et du mouvement des Frères musulmans, dont il est issu. Vendredi encore, des affrontements entre manifestants – islamistes partisans du "oui" et opposants prônant le "non" – ont fait plusieurs dizaines de blessés dans la deuxième ville d'Egypte, Alexandrie. Quelque 120 000 soldats ont été mobilisés en renfort de 130 000 policiers pour la sécurité de ce scrutin.
UNE CONSTITUTION CONTROVERSÉE
L'opposition laïque, de gauche et libérale estime que ce scrutin est d'ores et déjà entaché de nombreuses fraudes et irrégularités au profit du "oui". Une partie des magistrats, en conflit avec le président Morsi, refuse d'assurer la supervision du vote comme la loi le requiert.
Le projet de Constitution vise à doter le pays d'un cadre institutionnel stable, censé selon ses partisans refléter les changements intervenus dans le pays depuis la chute de l'autocrate Hosni Moubarak début 2011.
Mais l'opposition estime que le projet de Constitution ouvre la porte à une islamisation accrue et présente de graves lacunes en matière de protection des libertés. Ce référendum se tient dans un contexte de grave crise économique. Les incertitudes politiques ont déjà provoqué l'ajournement d'une demande de prêt de 4,8 milliards de dollars auprès du Fonds monétaire international (FMI), et conduit M. Morsi à geler des hausses de taxes.









Moscou interdit aux Américains d'adopter des enfants russes

Le Monde.fr avec AFP
Des enfants jouent dans un orphelinat à Moscou, en 2010.  
Des enfants jouent dans un orphelinat à Moscou, en 2010. | AFP/NATALIA KOLESNIKOVA

La Douma (chambre basse du Parlement russe) a adopté définitivement, vendredi 21 décembre, une loi interdisant aux Américains d'adopter des enfants russes. Une décision qui inquiète les orphelinats et a provoqué l'indignation d'une partie de la société en Russie.

Le texte approuvé par une quasi-unanimité des députés (420 pour, 7 contre et une abstention) se veut une réponse à la "liste Magnitski" adoptée aux Etats-Unis, qui sanctionne des responsables russes coupables de violations des droits de l'homme. La nouvelle loi russe prévoit elle aussi de dresser une "liste noire" des Américains indésirables en Russie, soupçonnés d'avoir violé les droits des citoyens russes.
La diplomatie américaine s'est dit "préoccupée" par ce vote. "Ce qui nous inquiète particulièrement dans cette législation – ce que les Russes sont en train de faire  c'est d'empêcher effectivement des enfants de grandir dans un environnement familial de bonheur, d'amour et de respect", a déclaré le porte-parole du département d'Etat américain, Patrick Ventrell, qui a rappelé que 60 000 petits Russes avaient été adoptés par des Américains ces vingt dernières années.
"IL NE FALLAIT PAS POLITISER CETTE QUESTION"
Plusieurs responsables d'orphelinats russes ont également exprimé leurs regrets. "Nous n'avons jamais eu aucun problème avec les parents adoptifs américains", a confié à l'AFP la médecin en chef d'un orphelinat de Moscou, Natalia Karanevskaïa. "Ils ont adopté des enfants très malades, avec des troubles mentaux, des enfants de toxicomanes et d'alcooliques, d'autres atteints de la syphilis et d'hépatite. Les enfants de ce genre sont rarement adoptés par des Russes", a regretté Mme Karanevskaïa. Avec cette loi, "une grande partie de ces enfants resteront dans les orphelinats", a-t-elle estimé.
De 2008 à 2011, 14 660 enfants ont été adoptés en Russie par des Américains, selon les chiffres fournis du bureau du représentant du président russe pour les droits des enfants, Pavel Astakhov.
Selon la même source, pendant la même période, 33 300 enfants ont été adoptés par des Russes. 728 enfants handicapés ont été adoptés par des étrangers et 137 par des Russes. Les orphelins handicapés qui ne sont pas adoptés passent généralement leur vie dans des foyers et bénéficient d'un minimum de soins.
"Il ne fallait pas politiser cette question", regrette la médecin chef d'un autre orphelinat pour handicapés à Moscou, Ioulia Talypova. "Les parents adoptifs étrangers nous envoient régulièrement des rapports sur les enfants adoptés. Tous sont en vie et bien soignés", a-t-elle ajouté.
NOMBREUSES RÉACTIONS DE RÉPROBATION EN RUSSIE
Le texte voté par la Douma, qui doit encore être approuvé par le Conseil de la Fédération (chambre haute) et promulgué par le président Vladimir Poutine, porte le nom de Dima Iakovlev, un enfant russe mort aux Etats-Unis en 2008, oublié par son père adoptif américain dans une voiture en pleine chaleur. D'autres cas d'enfants maltraités par leurs parents adoptifs aux Etats-Unis ont été très médiatisés ces dernières années en Russie.
L'ambassadeur des Etats-Unis en Russie Michael McFaul a exprimé son "regret" après le vote de la Douma. "Ce n'est pas les Américains qui souffriront de cette loi, mais les orphelins qui ne reçoivent pas de soins médicaux convenables en Russie", a affirmé une responsable de l'agence américaine d'adoption International Christian Adoptions, Ekaterina Smyslova.
Si la nouvelle loi est approuvée avant le nouvel an par la chambre haute du Parlement russe et par le président Poutine, "elle entrera en vigueur le 1er janvier 2013", selon M. Astakhov. D'après lui, une centaine de demandes de citoyens américains qui veulent adopter des enfants en Russie sont actuellement examinées. "Si ces tribunaux ne se prononcent pas avant le 1er janvier, ces enfants resteront en Russie", a-t-il souligné.
La proposition de loi a provoqué de nombreuses réactions de réprobation en Russie, non seulement chez les ONG spécialisées et les humanitaires, mais aussi de la part du ministre de l'éducation Dmitri Livanov et du ministre des affaires étrangères Sergueï Lavrov. Mais Vladimir Poutine a jugé jeudi qu'il s'agissait d'une réponse "appropriée" à la liste Magnitsky.
Barack Obama a promulgué il y a une semaine la "loi Magnitski" qui interdit l'entrée aux Etats-Unis et prévoit de saisir les biens de responsables russes impliqués dans la mort en prison en 2009 à Moscou du juriste russe Sergueï Magnitski, ou dans d'autres violations des droits de l'homme.









