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samedi 15 décembre 2012

15122012 QUOI DE NEUF ?

POLITIQUE
Espagne: la plus vieille centrale nucléaire ferme plus tôt que prévu
MADRID — La plus ancienne centrale nucléaire d'Espagne, à Garoña, dans le nord, devrait fermer définitivement avant le 31 décembre, six mois plus tôt que prévu, en raison du surcoût lié à l'entrée en vigueur en 2013 d'une nouvelle loi sur l'énergie, a annoncé vendredi son exploitant.
Dans un contexte déjà difficile de crise économique, cette loi en discussion au Parlement taxe la production d'électricité et le combustible nucléaire, et supposerait pour Nuclenor "des impôts supplémentaires en 2013 évalués à 153 millions d'euros", a indiqué l'exploitant dans un communiqué.
Nuclenor a donc décidé "d'avancer la fermeture définitive avant le 31 décembre", précisant que Garoña "serait déconnectée du réseau électrique à 23 heures dimanche 16 décembre".
Alors que le gouvernement espagnol avait donné son feu vert à la prolongation de l'activité de la centrale jusqu'en 2019, Nuclenor avait renoncé en septembre à demander le renouvellement de son autorisation et décidé de fermer Garoña, située dans la région de Burgos, le 6 juillet 2013.
Cette décision avait été saluée par les écologistes qui mettaient en doute la sécurité de l'installation, construite en 1971 et l'une des "soeurs jumelles" de celle de Fukushima, au Japon, frappée par un grave accident nucléaire en 2011.
Nuclenor a finalement décidé d'avancer de six mois cette fermeture, soulignant que l'augmentation prévisible des impôts "accroîtrait les pertes économiques actuelles" jusqu'à le menacer de faillite.
Le groupe, contrôlé à parts égales par les deux grands groupes énergétiques espagnols, Iberdrola et Endesa, se réserve néanmoins la possibilité de revenir sur cette décision avant le 31 décembre si le projet de loi, adopté jeudi par le Sénat et qui doit être débattu la semaine prochaine au Congrès, la Chambre basse du Parlement, était modifié.
La réforme de l'énergie menée par le gouvernement de droite, engagée dans une chasse au déficit public, est redoutée par les professionnels du secteur car elle doit notamment imposer de nouvelles taxes aux différentes sources d'énergie, le nucléaire en particulier.
L'objectif de la loi est de récupérer 2,7 milliards d'euros par an.
Garoña est actuellement la plus ancienne en activité des six centrales nucléaires espagnoles, qui totalisent huit réacteurs.
L'annonce de la possible prolongation de sa durée de vie avait soulevé la colère des organisations écologistes, dont Greenpeace, qui réclament depuis plusieurs années sa fermeture.








Copé et Fillon au pied du mur


François Fillon et Jean-François Copé le 27 septembre dernier.
François Fillon et Jean-François Copé le 27 septembre dernier. Crédits photo : DENIS CHARLET/AFP


Rédigée par des intermédiaires, une proposition d'«accord complet» aurait été adressée aux deux hommes, qui réservaient vendredi leur réponse.
Y aura-t-il un accord à Noël? Et de préférence, même, avant mardi, jour de la consultation des parlementaires UMP et RUMP sur l'opportunité d'un nouveau vote pour la présidence de l'UMP? Chez les copéistes comme chez les fillonistes, on reste très prudent sur cette énième possibilité de sortie de crise. «Après un mois de crise exacerbée, trop de gens de chaque côté ont révélé n'avoir pas intérêt à un accord entre les deux hommes et préféreraient les voir se carboniser définitivement l'un l'autre, explique un négociateur. C'est pourquoi la plus grande discrétion est nécessaire jusqu'à ce que les principaux intéressés se prononcent eux-mêmes.»
Les principaux intéressés, François Fillon et Jean-François Copé, n'ont pas repris les négociations directement. Vendredi, ils sont même retournés sur leurs terres: à Meaux en Seine-et-Marne pour le président proclamé de l'UMP, et dans sa maison familiale de Solesmes, dans la Sarthe, où François Fillon passe ses week-ends.
Depuis jeudi, ce sont des intermédiaires qui sont à l'œuvre. À la questure de l'Assemblée, François Baroin, Christian Jacob, Philippe Briand, Bernard Accoyer et Jean-Pierre Raffarin notamment se sont retrouvés pour explorer les pistes de sorties de crise. Le détail de ces discussions serait «remonté» jeudi soir auprès des deux adversaires, qui se gardent pour l'instant de se prononcer sur cette «ébauche de brouillon d'accord» selon la formule de l'un de ces intermédiaires. En concertation avec Jean-François Copé, Jean-Pierre Raffarin aurait cependant transmis à la partie adverse une synthèse. «Cela tient en une demi-page mais il s'agit d'une proposition d'accord complet», assure un proche de Copé.
En quelques lignes, donc, seraient précisés la date d'un nouveau vote pour la présidence de l'UMP, les conditions de ce vote, la mise en place d'une direction collégiale, les principes généraux d'une réforme des statuts avec la mise en place d'une commission ad hoc en janvier pour les élaborer, mais aussi les règles qui encadreront la primaire pour désigner le candidat de l'UMP à la présidentielle en 2017. La dissolution du groupe RUMP à l'Assemblée serait, elle, prononcée dès l'accord signé.
Le calendrier de la prochaine élection pour la présidence de l'UMP, principal point de désaccord entre les deux hommes, prévoirait la convocation des militants en septembre 2013. Pour Jean-François Copé, qui avait proposé de remettre sa présidence en jeu à mi-mandat, après les municipales de 2014, il s'agirait d'une concession de taille. «Il n'y a que les cons qui ne changent pas d'avis», lâche un proche. «La contestation de son élection stopperait aussitôt, dès janvier les deux groupes seraient réunis et le travail de réécriture des statuts pourrait commencer», souligne-t-on dans son entourage. «François Fillon, lui aussi, ferait un geste en enterrant l'idée d'une nouvelle élection “rapide”, explique un élu du premier cercle copéiste. L'important est de trouver une issue qui n'humilie aucun des deux hommes.»

