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mardi 28 mai 2013

28052013 QUOI DE NEUF ?

HUMOUR......ENCORE QUE......



En 10 lettres : ne supporte pas le vouvoiement.                                          yaudepoële
En 11 lettres : du vieux avec du neuf.                                                         nonagénaire
En 11 lettres: pour honorer les lettres ou pour les supprimer.                     apostrophes
En 14 lettres : tube de rouge.                                                                       Internationale
En 12 lettres : broie du noir de ne plus broyer du noir.                               colonialiste





La France, le pays du calcul mental

Il faut quand même souligner que la quinzaine de Roland Garros, qui s'est ouverte dimanche 26 mai, se fermera dimanche 9 juin soit précisément 15 jours après le premier match.
Une quinzaine qui dure 15 jours, c'est rare !
 



INSURRECTION



“Cette loi, c’est la légalisation de la pédophilie”: suite des aventures du Petit Journal à la manif pour tous
   

 
Le Petit Journal continue de nous faire faire des rencontres surréalistes. Comme cette femme qui, pendant la manif pour tous du 26 mai, n’a pas hésité à dire, face caméra : “Cette loi, c’est la légalisation de la pédophilie, tout simplement.” “Avec la GPA, qu’est-ce que vous croyez que c’est ? Sur Internet, on le dit, on l’explique, c’est évident ! On a déjà en France… des milliardaires, qui sont tout simplement là (sic) d’aller en Thaïlande (…) Pour avoir des enfants, pour les sodomiser, au lieu d’aller les chercher en Thaïlande, on se les commande, on se les achète. Ça va plus vite. Vous n’avez pas compris ?” (à partir de la troisième minute de la vidéo)
Veuillez installer Flash Player pour lire la vidéo






POLITIQUE

 

L'UE autorise les livraisons d'armes aux rebelles syriens       

Les pays européens devaient trouver un consensus sur la question avant vendredi, jour de la levée des mesures actuellement en vigueur.

 
 
Libération
Les ministres européens des Af
Comme tous les ados mal dans leur peau et autres jeunes filles en fleurs (fanées), j’ai admiré Antigone. J’ai aimé Antigone. Et j’ai été Antigone. Aussi originale qu’une paire de Converse, je me retrouvais dans cette soif d’absolu, dans ce physique malingre et noiraud.  Aujourd’hui adulte, je pense encore à Antigone ; même si je la mets de côté, parfois, dans le placard où je consigne soigneusement mes idéaux les plus ardents.  « J’ai retourné ma veste le jour où je me suis aperçu qu’elle était doublée de vison » disait Gainsbourg. Mais on en parlera un autre jour. Pour me sortir de ma torpeur, il fallait frapper fort, comme par exemple, s’accaparer mon héroïne pour en faire le blason d’une brochette de volailles.
faires étrangères ont décidé lundi soir à Bruxelles de lever l’embargo sur les armes pour les rebelles syriens tout en maintenant l’ensemble des sanctions prises depuis deux ans contre le régime de Bachar al-Assad. Cette décision va dans le sens de la Grande-Bretagne et de la France, les deux seuls pays de l’UE qui réclamaient depuis plusieurs mois la possibilité de fournir des armes aux forces de l’opposition modérée.
«Ce soir, l’UE a décidé de mettre fin à l’embargo sur les armes pour l’opposition syrienne et de maintenir les autres sanctions contre le régime syrien», a déclaré le ministre britannique William Hague à l’issue de la réunion, en milieu de nuit. «C’est le résultat que souhaitait la Grande-Bretagne». Il s’agit «de la bonne décision» car elle «envoie un message très fort de l’Europe au régime d’Assad».
Hague a cependant affirmé que son pays n’avait pas l’intention d’envoyer «dans l’immédiat» des armes aux rebelles. La levée de l’embargo «nous donne la possibilité de le faire si la situation se détériore», selon lui.
La décision a été prise au cours d’une réunion de douze heures, qui a duré bien plus longtemps que prévu en raison des «discussions difficiles» entre ministres, selon des diplomates. Plusieurs pays, dont l’Autriche et la République tchèque, étaient fortement opposés à une levée de l’embargo.
Catherine Ashton, la chef de la diplomatie de l’UE, a souligné que la fourniture d’armes était «destinée à la protection des civils» et soumise à un certain nombre de conditions, notamment en terme de contrôles sur leurs destinataires, afin qu’elles ne puissent tomber entre les mains de groupes radicaux.
L’UE «réexaminera sa position avant le 1er août», à la lumière notamment des résultats de la conférence Genève-2 initiée par les Etats-Unis et la Russie. Le reste des sanctions, qui vise des personnalités et des entités du régime, et comprend aussi une série de mesures commerciales et financières, a été prolongé pour une durée de douze mois, a précisé Ashton.
Les Européens avaient l’obligation de se mettre d’accord avant vendredi minuit, date à laquelle expire le paquet des sanctions prises depuis deux ans par l’UE contre le régime syrien, dans lequel figure l’embargo.









Armes chimiques en Syrie : la France analyse les échantillons du Monde

         
 

Un extrait de la vidéo tournée par Le Monde © Capture d'écran

VIDEO | Un haut responsable a annoncé lundi soir que Paris allait analyser les échantillons rapportés par le Monde. Dans la journée, le quotidien avait publié le témoignage de deux reporters qui ont enregistré l'usage d'armes chimiques par les forces de Bachar Al-Assad.

Ils ont rapporté de leur reportage en Syrie, des images et des vidéos inédites. Et des échantillons qui donneront peut-être un nouveau visage au conflit sanglant qui touche le pays. Lundi, deux envoyés spéciaux du Monde ont publié un article qui montre l'utilisation d'armes chimiques par le régime de Bachar al-Assad. Quelques heures plus tard, la France a affirmé qu'elle allait analyser les prélèvements ramenés par les reporters.
"Des échantillons nous ont été remis (par les journalistes du Monde). Nous sommes d'accord pour procéder à des analyses", a déclaré un haut responsable, indiquant que le gouvernement avait par ailleurs, comme les Etats-Unis et les Grande-Bretagne, analysé ses propres échantillons. Il a conclu qu'il y avait des "indices mais pas de preuve formelle de l'utilisation de gaz de combats" en Syrie.
 
>>> A LIRE Des armes chimiques en Syrie, des reporters du Monde témoignent

Guerre chimique à Damas by lemondefr
 
Par Elise Delève









 

Goasguen part à la chasse aux «brontosaures» de la droite   


Le député-maire UMP du XVIe arrondissement de Paris, Claude Goasguen, le 19 février à l'Assemblée nationale.
Le député-maire UMP du XVIe arrondissement de Paris, Claude Goasguen, le 19 février à l'Assemblée nationale. (Photo Miguel Medina. AFP)
                                                                                                           

Le maire du XVIe arrondissement, qui soutient Nathalie Kosciusko-Morizet, s'inclut lui-même dans le groupe de la «vieille droite parisienne de la machine à perdre».

Libération
Claude Goasguen, député-maire UMP du XVIe arrondissement, a ironisé mardi sur les «brontosaures» de la droite parisienne, qu’il convient, aux yeux de ce partisan de Nathalie Kosciusko-Morizet, de «jeter à coups de pied».
«Il faut se calmer, il faut arrêter, on voit ressortir tous les brontosaures qui se disent : "J’ai une nouvelle virginité"», a lancé l’élu au Talk Orange-Le Figaro, en citant Jean-François Legaret, un des candidats à la primaire parisienne UMP pour les municipales de 2014.
«J’ai vu la vieille droite parisienne de la machine à perdre : Legaret, Tiberi, Dominati, tout ceux qui sont usés - comme moi d’ailleurs. C’est pour cela qu’il fallait jeter tout cela à coups de pieds», a résumé l’élu de l’ouest parisien, alors que, pour lui, la députée de l’Essonne et ex-ministre représente «la modernité parisienne».
«Les voir renaître tout à coup sur la manifestation dont ils se servent, attention !» a averti le député, qui a indiqué, un peu plus tard, qu’il se représenterait l’an prochain dans le XVIe arrondissement. Goasguen s’est dit «persuadé qu’on peut gagner Paris», «que les Parisiens vont sanctionner Hollande». Anne Hidalgo, la candidate PS, «quelles que soient ses qualités, est une femme de dossier et un numéro deux». «Je suis persuadé qu’il y aura beaucoup d’abstentions de gauche», a-t-il dit.
Le responsable UMP a vertement critiqué l’organisation de la primaire : «Internet, faut payer, les gens n’ont pas envie de voter, on est à un an des municipales, il y a d’autres préoccupations en France : on a fait la totale !» Celui qui dit avoir dans son arrondissement cossu «la section la plus importante de France pour l’UMP», estime qu’il y aura en tout 20 000 inscrits à cette primaire. «On est à 15 000» actuellement, a-t-il assuré.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

ECONOMIE

 

Cette nuit en Asie : Séoul ordonne l’arrêt de deux réacteurs nucléaires


 

Des fournisseurs de composants avaient falsifié les certifications de leurs pièces pour échapper à des contrôles stricts dans plusieurs centrales du pays.


DR
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Enquêtant sur une utilisation frauduleuse de composants de mauvaise qualité, la Commission sur la sûreté et la sécurité nucléaires (NSSC) sud-coréenne a a ordonné ce mardi matin l’arrêt de deux réacteurs nucléaires dans le pays et reporté le démarrage de deux autres tranches. Avec cette mise à l’arrêt des centrales de Shin Kori et de Shin Wolsong, seuls 14 réacteurs sur les 23 que compte le pays sont désormais en activité et des experts mettent en garde le gouvernement contre des risques de pénurie de courant au plus fort de l’été. Depuis l’an dernier, les autorités sud-coréennes enquêtent sur la découverte dans plusieurs centrales du pays de documents montrant que des fournisseurs de composants avaient falsifié les certifications de leurs pièces pour échapper à des contrôles stricts. Ces faux certificats auraient été utilisés pendant près de dix ans et auraient permis d’écouler près de 7.000 éléments au fil de la construction de plusieurs tranches. A l’automne dernier, le gouvernement avait déjà ordonné un arrêt immédiat des tranches 5 et 6 de la centrale de Yeonggwang, située à 300 kilomètres au sud-ouest de Séoul, où le nombre d’éléments non contrôlés s’était avéré particulièrement important. Les fraudes sur les sites de Shin Kori et Shin Wolsong seraient moins massives.

En Chine, la hausse des salaires s’assagit

D’après des chiffres publiés par le Bureau national des statistiques, le salaire moyen des travailleurs migrants a augmenté de 11,8% l’année dernière en Chine, pour s’établir à 2.290 yuans (près de 300 euros) mensuels. Un taux de croissance faible quand on se souvient qu’en 2011, la hausse avait été de 21,2%. Cette évolution semble résulter de la dégradation de la conjoncture chinoise. Les industriels, confrontés à des surcapacités de production et à la chute de leurs prix de vente, ne semblent pas en mesure d’augmenter les salaires au même rythme qu’auparavant. Les autorités souhaitent que d’ici 2015, dans chaque province, le salaire moyen des travailleurs migrants atteigne 40% du salaire moyen de l’ensemble des travailleurs. Ce qui implique une hausse annuelle de 13% entre 2010 et 2015. Pour autant, l’objectif pourrait être atteint, car les salaires ont augmenté, en moyenne, de 17,6% au cours des trois premières années de cette période. C’est dans la région de Shenzhen, où les salaires des ouvriers sont les plus élevés, que la hausse a été la plus faible l’an dernier, à 6,7%. Un soulagement pour les industriels hongkongais, qui disent avoir réduit leurs effectifs sur le continent à cause de la hausse des coûts. Selon Stanley Lau Chin-ho, le vice-président de la Fédération des entreprises de Hong Kong, cité par le « South china morning post », le nombre de travailleurs chinois employés par des sociétés hongkongaises sur le continent devrait se situer, en 2015, à 60% ou 70% du niveau de 2010.

La Chine détient 20.000 milliards de yens de dette japonaise

L’an dernier, les autorités chinoises ont accéléré leurs achats de dette publique japonaise. Selon les dernières estimations de la banque centrale du Japon, la Chine détiendrait aujourd’hui 20.000 milliards de yens (153 milliards d’euros) d’obligations nippones et conforterait, avec cette hausse de 14% sur un an de son portefeuille, son titre de premier créancier étranger de l’archipel. Pékin avait commencé à accélérer ces achats en 2011 en pleine crise de la zone euro. A l’inverse, les Etats-Unis ont, eux, réduit l’an dernier de 15% leurs investissements dans la dette publique de l’archipel. Ils ne détiendraient plus que 8.600 milliards de yens de titres. La Grande Bretagne a elle aussi vu ses investissements dans la dette nippone reculer de 23% à 8.900 milliards de yens. Au total, la part des étrangers sur le marché de la dette japonaise n’a que peu évolué. Les obligations souveraines du pays restent détenues à plus de 90% par des investisseurs domestiques, qui ne semblent aucunement perturbés par le spectaculaire gonflement de la dette publique japonaise. Selon le FMI, elle équivaudra bientôt à 240% du PIB.

Après la Suisse, Pékin tenté par le libre échange avec la Norvège

Quelques jours seulement après l’annonce de l’imminence d’un accord de libre échange entre la Chine et la Suisse, le vice-ministre du Commerce chinois Yu Jianhua a déclaré à Pékin que les négociations concernant un projet comparable avec la Norvège étaient proches du « stade final ». Une déclaration qui confirme le souhait de Pékin de renforcer ses liens avec le Vieux continent, et de prendre racine dans les pays de la périphérie de l’Union européenne, au moment où la relation commerciale avec Bruxelles semble au contraire particulièrement tendue. Par ailleurs, ce projet avec la Norvège apparaît comme la preuve de la normalisation des relations entre les deux pays. Les négociations en vue d’un accord de libre échange avaient été gelées en 2010 après que le prix Nobel de la Paix eut été donné au militant chinois des Droits de l’Homme Liu Xiaobao. Un geste qui avait provoqué l’exaspération de Pékin et dont la Norvège avait fait les frais. Mais Oslo a, depuis, donné des gages de bonne volonté, en particulier en donnant son accord pour que Pékin acquière le statut d’observateur au sein du Conseil de l’océan Arctique.

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

IBM compte supprimer près de 700 emplois en France

Le Monde.fr avec AFP
 
Après l'annonce des résultats inférieurs aux attentes le 18 avril à New York, le directeur financier d'IBM a évoqué des suppressions de postes dans le monde.
 
IBM a annoncé un plan de suppression de près de 700 postes en 2013 dans l'Hexagone, sur les 9 700 personnes qu'emploie le groupe en France. Après avoir annoncé fin avril la suppression de 1 226 emplois avant la fin 2014, la direction a informé lundi les élus du personnel des détails du plan au cours d'un comité central d'entreprise (CCE) exceptionnel.

"Ils ont décidé de supprimer 689 postes d'ici le mois de septembre grâce à un plan de sauvegarde de l'emploi (PSE). A cela s'ajoutent 129 postes soumis à une obligation de mobilité, c'est-à-dire des gens qui sont à Marseille, par exemple, à qui on va demander d'aller à Lille", affirme Gérard Chameau, délégué central CFDT.
Il estime qu'il y a un "fort risque de refus de la part de ces salariés, ce qui entraînerait forcément des licenciements". Les métiers les plus touchés sont, selon lui, ceux "du cœur de métier" : les consultants et les chefs de projet, puis les fonctions support (finance, ressources humaines, marketing, achat).
La direction d'IBM France n'a pas confirmé le nombre de postes touchés par le plan. "Nous allons tout faire pour éviter les départs contraints", a seulement assuré un porte-parole.
 
PLAN BOURSIER SELON LES SYNDICATS
 
Pierry Poquet, délégué central UNSA, premier syndicat du groupe, s'inquiète également des conséquences de la mobilité imposée et juge les mesures d'accompagnement du plan "inacceptables". "Nous dénonçons un plan boursier pour assurer aux actionnaires un dividende de 20 dollars par action en 2015", a ajouté le syndicaliste.
Selon la CFDT, une analyse de l'expert du CCE estime que "la profitabilité d'IBM France ne présente pas de dégradation en 2013". "Il y a vingt ans, IBM couvrait tous les domaines de l'informatique : composants électroniques, machines, logiciels, services. Elle a abandonné des secteurs rentables pour se concentrer sur les services, et se transforme maintenant en machine à cash", constate, amère, Régine Delebassée, déléguée centrale CGT.
Le syndicat dénonce aussi la stratégie du groupe qui est de "se concentrer sur les pays émergents en y concentrant les forces de travail (salaires faibles, mais fortes compétences) et en 's'hyper-spécialisant' sur les secteurs à retour sur investissement massif et rapide". Pour la CFDT, "envisager de fonctionner en France avec autant d'emplois en moins ne peut qu'augmenter le stress et la souffrance au travail, déjà élevés du fait de la politique continue de réductions d'effectifs".

"De plus, beaucoup subissent des pressions qui font craquer, les burn-out continuent, les arrêts maladie croissent. C'est la conséquence de la gestion des ressources humaines par le stress", souligne de son côté la CGT.
La direction espère boucler le processus d'information-consultation des partenaires sociaux le 24 juillet et la mise en œuvre du plan devrait se faire début septembre, selon les syndicats. Depuis plusieurs années, IBM réduit ses effectifs dans de nombreux pays, dont la France.
 
ANNÉE DIFFICILE
 
IBM France compte aujourd'hui 9 730 salariés répartis sur 19 sites, contre plus de 26 000 employés à la fin des années 1990. En 2012, son chiffre d'affaires s'élevait à 3 milliards d'euros. Après avoir annoncé des résultats inférieurs aux attentes le 18 avril à New York, le directeur financier d'IBM, Mark Loughridge, avait évoqué des suppressions de postes dans le monde.
Il avait précisé que le groupe, qui compte 434 200 salariés dans le monde, consacrerait cette année près de 1 milliard de dollars pour réduire les effectifs en dehors des Etats-Unis. Le chiffre d'affaires, plombé notamment par des effets de changes défavorables, a baissé plus que prévu, de 5 % à 23,4 milliards de dollars quand le marché espérait 24,7 milliards.










Le gouvernement promet de sévir contre le "racket au CICE" des grands groupes

L'Expansion.com avec AFP 

Pierre Moscovici et Arnaud Montebourg ont promis lundi d'agir contre les tentatives de certains grands groupes de capter le Crédit d'impôt compétitivité de leurs fournisseurs en les forçant à baisser leurs prix.



Le médiateur inter-entreprises Pierre Pelouzet a rappelé à Bercy avoir déjà constaté des tentatives de la part de grands groupes de délester de leur Crédit d'impôt compétitivité emploi les PME travaillant pour eux, en réclamant des remises sur les prix.
Le médiateur inter-entreprises Pierre Pelouzet a rappelé à Bercy avoir déjà constaté des tentatives de la part de grands groupes de délester de leur Crédit d'impôt compétitivité emploi les PME travaillant pour eux, en réclamant des remises sur les prix.

REUTERS/Gonzalo Fuentes
 
Le Crédit d'impôt compétitivité, mesure phare du gouvernement, est-il menacé de détournement? Le ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg et le ministre de l'Economie Pierre Moscovici ont en tout cas promis lundi d'agir pour lutter contre le "racket au CICE", exercé par certains grands groupes à l'égard de leurs fournisseurs.
"Si une pratique de cette nature venait à se répandre, le médiateur (inter-entreprises) doit être saisi et si le ministre de tutelle doit l'être, il le sera et il prendra son téléphone, pour ne pas dire davantage, à l'égard des grands groupes qui pourraient se comporter de la sorte", a déclaré M. Montebourg devant un parterre de médiateurs inter-entreprises et d'entrepreneurs à Bercy.
Un peu plus tard, lors d'un déplacement à Mers-les-Bains (Somme), M. Moscovici a rappelé que "le code de commerce nous donne un levier en cas de besoin" pour saisir la justice face à de tels agissements.

Des dérives constatées par le médiateur inter-entreprises

Au côté de son ministre de tutelle, Arnaud Montebourg, le médiateur inter-entreprises Pierre Pelouzet a rappelé à Bercy avoir déjà constaté des tentatives de la part de grands groupes de délester de leur Crédit d'impôt compétitivité emploi les PME travaillant pour eux, en réclamant des remises sur les prix.
"Il n'est pas question que ce crédit d'impôt qui (...) a pour objectif d'aider d'abord les petites et moyennes entreprises et les entreprises de taille intermédiaire en recherche de croissance puisse finalement filer, par perfusion-absorption, vers les grands groupes et les grands comptes donneurs d'ordres", a expliqué M. Montebourg.
"Je lance un appel à toutes les entreprises, quelle que soit leur taille": si après avoir saisi le médiateur, "elles souhaitent avoir encore le secours du gouvernement, elles me saisiront directement à Bercy et je ferai ce qu'il faut pour que ces pratiques cessent", a-t-il dit à l'AFP, en précisant ne "pas encore" avoir eu l'occasion de le faire.
Il a ajouté préférer des "méthodes de retour à la raison qui soient plus nettes, plus claires, plus sensibles aussi". "C'est dans ce sens qu'avec Pierre Moscovici nous travaillons sur l'évolution des relations entre grands donneurs d'ordre et sous-traitants", a-t-il poursuivi.

Des pratiques réprimées par le code du commerce

De son côté, assurant avoir "mené une réflexion en commun sur le sujet" avec M. Montebourg, le ministre de l'Economie a détaillé: "tant les règles du code de commerce concernant le respect des conventions en cours entre fournisseurs et distributeurs, que celles prohibant les remises ou ristournes à caractère rétroactif, interdisent les pratiques de captation abusives du CICE".
"Les PME sont ainsi protégées contre ces pratiques par les dispositions du code interdisant de soumettre un partenaire commercial à des obligations créant un déséquilibre significatif entre les droits et obligations des parties", a-t-il ajouté, selon une version écrite de son discours validée par ses services, promettant que "cette analyse juridique sera diffusée".
M. Moscovici a par ailleurs répété avoir "donné des instructions très précises et très nettes" pour que les entreprises demandant un pré-financement du CICE dès 2013 ne fasse pas l'objet d'un "risque accru" de contrôle fiscal, comme les entreprises le craignent.










Tensions entre la Chine et l'Europe, l'électrique, les cigarettes électroniques, Roland Garros : la revue de presse de l'industrie

Par            
Les Echos 28/05
© Les Echos

Les tensions commerciales entre l'Europe et la Chine, un opérateur national pour gérer un réseau de recharge des véhicules électriques, Montebourg sévère avec le "racket au CICE", les innovations à Roland Garros, les contrefaçons fleurissent sur internet... Retrouvez les principaux titres de l'actualité du mardi 28 mai dans la revue de presse de L'Usine Nouvelle.
 
Les panneaux solaires, pomme de la discorde entre Bruxelles et Pékin
Les Echos consacre, ce mardi 28 mai, une analyse aux relations commerciales tendues entre l'Europe et la Chine. A l'origine de ces irritations, la taxe que Bruxelles entend appliquer aux panneaux solaires chinois. Une décision qui ne remporte pas un franc succès auprès de la majorité des pays de l'Union, Allemagne en tête. "Au moins une quinzaine de capitales seraient opposées aux droits de douane sur les panneaux solaires chinois", précise le quotidien économique. Quatre autres secteurs sont menacés par cette guerre commerciale, selon Les Echos : l'acier, la chimie, la porcelaine et le vin.

Un opérateur public pour les véhicules électriques
Dans Les Echos toujours, nous apprenons ce matin que Bercy envisagerait de créer un opérateur national chargé de gérer un réseau de recharge pour les véhicules électriques. Sa mission consisterait à gérer environ 5 000 bornes de recharge en France, précise le quotidien. Cet opérateur devra être "capable de créer et gérer un maillage territorial, à l’image d’un Total ou Esso dans les stations-service".
 
 
Un rapport sur les cigarettes électroniques
Marisol Tourraine doit recevoir, ce mardi 28 mai, un rapport sur les cigarettes électroniques. Il préconise un encadrement strict de l'usage de la cigarette élctronique, informe Le Monde sur son site internet.

La fidélité des cadres
Challenges se fait l'écho d'une étude publiée ce jour par la Chaire "Nouvelles Carrières" de Rouen Business School sur la carrière des cadres. "La fidélité et la carrière intra-organisationnelle 'rapportent' le plus de qualité de carrière. Les scores les plus élevés appartiennent à ceux qui connaissent un parcours de progression hiérarchique dans la même entreprise", est-il observé dans cette étude.

Un new deal pour lutter contre le chômage de jeunes
Un plan franco-allemand contre le chômage des jeunes en Europe est au coeur d'une rencontre entre Pierre Moscovici, Michel Sapin, et leurs homologues allemands, ce mardi 28 mai. "L'objectif est clair: inciter les entreprises européennes à embaucher des jeunes", explique BFM TV sur son site.

Le gouvernement ferme contre le "racket au CICE"
Nombreux médias se font l'écho des propos tenus par le ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg devant un parterre de médiateurs inter-entreprises et d'entrepreneurs à Bercy. Il a promis que le gouvernement sévirait contre le phénomène de "racket au CICE" des grands groupes, rapporte L'Expansion.

28 ans d'innovations à Roland Garros
Alors que la compétition bat son plein à la Porte d'Auteuil, Industrie & Technologies publie une infographie retraçant 28 ans d'innovation à Roland Garros.

 
Internet, l'eldorado de la contrefaçon
Quelques jours après la découverte de sachets d'aspirine contrefaits au Havre, le Républicain Lorrain fait sa une sur la contrefaçon sur internet. "50% des médicaments vendus sur la toile sont des faux", indique le quotidien régional. En 2012, les douanes ont récupéré 1,5 millions de contrefaçons diverses.
 
Astrid Gouzik
 









JUSTICE ?

 

La cigarette électronique bientôt interdite dans les lieux publics?

         
La cigarette électronique en passe d'être interdite dans les lieux publics © Reuters - Christian Hartmann

C'est ce que recommande le professeur Dautzenberg chargé en mars dernier par le ministère de la Santé de faire une évaluation de cette alternative à la cigarette classique. Un produit qu'il juge bénéfique pour permettre aux fumeurs de sortir du tabac. Il ne veut pas pour autant en faire une incitation à fumer.
Elle est partout. Le nombre de consommateurs de cette e-cigarette est passé de 500.000 l'an dernier à 1 million aujourd'hui. Vendue dans 150 boutiques spécialisées pour un chiffre d'affaire de 100 millions d'euros, la cigarette électronique a remplacé la cigarette classique dans tous les lieux où cette dernière est interdite. Mais l'époque où ces nouveaux fumeurs pouvaient "vapoter" sans soucis est peut-être terminée.
Dans le rapport qu'il va présenté ce mardi au cours d'un colloque au ministère de la santé, le professeur  Bertrand Dautzenberg, pneumologue, président de l'Office français de prévention du tabagisme va recommander l'interdition de la e-cigarette dans les lieux publics.
Oui pour "sortir du tabac", non pour "y entrer"
"La cigarette électronique n'est pas un produit innocent. Mais pour un fumeur, passer de la vraie cigarette à la cigarette électronique, c'est clairement une réduction du risque. C'est un produit qui est satisfaisant en terme de santé pour sortir du tabac mais on ne voudrait pas que cela devienne un produit d'entrée dans le tabagisme et la dépendance nicotinique" a-t-il expliqué sur France Info.   
 
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Et il insiste : "Vapoter dans une cour d'école est une incitation à fumer pour les élèves", la cigarette électronique ne doit pas être vendue "dans les supermarchés à côté des bonbons".
A l'origine de ce rapport, la ministre de la Santé, Marisol Touraine. Invitée de France Info le 5 mars dernier, elle avait demandé à ses services une "évaluation bénéfice-risque de ce dispositif qui pose un certain nombre de questions".
En mai 2011, l'Agence française de sécurité sanitaire et des produits de santé avait recommandé "de ne pas consommer de cigarettes
électroniques".

 Inventé en Chine en 2005, cette e-cigarette contient des flacons composés de propylène glycol ou de glycérol, de divers arômes et éventuellement de nicotine...

Par Sylvie Johnsson









Algérie : un médecin condamné pour trafic de bébés vers la France

         

Algérie : plusieurs personnes condamnées pour avoir organisé un trafic de bébés vers la France © Fotolia.com

Il était au cœur d'un trafic de bébés nés de mères célibataires à destination de la France : un médecin écope de 12 ans de prison ferme. Six Franco-algériens, absents à l'audience, ont été condamnés par contumace par le tribunal d'Alger à dix ans de prison ferme.
L'affaire, révélée en 2009, concerne neuf enfants, nés en Algérie de mères célibataires et envoyés à Saint-Etienne (Loire) où ils ont été adoptés moyennant finances. Au cœur de ce que l'on peut considérer comme une filière d'adoption illégale, un médecin algérien et le fils d'un notaire, qui rédigeait "des documents de désistements", explique l'accusation, signés par les mères.
Tous les accusés étaient poursuivis pour association de malfaiteurs, séquestration, transfert d'enfants avec préméditation, usage de faux, faux en écritures et usurpation d'identité.
Le Dr Khelifa Hanouti, propriétaire d'une clinique à Alger où les jeunes femmes accouchaient, a été condamné à 12 ans de prison ferme et un million de dinars (10.000 euros) d'amende. Le fils du notaire à cinq ans de prison, six Franco-algériens, absents au procès, ont été condamnés par contumace à 10 ans, et quatre autres à des peines avec sursis.
Le médecin avait déjà été condamné en 2002, dans une autre affaire, à deux ans de prison pour avortement illégal.
L'interruption volontaire de grossesse est interdite en Algérie. La femme risque deux ans de prison et le médecin qui pratique l'avortement jusqu'à cinq ans.
Par Gilles Halais
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Affaire Tapie-Crédit Lyonnais: l'arbitre joue gros

Par et

Pierre Estoup, ancien magistrat à la carrière brillante, est mis en cause pour son rôle dans la décision rendue en faveur de Bernard Tapie contre le Crédit lyonnais en 2008. Les derniers éléments de l'enquête judiciaire, révélés ici par L'Express, renforcent les soupçons de proximité entre les deux hommes.

 

Affaire Tapie-Crédit Lyonnais: l'arbitre joue gros

Pierre Estoup, ancien premier président de la Cour d'appel de Versailles, pris en photo à Paris le 19 avril 2013.

JPGuilloteau/L'Express

Voici l'homme. Pierre Estoup, 86 ans. Hier inconnu, aujourd'hui à l'avant-scène. En participant à l'arbitrage privé mis en place en 2007 dans le conflit entre le Crédit lyonnais et Bernard Tapie, ce retraité de la magistrature n'imaginait sans doute pas qu'il se retrouverait, six ans plus tard, au coeur d'une telle tourmente. Suspecté d'avoir favorisé l'homme d'affaires, il est l'objet de toutes les attentions de la justice. Une perquisition, effectuée le 14 mai à l'un de ses domiciles, dans l'est de la France, a renforcé les soupçons. Selon nos informations, les policiers ont saisi ce jour-là un livre écrit par Tapie et dédicacé à ce même Pierre Estoup le 10 juin 1998. Ces lignes très chaleureuses, conclues par les mots "Je vous remercie avec toute mon affection", laissent supposer que, contrairement à ce que prétend Bernard Tapie, ils se connaissaient bien avant le début de la procédure. Ce nouvel élément nourrit un peu plus l'hypothèse d'un arbitrage truqué. Il oblige aussi à s'intéresser à Pierre Estoup, personnage passé plutôt inaperçu jusque-là.  
> Lire aussi:Quand Bernard Tapie assurait l'arbitre Estoup de son "affection" 
Lorsqu'il nous reçoit, fin avril, dans la bibliothèque d'un avocat parisien, il n'avait pourtant pas l'air inquiet. "Monsieur le premier", comme on désigne les présidents de cour d'appel, sait garder son calme. L'oeil vif, le profil mince, tendu comme un fil, élégant comme à ses plus beaux jours, on l'imagine en modèle d'Honoré Daumier, le caricaturiste des notables du XIXe siècle. La sérénité dans la sévérité, ou l'inverse: telle pourrait être la légende du portrait. Bien calé dans son siège, il assure que cette affaire ne lui fait "pas peur". Il se sent irréprochable. Et s'étend plus volontiers sur un passé dont il se délecte d'un air gourmand.  

Rien ne prédestinait ce jeune avocat de 24 ans, inscrit au barreau de Toulouse, à devenir magistrat, sinon une ambition contrariée. "J'ai vite compris qu'il serait difficile de se faire une place au soleil parmi les ténors toulousains", glisse-t-il sans s'attarder. Il opte donc pour la magistrature, et débarque en 1952 dans une bourgade des environs d'Alger, ville française à l'époque. Entre plaine et montagne, il a autorité sur un vaste territoire, et collabore avec les docteurs du droit musulman, caïds et bachagas. Ces enquêtes le conduisent dans des villages reculés, accessibles à cheval. Son souvenir le plus marquant? Une histoire tragique dont chaque détail resurgit au fil des mots. Un homme disparaît. Très vite, le juge soupçonne l'épouse. Pour explorer un puits comblé par des fagots, il sollicite les pompiers algérois. La découverte d'un tronc, puis du reste du corps, lui donne raison. La femme avoue le meurtre: son mari la battait, lui infligeait des sévices sexuels. Le lendemain de son incarcération, elle se pend avec un foulard. 
En 1955, Pierre Estoup s'envole pour une autre destination exotique: les Antilles. Un bref passage à la Martinique, puis direction Saint-Martin et Saint-Barthélemy. Sur ces îlots accueillants aux grandes fortunes, et dont les résidents sont dispensés d'impôt sur le revenu, il se sent comme un roi. Cette fois, c'est en sloop ou en vedette néerlandaise qu'il navigue d'un tribunal à l'autre, au gré de la météo. De la salle en bois couleur rose bonbon de Saint-Barthélemy au palais de justice de Saint-Martin, où les audiences se tiennent en anglais, le jeune juge jongle avec les problèmes fonciers. Le charme des lieux ne lui échappe pas. Entre la baie de Grand- Case et l'étang aux Poissons, il acquiert un terrain pour y bâtir une maison, où il passe aujourd'hui une partie de l'année avec son épouse, retraitée de l'Education nationale.  

L'année 1958 marque le début de sa deuxième vie. Adieu, palmiers et cocotiers, le voici dans l'est de la France. Au pays des hivers rudes et de l'acier alors triomphant, le magistrat découvre la puissance des Wendel. "Ils possédaient tout, dit-il, sauf l'église et le tribunal." Sa carrière prend un tour "météorique", comme l'affirme un avocat. A Hayange, à Thionville et à Metz, il monte en grade. En Moselle, il préside la cour d'assises, sans jamais prononcer de peine de mort. "Il sait faire travailler les autres et brosse toujours le pouvoir dans le sens du poil. Bref, il améliore les statistiques et rafle la mise", commente un ancien bâtonnier de Nancy. Au tribunal de cette ville, dont il est promu président en 1976, Pierre Estoup se distingue autant par ses résultats que par l'épaisseur de la moquette de son bureau. Mais ce promoteur de l'"abattage judiciaire" est loin de convaincre tout le monde. Ainsi, un duel l'oppose à un magistrat débutant, Gilbert Thiel. Cet homme de tempérament, future vedette de l'antiterrorisme, rechigne aux consignes productivistes d'un président qui voudrait lui imposer des audiences en plus de son travail à l'instruction financière. Sa notation s'en ressent, comme il le racontera dans son livre On ne réveille pas un juge qui dort (Fayard, 2002). "J'ai eu le sentiment de me faire estouper, écrit-il avec humour. En gascon, cela signifie "tromper" et même quelque chose d'un peu plus péjoratif."  
En 1983, de retour à Nancy après une étape à Riom comme président de la cour d'appel, "Monsieur le premier" est choisi pour cible par les jeunes avocats locaux. Lors d'un spectacle parodique donné en sa présence, ils le représentent circulant en chaise à porteurs, coiffé d'une couronne et chaussé de palmes qu'ils viennent embrasser en signe d'allégeance. La scène est accompagnée d'une chanson, dont les couplets égratignent le haut magistrat: "Hourra, hourra, Mitterrand a gagné, vive la justice populaire", lui fait-on chanter. "A moi la puissance et la gloire [...] C'est une grande victoire pour un si piètre juriste." Furieux, Estoup quitte la salle en maugréant contre les "petits cons". Il est vrai qu'on lui prête à l'époque une proximité avec le ministre de la Justice, Robert Badinter.  

"Président minute"

Quoi qu'il en soit, l'humour acide des avocats n'entrave pas son ascension. En 1984, le magistrat accède au prestigieux poste de premier président de la cour d'appel de Versailles, régnant ainsi sur un territoire judiciaire riche des Hauts-de-Seine, département où siègent de nombreuses sociétés. En marge de ses activités, il trouve tout de même le temps d'écrire un livre intitulé La Justice française, préfacé par l'avocat académicien Jean-Denis Bredin, autre futur arbitre du dossier Tapie. 
Son souci du rendement n'a pas diminué. Certains apprécient sa "disponibilité", son "engagement". Un avocat versaillais, à l'époque bâtonnier, loue son "goût de la transparence": "Je me souviens qu'il avait publié son revenu - 34 000 francs par mois." Pour autant, Pierre Estoup n'a pas que des adeptes sur ces terres royales. Sa célérité à rendre les arrêts lui vaut le surnom de "président minute". Lui-même s'en accommode puisqu'il publie un autre livre intitulé La Pratique des procédures rapides. A ce moment de sa carrière, il devient aussi un fervent partisan de l'arbitrage, une procédure qui permet à deux entreprises en conflit de trouver un accord par l'intermédiaire d'arbitres qu'elles ont désignés. Ce type d'arrangement sera même au coeur de sa troisième vie... 
En 1991, à l'âge de 65 ans, "Monsieur le premier" quitte en effet la magistrature. Ce départ avant terme surprend ses pairs. Veut-il profiter de sa résidence de Saint-Nomla- Bretèche (Yvelines), de sa maison de famille de la Haute-Garonne ou de celle des Antilles? En réalité, il opte pour une retraite à la fois active et rentable. A Versailles, il crée la cour d'arbitrage européenne, structure privée à l'activité intermittente. Dans ce monde feutré réservé aux avocats et aux professeurs de droit, il peine cependant à se faire un nom. Absent des grands arbitrages internationaux, il se replie sur de multiples dossiers lucratifs et discrets, en France et en Afrique. Sa réputation pâlit lorsqu'il intervient, en 2001, dans un arbitrage étrange entre le président gabonais Omar Bongo et un dirigeant d'Elf, André Tarallo, sur la propriété d'un appartement parisien. Les bizarreries de la sentence sont épinglées par le tribunal. Mais cet épisode lui permet de rencontrer pour la première fois l'avocat de Bernard Tapie, Me Maurice Lantourne. Le conseil d'André Tarallo, Me Francis Chouraqui, les met en relation, à son cabinet. A trois reprises, en 1999, 2001 et 2002, Pierre Estoup et Me Lantourne se côtoient lors d'arbitrages concernant des sociétés dans la métallurgie et l'édition. Cette liaison professionnelle devient dangereuse, cinq ans plus tard, lors de l'arbitrage Tapie. En omettant de révéler sa proximité avec l'avocat, comme la loi l'oblige à le faire, Pierre Estoup se met à la faute. En août 2011, nouvel accroc: il est récusé dans un arbitrage l'opposant au Cameroun où le nom de Me Lantourne apparaît également.  

Dans cette affaire africaine, il affirme avoir été victime d'un "piège". Dans le dossier Tapie-Crédit lyonnais, où il intervenait en théorie pour défendre les intérêts du Consortium de réalisation (CDR), structure créée pour le règlement des contentieux de la banque, sa situation paraît encore plus inconfortable. Car c'est lui, semble-t-il, qui a piloté l'opération, bien davantage que les deux autres arbitres, Jean-Denis Bredin et l'ex-président du Conseil constitutionnel Pierre Mazeaud. Cette mission, rémunérée 333 000 euros, l'a-t-elle pour autant conduit à favoriser Bernard Tapie? A-t-il trompé ses deux "collègues" en leur faisant endosser une décision arrangée à l'avance? 
Alors que le ministère de l'Economie et des Finances dispose encore d'un délai de quelques jours pour déposer un recours en nullité contre la décision favorable à l'ancien président de l'OM, l'enquête progresse. Bernard Tapie a beau jurer n'avoir "jamais connu de [sa] vie" Pierre Estoup (Europe 1, le 23mai), la découverte, chez ce dernier, d'un livre dédicacé de sa main le 10 juin 1998 laisse supposer le contraire. L'Express est en mesure de révéler que l'homme d'affaires écrit notamment: "Pour le Président Pierre Estoup, en témoignage de mon infinie reconnaissance", et loue son "courage". Bien sûr, il n'est pas ici question de l'arbitrage, qui interviendra des années plus tard, mais l'existence d'un lien ancien, et amical, entre les deux hommes ne fait guère de doute. L'ex-magistrat se retrouve ainsi dans le rôle, inhabituel pour lui, du suspect n°1. Quant à Bernard Tapie, il va devoir batailler pour garder les 241millions d'euros perçus (77millions, selon lui), et justifier ces quelques lignes chargées d'affection...









Affaire Tapie/Adidas : le juge arbitre Estoup en garde à vue


 

Le magistrat à la retraite avait été désigné fin 2007 par Christine Lagarde, alors ministre de l'Economie, pour trancher le litige opposant Bernard Tapie au Crédit Lyonnais dans le cadre de la vente d'Adidas


Affaire Tapie/Adidas : le juge arbitre Estoup en garde à vue

Nouveau rebondissement dans l'affaire Tapie/Adidias. Le juge arbitre Pierre Estoup a été placé en garde à vue, selon une source proche de l'enquête. Ce magistrat à la retraite avait été désigné fin 2007 par Christine Lagarde, alors ministre de l'Economie, tout comme deux autres juges (l'avocat Jean-Denis Bredin et l'ancien président du Conseil constitutionnel Pierre Mazeaud), pour trancher le litige opposant depuis 1993 Bernard Tapie au Crédit Lyonnais dans le cadre de la vente d'Adidas. Les domiciles de ces trois magistrats avaient été perquisitionnés en janvier dernier.
Le tribunal arbitral, juridiction privée, avait condamné en juillet 2008 le Consortium de Réalisation (CDR), structure publique qui gérait le passif du Crédit Lyonnais, à verser à l'homme d'affaires 285 millions d'euros d'indemnités (400 millions avec les intérêts).
La semaine dernière, Christine Lagarde, aujourd'hui directrice générale du Fonds monétaire international (FMI), a échappé à une mise en examen dans le cadre de l'enquête de la Cour de justice de la République (CJR) sur le règlement du litige avec Bernard Tapie après la vente d'Adidas.
A LIRE EGALEMENT :
Les clefs pour comprendre l'affaire Tapie-Lagarde





Affaire Tapie. Qu’est-ce qu’un arbitrage ?

 
    
 

L’affaire opposant Bernard Tapie au Crédit Lyonnais, au sujet de la vente d’Adidas, a été tranchée en 2008 par un tribunal arbitral, qui avait alors rendu une décision favorable à l’homme d’affaires. L’arbitrage est un mode de règlement privé des litiges qui se substitue à la justice classique.
Qui a recours à l’arbitrage ?
L’arbitrage est beaucoup utilisé dans le commerce international. Les parties, qui le trouvent plus rapide et plus discret que la justice d’Etat, répugnent à voir leurs affaires tranchées par des droits nationaux qu’elles maîtrisent plus ou moins bien.
Mais l’arbitrage peut aussi être utilisé dans des règlements franco-français (comme dans l’affaire Tapie), après douze ans de procédures judiciaires non abouties. Il est alors régi par le code de procédure civile (art. 1 442 et suivants).
Dans quel cas avoir recours à l’arbitrage ?
Il doit s’agir d’un litige d’ordre privé. Les différentes parties doivent être d’accord pour régler leur différend, soit avant la naissance du litige par contrat, soit après. L’arbitrage est payant. Des cours arbitrales se spécialisent dans cette procédure.
Qui sont les arbitres ?
L’accord préalable, « le compromis », est passé par écrit et stipule le nom des arbitres choisis par les parties. Les arbitres doivent « informer les parties » s’ils pensent connaître « une cause de récusation » les concernant, en raison d’un conflit d’intérêts possible par exemple (art. 1 452 du code de procédure civile).
Peut-on contester un arbitrage ?
Si l’arbitre a connaissance « de circonstances de nature à affecter son jugement », un manquement à cette « obligation d’informer » est susceptible d’entraîner l’annulation de la décision, même si, relève la jurisprudence, « tout manquement n’entraîne pas l’annulation de la sentence ».
Peut-on se tourner vers la justice classique après un arbitrage ?
La sentence est théoriquement susceptible d’appel devant une cour d’appel, mais les parties y renoncent en général expressément dans la convention d’arbitrage qu’elles ont passée. Et lorsqu’un litige, « dont un tribunal arbitral est saisi », arrive devant une juridiction classique, celle-ci doit se déclarer incompétente. La sentence ne devient exécutoire que quand un juge classique délivre une « ordonnance d’exequatur ».

Affaire Tapie : soupçons de conflit d’intérêt
Le juge arbitre et l’avocat ont été placés en garde à vue, lundi.
Pierre Estoup, 86 ans, qui a pris sa retraite en 1991 pour se consacrer à l’arbitrage, est intervenu dans deux autres arbitrages à la demande de Me Lantourne.











L’effacement d’un baptême en appel à Caen

 

La cour d’appel de Caen va examiner mardi une décision de justice condamnant pour la première fois en France un diocèse à effacer un baptême de ses registres.
"Je n’ai aucune animosité à l’égard de la religion. Plusieurs de mes proches sont catholiques. Mais, moi, je n’en fais plus partie, point final. C’est personnel", a expliqué vendredi à l’AFP René Lebouvier, né le 9 août 1941, baptisé deux jours plus tard, et à l’origine de la décision du 6 octobre 2011 du tribunal civil de Coutances lui donnant raison.
La Fédération nationale de la libre pensée (FNLP), qui affiche 4.000 adhérents, a indiqué vendredi que son vice-président Christian Eyschen serait à l’audience mardi. L’association de défense de la laïcité, dont M. Lebouvier est membre, "regarde les religions comme les pires obstacles à l’émancipation de la pensée", selon ses statuts.
L’ouvrier-boulanger à la retraite demande à être "débaptisé" depuis 2001. Les propos du pape sur l’utilisation du préservatif lors d’un voyage dans un pays d’Afrique ravagé par le sida avait alors révolté M. Lebouvier.
Il a alors été écrit dans la marge du registre "a renié son baptême". Mais M. Lebouvier souhaite que la trace de son baptême soit effacée totalement.
Le 6 octobre 2011, le tribunal a demandé au diocèse d’effacer dans un délai de 30 jours toute mention de ce baptême, mais l’appel du diocèse a suspendu cette décision.
"L’existence de ce baptême sur un registre accessible à des personnes tierces à l’individu concerné constitue en soi une divulgation de ce fait qui porte par conséquent atteinte à la vie privée", ont estimé les juges.
Depuis, "un baptême a été effacé dans un autre évêché", à Tulle en 2012, a assuré l’avocat de M. Lebouvier, Me Alain Guyon, interrogé par l’AFP.
Le parquet général "fera part de son analyse juridique à l’audience" mardi qui "tend à la réformation" (non confirmation) du jugement de Coutances, a-t-on appris vendredi auprès d’un de ses magistrats.
La loi de 1905 sur la séparation de l’Eglise et de l’Etat "déclare très précisément que chaque culte est libre dans l’organisation du dit culte. En outre, le baptême n’est pas un acte de la vie privée, c’est un acte de la vie publique", a notamment argumenté l’avocat du diocèse Vincent Asselineau, interrogé par l’AFP.










Police-gendarmerie. Taser et flash-ball dans le viseur du Défenseur des droits

 

Le Défenseur des droits a présenté mardi plusieurs propositions visant à encadrer davantage l’utilisation des Tasers et Flash-ball par les policiers et les gendarmes.
Les chiffres compilés par le Défenseur des droits font état d’une nette augmentation de l’usage du Taser en 2012, tant par la police (+26%) que par la gendarmerie (+30%).
Quant au flash-ball, son utilisation par la police ne cesse de décroître (-18 % de munitions utilisées en 2012 après -26 % en 2011), alors que celle du LBD 40X46, à plus longue portée, augmente dans des proportions très importantes (+52% de munitions utilisées en 2012 après +107 % en 2011).
Effort sur la formation
Pour le Taser, le Défenseur des droits suggère d’augmenter la durée de formation initiale, de restreindre l’usage en mode contact (à bout touchant) et d’étendre aux policiers l’interdiction d’utilisation pour des opérations de maintien de l’ordre qui vaut déjà pour les militaires de la gendarmerie.
En ce qui concerne le flash-ball (et la future munition courte portée utilisable avec le LBD 40X46), le Défenseur propose d’élargir à la région du cœur et au triangle génital les zones corporelles interdites, et recommande de renforcer le contenu de la formation des forces de l’ordre.









SOCIAL

 

Les hôpitaux malades de leur dette

 


L'Inspection générale des Finances veut limiter les capacités d'emprunt bancaire des hôpitaux, dont la dette a triplé en moins de dix ans.
L'Inspection générale des Finances veut limiter les capacités d'emprunt bancaire des hôpitaux, dont la dette a triplé en moins de dix ans. (Photo Charly Triballeau. AFP)
                                                         

Selon «les Echos», l'Inspection générale des Finances s'alarme dans un rapport du poids des emprunts bancaires des établissements hospitaliers et les appelle à le limiter.

Libération
L’Inspection générale des Finances veut limiter les capacités d’emprunt bancaire des hôpitaux, dont la dette a triplé en moins de dix ans sous le poids des investissements, affirment les Echos ce mardi.
Mandatée par le gouvernement, l’Inspection générale des finances souligne dans un rapport consulté par le quotidien que «l’encours des prêts de moyen et long terme est passé de 9 milliards d’euros en 2003 à plus de 24 milliards en 2011 sous le poids des plans d’investissement».
Face à cette situation, l’IGF préconise de «limiter fortement» le recours des établissements de santé aux emprunts bancaires de court terme, affirment les Echos. L’importance de cette dette «a rendu d’autant plus problématiques les conséquences de la crise bancaire et financière de l’automne 2008 pour le secteur hospitalier», observe l’IGF.
Le journal cite ainsi le cas du CHU de Caen, contraint «de retarder des paiements courants, faute de trésorerie». Dans ses colonnes, le patron de la Fédération hospitalière de France, furieux contre la préconisation de l’IGF, juge que «l’hôpital risque l’embolie avec la multiplication des normes».
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Les patients dénoncent la hausse des dépassements d'honoraires

 
 
Les dépassements se sont élevés à 2,16 milliards d'euros en 2012, contre 1,98 en 2010.
Le reste à charge des malades a augmenté de 9 % en deux ans. Un « observatoire citoyen » va être lancé.
Les dépassements d'honoraires, c'est-à-dire la partie des tarifs des médecins non remboursée par la Sécu, ont flambé. Et ce, malgré la crise. Selon un rapport publié lundi par la principale association de patients (CISS), l'entreprise Santéclair et 60 Millions de consommateurs, les médecins spécialistes ont augmenté leurs tarifs de 9 % ces deux dernières années. Les dépassements se sont élevés à 2,16 milliards d'euros en 2012, contre 1,98 en 2010. Ces montants culminent, si on y ajoute les consultations des rares médecins généralistes autorisés à pratiquer des dépassements, à 2,46 milliards en 2012.
Résultat, un malade a déboursé 25,60 euros en moyenne de sa poche pour consulter une spécialiste en 2012, contre 24,15 euros en 2010. La facture fluctue grandement suivant les départements et s'échelonne entre 8,20 euros en Moselle et 37,70 euros à Paris.
Mais, à y regarder de plus près, la hausse des dépassements ralentit. En effet, en croisant les données de l'étude à charge avec celles diffusées l'année dernière par l'Assurance-maladie, on s'aperçoit que, si la progression des tarifs a été particulièrement marquée en 2011 (4 %), elle a décéléré en 2012 (+ 2,4 %).
Cette étude rallume la polémique sur les dépassements d'honoraires alors qu'un accord pour les limiter a été signé, dans la douleur en octobre, par les syndicats de médecins et l'Assurance-maladie. Le CISS, Santéclair et 60 Millions de consommateurs ont annoncé lundi la création d'un «observatoire citoyen» des dépassements en plus de l'«Observatoire national» prévu dans l'accord, qui sera mis en place le 26 juin avec des déclinaisons régionales, où se retrouveront médecins, Sécu et… patients du CISS. Une initiative qui ne plaît guère aux médecins. «Ce nouvel organisme a pour seul objectif de créer un tribunal inquisitorial», tempête Michel Chassang, président de la CSMF, premier syndicat des médecins.

Rendez-vous manqués

Alors que les patients reprochent aux médecins leurs dépassements, des praticiens répliquent en reprochant aux malades de ne pas honorer leurs rendez-vous. Dans une étude diffusée vendredi, les professionnels de santé de Franche-Comté relèvent qu'un médecin voit, chaque semaine, 6 patients bouder leurs consultations. Soit près de deux heures de travail perdues à attendre «qui pourraient bénéficier à d'autres malades». Extrapolés à l'ensemble de la France, ces rendez-vous manqués représentent l'activité de 137 médecins spécialistes à temps plein. Ce n'est pas une question de tarifs trop élevés, affirment les médecins franc-comtois. Ces lapins sont en effet posés «aux deux tiers par des bénéficiaires du tiers payant», essentiellement des assurés titulaires de la couverture maladie universelle (CMU) qui ne versent donc pas un centime pour consulter. Des études similaires, débouchant sur les mêmes résultats, ont déjà été menées en Languedoc et en Lorraine.








 
Le gouvernement va enfin s'attaquer au sujet explosif des allocs
 
 


Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault, le 22 mai 2013 à l'Assemblée nationale à Paris (AFP/Archives, Patrick Kovarik)

PARIS — La réforme ultra-sensible de la politique familiale, avec à la clé la fin des allocations familiales identiques pour tous, est désormais en première ligne des projets du gouvernement, qui espère en avoir fini avec le débat sur le mariage homosexuel.
Toutes les pistes pour cette réforme sont sur la table du Premier ministre Jean-Marc Ayrault depuis plusieurs semaines. Et celle-ci est quasiment bouclée. Reste à trouver une date dans son agenda pour annoncer, devant le Haut conseil à la famille (HCF), les arbitrages rendus.
Selon plusieurs sources, ces annonces visant à rétablir l'équilibre de la branche famille de la Sécurité sociale devraient intervenir la semaine prochaine, peut-être le lundi 3 juin, huit jours après la dernière manifestation nationale des opposants au mariage homosexuel.
Celle-ci a rassemblé dimanche dans Paris quelque 150.000 personnes, selon la police, plus d'un million selon les organisateurs.
C'est pour éviter que davantage de Français mécontents des décisions potentiellement anxiogènes sur la famille ne prennent part à cette manifestation que le gouvernement avait préféré différer de nouvelles annonces, initialement attendues fin avril.
Une fois tournée la page du débat du mariage homosexuel, il espérait ainsi pouvoir les faire plus sereinement.
Mais la pilule risque tout de même d'avoir un goût amer. Pour rétablir l'équilibre financier de la branche famille de la Sécu et trouver un milliard d'euros dès 2014, le gouvernement s'apprête en effet à ouvrir une brèche dans le sacro-saint principe d'universalité des allocations familiales.
Ces décisions sont prises au nom de davantage de justice dans les prestations versées et seront complétées par des mesures "sur la petite enfance et l'accueil dans les crèches", a promis le gouvernement.
Mais, s'inspirant du rapport que lui a remis le président du HCF, Bertrand Fragonard, il a déjà prévenu qu'environ 15% des Français, les plus aisés, seraient concernés par la baisse des allocations familiales. La piste d'une nouvelle baisse du plafond du quotient familial, qui semblait un temps écartée, pourrait aussi revenir sur la table.
"Le pire scénario"
Pour trouver un milliard d'euros, le gouvernement pourrait se rallier au scénario préconisé consistant à diminuer les allocations pour les ménages de deux enfants gagnant environ 5.000 euros par mois et à les diviser par quatre au-delà de 7.100 euros.
Pour l'opposition, comme les syndicats ou les associations familiales, il s'agirait d'un coup de cutter inacceptable dans le système en vigueur depuis la Libération.
Le président de l'UMP Jean-François Copé, ainsi que plusieurs ténors de l'UMP (Henri Guaino, Xavier Bertrand, Laurent Wauquiez) ont d'ailleurs pris part à la manifestation de dimanche pour témoigner de leur opposition à la loi mais aussi "plus globalement à la politique familiale du gouvernement". "Stop au matraquage sur la politique familiale", a par exemple lancé le député UMP Christian Jacob dimanche.

Le député UMP Christian Jacob, le 10 avril 2013 à l'Assemblée nationale à paris (AFP/Archives, Bertrand Guay)

Pour l'Union nationale des associations familiales (Unaf), la mise sous condition de ressources des allocations serait "le pire scénario". En ciblant uniquement les familles avec charge d'enfants, il constituerait une "mesure injuste" et contraire aux engagements pris par François Hollande pendant la campagne, estime l'Unaf.
"La modulation des allocations familiales entraînerait de vives réactions car on toucherait au principe fondateur de la politique familiale: l'universalité", a confié lundi à l'AFP François Fondard, son président.
Plusieurs organisateurs de la fronde anti-mariage gay ont également prévenu que leur combat concernait la défense de la famille au sens large.
"Il y aura d'autres occasions de manifester pour défendre la famille. Il y a d'autres lois à venir, je pense à la loi famille, à la PMA qui reviendra, à l'attaque à la famille sous différentes formes, comme la suppression des allocations familiales", a notamment mis en garde l'ex-égérie du collectif La manif pour tous, Frigide Barjot la semaine dernière.
De quoi remettre des milliers d'opposants dans la rue ?










SOCIETE

 
Antigones : piège à connes

Comme tous les ados mal dans leur peau et autres jeunes filles en fleurs (fanées), j’ai admiré Antigone. J’ai aimé Antigone. Et j’ai été Antigone. Aussi originale qu’une paire de Converse, je me retrouvais dans cette soif d’absolu, dans ce physique malingre et noiraud.  Aujourd’hui adulte, je pense encore à Antigone ; même si je la mets de côté, parfois, dans le placard où je consigne soigneusement mes idéaux les plus ardents.  « J’ai retourné ma veste le jour où je me suis aperçu qu’elle était doublée de vison » disait Gainsbourg. Mais on en parlera un autre jour. Pour me sortir de ma torpeur, il fallait frapper fort, comme par exemple, s’accaparer mon héroïne pour en faire le blason d’une brochette de volailles.
 
Ces oies blanches, ce sont les Antigones, à l’origine d’un communiqué livide et rigide à l’encontre des Femen.
 
 
Féminisme : De Charybde en Scylla
Qu’on se le dise, je méprise les méthodes des Femen à peu près autant que j’envie la chute de reins d’Inna. Leurs procédés sont bien trop patriarcaux. Si d’un côté, ça a le mérite de l’efficacité médiatique, ça n’en martèle pas moins que le salut des femmes est dans la sensualité. Conforter le patriarcat dans ses préjugés n’est pas un sacrifice à consentir pour pousser le féminisme sous les feux de la rampe. « Les outils du maître ne détruiront jamais la demeure du maître », écrivait Audre Lorde.
Pour autant, l’opposition aux Femen mérite un autre avatar que les Antigones. La robe blême et le teint porcelaine, elles ont tout de vierges prêtes à sacrifier ; le rire aviaire en plus. Leurs minauderies effarouchées s’avèrent encore plus insupportables que les jacasseries de leurs consoeurs dénudées. Sans surprise, les voilà pareillement encensées. Tout comme la pasionaria, la Madone est une figure fort médiatique de l’agir féminin.
Mais ce n’est pas parce qu’on est une gourde aux froufrous ivoire et au discours virginal qu’on est inoffensive ; surtout lorsqu’on est soutenue par un pureplayer du Bloc Identitaire. Il est donc nécessaire de mettre en lumière certains propos imbéciles bafouillés par nos fausses candides. Morceaux choisis :
« La cote médiatique des Femen a grimpé après les actions anti-Civitas ou anti-catho, mais a subi un coup d’arrêt après l’affaire du drapeau brûlé devant la Grande Mosquée de Paris ».
Faux. La cote médiatique des Femen a chuté après le happening à Notre-Dame, particulièrement déplacé. Cette « catho normale » [sic] met sur un pied d’égalité les dangereuses grenouilles du bénitier Civitas et la mosquée de Paris, notoirement modérée.
« Femen, vous affirmez que le combat de la femme est féministe. Nous vous répondons qu’il est féminin ».
Cette phrase transforme immédiatement un discours initialement ciblé contre les Femen en pamphlet anti-féministe. En garde !
« Vous affirmez que le machisme domine la société. Nous vous répondons que ce n’est qu’avec les hommes que nous serons des femmes à part entière ».
Ah, bien sûr, la bénédiction masculine est nécessaire pour s’accomplir ! Amen.
« Femen, vous revendiquez l’égalité des sexes. Nous vous répondons  que c’est la complémentarité entre les hommes et les femmes qui fait la richesse de notre société ».La complémentarité, meilleure camisole pour garder les femmes dans des rôles subalternes.
« Regardez-les, les vraies femmes, elles sont devant vous : dignes, sourire aux lèvres, élégantes »Admirables, ces ambitions de pots de fleurs !
« Nous demandons donc le retour d’Inna et d’Oksana en ukraine »
Les étrangères, dehors !
« Filles de nos pères, épouses de nos maris, mères de nos fils, nous ne rejetons pas les hommes. » Se définir systématiquement en tant que subordonné à un homme, voilà le combat « féminin » sus-mentionné. La révolution est en marche.
Nous voilà, consternés, devant choisir entre un féminisme topless et une féminité blafarde. Fort heureusement, il existe un boulevard entre les deux. Permettez-moi de l’emprunter ! A choisir entre la peste et le choléra, je préfère encore être en bonne santé.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Homophobie : Christine Boutin "a complètement déraillé" (Inter LGBT)




La présidente du Parti chrétien démocrate, que l'on savait déjà farouchement opposée au mariage gay, s'en est pris à la communauté homosexuelle, hier sur RMC Info. Elle s'est interrogée sur la Palme d'or de Cannes attribuée à "La Vie d'Adèle", film qui met en scène une passion homosexuelle entre deux femmes. Christine Boutin s'est aussi élevée contre la présence de plus en plus importante, selon elle, de gays à la télévision. "On est envahis de gays" a-t-elle affirmé.












Mariage gay demain à Montpellier : les médias affluent du monde entier

 
Montpellier (Hérault), le 18 mai. Vincent Autin (à gauche) et Bruno Boileau seront mercredi le premier couple gay marié en France. 
Montpellier (Hérault), le 18 mai. Vincent Autin (à gauche) et Bruno Boileau seront mercredi le premier couple gay marié en France.  | AFP PHOTO / PASCAL GUYOT

 
                   
Vincent Autin, 40 ans, et Bruno Boileau, 30 ans, seront mercredi les premiers homosexuels mariés en vertu de la loi Taubira. Leur union sera célébrée par la maire de la ville. Hélène Mandroux. La mairie, qui a reçu quelque 140 demandes de journalistes pour entendre les deux fiancés se dire oui, a été contrainte de mettre en place un dispositif exceptionnel.                              
Sans compter la presse française, ce premier mariage gay français sera célébré devant des représentants du quotidien japonais Chunichi Shimbun, des Britanniques du Guardian, des Suisses de la Tribune de Genève, des Italiens de la Stampa, mais aussi des caméras de CNN, Aljazeera en anglais, CNN, TV2 Danemark ou TV Rossia , ou encore du micro de BBC radio. «Toute la presse ne pourra pas être accueillie dans la salle des rencontres. Il y aura un système de retransmission dans une salle dévolue aux journalistes», a préciséservice de presse de la mairie.

Les médias étrangers intrigués par la virulence des antiPour la maire de Montpellier, l'explication de la médiatisation de ce mariage tient aussi à la violence des opposants à la loi Taubira. «Si les journalistes viennent aussi nombreux, c'est peut-être parce qu'ils ont été surpris par la réactions des anti. Ils ont été étonnés que dans le pays des droits de l'Homme il puisse y avoir de la violence. J'espère qu'ils retiendront de ce mariage que la a avancé sur le plan sociétal», commente Hélène Mandroux.

pour les droits des homosexuels, Vincent Autin avoue qu'on l'avait prévenu en octobre dernier lors de l'assemblée générale de l'association Interpride World, du retentissement interntional qu'aurait son mariage, annoncé de longue date. Certains représentants d'Interpride avaient estimé que l'adoption du Mariage pour Tous serait un signal fort parce qua France reste vue comme le "pays des Droits de l'Homme". «On n'oublie pas qu'il y a des pays où l'homosexualité est encore passible de prison comme au Maroc où deux homosexuels viennent d'être condamnés à deux mois de prison ferme pour homosexualité», ajoute le futur marié.

Dominique Bertinotti ne sera pas à la noceLa ministre déléguée chargée de la Famille, Dominique Bertinotti, a indiqué mardi sur RTL qu'elle n'assisterait pas, mercredi à Montpellier, au premier mariage gay célébré en France. «Nous avons présenté avec Christiane Taubira cette loi. Elle a longuement été discutée devant le Parlement, elle a été votée, le conseil constitutionnel l'a validée. Maintenant elle s'applique et nous rentrons dans l'ordre de l'intime», a expliqué la ministre. Dominique Bertinotti n'a pas commenté la présence annoncée du porte-parole du gouvernement, Najat Najat Vallaud-Belkacem. Elle souhaite par ailleurs qu'il y ait désormais des mariages homosexuels qui se fassent «le samedi», de la même manière que sont célébrées les unions hétérosexuelles. Elle s'est prononcée pour un «apaisement», après les mois de tumulte liés au Mariage pour tous contre lequel ont encore manifesté dimanche dernier entre 150.000 et un million d'opposants.
                                                 
LeParisien.fr










ET JUSTE POUR LA PHOTO

En 2014, la «bombasse» emballe le Petit Robert

   

La danseuse Koree Kurkowski se produit à Las Vegas le 29 avril, lors de la première du spectacle «Pin up», au Stratosphere Casino.
La danseuse Koree Kurkowski se produit à Las Vegas le 29 avril, lors de la première du spectacle «Pin up», au Stratosphere Casino. (Photo Ethan Miller. AFP)
                                                         

Le mot La nouvelle édition du dictionnaire, attendue pour début juin, accueillera également les mots «chelou», «kéké», ou des expressions comme «en faire des caisses».

Libération
Le Petit Robert 2014 accueille les «bombasses», «décomplexées, «cheloues» ou «low cost» qui en «font des caisses», autant de mots et expressions de la vie quotidienne, nouveaux venus dans ce millésime, ouvert également à la «bien-pensance» et aux «graffeurs».
En librairie le 6 juin, en même temps que son rival Le Petit Larousse 2014, ce dictionnaire de la langue française «reflète les besoins et les richesses de l’actualité et donne au lecteur les moyens d’exprimer le monde actuel», disent les éditions Le Robert.
Passés au crible de ses lexicographes, déboulent aussi dans Le Petit Robert des mots issus des nouvelles technologies comme «texter» (écrire des textos), «itinérance» et «microblog», mais aussi les expressions «transgénérationnel» et «interprofession», «nobéliser» (de prix Nobel) ou «goncourable» (susceptible de décrocher le prix Goncourt), et les moins sympathiques «PCB», composé chimique très toxique, et «conspirationnistes», défendant la théorie d’une conspiration organisée pour manipuler l’opinion.
Comme chaque année, de truculents mots de la francophonie ensoleillent le dictionnaire : «bas-culotte» (collant), «patenteux» (bricoleur ingénieux) ou «traîneux» (personne désoeuvrée) venus de l’inventif Québec, la «fricadelle» (saucisse panée) ou le «brol» (fouillis) arrivés de Belgique tandis que les Suisses, fidèles à leur réputation, aiment «agender» (fixer une date pour).
S’immiscent aussi dans ses pages de nouveaux mots familiers imagés, tels «kéké» (frimeur), «modeux», «clasher», «choupinet» (mignon) ou l’incongru «hénaurme», variante du traditionnel «énorme».
Le Petit Robert des noms propres 2014, disponible le 13 juin, fait lui entrer de nombreux auteurs et cinéastes, tels Philippe Djian, Jim Harrison, Jacques Tardi, Yasmina Khadra, Michel Hazanavicius ou Jacques Audiard, mais aussi le pape François, Xi Jinping, qui succède à Hu Jintao en Chine, le Nobel de physique Serge Haroche ou encore des équipes de rugby mythiques, All Blacks de Nouvelle-Zélande, Wallabies australiens et Springbocks d’Afrique du Sud.
Petit Robert et Petit Robert des noms propres se déclinent aussi désormais en version numérique. L’achat de chacun des deux dictionnaires imprimés offre un accès intégral aux deux ouvrages numériques pendant un an.









Droit de vote des étrangers. 54 % des Français favorables

 

54 % des Français seraient favorables à l’extension du droit de vote aux étrangers non-communautaires aux élections municipales et européennes, selon un sondage Harris Interactive qui prend le contre-pied de plusieurs autres enquêtes sur le sujet.
Le sondage, réalisé pour La lettre de la citoyenneté, intervient près de deux semaines après l’annonce par François Hollande qu’un texte serait présenté au Parlement après les municipales de 2014, sans certitude de rallier la majorité nécessaire des 3/5e des parlementaires.
D’après l’enquête, 18 % des Français seraient très favorables « à l’extension du droit de vote pour les élections municipales et européennes aux résidents étrangers non-membres de l’Union européenne vivant en France », 36 % assez favorables, 23 % assez opposés et 19 % très opposés (4 % ne se prononcent pas).
À toutes les élections locales
Le nombre de personnes favorables est largement supérieur à celui que l’on enregistrait dans les années 90 dans les mêmes enquêtes pour La lettre de la citoyenneté, mais il enregistre une baisse de 5 points par rapport à 2011.
Par ailleurs, 54 % des sondés seraient favorables à l’extension du droit de vote des étrangers non-communautaires à toutes les élections locales (municipales, cantonales, régionales).
Plusieurs enquêtes récentes tendaient à montrer que les Français sont au contraire opposés à l’extension de ce droit : 56 % contre selon l’Ifop (31 janvier-1er février), 60 % selon BVA (31 janvier-1er février), 63 % selon CSA (18-19 septembre 2012).
(Enquête Harris Interactive réalisée par téléphone du 17 au 20 mai 2013, auprès d’un échantillon de 979 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas)



 




DIVERS

 

Le QG des services secrets d'Australie piraté par des Chinois

Le Monde.fr avec AFP

Le ministre des affaires étrangères australien a assuré mardi 28 mai que les relations avec la Chine ne seraient pas affectées par des informations de presse évoquant le piratage par des Chinois des plans secrets du nouveau siège qui abritera les services secrets du pays. Selon la télévision publique ABC, les documents piratés incluent la disposition des câbles censés garantir la protection et assurer la communication de l'énorme bâtiment, le plan des étages et les endroits où se trouvent les serveurs informatiques.
Le ministre Bob Carr a assuré que le gouvernement était "tout à fait conscient" des menaces de cyber-attaques visant la sécurité nationale. "Rien de ce qui est discuté dans la presse ne nous surprend", a-t-il déclaré. Il a refusé de confirmer ou démentir que des pirates chinois étaient derrière cette dernière attaque, comme l'affirmait l'émission très respectée de journalisme d'investigation Four Corners, diffusée lundi soir sur ABC. "Je ne vais pas commenter le fait que les Chinois ont fait, ou pas, ce qui est évoqué" dans cette émission, a déclaré le ministre des affaires étrangères. "Nous ne voulons pas partager avec le monde et des agresseurs potentiels ce que nous savons à propos de leurs actions, ou comment ils les conduisent".
L'Australie est un allié de longue date des Etats-Unis. Mais son premier partenaire commercial est la Chine, grand acheteur des matières premières dont le sous-sol australien regorge, notamment le minerai de fer. Les affirmations d'ABC "n'ont absolument aucune implication pour un partenariat stratégique", a déclaré le chef de la diplomatie australienne. "Nous avons de vastes domaines de coopération avec la Chine".
 
