HUMOUR...... ENCORE QUE......
POLITIQUE
Elections législatives partielles : scrutins risqués pour le PS et l'UMP
Les électeurs votent de nouveau ce dimanche pour élire leurs députés dans trois circonscriptions situées dans l'Hérault, les Hauts-de-Seine et le Val-de-Marne. Les élections législatives de juin ont été annulées par le Conseil constitutionnel. Deux de ces scrutins s'avèrent risqués pour le PS et l'UMP.
Cette nouvelle élection législative s'annonce délicate pour Patrick Devedjan. © Maxppp
Ils sont de retour dans l'arène. Cinq mois après les dernières élections législatives, les voilà à nouveau soumis au vote de leurs électeurs. Annulées par le Conseil constitutionnel, trois élections législatives se rejouent ce dimanche. Un test pour le PS mais aussi l'UMP.
Un scrutin qui s'annonce risqué et serré pour Patrick Devedjan qui se présente dans la 13e circonscription des Hauts-de-Seine. Le président du Conseil général et ancien ministre ne l'avait emporté qu'avec 200 voix d'avance sur son concurrent chevènementiste, Julien Landfried, soutenu par le PS.
Cette fois, ce dernier aura également derrière lui EELV. Des candidats du Front de gauche et du FN notamment se présentent aussi dans cette circonscription des Hauts-de-Seine.
A l'autre bout de l'agglomération parisienne, la compétition devrait être moins serrée. Dans la première circonscription du Val-de-Marne, le maire de Saint-Maur, Henri Plagnol, l'avait emporté largement en juin dernier. Ce nouveau scrutin ne devrait pas réserver de mauvaises surprises à ce membre de l'UDI de Jean-Louis Borloo.
Ces deux élections ont été annulées pour les mêmes motifs : les suppléants de Patrick Devedjan et d'Henri Plagnol étaient également ceux de sénateurs, ce qui est formellement interdit.
A Béziers, la candidate PS en danger
Plus au sud, à Béziers dans l'Hérault, la socialiste Doloquès Roqué est en danger. En juin dernier, elle ne l'avait emporté qu'avec dix petites voix d'avance sur son adversaire UMP Elie Aboud. Ce dernier espère prendre sa revanche.
En face d'eux, le FN a pour candidate France Jamet qui a pour ambition de se maintenir comme l'avait fait son compagnon Guillaume Vouzelaud il y a cinq mois. Une triangulaire qui pourrait jouer à nouveau contre le candidat UMP.
Cette élection a elle été annulée pour 23 procurations irrégulières.
François Fillon et Jean-François Copé aux journées parlementaires de l'UMP le 27 septembre. Crédits photo : DENIS CHARLET/AFP
Dans une interview au Parisien ce dimanche, Jean-François Copé réaffirme l'impossibilité, selon lui, de «repartir dans une campagne interne» avant les municipales de 2014, comme le lui réclament François Fillon et les non-alignés.
UMP : Copé et Fillon campent sur leurs positions
Par Marion Brunet
François Fillon et Jean-François Copé aux journées parlementaires de l'UMP le 27 septembre. Crédits photo : DENIS CHARLET/AFP
Alors que le conflit à l'UMP entre lundi dans sa quatrième semaine, aucune issue à la crise ne semble se dégager. Jean-François Copé et François Fillon cherchent-ils vraiment à trouver une solution lors de leurs tête-à-tête? Ou jouent-ils la montre pour tenter de sortir par le haut de cet incroyable scénario? Ils continuent en tout cas, l'un comme l'autre, à camper sur leurs positions.
Dans le Parisien paru ce dimanche, Jean-François Copé réaffirme l'impossibilité, selon lui, de «repartir dans une campagne interne» avant les municipales de 2014, comme le lui réclament François Fillon et les non-alignés. À la place, il propose d'avancer la prochaine élection pour la présidence du parti - prévue statutairement en 2015 - juste après cette échéance nationale. «Nous ne pouvons pas nous permettre de repartir dans une campagne interne qui amènerait son nouveau lot de divisions alors que notre famille est déjà fragilisée. Il nous reste quinze mois avant les municipales. Une grande vague bleue est possible. L'urgence est donc au rassemblement et cela doit l'emporter sur tout le reste», fait valoir le président contesté de l'UMP.
