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lundi 6 mai 2013

06052013 QUOI DE NEUF ?

HUMOUR......ENCORE QUE......

 

 
 
 
 
  • Ma femme et moi on a connu 25 ans de bonheur, après on s'est rencontrés.

  • Soyez gentils avec vos enfants. Ayez toujours à l'esprit que ce sont eux qui choisiront votre maison de retraite.

  • L'homme qui a convaincu les aveugles de porter des lunettes de soleil est quand même un excellent commercial.

  • A l'école, ils nous apprennent le passé simple, ils feraient mieux de nous faire apprendre le futur compliqué.

  • Ne contredis jamais ta femme, attends cinq minutes et elle le fera d'elle-même.

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    Un an de François Hollande en patate



    @canardenchaine @canardenchaine            
     
    DEMAIN DANS "LE CANARD"
    La note signée Guéant qui ruine sa défense sur les primes en liquide.
    Ses exploits d'expert en peinture

    Canular de l'imitateur Gérald Dahan. Faux Emmanuel Valls, il appelle Patrick Devedjian, puis Claude Guéant.




    INSURRECTION

     

    Il refuse de payer l'abonnement de téléphone de son fils mort

    charentelibre.fr (AFP) 

    Un père de famille, dont le fils âgé de 16 ans est mort en janvier, a été mis en demeure par l'opérateur de téléphonie mobile Virgin mobile de régler l'abonnement téléphonique post-mortem de l'adolescent et refuse de le résilier.

    "Mon fils Valentin est mort le 2 janvier à l'hôpital de Nancy. Je suis certes le titulaire de son contrat de téléphone portable, puisqu'il était mineur, mais il est bien spécifié sur ce contrat qu'il était l'utilisateur de la ligne", a expliqué à l'AFP Michel Sayer.

    Après la mort de l'adolescent, M. Sayer avait envoyé en lettre recommandée le certificat de décès de son fils à Virgin mobile, afin de résilier la ligne.

    Mais, le 18 mars, le père de famille a reçu un courrier de l'opérateur le menaçant d'une procédure devant une juridiction civile s'il ne règle pas les 18,99 euros d'abonnement mensuel de Valentin. "J'ai appelé à plusieurs reprises le service clients, en vain. J'ai beau leur expliquer que Valentin était mineur, je suis face à un mur. Et on reçoit des messages sur l'ancien téléphone de Valentin, pour demander qu'on paie: quand le téléphone de mon fils mort sonne, ça fait bizarre", a raconté M. Sayer.

    L'avocat du père de famille, Me Nicolas Pasina, a indiqué à l'AFP qu'il allait saisir le médiateur de Virgin mobile.

    "Je ne peux pas croire qu'ils aient l'outrecuidance de persister à vouloir aller au tribunal", a-t-il estimé, en dénonçant "un mépris du client, qui est résumé à un numéro de compte en banque".

    Michel Sayer, qui est à titre personnel également abonné chez Virgin mobile ainsi que son épouse, a indiqué souhaiter "résilier toutes nos lignes et partir chez la concurrence, parce qu'on a vraiment le sentiment qu'on nous prend pour des imbéciles".

    "On commence à peine à faire notre deuil et cette histoire nous pourrit la vie", a-t-il ajouté.

    Contacté ce lundi matin par l'AFP, l'opérateur de téléphonie mobile n'a pas pu s'exprimer dans l'immédiat.
    Les excuses de Virgin«C'est une erreur humaine dans le fonctionnement de la ligne», a finalement reconnu lundi Virgin mobile, après la révélation de l'affaire. «La directrice du service clients a immédiatement appelé M. Sayer pour lui présenter ses excuses, au nom de la marque et à titre personnel», a indiqué l'opérateur, qui a «évidemment annulé la quittance». «Virgin mobile est navré que cette erreur intervienne en plein deuil de la famille Sayer», a encore souligné l'entreprise de téléphonie.
    Agression de notre équipe à la "Manif pour Tous" le 5 mai à Rennes
    Rennes TV@RennesTV                      
     








     

    POLITIQUE

     

    Hollande réunit son gouvernement pour lancer l’an II de son quinquennat   


    François Hollande entouré des membres du gouvernement pour la traditionnelle photo de famille le 17 mai 2012 à l'Elysée à Paris
    François Hollande entouré des membres du gouvernement pour la traditionnelle photo de famille le 17 mai 2012 à l'Elysée à Paris (Photo Lionel Bonaventure. AFP)
                                                                                                              
    Libération
    François Hollande réunit son gouvernement en séminaire lundi matin à l’Elysée pour commencer à écrire un nouveau chapitre de son quinquennat, toujours critiqué à droite comme à gauche, un an jour pour jour après son l’élection.
    Les 37 ministres et Jean-Marc Ayrault seront réunis à partir de 10H30 autour du chef de l’Etat pour un exercice de «bilan et perspectives», selon Matignon.
    Dans un contexte de chômage record et de crise économique, pas question pour l’exécutif de se prêter à une quelconque célébration. Les ministres, qui ont participé ce week-end à une rencontre des Jeunes socialistes à Soustons (Landes), avaient déjà donné le ton en refusant toute auto-satisfaction.
    «Il faut encore accélérer, accentuer, impulser davantage», a ainsi fait valoir Jean-Marc Ayrault dimanche soir sur TF1. Admettant quelques «couacs» au sein de l’équipe gouvernementale, notamment à Bercy, le Premier ministre a assuré qu’en dépit des critiques, le «cap est fixé». «Ce cap est tenu même s’il peut y avoir de petites maladresses», a-t-il assuré.
    Un meilleur fonctionnement ministériel passe-t-il par une équipe resserrée autour d’une vingtaine de ministres? «Chaque chose en son temps», a répondu, énigmatique, M. Ayrault, rappelant toutefois qu’il s’agissait d’une prérogative du chef de l’Etat. Pour stimuler l’investissement, il a annoncé que l’Etat était prêt à céder une partie de ces participations dans des entreprises publiques.
    La promotion de l’action gouvernementale n’est pas pour autant négligée. Comme il y a quelques jours avec un tour d’horizon sur le site internet de Matignon des 60 engagements de M. Hollande, le gouvernement devait aussi mettre en ligne dimanche soir une infographie «grand public» pour promouvoir son action depuis un an.
    Toujours malmenés dans les sondages, MM. Hollande et Ayrault, restent aussi les cibles des critiques des autres formations politiques.
    Plus des trois-quarts (76%) des Français jugent le bilan de l’action de François Hollande plutôt négatif un an après son élection à la présidence de la République, selon un sondage TNS Sofres pour ITélé publié lundi. Plus spécifiquement, ils sont 56% ayant voté pour François Hollande au premier et second tour de l’élection présidentielle de 2012, à juger négativement son bilan.
    Par ailleurs, 76% des personnes sondées se déclarent déçues par l’action du président de la République depuis son élection en mai 2012.
    Le Front de gauche (FG) et Jean-Luc Mélenchon ont ainsi mobilisé, dimanche à Paris, «contre l’austérité, contre la finance et pour une VIe République», des dizaines de milliers de déçus de la gauche pour dire haut et fort que «le compte n’y est pas» et réclamer «que ça change vraiment».
    L’ancien socialiste s’est vertement opposé au gouvernement, et en particulier au ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, au sujet du comptage de la manifestation parisienne. M. Mélenchon a ainsi estimé que le nombre de 30.000 manifestants évalué par la préfecture de police pour la «marche citoyenne» du Front de gauche était «une ridicule provocation» et que M. Valls était «aux abois».
    «Je ne suis pas le Premier ministre de l’incantation, ni le chef d’un gouvernement de la parole contestataire», a pour sa part attaqué M. Ayrault sur TF1.
    Au centre-droit, c’est le président de l’UDI, Jean-Louis Borloo, qui avancera lundi ses pions en proposant «un programme républicain national de redressement» en dix points «sur lesquels les Français sont d’accord et toutes les forces politiques peuvent être d’accord». L’ancien ministre a souligné que ce programme porterait sur la manière de «relancer l’emploi», «arrêter la dégradation industrielle», «réduire les déficits» et «donner une deuxième chance à ceux qui sont en grande précarité».
    Alors que la Commission européenne a accordé un délai de deux ans, jusqu’à la fin 2015, à la France pour ramener ses déficits publics à 3% du PIB, M. Borloo est sceptique quant à la capacité du gouvernement à y parvenir.
    Après le lancement d’une campagne fustigeant «l’échec» de M. Hollande, le président de l’UMP, Jean-François Copé, tiendra un meeting à Nîmes au cours duquel il devrait dégainer de nouvelles attaques.
    L’ancien candidat souverainiste Nicolas Dupont-Aignan célèbrera lui le premier anniversaire de l’élection de M. Hollande en se rendant lundi à 10H00 au palais de l’Elysée pour remettre un «cadeau-surprise» au président.
    «Constatant les difficultés flagrantes de François Hollande à connaitre les problèmes des Français et surtout son incapacité à les résoudre, ce cadeau, simple et pas cher, lui sera utile ainsi qu’à la France», a affirmé M. Dupont-Aignan.
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
    Une année de présidence Hollande en chiffres
     
     














    François Hollande annonce un prochain plan d’investissements sur 10 ans




    Le président français a annoncé lundi que le Premier ministre présenterait « dans les prochaines semaines » un plan d’investissements « pour les 10 ans qui viennent » qui concernera notamment les nouvelles technologies . François Hollande a également exigé des résultats de son gouvernement, réuni en séminaire à l’occasion du premier anniversaire de son élection.


