POLITIQUE
La police interdit un grand meeting de l'opposition en Malaisie
Le Monde.fr avec AFP
La police malaisienne a interdit mercredi 8 mai un rassemblement de l'opposition, battue aux élections législatives, qui doit se tenir dans la soirée pour protester contre les fraudes massives ayant entaché le vote selon l'opposition. "Défiler sans autorisation, afin de provoquer la colère, est hors-la-loi", a fait savoir le chef de la police nationale Ismail Omar, ajoutant que les participants pourraient être arrêtés, selon l'agence presse Bernama.
Le meeting est censé démarrer mercredi soir à 20 heures (14 heures à Paris)) dans un stade en bordure de la capitale Kuala Lumpur. Il doit donner le coup d'envoi d'une campagne "acharnée" pour promouvoir des réformes électorales, avait déclaré la veille le chef de l'opposition Anwar Ibrahim, qui estime que la victoire de sa coalition lui a été "volée" par des fraudes massives.
La loi de 2012 brandie par le chef de la police pour interdire le rassemblement de mercredi soir est vivement critiquée par les groupes de défense des droits de l'homme, qui y voient dans les faits une interdiction pure et simple de manifester.
Najib Razak, 59 ans, a été réinvesti lundi au poste de premier ministre, au lendemain de la victoire de la coalition du Barisan Nasional (BN, Front national), qui dirige la Malaisie depuis son indépendance en 1957. Le BN a remporté 133 des 222 sièges au Parlement, bien qu'ayant recueilli moins de la moitié des votes. Le Pakatan Rakyat (PR, Pacte populaire) d'Anwar Ibrahim, réformateur charismatique ayant fait de la lutte contre la corruption son cheval de bataille, a décroché 89 sièges au Parlement, contre 75 sièges auparavant.
La Syrie complètement coupée de l'Internet
Le Monde.fr avec AFP
La Syrie était mardi 7 mai quasiment coupée du réseau Internet, ont constaté des société américaines qui surveillent le trafic mondial sur le web. Le bureau chargé des opérations de stabilisation des conflits du département d'Etat américain, reprenant à son compte ces informations, a également fait état d'"une panne".
Difficile pour le moment d'identifier les raisons de ce trou noir. Umbrella Security Labs évoque simplement une "chute significative du trafic à partir de la Syrie" depuis 20 h 45. "A y regarder de plus près, il semble que (le pays) ait presque disparu de l'Internet", insiste Dan Hubbard, appartenant à l'entreprise.
Le géant américain Google a publié une infographie témoignant de cet effondrement :
L'immense majorité des sites syriens sont inaccessibles depuis l'étranger. "Si nous ne pouvons pas nous permettre d'émettre le moindre commentaire sur l'origine de ces perturbations, les incidents précédents avaient été provoqués à la fois par des fermetures demandées par le gouvernement et par des dégâts subis par les infrastructures, qu'il s'agisse de coupures de réseaux de fibres ou de coupures de courant", note Dan Hubbard.
L'Internet avait ainsi été complètement coupé pendant trois jours dans le pays en novembre 2012. Alors que l'agence de presse officielle Sana avait expliqué l'incident par des "travaux de maintenance", les rebelles, eux, accusaient le gouvernement de vouloir perpétrer un massacre en silence. Le pays aurait eu droit à des petites coupures sporadiques du réseau à la veille de chaque offensive gouvernementale majeure.
Le PKK doit entamer mercredi son retrait de Turquie
Le Monde.fr avec AFP
Les rebelles du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) doivent amorcer mercredi 8 mai leur retrait de Turquie vers leurs bases arrière du nord de l'Irak, une opération qui s'inscrit dans le cadre d'un processus de paix, mais qui s'annonce délicate. L'aile militaire du mouvement a confirmé mardi que son retrait de Turquie commencerait bien mercredi, comme annoncé, tout en mettant en garde Ankara contre toute "provocation" qui pourrait faire dérailler l'opération.
Elle a aussi exhorté les responsables turcs à s'abstenir de toute action pouvant compromettre le retrait. "Les opérations de reconnaissance incessantes de drones aériens retardent le processus de retrait", affirme le PKK, ajoutant que les mouvement de troupes armées dans le Sud-Est anatolien, théâtre d'action du PKK "n'affectent pas seulement le retrait mais préparent le terrain pour des provocations et des affrontements".
DEUXIÈME PHASE DU PROCESSUS DE PAIX
Malgré cela, les premiers groupes de rebelles doivent parvenir "en l'espace d'une semaine" à leurs bases du nord de l'Irak, où le PKK dispose de camps retranchés. Le PKK ajoute qu'il restera fidèle à son engagement de se retirer du sol turc dès lors qu'il n'est pas attaqué par les forces armées turques.
Dans le passé, l'armée turque avait profité de trêves unilatérales du PKK pour infliger de lourdes pertes à ses troupes. Mais cette fois tout laisse présager que cela ne sera pas le cas. Le premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, en a d'ailleurs donné l'assurance. Le nombre de rebelles kurdes présents en Turquie est estimé à deux mille, auxquels s'ajoutent deux mille cinq cents combattants dans les bases arrière du mouvement sur le sol irakien.
Ce retrait constitue la deuxième phase concrète du processus de paix engagé entre le PKK et Ankara. Dans un premier temps, le PKK avait annoncé, le 25 avril, que ses forces combattantes quitteraient la Turquie à partir du 8 mai, dans le cadre de négociations de paix en cours depuis la fin de l'année dernière entre le chef emprisonné des rebelles, Abdullah Ocalan, et les autorités turques. Depuis, aucun combat entre le PKK et l'armée turque n'a été signalé.
Lire aussi : La Turquie et le PKK, un conflit de trente ans
Le PS s'interroge sur les activités "troublantes" de Claude Guéant en Afrique
Le Monde.fr avec AFP
Le PS s'est interrogé, mardi 7 mai, sur les activités d'avocat "troublantes" de Claude Guéant en Afrique, après la publication d'une enquête du Monde sur les activités de son cabinet, Guéant Avocats.
Selon nos informations, M. Guéant a notamment apporté son aide à Jean-Charles Charki, son gendre et père de ses quatre petits-enfants. Ce banquier d'affaires, ancien associé de Jean-Marie Messier, a créé, en 2010, la société Iota qui facture ses avis à des groupes pétroliers d'Afrique centrale (Congo-Brazzaville, Congo-Kinshasa, Gabon, Guinée équatoriale). Claude Guéant s'est ainsi rendu avec lui en Guinée équatoriale, du 17 au 19 octobre 2012, et au Gabon, le 3 décembre, et en Côte d'Ivoire, le 14 décembre.
"Vous dites que je me sers de mon carnet d'adresses. Ce n'est pas seulement ça. J'appuie des dossiers d'entreprises françaises à l'étranger, en Afrique comme aux Emirats, en Russie ou ailleurs", argumente M. Guéant. Qui ajoute, en vantant l'énergie des jeunes banquiers d'affaires de Iota : "Mon expérience de la négociation est utile, mais je me rends compte que, dans les discussions, la part d'ingénierie financière est énorme."
Lire l'intégralité de l'enquête en édition abonnés : Guéant Avocats, une affaire familiale et africaine
DES EXPLICATIONS "UBUESQUES"
Pour Eduardo Rihan-Cypel, porte-parole du Parti socialiste, il est "pour le moins inquiétant qu'un ancien collaborateur du président Sarkozy puisse opérer dans le conseil privé pour des puissances étrangères alors qu'il a pu détenir des informations d'intérêt d'Etat et classées 'secret défense' dans le cadre de ses fonctions de secrétaire général de l'Elysée".
"Est-ce normal? Pourrait-il y avoir des conflits d'intérêt?" demande le porte-parole dans un communiqué. "Les activités d'avocat de M. Guéant posent problème. Vend-il aux chefs d'Etat africains de la connaissance ou de l'influence? Nous sommes en droit de nous poser la question", poursuit Eduardo Rihan-Cypel.
"PLUSIEURS QUESTIONS RESTENT EN SUSPENS"
Quant aux explications fournies par M. Guéant au sujet des primes qu'il dit avoir perçues jusqu'en 2006, le porte-parole socialiste considère qu'elles "deviennent troublantes tellement elles paraissent ubuesques".
Pour justifier la découverte de factures réglées en espèces pour un montant, selon lui, de 20 000 à 25 000 euros lors d'une perquisition le visant en février, l'ancien ministre assure avoir touché en liquide des primes correspondant à des "frais de police", officiellement dénommés "frais d'enquête et de surveillance".
Lire nos explications Primes en liquide : les incohérences de la défense de Guéant
Or, Chantal Jouanno et Rachida Dati, toutes deux anciennes ministres UMP, et toutes deux employées au cabinet du ministre de l'intérieur Sarkozy à l'époque où Claude Guéant le dirigeait, ont catégoriquement démenti au Monde avoir touché des primes en espèces. "Pas un centime ne m'a été versé en liquide", assure Mme Jouanno.
Outre les traces de ces paiements en liquide, les enquêteurs ont découvert un versement de 500 000 euros sur le compte personnel de M. Guéant. Selon ce dernier, ce versement proviendrait de la vente de deux tableaux du peintre néerlandais Andries van Eertvelt, "une transaction banale d'oeuvres d'art". "J'ai tous les justificatifs", assure M. Guéant.
Lire nos explications Guéant n'a jamais demandé de certificat d'exportation de tableaux
"Plusieurs questions restent en suspens", conclut Eduardo Rihan-Cypel, comme celle de savoir "qui a pris la décision de verser ces primes à M. Guéant qui était alors directeur de cabinet de M. Sarkozy" au ministère de l'intérieur.