Sur ses rendez-vous avec son rival, il explique que tous deux prennent «juste le temps de se parler parce que cette crise est désastreuse pour notre famille politique». «On essaie de surmonter cette période par le dialogue plutôt que par le conflit», ajoute-t-il.
Un partage des pouvoirs, façon «Yalta»
Interrogé sur la menace brandie par François Fillon de porter l'affaire en justice si aucun accord n'est trouvé, Jean-François Copé assure ne pas ressentir de pression à ce sujet. «Si François Fillon souhaite aller en justice, il sait que je lui présenterai de très nombreux arguments pour conforter les raisons de mon élection», affirme-t-il, disant espérer «une solution politique plutôt qu'une solution judiciaire». «Objectivement», souligne-t-il, «ce serait la pire voie qui soit». Le président de l'UMP appelle donc à l'apaisement, se disant «décidé à tourner personnellement la page malgré la violence de certaines attaques».
Les deux hommes doivent se revoir lundi pour leur cinquième rendez-vous. Ils s'étaient entretenus brièvement jeudi, avant de décider de poursuivre leurs discussions au lendemain des trois législatives partielles délicates pour l'UMP dans l'Hérault, le Val-de-Marne et les Hauts-de-Seine. Objectif: mettre en suspens leurs divisions pour ne pas aggraver la démobilisation des électeurs. Ces scrutins pourraient en effet profiter au FN face à l'impopularité de l'exécutif et à la crise que traverse le plus grand parti de droite.
Comment vont se terminer ces négociations? Certains à l'UMP avancent un partage des pouvoirs, façon «Yalta». À Copé le parti, à Fillon la présidence du RUMP à l'Assemblée. Ce scénario permettrait à chacun des deux protagonistes de «ne pas perdre la face» et d'être demain en position de concourir à la primaire de 2016, en vue de l'élection présidentielle l'année suivante. Il n'instaurerait en revanche qu'une trêve provisoire… de trois ans.
REPORTAGE. Au Caire, les anti-Morsi restent mobilisés
Le président Morsi abandonne ses pouvoirs renforcés mais maintient le référendum sur son projet de Constitution. De notre correspondant au Caire, Marwan Chahine.
Au Caire, samedi 8 décembre. (Sipa)
Depuis vendredi, les abords du palais présidentiel égyptien ont été transformés en camping par les militants révolutionnaires hostiles au président Mohammed Morsi. Un camping un peu spécial, puisqu'à l'entrée trônent majestueusement deux chars d'assaut. L'entente entre protestataires et hommes en armes, militaires et policiers, est cordiale. Certains blaguent même avec les gardes présidentiels, à travers les meurtrières du palais.
Le rassemblement reste assez modeste, quelque cinq-cents personnes et une trentaine de tentes disposées sur les terre-plains latéraux et herbagés. Des activistes pour la plupart mais aussi des touristes qui viennent visiter le campement, manger une patate douce achetée aux vendeurs ambulants stationnés devant ou visiter le musée improvisé de la révolution où, sous une tente, sont affichés des slogans et des photos de martyrs.
La rumeur va vite, très vite. Elle vient d'annoncer qu'une nouvelle attaque contre le camp se prépare. Sans trop savoir de quoi il s'agit, une cinquantaine de jeunes hommes courent ramasser des pierres sur les voies de chemin de fer, qui séparent les allées. Les vendeurs déménagent leurs étals à la hâte. Fausse alerte. Le faux calme revient. Pas longtemps.