    AFP
    AFP

    Le président français François Hollande, a annoncé lundi que le Premier ministre Jean-Marc Ayrault présenterait « dans les prochaines semaines » un plan d’investissements « pour les 10 ans qui viennent ». Ce plan « concernera le numérique, la transition énergétique, la santé, les grandes infrastructures et d’une manière générale, les nouvelles technologies », a-t-il ajouté selon une copie communiquée à la presse de son propos liminaire lors d’un séminaire gouvernemental à l’Elysée. Il a également insisté sur la mobilisation à cette fin des crédits publics, privés, de la Caisse des dépôts et consignations, de la Banque publique d’investissement voire de la mobilisation des crédits de l’assurance-vie.
    Les échanges lors de ce séminaire ont porté en particulier sur les deux années de sursis accordés par la Commission européenne à la France pour remplir ses engagements budgétaires , le retour attendu à la croissance en 2014, le rappel de l’engagement sur une inversion de la courbe du chômage fin 2013 ou la relance du dialogue social (retraites, égalité hommes femmes...). Fixant au gouvernement trois grandes priorités pour l’année qui vient, le président de la République a cité dans l’ordre « la bataille pour l’emploi », « la jeunesse » et « la préparation de l’avenir », via le soutien à l’activité et à l’investissement.

    « Quatre choix majeurs »

    Décrivant, un an jour pour jour après son élection, l’état dans lequel il a trouvé le pays -- « rongé par les déficits, alourdi par la dette, affaibli par la perte de compétitivité, mais surtout hanté par l’augmentation continue du chômage depuis cinq ans »--, le chef de l’Etat a rappelé les grandes réformes entreprises sous son autorité et celle de Jean-Marc Ayrault depuis un an, et leurs « quatre choix majeurs »: « sérieux budgétaire », « pacte de compétitivité », « maîtrise de la finance » via la création de la BPI et la réforme bancaire, « réforme du marché du travail ».
    Et il a insisté : « L’année qui vient doit être celle des résultats. Je dis bien des résultats : sur le chômage, sur le logement, sur l’école, mais aussi le retour de la croissance, sur la maîtrise de la dépense et donc sur le niveau des prélèvements ».
    « J’avais indiqué que mon quinquennat comporterait deux phases. La première --le redressement, nous y sommes-- pendant laquelle des réformes difficiles mais indispensables seraient conduites ; et une phase de dépassement, pour permettre de changer de modèle, et, de vivre mieux », a encore dit François Hollande, toujours selon le même document. « Nous sommes dans le redressement. Mais déjà nous devons entrevoir le dépassement. Nous devons nous concentrer pour l’année qui vient sur trois grandes priorités, celles que je demande au gouvernement de mener à bien ».
    Au chapitre III des priorités ( « préparation de l’avenir »), il a donc évoqué un futur plan d’investissements sur 10 ans, ainsi que plusieurs réformes, dont celle de la formation professionnelle et celle des retraites. « Malgré les promesses d’hier, le régime général (des retraites) est toujours en déséquilibre. Le déficit atteindra 20 milliards d’ici 2020. C’est donc inacceptable », selon lui. « Des décisions seront donc prises pour assurer immédiatement les régimes de financement des retraites, et sur le moyen terme, les préserver. Cette réforme se fera dans le dialogue, la justice et la responsabilité ».

    Rappel à l’ordre

    François Hollande a conclu son intervention par un avertissement après les couacs qui ont marqué la première année du quinquennat. Il a en effet appelé « à plusieurs reprises » ses ministres à faire preuve de « cohérence ». « La clef du succès, c’est la cohérence » de l’action gouvernementale, a souligné le chef de l’Etat.
    Ce rappel à l’ordre intervient après une nouvelle anicroche survenue la semaine dernière entre le ministre des Finances Pierre Moscovici et celui du Redressement productif Arnaud Montebourg autour de la reprise envisagée de Dailymotion par Yahoo!. L’affaire Dailymotion avait agité le gouvernement la semaine dernière et illustré l’absence de coordination entre les ministres de Bercy . Le chef de l’Etat a par ailleurs appelé son équipe à « maintenir un rythme soutenu » de réformes, estimant que le gouvernement avait déjà posé lors de sa première année aux affaires les « fondements » du « redressement » de la France.
    Au cours de ce séminaire l’exécutif a par ailleurs évoqué la possibilité pour le Parlement de siéger en session extraordinaire jusqu’à la fin juillet. Il reprendrait aussi ses travaux dès les premiers jours de septembre, sans doute le 3.
    Source AFP












    Polynésie : le retour annoncé de Gaston Flosse

            
     

    Selon des résultats complets provisoires, la liste autonomiste conduite par Gaston Flosse l'emporte largement, avec 45%, devant l'indépendantiste Oscar Temaru (30%) et Teva Rohfritsch (25%), au deuxième tour des élections territoriales polynésiennes.

    A presque 82 ans, Gaston Flosse (ici lors du débat avant le premier tour) devrait retrouver la présidence de la Polynésie © Maxppp

    A presque 82 ans, Gaston Flosse revient aux affaires en Polynésie. Le sénateur autonomiste, proche de l'ancien président Jacques Chirac devrait fort logiquement être le prochain président de la Polynésie. 
    Selon des résultats complets, mais encore provisioires, la liste du Tahoeraa Huiraatira l'a largement emporté, lors de la triangulaire du deuxième tour. 45,11% des voix se sont portées sur son nom ; près de 30% (29,26%) pour l'indépendantiste Oscar Temaru, et 25,63% pour Teva Rohfritsch, un ancien proche de Flosse, autonomiste lui aussi.
    Les résultats officiels seront proclamés à 17h locales (mardi, 5h, à Paris). 
    Ces élections territoriales devaient permettre d'élire 57 représentants à l'Assemblée de la Polynésie française, qui éliront eux-mêmes le président de la collectivité. Depuis la loi de juin 2011, une prime majoritaire pour la liste gagnate devrait ramener une certaine stabilité politique dans un archipel qui a connu pas moins de 13 gouvernements depuis 2004...
     
     




     
     

    En un an, Poutine a muselé l'opposition

                     

    La manifestation du 6 mai 2012 à Moscou, à la veille de la prestation de serment de Vladimir Poutine. Un an après les événements, faute d'avoir obtenu l'autorisation de manifester, l'opposition appelle, lundi soir, à un simple rassemblement.
    La manifestation du 6 mai 2012 à Moscou, à la veille de la prestation de serment de Vladimir Poutine. Un an après les événements, faute d'avoir obtenu l'autorisation de manifester, l'opposition appelle, lundi soir, à un simple rassemblement. Crédits photo : ANDREY SMIRNOV/AFP ImageForum/ANDREY SMIRNOV/AFP ImageForum

    Revenu au Kremlin l'année dernière, le président russe continue ses diatribes contre l'Occident.
    Voici dix mois que Maria Boronova est recluse à Moscou. Cette jeune femme fait partie des vingt-sept inculpés de l'affaire Bolotnaïa, accusés d'avoir participé, le 6 mai 2012, sur la place du même nom, à des «désordres massifs» contre les forces de l'ordre. C'était il y a un an, à la veille de la prestation de serment de Vladimir Poutine au Kremlin, qui entamait son troisième mandat à la tête du pays. Durant des mois, les journées de Maria Boronova se sont résumées à ses visites quotidiennes au Comité d'enquête, afin d'étudier les soixante-quatre volumes relatifs à son cas. Et en particulier une vidéo «sur laquelle l'accusée lance des appels à commettre des actions violentes contre les représentants du pouvoir», selon l'acte d'inculpation.
    «Les photos de ma famille, mon notebook, mes archives électroniques ont été confisquées. On ne me les rendra sans doute jamais. J'ai dû déménager. La police ne cessait de me harceler. Un de mes voisins, alcoolique et illettré, a été contraint de signer une lettre pour dénoncer mon comportement», raconte la jeune femme, qui s'attend, avant même le procès, à écoper d'une peine de deux ans avec sursis. «Ce sera suffisant pour m'empêcher de trouver un emploi ou de demander un visa étranger.»