Après un dépôt de gerbe au pied de la statue du général de Gaulle, en bas des Champs-Elysées, le chef de l'Etat a remonté l'avenue escorté de la garde républicaine, saluant sous un ciel gris un public clairsemé.
L'an dernier, François Hollande tout juste élu avait été invité aux cérémonies par le président sortant, Nicolas Sarkozy, encore en fonctions jusqu'au 15 mai.
Le chef de l'Etat était cette année accompagné du président polonais Bronislaw Komorowski, invité des commémorations. Une importante délégation des forces polonaises était également présente. La Pologne a particulièrement souffert de l'occupation nazie durant le conflit et les Polonais ont joué un rôle important dans la Résistance intérieure en France.
Ils ont ranimé conjointement la flamme sur la tombe du soldat inconnu sous l'arc de triomphe, avant que soient interprétés les hymnes nationaux et le Chant des partisans qui célèbre la résistance à l'occupant.
Interrogé à l'issue des cérémonies sur les récentes tensions entre la France et l'Allemagne, le président Hollande a souligné que Paris et Berlin doivent aujourd'hui se "retrouver ensemble pour une Europe qui soit celle de la croissance et de l'emploi". "C'est le sens du débat que nous avons engagé (...) Il y a un débat et à la fin ça se passe toujours avec un compromis entre la France et l'Allemagne, ce sera encore le cas pour les grands dossiers que nous avons à régler", a-t-il déclaré sur France2.
Le chef de l'Etat a également souligné la volonté de Paris et Varsovie de "relancer le triangle de Weimar, c'est à dire l'amitié entre la France, l'Allemagne et la Pologne ensemble pour préparer l'Europe".
A propos du climat politique un an après son élection, il a souligné qu'"il n'y a pas de célébration" mais "une obligation de réussir". "Je veux dire aux Français, y compris dans ce moment de gravité, de souvenir, que nous sommes en train de préparer un avenir, nous le faisons en Europe, nous le faisons en France", a-t-il déclaré.
Le président Hollande a serré les mains de personnes présentes dans les tribunes s'attirant quelques "merci!". Le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, plusieurs membres du gouvernement et les représentants de nombreux pays ont assisté aux cérémonies.
Plusieurs ministres ont également minimisé les tensions récentes entre Paris et Berlin sur les politiques à mettre en place pour sortir de la crise. "Il peut y avoir des hauts et des bas dans nos relations avec l'Allemagne, mais ce qui est certain c'est que le couple franco-allemand est déterminant, c'est le socle de l'Europe. Le 8 mai c'est aussi une forme de message et de signe de la réconciliation franco-allemande", a souligné le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian.
Les cérémonies commémorent chaque année la capitulation sans condition de l'Allemagne nazie le 8 mai 1945, après cinq ans du conflit le plus meurtrier de l'histoire. Jour férié depuis 1953, le 8 mai s'est peu à peu imposé comme la date symbolique de la fin de la Seconde Guerre mondiale. En 1975, le président Valéry Giscard d'Estaing avait supprimé les commémorations au titre du rapprochement avec l'Allemagne. Mais elles ont été rétablies en 1981 par François Mitterrand et ne sont plus remises en cause.
2014 doit être une année forte en commémorations, avec, outre celles du 8 mai, les célébrations du 100è anniversaire du début de la Première Guerre mondiale et celles du 70è anniversaire du débarquement des troupes alliées en Normandie, le 6 juin 1944.
Hollande préside les cérémonies du 8 mai à Paris
Le président François Hollande lors des cérémonies de commémoration, le 8 mai 2013 à Paris (Pool/AFP, Yoan Valat)
Après un dépôt de gerbe au pied de la statue du général de Gaulle, en bas des Champs-Elysées, le chef de l'Etat a remonté l'avenue escorté de la garde républicaine, saluant sous un ciel gris un public clairsemé.
L'an dernier, François Hollande tout juste élu avait été invité aux cérémonies par le président sortant, Nicolas Sarkozy, encore en fonctions jusqu'au 15 mai.
Le chef de l'Etat était cette année accompagné du président polonais Bronislaw Komorowski, invité des commémorations. Une importante délégation des forces polonaises était également présente. La Pologne a particulièrement souffert de l'occupation nazie durant le conflit et les Polonais ont joué un rôle important dans la Résistance intérieure en France.
Ils ont ranimé conjointement la flamme sur la tombe du soldat inconnu sous l'arc de triomphe, avant que soient interprétés les hymnes nationaux et le Chant des partisans qui célèbre la résistance à l'occupant.
Interrogé à l'issue des cérémonies sur les récentes tensions entre la France et l'Allemagne, le président Hollande a souligné que Paris et Berlin doivent aujourd'hui se "retrouver ensemble pour une Europe qui soit celle de la croissance et de l'emploi". "C'est le sens du débat que nous avons engagé (...) Il y a un débat et à la fin ça se passe toujours avec un compromis entre la France et l'Allemagne, ce sera encore le cas pour les grands dossiers que nous avons à régler", a-t-il déclaré sur France2.
Le chef de l'Etat a également souligné la volonté de Paris et Varsovie de "relancer le triangle de Weimar, c'est à dire l'amitié entre la France, l'Allemagne et la Pologne ensemble pour préparer l'Europe".
A propos du climat politique un an après son élection, il a souligné qu'"il n'y a pas de célébration" mais "une obligation de réussir". "Je veux dire aux Français, y compris dans ce moment de gravité, de souvenir, que nous sommes en train de préparer un avenir, nous le faisons en Europe, nous le faisons en France", a-t-il déclaré.
Le président Hollande a serré les mains de personnes présentes dans les tribunes s'attirant quelques "merci!". Le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, plusieurs membres du gouvernement et les représentants de nombreux pays ont assisté aux cérémonies.
Plusieurs ministres ont également minimisé les tensions récentes entre Paris et Berlin sur les politiques à mettre en place pour sortir de la crise. "Il peut y avoir des hauts et des bas dans nos relations avec l'Allemagne, mais ce qui est certain c'est que le couple franco-allemand est déterminant, c'est le socle de l'Europe. Le 8 mai c'est aussi une forme de message et de signe de la réconciliation franco-allemande", a souligné le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian.
Les cérémonies commémorent chaque année la capitulation sans condition de l'Allemagne nazie le 8 mai 1945, après cinq ans du conflit le plus meurtrier de l'histoire. Jour férié depuis 1953, le 8 mai s'est peu à peu imposé comme la date symbolique de la fin de la Seconde Guerre mondiale. En 1975, le président Valéry Giscard d'Estaing avait supprimé les commémorations au titre du rapprochement avec l'Allemagne. Mais elles ont été rétablies en 1981 par François Mitterrand et ne sont plus remises en cause.
2014 doit être une année forte en commémorations, avec, outre celles du 8 mai, les célébrations du 100è anniversaire du début de la Première Guerre mondiale et celles du 70è anniversaire du débarquement des troupes alliées en Normandie, le 6 juin 1944.
ECONOMIE
La Belgique pressée d’installer un système de tarification routière
L’OCDE a conseillé à la Belgique de poursuivre les réformes structurelles prises l’année dernière pour renforcer sa compétitivité et la croissance. L’Organisation recommande notamment d’améliorer l’efficience économique du système de santé et l’utilisation des infrastructures de transport.
La Belgique doit poursuivre les réformes structurelles au-delà des mesures prises l’année dernière pour renforcer sa compétitivité et la croissance, indique mardi l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) dans son Etude économique consacrée à la Belgique. L’Organisation recommande notamment d’améliorer l’efficience économique du système de santé et l’utilisation des infrastructures de transport.
La Belgique a « assez bien » résisté à la crise, analyse l’OCDE, citant notamment ses résultats « relativement bons » sur le front du chômage. Mais« l’atonie persistante » de la demande intérieure, la rapidité de l’assainissement des finances publiques et la lenteur de la croissance des marchés d’exportation pèseront sur la reprise économique, ajoute l’Organisation.
Dans son étude, l’OCDE conseille à la Belgique de poursuivre les mesures structurelles pour « assurer la viabilité des finances publiques malgré les pressions considérables exercées sur les dépenses du fait du vieillissement démographique ». L’Organisation souligne néanmoins l’effort « considérable » d’assainissement budgétaire et l’engagement du gouvernement à ramener le solde budgétaire structurel à l’équilibre d’ici à 2015. Mais elle ajoute que les incitations au travail des seniors restent insuffisantes, malgré la récente réforme des régimes de retraite anticipée.
L’OCDE souligne encore que le fonctionnement du système de santé belge pâtit entre autres de la forte consommation de médicaments. L’organisation recommande donc un renforcement des procédures destinées à rationaliser les prescriptions et à empêcher les surprescriptions ainsi qu’une libéralisation du marché des pharmacies.
En outre, l’infrastructure de transport est « bien développée » mais « proche de la saturation », note encore l’OCDE. L’Organisation prône l’élaboration d’un plan intégré d’infrastructures à long terme ayant l’appui de l’Etat et des régions ainsi que la mise en place d’un système de tarification routière et des prix différenciés dans les transports publics, afin de réduire les encombrements.
"Bonjour India, We are Renault": ces humbles mots de présentation lors de la campagne publicitaire d'un groupe encore largement inconnu en Inde en 2011 appartiennent désormais au passé. Après 1.500 véhicules vendus voici deux ans, il a atteint 35.000 ventes en 2012 et espère dépasser les 80.000 cette année.
Entre la date de son retour, mi-2011, et fin 2012, Renault a lancé cinq modèles sur les routes: la Fluence et la Koleos, deux véhicules visant à asseoir une image haut de gamme, puis Pulse, Scala et le 4x4 Duster qui reçoit à ce jour l'accueil le plus chaleureux auprès de la classe moyenne.