IMPORTANTS SURCOÛTS ET DÉLAIS
 
Selon l'émission Four Corners, l'attaque portée contre un fournisseur participant à la construction du nouveau siège des services secrets à Canberra a pour origine un serveur en Chine. Ce vol informatique, dont ABC ne précise pas la date, accroit les risques pour l'agence d'être espionnée et pourrait entraîner d'importants surcoûts et délais. Le bâtiment était censé être opérationnel le mois dernier. Les plans permettent de déterminer les pièces pouvant être utilisées pour les conversations confidentielles et les endroits où placer des engins d'écoute, selon Des Ball, professeur à l'université nationale d'Australie, interrogé pour l'émission.
Plusieurs affaires d'espionnage informatique impliquant des Chinois se sont produites ces dernières années en Australie. En 2011, les ordinateurs des premier ministre, ministres des affaires étrangères et de la défense avaient été piratés. La presse affirmait que les agences du renseignement chinois étaient soupçonnées, une information que Canberra n'avait pas voulu commenter. Pékin avait démenti ces accusations, qualifiées de "sans fondement et proférées dans un but bien particulier".
En mars dernier, les réseaux informatiques de la banque centrale australienne ont été piratés, la presse affirmant là aussi que l'attaque avait été menée par des logiciels chinois à la recherche d'informations sensibles. En 2012, les autorités ont interdite au géant chinois des équipements en télécommunications Huawei de déposer une offre pour le programme national d'internet à bandes larges, craignant des risques d'attaques informatiques.
Début 2013, une firme américaine de sécurité sur internet, Mandiant, a affirmé que l'armée chinoise contrôlait des centaines, voire des milliers de pirates informatiques parmi les plus virulents du monde, un rapport qui a suscité l'ire de Pékin.










Tentative de prise d'otages dans une école de Nîmes : "Il nous a fait très peur" (le directeur de l'établissement)




 
Un jeune homme de 17 ans armé d'un couteau a tenté de prendre en otages ce lundi le directeur du groupe scolaire Henri Wallon et toute sa classe. Il a même menacé de faire exploser une bombe mais il n'avait pas d'explosifs sur lui. Grâce au courage du personnel de l'établissement, l'individu a rapidement été neutralisé et interpellé, sans que personne ne soit blessé.
 
 
 
 
 
 
 
 

Quatre millions de Français menacés par un "désert" de stations-services

Le Monde.fr avec AFP
 
Près de quatre millions de Français sont menacés par la "désertification" des stations-services, surtout à la campagne mais aussi jusque dans Paris, a averti mardi 28 mai la Fédération nationale de l'artisanat automobile (FNAA), citant une étude de l'administration.
 

Près de quatre millions de Français sont menacés par la "désertification" des stations-services, surtout à la campagne mais aussi jusque dans Paris, a averti mardi 28 mai la Fédération nationale de l'artisanat automobile (FNAA), citant une étude de l'administration. Environ 300 000 personnes n'ont déjà aucune station-service à moins de 10 minutes en voiture de chez eux, et quelque 3,6 millions de personnes supplémentaires seront dans ce cas si la station la plus proche de leur domicile ferme, selon la fédération, qui cite une étude de la Datar.

 

72 % DE PETITES STATIONS

 

L'administration de l'aménagement du territoire à recensé 871 stations "ultimes", "dont la disparition plongerait les automobilistes, les entreprises et les services publics géographiquement concernés dans une dangereuse situation de désertification", souligne la FNAA dans un communiqué. D'ores et déjà, un quart de la population doit accomplir plus de 5 kilomètres en moyenne pour atteindre une première station. Dans 38 départements français, l'automobiliste doit rouler "de 15 à 38 minutes" pour en trouver une seconde, selon la FNAA.

Or, sur les 871 stations recensées, 72 % sont des petites stations (250 000 à 500 000 litres vendus par an), les plus fragiles économiquement et qui assurent à côté des missions "d'intérêt public" (réparation auto, vente de gaz, épicerie, etc.) Mais "le risque de désertification ne se limite pas seulement aux zones rurales", fait valoir la FNAA. Selon elle, "si rien n'est fait", Paris et la petite couronne ne compteraient que 39 stations en 2020, contre 122 actuellement et 137 en 2010.

 

NOUVELLES NORMES ENVIRONNEMENTALES

 

Dans le viseur de la fédération : l'obligation pour les stations de se soumettre à des normes environnementales avant le 31 décembre 2013. Selon la FNAA, cette mesure pourrait conduire 1 600 points de vente à mettre la clé sous la porte, faute d'avoir les moyens de financer ces travaux.

En 2012, la France ne comptait plus que 12 300 stations-service, contre 47 500 en 1975. Le nombre de fermetures, qui concerne surtout les zones rurales et périurbaines, s'est ralenti mais la tendance récente voit encore environ 250 enseignes disparaître chaque année. Outre l'exode rural et un déclin plus récent de la consommation de carburants, cette restructuration drastique vient en grande partie de la nouvelle concurrence des stations de supermarché et d'hypermarché, où se vend désormais 60 % du carburant.

 
 
 
 
 
 
 
 
 

Chine: l'achat de t-shirts blancs contrôlé

 
 
Les habitants d'une ville du sud-ouest de la Chine doivent désormais s'identifier pour acheter un simple tee-shirt blanc, les autorités craignant qu'ils ne l'utilisent comme support pour afficher leur opposition à un projet d'usine chimique.

Les nouvelles règles contraignantes, dans la métropole de Kunming et dans le bourg voisin d'Anning, concernent également les imprimeries et les boutiques de photocopies, a précisé le journal Global Times.

Concrètement, les résidents souhaitant faire une photocopie ou acheter un tee-shirt blanc doivent s'inscrire en présentant leur carte d'identité, selon le quotidien.

Des centaines de personnes ont manifesté à au moins deux reprises en mai à Kunming, capitale de la province du Yunnan, pour protester contre un projet d'usine qui produira du paraxylène. Ce produit pétrochimique toxique est utilisé pour fabriquer du tissu.

Deux boutiques de photocopies contactées par téléphone par l'AFP ont implicitement confirmé les pressions s'exerçant sur les contestataires, en indiquant qu'elles refusaient de photocopier des supports critiquant le projet d'usine controversée.

La Chine a été le théâtre de plusieurs manifestations contre des usines de paraxylène au cours des dernières années. Les autorités locales de la ville côtière de Xiamen (sud-est) avaient annulé un projet d'usine de paraxylène après des manifestations ayant rassemblé des milliers de personnes en 2007. Une autre manifestation à Dalian (nord-est) avait eu les mêmes effets en 2011.









COBELT – Une ceinture radioactive retirée en urgence des ventes


L'une des ceintures testées positivement au Cobalt 60 (The Guardian).
Moment gênant pour Asos, vendeur en ligne de vêtements tendance installé à Londres : un rapport interne de la firme, que le Guardian a pu consulter, démontre que l'un des produits vendus par le site (une ceinture pesant 316 grammes et truffée de 801 pièces de métal) contient un composant radioactif, du cobalt 60.
"Aucune de ces ceintures n'est adaptée pour un usage public", indique le texte, qui précise qu'une telle ceinture peut provoquer des problèmes aux personnes la portant plus de cinq cents heures. Ce qui justifie la procédure d'urgence engagée pour un retour express des quarante-neuf ceintures, déjà vendues dans quatorze pays.
Asos, dont les dirigeants ont découvert le problème en décembre 2012, n'indique pas le nombre de ces produits qui lui ont déjà été rendus. Le vendeur accuse l'un de ses fournisseurs, la société Haq International, d'être le fabricant du produit et le responsable dans cette affaire. Asos assure que cette entreprise, basée en Inde, a également vendu six cent quarante et une de ses ceintures radioactives ailleurs dans le monde.
"Malheureusement, ce type d'incident est fréquent. L'Inde et les pays asiatiques sont de grands utilisateurs de métaux recyclés provenant du monde entier. Lors du nettoyage de ces métaux, il arrive que des morceaux radioactifs se retrouvent accidentellement mêlés, contaminant l'ensemble du processus", explique le rapport d'Asos, cité par le Guardian.
Mais le quotidien britannique, qui a comparé les ceintures vendues par Haq International avec celles vendues par Asos, assure que les produits ne correspondent pas. Des tests indépendants menés par la Health Protection Agency dans les locaux londoniens de Haq, et notamment sur toutes les ceintures de métal stockées sur place, ont donné des résultats négatifs.
Asos n'a par ailleurs pas laissé le directeur de Haq International, Faizan Haq, examiner les produits incriminés, ne lui donnant comme seule explication que les services antiterroristes britanniques voyaient en lui une menace.
Le vendeur en ligne demande à présent 100 000 livres à la société indienne en guise de dédommagement et a suspendu le versement de 64 000 livres qu'Asos doit à Haq, qui a dû, en conséquence, fermer son usine dans l'Uttar Pradesh. Dix-huit ouvriers, au chômage depuis cinq mois, y manifestent quotidiennement avec des pancartes incriminant les dirigeants d'Asos. "Ils ont ruiné ma vie", a confié au Guardian le dirigeant de Haq International.
Sur le site du quotidien britannique, les lecteurs, quant à eux, s'inquiètent surtout des problèmes potentiels de santé publique ou s'indignent du manque de contrôles des produits offerts à l'achat sur les sites de vente en ligne.









Le coronavirus a fait sa première victime en France



Il s'agit du premier patient hospitalisé à Lille, précise-t-on de source médicale. Un homme admis à l'hôpital de Valenciennes dans un premier temps, après un séjour à Dubaï. Le second est toujours hospitalisé, dans un état jugé préoccupant.

 

 

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