Nombre total de pages vues

dimanche 2 décembre 2012

02122012 QUOI DE NEUF ?

DIVERS


JAPON. Sept personnes disparues dans l'effondrement d'un tunnel

Le plus long tunnel autoroutier du pays s'est effondré à environ 80km de Tokyo pour des raisons encore inconnues.

A l'entrée du tunnel japonais (AFP PHOTO / Yoshikazu TSUNO)
A l'entrée du tunnel japonais (AFP PHOTO / Yoshikazu TSUNO)
Sept personnes étaient portées disparues et au moins deux ont été blessées après l'effondrement d'un tunnel autoroutier dimanche 2 décembre à environ 80 km à l'ouest de Tokyo pour des raisons encore inconnues, ont indiqué les services d'urgence.
"D'après les services anti-incendie locaux, sept personnes sont manquantes mais le chiffre n'a pas été confirmé" par les autorités centrales, a indiqué un responsable de la sécurité civile.
Plusieurs heures après l'accident, la police n'avait pas donné de bilan précis de victimes, mais a confirmé la découverte "d'un certain nombre de corps carbonisés dans le tunnel", selon un porte-parole de la police de la préfecture de Yamanashi.
Les opérations pour secourir des automobilistes coincés dans le tunnel avaient été interrompues vers 13h locales (5h heure de Paris), environ cinq heures après l'accident, en raison des risques d'un nouvel affaissement de l'ouvrage fragilisé. Un peu plus tôt, la compagnie exploitante du tunnel, la Nippon Expressway Co. (NEXCO) avait été autorisée à envoyer un engin spécialisé avec une plateforme élévatrice à l'intérieur pour examiner la voute dans la zone de l'accident.
Des images des caméras de surveillance à l'intérieur du tunnel, diffusées par la télévision NHK, montraient des pans de béton écroulés sur des véhicules, des pompiers progressant parmi les gravats dans une épaisse fumée et des voitures immobilisées, tous feux allumés.

"J'ai vu de la fumée noire et des flammes"

Au moins deux femmes ont été blessées et hospitalisées dans l'accident survenu vers 8h lorsqu'une partie de la voûte du tunnel de Sasago, l'un des plus long du Japon (4,7 km), s'est affaissée sur une cinquantaine de mètres. Les blessées étaient "conscientes" quand elles ont été prises en charge par les secours avant leur transport vers un hôpital, selon un responsable des pompiers de la préfecture de Yamanashi.
"L'une d'elle, âgée de 28 ans, souffre de blessures à la tête, au visage et aux mains. L'autre, âgée de 37 ans, souffre de contusions", a-t-il expliqué. "Un chauffeur de camion à l'intérieur du tunnel a appelé un collègue à l'aide. Il semblait coincé dans son véhicule. Une ambulance est en route", a-t-il ajouté.
Deux véhicules ont été écrasés par des blocs de béton et un troisième a pris feu, a-t-il ajouté, précisant que l'incendie avait été maîtrisé vers 11h.
Un journaliste de la télévision publique NHK a raconté qu'il conduisait dans le tunnel en direction de Tokyo au moment des faits. "J'ai réussi à sortir du tunnel mais des véhicules pas loin de moi ont été piégés dedans. J'ai vu de la fumée noire et des flammes", a-t-il raconté.

"J'étais terrorisé"

A l'extérieur de nombreux camions de pompiers ont été postés à la sortie du tunnel côté Tokyo. On pouvait également voir des dizaines de personnes à pied en train d'attendre sur les bas-côtés.
Une jeune femme de 28 qui a réussi à s'échapper a déclaré qu'elle était sans nouvelles des cinq autres personnes à bord du minibus dans lequel elle circulait. "Je n'ai aucune idée de ce qu'il est arrivé aux cinq autres. Je ne sais pas combien de véhicules étaient devant ou derrière le nôtre", a-t-elle déclaré.
Un homme d'une trentaine d'années a raconté qu'il circulait à l'endroit où le plafond du tunnel s'est effondré : "une section du plafond de béton est tombée au moment où je passais. J'ai vu des flammes sortir d'une voiture écrasée. J'étais terrorisé. je suis sorti de ma voiture et j'ai marché une heure pour atteindre l'extérieur", a-t-il dit à la NHK.
Le tunnel, qui traverse des reliefs non loin du mont Fuji, se trouve sur la voie express très fréquentée de Chuo reliant Tokyo à l'ouest et au centre du pays.