Marc Nassif, le directeur général de Renault India, lie la progressive montée en puissance du groupe à la présence de l'écurie Renault en Formule 1 lors du premier Grand Prix d'Inde en octobre 2011, dans la grande banlieue de New Delhi.
Cet événement, très médiatisé, avait été vu comme un symbole de la croissance économique du pays. "La présence de Renault en F1 a eu un impact auprès de nos clients", assure M. Nassif, lors d'un entretien à l'AFP.
Avec le Brésil et la Russie, l'Inde est le troisième pilier de la stratégie internationale d'un groupe qui a vu ses ventes chuter de 11,8% au premier trimestre en raison d'un contexte européen difficile.
Pour conquérir des clients réputés exigeants dans un secteur très concurrentiel, la firme au losange emploie un conseiller technique dans chaque concession, dont certains formés en France, et offre une assistance 24 heures sur 24 dans tout le pays, aux infrastructures notoirement médiocres.
Le groupe, selon M. Nassif, a écouté ses clients après l'échec de la Logan, modèle à bas coût critiqué pour son design.
Le Duster, qui a reçu 18 récompenses en Inde depuis son lancement en juillet dernier dont le très convoité titre "voiture de l'année 2013", a en particulier été "customisé" selon les critères de confort locaux.
L'inclinaison des sièges est différente; un bloc de climatisation, un chargeur pour téléphones et des lampes de lecture ont notamment été ajoutées à l'arrière.
"On visait 70 concessions fin 2013, un chiffre que tous nos concurrents ont mis cinq ans à atteindre, et on est allé beaucoup plus vite: on avait déjà atteint le seuil de 100 fin 2012", se félicite M. Nassif.
Renault, qui a une usine de production à Chennai (sud), vise cette année une part de marché de 3% dans ce pays de 1,2 milliard d'habitants où seuls 12 sur 1.000 possède une voiture, contre une proportion de 500 pour 1.000 aux Etats-Unis, selon la Fédération indienne des constructeurs automobiles (Siam).
Mais l'économie indienne a fortement ralenti en 2012-13 et pour la première fois en dix ans, les ventes annuelles automobiles ont chuté, de 6,7%.
"Je pense que cette baisse est conjoncturelle. Nous n'avons pas de crainte sur le marché à terme, même si 2013 ne sera pas un bon cru. Nous allons continuer à développer notre réseau et poursuivre notre travail sur les +cinq enfants+ de la famille", philosophe M. Nassif.
Interrogé sur le projet de lancement d'un modèle à très bas coût dans le pays berceau de la Tata Nano, estampillée voiture la moins chère au monde, M. Nassif juge qu'"il serait idiot de lancer en 2013 un nouveau modèle vu le marché", précisant d'abord vouloir se battre sur la qualité plutôt que sur le prix.
Dans un marché encore largement dominé par Maruti avec 40% des parts, les concurrents les plus sérieux de Renault ont vu leurs ventes s'effondrer en 2012-13. Les ventes de Fiat ont chuté de 57%, celles de Volkswagen de 16% tandis que Ford a perdu 17% et General Motors 20%.
La Belgique a « assez bien » résisté à la crise, analyse l’OCDE, citant notamment ses résultats « relativement bons » sur le front du chômage. Mais« l’atonie persistante » de la demande intérieure, la rapidité de l’assainissement des finances publiques et la lenteur de la croissance des marchés d’exportation pèseront sur la reprise économique, ajoute l’Organisation.
Dans son étude, l’OCDE conseille à la Belgique de poursuivre les mesures structurelles pour « assurer la viabilité des finances publiques malgré les pressions considérables exercées sur les dépenses du fait du vieillissement démographique ». L’Organisation souligne néanmoins l’effort « considérable » d’assainissement budgétaire et l’engagement du gouvernement à ramener le solde budgétaire structurel à l’équilibre d’ici à 2015. Mais elle ajoute que les incitations au travail des seniors restent insuffisantes, malgré la récente réforme des régimes de retraite anticipée.
L’OCDE souligne encore que le fonctionnement du système de santé belge pâtit entre autres de la forte consommation de médicaments. L’organisation recommande donc un renforcement des procédures destinées à rationaliser les prescriptions et à empêcher les surprescriptions ainsi qu’une libéralisation du marché des pharmacies.
En outre, l’infrastructure de transport est « bien développée » mais « proche de la saturation », note encore l’OCDE. L’Organisation prône l’élaboration d’un plan intégré d’infrastructures à long terme ayant l’appui de l’Etat et des régions ainsi que la mise en place d’un système de tarification routière et des prix différenciés dans les transports publics, afin de réduire les encombrements.
Renault redémarre en trombe en Inde
Deux ans après son retour en Inde et fort des enseignements tirés de l'échec de la Logan, Renault bénéficie aujourd'hui d'un spectaculaire redémarrage dans un marché pourtant en perte de vitesse, grâce à une "indianisation" de ses véhicules et une solide image de marque.
AFP/Archives
"Bonjour India, We are Renault": ces humbles mots de présentation lors de la campagne publicitaire d'un groupe encore largement inconnu en Inde en 2011 appartiennent désormais au passé. Après 1.500 véhicules vendus voici deux ans, il a atteint 35.000 ventes en 2012 et espère dépasser les 80.000 cette année.
Entre la date de son retour, mi-2011, et fin 2012, Renault a lancé cinq modèles sur les routes: la Fluence et la Koleos, deux véhicules visant à asseoir une image haut de gamme, puis Pulse, Scala et le 4x4 Duster qui reçoit à ce jour l'accueil le plus chaleureux auprès de la classe moyenne.
Marc Nassif, le directeur général de Renault India, lie la progressive montée en puissance du groupe à la présence de l'écurie Renault en Formule 1 lors du premier Grand Prix d'Inde en octobre 2011, dans la grande banlieue de New Delhi.
Cet événement, très médiatisé, avait été vu comme un symbole de la croissance économique du pays. "La présence de Renault en F1 a eu un impact auprès de nos clients", assure M. Nassif, lors d'un entretien à l'AFP.
Avec le Brésil et la Russie, l'Inde est le troisième pilier de la stratégie internationale d'un groupe qui a vu ses ventes chuter de 11,8% au premier trimestre en raison d'un contexte européen difficile.
Pour conquérir des clients réputés exigeants dans un secteur très concurrentiel, la firme au losange emploie un conseiller technique dans chaque concession, dont certains formés en France, et offre une assistance 24 heures sur 24 dans tout le pays, aux infrastructures notoirement médiocres.
Le groupe, selon M. Nassif, a écouté ses clients après l'échec de la Logan, modèle à bas coût critiqué pour son design.
Le Duster, qui a reçu 18 récompenses en Inde depuis son lancement en juillet dernier dont le très convoité titre "voiture de l'année 2013", a en particulier été "customisé" selon les critères de confort locaux.
L'inclinaison des sièges est différente; un bloc de climatisation, un chargeur pour téléphones et des lampes de lecture ont notamment été ajoutées à l'arrière.
"On visait 70 concessions fin 2013, un chiffre que tous nos concurrents ont mis cinq ans à atteindre, et on est allé beaucoup plus vite: on avait déjà atteint le seuil de 100 fin 2012", se félicite M. Nassif.
Renault, qui a une usine de production à Chennai (sud), vise cette année une part de marché de 3% dans ce pays de 1,2 milliard d'habitants où seuls 12 sur 1.000 possède une voiture, contre une proportion de 500 pour 1.000 aux Etats-Unis, selon la Fédération indienne des constructeurs automobiles (Siam).
Mais l'économie indienne a fortement ralenti en 2012-13 et pour la première fois en dix ans, les ventes annuelles automobiles ont chuté, de 6,7%.
"Je pense que cette baisse est conjoncturelle. Nous n'avons pas de crainte sur le marché à terme, même si 2013 ne sera pas un bon cru. Nous allons continuer à développer notre réseau et poursuivre notre travail sur les +cinq enfants+ de la famille", philosophe M. Nassif.
Interrogé sur le projet de lancement d'un modèle à très bas coût dans le pays berceau de la Tata Nano, estampillée voiture la moins chère au monde, M. Nassif juge qu'"il serait idiot de lancer en 2013 un nouveau modèle vu le marché", précisant d'abord vouloir se battre sur la qualité plutôt que sur le prix.
Dans un marché encore largement dominé par Maruti avec 40% des parts, les concurrents les plus sérieux de Renault ont vu leurs ventes s'effondrer en 2012-13. Les ventes de Fiat ont chuté de 57%, celles de Volkswagen de 16% tandis que Ford a perdu 17% et General Motors 20%.
JUSTICE ?
Massacre de septembre 2009 en Guinée: première inculpation pour viol
DAKAR — Un gendarme guinéen a été arrêté et inculpé pour viol en 2009 dans un stade de Conakry où une centaine de femmes avaient été violées par des forces de sécurité, ont annoncé mardi deux ONG, se félicitant de ce "signal fort" de la justice.
Le gendarme a été inculpé et placé sous mandat de dépôt le 30 avril à Conakry et entendu mardi sur le fond par les juges, indiquent dans un communiqué la Fédération internationale des ligues des droits de l'Homme (FIDH) et l'Organisation guinéenne de défense des droits de l'Homme (OGDH).
"Nos organisations se félicitent de cette décision judiciaire qui constitue une avancée importante dans ce dossier, s'agissant du premier acte judiciaire de cette nature concernant un auteur des violences sexuelles commises massivement au stade de Conakry le 28 septembre 2009", indiquent les deux ONG.
Selon un rapport de la Commission internationale d'enquête de l'ONU, au moins 109 femmes avaient été violées au stade ou dans les environs. Certaines avaient été emmenées de force dans des camps militaires ou des résidences privées pour être soumises à l'esclavage sexuel pendant plusieurs jours, selon ce rapport.