Courriers électroniques confidentiels

Pour les fillonistes, s'il ne correspond pas au souhait de l'ancien premier ministre d'un scrutin «avant juin» un congrès en septembre constituerait pourtant une «avancée décisive». «Toute date proposée avant les municipales doit être envisagée avec beaucoup de sérieux et un peu d'enthousiasme», se réjouit un élu filloniste qui souligne que «la pression exercée sur Jean-François Copé par son entourage a fini par payer». «Le point de blocage du calendrier n'est, à cette heure, pas levé», précisait cependant un proche de François Fillon vendredi soir avant d'assurer qu'«il n'y a pas de feuille qui circule».
Pas de feuille, mais peut-être des e-mails. Rentré en Poitou-Charentes, Raffarin a poursuivi ses pourparlers vendredi armé de son iPad. Entre l'assemblée générale des laiteries à Surgères et la remise d'une Légion d'honneur à Bressuire, l'ancien premier ministre a multiplié les appels téléphoniques et les envois d'e-mails. Directement avec les protagonistes. Notamment avec François Fillon. Pour plus de confidentialité, les destinataires des courriers électroniques ignorent même qui sont les autres correspondants. «Maintenant c'est à eux de décider, juge un émissaire. On peut encore retenir son souffle le temps d'un week-end.» Pas beaucoup plus longtemps.

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Le traité controversé sur les télécoms signé par 89 Etats

"Je remercie les 89 Etats qui ont signé le traité", a déclaré Mohamed al-Ghanim, président de la Conférence mondiale sur les télécommunications internationales, qui a clos ses travaux dans l'après-midi à Dubaï.
Le traité doit entrer en vigueur en janvier 2015, mais 55 pays, dont les Etats-Unis, n'ont pas signé le document, a-t-il ajouté.
Le chef de la délégation américaine, Terry Kramer, a quitté la salle au début de la cérémonie de signature, ont constaté des journalistes.
"J'espère que les 55 Etats qui n'ont pas signé le traité ou qui doivent encore avoir des consultations, réfléchiront de nouveau", a ajouté M. Ghanim, chef de l'Autorité de régulation des Télécommunications aux Emirats arabes unis.
Le nouveau traité qui révise, pour la première fois depuis 1988, le Règlement des télécommunications internationales (RTI), a provoqué les objections d'opérateurs internet, de militants ainsi que de plusieurs pays, conduits par les Etats-Unis, qui redoutent que le document n'aide à placer internet sous contrôle gouvernemental.
"Les Etats-Unis ont toujours pensé que (le traité) ne devait pas s'étendre au contenu d'internet ou à sa gouvernance", avait expliqué M. Kramer en annonçant que son pays ne pouvait "pas signer (le texte) dans sa forme actuelle".
Mais le secrétaire général de l'UIT, Hamadoun Touré, a répliqué que le nouveau traité ne concernait pas internet et ne portait pas atteinte aux libertés.
"Soutenir un internet libre"
"Cette conférence n'a pas du tout d'impact sur internet", a assuré M. Touré peu avant la cérémonie de signature, précisant que le seul texte qui évoque internet était une résolution non contraignante sur la promotion d'un environnement favorable pour un plus grand développement d'internet.
La résolution souligne, entre autres, que "tous les gouvernements doivent avoir une responsabilité égale en matière de gouvernance internationale d'internet", selon le texte.
M. Touré a également affirmé que le droit à la liberté d'expression avait été confirmé dans le préambule du traité.
"Les Etats membres réaffirment leur engagement à mettre en oeuvre le présent règlement d'une manière qui respecte et confirme leurs obligations en matière de droits" de l'Homme, selon le document.
Mais le moteur de recherche Google, très critique de la conférence de Dubaï, a indiqué jeudi que plusieurs gouvernements participants voulaient accroître la censure.
"Ce qui est clair à la conférence de l'UIT à Dubaï, c'est que plusieurs gouernements veulent renforcer la régulation et la censure sur internet", a déclaré le groupe dans un communiqué.
"Nous sommes avec les pays qui refusent de signer ce traité et avec les millions de voix qui se sont jointes à nous pour soutenir un internet libre et ouvert", a ajouté Google.
Début décembre, la Chambre des représentants américaine avait rejeté en bloc la possibilité de donner un quelconque pouvoir d'autorité à l'UIT en matière d'internet.
Le républicain Greg Walden avait en particulier mis en garde contre un alignement avec "des pays comme la Russie et la Chine (qui) cherchent à extorquer un contrôle d'internet".
Source : AFP - Ali KHALIL