Soudain, un attroupement se forme devant des tentes. Eclats de voix, bousculade, des hommes s'improvisent en médiateur. A l'origine du conflit, le fait de savoir s'il faut ou non, insulter Moubarak. Certains pensent que oui et s'en donnent à cœur joie. Ce qui a le don d'agacer Mohammed qui pense que : "pour combattre les Frères, il faut être unis".
Marwan Chahine - Le Nouvel Observateur
Le rassemblement reste assez modeste, quelque cinq-cents personnes et une trentaine de tentes disposées sur les terre-plains latéraux et herbagés. Des activistes pour la plupart mais aussi des touristes qui viennent visiter le campement, manger une patate douce achetée aux vendeurs ambulants stationnés devant ou visiter le musée improvisé de la révolution où, sous une tente, sont affichés des slogans et des photos de martyrs.
Le faux calme troublé par la rumeur
L'ambiance n'est pourtant pas celle d'une kermesse comme en atteste le nombre important de types qui font les cents pas, casque sur la tête et bâton à la main. Mercredi dernier, beaucoup des campeurs de la révolution étaient présents lorsque les pro-Morsi les ont brutalement délogé, ce qui a été à l'origine d'une journée de grande violence.La rumeur va vite, très vite. Elle vient d'annoncer qu'une nouvelle attaque contre le camp se prépare. Sans trop savoir de quoi il s'agit, une cinquantaine de jeunes hommes courent ramasser des pierres sur les voies de chemin de fer, qui séparent les allées. Les vendeurs déménagent leurs étals à la hâte. Fausse alerte. Le faux calme revient. Pas longtemps.
Soudain, un attroupement se forme devant des tentes. Eclats de voix, bousculade, des hommes s'improvisent en médiateur. A l'origine du conflit, le fait de savoir s'il faut ou non, insulter Moubarak. Certains pensent que oui et s'en donnent à cœur joie. Ce qui a le don d'agacer Mohammed qui pense que : "pour combattre les Frères, il faut être unis".
Je n'ai jamais aimé Moubarak mais je pense que si certains le soutiennent, ce n'est pas grave. Je crois que les fouloul ne représentent plus une menace, ils ont compris que la révolution avait eu lieu", explique ce jeune libéral de 26 ans, manageur dans une entreprise d'informatique.
Un auto-radio se met à cracher du son, une cinquantaine de personnes s'agglutinent autour de la voiture. Il est minuit passé et Selim Al Awa s'exprime en direct. Ce constitutionnaliste, proche des islamistes, candidat malheureux aux présidentielles, vient juste de sortir la réunion entre Mohammed Morsi et quelques membres de l'opposition, pour la plupart favorables au président. Le son de la radio n'est pas très élevé et vite recouvert par le brouhaha de ceux qui échafaudent des hypothèses ou jouent au téléphone arabe égyptien, on y comprend plus rien. Mohammed se moque éperdument du speech et commence à chanter des slogans. Les gens lui ordonnent de la fermer, il continue : "Dégage Morsi ! Le peuple veut la chute du régime !" A la fin du discours, personne n'a la même version. Certains disent que le président n'a retiré que deux articles de sa déclaration constitutionnelle, d'autres qu'il l'a entièrement annulée.De toutes façons, ça ne change rien, nous on veut que ce référendum n'ait pas lieu", peste Mohammed, en réajustant le cheich qu'il porte autour du cou.
Lui qui se dit indépendant mais proche du parti Doustour de Mohammed El Baradeï, est prêt à tenir le sit-in jusqu'au bout. "Morsi sait qu'il va gagner, que le peuple va voter pour le oui" assure-t-il. "Enfin pas le peuple mais les gens à qui ils (les Frères) donnent du sucre et de la viande", rectifie-t-il aussitôt avant d'ajouter avec solennité : "ce vote malhonnête n'aura pas lieu, nous l'empêcherons par tous les moyens, en bloquant les métros, les rues ou les usines, s'il le faut".Marwan Chahine - Le Nouvel Observateur
Egypte : Mohamed Morsi annule le décret contesté du 22 novembre mais maintient le référendum
Le président égyptien Mohamed Morsi a annulé samedi soir le décret qui élargissait ses prérogatives présidentielles à l'origine d'une crise politique et de manifestations violentes en Egypte. Il a cependant refusé de reporter la date du référendum sur la nouvelle constitution comme le lui demandaient ses adversaires.