Le gendarme, soupçonné d'avoir "avec deux autres éléments de la gendarmerie, violé une femme dans l'enceinte du stade", a pu être arrêté grâce au témoignage de la victime.
Citée dans le communiqué de la FIDH et de l'OGDH, elle dit espérer "que la justice ira au bout, pour que toutes celles qui ont subi le même sort puissent sortir du silence et être enfin reconnues dans leurs droits".
"Aujourd'hui, grâce au courage d'une femme qui est allée dire aux juges ce qu'elle avait subi au stade, et à l'action du collectif d'avocats des victimes qui l'a accompagnée, un signal fort est envoyé par la justice à ceux qui ont commis ces crimes", a déclaré Thierno Sow, président de l'OGDH.
Selon Souhayr Belhassen, présidente de la FIDH, "un pas important" a été franchi "qui ne peut qu'encourager les victimes en attente de justice".
Les évènements du 28 septembre dans le stade de Conakry où étaient rassemblés des milliers d'opposants avaient eu lieu alors que la Guinée était dirigée par une junte militaire menée par le capitaine Moussa Dadis Camara, contraint de quitter le pouvoir deux mois plus tard.
Outre les viols, au moins 157 peronnes avaient été tuées et 84 sont portées disparues.
Un comité national de juges a été nommé pour enquêter sur le massacre et six militaires ont été inculpés pour des crimes autres que les viols, mais il n'y a pas encore eu de procès.
La FIDH et l'OGDH, parties civiles dans cette affaire, encouragent "les autorités guinéennes, judiciaires et politiques, à poursuivre leurs efforts engagés dans la lutte contre l'impunité et à soutenir les magistrats instructeurs en charge de ce dossier".
"Le jugement de tous les responsables des crimes perpétrés le 28 septembre 2009 constitue un élément crucial pour l'établissement de la vérité et de la justice pour les victimes, mais aussi pour combattre le fléaux de la violence politique, récurrente en Guinée", selon les deux organisations.
Elles "demeurent ainsi très préoccupées par la situation qui prévaut à Conakry, à quelques semaines des élections législatives prévues le 30 juin, et du regain de violence qui a marqué les manifestations 'de l'opposition) des dernières semaines" qui ont donné lieu à des violences meurtrières.
Fausses religieuses mais vraies trafiquantes en Colombie
BOGOTA — L'habit ne fait pas le moine : les autorités colombiennes ont retenu le dicton en arrêtant trois trafiquantes de cocaïne déguisées en religieuses, à leur arrivée sur l'île touristique de San Andres dans les Caraïbes, a-t-on appris mardi de source policière.
Agées de 20 à 37 ans, les fausses nonnes, venues de Bogota avec chacune deux kilos de cocaïne collés au corps avec un ruban adhésif, ont été interceptées le weekend dernier, dans l'aéroport de cet archipel paradisiaque, situé à 700 kilomètres au nord-ouest des côtes colombiennes.
"Elles ont cru que leur vêtement de religieuses leur permettrait de passer les contrôles de sécurité, mais leur comportement, leur tenue débraillée et leurs sanglots nerveux les ont trahis face à nos agents", a déclaré à l'AFP le colonel Jorge Gomez, chef de la police de San Andres.
La valeur de la marchandise saisie, qui était divisée en plus de 60.000 doses, a été estimée à plus de 65 millions de pesos, soit environ 35.400 dollars.
Les autorités de Colombie, premier producteur mondial de cocaïne avec le Pérou, interpellent régulièrement des "mules", nom donné aux passeurs de drogue, qui cherchent à l'acheminer notamment vers les Etats-Unis, le Mexique, l'Espagne ou encore la Thaïlande.
Les techniques de camouflage sont en général très variées, depuis la valise jusqu'aux ordinateurs, en passant par les livres, les produits de parfum ou les chaussures. Les plus inconscients absorbent même parfois des capsules de cocaïne, au péril de leur vie.
Le Monde.fr
Une trentaine d'arrestations après un vol de 50 millions d'euros de diamants à Bruxelles
Bruxelles, correspondance. La police belge a apparemment élucidé l'un des hold-up les plus spectaculaires de l'après-guerre : 31 personnes ont été appréhendées à l'issue d'une vague de perquisitions menées mardi et mercredi 8 mai dans le cadre de l'enquête sur le vol de diamants bruts commis le 18 février à l'aéroport de Bruxelles-National.
Huit hommes masqués et armés avaient pénétré sur la piste avec des voitures équipées de gyrophares et avaient dérobé, dans un avion de la compagnie Swiss en partance pour Zurich, le contenu d'un véhicule de la société de transport de fonds Brink's. Soit 121 colis d'une valeur estimée à 50 millions de dollars (38 millions d'euros). L'opération n'avait duré que quelques minutes et aucun coup de feu n'avait été tiré. Brink's avait estimé sa propre perte à 14,6 millions d'euros.
Lire le récit : L''audace' des braqueurs de l'aéroport de Bruxelles
L'enquête a été menée depuis le début en collaboration avec les autorités françaises, suisses et luxembourgeoises, a indiqué mercredi matin le parquet de Bruxelles. Un homme a été appréhendé en France et son extradition a déjà été réclamée. Son identité n'a pas été révélée mais il aurait de "très lourds antécédents", selon un substitut. Six personnes ont été arrêtées en Suisse, où des diamants ont été retrouvés. En Belgique, vingt-quatre personnes sont sous les verrous, dont une dizaine seraient des figures connues du milieu bruxellois. La police a mis la main sur de grosses sommes d'argent, des voitures de luxe et divers objets. Une partie, non encore déterminée, du butin a été retrouvée.
Tant le milieu diamantaire d'Anvers que l'aéroport de Bruxelles ont été visés par des hold-up spectaculaires au cours des dernières années. En février 2003, le Diamond Centre de la grande ville flamande avait été le théâtre d'un vol estimé à 100 millions d'euros. En octobre 2000, des hommes armés avaient dérobé des diamants pour une valeur de 6,5 millions d'euros dans un avion de la Lufthansa.
La question de la sécurisation de Bruxelles-National est un thème récurrent qui n'a pas trouvé de réelle solution, malgré diverses améliorations apportées au fil du temps. Le grillage entourant le tarmac n'était, en tout cas, pas assez résistant en février dernier. Le temps de réaction des autorités locales lors de ce casse a lui aussi étonné.
Un an de prison pour Berlusconi en appel
Silvio Berlusconi, le 1er mars 2013 au tribunal de Milan. (Photo Olivier Morin. AFP)
Libération
La Cour d’appel de Milan a confirmé mercredi une peine d’un an de prison pour fraude fiscale contre Silvio Berlusconi dans le procès Mediaset et une interdiction d’exercer toute fonction publique pendant cinq ans.
La Cour «déclare inadmissible le recours en appel» des accusés dont l’ex-Premier ministre et «confirme la peine prononcée le 26 octobre 2012» en première instance, a indiqué la présidente. A l’automne dernier, le tribunal avait alors prononcé une peine de quatre ans réduite immédiatement à un an en vertu d’une amnistie et interdit au Cavaliere d’exercer une fonction publique pendant cinq ans.
L’un de ses avocats Niccolo Ghedini a aussitôt critiqué une sentence dictée par des «préjugés» des magistrats de Milan à l’encontre de l’ex-chef de gouvernement. «Nous avions conscience que cela allait être probablement leur décision: la force des préjugés l’a emporté sur la force des faits».
L’application de la sentence est toutefois suspendue à un probable recours en Cassation des avocats du Cavaliere, âgé de 76 ans.
Elle dépend aussi d’un verdict attendu de la Cour constitutionnelle concernant un conflit entre la présidence du Conseil et le tribunal de Milan : ce dernier avait refusé en mars 2010 d’excuser l’absence de M. Berlusconi justifiée alors par un conseil des ministres alors que ce dernier était Premier ministre. La Cour devrait prendre sa décision en juin et au cas où elle donnerait raison au Cavaliere, la procédure serait annulée.
En outre, les accusations de fraude fiscale seront prescrites entre la fin 2013 et début 2014, selon les médias italiens.
Tout cela rend donc hautement improbable l’exécution de la peine prononcée contre M. Berlusconi.
Dans ce procès, Silvio Berlusconi était accusé d’avoir artificiellement «gonflé» le prix des droits de diffusion de films, achetés via des sociétés écrans lui appartenant, au moment de leur revente à son empire audiovisuel Mediaset.
Le groupe aurait ainsi constitué des caisses noires à l’étranger et réduit ses bénéfices en Italie pour payer moins d’impôts.
Dans son réquisitoire en juin 2012, le procureur Fabio De Pasquale avait déclaré que les prix d’achat des films par Mediaset avaient été «gonflés» d’un montant total de 368 millions de dollars entre 1994 et 1998, tandis que pour la période 2001-2003, ils l’avaient été de 40 millions d’euros.
Silvio Berlusconi, fondateur et propriétaire de Mediaset, était «au sommet de la chaîne de commandement dans le secteur des droits télévisés jusqu’en 1998», avait en outre estimé le procureur.
La Cour «déclare inadmissible le recours en appel» des accusés dont l’ex-Premier ministre et «confirme la peine prononcée le 26 octobre 2012» en première instance, a indiqué la présidente. A l’automne dernier, le tribunal avait alors prononcé une peine de quatre ans réduite immédiatement à un an en vertu d’une amnistie et interdit au Cavaliere d’exercer une fonction publique pendant cinq ans.
L’un de ses avocats Niccolo Ghedini a aussitôt critiqué une sentence dictée par des «préjugés» des magistrats de Milan à l’encontre de l’ex-chef de gouvernement. «Nous avions conscience que cela allait être probablement leur décision: la force des préjugés l’a emporté sur la force des faits».
L’application de la sentence est toutefois suspendue à un probable recours en Cassation des avocats du Cavaliere, âgé de 76 ans.