Egypte : début du référendum sur la constitution



Le projet de Constitution est critiqué par l'opposition laïque, de gauche et libérale qui dénonce un texte adopté en toute hâte par une commission dominée par les islamistes et qui offre peu de garanties pour les libertés.

Le projet de Constitution est critiqué par l'opposition laïque, de gauche et libérale qui dénonce un texte adopté en toute hâte par une commission dominée par les islamistes et qui offre peu de garanties pour les libertés.

Les Egyptiens ont commencé à voter samedi matin pour ou contre le projet de Constitution qui divise profondément le pays et provoque de nombreuses manifestations et affrontements. Le référendum se tient samedi dans dix gouvernorats, dont Le Caire et Alexandrie ainsi que dans la région instable du Sinaï (est), regroupant quelque 26 millions d'électeurs sur un de 51,3 millions.

Les bureaux de vote ont ouvert peu après 8 heures (heure locale) et doivent fermer à 19 heures. Le islamiste Mohamed Morsi a été parmi les premiers à déposer son bulletin dans un bureau de vote du Caire proche du palais présidentiel, selon des images de la télévision d'Etat. Le projet de Constitution vise à doter le pays d'un cadre institutionnel stable et démocratique, censé, selon ses partisans, refléter les changements intervenus dans le pays depuis la chute d' Hosni Moubarak début 2011.

Un texte liberticide selon la gauche laïqueL'opposition laïque, de gauche et libérale dénonce un texte adopté en toute hâte par une commission dominée par les islamistes. Texte qui ouvre, selon elle, la voie à des interprétations rigoristes de l'islam et offre peu de garanties pour les libertés. «J'ai voté Morsi (à la présidentielle en juin) mais c'était une grosse erreur. Cette Constitution est mauvaise, notamment parce qu'elle n'interdit pas le travail des enfants et ouvre la voie au mariage des mineures», affirme Ali Mohammed Ali, un chômeur qui déplore aussi que sous l'ère Morsi «les prix ont encore augmenté».

A l'inverse, Kassem Abdallah, un habitant du quartier populaire du Mokattam au Caire, proche du siège des Frères musulmans dont est issu Mohamed Morsi, vote «oui» sans hésiter. «C'est une Constitution qui offre des droits et la stabilité», assure-t-il.

Des manifestation de violence à Alexandrie
Vendredi, des accrochages entre plusieurs centaines de partisans du «oui» et du «non» ont fait une quinzaine de blessés à Alexandrie (nord), la deuxième ville du pays. La police a dû intervenir avec des tirs de gaz lacrymogènes. Le calme régnait samedi matin dans la grande cité méditerranéenne.

Le référendum a été précédé par plusieurs semaines de manifestations qui ont parfois dégénéré en affrontements entre opposants et partisans du président Morsi. Début décembre, huit personnes avaient été tuées dans des heurts entre les deux camps aux abords du palais présidentiel à Héliopolis, dans la banlieue du Caire.

Quelque 120 000 soldats ont été appelés en renfort pour aider les 130 000 policiers mobilisés à assurer la protection des opérations de vote. Mohamed Morsi a autorisé l'armée à arrêter des civils, dans le cadre du maintien de l'ordre, jusqu'à l'annonce des résultats définitifs, à une date qui n'a pas encore été annoncée. La division du pays en deux zones de vote successives a été décidée in extremis, manifestement pour faire face à un boycott de nombreux magistrats chargés de superviser le scrutin. L'impact de cette fronde des magistrats n'était toutefois pas connu samedi matin.

