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mardi 21 mai 2013

21052013 QUOI DE NEUF ?

HUMOUR......ENCORE QUE......



LE MONDE EN POURCENTAGE

Et si on disait que toute la population humaine était réduite à cent personnes (en conservant les proportions actuelles)?
Nous aurions alors 61 Asiatiques, 12 Européens, 13 Américains (dont 8 du Nord), 13 Africains et 1 Océanien.
16 parlent le mandarin, 11 l’anglais, 7 l’hindi, 6 l’espagnol, 4 le russe, 3 l’arabe et 2 le français ou l’allemand.
La parité hommes/femmes serait parfaite : 50 hommes, 50 femmes. Le tiers des occupants serait des enfants, 6 seraient au-dessus de 65 ans. 3 personnes naîtraient chaque année, 1 mourrait.
47 de ces personnes vivraient en région urbaine. 12 seraient handicapés.
32 sont chrétiens (toutes obédiences confondues : catholiques, protestants, orthodoxes, anglicans et autres) ; 19 musulmans, 13 hindous, 6 bouddhistes. 11 ne sont pas religieux, 12 pratiquent d’autres religions, et 3 sont athées.
43 vivent sans accès aux soins de base. 18 vivent sans accès à l’eau potable.
20 possèdent 75 % des richesses du monde.
14 ont faim ou sont mal nourris.
12 ne savent pas lire. Autant possèdent un ordinateur, mais seuls 8 ont une connexion Internet.
1 a le sida.
Ces cent personnes dépensent 970 milliards d’euros pour le militaire (et les armements ne sont contrôlés que par une unique personne parmi ces cent) ; et 80 milliards pour l’humanitaire.
Si vous avec un frigidaire pour votre nourriture, des vêtements dans votre armoire, un toit au-dessus de la tête et un lit où dormir, vous êtes plus riche que 75 % de la population mondiale.
21 personnes vivent avec moins d’un euro par jour.
Appréciez ce que vous possédez.
 








"Parlez-vous keuf ?", nouveau dictionnaire du jargon policier  



 


Un capitaine de police publie ce mercredi un abécédaire d'expressions et acronymes ou sigles couramment utilisés par les forces de l'ordre...
Si vous avez l'habitude de ralentir sur l'autoroute pour regarder un accident, ne vous étonnez pas si un CRS vous traite tout haut de «cref» en riant sous casque.
Pour savoir ce qu'il a bien voulu signifier, vous disposez désormais d'un abécédaire publié mercredi par le capitaine de police Gilles Braun, 51 ans: le CRS vous a traité de «con qui regarde en face».
Un «sigle utilisé», selon l'auteur, «pour désigner» un automobiliste qui, afin de satisfaire sa curiosité, a l'habitude de «créer des bouchons inutiles voire un sur-accident» en regardant l'événement «survenu en sens inverse».
Intitulé «Parlez-vous keuf ?» (Editions Vuibert) - apocope, comme il est expliqué à la lettre K, du verlan des banlieues «quefli» pour flic - le livre regorge, sur plus de 200 pages, d'expressions et acronymes ou sigles couramment utilisés par les forces de l'ordre.
«Je me suis lancé dans ce travail il y a trois ans», explique ce policier passé par la PJ, la formation et l'international. «C'est parti du constat de collègues partant en stage à l'étranger qui étaient démunis face au parler de leurs collègues, eux-mêmes étant incapables de leur expliquer le leur.»
Il a donc fait appel à sa mémoire afin de rassembler des mots que ne renieraient pas Michel Audiard, San-Antonio et auteurs de polars.
A la lettre U, «faire les urines» consiste à «effectuer des recherches sur les antécédents judiciaires» d'un suspect. «Si les urines sont claires, c'est que l'intéressé est inconnu des services». L'auteur cite souvent des choses entendues dans les commissariats. Ici : «On le ramène au poste et on vérifie les urines.»
«Beurrer le marmot» c'est corriger un individu pour obtenir des aveux «de manières peu orthodoxes», une méthode d'avant l'ADN, tient-il à préciser. Exemple: «Comme on n'a pas toujours avancé depuis ce matin je vais certainement beurrer le marmot.»
«Picard»: un SDF
Une «amazone» est une prostituée qui «attend le chaland à bord de son véhicule». Voir aussi, dit l'abcédaire qui renvoie souvent à d'autres expressions, «aller aux asperges» (sur le lieu de travail de la prostituée), «chandelle» (être sur un haut tabouret pour appâter le client), «gagneuse», «marmite», «michetonneuse», «tapineuse».
Une «angine de comptoir» ? Une personne «sortant d'un bar en état d'ivresse». Un «Picard» ? Surnom donné à un SDF «retrouvé décédé dans la rue en hiver».
«Avoiner» est «corriger une personne», dans le cas d'un différend. Voir aussi, est-il écrit, «mettre une trempe», «bomber la guérite», «chicorer» ou «chiffonner».
Un «bol alimentaire» désigne l'estomac dans le cadre d'une autopsie, le «mur des lamentations» le fastidieux tableau des permanences judiciaires dans les services de police et de gendarmerie.
«Aller aux morilles», c'est se rendre au service des objets trouvés pour y apporter son écot. «Aller à la poule» déposer plainte au «poulailler», le commissariat «essentiellement fréquenté par des poulets», écrit Braun, «sobriquet de basse-cour employé pour désigner un policier».
Darry Cowl était le surnom d'un ministre de l'Intérieur des années 1980, Pierre Joxe; un «saucisson» est une affaire «sans intérêt» désignant aussi une personne ficelée lors d'une agression.
Le «cul-de-jatte» est ce policier qui ne fait que des procédures, ne sortant jamais de son commissariat. «Aller aux éponges» veut dire passer une visite médicale des poumons, tous les six mois pour certains agents parisiens.
«Le policier, cogne, condé, flic, keuf, schmitt, bourre, lardu, poulet, dispose d'une assez large gamme de dénominations qui ont passé les siècles en se modernisant», théorise, dans la préface de l'ouvrage, le criminologue Alain Bauer. «Il était utile» de disposer «d'une pierre de Rosette du policier en action» afin de «comprendre les messages codés et les acronymes inventés par d'audacieux bureaucrates», ajoute-t-il.
Avec AFP