A l'issue d'une réunion avec des personnalités, Mohamed Morsi a annoncé sa décision d'annuler le décret du 22 novembre. © Reuters
Face à la pression croissante, Mohamed Morsi a fait des concessions. Le président égyptien a décidé d'annuler samedi soir le décret qui élargissait considérablement ses pouvoirs. En revanche, il ne recule pas sur la date du référendum sur la nouvelle constitution.
Le geste d'apaisement de Morsi
Mohamed Morsi a fait un geste pour tenter d'apaiser la situation dans le pays et a décidé d'annuler le décret du 22 novembre par lequel il avait unilatéralement élargi ses pouvoirs, mesure à l'origine d'une contestation sanglante.
A l'issue d'une réunion regroupant une quarantaine de personnalités, le porte-parole de la commission de dialogue a annoncé que Mohamed Morsi avait adopté un nouveau décret qui, dans son article premier, "annule la déclaration constitutionnelle" publiée il y a trois semaines.
L'article qui conférait au chef de l'Etat des pouvoirs étendus pour s'opposer aux menaces pesant contre la révolution et la nation est annulé, tout comme l'article qui le mettait à l'abri de contestations judiciaires les décisions prises par le président jusqu'à l'élection d'un nouveau parlement.
Pas de report du référendum
En revanche, Mohamed Morsi a refusé la demande de ses opposants de reporter la date du référendum.
Le président égyptien a simplement demandé à l'opposition de proposer des amendements au projet qui a été rédigé par une assemblée dominée par les islamistes et qui, selon ses adversaires, accorde une trop grande place au pouvoir religieux.
L'opposition se réunit pour répondre au président
La principale coalition de l'opposition égyptienne se réunit dimanche pour déterminer sa position après ces annonces du président Morsi.
Le Front du salut national (FSN), présidé par le Prix Nobel de la paix Mohamed ElBaradei, avait fait du retrait de ce décret accordant des pouvoirs exceptionnels au président Mohamed Morsi et l'annulation du scrutin prévu le 15 décembre ses principales revendications.
L'opposition a manifesté cette semaine devant le palais présidentiel pour faire pression sur Mohamed Morsi. Dans la nuit de mercredi à jeudi, les protestations ont dégénéré en violences entre pro et anti Morsi, faisant sept morts et des centaines de blessés.
Italie : Mario Monti va démissioner, Berlusconi candidat
Privé du soutien du parti de Silvio Berlusconi, qui a annoncé samedi son retour dans l'arène politique, le président du Conseil italien Mario Monti démissionnera après l'adoption au Parlement du budget 2013, prévue d'ici Noël.
Mario Monti et Silvio Berlusconi, en novembre 2011. © Reuters Stefano Rellandini
Alors que Silvio Berlusconi annonçait en fin de journée, samedi, qu'il serait candidat aux prochaines élections législatives italiennes, l'actuel président du conseil, Mario Monti, s'est dit dans la foulée prêt à démissionner s'il était sûr que le parlement adopte son projet de budget pour 2013.
Monti va démissioner de la présidence du Conseil italien
Le président de la République Giorgio Napolitano, après avoir reçu vendredi les dirigeants des partis politiques, s'est entretenu samedi avec Mario Monti : à l'issue de la rencontre, son cabinet a déclaré que Mario Monti estimait ne plus disposer d'un soutien parlementaire depuis une fronde menée au cours de la semaine par les élus du Parti de la liberté (PDL), la formation de Silvio Berlusconi.