L'UMP survivra-t-elle à 2012?



 

"An Annus horribilis" : c'est ainsi que la reine Elisabeth II avait qualifié l'année 1992, marquée par toute une série de divorces dans la famille royale et l'incendie du château de Windsor. Et c'est une expression que pourraient utiliser les responsables de l'UMP pour commenter l'année qui se termine.


 
Nicolas Sarkozy quitte la tribune au soir de sa défaite © Reuters - Yves Herman

Cette année 2012, c'est une année à oublier pour Nicolas Sarkozy, François Fillon, Jean-François Copé, Alain Juppé, tous les élus UMP,  tous les battus des dernières élections, et par leurs militants.
Car 2012, c'est d'abord l'année de deux défaites électorales, la présidentielle et les législatives. Plus d'une centaine de députés battus et voilà dix millions d'euros en dotation publique qui vont manquer dans des caisses déjà en déficit. Sans oublier  l'amende  à payer pour non respect de la parité dans le choix des candidats.
 Ajoutons à cela le mois de crise autour de l'élection de son président qui a mis plusieurs fois le parti au bord de l'implosion.  Et parmi les conséquences, la dégringolade des deux principaux protagonistes dans les sondages.
Ajoutons encore la décision de la Cour de cassation d'autoriser une enquête sur les sondages de l'Elysée.
Et enfin le rejet des comptes de campagne de Nicolas Sarkozy. Une affaire qui pourrait coûter 11 millions d'euros à l'UMP. Le Conseil constitutionnel est maintenant saisi de l'affaire. Nicolas Sarkozy qui en était membre de droit va devoir se mettre en retrait. Peut-être même plus vite qu'il le pensait.










ECONOMIE

 

Le FMI met en garde la France sur son déficit et sa compétitivité

Le FMI n'a pas fait de cadeau de fin d'année à la France: le Fonds a martelé vendredi que le pays n'atteindrait pas son objectif d'un déficit public à 3% du PIB en 2013 et a mis en garde contre des "risques de dégradation" liés à son problème de "compétitivité".