Elle dépend aussi d’un verdict attendu de la Cour constitutionnelle concernant un conflit entre la présidence du Conseil et le tribunal de Milan : ce dernier avait refusé en mars 2010 d’excuser l’absence de M. Berlusconi justifiée alors par un conseil des ministres alors que ce dernier était Premier ministre. La Cour devrait prendre sa décision en juin et au cas où elle donnerait raison au Cavaliere, la procédure serait annulée.
En outre, les accusations de fraude fiscale seront prescrites entre la fin 2013 et début 2014, selon les médias italiens.
Tout cela rend donc hautement improbable l’exécution de la peine prononcée contre M. Berlusconi.
Dans ce procès, Silvio Berlusconi était accusé d’avoir artificiellement «gonflé» le prix des droits de diffusion de films, achetés via des sociétés écrans lui appartenant, au moment de leur revente à son empire audiovisuel Mediaset.
Le groupe aurait ainsi constitué des caisses noires à l’étranger et réduit ses bénéfices en Italie pour payer moins d’impôts.
Dans son réquisitoire en juin 2012, le procureur Fabio De Pasquale avait déclaré que les prix d’achat des films par Mediaset avaient été «gonflés» d’un montant total de 368 millions de dollars entre 1994 et 1998, tandis que pour la période 2001-2003, ils l’avaient été de 40 millions d’euros.
Silvio Berlusconi, fondateur et propriétaire de Mediaset, était «au sommet de la chaîne de commandement dans le secteur des droits télévisés jusqu’en 1998», avait en outre estimé le procureur.
SOCIAL
Retraite au flambeau des Petroplus à Rouen
Des salariés de la raffinerie Petroplus de Petit-Couronne (Seine-Maritime), en cours de fermeture défilent le 7 mai 2013 (Photo Charly Triballeau. AFP)
Libération
Entre 350 et 400 salariés de la raffinerie Petroplus de Petit-Couronne (Seine-Maritime), en cours de fermeture, ont défilé mardi soir avec des flambeaux de la mairie de Petit-Couronne vers l’entrée de la raffinerie, a constaté un correspondant de l’AFP.
Réunis à 21h00 devant la mairie de la commune, où une banderole «Soutenons les salariés de la raffinerie, défendons notre industrie et notre territoire» était accrochée au fronton, les salariés ont pris la direction de la raffinerie à l’arrêt, située à moins de trois kilomètres.
Une banderole de tête de l’intersyndicale affirmait «Nous ne sommes pas morts, on ne lâche rien». La retraite aux flambeaux a rassemblé 350 personnes selon la police, 400 selon la CGT.
Quelques élus locaux se sont associés à la manifestation comme le maire socialiste de Petit-Couronne, Dominique Randon, venu apporter son «soutien aux salariés et aux sous-traitants». Il a affirmé sa confiance en la réindustrialisation du site affirmant que «l’ensemble des forces travaillent à cet avenir».
Pour lui cette marche est ainsi «une marche de transition».
Dans le cortège Denis Colange, 57 ans, un ancien salarié qui a passé 35 ans à la raffinerie et qui s’est battu au côté des salariés, reste confiant car pour lui «il y a un avenir» pour le site.
Arrivés devant la raffinerie vers 22h00 où une banderole «Usine à vendre» était tendue, les salariés ont assisté à des prises de parole parmi lesquelles celle d’un homme qui s’est présenté comme le conseil d’un repreneur potentiel qui a affirmé que celui-ci ferait une offre sous huit jours.
Les Petroplus devaient ensuite assister à la projection d’un film intitulé «12 mois de lutte» sur leur combat pour tenter de sauver la raffinerie.
La raffinerie de Petit-Couronne a déposé son bilan en janvier 2012 à la suite de la faillite de sa maison-mère suisse Petroplus. Malgré des mois de recherche, aucun repreneur crédible ne s’est présenté et le tribunal de commerce de Rouen a confirmé le 16 avril 2013 la liquidation judiciaire.
Réunis à 21h00 devant la mairie de la commune, où une banderole «Soutenons les salariés de la raffinerie, défendons notre industrie et notre territoire» était accrochée au fronton, les salariés ont pris la direction de la raffinerie à l’arrêt, située à moins de trois kilomètres.
Une banderole de tête de l’intersyndicale affirmait «Nous ne sommes pas morts, on ne lâche rien». La retraite aux flambeaux a rassemblé 350 personnes selon la police, 400 selon la CGT.
Quelques élus locaux se sont associés à la manifestation comme le maire socialiste de Petit-Couronne, Dominique Randon, venu apporter son «soutien aux salariés et aux sous-traitants». Il a affirmé sa confiance en la réindustrialisation du site affirmant que «l’ensemble des forces travaillent à cet avenir».
Pour lui cette marche est ainsi «une marche de transition».
Dans le cortège Denis Colange, 57 ans, un ancien salarié qui a passé 35 ans à la raffinerie et qui s’est battu au côté des salariés, reste confiant car pour lui «il y a un avenir» pour le site.
Arrivés devant la raffinerie vers 22h00 où une banderole «Usine à vendre» était tendue, les salariés ont assisté à des prises de parole parmi lesquelles celle d’un homme qui s’est présenté comme le conseil d’un repreneur potentiel qui a affirmé que celui-ci ferait une offre sous huit jours.
Les Petroplus devaient ensuite assister à la projection d’un film intitulé «12 mois de lutte» sur leur combat pour tenter de sauver la raffinerie.
La raffinerie de Petit-Couronne a déposé son bilan en janvier 2012 à la suite de la faillite de sa maison-mère suisse Petroplus. Malgré des mois de recherche, aucun repreneur crédible ne s’est présenté et le tribunal de commerce de Rouen a confirmé le 16 avril 2013 la liquidation judiciaire.
SOCIETE
L'armée américaine minée par la recrudescence des agressions sexuelles
Le secrétaire à la Défense américain Chuck Hagel lors d'une conférence de presse, le 29 avril 2013 à Arlington en Virginie (AFP/Getty Images/Archives, Chip Somodevilla)
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WASHINGTON — L'armée américaine connaît une recrudescence d'agressions sexuelles, illustrée par une accumulation de scandales retentissants, une situation qui "mine" la confiance et la réputation du Pentagone a estimé mardi son chef Chuck Hagel.
"C'est l'un des défis les plus sérieux auquel fait face ce ministère. C'est une menace pour la sécurité et le bien-être de nos personnels", a déclaré le chef du Pentagone Chuck Hagel lors d'une conférence de presse, au lendemain de la révélation d'un nouveau scandale impliquant un lieutenant-colonel.
Cet officier de 41 ans a été interpellé en état d'ébriété après avoir "approché une femme sur un parking, et attrapé ses seins et ses fesses", selon la police d'Arlington, dans la banlieue de Washington. Ironie du sort, il était chargé de la prévention contre le viol et les violences sexuelles au sein de l'Air Force.
Le secrétaire à la Défense s'est dit "outré et dégoûté" par ces allégations, tandis que le président Barack Obama a jugé que l'officier devait rendre des comptes et, le cas échéant, être déféré "devant la justice militaire, limogé, dégradé". "Ce n'est pas acceptable, un point c'est tout", a-t-il lancé.
Pour M. Hagel, l'armée américaine "approche peut-être du point où la fréquence de ces crimes et la perception que cela est toléré pourraient bien miner notre capacité à remplir efficacement notre mission ainsi que recruter et garder les gens dont nous avons besoin".
De fait, le nombre d'agressions sexuelles dans les rangs s'est élevé à 3.374 cas en 2012, en augmentation de 6% par rapport à l'année précédente, pointe le Pentagone dans un rapport rendu public mardi. Mais elles sont "loin d'être systématiquement rapportées auprès des autorités", précise-t-il.
Le nombre de personnes disant avoir été victimes de "contact sexuel non sollicité" --un terme fourre-tout allant du geste déplacé à caractère sexuel au viol-- connaît lui un saut de plus d'un tiers, 26.000 femmes et hommes affirmant en avoir été victimes en 2012, contre 19.000 deux ans plus tôt.
En tout, 6,1% des femmes militaires d'active et 1,2% des hommes disent avoir subi des "contacts sexuels non sollicités", selon ce rapport.
Un tiers des affaires sans suite
Sur les 3.374 cas d'agressions sexuelles rapportés en 2012, 816 n'ont donné lieu à aucune suite judiciaire ou disciplinaire à la demande de la victime.
Les 2.558 autres cas concernaient des gestes déplacés à caractère sexuel dans 35% des cas, des agressions sexuelles (28%) et des viols ou tentatives de viols dans 33% des cas.
Quelque 66% des affaires ont abouti à un procès devant une cour martiale ou une "punition non-judiciaire" en fonction de la gravité des faits mais dans un tiers des cas aucune suite n'a pas être donnée en raison d'une insuffisance de preuves ou d'un manque de coopération de la part de la victime.
L'augmentation du nombre d'agressions sexuelles est reflété par plusieurs scandales retentissants qui ont touché le Pentagone ces derniers mois.
Un général de brigade, Jeffrey Sinclair, adjoint du commandant de la 82e division aéroportée, a ainsi été démis de ses fonctions en Afghanistan après avoir été accusé d'agressions sexuelles et de menaces de mort contre une femme.
Sur la base aérienne de Lackland, près de San Antonio, au Texas (sud), une cinquantaine de jeunes militaires ont été victimes d'agressions sexuelles ou de relations "non-professionnelles" avec au moins 23 instructeurs lors de leurs classes.
Pour le chef du Pentagone, les agressions sexuelles constituent "un problème culturel et un problème de commandement". "Ce n'est pas propre à l'armée", a-t-il observé, tout en annonçant des actions pour renforcer la responsabilité des commandants d'unité.