Ce référendum est aussi vu comme une forme de vote de confiance pour ou contre Mohamed Morsi, élu à une courte majorité en juin, dans un contexte marqué par une grave économique. L'Egypte, qui compte environ 83 millions d'habitants, est le pays le plus peuplé du monde arabe.
LeParisien.fr









ECONOMIE

 

Servier, Florange, STMicroelectronics… 5 actus qui ont secoué l’industrie

Par  

Mediator

Entre la condamnation de Jacques Servier, le plan stratégique de STMicroelectronics, la restructuration d'Alcatel-Lucent, et la loi visant à interdire l'exploration et l'exploitation des gaz de schiste... la semaine a été intense dans l'industrie. Sans oublier Florange et les déclarations de Lakshmi Mittal qui ont vivement fait réagir les syndicats.
1/ Servier mis en examen
Jacques Servier, le fondateur des laboratoires pharmaceutiques éponymes, était déjà soupçonné d’escroquerie et de tromperie dans le cadre de l’enquête sur les dégâts causés par le Mediator. Mardi 11 décembre, à 90 ans, il est mis en examen pour homicides et blessures involontaires. Ces mises en examen se fondent en particulier sur les premières expertises judiciaires de victimes versées au dossier des juges d'instruction.
Si pour la direction du laboratoire, il s’agit d’une "étape attendue", l’affaire n’en est pas moins sérieuse.  En effet, les griefs retenus laissent supposer que les juges d’instruction dressent un lien direct entre la prise du Mediator et des décès. Le jeu de la défense consistera désormais à demander des expertises médicales pour déterminer si ce lien est avéré, et des investigations sur les conditions médicales dans lequel le médicament a été prescrit.
2/ Lakshmi Mittal évoque la nationalisation
Politiques de tous bords, syndicats, ils sont nombreux à se relayer depuis plusieurs semaines pour commenter les événements qui agitent le site ArcelorMittal de Florange. Mais cette semaine, c’est Lakshmi Mittal lui-même qui rompt le silence, et fournit sa version de "l’affaire".
Concernant l’accord conclu avec l’Etat français, il affirme considérer qu’il est "juste", dans le Figaro. "Il respecte ce qui était notre préoccupation essentielle dans ce dossier: assurer un avenir pérenne et rentable à l'ensemble de notre activité et donc à la filière acier en France".
Il ajoute que la fermeture des haut-fourneaux était prévisible - et prévue - depuis l’acquisition d’Arcelor. Cela n’aurait donc pas dû être une surprise selon l’industriel : "Les salariés eux-mêmes en étaient conscients".
Quant à la nationalisation évoquée par Arnaud Montebourg : "Si j'ai été surpris? Mais c'est le monde entier qui a été surpris. Si aujourd'hui, un pays comme la France, la cinquième économie du monde, parle de nationalisation, mais quel bond en arrière!".

3/ STMicroelectronics coupe le sans-fil
Une autre actualité marquante a rythmé la vie industrielle cette semaine. Lundi 10 décembre, le fabricant franco-italien de semi-conducteurs annonce sa décision de sortir du marché des puces pour terminaux mobiles. Le sort de ST-Ericsson, sa coentreprise avec Ericsson dans ce domaine, sera scellé d’ici au troisième trimestre 2013.
Carlo Bozotti, le PDG du groupe, a accordé une interview à L’Usine Nouvelle. "Nous avons décidé d’abandonner les circuits sans fil destinés aux terminaux mobiles pour nous recentrer sur les applications embarquées", commente-t-il.
Du côté des syndicats, l’inquiétude règne. "Nous n’avons obtenu aucun éclaircissement de fond sur le désengagement de STMicroelectronics de ST-Ericsson et aucune précision sur les conséquences sociales que ceci risque d’entraîner", regrette Marc Leroux, délégué de la CGT.
4/ La gronde des Alcatel-Lucent
La direction de l’équipementier télécoms Alcatel-Lucent et les syndicats se sont réunis ce 13 décembre en comité central d'entreprise (CCE) extraordinaire autour du plan de restructuration prévoyant 934 suppressions de postes. A l’ordre du jour : explication de textes quant aux livres I et II du plan de restructuration d’Alcatel-Lucent France, qui concernent les justifications économiques du plan et les mesures d’accompagnement proposées.
Les sites français d’Alcatel-Lucent ont grondé. Villarceaux (Essonne), Orvault (Loire-Atlantique) et Lannion (Côtes-d'Armor), étaient totalement bloqués. Celui de Vélizy (Yvelines), qui accueille le CCE extraordinaire, a procédé à un débrayage et une assemblée générale en fin de matinée.
5/ La loi anti gaz de schiste
Onze députés ont présenté, mardi 11 décembre 2012, une proposition de loi visant à interdire "l’exploration et l’exploitation des hydrocarbures non conventionnels, à abroger les permis exclusifs de recherche de mines d’hydrocarbures non conventionnels et à assurer plus de transparence dans le code minier."
Dans cette proposition, il n’est plus seulement question de fracturation hydraulique mais bien de toute exploration et exploitation des hydrocarbures non conventionnels. Cela mettrait donc un terme à toute recherche autour de l’exploration des gaz de schiste.
Astrid Gouzik