La théorie du complot du mauvais temps






Pakman sur le site de Bakchich












INSURRECTION

 

Arabie: cinq Yéménites exécutés pour meurtre et exhibés en public (agence)

AFP
Cinq Yéménites, condamnés pour vols et meurtre, ont été exécutés et leurs corps exposés en public mardi à Jizane, dans le sud-ouest de l'Arabie saoudite, a rapporté l'agence officielle Spa.
Les cinq hommes avaient commis une série de vols dans le pays et assassiné un Saoudien en l'étouffant, selon l'agence qui cite un communiqué du ministère de l'Intérieur.
"Ils ont été exécutés et crucifiés", selon le communiqué. Le terme de crucifixion en Arabie saoudite, peine prévue pour certains crimes, signifie l'exposition en public des corps des suppliciés.

L'exécution des cinq hommes, dont trois frères, porte à 46 le nombre d'exécutions en Arabie saoudite depuis le début de l'année, selon un décompte de l'AFP à partir de communiqués du ministère saoudien de l'Intérieur.

Un témoin, qui a vu les corps exposés, a indiqué à l'AFP que l'exécution avait eu lieu sur une place devant le campus de l'Université de Jizane.
Une photo postée sur les réseaux sociaux montre les cinq corps suspendus à un câble soutenu par deux grues.
Ce document ne permet pas de montrer de façon claire si les cinq personnes ont été décapitées ou exécutées par balles.
Le 13 mars, les autorités saoudiennes avaient exécuté sept jeunes hommes condamnés à mort pour vol à main armée, ignorant les appels pressants de défenseurs des droits de l'Homme à les épargner.
Ces jeunes Saoudiens ont été fusillés alors que la plupart des condamnés à mort sont décapités en Arabie saoudite, royaume ultra-conservateur qui applique une interprétation extrêmement rigoureuse de la Charia.

En 2012, 76 personnes avaient été décapitées dans le royaume, faisant de l'Arabie l'un des rares pays au monde à exécuter autant de condamnés à mort.
Le viol, le meurtre, l'apostasie, le vol à main armée et le trafic de drogue sont passibles de la peine capitale en Arabie saoudite.
   
 













POLITIQUE

 
L'armée israélienne réplique après avoir été la cible de tirs en provenance de Syrie sur le Golan
 

JERUSALEM - Des soldats israéliens ont ouvert le feu dans la nuit de lundi à mardi après avoir été pris pour cible par des tirs en provenance de Syrie, a indiqué l'armée dans un communiqué.

Au cours de la nuit, une patrouille de Tsahal a été la cible de tirs près de la frontière syrienne dans le plateau du Golan. Aucun blessé n'est à déplorer. Le véhicule a été endommagé. Les soldats de Tsahal ont répondu en ouvrant le feu avec précision et ont atteint la source des tirs, peut-on lire dans le communiqué.