Un jugement partagé par le chef de la majorité démocrate au Sénat. "Il semble que nous devions changer les mentalités dans l'armée", a-t-il déclaré, se disant prêt à étudier une proposition de loi de deux élues, la démocrate Patty Murray et la républicaine Kelly Ayotte, pour renforcer la lutte contre les agressions sexuelles.
USA. Le voisin des femmes enlevées, nouveau chouchou des Américains
Charles Ramsey, le voisin énergique qui a libéré trois jeunes filles enlevées à Cleveland (Ohio), est devenu, avec son accent plein de gouaille et ses formules choc, le chouchou des médias et des internautes américains, qui se repassent ses interviews en boucle.
« Nouveau héros de l’Amérique »
Charles Ramsey est « le nouveau héros de l’Amérique », résume le site de nouvelles TheDC. com, alors que les vidéos de ce plongeur dans un restaurant racontant son exploit, ont été vues des centaines de milliers de fois sur YouTube et répandues tout autant sur Twitter ou Yahoo.
L’homme, un Noir d’une quarantaine d’années, est le voisin immédiat de la maison où étaient séquestrées les trois jeunes filles et, en répondant à l’appel de l’une d’entre elles, a permis leur libération.
McDo veut le contacter
Avec force « bro ! » pour « brother » (mon frère) et des jurons typiquement américains, l’homme aux cheveux longs, les dents abîmées et le T-shirt blanc taché, a raconté comment il avait « entendu un cri alors qu’il mangeait un McDonald ».
La référence à la multinationale du fast-food, répétée à de nombreuses reprises, lui a d’ailleurs valu un tweet de la société « saluant le courage des victimes. Allez Charles ! », suivi d’un plus mystérieux : « On va te contacter. »
« Ou elle est clodo, ou elle a des problèmes »
Quelques-unes de ses phrases, à la presse ou à la police, se retweettent à l’infini, comme celle à la chaîne WEWS : « J’ai su que quelque chose n’allait pas : une jolie petite Blanche qui se précipite dans les bras d’un Noir… ou elle est clodo, ou elle a des problèmes. »
Lorsqu’il appelle la police, qui lui demande si la jeune fille « a besoin d’une ambulance ou de quoi que ce soit », il répond : « Elle a été kidnappée ! Elle a besoin de tout, mets-toi dans ses baskets ! »
Ses phrases ont même été remixées, style rap.
« Il mérite une augmentation ! »
Le restaurant Hodge’s où il travaille, a posté sur sa page Facebook un message de félicitations. « Nous sommes extrêmement fiers de notre employé… C’est un vrai héros de Cleveland », dit le message, commenté d’un : « Il mérite une augmentation ! » par un internaute.
Un compte Facebook « Charles Ramsey président » a été créé, avec une cinquantaine de « J’aime ».
PAPETERIE
Demande de papier en berne: les finlandais tâchent de se diversifier
Du bois en attente d'être utilisé dans une papeterie finlandaise (Photo Olivier Morin. AFP)
Libération
La survie de l’industrie papetière en Finlande, traditionnellement l’un des piliers de l’économie du pays, passe par une réduction des capacités de production et la réussite de stratégies de diversification, selon les spécialistes du secteur.
Cette industrie emploie quelque 40.000 personnes, un chiffre qui a baissé de plus d’un tiers en une décennie, mais qui représente encore entre 1,5 et 2% des emplois du pays.
Les fermetures d’usines, surtout celles de papier d’impression, qui se sont multipliées ces dernières années en Europe, continuent. Pour une raison simple: les consommateurs plébiscitent internet et les supports numériques.
UPM-Kymmene, numéro un mondial du papier pour magazines, a annoncé en janvier la réduction de ses capacités de 850.000 tonnes en 2013, soit 7%. Sont concernées des installations en Finlande, en Allemagne et en France.
En février, Stora Enso, autre géant du secteur, décidait de réduire de 475.000 tonnes sa capacité de production de papier journal, avec dans le collimateur notamment des installations en Suède.
Et l’avenir est sombre, d’après les analystes financiers. «Il n’y a pas de changement significatif en vue», a commenté pour l’AFP Harri Taittonen, de la banque Nordea.
La croissance doit être trouvée ailleurs. Stora Enso et Metsä Board (anciennement M-Real) misent beaucoup sur le secteur de l’emballage. «Il y a encore du potentiel, car le numérique ne fait pas concurrence et le carton est une bonne alternative au plastique», a constaté M. Taittonen, rappelant que la demande grimpe au rythme de la croissance économique.
Stora Enso privilégie les investissements hors d’Europe. En Chine, le groupe va construire une usine intégrée de pâte à papier et de carton dans la province de Guanxi (Sud) pour quelques 1,6 milliard d’euros. En Uruguay, il a investi, avec le chilien Arauco, 1,3 milliard d’euros dans la construction d’une usine de pâte à papier géante.
Selon M. Taittonen, cette stratégie «augmentera la part du secteur emballages et pâte à papier dans le chiffre d’affaires, mais pas rapidement».
Les spécialistes du secteur doutent que les emballages puissent devenir un véritable vecteur de croissance.
La Chine par exemple a besoin de plus en plus d’emballages pour ses produits de consommation, mais «en même temps la production industrielle est en train de se déplacer vers l’Asie, alors il est plutôt question (pour les sociétés finlandaises) de maintenir leur niveau de production» que de croître, estime Lauri Hetemäki, directeur de l’institut Européen de la Forêt de Joensuu (est de la Finlande).
UPM mise sur la bioénergie, combinée à une stratégie d’expansion vers les marchés où la demande de papier augmente encore. La société a investi 400 millions d’euros pour construire à Changsu (Chine) une usine qui produira papier et étiquettes. Côté bioénergie, UPM bâtit à Lappeenranta (sud-sst de la Finlande) la première raffinerie au monde qui produira du biodiesel à partir de résine de pin. La valeur de l’investissement est de 150 millions d’euros.
Pour Henri Parkkinen, analyste chez OP-Pohjola, l’énergie et pâte à papier sont les deux secteurs qui ont «le plus grand potentiel de croissance» pour UPM.
Avec la crise économique mondiale, les cours des trois principales papetiers finlandais ont chuté lourdement à la Bourse d’Helsinki. Depuis mai 2007, l’action de Stora Enso a perdu 55%, celle d’UPM Kymmene 58% et Metsä Board 51%.
Après les résultats plutôt mitigés du premier trimestre 2013, les actions se sont maintenues. Celle de Stora Enso a même grimpé de 8,70% le 23 avril après la publication des résultats. «Les marchés avaient déjà anticipé les faibles perspectives de l’industrie, bien avant la publication des résultats du premier trimestre», a expliqué M. Parkkinen.
Malgré la baisse de la demande, l’industrie papetière et forestière finlandaise a toujours un avantage: une ressource abondante. La Finlande compte plus de 4 hectares de forêt par habitant, environ dix fois plus que la moyenne européenne.
«Comment utilise-t-on les ressources forestières, et quels seront les produits finis à l’avenir» sont les deux questions cruciales pour l’avenir de l’industrie, a estimé M. Taittonen.
M. Hetemäki voit le secteur se transformer en Finlande un peu de la même manière que Nokia, le géant du téléphone portable et des équipements télécoms, qui après avoir supprimé tous ses emplois de cols bleus en Finlande a gardé les cols blancs.
«Peut-être la force de la Finlande va-t-elle se trouver dans les services liés aux multiples produits issus de la forêt», a conclu M. Hetemäki.
Cette industrie emploie quelque 40.000 personnes, un chiffre qui a baissé de plus d’un tiers en une décennie, mais qui représente encore entre 1,5 et 2% des emplois du pays.
Les fermetures d’usines, surtout celles de papier d’impression, qui se sont multipliées ces dernières années en Europe, continuent. Pour une raison simple: les consommateurs plébiscitent internet et les supports numériques.
UPM-Kymmene, numéro un mondial du papier pour magazines, a annoncé en janvier la réduction de ses capacités de 850.000 tonnes en 2013, soit 7%. Sont concernées des installations en Finlande, en Allemagne et en France.
En février, Stora Enso, autre géant du secteur, décidait de réduire de 475.000 tonnes sa capacité de production de papier journal, avec dans le collimateur notamment des installations en Suède.
Et l’avenir est sombre, d’après les analystes financiers. «Il n’y a pas de changement significatif en vue», a commenté pour l’AFP Harri Taittonen, de la banque Nordea.
La croissance doit être trouvée ailleurs. Stora Enso et Metsä Board (anciennement M-Real) misent beaucoup sur le secteur de l’emballage. «Il y a encore du potentiel, car le numérique ne fait pas concurrence et le carton est une bonne alternative au plastique», a constaté M. Taittonen, rappelant que la demande grimpe au rythme de la croissance économique.
Stora Enso privilégie les investissements hors d’Europe. En Chine, le groupe va construire une usine intégrée de pâte à papier et de carton dans la province de Guanxi (Sud) pour quelques 1,6 milliard d’euros. En Uruguay, il a investi, avec le chilien Arauco, 1,3 milliard d’euros dans la construction d’une usine de pâte à papier géante.
Selon M. Taittonen, cette stratégie «augmentera la part du secteur emballages et pâte à papier dans le chiffre d’affaires, mais pas rapidement».
Les spécialistes du secteur doutent que les emballages puissent devenir un véritable vecteur de croissance.
La Chine par exemple a besoin de plus en plus d’emballages pour ses produits de consommation, mais «en même temps la production industrielle est en train de se déplacer vers l’Asie, alors il est plutôt question (pour les sociétés finlandaises) de maintenir leur niveau de production» que de croître, estime Lauri Hetemäki, directeur de l’institut Européen de la Forêt de Joensuu (est de la Finlande).