    Les ONG dans le collimateur

    Les policiers imputent aux manifestants du 6 mai la responsabilité de vingt-six blessés dans leurs rangs. L'opposition accuse les forces de l'ordre d'avoir initié ces incidents afin de mieux justifier les futures répressions. Un an après les événements, faute d'avoir obtenu l'autorisation de manifester, elle appelle, lundi soir, à un simple rassemblement afin d'exiger «la libération des prisonniers politiques». Sur les vingt-sept inculpés, seize sont en détention préventive.
    Cet anniversaire pourrait, à lui seul, résumer le bilan politique du début du troisième mandat de Vladimir Poutine. Une année, sur le plan des droits de l'homme, que Human Right Watch a qualifiée «de pire de toute l'histoire de la Russie contemporaine». Les réformes libérales initiées par Dmitri Medvedev, comme le retour à l'élection directe des gouverneurs, ont été remises en cause. Des amendes exorbitantes ont été prévues à l'encontre d'organisateurs de manifestations non désirables. Deux membres du groupe Pussy Riots ont été condamnés à deux ans de colonie pénitentiaire.
    Les ONG suspectées d'être financées par des sources étrangères, dont l'Alliance française, font l'objet d'une vaste campagne d'inspections judiciaires. Sur fond de propagande antioccidentale, la Douma a interdit l'adoption par les couples américains d'enfants russes. Des opérations anticorruption aux finalités très floues ont été initiées, tandis que les deux principaux leaders de la contestation, Sergueï Oudaltsov - assigné à résidence - et le blogueur Alexeï Navalny, font face à des poursuites. Des initiatives directement inspirées par Vladimir Poutine. C'est dès l'hiver 2011, à la vue des grandes manifestations moscovites, que le chef du Kremlin aurait décidé de conduire une politique «répressive». «Poutine avait le choix entre la ligne Gorbatchev (tendre la main aux manifestants, NDLR) et la ligne disciplinaire de son prédécesseur Andropov (ancien chef du KGB, NDLR). Il a opté pour la seconde», analyse le rédacteur en chef de la radio Écho de Moscou, Alexeï Venediktov, qui qualifie cette politique de «réactionnaire». «Le président n'a fait que protéger le système contre les groupes occidentaux, tout en donnant plus de moyens financiers aux institutions chargées de développer la société civile russe», se félicite en revanche le politologue propouvoir Sergueï Markov.

    Une fatigue du pouvoir

    Entre 48 et 57 % des Russes, selon les instituts de sondage, font confiance à Vladimir Poutine. Néanmoins, ses supporteurs sont de moins en moins nombreux, alors que s'installe dans le pays une «fatigue du pouvoir»: selon le Centre Levada, seuls 22 % des Russes souhaitent un quatrième mandat (2018-2024).
    Au sein même du pouvoir, certains s'inquiètent publiquement de l'influence grandissante prise par le Comité d'enquête au détriment parfois du FSB, qui instruit à charge les affaires politico-judiciaires les plus retentissantes, dont l'affaire du 6 mai. C'est ce qu'a fait, tout récemment, le vice-premier ministre, Vladislav Sourkov, autrefois idéologue de Vladimir Poutine, et qui aujourd'hui souhaiterait que les faucons soient mieux tenus en bride.









    L'opposition anti-Poutine se rassemble, un an après une violente manifestation


    Photo Par Kirill Kudryavtsev - L'opposition russe organise lundi un grand rassemblement pour l'anniversaire d'une manifestation marquée par des affrontements avec la police, à l'origine d'accusations et d'arrestations tous azimuts qui ont mis un coup de frein à la contestation du régime de Vladimir Poutine

    AFP/AFP - Photo Par Kirill Kudryavtsev - L'opposition russe organise lundi un grand rassemblement pour l'anniversaire d'une manifestation marquée par des affrontements avec la police, à l'origine d'accusations …plus  et d'arrestations tous azimuts qui ont mis un coup de frein à la contestation du régime de Vladimir Poutine  moins 

     

    Photo Par Kirill Kudryavtsev - Une marche, apparemment de dimension plus modeste, doit être aussi organisée dimanche à Moscou pour demander la libération des personnes détenues à la suite de cette manifestation
    Photo Par Kirill Kudryavtsev - Une marche, apparemment de dimension plus modeste, doit être aussi organisée dimanche à Moscou pour demander la libération des personnes détenues à la suite de cette manifestation
    Photo Par Sergey Brovko - Depuis la manifestation du 6 mai dernier, l'opposant numéro un à Vladimir Poutine, le libéral-nationaliste Alexeï Navalny, a été visé par plusieurs enquêtes pénales dont l'une lui vaut actuellement d'être jugé pour "détournements de fonds", une affaire qu'il considère montée de toutes pièces pour "l'écarter de la scène politique"
    Photo Par Sergey Brovko - Depuis la manifestation du 6 mai dernier, l'opposant numéro un à Vladimir Poutine, le libéral-nationaliste Alexeï Navalny, a été visé par plusieurs enquêtes pénales dont l'une lui vaut actuellement d'être jugé pour "détournements de fonds", une affaire qu'il considère montée de toutes pièces pour "l'écarter de la scène politique"

     



    L'opposition russe prévoit un grand rassemblement lundi, auquel doit participer l'un de ses chefs de file Alexeï Navalny, afin de marquer l'anniversaire d'une manifestation marquée par des heurts avec la police à la veille du retour au Kremlin de Vladimir Poutine.
    Le rassemblement est prévu à partir de 15H00 GMT sur la place Bolotnaïa, dans le centre de Moscou, là où avait dégénéré la manifestation du 6 mai 2012 contre l'investiture au Kremlin, le lendemain, de Vladimir Poutine pour un troisième mandat présidentiel.
    Comme dimanche, où près d'un millier de personnes ont déjà manifesté à Moscou, les protestataires réclameront la libération des personnes détenues à la suite du rassemblement organisé il y a un an.
    Une trentaine de policiers et des dizaines de manifestants avaient ce jour-là été blessés dans des affrontements dont le déclenchement reste controversé, l'opposition accusant les forces de l'ordre de les avoir provoqués pour justifier un tour de vis contre toute velléité de contestation.
    Depuis, près d'une trentaine de personnes ont été inculpées d'organisation ou participation à des "troubles massifs" à l'ordre public -- délit passible de dix ans de camp -- parmi lesquelles le dirigeant du Front de gauche, Sergueï Oudaltsov, qui a pour interdiction de quitter son domicile, de téléphoner et de se connecter à Internet.
    Les organisateurs de l'action de lundi espèrent réunir jusqu'à 30.000 personnes. Le Parquet de Moscou a prévenu qu'ils devaient respecter l'accord trouvé avec la mairie et organiser seulement un rassemblement sur la place et non une marche, comme le souhaitait à l'origine l'opposition.
    Le libéral-nationaliste Alexeï Navalny, pourfendeur de la corruption, est notamment attendu.
    Depuis la manifestation du 6 mai 2012, l'opposant a été visé par plusieurs enquêtes pénales dont l'une lui vaut actuellement d'être jugé pour "détournements de fonds", une affaire qu'il considère montée de toutes pièces pour "l'écarter de la scène politique".
    Selon l'écrivain Boris Akounine, partisan de l'opposition, ce rassemblement est "la dernière chance" pour les Russes de montrer au Kremlin qu'ils sont en désaccord avec les politiques menées.
    "Si peu de personnes viennent le 6 mai sur la place Bolotnaïa, alors le régime y verra une carte blanche de la part de la société: + Mettez en prison tous ceux que vous voulez, nous ne sommes pas contre+", a-t-il écrit sur son blog.
    L'opposition russe et des ONG dénoncent un tour de vis depuis le retour au Kremlin de Vladimir Poutine, qui a mis un coup de frein à la contestation, alors que des protestations avaient réuni lors de l'hiver 2011/2012 jusqu'à 100.000 personnes.
    La contestation contre le régime de M. Poutine, président de 2000 à 2008 et Premier ministre de 2008 à 2012 faute de pouvoir enchaîner un troisième mandat consécutif au Kremlin, avait commencé après des fraudes massives dénoncées par l'opposition aux législatives remportées par le parti au pouvoir fin 2011.
    La tenue du rassemblement lundi a toutefois été assombrie par la mort d'un ouvrier qui installait la scène sur laquelle doivent s'exprimer les figures de l'opposition. Selon la police de Moscou, un haut-parleur est tombé sur lui.
    "Cette situation est tout à fait inattendue et tragique. Les enquêteurs sont venus et ont commencé à travailler", a déclaré l'un des organisateurs du rassemblement, Alexandre Rykline à la radio Echo de Moscou.
    De fait, les opposants étaient divisés lundi après-midi à l'idée d'organiser ce rassemblement sur la place Bolotnaïa.








     
    MALAISIE: le Premier ministre appelle à la "réconciliation"



    L'UMNO est créditée du formidable boom économique du "tigre" malaisien, une nation musulmane de 28 millions d'habitants passée en 25 ans du stade de pays en développement à celui de pays développé.
     
    L'UMNO est créditée du formidable boom économique du "tigre" malaisien, une nation musulmane de 28 millions d'habitants passée en 25 ans du stade de pays en développement à celui de pays développé.