JUSTICE ?
Prisons: record de détenus, l'Etat condamné pour les Baumettes
PARIS — La ministre de la Justice veut lutter contre la surpopulation carcérale et améliorer le sort des détenus, mais le nombre de prisonniers dépasse tous les records et l'Etat s'est encore fait taper sur les doigts vendredi pour le délabrement de la prison marseillaise des Baumettes.
Au 1er décembre, selon les statistiques mensuelles de l'administration pénitentiaire publiées vendredi, il y avait 67.674 détenus, nouveau record historique (le précédent avait été atteint au 1er juillet, avec 67.373 prisonniers).
Le nombre de places étant de 56.953, le taux d'occupation moyen des quelque 240 établissements ou quartiers pénitentiaires est de 118,8% et augmente lui aussi (118% au 1er novembre). Dans 10 établissements, ce taux dépasse les 200%, un détenu sur deux dort sur un matelas posé sur le sol.
La tendance reste donc à la hausse, malgré une circulaire de politique pénale envoyée en septembre par Christiane Taubira aux parquets, leur demandant de privilégier pour les courtes peines les aménagements tels que le bracelet électronique, plutôt que la détention, afin de rompre avec le "tout-carcéral".
La Chancellerie souligne depuis la diffusion de cette circulaire qu'il ne faut pas s'attendre à un effet immédiat, prévoyant plutôt un impact début 2013, dans le cadre d'une politique pénale globale et d'un environnement plus serein que sous la droite.
Mais ces mauvais chiffres ajoutent au malaise provoqué par la sévère mise en cause de l'administration pénitentiaire par le contrôleur des prisons, Jean-Marie Delarue, qui avait lancé le 6 décembre un cri d'alarme exceptionnel sur les conditions de détention "inhumaines" à la prison des Baumettes à Marseille.
Rats, cafards, araignées et cloportes, douches crasseuses, pas de lumière dans certaines cellules faute d'ampoules... le constat était accablant.
traitement dégradant
Dans la foulée, l'Observatoire international des prisons (OIP) avait déposé une requête devant le tribunal administratif de Marseille, demandant des "mesures urgentes" pour les Baumettes.
Le tribunal a rendu sa décision vendredi, ordonnant à l'administration pénitentiaire de s'assurer que chaque cellule "dispose d'un éclairage artificiel et d'une fenêtre en état de fonctionnement", de "faire procéder à l'enlèvement des détritus", de veiller à ce que les repas ne soient plus "entreposés sur le sol ni à proximité des bennes à ordures".
L'avocat de l'OIP, Patrice Spinosi, a regretté que le juge administratif n'ait pas considéré que l'état de délabrement de la prison mettait en péril la vie des détenus.
Mais le bâtonnier de Marseille, Jérôme Gavaudan, s'est félicité de cette "première": "injonction est faite par le juge administratif sur les conditions matérielles de détention, il fait le constat d'un traitement inhumain et dégradant", a-t-il déclaré.
"Nous avons hérité d'un parc pénitentiaire en mauvais état", avait réagi la ministre de la Justice après le coup de semonce du contrôleur des prisons.
Christiane Taubira avait rappelé qu'un "vaste programme de rénovation" avait été décidé pour les trois grands établissements que sont justement les Baumettes, Fleury-Mérogis et La Santé à Paris.
Le ministère de la Justice a ensuite confirmé que trois nouvelles prisons allaient être construites à Riom (Puy-de-Dôme), Valence et Beauvais, pour en remplacer sept vétustes.
Invoquant l'urgence à agir, la Chancellerie a conservé pour financer la construction de ces trois établissements un système "PPP" (partenariat public-privé) qu'elle n'affectionne pourtant pas du tout, car le considérant trop coûteux.