Photographe : Joel Saget :: Une figurine sur des coupures de presse évoquant la crise en France, le 8 juin 2012 
photo : Joel Saget, AFP
"Les perspectives de croissance sont assombries par une reprise chancelante en Europe et un problème de compétitivité vis-à-vis des partenaires commerciaux", écrit le Fonds monétaire international dans son rapport annuel sur la France, publié à la surprise générale à la veille du week-end de Noël.
Le tableau hexagonal n'incitait déjà pas à l'enthousiasme. Jeudi, l'Insee a assuré que la France entamerait l'année prochaine "sans élan" de croissance alors que le gouvernement s'accroche toujours à son ambitieux objectif d'une progression de 0,8% de son produit intérieur brut.
Selon le FMI, le gouvernement fera beaucoup moins bien l'année prochaine (0,4%) et ne parviendra pas à ramener le déficit public à 3% du produit intérieur brut, conformément aux règles européennes, contre 4,5% prévus cette année.
Mi-octobre, le président français l'avait encore répété. "Pour ce qui concerne la France, j'ai fixé l'objectif de réduction du déficit à 3% pour 2013", avait déclaré François Hollande, justifiant un budget 2013 placé sous le signe de l'austérité et prévoyant 30 milliards d'euros d'économies.
En langage fort diplomatique, le FMI se dit plus "prudent" et estime que le déficit public (Etat, collectivités locales, Sécurité sociale) atteindra en réalité 3,5% du PIB, en ligne avec les projections de la Commission européenne.
A l'heure où les effets de l'austérité sur la croissance sont décriés en Europe, l'institution de Washington note même que la France aurait dû s'engager dans une réduction de ses déficits "plus modérée" afin de ne pas étouffer l'activité.
Pour le reste, le Fonds continue de s'inquiéter du déficit de compétitivité de la France, lié aux "obstacles" qui entravent le marché du travail, et salue la création d'un crédit d'impôt en faveur des entreprises, à condition qu'il s'accompagne "une modération salariale".
Le ministre français de l'Economie a réagi sans tarder en estimant que le diagnostic du FMI rejoignait "en grande partie celui du gouvernement".
"Le FMI souligne en effet que la faiblesse de l'activité dans la zone euro et l'aggravation continue du déficit de compétitivité depuis dix ans sont les principaux obstacles à la croissance française", relève Pierre Moscovici dans un communiqué.
Le gouvernement pourra également se réjouir des quelques bons points que lui adresse le FMI. Le Fonds note ainsi que les inquiétudes sur la stabilité financière du pays ont "considérablement diminué" grâce à l'effort d'assainissement du bilan des banques.
Selon le Fonds, la France a par ailleurs bien résisté au retrait de son "triple A" par l'agence Moody's fin novembre et continue d'emprunter sur les marchés à des taux confortables.
Dans un communiqué distinct, le conseil d'administration du FMI, qui représente les 188 Etats-membres, salue même la "résistance" de l'économie française par rapport à l'ensemble de la zone euro et note que le pays jouit encore d'un statut "de refuge" auprès des investisseurs.
Mais, selon le FMI, la France n'a pas totalement son destin entre ses mains. "Les risques de dégradation résident en grande partie dans la résurgence d'importantes tensions dans la zone euro", soulignent les experts de l'institution dans leur rapport.










JUSTICE ?



Marée noire : la justice américaine valide le versement par BP de 7,8 milliards de dollars

Le Monde.fr avec AFP
La catastrophe de Deepwater Horizon, en avril 2010 aux Etats-Unis.  
La catastrophe de Deepwater Horizon, en avril 2010 aux Etats-Unis. | Reuters/HANDOUT

La justice américaine a validé, vendredi 21 décembre, l'accord d'indemnisation d'un montant de 7,8 milliars de dollars conclu entre le géant pétrolier BP et des dizaines de milliers de plaignants privés affectés par la marée noire de 2010 dans le Golfe du Mexique.