     


    Le Premier ministre malaisien Najib Razak a appelé lundi à la "réconciliation nationale" au lendemain de sa victoire aux législatives, contestée par une opposition vindicative qui dénonce une fraude massive.
    "Cette décision, c'est celle du peuple", a déclaré tôt lundi matin M. Najib, sous les vivats de ses partisans, peu après l'annonce de la reconduction de son parti, la toute puissante Organisation nationale unifiée malaise (UMNO), une formation libérale qui dirige la Malaisie depuis son indépendance en 1957.
    "L'un des programmes que nous allons mettre en oeuvre sera la réconciliation nationale", a-t-il promis, rejetant les accusations de fraude électorale lancées par l'opposition.
    La Bourse de Kuala Lumpur a salué cette victoire en ouvrant à un niveau record historique.
    Le Barisan Nasional (BN, Front national), coalition du Premier ministre dont l'UMNO est la force maîtresse, a remporté 133 des 222 sièges au Parlement, ne perdant que deux députés malgré les promesses de l'opposition de mettre fin à 56 ans de règne quasi-absolu du parti au pouvoir.
    M. Najib a même réussi à reprendre à l'opposition un des quatre Etats malaisiens, sur un total de 13, qu'elle avait ravis au Barisan lors des dernières élections de 2008.
    Mais les résultats du scrutin de dimanche ont été immédiatement contestés par le leader de l'opposition, Anwar Ibrahim, pour qui ils ont été entachés de "fraude électorale". "Nous envisageons tous les recours judiciaires possibles", a-t-il déclaré dans la nuit.
    Les soupçons de fraudes avaient été ravivées après la découverte la semaine dernière que l'encre "indélébile", dans laquelle les électeurs devaient tremper un doigt pour éviter les votes multiples frauduleux, partait en fait au premier lavage.
    Les chances de l'opposition de renverser l'issue des élections sont toutefois minimes, soulignent les experts.
    "M. Anwar peut saisir la justice mais je ne pense pas que cela va modifier les résultats", estime Azizuddin Sani, politologue à l'Université Utara Malaysia, jugeant "très difficile" de contester le résultat des législatives.
    Même s'il n'a pas réussi à provoquer la première alternance politique dans l'histoire de la Malaisie, M. Anwar a toutefois consolidé la position de sa coalition, le Pakatan Rayak (PR, Pacte populaire), après sa percée historique réalisée lors des législatives de 2008.
    Le Pakatan améliore en effet de 14 sièges le nombre de ses députés (89 actuellement contre 75 dans la Chambre sortante).
    L'échec de M. Anwar à renverser le gouvernement pourrait sonner le glas d'une carrière politique hors du commun. Le leader, âgé de 65 ans et de santé fragile, avait dit qu'il se retirerait s'il n'arrivait pas à prendre le pouvoir.
    Anwar Ibrahim avait été condamné en 1998 pour "sodomie", une accusation largement jugée politique, alors qu'il était vice-Premier ministre et pressenti pour prendre la tête du gouvernement. Finalement blanchi, il avait été libéré après six ans de prison, devenu une sorte de Nelson Mandela local.
    L'assaut de l'opposition aura tout de même empêché la coalition au pouvoir de retrouver la confortable majorité des deux tiers dont il disposait avant les élections de 2008.
    Pour la première fois lors des treize législatives que le gouvernement a remportées depuis l'indépendance, la majorité a été élue avec moins de la moitié des suffrages (49% exactement), signe que l'UMNO n'a pas totalement réussi à recouvrer une popularité mise à mal par les multiples scandales de corruption.
    La reconduction de M. Najib représente une victoire personnelle pour cet apparatchik de 59 ans qui a réussi à se muer en réformateur afin de moderniser l'image de son parti, tout en revendiquant la responsabilité du boom économique du "tigre" malaisien, une nation musulmane de 28 millions d'habitants passée en 25 ans du stade de pays en développement à celui de pays développé.











     

    Malaisie: l'opposition appelle au rejet de législatives "frauduleuses"

          
    L'opposition malaisienne a appelé lundi à "rejeter" les résultats des législatives "frauduleuses" qui ont reconduit le parti au pouvoir depuis plus d'un demi-siècle, restant sourde aux appels à la "réconciliation" lancés par le Premier ministre malaisien Najib Razak.
                                                      
    L'opposition malaisienne a appelé lundi à "rejeter" les résultats des législatives "frauduleuses" qui ont reconduit le parti au pouvoir depuis plus d'un demi-siècle, restant sourde aux appels à la "réconciliation" lancés par le Premier ministre malaisien Najib Razak.
    "J'en appelle à tous les Malaisiens à s'unir dans l'expression de notre rejet et de notre dégoût face à ces fraudes électorales sans précédent", a lancé dans un communiqué très combattif le leader de l'opposition, Anwar Ibrahim.
    Revendiquant une nouvelle fois la victoire, il assure que "le mouvement pour le changement ne peut être interrompu" et appelle à un rassemblement mercredi soir dans un stade de Kuala Lumpur et à la destitution de l'actuelle Commission électorale.
    "La Commission électorale s'est rendue complice d'un crime, celui de voler aux Malaisiens le résultat du scrutin", avait peu auparavant déclaré à l'AFP le leader de l'opposition, ajoutant que le gouvernement avait "perdu sa légitimité".
    Quelques heures plus tôt, le Premier ministre Najib avait rejeté les accusations de fraude. "Cette décision, c'est celle du peuple", a-t-il déclaré sous les vivats de ses partisans, peu après l'annonce de la reconduction de son parti, la toute puissante Organisation nationale unifiée malaise (UMNO), qui dirige la Malaisie depuis son indépendance en 1957.
    "L'un des programmes que nous allons mettre en oeuvre sera la réconciliation nationale", a-t-il promis, peu avant d'être officiellement investi du pouvoir par le roi de Malaisie.
    M. Anwar a déjà dénoncé, avant et après les législatives, une fraude "massive", accusant notamment le parti au pouvoir d'avoir fait illégalement voter des dizaines de milliers d'étrangers.
    Les chances de l'opposition d'inverser l'issue des élections sont toutefois minimes, soulignent les experts.
    "M. Anwar peut saisir la justice mais je ne pense pas que cela va modifier les résultats", estime Azizuddin Sani, politologue à l'Université Utara Malaysia, jugeant "très difficile" de contester les législatives.
    Le Barisan Nasional (BN, Front national), coalition du Premier ministre dont l'UMNO est la force maîtresse, a remporté 133 des 222 sièges au Parlement, ne perdant que deux députés malgré les promesses de l'opposition de mettre fin à 56 ans de règne quasi absolu du parti au pouvoir.
    M. Najib a même réussi à reprendre à l'opposition un des quatre Etats malaisiens, sur un total de 13, qu'elle avait ravis au Barisan lors des dernières élections de 2008.
    Même s'il n'a pas réussi à provoquer la première alternance politique dans l'histoire de la Malaisie, M. Anwar a toutefois consolidé la position de sa coalition, le Pakatan Rayak (PR, Pacte populaire), après sa percée historique réalisée lors des législatives de 2008.
    Le Pakatan améliore en effet de 14 sièges le nombre de ses députés (89 actuellement contre 75 dans la Chambre sortante).
    L'échec de M. Anwar pourrait sonner le glas d'une carrière politique hors du commun. Le dirigeant, âgé de 65 ans et de santé fragile, avait dit qu'il se retirerait s'il n'arrivait pas à prendre le pouvoir.
    Anwar Ibrahim avait été condamné en 1998 pour "sodomie", une accusation largement jugée politique, alors qu'il était vice-Premier ministre et pressenti pour prendre la tête du gouvernement. Finalement blanchi, il avait été libéré après six ans de prison, devenu une sorte de Nelson Mandela local.
    L'assaut de l'opposition aura tout de même empêché la coalition au pouvoir de retrouver la confortable majorité des deux tiers dont il disposait avant les élections de 2008.
    La reconduction de M. Najib représente une victoire personnelle pour cet apparatchik de 59 ans qui a réussi à se muer en réformateur afin de moderniser l'image de son parti, responsable du boom économique du "tigre" malaisien, une nation musulmane de 28 millions d'habitants passée en 25 ans du stade de pays en développement à celui de pays développé.
    AFP
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Armes chimiques en Syrie : les rebelles dans le collimateur de l'Onu





    Alors que les Etats-Unis affirment "avec différents degrés de certitude" que les forces gouvernementales syriennes ont utilisé du gaz sarin contre leur propre peuple, Carla Del Ponte, qui appartient à la commission d'enquête indépendante de l'Onu sur les violences en Syrie, pointe elle la responsabilité des rebelles.

    La magistrate suisse Carla del Ponte © Reuters - Denis Balibouse

     "Nos enquêteurs se sont rendus dans des pays voisins (de la Syrie) pour interviewer des victimes, des médecins et du personnel médical et, selon leur rapport la semaine dernière, il existe des suspicions fortes et concrètes, mais pas encore de preuve incontestable, de l'emploi de gaz sarin, sur la base de la manière dont ces victimes ont été soignées" a-t-elle indiqué à la Radio Télévision suisse-italienne. Jusque-là rien de nouveau.
    Le plus surprenant c'est la phrase suivante, toujours à propos des gaz sarin : "Ils ont été utilisés par les rebelles, pas par les autorités gouvernementales". Et elle ajoute : "Ce n'est pas surprenant car dans les rangs des opposants, des étrangers se sont infiltrés."