SOCIETE
Décidés à donner de la voix, les partisans du mariage homo manifestent ce week-end
PARIS — Les partisans du projet de loi ouvrant le mariage et l'adoption aux couples homosexuels appellent à descendre dans la rue ce week-end, en riposte à la forte mobilisation des opposants et alors que la question de la procréation médicalement assistée (PMA) a occupé le débat.
Une douzaine de rassemblements sont prévus samedi en province avant la grande "manifestation pour l'égalité" de dimanche après-midi à Paris au départ de la place de la Bastille, à l'appel de l'Inter-LGBT, principal interlocuteur associatif du gouvernement sur l'homosexualité.
Un appel à la mobilisation générale relayé par les syndicats (CFDT, UNSA, CGT, FSU, Solidaires, Syndicat de la magistrature...), par les associations de défense des droits de l'Homme (Ligue des droits de l'Homme, SOS Racisme...) mais aussi par des partis politiques (Parti socialiste, Front de Gauche, NPA...), qui se joindront au cortège.
"Il s'agit d'envoyer un signal très fort à la majorité politique et au gouvernement, pour que François Hollande tienne ses engagements", mais aussi "rappeler la nécessité de l'adoption et de la PMA", a expliqué à l'AFP Nicolas Gougain, porte-parole de l'Inter-LGBT.
"Les lignes bougent. Désormais, la réforme semble acquise et ne peut qu'être amendée. Le gouvernement est désormais conscient qu'il n'aura pas d'autre fenêtre de tir pour faire passer la PMA et d'autres avancées", s'est-il félicité.
Soucieux de ne pas laisser l'opposition prendre l'avantage contre la première grande réforme sociétale du quinquennat, le Parti socialiste a appelé à manifester "massivement" dimanche.
mouvement irréversible
Après avoir lancé lundi une pétition qui a recueilli jeudi 60.000 signatures, le PS veut mettre en avant "ses idées un peu plus avancées" que le gouvernement, notamment sur la PMA, que le gouvernement souhaiterait voir aborder ultérieurement dans un autre projet de loi.
François Hollande a toutefois déclaré mercredi qu'il reviendrait au Parlement de se prononcer "souverainement" sur ce point.
Conscients que le succès de ces rassemblements pèsera avant la présentation de la réforme au Parlement le 29 janvier, les partisans de la réforme entendent bien donner de la voix pour défendre cette promesse de campagne de François Hollande et faire mieux que les opposants.
En novembre, plus de 100.000 personnes avaient battu le pavé dans plusieurs villes de France contre le projet. Une nouvelle mobilisation nationale est prévue le 13 janvier, à laquelle devraient se joindre des personnalités de droite dont Jean-François Copé.
Ce projet de loi continue de diviser la société, la droite et les Eglises y étant farouchement opposées.
Jeudi, le défenseur des Droits Dominique Baudis a apporté de l'eau au moulin des opposants, s'alarmant "des nombreuses incertitudes juridiques préjudiciables à tous les enfants" dans ce projet de loi et demandant aux parlementaires "d'apporter la clarté".
Selon un dernier sondage CSA pour BFMTV vendredi, une majorité de Français (54%) est favorable au mariage homosexuel mais les opposants à l'adoption par des couples homosexuels sont aussi nombreux que les partisans.
Le mouvement pour le mariage homosexuel "est aujourd'hui irréversible en Europe", a assuré mercredi François Hollande. Ces unions progressent en Europe, où elles sont autorisées dans 7 des 27 pays de l'Union européenne.
Mardi, le gouvernement conservateur britannique a entériné une "évolution historique" en se prononçant pour l'ouverture à tous du mariage civil.









L'alcool provoque un quart des 30.000 décès sur les routes de l'UE
LISBONNE — L'abus d'alcool est responsable de près d'un quart des quelque 30.000 morts, enregistrés chaque année dans des accidents de la route dans l'Union européenne, a indiqué vendredi l'Observatoire européen des drogues et des toxicomanies (OEDT).
"Près de 30.000 personnes meurent dans des accidents de la route dans l'UE chaque année et l'alcool, responsable d'environ un quart des décès, reste la principale substance mettant en danger les vies sur les routes de l'Europe", souligne l'OEDT dont le siège est à Lisbonne.
Intitulé "Conduite sous l'influence des drogues, de l'alcool et des médicaments" (DRUID, selon son acronyme anglais), le rapport est le fruit d'une étude menée de 2006 à 2011 dans 13 pays de l'UE.
Au cours de cette étude, quelque 50.000 conducteurs ont été soumis de manière aléatoire à des tests portant sur 25 substances psychoactives dont les drogues illicites, l'alcool et les médicaments.
De l'alcool a été détecté chez 3,5% des conducteurs, des drogues illicites chez 1,9% et des médicaments chez 1,4%.
L'étude a révélé que le cannabis était la drogue illégale la plus fréquemment rencontrée, suivie par la cocaïne et les amphétamines. En ce qui concerne les médicaments, ceux à base de benzodiazépines, principale composante des anxiolytiques, se sont révélés les plus fréquents.
"Le projet DRUID donne aux responsables politiques la meilleure indication des niveaux d'utilisation de drogue et d'alcool par les conducteurs et les réponses dont on dispose aujourd'hui pour améliorer la sécurité sur les routes", a commenté le directeur de l'OEDT, Wolfgang Götz.
Les auteurs du rapport ont étudié plus particulièrement dans neuf pays, de 2006 à 2010, les causes des accidents au cours desquels des conducteurs ont été soit gravement blessés, soit tués.
Les tests pratiqués dans ces neuf pays sur 24,4% des conducteurs blessés et 31,7% des conducteurs tués se sont révélés positifs à l'alcool. Le plus fort pourcentage de conducteurs tués a été enregistré au Portugal, tandis que la Belgique compte la plus forte proportion de conducteurs blessés.
"Dans la mesure où le risque d'accident est plus élevé en ce qui concerne l'alcool, les législateurs doivent se concentrer en priorité sur la conduite en état d'ébriété", recommande le rapport.
L'étude contredit l'idée reçue selon laquelle la consommation de stimulants illicites pourrait améliorer la conduite et contrecarrer les effets de l'alcool ou du manque de sommeil. Elle montre au contraire que les stimulants pris à haute dose affectent la capacité de jugement et l'estimation du risque. Ces effets sont considérablement augmentés quand les stimulants sont consommés avec de l'alcool.