UPM mise sur la bioénergie, combinée à une stratégie d’expansion vers les marchés où la demande de papier augmente encore. La société a investi 400 millions d’euros pour construire à Changsu (Chine) une usine qui produira papier et étiquettes. Côté bioénergie, UPM bâtit à Lappeenranta (sud-sst de la Finlande) la première raffinerie au monde qui produira du biodiesel à partir de résine de pin. La valeur de l’investissement est de 150 millions d’euros.
Pour Henri Parkkinen, analyste chez OP-Pohjola, l’énergie et pâte à papier sont les deux secteurs qui ont «le plus grand potentiel de croissance» pour UPM.
Avec la crise économique mondiale, les cours des trois principales papetiers finlandais ont chuté lourdement à la Bourse d’Helsinki. Depuis mai 2007, l’action de Stora Enso a perdu 55%, celle d’UPM Kymmene 58% et Metsä Board 51%.
Après les résultats plutôt mitigés du premier trimestre 2013, les actions se sont maintenues. Celle de Stora Enso a même grimpé de 8,70% le 23 avril après la publication des résultats. «Les marchés avaient déjà anticipé les faibles perspectives de l’industrie, bien avant la publication des résultats du premier trimestre», a expliqué M. Parkkinen.
Malgré la baisse de la demande, l’industrie papetière et forestière finlandaise a toujours un avantage: une ressource abondante. La Finlande compte plus de 4 hectares de forêt par habitant, environ dix fois plus que la moyenne européenne.
«Comment utilise-t-on les ressources forestières, et quels seront les produits finis à l’avenir» sont les deux questions cruciales pour l’avenir de l’industrie, a estimé M. Taittonen.
M. Hetemäki voit le secteur se transformer en Finlande un peu de la même manière que Nokia, le géant du téléphone portable et des équipements télécoms, qui après avoir supprimé tous ses emplois de cols bleus en Finlande a gardé les cols blancs.
«Peut-être la force de la Finlande va-t-elle se trouver dans les services liés aux multiples produits issus de la forêt», a conclu M. Hetemäki.
DIVERS
Spectaculaire accident dans le port de Gênes: au moins trois morts
Sous le choc très violent, la tour de contrôle, une haute structure de métal où se trouvent les bureaux des pilotes du port ainsi que les garde-côtes, s'est inclinée de 45 degrés et une partie s'est même affaissée dans l'eau.
Photo: AFP
Agence France-Presse
Rome
Rome
Nouvelle tragédie maritime en Italie: un an après le naufrage du Concordia, au moins trois personnes sont mortes et une dizaine portées disparues dans le port de Gênes où un porte-conteneurs a violemment heurté une tour de contrôle mardi soir.
Deux heures après l'accident qui s'est produit vers 23h30 locales, le bilan provisoire établi par les forces de l'ordre s'élevait à trois morts -deux hommes de la Capitainerie du port et un pilote-, quatre blessés et entre huit et dix disparus.
Vers 03H30 locales, le navire avait été déplacé et les secours continuaient de s'affairer sur place. Un bateau des pompiers a notamment été aperçu dans le bassin du port par un photographe de l'AFP.
Certains médias faisaient état d'une femme d'une trentaine d'années parmi les victimes, ce qui n'a pu être confirmé.
Le maire de Gênes, Marco Doria, a proclamé pour sa part un «deuil citoyen» face à «l'accident très grave survenu au port, qui frappe la ville entière», a rapporté l'agence ANSA.
Au moment de sortir du port, le plus grand port industriel et commercial d'Italie, le «Jolly Nero», un porte-conteneurs de la compagnie Messina, a, pour une raison inconnue, effectué une mauvaise manoeuvre et heurté de plein fouet la Palazzina Piloti, d'où sont contrôlés les mouvements des bateaux.
«Il a foncé sur la tour, mais à ce stade, nous ne savons pas pourquoi», a expliqué un employé de la Messina, basée à Gênes, propriétaire du bateau.
Sous le choc très violent, la tour de contrôle, une haute structure de métal où se trouvent les bureaux des pilotes du port ainsi que les garde-côtes, s'est inclinée de 45 degrés et une partie s'est même affaissée dans l'eau.
Les personnes qui s'y trouvaient sont tombées à l'eau. Les plongeurs des pompiers, arrivés très vite sur les lieux, ont repêché neuf personnes, dont trois étaient mortes.
Les recherches des plongeurs, qui s'activaient dans la nuit, se concentraient sur le bassin du mole Giano, où se trouvait la tour métallique.
Selon les secours sur place, trois des personnes portées disparues se trouvaient dans l'ascenseur de la tour au moment du choc. On ignore si elles ont chuté dans l'eau ou se trouvent prisonnières des ruines de la tour.
«C'est le moment où le plus de personnes se trouvaient dans la tour», ont expliqué des garde-côtes au journal local, il Secolo XIX, car au moment du choc, le tour de service changeait dans le personnel de la capitainerie du port.
Arrivé sur les lieux, l'armateur du bateau, Stefano Messina, était sous le choc : «jamais une chose pareille n'était arrivée. Nous sommes désespérés», a-t-il déclaré au bord des larmes.
Le président de l'Autorité portuaire, Luigi Merlo, ainsi que le maire, Marco Doria, ont également accouru sur les lieux.
«C'est une tragédie terrible. Nous sommes bouleversés, sans voix», a déclaré M. Merlo. «Pour le moment, c'est un accident inacceptable, un traumatisme incroyable pour toute la communauté du port. Maintenant nous pensons seulement aux victimes, ensuite nous essaierons de comprendre», a-t-il ajouté.
Selon l'Ansa, le Parquet de Gênes a immédiatement ouvert une enquête. Le substitut du procureur a placé le navire sous séquestre et interrogé le commandant.
Le navire italien a près de 200 mètres de long , 30 mètres de large et pèse plus de 40 500 tonnes.
Selon les premiers témoignages, il semblerait que deux moteurs se soient bloqués, rendant le porte-containeurs incontrôlable.
Cet accident rappelle douloureusement aux Italiens la tragédie du Costa Concordia. Ce paquebot de croisière avait fait naufrage le 13 janvier 2012 après avoir heurté un rocher tout près de l'île toscane du Giglio, faisant 32 morts.
Mexique: 24 morts dans l'explosion d'une citerne de gaz
L'explosion d'une citerne de gaz qui s'est détachée d'un camion remorque...
L'explosion d'une citerne de gaz qui s'est détachée d'un camion remorque circulant sur une autoroute a fait 24 morts et 36 blessés mardi matin sur cet axe routier et dans des habitations alentour, au nord de Mexico, selon un bilan actualisé des autorités locales.
L'accident s'est produit avant le lever du jour, vers 5h30 heure locale (10h30 GMT), sur l'autoroute menant de Mexico à la ville de Pachuca, dans l'Etat d'Hidalgo (centre).
Un camion de la compagnie Termogas transportant deux citernes de gaz a perdu sa deuxième remorque qui a été projetée en bordure de la route pour atterrir 80 mètres plus loin dans le jardin d'une modeste maison.
L'explosion a semé destruction et mort aux alentours, touchant une quarantaine de maisonnettes et quinze voitures.
"L'explosion a provoqué une onde de choc sur (un rayon de) 500 mètres qui a touché les deux côtés de la route", a expliqué à l'AFP le chef d'un corps de pompiers.
La première remorque directement reliée à la cabine du camion est restée sur ses roues, tandis que le conducteur, bien que blessé, a survécu.
"Il y a 24 morts et 36 blessés", a indiqué à l'AFP un porte-parole des Ponts et chaussées, qui dépendent du ministère des Transports.
Le bilan a été revu à la hausse tout au long de la journée.
L'accident est dû à une "vitesse excessive", a de son côté indiqué à la presse locale le gouverneur de l'Etat de Mexico, Miguel Angel Contreras, qui a écourté un déplacement en Italie en raison du drame.
Au moins dix mineurs et neuf femmes figurent parmi les victimes, selon les autorités locales.
"Quand j'ai entendu l'explosion, je suis sorti. J'ai vu la maison de gens de ma famille en flammes. Quand je suis revenu, j'ai vu que l'on sortait les corps de mes proches", a dit à l'AFP Humberto Zedillo, un ouvrier de 45 ans.
"J'ai pensé que la terre tremblait. Imaginez la force, pour que cette citerne soit projetée sur la maison. Ca a pris feu comme si on avait lancé une allumette sur un carton arrosé d'essence", raconte Amalia Gomez, une voisine.
"Qu'on nous dise où ils ont mis nos blessés !", crie pour sa part Clara Anaya, qui ne sait pas où elle va passer la nuit avec ses cinq enfants après la destruction de sa maison et du taxi que conduisait son mari.
"Dans notre maison en planches, nous vivions à quatorze, avec la famille de mon frère. Mais lui, son épouse et ses enfants n'ont pas pu sortir rapidement (...) et on les a emmenés avec des brûlures, mais je ne sais pas où", dit cette ménagère de 31 ans.
Le responsable de la sécurité de l'État de Mexico, Salvador Neme, a indiqué à la télévision Milenio que 13 des 36 blessés transportés vers des hôpitaux étaient dans un état grave. Huit enfants figurent parmi les blessés.
D'autres accidents liés au gaz ou au pétrole ont récemment touché le Mexique.
Le 31 janvier, le siège de la compagnie pétrolière d'État Pemex à Mexico avait été touché par une explosion qui avait fait 37 morts et plus de 120 blessés.
En septembre, une forte explosion avait tué 30 personnes dans une usine de traitement du gaz, près de la frontière avec les États-Unis.
En décembre 2010, un oléoduc avait explosé après avoir été perforé par des voleurs dans le centre du Mexique, faisant 29 morts et plus de 50 blessés.