     

    En décembre près de Homs puis en mars près d'Alep et de Damas, le régime de Bachar al Assad et les rebelles se sont accusés d'avoir employé des armes chimiques.
    Carla Del Ponte est l'ancienne procureur générale du Tribunal pénal
    international pour l'ex-Yougoslavie.











    Des Touareg maliens se regroupent au sein d'un Haut conseil de l'Azawad

    Le Monde.fr avec AFP
    "Les soldats (maliens) se sont livrés à des actes de torture, des exécutions sommaires et des disparitions forcées", a affirmé le MNLA.
    "Les soldats (maliens) se sont livrés à des actes de torture, des exécutions sommaires et des disparitions forcées", a affirmé le MNLA. | REUTERS/STRINGER

    Un Haut conseil de l'Azawad regroupant des Touareg du nord du Mali, a été mis en place cette semaine par des "chefs de fractions et des notables" de la région à l'issue d'une assemblée générale organisée dans la ville de Kidal, a-t-on appris dimanche 5 mai auprès de ses initiateurs.

    Dans un communiqué séparé, son président, Mohamed Ag Intalla, affirme que l'organisation est "conscient de l'impérieuse nécessité d'unir tous les fils de l'Azawad au sein d'un organe commun capable de porter les aspirations de leur lutte commune". La nouvelle formation  "appuiera tous les efforts en vue de trouver par le dialogue une solution politique négociée à la crise que traverse l'Azawad", ajoute-t-il.
    Vaste territoire dans le nord du Mali, l'Azawad est considérée comme le berceau des Touareg dont des représentants rebelles, membres du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA), réclament l'autonomie. Le MNLA et le Mouvement islamique de l'Azawad, une dissidence de Ansar Eddine – un des groupes armés qui ont occupé le nord du Mali pendant plusieurs mois en 2012 avant d'en être chassés par une coalition internationale dirigée par la France – contrôlent la ville de Kidal et refusent toute présence de l'armée malienne. Les troupes françaises et tchadiennes y assurent la sécurité.
    Kidal est la capitale de la région du même nom, qui abrite le massif des Ifoghas où se sont retranchés des combattants djihadistes armés traqués par la coalition internationale. Le MNLA avait été à l'origine d'une offensive lancée en janvier 2012 dans le nord du Mali qui avait abouti à l'occupation totale de cette région par les islamistes. En début d'année, la rébellion touareg est réapparue à Kidal à la faveur de l'intervention des troupes françaises lancée le 11 janvier.

     

     

     

     

     

     

     
     
     
     
     
     
    ECONOMIE


    Cette nuit en Asie : Toyota va beaucoup mieux


    Le constructeur japonais pourrait afficher un profit opérationnel annuel en hausse de 270%.


    AFP
    AFP

    Toyota renoue avec les 10 milliards d’euros de profits

    Après des années difficiles, Toyota, le plus grand constructeur automobile mondial, aurait retrouvé, sur le dernier exercice fiscal, un niveau de profitabilité comparable à ceux qu’il connaissait avant la crise financière mondiale. Selon le Nikkei, le groupe pourrait ainsi annoncer cette semaine qu’il a enregistré un profit opérationnel de 1.300 milliards de yens (10 milliards d’euros) sur la période allant d’avril 2012 à mars 2013, ce qui représente un bond de 270% par rapport à l’exercice précédent. Il n’avait plus dépassé la barre symbolique des 1.000 milliards de yens de profits depuis 2007. Sur l’année fiscale, sa performance aurait été portée par des ventes en hausse de 16% à 9,69 millions de véhicules et par une chute spectaculaire de la valeur du yen qui gonfle mathématiquement les montants de ses résultats réalisés à l’étranger. Chaque dépréciation d’un yen face au dollar fait progresser de manière comptable les profits annuels de Toyota de 35 milliards de yens. Les analystes estiment qu’une poursuite de la baisse du yen et une bonne croissance des ventes du groupe, notamment sur le marché clé de l’Asie du Sud-Est, pourrait lui permettre de générer sur l’exercice fiscal en cours plus de 2.000 milliards de yens de profits opérationnels.

    Le laborieux rebond de la croissance chinoise se confirme

    La croissance dans le secteur des services a fortement ralenti, en avril, en Chine pour retomber à l’un de ses plus bas niveaux des deux dernières années. Ce matin, la banque HSBC a indiqué que son indice des directeurs d’achat (PMI) dans ce secteur clé avait été mesuré à 51,1 le mois dernier, loin de sa performance de 54,3 établie en mars. S’il reste au dessus de 50, qui marque la limite entre une contraction et une expansion, ce indice PMI confirme que l’accélération de la croissance chinoise est plus difficile que prévue et que l’économie du pays reste fragilisée par l’enlisement de l’activité en Europe et la lenteur de la reprise aux Etats-Unis. “Ce refroidissement de l’activité dans le secteur des services en avril est probablement une répercussion du ralentissement de la croissance manufacturière, du durcissement des contrôles sur le marché immobilier et de l’extension de la crise de la grippe aviaire”, a commenté dans la matinée Qu Hongbin, l’économiste en chef d’HSBC pour la Chine. Vendredi dernier, le gouvernement chinois avait déjà diffusé plusieurs indicateurs montrant que la croissance de l’activité économique dans le pays avait perdu de son dynamisme. L’Indice des directeurs d’achat du secteur non-manufacturier avait notamment été annoncé à 54,5 en avril, en baisse de 1,1% en glissement mensuel, par le Bureau d’état des statistiques.

    Pas de changement de majorité en Malaisie

    La coalition qui contrôle la Malaisie depuis son indépendance il y a 56 ans a emporté, hier, d’une courte tête les élections législatives et promet de nouvelles réformes pour tenter de stopper la rapide érosion de sa majorité. L’opposition qui a, un temps cru, qu’elle allait pouvoir mettre un terme au règne du Barisan Nasional (BN), qui regroupe 13 partis, a dénoncé, dans la nuit, des irrégularités dans la tenue du scrutin mais le comité électoral a lui confirmé, tôt ce matin, que le BN disposerait bien de la majorité des sièges au Parlement. Selon les dernières projections, la coalition pourrait espérer détenir jusqu’à 130 des 222 sièges de l’Assemblée. L’actuel Premier ministre Najib Razak, qui avait fait campagne auprès de sa base électorale malaisienne et musulmane sur le succès économique de son pays, devrait dès lors être reconduit. Il a toutefois évité tout triomphalisme à l’issue de l’annonce des résultats. “Nous allons travailler à des politiques plus modérées et plus conciliantes pour le pays », a expliqué, le chef du gouvernement qui a vu sa formation céder de plus en plus de terrain au fil des récentes consultations. Jusqu’en 2008, le BN détenait plus des deux-tiers des sièges de l’Assemblée. Si elle a progressé, l’opposition, emmenée notamment par Anwar Ibrahim, l’ancien dauphin de Mohamad Mahatir, enregistre tout de même un échec.










    Dailymotion, STX, Xavier Niel, Huawei : la revue de presse de l'industrie

    Par           
    Le feuilleton Dailymotion-Yahoo qui continue au sommet de l'Etat, le coup de semonce de l'annonce de la possible mise en vente des chantiers navals STX de St-Nazaire, le portrait de l'iconoclaste patron de Free Xavier Niel dans la presse américaine, l'ascension de Huawei, l'équipementier télécoms chinois qui veut croquer Apple... Voici les sujets qui font l'actualité de ce lundi 6 mai 2013.
    Le feuilleton Dailymotion continue.

    Dans le Journal du Dimanche du 5 mai, la ministre de l'Economie numérique Fleur Pellerin a pris la défense de son collègue Arnaud Montebourg en assurant que "l'accord avec Yahoo ! n'était pas suffisamment équilibré (et) aurait pu conduire à une absorption totale et à une disparition de Daily­motion". Suite au fiasco de la communication autour du projet d'accord entre l'américain Yahoo et la filiale du français France Télécom-Orange pour le rachat de la plateforme internet, Fleur Pellerin soutient que "le gouvernement a accordé à juste titre la préférence au développement industriel plutôt qu'à une plus-value et à un gain de cash rapide". Pour elle, "Dailymotion ne doit pas rester un groupe franco-français, ce serait une impasse économique et industrielle".

     
    Les chantiers navals STX de Saint-Nazaire prennent l'eau
    Coup de semonce suite à l'annonce le 3 mai de la possibilité pour le sud-coréen STX Offshore & Shipbuilding de vendre ses chantiers navals en France pour se désendetter. Les Echos du 6 mai évoquent la piste du renflouement par l'Etat : "Côté politique, Jacques Auxiette, président PS de la région Pays de la Loire, estime que si la mise en vente se confirmait, « la question de l'augmentation de la part de l'Etat dans le capital du chantier naval, ne serait-ce que momentanément, serait à nouveau d'actualité »", écrit le quotidien.
    Une question pourtant éludée par Arnaud Montebourg lui-meme dans les colonnes du Monde du 4 mai, estimant que "les chantiers navals de Saint-Nazaire ont besoin de commandes, pas d'un nouvel actionnaire", meme si l'Etat continuera "à œuvrer pour assurer la pérennité du site".
    La presse régionale suit le dossier de près également, et notamment Presse Océan, qui consacre sa une à ce sujet. Le journal évoque "l'hypothèse" de la nationalisation, "pour l'instant écartée".