DIVERS

 

EN DIRECT. Les Etats-Unis sous le choc après la fusillade de Newtown

Le bilan de la tuerie s'est alourdi à 28 personnes, après la découverte d'un corps dans un appartement de la ville. Il pourrait s'agir de la mère du tireur présumé, Adam Lanza.




Après la fusillade de Newton BEHAR ANTHONY/SIPA)
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L’essentiel :
  • 26 personnes dont 20 enfants d'une école élémentaire de Sandy Hook dans la ville de Newton, à 128 km de New York, ont été tués lors d'une fusillade vendredi après-midi. Un autre corps a été retrouvé dans un appartement de la ville, portant le bilan à 28 personnes, dont le tueur.
  • Le tireur présumé s'appellerait Adam Lanza.
  • Le corps du tireur présumé a été retrouvé dans l'établissement. Il portait trois armes, ainsi qu'un gilet pare-balles. Il se serait suicidé.
  • Il s'agit de la pire fusillade commise dans une école américaine après celle de Virginia Tech, en 2007.
  
9h10 - 116 fusillades en milieu scolaire depuis 1966
Depuis 1966, les États-Unis ont connu 116 fusillades en milieu scolaire, causant la mort de près de 300 personnes, selon le chercheur Thomas Snegaroff. La tueie de Newown est la deuxième la plus meurtrière après celle de l'université de Virginia Tech en avril 2007, qui avait fait 33 morts dont le tireur.

9h - Une mère collectionneuse d'armes ?
Le "Washingon post" affirme que Nancy Lanza, abattue par son fils à leur domicile avant qu'il ne se rende à l'école Sandy Hook, collectionnait les armes et les utilisait "avec responsabilité". Plusieurs médias avaient auparavant indiqué que les armes utilisées étaient enregistrées légalement à son nom.

8h30 - Les condoléances affluent du monde entier
Les responsables de l'UE, le président français François Hollande, la reine d'Angleterre ont adressé cette nui leurs condoléances aux familles des victimes de la fusillade.
"En ce moment si douloureux pour les Etats-Unis, je vous adresse mes condoléances attristées, en mon nom personnel et au nom du peuple français. Je vous saurais gré de bien vouloir faire part aux familles des victimes de ma solidarité dans cette cruelle épreuve", écrit le chef de l'Etat.

8h15 - Qui est Adam Lanza ?
Le tireur présumé est âgé de 20 ans. On sait peu de choses de lui. Il était vu comme un bon élève au lycée. Certains témoins le décrivent comme renfermé sur lui-même. Il n'avait pas de casier judiciaire. Des voisins interrogés par ABC ont indiqué qu'il montrait récemment "des signes de maladie mentale". Selon son frère avec qui il n'avait plus de contacts depuis 2010, cité par l'agence AP, il était "presque autiste". Selon d'anciens camarades de classe cités par le "New York Times", il était touché par le syndrome d'Asperger, une forme d'autisme. Ses parents avaient divorcé depuis quelques années, il vivait avec sa mère.
La chaîne ABC a diffusé cette photo de lui, datant de 2005.

8h - Le scénario se précise
Adam Lanza est arrivé dans l'école où sa mère était institutrice suppléante un peu après 9h30. Il portait deux pistolets, un Sig Sauer and un Glock, selon le "New York Times", ainsi qu'une mitraillette semi-automatique. Ces armes étaient enregistrées légalement au nom de sa mère. Il s'est concentré sur deux salles de classe, où il a froidement abattu 20 enfants hurlant de peur et six adultes, avant de se suicider.

7h30 - Identifications en cours
Selon la police, 18 enfants sont décédés sur place, deux autres à l'hôpital. Une blessée a survécu. Parmi les six adultes, on compte la directrice et la psychologue de l'école. Les corps sont toujours dans l'école pour les besoins de l'enquête. La police a précisé que les identifications devraient être finies d'ici samedi.