Tsahal s'inquiète des récents incidents dans le nord du pays et a déposé une plainte auprès des forces des Nations-Unies en fonction dans la région, ajoute le texte.

Un incident du même type s'était déjà produit dans la nuit de dimanche à lundi lorsque des tirs en provenance de Syrie avaient touché un secteur du Golan occupé par Israël.

Selon les médias locaux, le point d'impact des tirs avait été à proximité d'une patrouille militaire israélienne.

L'armée israélienne, qui n'avait pas confirmé l'information, n'avait pas répliqué. A la suite de l'incident, Israël avait saisi la force d'observation des Nations Unies déployée dans la zone depuis 1974.

Depuis le début du conflit en Syrie, la situation s'est tendue sur le Golan, mais les incidents sont restés jusqu'à présent relativement limités, l'armée israélienne ayant pour consigne de riposter en visant l'origine du tir.

La semaine passée, des projectiles tirés de Syrie ont touché le mont Hermon, point culminant du Golan occupé par Israël, entraînant la fermeture aux visiteurs de ce site touristique habituellement fréquenté.

Israël, officiellement en état de guerre avec la Syrie, occupe depuis la guerre de 1967 quelque 1.200 km2 du plateau du Golan, qu'il a annexés, une décision que n'a jamais reconnue la communauté internationale.








L'armée syrienne affirme avoir détruit un véhicule militaire israélien dans le Golan

AFP
L'armée syrienne a affirmé mardi dans un communiqué avoir détruit un véhicule israélien ayant dépassé la ligne de cessez-le-feu sur le plateau du Golan.

"Nous forces armées ont détruit un véhicule israélien avec tout ce qu'il transportait, qui venait des territoires occupés. Ce véhicule a dépassé la ligne de cessez-le-feu et avançait vers le village de Bir-Ajam situé dans la partie syrienne libérée", précise le commandement général des forces armées syriennes, sans préciser la date de l'incident.











 

Nigeria : l’armée dit avoir repris cinq localités aux islamistes, envoie des renforts




Photo prise le 30 avril 2013 de soldats en patrouille à Baga, au Nigeria ©AFP
MAIDUGURI (Nigeria) (AFP) - (AFP)
L’armée nigériane a annoncé lundi avoir repris cinq localités aux islamistes dans l’Etat de Borno (nord-est) et elle a décidé d’envoyer mille hommes en renfort, au sixième jour de l’offensive contre les insurgés de Boko Haram dans cette région.
L’armée a "sécurisé les environs de New Marte, Hausari, Krenoa, Wulgo et Chikun Ngulalo après avoir détruit toutes les bases terroristes situées autour de ces localités (...) et assure la protection et la liberté" des habitants, a déclaré le général Olukolade, porte-parole de l’armée nigériane, dans un communiqué.
Toutes ces localités sont situées à proximité de la frontière camerounaise et étaient considérés comme des fiefs du groupe islamiste.
Lorsqu’il a décrété l’état d’urgence dans les Etats voisins de Borno, Yobe et Adamawa la semaine dernière, le président Goodluck Jonathan a reconnu que les insurgés avaient pris le contrôle de certaines zones d’où ils avaient retiré le drapeau nigérian et chassé les représentants de l’Etat.
Selon les témoignages recueillis précédemment par l’AFP auprès d’habitants, New Marte et Krenoa avaient été les cibles de frappes aériennes par l’armée nigériane, au début de l’offensive la semaine dernière.
Parallèlement, "le siège des armées a approuvé le déploiement de 1.000 soldats supplémentaires dans l’Etat d’Adamawa et 200 d’entre eux sont déjà arrivés à Yola", la capitale, a déclaré à l’AFP le Lieutenant Ja’Afar Nuhu, porte-parole de l’armée dans cet Etat.
"Ces soldats supplémentaires vont être déployés dans des zones de tensions dans lesquelles ont eu lieu des attaques terroristes", a-t-il précisé.
L’armée a déclaré dimanche que "les terroristes délogés (étaient) en déroute".Mais une source sécuritaire a confié à l’AFP sous couvert d’anonymat que "l’opération n’est pas aussi facile que prévu".
A Maiduguri, capitale de l’Etat de Borno et fief historique de Boko Haram, où un couvre-feu permanent est en vigueur dans 12 quartiers, les patrouilles militaires se sont intensifié, lundi, des soldats tiraient en l’air depuis leur véhicule pour libérer le chemin à leur passage, selon des habitants.
L’armée a annoncé lundi y avoir arrêté "environ 120 terroristes alors qu’ils organisaient l’enterrement d’un de leurs commandants" tué la veille.
Les activités commerciales ont presque totalement cessé dans cette ville de plus d’un million d’habitants, a constaté un journaliste de l’AFP, et les gens se sont plaint d’avoir de plus en plus de mal à gagner de quoi vivre.
"Je vends de l’igname, d’habitude je gagne au moins 5.000 nairas (environ 25 euros) par jour mais les ventes ont chuté depuis jeudi", s’est inquiété Ba-Kaka Kolo."Hier, j’en ai vendu à crédit parce qu’un client m’a dit ne plus avoir d’argent".
"On voulait que Boko Haram soit stoppé, mais ce couvre-feu et le blocage des routes affectent notre économie", a-t-il regretté.
Pour couper toute possibilité de ravitaillement des islamistes, l’armée impose un blocus de la région.Conséquence, le prix des denrées grimpe à Maiduguri et dans les localités du nord de Borno, les camions de marchandises ne pouvant circuler librement à l’entrée et à la sortie de la ville.
Jusqu’à présent, l’offensive a fait "quelques dizaines" de morts parmi les insurgés et 3 victimes parmi les soldats, selon l’armée.Il est difficile de vérifier ces informations de source indépendante, et de mesurer l’impact du conflit sur la population civile, car les liaisons téléphoniques sont coupées dans les Etats de Yobe et Borno.
Les forces de l’ordre nigérianes ont souvent été accusées de violation des droits de l’homme et d’abus envers les civils, au cours de leur répression de l’insurrection islamiste.
Selon l’ONG Human Rights Watch, les attaques de Boko Haram et la répression de l’insurrection par les forces de sécurité ont fait 3.600 morts depuis 2009.
En 2009, l’armée avait pilonné plusieurs quartiers de Maiduguri pendant une vaste opération contre les islamistes, qui avait fait plus de 800 morts dans toute la région.