    Chantiers navals : "l'Etat jouera sa... par Europe1fr  
    Xavier Niel : portrait d'un "Frenchie" pas comme les autres
    Le quotidien économique américain Financial Times a partagé, le 3 mai, un déjeuner avec Xavier Niel, le patron d'Iliad et de Free. Pour le journaliste qui l'a interviewé, Niel "défie les stéréotypes du businessman franchouillard".


    Le chinois Huawei, un géant qui défie Apple
    L'équipementier télécoms chinois Huawei part à la conquete du monde et fait la une du cahier Eco-Futur de Libération ce 6 mai. "Bientôt numéro 1 mondial des équipements télécoms, la firme de Shenzhen veut concurrencer Samsung et Apple sur les téléphones haut de gamme", explique le journal, qui détricote la "tactile tactique" de Huawei.


    Elodie Vallerey


     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
    JUSTICE ?
     
    "Libérable" mais enfermé à Guantanamo depuis onze ans

     

     
    Barack Obama veut fermer Guantanamo. Il l'a répété la semaine dernière alors que la prison militaire, située à Cuba, fait face à une grève de la faim sans précédent (une centaine de détenus sur 166 ne s'alimentent plus). Le but: dénoncer leur détention. Anne Lamotte s'est intéressée à l'un d'entre eux, Nabil Hadjarab qui réclame d'être libéré en France.
     
              
    Ahmed Hadjrab, l'oncle de Nabil, enfermé à Guantanamo © Radio France - Anne Lamotte

    Nabil Hadjarab est un Algérien de 34 ans qui a passé plus de 11 ans à Guantanamo. Enfermé, mais déclaré "libérable" par les autorités américaines en 2007 et une nouvelle fois en 2009.
    Son cas n'est pas isolé. A Guantanamo 86 détenus sont "libérables" mais toujours enfermés là-bas. Nabil a donc entamé une grève de la faim il y a trois mois. Aujourd'hui, il est alimenté de force deux fois par jour. "Les pieds et les mains attachés" selon Ahmed, un de ses oncles qui habite près de Mulhouse. "Ils l'alimentent par un tube dans le nez. C'est de la torture".
    Nabil Hadjrab a passé son enfance en France. Toute la famille proche qui lui reste est française, comme son oncle Ahmed. Il est autorisé à lui parler régulièrement et à le voir via internet. Ahmed montre la pile de lettres envoyées aux autorités françaises pour faire rapatrier Nabil. Lettres auxquelles il dit ne jamais avoir obtenu de réponse.

    Les lettres et les photos qu'Ahmed conserve de Nabil © Radio France Anne Lamotte

    Arrêté le 11 septembre

    Nabil s'est fait arrêter fin 2001, juste après les attentats du 11 septembre, en Afghanistan. Que faisait-il là-bas ? Cela reste assez flou. A l'époque les Américains jugent qu'il faut l'arrêter et ils l'embarquent à Guantanamo. Assez vite, c'est ce que racontent les avocats de Nabil, les Américains se rendent compte que le jeune homme n'a pas fréquenté de camp d'entrainement et il y a six ans déjà, il le déclare "libérable".
    "J'envisage de m'alimenter à nouveau lorsque je verrai des détenus quitter Guantanamo" (Nabil Hadjrab)
    Pourquoi la France n'accepte pas que Nabil soit libéré ? "On a déjà fait ce qu'on a pu faire", telle est la réponse du ministère des Affaires étrangères. En effet il y a quatre ans, la France a accepté sur son territoire, deux détenus algériens de Guantanamo. Joseph Breham, l'un des avocats de Nabil est convaincu que Paris doit renouveler l'expérience. "Il n'y a aucune raison juridique de ne pas renouveler l'expérience, par contre, il y atrès probablement, une raison politique", estime-t-il.
    "Il faut que certains pays aient un peu de courage politique" (l'avocat de Nabil Hadjrab)
    A Guantanamo, il y a aussi une cinquantaine de détenus qui sont incarcérés pour une durée illimitée sans pouvoir bénéficier de procès."Tout cela est contraire aux principes fondamentaux du droit international", répètent les organisations de défense des droits de l'Homme.

    Qu'est-ce qui bloque le président américain ?

    Les prisonniers de Guantanamo demandent la fermeture de la prison. C'est un souhait de Barack Obama, mais beaucoup de choses bloquent le président.
    Le Congrès américain a par exemple refusé de dégager les fonds nécessaires au transfert des prisonniers. Au-delà des aspects techniques, juridiques, ce qui bloque c'est aussi ce que représente Guantanamo. Le symbole de cette prison ouverte juste après le choc des attentats du 11 septembre : "L'Amérique se croyait alors tout permis et il faut qu'elle le reconnaisse", résume Geneviève Guarrigos, la présidente d'Amnesty Internationale en France.
    En attendant Nabil et au moins une centaine d'autres prisonniers sont toujours en grève de la faim. Il déclarait récemment à l'une de ses avocates : "J'envisage de m'alimenter à nouveau lorsque je verrai des détenus quitter Guantanamo".











    ALLEMAGNE. Un grand procès néonazi s'ouvre à Munich


    Le tribunal juge neuf meurtres racistes qui ont fait ressurgir les démons de l'extrême droite.

    Beate Zschäpe (Capture d'écran Spiegel Online)
    Beate Zschäpe (Capture d'écran Spiegel Online)
     
    L'un des plus grands procès néonazis de l'après-guerre en Allemagne s'ouvre lundi 6 mai à Munich (sud) pour juger neuf meurtres racistes qui ont fait ressurgir les démons de l'extrême droite dans un pays traumatisé par son passé nazi.
    Reporté du 17 avril au 6 mai en raison d'une vive controverse sur l'attribution des places réservées aux médias, le procès doit s'ouvrir à 10h. Trois journées d'audience sont prévues cette semaine pour ce procès hors normes comparé à celui de la Fraction armée rouge (RAF), dite la "bande à Baader", en 1977. Plus de 600 témoins sont attendus à la barre, et le calendrier des audiences est déjà fixé jusqu'en janvier 2014 mais les autorités judiciaires ont d'ores et déjà averti que le procès irait bien au-delà.

    Deux attentats et 15 braquages

    Cinq juges doivent déterminer le rôle joué par la principale accusée, Beate Zschäpe, dans ces meurtres qui ont notamment visé huit Turcs ou personnes d'origine turque entre 2000 et 2006. Quatre autres personnes, accusées de complicité, seront assises à côté d'elle sur le banc des accusés. Le procès se tient dans la capitale de la Bavière car cinq des meurtres ont été commis dans cet Etat régional.
    Une manifestation à l'appel d'organisations de lutte contre le racisme et la mouvance néonazie est prévue devant le tribunal à partir de 8h. Quelque 500 policiers seront déployés devant le tribunal, alors que d'aucuns craignent que des militants d'extrême droite tentent de venir soutenir Beate Zschäpe.
    Cette femme de 38 ans, originaire de l'ex-RDA et qui a vécu 13 ans dans la clandestinité, doit répondre de sa participation présumée à neuf meurtres racistes entre 2000 et 2006, et à celui d'une policière en 2007. Elle est également soupçonnée d'être impliquée dans deux attentats contre des communautés étrangères et 15 braquages de banque. Elle encourt une longue peine de prison.

    "L'incarnation du mal"

    Ses deux acolytes, Uwe Böhnhardt (34 ans) et Uwe Mundlos (38 ans), les meurtriers présumés, se sont donné la mort le 4 novembre 2011 alors qu'ils étaient sur le point d'être découverts par la police après un braquage raté. Tous trois formaient la cellule néonazie Clandestinité national-socialiste (NSU) qui disposait de soutiens dans la mouvance extrême droite, active surtout en ex-RDA depuis la Réunification.
    Murée dans le silence depuis qu'elle s'est rendue à la police le 8 novembre 2011, Beate Zschäpe ne compte pas s'exprimer sur les faits reprochés, ont prévenu ses trois défenseurs. L'un d'eux, Wolfgang Stahl, a même dénoncé "l'exécution médiatique" dont serait victime sa cliente, présentée selon lui comme "l'incarnation du mal".
    Les avocats des parties civiles ont souhaité que ce procès permette de faire la lumière au maximum sur les circonstances de ces meurtres qui visaient des petits commerçants. Les familles des victimes ont été accusées à tort, et jamais la piste xénophobe n'a, semble-t-il, été explorée sérieusement par les enquêteurs. "Nous espérons non seulement une condamnation des accusés (...), nous espérons aussi une discussion au sein de la société sur le problème de la violence d'extrême droite et du racisme en Allemagne", a souligné Sebastian Scharmer, l'un de ces avocats.