POLITQUE



UMP : François Fillon s'apprête à déposer un recours en justice 

"Une plainte est prête et peut être déposée à tout moment", annonce l'avocat de l'ancien Premier ministre.

François Fillon lors du vote, le 18 novembre 2012. (MAXPPP)
François Fillon lors du vote, le 18 novembre 2012. (MAXPPP)
Sur le même sujet
Dans la bataille qui oppose François Fillon à Jean-François Copé pour la présidence de l'UMP pourrait prendre un tournant judiciaire.
En début de semaine, l'ancien Premier ministre a annoncé sa volonté de saisir la justice pour régler le contentieux. Ce dimanche 2 décembre, son avocat, Me François Sureau, annonce au "JDD" qu'"une plainte est prête [et] peut être déposée à tout moment. Dès que l'instruction m'en sera donnée, je demanderai au juge d'annuler cette élection [...] la question pourrait être statuée dans un délai de deux mois."
L'avocat estime que "la voie judiciaire semble aujourd'hui la seule ouverte pour trancher ce différend [entre Copé et Fillon]. Ce n'est pas un combat de coqs. Il faut que la vérité soit révélée, ou alors il n’y a pas de politique possible en démocratie."








UMP: Fillon redit sa volonté d'un 2e vote

François Fillon a réaffirmé son souhait d'un nouveau vote pour élire le président de l'UMP et souhaité que les "modalités" de ce scrutin interne soient arrêtées au plus vite pour "sortir de l'impasse". "Mes équipes sont prêtes, dès demain, à se réunir avec celles de Jean-François Copé pour réfléchir ensemble à ces modalités", a déclaré l'ancien premier ministre, qui s'exprimait en clôture des Entretiens de Royaumont (Val d'Oise). "Et si cette solution ne convenait pas, alors il faudrait réunir sans attendre le comité des sages prévu par nos statuts", a-t-il ajouté.

François Fillon répondait indirectement à Luc Chatel, numéro deux de Jean-François Copé à la tête de l'UMP, qui, pour la première fois, s'est déclaré favorable à un "nouveau scrutin" dans un entretien au Journal du Dimanche. L'ancien ministre de l'Education nationale y propose "dès demain, l'installation immédiate d'un groupe de travail sur les statuts et sur l'organisation d'un nouveau scrutin". En effet, explique-t-il, "on ne peut pas revoter avec les règlements et les statuts actuels. Les mêmes causes produiront les mêmes effets".

Accueil favorable à la proposition de Chatel


Une prise de position accueillie favorablement par le camp adverse. "Dès lors que nous aurons l'assurance que ce vote pourra être organisé et piloté dans des règles d'impartialité indiscutables et dans un délai raisonnable, nous mettrons fin au groupe parlementaire que j'ai créé et aux procédures qui ont été engagées", a encore assuré François Fillon dans son discours à l'abbaye de Royaumont.

Et l'actuel président du groupe "Rassemblement UMP" à l'Assemblée nationale de conclure: "80% de nos sympathisants demandent un nouveau vote, de toutes nos fédérations les appels se sont de plus en plus pressants, alors mettons au travail dès demain!".

Jean-François copé doit s'exprimer ce dimanche soir, depuis une réunion publique à Nancy.

LIRE AUSSI :
» UMP : Luc Chatel se prononce pour un nouveau vote
» Le match Copé-Fillon sous la loupe des communicants
» La crise à l'UMP vue par la presse étrangère


 



Burkina Faso: ouverture des bureaux de vote pour les législatives et municipales

Des partisans du Congrès pour la démocratie et le progrès, le 30 novembre 2012 à Ouagadougou au dernier jour de la campagne pour les législatives et les municipale au Burkina Faso
Des partisans du Congrès pour la démocratie et le progrès, le 30 novembre 2012 à Ouagadougou au dernier jour de la campagne pour les législatives et les municipale au Burkina Faso (Photo Ahmed Ouoba. AFP)