Violences religieuses en Birmanie : des musulmans condamnés

Le Monde.fr avec AFP
Des mosquées de plusieurs villes au nord de Rangoun avaient été détruites après les émeutes de Meiktila, pendant que des moines extrémistes distillaient des discours nationalistes.
Des mosquées de plusieurs villes au nord de Rangoun avaient été détruites après les émeutes de Meiktila, pendant que des moines extrémistes distillaient des discours nationalistes. | AFP/YE AUNG THU

Sept musulmans ont été condamnés mardi 21 mai à des peines allant de deux ans à vingt-huit ans de prison pour leur rôle dans les émeutes religieuses meurtrières en mars à Meiktila, dans le centre de la Birmanie, a-t-on appris de source judiciaire, alors qu'aucun bouddhiste n'a encore été condamné.

A la fin du mois de mars, une dispute avait éclaté dans un marché entre un vendeur musulman et des clients bouddhistes. Peu après, un moine bouddhiste était tué, ce qui avait trois jours d'émeutes. Selon les chiffres officiels, 44 personnes ont été tuées, 27 mosquées et 14 écoles islamiques, détruites, avant que l'armée reprenne le contrôle de la situation en vertu de l'état d'urgence.
Les sept accusés, dont un mineur, étaient passibles de la peine de mort pour le meurtre du moine. Ils ont été condamnés notamment pour meurtre, incitation au meurtre et incendie, a indiqué Ye Aung Myint, avocat général de la région de Mandalay. Au total, dix personnes sur 87 arrêtées ont jusqu'ici été condamnées pour les violences de Meiktila, a-t-il précisé.

PAS DE "PRÉJUGÉ BASÉ SUR LA RELIGION"

Trois Birmans musulmans – le propriétaire du magasin où avait eu lieu la dispute initiale, son épouse et un employé – avaient été condamnés en avril à quatorze ans de prison. Mais si 38 bouddhistes sont poursuivis, aucun n'a encore été condamné pour ces violences qui visaient principalement des musulmans. Ye Aung Myint pour autant s'est défendu de tout "préjugé basé sur la religion".

Des mosquées de plusieurs villes au nord de Rangoun avaient été détruites après les émeutes de Meiktila, pendant que des moines extrémistes distillaient des discours nationalistes. Fin avril, une nouvelle flambée de violences contre des musulmans avait fait un mort dans la même région. En 2012, dans l'ouest cette fois, des affrontements entre bouddhistes de l'ethnie rakhine et musulmans de la minorité apatride des Rohingya avaient fait environ 200 morts et 140 000 déplacés.
Dans une Birmanie en plein bouleversement depuis la dissolution de la junte en mars 2011, ces événements ont remis en lumière un fond islamophobe latent dans un pays majoritairement bouddhiste où vivent officiellement 4 % de musulmans.