    "Honte"

    Cette affaire a été marquée par une cascade de scandales autour de l'enquête et mis en lumière de graves dysfonctionnements au sein de la police et des services de renseignements intérieurs, censés disposer d'"indics" dans les milieux néonazis mais qui semblent avoir manifesté un aveuglement coupable. Une commission d'enquête parlementaire travaille actuellement sur cette affaire.
    Fin avril, l'Allemagne a officiellement présenté des excuses à l'Onu pour les erreurs commises durant l'enquête. Avant l'ouverture du procès, la chancelière Angela Merkel, qui avait exprimé l'an dernier "la honte" de l'Allemagne devant ces crimes, a assuré dans le grand journal turc "Hürriyet" que toute la lumière serait faite sur ces meurtres. "Je vous assure que l'Allemagne fera tout (...) pour condamner les criminels à la peine qu'ils méritent", a-t-elle insisté.
    Des membres du Parlement turc doivent assister au procès, organisé dans le tribunal où fut jugé à partir de 2009 l'ancien gardien de camp nazi John Demjanjuk.




    L'accusée néo-nazie élégante et maquillée à son procès


    Munich

    Beate Zschäpe, au centre de l'un des plus importants procès néonazi de l'Après-guerre en Allemagne, est apparue élégante et détendue devant ses juges, loin de l'image d'une dangereuse meurtrière d'extrême-droite.
       

    1/7 Beate Zschäpe devant ses juges.
    Image: AFP



     

    Vêtue d'un tailleur pantalon noir et d'une chemise blanche, cette femme de 38 ans, à l'allure juvénile et visiblement amaigrie, est entrée dans la salle du tribunal les bras croisés, peu avant 11 heures, en provenance de la prison de Stadelheim, à Munich.
    Emprisonnée depuis qu'elle s'est rendue à la police le 8 novembre 2011, elle est apparue sans menottes devant la Cour. Elle est notamment accusée d'avoir participé aux meurtres de dix personnes, dont huit Turcs ou personnes d'origine turque, par haine des étrangers.
    Les cheveux bruns, longs et lissés avec soin, légèrement maquillée et portant des anneaux argentés aux oreilles, elle a immédiatement tourné le dos aux équipes de télévision et photographes autorisés à entrer dans le tribunal quelques minutes avant l'ouverture du procès.
    «Elle était habillée comme une femme d'affaires se rendant à une conférence d'investisseurs», a jugé Mehmet Daimagüler, l'avocat d'une des familles de victimes.
    «Elle était très confiante, trop arrogante, jouissant de la situation», a-t-il ajouté lors d'une interruption de séance.
    Zschäpe, originaire de l'ex-RDA et qui a vécu 13 ans dans la clandestinité avec ses deux complices aujourd'hui morts, a échangé quelques mots avec ses avocats, tantôt droite debout, tantôt appuyée contre une chaise, mais toujours le dos tourné.

    Murée dans le silence
    Elle n'a manifestement porté aucun regard vers les familles des victimes, n'a fait aucune déclaration, ni effectué le moindre geste, contrairement à l'extrémiste de droite norvégien, Anders Behring Breivik, responsable de la mort de 77 personnes en juillet 2011 et qui avait brandi le poing, en geste de provocation, au premier jour de son procès à Oslo en 2012.
    Murée dans le silence depuis un an et demi, Beate Zschäpe ne compte pas s'exprimer sur les faits reprochés, ont prévenu ses trois défenseurs.
    L'un d'eux, Wolfgang Stahl, a même dénoncé «l'exécution médiatique» dont serait victime sa cliente, présentée selon lui comme «l'incarnation du mal» dans la presse.
    Quatre autres personnes, accusées de complicité, sont assises à côté de Beate Zschäpe sur le banc des accusés. L'un d'eux s'est dissimulé le visage dans une grande capuche de blouson bleu marine tandis qu'un autre se cachait derrière un dossier.
    En début de matinée, des proches des victimes avaient été acheminés en autocar au tribunal, dont les parents de Halit Yozgat, tué de deux balles dans la tête en 2006 dans un café internet de Kassel (ouest).

    Pas de pardon possible
    Son père, Ismail, accompagné lundi de son épouse portant le voile, avait raconté son calvaire lors d'une cérémonie d'hommage aux victimes l'an dernier à Berlin. «Il est mort dans mes bras», avait-il dit en turc, la voie étranglée de sanglots, devant la chancelière Angela Merkel.
    Parmi les parties civiles figurait également lundi matin Semiya Simsek, une jeune femme enceinte et dont le père a été la première victime du trio meurtrier néonazi en 2000. «Elle veut savoir et demander pourquoi c'est sa famille en particulier qui a été touchée», a expliqué son époux devant le tribunal.
    Dans un entretien à la télévision publique, les parents d'Uwe Böhnhardt, l'un des deux complices de Zschäpe, ont affirmé penser tous les jours aux victimes mais ne pas pouvoir demander pardon aux familles pour les crimes commis par leur fils. «On ne peut pas pardonner de telles choses», a estimé la mère, Brigitte Böhnhardt. (afp/Newsnet)











    SOCIAL

    Groupama: plan de départs volontaires chez l'assureur Gan Prevoyance


    Paris - Gan prévoyance, dédié à la protection sociale individuelle, vise 170 suppressions de postes par le biais d'un plan de départs volontaires, qui est le cinquième pour sa maison mère, l'assureur Groupama, engagé dans des réductions de coûts drastiques, indique l'Agefi lundi.

    Gan Prévoyance espère pouvoir s'entendre avec les partenaires sociaux pour permettre des départs à partir du deuxième semestre 2013, selon le quotidien financier.

    Groupama a déjà lancé quatre plans de départs volontaires, avec 171 suppressions de postes dans la structure de tête Groupama SA, 180 postes chez Groupama Supports et Services, quelque 200 postes visés par Gan Assurances, et enfin 80 à 85 dans sa filiale Groupama Banque, détaille l'Agefi.

    Au total, les plans de départs volontaires devraient toucher près de 800 collaborateurs chez l'assureur qui avait annoncé il y a deux ans dans un plan d'économies de 400 millions d'euros à l'horizon 2014.


    (©AFP / 06 mai 2013 08h24)









    SOCIETE

     

    Bangladesh. 22 morts lors de manifestations pour une loi antiblasphème

    Au moins 22 personnes ont été tuées au Bangladesh lors de violents affrontements dans la capitale, Dacca, entre les forces de l’ordre et des dizaines de milliers d’islamistes réclamant une nouvelle loi sur le blasphème.
    Un porte-parole de la police de Dacca, Masudur Rahman, a indiqué que la police avait fait usage de grenades et gaz lacrymogène, de canons à eau et tiré des balles en caoutchouc pour tenter de disperser au moins 70 000 islamistes continuant d’investir lundi un district commercial important.
    « Nous avons été contraints d’agir car leur rassemblement s’est poursuivi de manière illégale. Ils nous ont attaqués avec des briques, des bâtons en bambou et des pierres », a-t-il précisé à l’AFP, ajoutant que les manifestants avaient finalement été dispersés tôt lundi matin.
    Les corps de 11 victimes, dont un policier abattu à coups de machette à la tête, ont été emmenés au Medical College Hospital de Dacca, a indiqué à l’AFP Mozammel Haq, un policier basé dans cet hôpital.
    Des responsables de trois cliniques privées à Dacca ont par ailleurs indiqué avoir reçu les corps de 11 autres victimes.
    Les heurts, parmi les plus violents recensés ces dernières années dans ce pays défavorisé d’Asie du sud, ont éclaté dimanche après-midi et se sont poursuivis jusqu’à l’aube lundi.
    Des centaines de milliers d’islamistes réclamant une nouvelle loi antiblasphème ont bloqué dimanche des accès routiers et affronté violemment la police, faisant 10 morts dimanche dans la capitale, Dacca.
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    États-Unis : le lobby des armes se radicalise

            

    Des membres de la NRA lors de la convention annuelle des défenseurs du port d'armes à feu aux Etats-Unis à Houston samedi dernier.
    Des membres de la NRA lors de la convention annuelle des défenseurs du port d'armes à feu aux Etats-Unis à Houston samedi dernier. Crédits photo : Johnny Hanson/AP

    Plus de 70.000 adhérents ont assisté, à Houston, au Texas, au congrès de la puissante NRA qui s'est tenu ce week-end.
    La NRA, l'association de défense du libre commerce des armes à feu, a tenu sa convention annuelle, dans une ambiance de citadelle assiégée en «guerre» contre le gouvernement, ce week-end au Texas. Deux semaines après avoir réussi à faire capoter la loi sur le contrôle des armes, le puissant lobby promet de redoubler d'efforts pour faire avancer ses intérêts. Pendant trois jours, devant plus de 70.000 personnes, la NRA n'a cessé d'appeler ses membres à poursuivre le «combat», «résister» aux «attaques historiques» de l'Administration Obama. «Nous ne nous rendons jamais», a proclamé samedi le vice-président du lobby, Wayne LaPierre, devant une foule en extase. Le champion des déclarations controversées n'a pas hésité à exploiter les attentats de Boston. «Combien de Bostoniens ont regretté de ne pas avoir d'armes il y a deux semaines? Combien d'autres Américains se posent désormais la question du choix entre la vie et la mort?» a-t-il demandé au milieu de centaines de stands présentant les derniers modèles.