La Cour fédérale de Louisiane a estimé que l'accord d'indemnisation annoncé en mars par le groupe britannique et quelque 100 000 plaignants était "juste, raisonnable et approprié", selon une décision de justice. "L'accord fournit une indemnisation aux plaignants qui semble suffisante" pour couvrir les dommages causés par la marée noire, pire catastophe écologique de l'histoire des Etats-Unis, a écrit le juge Carl Barbier dans sa décision.
L'explosion le 20 avril 2010 de la plateforme pétrolière Deepwater Horizon, à quelque 80 kilomètres au large de La Nouvelle-Orléans en Louisiane, avait fait 11 morts et répandu des centaines de millions de litres de brut dans le golfe du Mexique jusqu'à la fermeture du puits quatre mois plus tard.
BP ET LES PLAIGNANTS SE DISENT SATISFAITS
Le géant pétrolier s'est déclaré "satisfait" par cette décision. "Nous pensons que l'accord, qui évite des longues années de procédure, est bon pour la population, les entreprises et les habitants du Golfe (du Mexique) et est dans l'intérêt des actionnaires de BP", a déclaré le groupe. Cités par des médias américains, les avocats des plaignants Steve Herman et Jim Roy ont également fait part de leur satisfaction, assurant que l'accord apporterait aux populations du Golfe du Mexique "le soulagement qu'elles méritent".
Mi-novembre, BP avait déjà annoncé qu'il allait payer une amende record de plus de 4,5 milliards de dollars aux autorités américaines dans le cadre d'un accord à l'amiable qui ne règle toutefois pas l'ensemble des poursuites engagées contre le groupe. Le groupe pétrolier avait déjà versé plus de 6 milliards de dollars à quelque 220 000 plaignants qui avaient choisi d'être indemnisés dans le cadre d'une procédure d'urgence.
Les travaux de nettoyage de la marée noire lui ont également coûté 13,6 milliards de dollars. Fin novembre, l'agence américaine de protection de l'environnement (EPA) a par ailleurs annoncé qu'elle excluait temporairement le groupe de tout nouveau contrat avec le gouvernement.











DIVERS

 

Le 21/12/2012, Bugarach a accouché d'une souris

Des personnes déguisées devant le pic de Bugarach le 21 décembre 2012
Des personnes déguisées devant le pic de Bugarach le 21 décembre 2012 (Photo Eric Cabanis. AFP)


Libération
Le monde est toujours là et plutôt que d'une élévation au statut cosmique, Bugarach a accouché d'une souris en ce 21 décembre. Il pourra rechuter dans l'anonymat d'un petit village de l'Aude sans boulangerie et avec une agence postale ouverte seulement le matin.
Alors que la fin du monde n'a pas eu lieu, c'est pourtant un temps d'apocalypse qui balaye le village et son célèbre pic en cette nuit d'hiver. Des vents à dissuader même le plus déterminé des mystiques parcouraient le sommet du puech à plus de 90 km/h et des rafales de pluie s'abattaient sur les ruelles du village quasi désertes.
Après des mois de tapage médiatique, la localité subitement devenue célèbre dans le monde entier pour être l'un des endroits où il aurait fallu être pour échapper à l'apocalypse, semblait retrouver sa tranquillité. Jusqu'à la 184e fin du monde?
Le dispositif de sécurité mis en place par les autorités reste néanmoins en place: le préfet Eric Freysselinard a en effet pris le pari bien en amont de l'événement que la continuité du service de l'Etat survivrait au 21 décembre, en interdisant jusqu'à dimanche la montée au pic et en filtrant les accès au village.
Mais ce serviteur de l'Etat a assez montré, au cours des semaines écoulées, son incrédulité devant les prophéties qui faisaient de Bugarach et de son pic, point culminant du massif des Corbières avec ses 1.231 mètres, un endroit sacré, comme le professaient certains tenants de l'apocalypse, librement inspirés du calendrier maya.
Le maire Jean-Pierre Delord, qui avait tiré la sonnette d'alarme voici deux ans en rendant publiques ses craintes de voir débarquer des vagues de mystiques a été démenti. Les curieux n'ont pas afflué en masse dans les rues du village, où, au plus fort du (non) événement, un millier de personnes, dont 303 journalistes, étaient réunis.
"Le dispositif de sécurité a été efficace puisqu'il a dissuadé les foules de venir jusqu'à Bugarach", a constaté le préfet.
Quelques personnes ont été interpellées, des randonneurs refoulés et deux individus ont été contrôlés en possession de machettes et de masques à gaz. Le préfet voulait croire qu'ils avaient voulu "tester le dispositif et jouer avec les forces de l'ordre".
Dans les rues, l'ambiance était plutôt bon enfant vendredi. Certains avaient pris leur parti de l'exaspérante frénésie en se déguisant en petits hommes verts, imités par des membres du club de 2CV de Perpignan venus en visiteurs après avoir, à l'évidence, vidé leur cave à vin.
Des militants locaux de la Confédération paysanne ont profité de la surreprésentation journalistique pour faire campagne contre l'aéroport de Notre-Dames-des-Landes.
Puisque 200 Bugarachois n'auront pas à survivre dans un monde dévasté avec une meute de journalistes, ils devraient reprendre le cours de leur vie bouleversée: au pied du pic, autour de l'église, entre le restaurant et la ferme-auberge ouverts à la belle saison, sans boulangerie, sans épicerie, avec ses querelles sur l'implantation d'éoliennes et les petites histoires d'un village comme tant d'autres, qui n'a cessé de se dépeupler depuis le millier d'âmes du 19ème siècle.
Dans cette localité qui a voté à plus de 70% pour François Hollande, les néo-ruraux se partagent désormais l'espace avec la dizaine d'exploitants agricoles et les touristes attirés par les paysages somptueux, les orchidées sauvages, la colonie de vautours, la spéléologie et, pour certains, les légendes attachées au pays.
Ceux qui croient aux forces supérieures auront beau jeu de dire aux agnostiques: vous n'avez rien compris, il n'a jamais été question de fin du monde, mais de révélation.
"La fin du monde n'existe pas, c'est un changement d'ère, on passe de l'ère du verseau à l'ère du gémeau", juge Thierry Thys, "ufologue".
Ce n'est "pas un cataclysme. La régénération s'accomplit pour tous, les énergies de la Vierge Marie et celles de Jésus sont là, au coeur du triangle sacré", dit Sylvain Urif, "Oriana" de son "nom cosmique", "découvreur de grottes énergétiques sacrées, médium et designer de soucoupes volantes".