AFP
L'accident s'est produit avant le lever du jour, vers 5h30 heure locale (10h30 GMT), sur l'autoroute menant de Mexico à la ville de Pachuca, dans l'Etat d'Hidalgo (centre).
Un camion de la compagnie Termogas transportant deux citernes de gaz a perdu sa deuxième remorque qui a été projetée en bordure de la route pour atterrir 80 mètres plus loin dans le jardin d'une modeste maison.
L'explosion a semé destruction et mort aux alentours, touchant une quarantaine de maisonnettes et quinze voitures.
"L'explosion a provoqué une onde de choc sur (un rayon de) 500 mètres qui a touché les deux côtés de la route", a expliqué à l'AFP le chef d'un corps de pompiers.
La première remorque directement reliée à la cabine du camion est restée sur ses roues, tandis que le conducteur, bien que blessé, a survécu.
"Il y a 24 morts et 36 blessés", a indiqué à l'AFP un porte-parole des Ponts et chaussées, qui dépendent du ministère des Transports.
Le bilan a été revu à la hausse tout au long de la journée.
L'accident est dû à une "vitesse excessive", a de son côté indiqué à la presse locale le gouverneur de l'Etat de Mexico, Miguel Angel Contreras, qui a écourté un déplacement en Italie en raison du drame.
Au moins dix mineurs et neuf femmes figurent parmi les victimes, selon les autorités locales.
"Quand j'ai entendu l'explosion, je suis sorti. J'ai vu la maison de gens de ma famille en flammes. Quand je suis revenu, j'ai vu que l'on sortait les corps de mes proches", a dit à l'AFP Humberto Zedillo, un ouvrier de 45 ans.
"J'ai pensé que la terre tremblait. Imaginez la force, pour que cette citerne soit projetée sur la maison. Ca a pris feu comme si on avait lancé une allumette sur un carton arrosé d'essence", raconte Amalia Gomez, une voisine.
"Qu'on nous dise où ils ont mis nos blessés !", crie pour sa part Clara Anaya, qui ne sait pas où elle va passer la nuit avec ses cinq enfants après la destruction de sa maison et du taxi que conduisait son mari.
"Dans notre maison en planches, nous vivions à quatorze, avec la famille de mon frère. Mais lui, son épouse et ses enfants n'ont pas pu sortir rapidement (...) et on les a emmenés avec des brûlures, mais je ne sais pas où", dit cette ménagère de 31 ans.
Le responsable de la sécurité de l'État de Mexico, Salvador Neme, a indiqué à la télévision Milenio que 13 des 36 blessés transportés vers des hôpitaux étaient dans un état grave. Huit enfants figurent parmi les blessés.
D'autres accidents liés au gaz ou au pétrole ont récemment touché le Mexique.
Le 31 janvier, le siège de la compagnie pétrolière d'État Pemex à Mexico avait été touché par une explosion qui avait fait 37 morts et plus de 120 blessés.
En septembre, une forte explosion avait tué 30 personnes dans une usine de traitement du gaz, près de la frontière avec les États-Unis.
En décembre 2010, un oléoduc avait explosé après avoir été perforé par des voleurs dans le centre du Mexique, faisant 29 morts et plus de 50 blessés.
AFP
Internet, SMS : comment Thales va mettre les réseaux français sur écoute
Emmanuel Paquette (L'Express)
La France va se doter d'un système centralisé d'interception des données téléphoniques et internet. Mais les futures grandes oreilles de l'Etat, gérées par le groupe Thales, posent de graves problèmes. Surcoûts, failles de sécurité, risques de conflit d'intérêts... Révélations.
Premier cas de virus proche du SRAS en France
Par Yves Miserey
Un homme est actuellement hospitalisé en isolement à Douai après une infection respiratoire aiguë d'un virus ressemblant à celui du SRAS. Il venait de séjourner au Moyen-Orient.
Un premier cas de Coronavirus, un nouveau virus proche du SRAS (syndrome respiratoire aigu sévère) a été confirmé en France chez une personne de retour des Emirats arabes unis, a annoncé le ministère de la Santé. L'épidémie de SRAS (syndrome respiratoire aigu sévère) a causé la mort de plus de 800 personnes en Chine en 2003, déclenchant une alerte sanitaire à l'échelle mondiale.
«C'est le premier et seul cas confirmé en France à ce jour» de ce nouveau virus de la famille des coronavirus, a indiqué le ministère.
Le malade, un homme de 65 ans, a été hospitalisé le 23 avril à Valenciennes, puis transféré à Douai le 29 avril, où il bénéficie de «soins de suppléance», soit assistance respiratoire et «échange sanguin», selon Jean-Yves Grall, Directeur général de la santé. Il avait séjourné à Dubaï du 9 au 17 avril avant d'être hospitalisé en France avec des troubles respiratoires aigus.
Le nouveau coronavirus - HCoV-EMC - a été détecté pour la première fois en avril 2012 à l'hôpital de Zarga, en Jordanie chez 11 malades, 7 infirmières et un médecin. Une infirmière était décédée. En juin de la même année, un Saoudien âgé de 60 ans succombait au même virus d'une penumonie et de sévères problèmes rénaux.
Plusieurs cas ont déjà été enregistrés au Royaume-Uni et en Allemagne. La plupart des personnes atteintes avaient séjourné, avant la survenue de symptômes, dans un des pays de la péninsule arabique ou dans les pays limitrophes. A la lumière des trois cas survenus en Angleterre en février de cette année, le responsable des services de santé anglais estimait que, même si la transmission entre humains est possible, «le risque d'infection par simple contact paraît faible». L'OMS qui a appelé à la vigilance ne dispose pas encore d'assez d'informations pour parvenir à des conclusions sur le mode et la source de transmission du coronavirus.
Une équipe conduite par Ron Fouchier, de l'université de Rotterdam, a séquencé le génome de ce nouveau virus. Selon leur étude, le HCoV est apparenté à deux autres coronavirus présents chez des chauves souris. Les coronavirus sont une vaste famille de virus susceptibles de provoquer un large éventail de maladies chez l'homme, qui vont du rhume banal jusqu'au SRAS.
«C'est le premier et seul cas confirmé en France à ce jour» de ce nouveau virus de la famille des coronavirus, a indiqué le ministère.
Le malade, un homme de 65 ans, a été hospitalisé le 23 avril à Valenciennes, puis transféré à Douai le 29 avril, où il bénéficie de «soins de suppléance», soit assistance respiratoire et «échange sanguin», selon Jean-Yves Grall, Directeur général de la santé. Il avait séjourné à Dubaï du 9 au 17 avril avant d'être hospitalisé en France avec des troubles respiratoires aigus.
Le nouveau coronavirus - HCoV-EMC - a été détecté pour la première fois en avril 2012 à l'hôpital de Zarga, en Jordanie chez 11 malades, 7 infirmières et un médecin. Une infirmière était décédée. En juin de la même année, un Saoudien âgé de 60 ans succombait au même virus d'une penumonie et de sévères problèmes rénaux.
18 décès depuis septembre 2012
Trente cas ont été notifiés à l'Organisation mondiale de la santé (OMS) depuis septembre 2012 et 18 personnes sont décédées après avoir contracté ce virus, dont onze en Arabie saoudite. Les malades présentent les symptômes d'une infection respiratoire aiguë et grave avec fièvre, toux, essoufflement et difficultés respiratoires.Plusieurs cas ont déjà été enregistrés au Royaume-Uni et en Allemagne. La plupart des personnes atteintes avaient séjourné, avant la survenue de symptômes, dans un des pays de la péninsule arabique ou dans les pays limitrophes. A la lumière des trois cas survenus en Angleterre en février de cette année, le responsable des services de santé anglais estimait que, même si la transmission entre humains est possible, «le risque d'infection par simple contact paraît faible». L'OMS qui a appelé à la vigilance ne dispose pas encore d'assez d'informations pour parvenir à des conclusions sur le mode et la source de transmission du coronavirus.
Une équipe conduite par Ron Fouchier, de l'université de Rotterdam, a séquencé le génome de ce nouveau virus. Selon leur étude, le HCoV est apparenté à deux autres coronavirus présents chez des chauves souris. Les coronavirus sont une vaste famille de virus susceptibles de provoquer un large éventail de maladies chez l'homme, qui vont du rhume banal jusqu'au SRAS.
Je suis tellement heureux aujourd'hui parce que Dieu l'a fait pour moi après avoir traversé des moments difficiles avec d'autres prêteurs et que rien ne fonctionne, j'étais sur le point de perdre ma foi et mon espoir, mais je dois encore rester fort et poursuivre ce que je recherche. Je suis heureux aujourd'hui parce que Dieu m'a dirigé vers la meilleure société de prêt et je n'ai rien regretté après les avoir contactés et mon désir de cœur a été exaucé et on m'a donné le montant que j'avais demandé (300000,00 USD), l'argent a été versé dans mon compte après deux semaines de discussion avec l'entreprise et ils ne m'ont pas stressé ni donné de maux de tête en obtenant ce prêt d'eux, d'autres membres de ma famille et amis que je leur ai adressés ont tous obtenu leur prêt aussi, je vous aimerais pour contacter 247officedept@gmail.com / whatsapp + 1-989-394-3740. . et obtenez votre prêt rapidement et c'est sûr et rapide, vous qui avez perdu espoir, la foi et tout ce que vous avez juste au nom d'obtenir un prêt et que rien ne fonctionne, pariez-moi si vous essayez cet homme appelé Benjamin, vous ne le serez jamais regrettez quoi que ce soit et votre demande de prêt sera approuvée et elle sera payée directement sur votre compte bancaire, alors dépêchez-vous maintenant et contactez la réponse rapide sur WhatsApp + 1-989-394-3740. demandez tout type de prêt, et il vous sera accordé. je te souhaite le meilleur
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