Libération
Les bureaux de vote ont ouvert dimanche matin au Burkina Faso pour les législatives et municipales, élections à valeur de test un an et demi après des troubles qui ont failli emporter le régime de Blaise Compaoré, a constaté un journaliste de l'AFP.
A l'ouverture à 06H00 (locales et GMT), des files de dix à quinze personnes étaient visibles devant les bureaux dans les quartiers périphériques de la capitale Ouagadougou, dans une ambiance calme.
Quelque 4,3 millions de personnes sont attendues aux urnes pour ces élections, qui s'achèveront à 18H00.
Face à une opposition toujours très divisée, le puissant Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) du chef de l'Etat part grand favori, malgré de récentes tensions internes et des impatiences sociales.
Il s'agit des premières élections depuis la crise du premier semestre 2011 dans ce pays pauvre d'Afrique de l'Ouest: une vague de mutineries, parallèlement à de violentes manifestations populaires, avait alors failli emporter le régime de Blaise Compaoré, au pouvoir depuis le coup d'Etat militaire de 1987.










Une série de puissantes explosions suivie d'échanges de tirs ont retenti dimanche matin à Jalalabad, dans l'est de l'Afghanistan
Une série de puissantes explosions suivie d'échanges de tirs ont retenti dimanche matin à Jalalabad, dans l'est de l'Afghanistan
Une série de puissantes explosions suivie d'échanges de tirs ont retenti dimanche matin à Jalalabad, dans l'est de l'Afghanistan, a constaté un correspondant de l'AFP.
Le bilan humain de l'attaque semble faible, selon plusieurs sources.
Les talibans ont affirmé dans un appel téléphonique à l'AFP avoir lancé une attaque contre l'aéroport de Jalalabad, dans lequel ils disent être entrés.
D'après Abdulqahar Balkhi, qui communique pour les talibans sur twitter, au moins deux voitures piégées ont été actionnées par leurs conducteurs à une porte de l'enceinte et à l'intérieur de cette dernière.
Les assaillants ont ensuite tiré à l'arme lourde et légère sur des soldats américains, prétend-t-il, même si cette affirmation doit être prise avec beaucoup de précautions, les talibans étant prompts à l'exagération.
L'aéroport de Jalalabad, dans l'est, abrite l'une des plus importantes bases aériennes de l'Isaf - la force armée de l'Otan en Afghanistan -, tenue par l'armée américaine, laquelle compose plus des deux tiers des troupes internationales.
"Tout ce que nous pouvons pour l'instant rassembler comme renseignements, c'est qu'il y avait au moins trois kamikazes impliqués et peut-être un véhicule piégé", a déclaré à l'AFP le colonel Les Carroll, un porte-parole de l'Isaf.
Après une énorme explosion, l'aéroport a été la cible de tirs de tirs de roquettes, de mortiers et d'armes de petits calibres, a déclaré un garde.
Un autre porte-parole de l'Isaf a confirmé que "de multiples explosions" avaient retenti "à proximité de l'aéroport de Jalalabad".
Mais "aucun des assaillants n'a réussi à franchir le périmètre de sécurité", a assuré le colonel Les Carroll, ajoutant qu'aucune perte n'avait été rapportée du côté de la coalition.
Un membre des forces de sécurité afghanes a été tué et un autre blessé, selon ce porte-parole de l'Isaf.
"J'ai vu cinq hommes morts qui portaient l'uniforme de l'armée afghane. Je ne sais pas qui ils sont", a déclaré un responsable sécuritaire afghan à l'AFP, sous-entendant que les insurgés s'étaient peut-être déguisés pour confondre les militaires afghans et ainsi faire plus de dégâts.
L'attaque est désormais terminée, a-t-on appris de sources concordantes.
Les talibans, depuis qu'ils ont été chassés du pouvoir à la fin 2001 par une coalition internationale menée par les Etats-Unis, mènent une insurrection sous forme de guérilla contre les troupes étrangères et les forces de sécurité afghanes.
Malgré un impressionnant dispositif de protection, les talibans ont déjà attaqué à deux reprises l'aéroport de Jalalabad cette année. Le 27 février, un attentat suicide à la voiture piégée avait fait au moins six morts et sept blessés.
L'infrastructure avait également été attaquée le 15 avril, jour où les rebelles avaient lancé une attaque coordonnée contre différents objectifs à différents endroits en Afghanistan, dont la capitale Kaboul.