En conséquence, le président du conseil s'est engagé à démissionner immédiatement, dès qu'il aurait l'assurance que le budget 2013 soit adopté "rapidement". Une décision "irrévocable", a-t-il insisté.
Le PDL lâche Monti
Les parlementaires PDL, dont le soutien est essentiel au gouvernement, n'ont pas voté la confiance au gouvernement jeudi à deux reprises. Ils n'ont toutefois pas voté contre le cabinet Monti afin de ne pas accélérer sa chute, a expliqué Angelino Alfano, secrétaire national du PDL.
Silvio Berlusconi, qui a multiplié les déclarations contradictoires sur son avenir politique au cours des dernières semaines, a confirmé de son côté qu'il briguerait le cinquième mandat de sa carrière, lors des élections législatives, normalement prévues en mars prochain. La démission de Mario Monti pourrait avancer la date du scrutin à février.
Selon un récent sondage de l'institut SWG, le Parti démocrate est en tête des intentions de vote avec 30,3%, contre 19,7% pour le très populiste Mouvement 5 Etoiles de l'humoriste Beppe Grillo et 13,8% pour le PDL, qui arrive seulement en troisième position. Ces mauvais chiffres ont convaincu Silvio Berlusconi de revenir dans l'arène politique.
"C'est avec tristesse que je retourne à la vie publique. Et je le fais une nouvelle fois par sens des responsabilités", a déclaré Le Cavaliere, ajoutant : "Si j'entre dans la course, c'est pour gagner."
Venezuela: Chavez annonce une récidive de son cancer et une nouvelle opération
Le président vénézuélien Hugo Chavez, âgé de 58 ans et au pouvoir depuis 1999, a annoncé samedi une nouvelle récidive de son cancer et son retour dès dimanche à La Havane pour y subir une intervention chirurgicale. (c) Afp
CARACAS (AFP) - Le président vénézuélien Hugo Chavez, âgé de 58 ans et au pouvoir depuis 1999, a annoncé samedi une nouvelle récidive de son cancer et son retour dès dimanche à La Havane pour y subir une intervention chirurgicale.
M. Chavez, réélu haut la main jusqu'en 2019 le 7 octobre dernier, a immédiatement désigné son vice-président Nicolas Maduro pour assurer l'intérim de la présidence s'il devait être déclaré "inapte" à assumer ses fonctions.
Alors que sa disparition de la scène publique a alimenté les rumeurs sur son état de santé ces dernières semaines, le dirigeant vénézuélien a annoncé lui-même la nouvelle samedi soir à la radio-télévision de son pays.
"A cause de quelques autres symptômes, nous avons décidé avec l'équipe médicale d'avancer les examens (...) et, malheureusement, dans ce bilan exhaustif, est apparue la présence de quelques cellules malignes récentes", a déclaré M. Chavez. "Il est absolument indispensable que je subisse une nouvelle intervention chirurgicale et elle doit intervenir dans les prochains jours", a-t-il ajouté. Ses médecins avaient même préconisé qu'elle ait lieu dès vendredi, ce qu'il a refusé, a-t-il révélé.
M. Chavez a indiqué qu'il se rendrait dès dimanche dans la capitale cubaine, d'où il était rentré vendredi après y avoir subi un "traitement complémentaire", selon lui. Il n'a pas précisé la date de sa prochaine opération. "Les douleurs sont assez importantes, je suis un traitement à base de calmants", a-t-il détaillé. "Je dois retourner à la Havane demain (dimanche)", après avoir demandé au Parlement l'autorisation de quitter le pays plus de cinq jours, a-t-il ajouté.
Le dirigeant socialiste a déjà subi deux opérations à Cuba en 2011 et 2012, après la découverte d'une tumeur cancéreuse dans la zone pelvienne en juin de l'an dernier. Il s'était à deux reprises déclaré totalement guéri.
M. Chavez, au pouvoir depuis 1999, a désigné comme son possible successeur son ministre des Affaires étrangères Nicolas Maduro, qu'il avait nommé vice-président après l'élection présidentielle d'octobre.