    Obama, «l'ennemi public»

    À Houston, Barack Obama était clairement considéré comme l'ennemi public numéro un ce week-end, un président à arrêter à tout prix, selon Jim Porter, le nouveau président de la NRA, qui sera officiellement intronisé ce lundi. Son arrivée indique tout sauf une volonté de modération dans l'organisation. Habitué des discours incendiaires et adepte, comme Wayne LaPierre, des théories du complot, il avait décrit le premier locataire métis de la Maison-Blanche comme un «imposteur» l'an dernier. Le sexagénaire ventripotent, surnommé «Big Jim», a été ovationné par la foule. Parlant de «guerre des valeurs» et décrivant les propriétaires d'armes comme des «combattants pour la liberté», il a lancé un appel à la formation de tous les citoyens au maniement des armes militaires afin que ces derniers puissent se «défendre» contre la «tyrannie».
    Non content de la victoire de la NRA au sujet de la vérification d'identité des acheteurs, l'interdiction des fusils d'assaut et des chargeurs à haute capacité - des mesures qui ont toutes échoué au niveau fédéral en avril -, Porter mettra à profit son expertise légale pour contester les restrictions adoptées depuis le mas­sacre de Newtown au niveau des États, notamment au Colorado et au Connecticut. Wayne LaPierre appelle quant à lui à doubler le chiffre - record - d'adhérents de cinq à dix millions et à mobiliser les troupes pour les prochaines élections. L'influence de la NRA tient en grande partie à sa capacité à mettre en échec les candidats qui ne sont pas suffisamment pro-armes dans certains États.
    Si la puissance du lobby des armes n'est pas près d'être remise en cause, même par des groupes influents comme celui de Michael Bloomberg, sa radicalisation suscite néanmoins des interrogations. Sa popularité a baissé de quatre points, pour s'établir à 34 %, cette année. L'astronaute Mark Kelly, mari de la représentante Gaby Giffords, miraculée après avoir reçu une balle dans la tête, a signé une tribune dans leHouston Chronicledénonçant les leaders de la NRA. Kelly, qui est un grand amateur d'armes, estime qu'ils ont «abandonné» les membres (traditionnellement chasseurs et sportifs) pour défendre uniquement les intérêts de l'industrie des armes et «s'enrichir personnellement».










     
    L'Ouzbékistan s'attaque aux mariages précoces
     
     
     
     
    L'Ouzbékistan a durci les mesures contre les mariages précoces, en introduisant des amendes, des réductions de salaire et même des peines de prison à l'encontre des contrevenants, a indiqué lundi à l'AFP une sénatrice de ce pays d'Asie centrale.
    L'Ouzbékistan a durci les mesures contre les mariages précoces, en introduisant des amendes, des réductions de salaire et même des peines de prison à l'encontre des contrevenants, a indiqué lundi à l'AFP une sénatrice de ce pays d'Asie centrale.
         
    AFP - L'Ouzbékistan a durci les mesures contre les mariages précoces, en introduisant des amendes, des réductions de salaire et même des peines de prison à l'encontre des contrevenants, a indiqué lundi à l'AFP une sénatrice de ce pays d'Asie centrale.
    L'âge minimum légal du mariage pour les hommes est de 18 ans, et de 17 ans pour les femmes dans cette ex-république soviétique laïque, majoritairement musulmane.
    Toutefois, aucune sanction n'était jusqu'ici prévue en cas de violation du code de la famille. Or, certains parents, surtout dans les zones rurales, marient leurs enfants bien avant l'âge légal, selon les préceptes de l'islam.
    "Selon les nouveaux amendements, il est d'abord prévu une amende de 5 à 10 fois le salaire minimum (environ 290 euros)", a déclaré Svetlana Artikova.
    En cas de récidive, "il y a ensuite des poursuites pénales", a-t-elle ajouté.
    Les personnes se mariant avant l'âge légal encourent des amendes allant jusqu'à 840 euros, de réductions de salaires pendant un an ou même des peines de trois mois de prison.
    Leurs parents et tuteurs risquent eux des amendes de près de 1.500 euros, deux ans de réduction de salaires et quatre mois de prison.
    La loi prévoit aussi des réductions de salaires pendant trois ans et six mois de prison pour les couples qui récidivent en se mariant de nouveau religieusement.
    Ces mesures sont destinées à garantir que les jeunes mariés sont "en bonne santé et matures", a expliqué la sénatrice.











    DIVERS

     

    M51. Un missile à 120 millions d’euros pièce

     

    Tir - réussi - d'un missile M51, en 2010, depuis le sous-marin Le Terrible
        
     
    Le missile M51, outil au service de la dissuasion nucléaire française, est déjà opérationnel sur le sous-marin nucléaire Le Terrible. Mais l’échec d’un tir depuis Le Vigilant, dimanche, au large du Finistère, souligne qu’il n’est pas encore fiable à 100 %.
    En vidéo, l'échec du tir d'essai, filmé par un témoin :

    Qu’est-ce que le M51 ?
    Construit par Astrium, filiale d’EADS, le missile M51 est un missile balistique mer-sol, nouvelle génération, conçu pour les quatre sous-marins nucléaires lanceurs d’engin de la Marine nationale.
    Le M51, déjà en service sur Le Terrible, est appelé à remplacer le missile M45 sur Le Vigilant, Le Triomphant et Le Téméraire, ce qui nécessite de lourds aménagements, réalisés par DCNS, à Brest.
    Prix d’un missile de ce type : 120 millions d’euros l’unité, pour une durée de vie d’environ 30 ans.
    Quelles sont les caractéristiques du M51 ?
    Propulsé par du propergol, comme la fusée Ariane, le M51 a une portée d’environ 9 000 km, contre 6 000 km à son prédécesseur.
    Quelques chiffres suffisent à donner une idée de sa puissance : 56 tonnes, 12 m de hauteur et 2,30 m de diamètre. À terme, il pourra transporter une charge nucléaire équivalente à 60 fois Hiroshima. Mais pour l’instant, le M51 emporte la tête du M45, soit 35 fois Hiroshima « seulement ».
    Pour ses quatre sous-marins nucléaires lanceurs d’engin, la Marine nationale dispose de trois jeux de 16 missiles.
    En vidéo, le missile M51 présenté par son concepteur, Astrium :

    Pourquoi un tir d’essai ?
    Le missile M51 a été validé en juillet 2010, après cinq tirs d’essai : deux depuis Le Terrible, en 2010, trois depuis des installations militaires, dans les Landes, en 2006, 2007 et 2008.
    Le tir de dimanche avait pour objectif de valider la capacité du sous-marin Le Vigilant à mettre en œuvre le M51. Cet essai qui a échoué au large de Penmarc’h (Finistère) a été réalisé sans tête nucléaire.
    Pourquoi le tir a-t-il échoué ?
    Selon le ministère de la Défense, le M51 tiré dimanche est « sorti normalement » du sous-marin. C’est lors de « la première phase de vol qu’un incident s’est produit et a entraîné son autodestruction ». Il s’agit du premier échec de ce genre « depuis 1996 ».
    Que se serait-il passé si le tir avait réussi ?
    La zone de retombée aurait dû se situer, si l’essai avait été réussi, au centre de l’Atlantique nord, à plusieurs centaines de kilomètres de toute côte, après un vol d’une quinzaine de minutes et d’un peu plus de 4 000 km.
    Quel impact sur l'environnement ?
    Selon les autorités, « il n’y a pas d’impact environnemental avéré sur ce tir ni d’impact sur la population puisque ce tir a eu lieu en mer et que la zone de retombée des débris se trouve dans une zone d’exclusion » qui avait été spécialement délimitée pour cet essai.
    « Ces débris sont en train d’être récupérés par la préfecture maritime, par moyens nautiques et aériens que nous mettons en œuvre actuellement », précise le capitaine de corvette Lionel Delort, officier de communication de la préfecture maritime de l’Atlantique.
    Et maintenant ?
    « C’est un échec dont une enquête devra déterminer les raisons », selon Lionel Delort.










     
     
    Insolite. Le contribuable est mort, le fisc lui écrit au cimetière

    Le Trésor public a adressé un courrier à un contribuable mort, au cimetière d’Autheuil (Orne). Même le numéro de la tombe était précisé dans le libellé de l’adresse.
     
    Béatrice Devedjian, maire d’Autheuil, a réceptionné le courrier destiné à un contribuable décédé il y a quelque mois.
     
    Le libellé du courrier adressé au défunt. Même le numéro de la tombe a été indiqué.
    Visiblement, l’administration fiscale était bien décidée à rentrer en contact avec ce contribuable, décédé il y a quelques mois.
    Après un premier retour à l’envoyeur, le courrier a été redirigé vers son ultime demeure : une tombe du cimetière d’Autheuil (Orne), qui jouxte celles de ses ancêtres.
    Le numéro de la tombe sur l’enveloppe
    Sur l’enveloppe, l’adresse de la personne décédée est rayée et remplacée par « cimetière d’Autheuil - tombe 19 - 61190 Autheuil ». Le facteur, surpris par ce libellé, a remis le pli à Béatrice Devedjian, maire de la commune.
    La municipalité espère trouver des descendants pour leur remettre ce pli.

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