Tunisie : les biens du clan Ben Ali mis en vente

M-P.R
La «Foire des biens confisqués» à Ben Ali et 114 de ses proches ouvre ce samedi à l'Espace Cléopâtre de Tunis pour un mois. Elle pourrait rapporter 10 millions d'euros à l'Etat tunisien.
La «Foire des biens confisqués» à Ben Ali et 114 de ses proches ouvre ce samedi à l'Espace Cléopâtre de Tunis pour un mois. Elle pourrait rapporter 10 millions d'euros à l'Etat tunisien. | (AFP/Fethi Belaid.)

Voitures de luxe, bijoux, tableaux, mobilier, objets en porcelaine, tapis, téléviseurs... des centaines de biens ayant appartenu à l'ancien président Zine el-Abidine Ben Ali et à 114 de ses proches, dont sa femme Leïla, sont exposés et mis en vente à partir de ce samedi dans le très chic Espace Cléopâtre de Tunis.
Initiée par le ministère des Finances, cette «Foire des biens confisqués» au clan Ben Ali, déchu lors de la Révolution de jasmin en janvier 2011, est la plus importante vente de ce genre jamais organisée. Elle s'étalera sur un mois et l'Etat, qui en percevra tous les bénéfices, espère récolter au moins 10 millions d'euros.

Deux ans après le Printemps arabe, c'est un soulagement pour les Tunisiens, qui craignaient de voir un jour l'ancien dictateur, exilé en Arabie saoudite, remettre la main sur ce patrimoine en partie illégalement acquis. Dès juin 2011, l'ex-couple présidentiel avait été condamné par contumace à 35 ans de prison pour détournement de fonds publics et possession illégale de devises étrangères et de bijoux.
Les organisateurs attendent environ 500 visiteurs par jour. Ceux-ci devront s'acquitter d'un pass de 30 dinars (15 euros) pour entrer. Les objets d'une valeur inférieure à 5000 euros leur seront proposés à prix fixe tandis que le reste sera vendu aux enchères et reviendra aux plus offrants. Seuls les Tunisiens les plus aisés pourront donc profiter de cet événement, le prix du billet d'entrée représentant environ un dixième du salaire minimum.

VIDEO. La bande-annonce de la vente-exposition



Lamborghini, Bentley et compagnie

Le clou du spectacle sera bien entendu la vente des 39 voitures de luxe que s'étaient offertes les Ben Ali. Parmi elles, une Lamborghini Gallardo LP 460, une Bentley sport, une limousine blindé Cadillac, ou encore une Maybach 62.

VIDEO. Les voitures de luxe du clan Ben Ali


LeParisien.fr

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