7h - Le bilan porté à 28 morts
Une autre personne a été retrouvée morte dans un appartement à Newton, selon les autorités qui n'ont pas donné de détails à ce sujet, ce qui porte le bilan à 28 morts. Selon plusieurs médias américains, il pourrait s'agir de la mère d'Adam Lanza, qui enseignait dans l'école Sandy Hook. Il avait été annoncé dans un premier temps qu'il s'agissait de son père, qui, bien vivant, est en fait actuellement interrogé par la police, sans faire figure de suspect.

6h45 - Le témoignage d'un élève
Brendan Murray, âgé d'environ 8 ans, a expliqué sur CNN qu'avec ses camarades ils avaient entendu des cris dans la matinée. On nous a dit "trouvez un endroit sûr, et on s'est caché dans les placards du gymnase", a-t-il expliqué. "Puis la police a dit 'on est en train d'évacuer, vite, vite'. Nous avons alors couru jusqu'à la caserne de pompiers...Et nous sommes contents d'être vivants", a ajouté le petit garçon.

6h30 - Le tueur identifié 
La police n'a pas révélé le nom du tueur. Les médias américains l'ont identifié comme  comme Adam Lanza, âgé de 20 ans, après l'avoir un temps pris pour son frère Ryan, 24 ans, dont il portait la carte d'identité. Ce dernier est interrogé par la police, tout comme le père des deux jeunes hommes. La chaîne locale de New York CBS 2 a diffusé cette image de l'arrestation de Ryan Lanza.

Les raisons de la tuerie sont encore inconnues.





La législation américaine sur les armes à feu varie beaucoup selon les Etats


Un Américain épaule un fusil semi-automatique Heckler and Koch MR762A1 lors de la réunion annuelle de la NRA, le 14 avril 2012 à Saint-Louis dans le Missouri

Après la fusillade dans une école du Connecticut vendredi, des voix s'élèvent pour renforcer la réglementation sur les ventes d'armes aux Etats-Unis mais la législation actuelle diffère en fait d'Etat à Etat, et l'Etat fédéral lui-même règlemente peu le commerce des armes.
"L'Etat fédéral fait très, très peu, presque rien", explique à l'AFP Robyn Thomas, directrice du Centre juridique contre les violences par armes à feu.
Une loi votée au Congrès en 1993, la "loi Brady", a rendu obligatoire les vérifications d'antécédents criminels et psychiatriques avant la vente d'armes.
Mais 40% des ventes d'armes ne sont pas concernées par la loi car elles interviennent entre particuliers --par exemple sur des sites spécialisés qui servent d'intermédiaires entre deux personnes--, ou sur des stands dans les expositions d'armes à feu. Or la loi ne frappe que les armuriers agrémentés.
Le fichier fédéral d'antécédents comporte en outre des failles. L'association des "Maires contre les armes illégales" a découvert ainsi que des millions de dossiers sur des personnes déséquilibrées n'avaient pas été transmis au FBI.
Jared Loughner, qui a tué six personnes et blessé grièvement l'élue Gabrielle Giffords dans l'Arizona en janvier 2011, a par exemple obtenu le feu vert du fichier avant d'acquérir ses armes.
En outre, sur les 50 Etats, 13 ne consultent que le casier de l'Etat où se trouve le vendeur: des antécédents criminels dans un autre Etat, ou au niveau fédéral, n'apparaissent donc pas dans le fichier consulté.
La majorité des restrictions sur les ventes d'armes relève en fait des Etats.
La Californie a la législation la plus restrictive: toutes les ventes requièrent une vérification du fichier fédéral; les chargeurs à haute capacité et la plupart des armes d'assaut sont interdits à la vente; les acheteurs doivent d'abord passer un examen écrit et ne peuvent acquérir qu'une seule arme de poing par mois.
Dans le Connecticut (nord-est), où a eu lieu la fusillade de vendredi, la possession ou le transfert d'armes d'assaut est interdit, ce qui inclut le fusil d'assaut Bushmaster M4 retrouvé sur place par la police, selon le New York Times.
Le tireur aurait utilisé deux pistolets dans la fusillade, un Sig Sauer et un Glock, deux armes qui requièrent l'obtention d'un certificat avant tout achat.
De 1994 à 2004, une loi fédérale a interdit la production et la vente des armes d'assaut, mais le Congrès n'a jamais renouvelé le texte. La définition même des armes d'assaut laisse une marge d'interprétation. La Californie en a détaillé précisément les caractéristiques, par exemple la présence d'un stabilisateur ou de chargeurs à haute capacité. Mais les fabricants "trouvent toujours le moyen de détourner la loi", déplore Robyn Thomas.
Les armes semi-automatiques sont celles où il faut rappuyer sur la gâchette pour retirer une balle. Les armes automatiques, elles, sont interdites à la vente au niveau fédéral, sauf celles produites avant 1986, qui sont toutefois soumises à de lourdes procédures d'enregistrement.

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