La branche de Siliana de l'UGTT, principal syndicat tunisien, a annoncé dimanche la suspension de la grève générale dans cette ville qui a dégénéré en cinq jours de violences nourries par les espoirs déçus près de deux après la révolution.
La branche de Siliana de l'UGTT, principal syndicat tunisien, a annoncé dimanche la suspension de la grève générale dans cette ville qui a dégénéré en cinq jours de violences nourries par les espoirs déçus près de deux après la révolution.
La branche de Siliana de l'UGTT, principal syndicat tunisien, a annoncé dimanche la suspension de la grève générale dans cette ville qui a dégénéré en cinq jours de violences nourries par les espoirs déçus près de deux après la révolution.
"Nous avons décidé de suspendre la grève générale", a annoncé devant une foule d'une centaine de personnes, Ahmed Chefaï, du bureau exécutif du syndicat à Siliana (120 km au sud-ouest de Tunis)
Il n'a pas précisé le durée de cette suspension, en attendant la mise en oeuvre d'un accord négocié la veille avec le gouvernement, dominé par les islamistes du parti Ennahda.
Le compromis prévoit la mise à l'écart du gouverneur, un examen accéléré par la justice du dossier de personnes emprisonnées en avril 2011, des aides pour soigner les blessés et un programme de développement dont le contenu n'a pas encore été précisé.
"Le gouverneur est parti définitivement, il appartient au passé, jamais il ne remettra un pied à Siliana", a clamé le syndicaliste sous les applaudissements de la foule.
Il a ajouté qu'une délégation de l'UGTT était partie demander aux renforts des forces de l'ordre déployées à Siliana depuis mardi de quitter la ville, autre revendication clé des manifestants alors que cinq jours d'affrontements ont fait quelque 300 blessés.
"On rejettera les excuses et on portera plainte contre ceux qui ont blessé les habitants", a encore déclaré M. Chefaï, en référence aux policiers.
Les mouvements sociaux dégénérant en heurts se sont multipliés ces derniers mois en Tunisie, le gouvernement peinant à répondre, dans une conjoncture économique difficile, aux revendications des Tunisiens qui étaient à l'origine de la première des révolutions du Printemps arabe.








Égypte: la Haute Cour suspend ses travaux

AFP 
La Haute cour constitutionnelle égyptienne a entamé  une grève ouverte pour protester contre les "pressions" des partisans du président Mohamed Morsi, qui ont bloqué ses accès et empêché ses juges d'examiner l'affaire de la commission constituante controversée. La Cour a annoncé la suspension de ses audiences jusqu'à ce qu'il n'y ait plus de "pressions psychologiques et matérielles", en dénonçant l'"assassinat psychologique" de ses juges, dans un communiqué publié par l'agence officielle Mena.

Des centaines d'islamistes ont manifesté dimanche devant la cour pour empêcher les juges de pénétrer dans le bâtiment. Ils ont encerclé ses accès et bloqué la route principale y menant le long du Nil. La Cour a qualifié les évènements d'aujourd'hui  de "jour noir dans l'histoire de la justice égyptienne".

Un bras de fer s'est engagé entre le président islamiste Morsi et le pouvoir judiciaire après un décret le 22 novembre, par lequel le chef de l'Etat a élargi ses pouvoirs et interdit à la justice de statuer sur l'affaire de la commission chargée de rédiger la Constitution.

La Cour constitutionnelle, dont la grève fait monter la pression sur le président, devait examiner la validité de cette commission dominée par les islamistes et boycottée par l'opposition de gauche et laïque ainsi que par les Eglises chrétiennes.

Composée de 19 juges, la Cour est chargée d'examiner la constitutionnalité des lois. La commission constituante a remis le projet final de loi fondamentale à M. Morsi hier soir, qui a convoqué un référendum pour le 15 décembre. Partisans et opposants de M. Morsi ont manifesté en masse après le décret, signe du fossé croissant entre la mouvance islamiste et les laïcs.


LIRE AUSSI:
» Égypte : soutien massif des islamistes à Morsi

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire