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samedi 18 mai 2013

18052013 QUOI DE NEUF ?

POLITIQUE

 

Gaston Flosse réélu président de la Polynésie française

Le Monde.fr

Gaston Flosse, le 8 avril 2010 à Papeete.
Gaston Flosse, le 8 avril 2010 à Papeete. | AFP/GREGORY BOISSY
Gaston Flosse a été élu président de la Polynésie française, vendredi 17 mai à Papeete, par 38 voix sur 57 représentants. L'autre candidats autonomiste, Teva Rohfritsch, a obtenu 8 voix, et le candidat indépendantiste Antony Géros, vice-président sortant, 11 voix.
Le sénateur de 81 ans a déjà présidé la Polynésie de 1984 à 1987, puis de 1991 à 2004, et encore à deux reprises, pendant quelques mois, lors des multiples changements de gouvernements au cours des neuf dernières années. Son élection ne faisait aucun doute depuis qu'il avait remporté les élections territoriales, le 5 mai. Il avait réuni 45,1 % des suffrages lors de la triangulaire du second tour, loin devant son adversaire indépendantiste historique, le président sortant Oscar Temaru, et Teva Rohfritsch.
La prime majoritaire attribuée au vainqueur lui avait alors permis d'obtenir 38 sièges à l'assemblée de la Polynésie française, contre 11 à Oscar Temau et 8 à Teva Rohfristch. Cette majorité confortable a élu jeudi son dauphin désigné, Edouard Fritch, à la présidence de la chambre. Ce dernier pourrait d'ailleurs succéder à Gaston Flosse avant la fin de son mandat, puisque un arrêt de la Cour de Cassation dans une affaire d'emplois fictifs pourrait rendre le sénateur inéligible en 2014, voire dès la fin 2013. Il a aussi été condamné à cinq ans de prison ferme dans une affaire de corruption, mais a fait appel.
Plusieurs centaines de militants des deux principaux partis se sont rassemblés toute la matinée dans le hall de l'assemblée pour soutenir leurs leaders respectifs avec des chants et des prières. Quelques heures avant de quitter la présidence de la Polynésie, Oscar Temaru a remporté une victoire politique aux Nations-Unies où l'Assemblée générale a adopté une résolution qui place la Polynésie française sur la liste des territoires à décoloniser. Gaston Flosse était contre.
La France, qui s'oppose également à cette démarche, n'a pas participé à la séance et a immédiatement dénoncé "une ingérence flagrante" et "une absence complète de respect pour les choix démocratiques des Polynésiens". Le gouvernement sortant d'Oscar Temaru a alors hissé le drapeau de l'ONU à la présidence polynésienne. Cette résolution peut mener, à terme, à l'organisation d'un référendum d'autodétermination en Polynésie. Les Polynésiens pourrait alors se prononcer pour l'indépendance, la départementalisation, ou encore un statut d'Etat associé.
Gaston Flosse a annoncé que son gouvernement était déjà constitué et qu'il le présenterait quelques heures après son élection. Son principal défi sera de sortir la Polynésie de la grave crise économique et sociale dans laquelle elle s'est enfoncée. Dans une collectivité sans filets sociaux, il a déjà annoncé qu'il comptait créer une aide pour les chômeurs, qui constituent entre 20 et 30 % des actifs, selon les estimations. Cette aide pourrait être financée, selon lui, par une taxe sur les grosses entreprises.











Soudan du Sud : Ban Ki-moon réclame plus des troupes de l'ONU à Abyei

Le Monde.fr avec AFP

A Wunchei, dans la région d'AByei, le 27 mars 2012.
A Wunchei, dans la région d'AByei, le 27 mars 2012. | AFP/HANNAH MCNEISH
 
Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a demandé vendredi 17 mai au Conseil de sécurité d'envoyer 1 126 Casques bleus supplémentaires dans la région d'Abyei que se disputent le Soudan et le Soudan du Sud. La zone a été le théâtre d'affrontements meurtriers entre groupes rivaux qui, selon M. Ban, "sont toujours armés, hostiles et très méfiants les uns envers les autres".
La Force intérimaire de sécurité des Nations unies pour Abyei (Fisnua) compte déjà près de 4 000 soldats, pour la plupart éthiopiens, et son plafond actuel de troupes est de 4 200 hommes. Dans un rapport au Conseil de sécurité, le secrétaire général de l'ONU fait valoir que "la présence de groupes armés constitue toujours une menace considérable" qui justifie l'augmentation du contingent.
Début mai, Kual Deng Majok, le chef des Dinka Ngok – branche des Dinka, tribu à laquelle appartient le président sud-soudanais Salva Kiir – a été tué dans une attaque déclenchée par des Misseriya, du nom d'une tribu pastorale arabophone présumée affiliée à Khartoum. Un Casque bleu éthiopien a été tué, ainsi que plusieurs assaillants misseriya et un dinka proche de Kual Deng Majok. Deux soldats de l'ONU ont été blessés.
Le statut de la région d'Abyei est un point de friction majeur entre les deux Soudans, qui peinent déjà depuis plusieurs mois à régler d'autres différends frontaliers et pétroliers. Ces désaccords les ont conduits au printemps 2012 au bord de la guerre. Un référendum prévu pour janvier 2011 sur l'avenir d'Abyei n'a jamais eu lieu faute d'entente sur le corps électoral.














La Corée du Nord tire des missiles de courte portée
 
 
Des missiles sol-air lors d'un défilé militaire en l'honneur des 100 ans de la naissance de Kim Il-Sung, à Pyongyang le 15 avril 2012 (AFP/Archives, Ed Jones)

SEOUL — La Corée du Nord a tiré samedi des missiles de courte portée vers la Mer du Japon, apparemment dans le cadre de manoeuvres, a annoncé le ministère sud-coréen de la Défense.
"La Corée du Nord a lancé deux missiles guidés ce matin (samedi) et un autre cet après-midi", a déclaré à l'AFP un porte-parole du ministère. "Les trois missiles sont tombés dans la Mer du Japon".
La Corée du Sud surveille de près les tirs de missiles de son voisin du Nord, qui inclut parfois des tirs de missiles de courte portée dans ses manoeuvres militaires.
L'exercice fait suite à des manoeuvres conjointe des Etats-Unis et de la Corée du Sud cette semaine, qualifiées par la Corée du Nord de provocation "injustifiées" et de préparation à la guerre.
Les Etats-Unis et la Corée du Sud craignent que des essais du missile de moyenne portée Musudan ne relancent les tensions, après l'essai nucléaire de février.












ECONOMIE

 

La Chine n'acceptera pas la taxe carbone sur les vols dans l'UE (aviation civile)



PEKIN, 18 mai 2013 (AFP) -: La Chine n'acceptera pas de payer pour les emissions de CO2 de ses avions a l'interieur de l'Union europeenne, a indique un responsable de son aviation civile (CAAC) cite samedi par le China Daily, apres l'annonce par Bruxelles de possibles amendes contre huit compagnies chinoises.
La deuxieme puissance economique mondiale "n'acceptera aucune mesure de marche unilaterale et contraignante", a averti le directeur adjoint du departement legislatif et
reglementaire de la CAAC, Yan Mingchi, lors d'un forum à Pékin vendredi.

Il a estimé que "les compagnies aériennes des pays en développement devraient recevoir une aide financière et technologique dans leurs efforts pour affronter les effets du changement climatique", a rapporté le journal de langue anglaise.
La Commission européenne a annoncé vendredi que huit compagnies aériennes chinoises et deux compagnies indiennes sont passibles d'amendes en raison de leur refus de payer pour la pollution émise en 2012 par leurs avions lors de vols à l'intérieur de l'Union européenne.
Il revient aux Etats de l'UE au départ desquels ces compagnies ont effectué les vols de contacter les compagnies et de lancer les procédures pour recouvrer les amendes.
Les huit compagnies chinoises ont émis 24.500 tonnes de CO2 durant ces vols intracommunautaires en 2012. Elles sont passibles d'une amende de 100 euros par tonne de CO2 émise et le montant total de la pénalité s'élève à 2,4 millions d'euros, a précisé l'exécutif bruxellois.
Les amendes doivent notamment être perçues par l'Allemagne (Air China), la France (China Eastern), les Pays-Bas (Jade Cargo et China Southern), le Luxembourg (Yantze River Express Airlines) et la Belgique (Hainan Airlines), pays au départ desquels ces compagnies chinoises assurent des liaisons à l'intérieur de l'UE.
A l'exception des compagnies chinoises et indiennes, toutes les compagnies non européennes assurant des liaisons à l'intérieur de l'UE, notamment les transporteurs américains, ont accepté de payer pour la pollution en 2012.








 
La SNCF va verser des dividendes records à l'Etat
 
 
La SNCF va verser près de 209 millions d'euros de dividende à l'Etat au titre de l'année 2012, soit environ 5% de plus que le précédent record atteint l'an passé, selon un arrêté publié samedi au Journal officiel.
La SNCF va verser près de 209 millions d'euros de dividende à l'Etat au titre de l'année 2012, soit environ 5% de plus que le précédent record atteint l'an passé, selon un arrêté publié samedi au Journal officiel.
AFP - La SNCF va verser près de 209 millions d'euros de dividende à l'Etat au titre de l'année 2012, soit environ 5% de plus que le précédent record atteint l'an passé, selon un arrêté publié samedi au Journal officiel.
"Le montant du dividende versé à l'Etat par la SNCF au titre de l'exercice 2012 est fixé à 208.816.140 euros. Le versement du dividende est exigible dès publication de cet arrêté", est-il indiqué dans le texte rédigé par le ministère de l'Economie et des Finances.
La compagnie ferroviaire publique, détenue à 100% par l'Etat, a triplé son bénéfice net l'an dernier, à 383 millions d'euros, ce qui pouvait laisser espérer un bond similaire du dividende.
Mais celui-ci est en réalité calculé sur la base de 30% du bénéfice net récurrent qui n'a augmenté que de 5% en 2012, à 696 millions d'euros.
Le premier dividende versé par la SNCF à son actionnaire unique remonte à 2008 (pour l'exercice 2007), à hauteur de 131 millions d'euros. Des rémunérations à l'actionnaire ont depuis été versées chaque année, sauf pour l'exercice 2009 où l'entreprise avait fait des pertes: 183 millions d'euros pour l'exercice 2008, 69 millions pour 2010 et 199 millions pour 2011.
Au total, les dividendes versés par la SNCF s'élèvent donc à quelque 791 millions d'euros.
Un intéressement aux bénéfices, baptisé "dividende salarial", est également versé depuis 2008 par la compagnie française à ses quelques 150.000 employés. Il s'est élevé pour 2012 à 364 euros brut, contre 400 euros brut au titre de 2011.










A350, récession, PIP, Sanofi, rapport Lescure… les dix actus industrielles de la semaine

Par      
Premier A350 aux couleurs d'Airbus
© Airbus

Le bilan du redressement productif, l’ouverture de l’acte II du quinquennat Hollande, l’entrée de la France en récession, la clôture du procès PIP, les annonces et déboires de Boeing et la sortie de l'A350 d'Airbus… Ce sont quelques-unes des actus industrielles développées qui ont marqué la semaine. Voici les dix infos qu’il ne fallait pas manquer.
 
Un an après, quel bilan pour le "redressement productif" ?
Quel bilan tirer du "redressement productif" incarné par Arnaud Montebourg ? Le ministre a certes "mouillé la marinière" pour voler au secours des entreprises en difficulté, mais ce travail de pompier s’est fait au détriment des secteurs en pleine croissance comme le numérique ou l’aéronautique. L’Usine Nouvelle dresse le bilan de l’action d’Arnaud Montebourg et de ses équipes dans un dossier spécial, et résume cette année en huit images-clés.
L’A350 présenté dans une relative discrétion
Pas de "roll out" mais une présentation sobre pour l’A350, sous les yeux des employés d’Airbus à Toulouse. Le vol inaugural doit intervenir dans les prochaines semaines. L’A350 sera-t-il présent, d’une façon ou d’une autre, au Salon aéronautique du Bourget, du 17 au 23 juin ?

Boeing souffle le chaud et le froid
Semaine riche en émotions pour l’avionneur américain. Après avoir identifié un souci technique sur son 777 puis connu un nouveau problème électrique sur son 787 Dreamliner (quelques heures après avoir repris ses livraisons) Boeing a trouvé un client pour lancer son 737-7.

Procès PIP : quatre ans de prison ferme requis contre Jean-Claude Mas
Le procès Poly Implant Prothèse s’est refermé vendredi. Quatre ans de prison ferme et 100 000 euros d'amende ont été requis contre Jean-Claude Mas, le fondateur de l'entreprise, ainsi qu'une interdiction définitive d'exercer et de gérer. Des peines de six mois à deux ans de prison ferme ont été requises contre les quatre autre prévenus. La décision a été mise en délibéré au 10 décembre.

La semaine de Sanofi : condamnée pour "dénigrement", incitée à "transformer" son site de Toulouse
Mardi, l’Autorité de la concurrence a condamné Sanofi à une amende de 40,6 millions d’euros. Elle l’accuse d’avoir dénigré les copies du Plavix, un de ses médicaments phares. Ce type de condamnation est une première dans le secteur.
Vendredi, les conclusions du rapport sur l'avenir de l'unité toulousaine de Sanofi  ont été rendues publiques. Une transformation du site, avec maintien d’une unité recherche et développement "sans perte d’emplois", est préconisée.

François Hollande à la relance
C’est par une interminable conférence de presse (2h30 !) que François Hollande a lancé la deuxième année de son quinquennat. Fidèle à sa stratégie, le président de la République n’a pas fait d’annonces nouvelles mais détaillé le contenu de sa boîte à outils. Deux mesures concernent particulièrement l’industrie : le choc de simplification et la mise en place d’un plan d’investissements d’avenir sur dix ans. Des pistes sont ouvertes pour le financements des entreprises, comme la modification de l’assurance-vie, la création d’un PEA-PME et l’imposition révisée des plus-values mobilières.

La France officiellement en récession
Mercredi matin, la France s’est réveillée officiellement en récession. Le PIB a reculé de 0,2% au premier trimestre 2013 après avoir cédé 0,2% au trimestre précédent. Une mauvaise nouvelle qui en cache une autre : la France entame son huitième mois sans croissance. C’est de cette stagnation dont on ne voit pas la fin que l'on doit s'inquiéter.

Medef : Roux de Bézieux détaille ses 90 propositions
Le président de "Croissance plus" affirme son positionnement libéral dans la course au Medef. Il a présenté "90 propositions d’actions pour les entrepreneurs de la France" mercredi. Le candidat veut porter des sujets jusqu’ici oubliés par l’organisation patronale, comme la fiscalité des personnes ou la représentation du Medef auprès des instances de l’Union européenne.

Rapport Lescure : une taxe pour financer la culture
Lundi, Pierre Lescure a rendu public son rapport sur la culture à l’heure du numérique. Il propose de mettre à contribution les géants du web (comme Google, Amazon, Apple) et de taxer les smartphones et tablettes pour dégager de nouvelles sources de financement pour la création. Aurélie Filippetti s’est empressée de préciser que cette nouvelle contribution sur les appareils connectés serait "extrêmement faible".

Le grand show de Google
Le géant de Mountain view a multiplié les annonces mercredi à l’occasion de sa conférence annuelle en direction des développeurs, le Google I/O.  Derrière les améliorations présentées (nouvelle version de Google maps, optimisation de Google+, implantation de "Google Wallet" dans Gmail, arrivée d'applications Facebook et Twitter pour Google Glass, lancement d’un service de streaming musical…)  se cache une arme secrète : le "Knowledge graph".

 










JUSTICE ?

 

Libération d'un opposant arrêté après la présidentielle au Venezuela

Le Monde.fr avec AFP

Le général à la retraite Antonio Rivero, le 24 septembre 2010.
Le général à la retraite Antonio Rivero, le 24 septembre 2010. | AFP/MIGUEL GUTIERREZ

Un tribunal de Caracas a ordonné vendredi 17 mai la remise en liberté du général à la retraite et membre de l'opposition Antonio Rivero, placé en détention provisoire fin avril sur décision judiciaire. Les autorités lui reprochaient d'être impliqué dans les violences qui ont suivi l'élection présidentielle du 14 avril, faisant 9 morts et 78 blessés. "Je remercie tout le Venezuela pour sa solidarité et son soutien", a déclaré l'opposant, issu du parti Volonté populaire, sur la chaîne Globovision.
Le général, ex-directeur de la Protection civile entre 2003 et 2008, a expliqué qu'il allait subir des examens médicaux en raison de la grève de la faim qu'il dit avoir observée pendant 15 des 21 jours de sa détention provisoire. Le chef de l'opposition Henrique Capriles, battu d'une courte tête par Nicolas Maduro lors du scrutin présidentiel d'avril dernier, s'est immédiatement réjoui de cette libération. "Il n'aurait jamais dû être détenu ! Assez de l'utilisation des tribunaux à des fins politiques", a-t-il martelé.
Rivero avait été arrêté le 27 avril dernier et incarcéré au siège des services de renseignements. Un tribunal de Caracas a retenu contre l'ex-général plusieurs chefs d'inculpation, dont celui d'incitation à commettre des délits. Jeudi dernier, le ministre de l'intérieur avait diffusé une vidéo sur laquelle apparaissait Antonio Rivero donnant des instructions à des jeunes lors d'une manifestation organisée le 15 avril sur la place Altamira, dans l'est de la capitale, pour contester la victoire de Nicolas Maduro à l'élection présidentielle entachée selon l'opposition d'irrégularités.
Des dirigeants de l'opposition ont assuré que contrairement à ce qu'affirment les autorités, cette vidéo montre que Rivero appelait les jeunes à "ne pas s'engager sur la voie de la violence". Le dirigeant de Volonté populaire, Leopoldo Lopez, a affirmé lundi qu'Antonio Rivero était "le premier prisonnier politique" du gouvernement du président Maduro.









 
 
 
Le djihadiste français Gilles Le Guen mis en examen
 
 


Capture d'écran d'une vidéo de Gilles Le Guen, transmise par Sahara Media le 9 octobre 2012, et tournée depuis un lieu non précisé (Sahara Media/AFP/Archives)

PARIS — Le djihadiste français Gilles Le Guen, arrêté au Mali fin avril, a été mis en examen vendredi pour association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste, a-t-on appris de source judiciaire.
Il a sollicité un débat différé sur son placement en détention provisoire, mesure requise par le parquet, a-t-on précisé. En attendant ce débat devant le juge des libertés et de la détention (Jld), il a été incarcéré.
Il s'agit de la première information judiciaire ouverte sur le fondement de la loi votée fin 2012 permettant de poursuivre des Français soupçonnés d'avoir participé à des actes terroristes à l'étranger ou d'être partis s'y entraîner.
M. Le Guen était arrivé mardi matin en France, en provenance de Bamako et avait été immédiatement placé en garde à vue.
Agé de 58 ans, il a été arrêté dans la nuit du 28 au 29 avril dans la région de Tombouctou par les forces spéciales françaises. Il avait été transféré la semaine dernière de Gao (nord) à Bamako, où l'armée malienne devait engager une procédure d'expulsion.
Selon le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian, "il avait combattu manifestement déjà dans les groupes jihadistes". Le ministre a décrit "une dérive individuelle de fanatisme". "C'est un paumé qui devient terroriste", avait-il expliqué après son arrestation.
Né le 21 février 1955 à Nantes et titulaire d'un brevet de la marine marchande obtenu à la fin des années 80, l'homme a beaucoup voyagé avant de s'installer au Maroc, en Mauritanie puis au Mali depuis cinq ans avec sa deuxième épouse, une Marocaine.
Le parquet de Paris avait ouvert, mi-février, une enquête préliminaire le concernant, pour association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste.
Il avait été repéré en septembre 2012 dans les rangs d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) sur un cliché récupéré par les services secrets français. Un membre de la sécurité malienne avait alors expliqué qu'il vivait avec sa famille dans le nord du Mali avant l'arrivée des islamistes et qu'il avait "épousé leurs idées", mais que l'engagement réel de cet aventurier breton était loin d'être avéré.
Dans une vidéo mise en ligne début octobre 2012 sur le site d'information mauritanien Sahara Media, il avait mis en garde "les présidents français, américain" et l'ONU contre une intervention militaire au Mali en préparation contre les groupes islamistes armés qui contrôlaient alors le nord du pays.
Vêtu d'une tunique beige, d'un turban noir, portant une moustache et un bouc, Gilles Le Guen était apparu devant un fond noir portant le sigle d'Aqmi, un fusil-mitrailleur posé à ses côtés.
En novembre 2012, Gilles Le Guen avait été fait prisonnier durant quelques jours par les responsables d'Aqmi à Tombouctou, certains le soupçonnant d'être un espion. Selon d'autres sources, il aurait été arrêté parce qu'il se serait interposé pour empêcher des jihadistes de malmener des femmes.
Sa femme et ses cinq enfants avaient été évacués vers la France il y a deux semaines.











Affaire Karachi : des preuves d'un financement illégal de la campagne de Balladur

Le Monde.fr

Le juge Renaud Van Ruymbeke, qui instruit le volet financier de l'affaire Karachi, "a très certainement trouvé la pièce du puzzle qui lui manquait" révèle France Info samedi matin : "le lien entre les commissions versées à des intermédiaires étrangers en marge de contrats d'armement conclus par la France en 1994 et 1995, et le financement présumé occulte de la campagne présidentielle d'Edouard Balladur".

Lorsque Edouard Balladur était premier ministre (1993-1995), il avait mis en place un système de commissions légales pour réussir à conclure des contrats d'armement avec le Pakistan et l'Arabie saoudite. Des intermédiaires étaient payés pour faire du lobbying auprès de ces deux pays. Jusqu'ici, rien d'illégal. Mais les juges soupçonnent qu'une partie de l'argent reçu par ces intermédiaires soit revenu à Edouard Balladur, via des sociétés écrans, afin de financer illégalement sa campagne pour l'élection de 1995. Ce qu'on appelle les "rétrocommissions".
Or selon France Info, le magistrat détiendrait désormais la preuve qu'un des intermédiaires, Abdul Rahman El Assir aurait utilisé une partie des commissions qu'il a perçues pour acheter des sondages d'opinion lors de la campagne d'Edouard Balladur. "Le sulfureux intermédiaire – qui était à l'époque l'associé de Ziad Takieddine – a fait appel à un spin doctor américain très réputé, Paul Manafort, pour réaliser des études sur les chances de réussite d'Edouard Balladur à l'élection" détaille la radio publique. Le juge Van Ruymbeke aurait mis la main sur le contrat de 52 000 dollars pour ces deux études. Une somme dont le compte suisse de l'intermédiaire aurait été débité le 22 mai 1995 via un chèque à l'ordre d'une des anciennes sociétés de Paul Manafort.
Le juge a pu enquêter sur ce dernier grâce à une commission rogatoire internationale, et a découvert qu'"il avait reçu près de 250 000 dollars de la part d'Abdul Rahman El Assir en l'espace de quelques mois" poursuit France Info.
L'ex-épouse de Ziad Takieddine, Nicola Johnson a par ailleurs indiqué aux enquêteurs que son mari recevait régulièrement "des faxs" de Paul Manafort, qu'il s'agissait de "conseils, en anglais, pour la campagne de M. Balladur" pour lesquels payaient MM. Takieddine et El Assir.
Mis en examen en mai 2012, entendu en octobre, Abdul Rahman El Assir a reconnu avoir travaillé avec Paul Manafort, mais nié tous liens entre ses paiements et la campagne d'Edouard Balladur. La justice aurait donc désormais la preuve du contraire.



Karachi: des sondages sur Balladur payés par un intermédiaire en armement
 
 

PARIS — Un intermédiaire présumé, mis en examen dans le volet financier de l'affaire Karachi, a acquitté deux études sur les chances de succès d'Edouard Balladur à la présidentielle de 1995, a-t-on appris samedi de source proche du dossier, confirmant une information de France Info.
Pour cette source, il pourrait s'agir d'un "immense pas" venant renforcer les soupçons de détournement de commissions versées en marge de contrats d'armement au profit du financement de la campagne de M. Balladur.
Les juges Renaud Van Ruymbeke et Roger Le Loire ont récemment reçu des résultats partiels d'investigations lancées aux Etats-Unis sur les liens entre le consultant politique américain Paul Manafort et les intermédiaires Abdul Rahman El Assir et Ziad Takieddine, mis en examen dans l'enquête, selon cette source.
Ils ont ainsi obtenu une facture pour deux études d'opinion sur les chances d'Edouard Balladur, menées en octobre 1994 et janvier 1995, émises par la société Tarrance Group, dont M. Manafort est le gérant, a indiqué à l'AFP la source proche du dossier.
Ils ont aussi reçu la copie d'un chèque de 52.000 dollars, comportant les références de cette facture, acquittée par le compte suisse de l'intermédiaire El Assir à la BCP à Genève à l'ordre de la société de M. Manafort, a précisé cette source.
Ces études donnaient M. Balladur largement en tête devant M. Chirac, a-t-on ajouté.
L'AFP n'a pu consulter ces documents dans l'immédiat.
Les comptes d'El Assir avaient déjà fait apparaître des versements au profit de M. Manafort entre septembre 1994 et août 1995 mais sans qu'ils puissent être reliés à la campagne de M. Balladur. Ils ont été évalués à 377.000 dollars.
En octobre 2011, Nicola Johnson, épouse de Ziad Takieddine, avait assuré que M. Manafort était un ami d'El Assir et qu'il donnait des conseils pour la campagne d'Edouard Balladur.
Les intermédiaires Abdul Rahman El Assir et Ziad Takieddine sont soupçonnés d'avoir été imposés au dernier moment par le cabinet au ministère de la Défense de François Léotard dans la conclusion de contrats d'armement avec l'Arabie Saoudite et le Pakistan.
Renaud Donnedieu de Vabres, conseiller de M. Léotard à l'époque, et Nicolas Bazire, directeur de la campagne de M. Balladur, sont également mis en examen dans cette affaire.
Les juges d'instruction soupçonnent qu'une partie des commissions sur ces contrats, appelées rétrocommissions, ont pu financer la campagne de M. Balladur.









 
 
Ruby raconte sa version des soirées chez Berlusconi
 
 

Cette photo prise avec un téléphone portable le 17 mai 2013 montre la jeune Marocaine Karima El Mahroug, alias "Ruby", devant la justice à Milan (AFP, Olivier Morin)