"Si quelque chose arrivait qui me fasse déclarer inapte de quelque manière, Nicolas Maduro est en situation d'assumer, comme l'impose la Constitution, la période" d'intérim avant la convocation de nouvelles élections. "Vous élirez Maduro président de la République, je vous le demande du fond du coeur", a déclaré Hugo Chavez.
Après avoir été réélu le 7 octobre, pour la troisième fois après 2000 et 2006, le chef d'Etat, chauve, à la silhouette alourdie, s'est éclipsé de la vie publique en raison de ses problèmes de santé.
Hugo Chavez était parti à l'improviste à La Havane dans la nuit du 27 novembre pour y suivre des séances d'"oxygénation hyperbare", dont l'objet n'a pas été dévoilé officiellement.
Le président vénézuélien était revenu vendredi matin à Caracas. Il n'avait pas donné de détail sur le traitement médical qu'il a subi à La Havane, où il a suivi l'intégralité de ses traitements médicaux et opérations depuis juin 2011.
Son réel état de santé a été gardé jalousement secret par les autorités. Cette incertitude avait été alimentée par son absence vendredi au premier sommet des chefs d'Etat du Mercosur depuis l'adhésion de son pays au marché commun sud-américain, le 31 juillet.
M. Chavez, réélu haut la main jusqu'en 2019 le 7 octobre dernier, a immédiatement désigné son vice-président Nicolas Maduro pour assurer l'intérim de la présidence s'il devait être déclaré "inapte" à assumer ses fonctions.
Alors que sa disparition de la scène publique a alimenté les rumeurs sur son état de santé ces dernières semaines, le dirigeant vénézuélien a annoncé lui-même la nouvelle samedi soir à la radio-télévision de son pays.
"A cause de quelques autres symptômes, nous avons décidé avec l'équipe médicale d'avancer les examens (...) et, malheureusement, dans ce bilan exhaustif, est apparue la présence de quelques cellules malignes récentes", a déclaré M. Chavez. "Il est absolument indispensable que je subisse une nouvelle intervention chirurgicale et elle doit intervenir dans les prochains jours", a-t-il ajouté. Ses médecins avaient même préconisé qu'elle ait lieu dès vendredi, ce qu'il a refusé, a-t-il révélé.
M. Chavez a indiqué qu'il se rendrait dès dimanche dans la capitale cubaine, d'où il était rentré vendredi après y avoir subi un "traitement complémentaire", selon lui. Il n'a pas précisé la date de sa prochaine opération. "Les douleurs sont assez importantes, je suis un traitement à base de calmants", a-t-il détaillé. "Je dois retourner à la Havane demain (dimanche)", après avoir demandé au Parlement l'autorisation de quitter le pays plus de cinq jours, a-t-il ajouté.
Le dirigeant socialiste a déjà subi deux opérations à Cuba en 2011 et 2012, après la découverte d'une tumeur cancéreuse dans la zone pelvienne en juin de l'an dernier. Il s'était à deux reprises déclaré totalement guéri.
M. Chavez, au pouvoir depuis 1999, a désigné comme son possible successeur son ministre des Affaires étrangères Nicolas Maduro, qu'il avait nommé vice-président après l'élection présidentielle d'octobre.
"Si quelque chose arrivait qui me fasse déclarer inapte de quelque manière, Nicolas Maduro est en situation d'assumer, comme l'impose la Constitution, la période" d'intérim avant la convocation de nouvelles élections. "Vous élirez Maduro président de la République, je vous le demande du fond du coeur", a déclaré Hugo Chavez.
Après avoir été réélu le 7 octobre, pour la troisième fois après 2000 et 2006, le chef d'Etat, chauve, à la silhouette alourdie, s'est éclipsé de la vie publique en raison de ses problèmes de santé.
Hugo Chavez était parti à l'improviste à La Havane dans la nuit du 27 novembre pour y suivre des séances d'"oxygénation hyperbare", dont l'objet n'a pas été dévoilé officiellement.
Le président vénézuélien était revenu vendredi matin à Caracas. Il n'avait pas donné de détail sur le traitement médical qu'il a subi à La Havane, où il a suivi l'intégralité de ses traitements médicaux et opérations depuis juin 2011.
Son réel état de santé a été gardé jalousement secret par les autorités. Cette incertitude avait été alimentée par son absence vendredi au premier sommet des chefs d'Etat du Mercosur depuis l'adhésion de son pays au marché commun sud-américain, le 31 juillet.
ECONOMIE
Jean-Marc Ayrault "assume ce qui a été décidé sur Florange"
Le Monde.fr avec AFP
Critiqué par les syndicats après l'accord conclu avec le géant mondial de l'acier ArcelorMittal sur l'avenir du site de Florange (Moselle), Jean-Marc Ayrault "assume parfaitement ce qui a été décidé" et assure "ne pas mentir aux Français", dans un entretien au Journal du Dimanche publié le 9 décembre.
Le chef du gouvernement reconnaît toutefois que "la communication a été insuffisante" sur certains aspects du dossier d'ArcelorMittal, qui a valu au président et à son premier ministre de nombreuses critiques en France.
Une nationalisation du site ArcelorMittal de Florange, envisagée un temps par le gouvernement, constituerait, selon M. Ayrault, "un processus long et semé d'obstacles juridiques" qui "coûterait au moins un milliard d'euros". "Mettre autant d'argent pour un résultat hypothétique en matière industrielle et en termes d'emplois n'est pas le choix que nous avons retenu. Je rappelle qu'il n'y aura pas de plan social à Florange", ajoute-t-il.
"LES GENS N'ONT PAS COMPRIS"
Sur le projet Ulcos de captation du CO2, "le sujet est compliqué, la communication a sans doute été insuffisante, les gens n'ont pas compris", reconnaît M. Ayrault. "Le premier projet Ulcos, appelons-le Ulcos 1, n'était pas réalisable en l'état, pour des raisons techniques. Le gouvernement a obtenu de Mittal qu'il s'engage dans Ulcos 2, c'est-à-dire qu'il poursuive le travail nécessaire pour lever les obstacles techniques actuels".
"J'agis sans semer des illusions. Sur Florange j'assume parfaitement ce qui a été décidé. Je ne mens pas aux Français", affirme le chef du gouvernement, qui se veut "garant" des engagements pris par Mittal.
"HOLLANDE N'A JAMAIS PROMIS DE SAUVER TOUTES LES USINES"
Interrogé sur le sort de la raffinerie Petroplus Petit-Couronne (Seine-Maritime), où s'était rendu François Hollande durant la campagne électorale pour l'élection présidentielle, M. Ayrault rappelle qu'un "délai a été donné pour que l'offre de reprise de NetOil soit finalisée". "Nous suivons cela au jour le jour, heure par heure, nous agissons pour que cela continue", ajoute-t-il, avant d'affirmer que "François Hollande n'a jamais promis qu'il sauverait toutes les usines". "Notre pays est dans un état grave, nous oeuvrons pour le redressement. Et nous nous battons sur tous les dossiers".
Le projet de loi pour empêcher la fermeture de sites rentables, promis par le chef de l'Etat durant la campagne "est toujours sur la table" et "inclus dans la négociation sur la sécurisation de l'emploi qui est en cours" entre patronat et syndicats, assure-t-il. "Mais si l'on veut être précis, même si cette loi avait été votée, elle n'aurait rien changé dans le cas de Florange", ajoute M. Ayrault. "En revanche, sans la victoire de François Hollande, les 630 salariés des hauts-fourneaux seraient sur le carreau, Mittal n'aurait pas décidé d'investir 180 millions d'euros et le projet Ulcos 2 ne serait pas possible".
Lire aussi : " Florange : la semaine de toutes les déconvenues"
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