MILAN — "Jamais de sexe avec Berlusconi, je n'ai jamais reçu 5 millions d'euros, c'était de la vantardise", "Ruby" a donné vendredi sa version des soirées chez Silvio Berlusconi, dans le procès de proches du Cavaliere accusés de lui avoir fourni des prostituées.
La jeune Marocaine Karima El Mahroug est au coeur de ce procès et d'un autre visant directement M. Berlusconi, accusé d'avoir rémunéré des prestations sexuelles quand elle était mineure et d'avoir fait pression sur la police pour la libérer après son interpellation pour un larcin.
C'était le premier témoignage devant un tribunal de "Ruby la voleuse de coeurs", son surnom quand elle exerçait comme danseuse animatrice de discothèque à Milan. La bande son était diffusée en direct par la chaîne de télévision en continu Sky TG24.
La jeune fille, habillée avec discrétion, est arrivée accompagnée de deux avocates et de son compagnon Luca Risso pour être entendue dans le procès -- dit "Ruby bis" -- de trois amis de M. Berlusconi : l'agent de starlettes Lele Mora, Emilio Fede, un ex-présentateur vedette de la chaîne de télévision Retequattro appartenant à Silvio Berlusconi, et Nicole Minetti, ancienne hygiéniste dentaire du Cavaliere et ex-conseillère régionale à Milan, jugés pour incitation à la prostitution de mineures et majeures.
Pressée de questions par le procureur Antonio Sangermano, "Ruby" a affirmé "ne jamais avoir eu de rapports intimes" avec Silvio Berlusconi lors des soirées et nuits passées entre février et mai 2010 dans la somptueuse villa du milliardaire à Arcore, près de Milan. "Je n'ai jamais été une prostituée", a-t-elle dit.
Au cours d'une audience fleuve, qui s'est achevée à 15H30 GMT, le procureur a relu des écoutes téléphoniques où Karima disait avoir reçu cinq millions d'euros du Cavaliere, des affirmations que la jeune femme a démenties vendredi : "je n'ai jamais mené de tractations directes pour obtenir cet argent", a-t-elle dit. Selon elle, une note dans un carnet disant "4,5 millions de B." était aussi de l'ordre de "la vantardise".
Vantardise et bêtise
Poussée dans ses retranchements, la jeune femme a affirmé avoir "dit des tas de bêtises par téléphone pour se vanter" d'une relation avec le président du Conseil. Elle a aussi affirmé avoir "menti" lors de ses auditions en 2010 par le parquet qui ont débouché sur les procès Ruby et Ruby bis.
Devant la présidente Annamaria Gatto, Ruby a raconté comment les dîners à Arcore se prolongeaient en sous-sol dans "la salle du bunga bunga, équipée d'un pilier pour le lap dance".
Elle a décrit des "danses sensuelles" de jeunes femmes, avec des imitations du président Barack Obama ou de la juge Ilda Boccassini, bête noire de Berlusconi, et un strip tease de Nicole Minetti, déguisée en "religieuse sexy".
En revanche, la jeune femme n'a "jamais été témoin de contacts physiques" entre les invitées et le Cavaliere.
Elle a raconté aussi son arrivée à Milan en octobre 2009 et son "rêve d'entrer dans le monde du spectacle". A la faveur de soirées en discothèque et de rencontres, la jeune fille est entrée en contact avec l'agence de Lele Mora, à qui elle a assuré avoir 19 ans alors qu'elle était encore mineure.
Selon elle, c'est l'imprésario qui l'a conviée à Arcore, lui envoyant une voiture avec chauffeur.
"Quand je suis arrivée, je n'en croyais pas mes yeux", a dit Ruby à propos de sa première soirée chez Berlusconi, en février 2010, où elle se serait présentée comme un membre "de la famille" du président égyptien Hosni Moubarak et aurait ému l'assistance en se disant maltraitée par un oncle "parce qu'elle voulait se convertir au catholicisme". En repartant "tard dans la nuit", elle a dit avoir reçu "de Silvio Berlusconi une enveloppe avec 2 à 3.000 euros, pour l'aider".
A chaque soirée -"5, 6 ou 7"-, elle recevait du Cavaliere "des enveloppes de 2.000 euros en billets de 500 euros".
Dans le premier procès Ruby -dont le verdict est attendu fin juin-, le Parquet a requis contre M. Berlusconi six ans de prison et l'interdiction à vie d'exercer un mandat public.
A l'issue de l'audience de vendredi, les juges ont reconvoqué Ruby le 24 mai.











SOCIAL

 

Grève en vue à la SNCF le 13 juin prochain

        
 

Ce pourrait être la deuxième grève unitaire à la SNCF, depuis l'arrivée de la gauche au pouvoir. CGT, Sud, CFDT et Unsa envisagent d'appeler à cesser le travail le 13 juin. La CGT a déjà lancé un tel mot d'ordre à la Poste pour le même jour.

La dernière grève unitaire sur le rail remonte à octobre © Maxppp

Les quatre syndicats représentatifs de la SNCF vont appeler bientôt à la grève. Date prévue pour l'instant : le 13 juin. Le mot d'ordre de la CGT, de Sud, de la CFDT et de l'Unsa, pointe la réforme ferroviaire jugée trop opaque par les organisations. Mais elles évoquent aussi le pouvoir d'acaht des cheminots et l'emploi. 
"Le malaise monte"
Ce mouvement, s'il se concrétise, est le deuxième unitaire depuis l'élection de François Hollande. La précédente grève remonte au 25 octobre dernier, mais n'avait provoqué que quelques perturbations sur le rail. Celle-ci s'annonce plus suivi, affirment les syndicats, car selon eux, "le malaise monte". Malaise qui gagne aussi la Poste manifestement, puisque la CGT a lancé pour la même date un autre appel à débrayer. 











Trois nouveaux suicides dans une usine de Foxconn en Chine

Le Monde.fr avec AFP

Trois salariés d'une usine de Foxconn en Chine ont mis fin à leurs jours en moins de trois semaines en se précipitant dans le vide, selon une agence de presse officielle et une organisation de défense des ouvriers chinois, qui s'interroge sur les raisons de ces suicides.

Les trois suicidés était employés par la même usine du numéro un mondial taïwanais des composants pour ordinateur, à Zhengzhou, dans le centre du pays. Le premier, un homme de 24 ans, s'est jeté dans le vide par une fenêtre de son dortoir le 24 avril. Trois jours plus tard, une femme âgée de 23 ans mourait après avoir sauté du sixième étage de son immeuble, rapporte l'agence d'information Nouvelles de Chine. Mardi, un homme marié âgé d'une trentaine d'années mettait fin à ses jours en sautant du toit d'un bâtiment de cinq étages, selon la même source.
"Les raisons de ces sauts dans le vide ne sont pas claires", a commenté dans un communiqué, samedi 18 mai, China Labor Watch, une organisation dont le siège est à New York. Ils pourraient être liés à une politique "par laquelle les ouvriers sont menacés de renvoi s'ils parlent sur leur lieu de travail", poursuit cette organisation non gouvernementale.
Foxconn est très surveillé par les organisations de défense des droits des travailleurs en raison d'une série de suicides, au moins treize, dans ses usines chinoises en 2010, dus, selon les militants, aux dures conditions de travail.
Le groupe taïwanais assemble notamment des produits pour Apple, Sony et Nokia et emploie 1,2 million de personnes en Chine. 











SOCIETE

 

 
Le premier mariage homosexuel sera célébré à la mairie de Montpellier le 29 mai

La loi sur le mariage homosexuel promulguée pour de bon



Le Conseil constitutionnel a validé totalement vendredi la loi ouvrant le mariage et l'adoption à deux personnes de même sexe. Le Conseil constitutionnel avait été saisi par les députés et sénateurs UMP à la suite de l'adoption définitive du texte par le Parlement le 23 avril dernier. Dans la foulée, samedi à l'aube, le texte a été promulgué par le chef de l'État et publié au Journal officiel.

Dans le cortège pro mariage pour tous le 23 avril 2013 © Maxppp

La loi est inscrite au Journal officiel sous le numéro 2013-404, depuis 6 heures ce samedi matin, après avoir été promulguée par François Hollande. La France devient ainsi le 14e État au monde à autoriser le mariage gay, après un véritable marathon législatif et juridique. 
Ce marathon s'est terminé vendredi par la validation du projet de loi par le Conseil constitutionnel. Le mariage homosexuel n'est "contraire à aucun principe constitutionnel", a tranché la haute juridiction qui a donc validé le droit au mariage et à l'adoption pour les couples de mêmes sexes. Le Conseil a tout de même tenu à préciser que cette loi ne leur reconnaît pas un "droit à l'enfant", le principe à respecter pour tout agrément d'adoption devant être "l'intérêt de l'enfant".
Même si la législation républicaine antérieure à 1946 et les lois postérieures, ont jusqu'à présent "regardé le mariage comme l'union d'un homme et d'une femme, cette règle n'intéresse ni les droits et libertés fondamentaux, ni la souveraineté nationale, ni l'organisation des pouvoirs publics" et "ne peut donc constituer un principe fondamental", a ajouté le Conseil dans sa décision.
Pour sa part, François Hollande avait annoncé lors d'une visite à Caen vendredi après-midi qu'il promulguerait samedi la loi sur le mariage homosexuel après que le Conseil constitutionnel a validé cette loi. C'est donc chose faite. Le chef de l'Etat a par ailleurs prévenu qu'il n'accepterait pas "que l'on puisse perturber ces mariages".
La garde des Sceaux, Christiane Taubira, s'est réjouie aussi vendredi, après la validation de la loi par Conseil constitutionnel, tout en assurant qu'elle était confiante avant même cette annonce officielle.




De son côté, le ministre des relations avec le Parlement , Alain Vidalies a déclaré que les premiers mariages gays seraient célébrés avant le premier juillet.
Les députés ont définitivement adopté le 23 avril la loi ouvrant le mariage et l'adoption aux couples de même sexe avec 331 voix pour, 225 contre et 10 abstentions dans un hémicycle comble. Le texte étant confirmé, François Hollande promulguera la loi dès ce samedi. Le président de la République qui a déclarer "prendre acte avec satisfaction" de la décision du Conseil constitutionnel.

. © IDÉ

Retrouvez le texte de loi publié au Journal officiel:

Loi sur le mariage pour tous publié par g.zambaux





ET L'EGLISE DANS TOUS SES ETATS (EXEMPLE)

 










 
Mariage homo: manifestation près du Panthéon, un policier agressé
 
 


PARIS — Entre 200 et 300 opposants au mariage homosexuel ont manifesté vendredi soir près du Panthéon à Paris contre la validation de la loi par le Conseil constitutionnel.
Dans un communiqué, le ministre de l'Intérieur Manuel Valls a condamné "la violente agression" dont a été victime un commissaire de police dont le visage a été "aspergé (...) d'un liquide allume-feu" lors de ce rassemblement.
Un geste "particulièrement choquant" selon Manuel Valls, qui "appelle tous les Républicains à condamner vigoureusement de tels actes" et prévient que "les manifestations non déclarées et les débordements de toutes sortes ne seront pas tolérés". Le ministère rappelle qu'un policier avait été blessé d'un jet de pavé à la tête lors d'une précédente manifestation parisienne des opposants au mariage homosexuel.
Le rassemblement de vendredi soir n'avait donné lieu à aucune demande d'autorisation, selon une source policière. Il s'est progressivement dispersé dans la soirée, une partie des manifestants se rendant ensuite gare de Lyon où ils ont vainement attendu un train en provenance de Lyon censé transporter Christiane Taubira.
Auparavant, en début de soirée, quelques hommes, torse nu, portant des masques blancs, avaient manifesté sur un pont du centre de Paris, arborant un drapeau français.
Il s'agissait de militants du groupe des "Hommen", un des groupes s'opposant au mariage homosexuel.
Les opposants au mariage pour tous organisent une nouvelle manifestation nationale le 26 mai.












DIVERS


USA: une cinquantaine de blessés dans un accident ferroviaire dans le Connecticut
 

NEW YORK - Une cinquantaine de personnes ont été blessées, dont quatre grièvement, lors de la collision de deux trains de banlieue en pleine heure de pointe vendredi dans le Connecticut (nord-est des Etats-Unis), a indiqué à l'AFP la compagnie ferroviaire.

L'accident a eu lieu près de la ville de Bridgeport, à une centaine de kilomètres au nord-est de New York, aux environs de 18H00 (22H00 GMT), a précisé par téléphone un porte-parole de la compagnie Metro-North, qui dessert la région au nord de la Grosse Pomme.

Il y a eu une cinquantaine de personnes blessées. Quatre d'entre elles présentent des blessures graves ou critiques, a déclaré le porte-parole.

Dans un premier temps, le même porte-parole avait indiqué qu'il y avait eu plusieurs blessés à déplorer, mais que leur vie n'était pas en danger.

La collision s'est produite entre un train qui se dirigeait vers New York et un autre en direction de New Haven.

Le train en direction de l'Est a déraillé et est entré en collision avec le train qui allait en direction de l'Ouest. Les deux étaient en service à ce moment-là. Nous n'avons aucune information sur les causes du déraillement, a encore souligné le porte-parole.

Les liaisons de l'Amtrak entre New York et Boston ont été interrompues vendredi soir jusqu'à nouvel ordre.

Selon le quotidien New York Post, l'accident a eu lieu sur un tronçon de voie en réparation, où seules deux voies ferrées sur quatre étaient disponibles.

La compagnie Metro-North est la 2e plus importante des Etats-Unis pour le trafic de banlieue. Selon ses chiffres, elle transporte environ 280.000 passagers par jour du lundi au vendredi.



Eurovision : les candidats les plus farfelus
 
 
 
L'Eurovision, ce sont chaque année des dizaines de chansons calculées pour coller à l'air du temps, des envolées lyriques... et des prestations plus loufoques les unes que les autres. Certains des candidats de l'édition 2013, qui se déroule samedi à Malmö (en Suède), vont tenter de se hisser au niveau de ceux qui sont restés dans les mémoires, comme les finlandais hard-rockeurs de Lordi, vainqueurs du concours en 2006
 
                             
Le saxophoniste de SunStroke Project, renommé par les internautes "Epic Sax Guy" © Reuters - Bob Strong

Malmö (prononcer mal-meuh), en Suède, s'apprête ce week-end à devenir la capitale européenne de la chanson. Samedi soir, des centaines de millions d'yeux européens seront rivés vers cette ville suédoise de 300.000 habitants. Dans la plus pure tradition d'Abba, Céline Dion et Marie Myriam (dernière gagnante Française), 26 interprètes, issus de 26 pays, vont tenter de séduire les téléspectateurs.
Mais parmi eux, certains ont pris le parti d'une prestation décalée, anticonformiste... voire totalement loufoque. A quelques heures de l'édition 2013, Franceinfo.fr vous propose une sélection du meilleur du pire de l'Eurovision.

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Menaces contre un lycée du Bas-Rhin : deux frères interpellés en Bourgogne

Le Monde.fr
La police et la gendarmerie du département filtrent les entrées des 59 lycées du Bas-Rhin vendredi, à la suite de menaces postées sur un forum de jeux vidéo.
La police et la gendarmerie du département filtrent les entrées des 59 lycées du Bas-Rhin vendredi, à la suite de menaces postées sur un forum de jeux vidéo. | AFP/FREDERICK FLORIN


Deux frères, âgés d'une vingtaine d'années, ont été interpellés samedi matin à Autun (Saône-et-Loire), après des menaces visant un lycée du Bas-Rhin qui ont mis tout le département en alerte vendredi, a-t-on appris de source judiciaire.

Le message en question, posté mardi soir sur Internet, avait été signalé au commissariat de Versailles (Yvelines) par un adolescent l'ayant repéré sur un forum consacré à un jeu vidéo. Sept cent cinquante policiers et gendarmes avaient été déployés vendredi autour des 59 lycées du Bas-Rhin, dont des établissements de Strasbourg pour en filtrer les entrées.
"J'habite dans une certaine ville, où se trouve un certain lycée, et vendredi, je laisse ma trace dans l'histoire", indiquait le message intitulé "Tout s'arrête bientôt", posté mardi soir sur le site Jeuxvideos.com. "La vie de beaucoup de gens, dont la mienne, finira ce jour-là", ajoutait-il, selon le fac-similé du message publié sur le site de Rue89 Strasbourg. "Mon oncle a un fusil de chasse, j'en ai profité pour lui 'emprunter' son semi-automatique. Je sais comment l'utiliser, et je l'utiliserai croyez-moi". Dans son message, signé "HommeMort", l'individu expliquait qu'il n'a "plus d'amis depuis le collège" et que "la vie IRL [in real life]" ne l'intéressait plus.
L'enquête a ensuite permis de remonter jusqu'à un cybercafé du quartier de la gare de Strasbourg. Le jeune internaute avait pris soin, pour écrire son message, d'utiliser un logiciel de brouillage. Les enquêteurs se sont procurés les images de la vidéosurveillance du café puis ont lancé un appel à témoignages et mis en place un numéro vert pour tenter de l'identifier.
L'un des deux frères interpellés par la gendarmerie samedi matin est suspecté d'avoir posté les menaces.


 

Deux frères arrêtés puis relâchés en Bourgogne, après les menaces contre un lycée alsacien

        

La photo de l'internaute suspecté d'avoir posté sur le Net des menaces contre un lycée du Bas-Rhin avait été diffusée vendredi. Deux frères, âgés d'une vingtaine d'années, ont été interpellés samedi matin par les gendarmes à Autun, en Bourgogne. Avant de ressortir libres de leur audition.

Un policier en faction devant un lycée de Strasbourg, après la découverte de menaces sur Internet © Maxppp

Le message incriminé avait été posté sur Internet mardi soir. Message repéré sur un forum consacré aux jeux vidéos et signalé par un adolescent : "J'habite dans une certaine ville, où se trouve un certain lycée, et vendredi, je laisse ma trace dans l'histoire", disait le message, selon Rue89. L'anonyme, écrivant sous le pseudo de HommeMort, ajoutait qu'il détenait au moins une arme. Un message suffisamment inquiétant pour que la police déploie un dispositif exceptionnel autour de plusieurs lycées du Bas-Rhin, dont certains établissements de Strasbourg. 
>>> Relire Protection policière renforcée autour des lycées du Bas-Rhin
Pendant ce temps-là, les enquêteurs ont identifié un cybercafé de Starsbourg d'où serait parti le message, malgré l'utilisation d'un logiciel de brouillage. Puis diffusé la photo d'un suspect et lancé un appel à témoins. Samedi matin, des gendarmes accompagnés de policiers de la PJ de Strasbourg ont interpellé deux jeunes hommes, des frères d'une vingtaine d'années, à Autun en Saône-et-Loire. Mais les deux frères sont ressortis libres de leur audition. 

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