Fraude fiscale : le gouvernement prépare de nouvelles sanctions




Bernard Cazeneuve, le ministre du Budget, indique que le gouvernement va augmenter les capacités d’intervention de la police fiscale.


Le ministre du Budget Bernard Cazeneuve - AFP
Le ministre du Budget Bernard Cazeneuve - AFP
 

Le gouvernement va alourdir les sanctions pénales à l’encontre des contribuables reconnus coupables d’évasion fiscale, affirme le ministre du Budget Bernard Cazeneuve au Parisien mardi. « Les fraudeurs ont intérêt à se signaler. Sinon, ils risqueront jusqu’à sept ans de prison pour les cas les plus graves », déclare le ministre.
« Quant à ceux qui exercent des activités de blanchiment de fraude fiscale ou relèvent de la délinquance financière, ils encourront des poursuites pénales accrues », ajoute-t-il, sans les détailler. Il indique également que le gouvernement va augmenter les capacités d’intervention de la police fiscale, lui permettant « d’enquêter sur des comptes ouverts à l’étranger, notamment la possibilité de procéder à des écoutes, infiltrations, gardes à vue allant jusqu’à quatre jours ».

« Processus transparent »

Bernard Cazeneuve réaffirme qu’« il n’y aura ni amnistie ni cellule de régularisation » des fraudeurs. « Il doit y avoir un processus transparent, de droit commun, leur permettant de se mettre en conformité avec la loi. Il n’y aura donc aucune disposition dérogatoire », a-t-il insisté.
Vendredi, M. Cazeneuve avait annoncé que le gouvernement réfléchissait à un mécanisme de régularisation de la situation des contribuables coupables d’évasion fiscale, en insistant que cela devait se faire « dans la transparence ».
Citant des sources syndicales, le ministre rappelle au Parisien que l’évasion et la fraude fiscale représentent entre 60 et 80 milliards d’euros de manque à gagner fiscal à l’Etat par an. Ces propos interviennent alors que s’ouvre mercredi un sommet des chefs d’Etat européens consacré entre autres à la lutte contre la fraude et l’évasion fiscale.
Source AFP












La Corée du Nord relâche 16 pêcheurs chinois capturés
 
 


Le port de pêche de Dalian, au nord-est de la province de Lianong, le 20 mai 2013, d'où sont originaires les bateaux capturés par des Nord-Coréens (AFP, AFP)

PEKIN — Seize marins chinois et leur bateau de pêche, qui avaient été capturés par des Nord-Coréens armés, ont été relâchés mardi par la Corée du Nord, a annoncé un responsable consulaire cité par l'agence de presse Chine Nouvelle.
Le propriétaire chinois du bateau, Yu Xuejun, "nous a déclaré que tous les pêcheurs et leur navire étaient sur le chemin du retour, sains et saufs", a déclaré ce responsable à Chine Nouvelle, en précisant que Pyongyang n'avait pas encore confirmé la libération.
Lundi, Pékin avait pressé Pyongyang d'agir sur ce dossier, dans un contexte de dégradation des relations entre les deux pays voisins.
La capture du navire de pêche et de ses hommes avait été suivie d'une demande de rançon. M. Yu avait déclaré à l'AFP qu'à son avis l'équipage avait été enlevé par un navire militaire de patrouille nord-coréen.
La Chine, seul allié de poids de la Corée du Nord, a été irritée par les récents tirs de fusée et l'essai nucléaire, le 12 février dernier, réalisés par Pyongyang. Pékin a ensuite approuvé des sanctions contre la Corée du Nord, dont des clôtures d'avoirs bancaires.
Mardi, le quotidien d'Etat Global Times rapportait l'incident en Une en faisant état de l'"indignation publique" en Chine sur "un kidnapping vu comme un moyen de faire de l'argent facile pour les gangs nord-coréens".
Le propriétaire du bateau, cité par le journal, a indiqué que les Nord-Coréens lui avaient demandé de verser la rançon sur un compte bancaire d'une entreprise de Dandong, la ville-frontière chinoise séparée de la Corée du Nord par le fleuve Yalu.
Il a demandé que les autorités chinoises enquêtent sur cette entreprise.
Pékin a fait fermer début mai un compte bancaire nord-coréen en application des sanctions internationales.
Le Global Times citait lundi un universitaire, Jin Qiangyi, jugeant possible que Pyongyang ait tenté de se venger de ces mesures de rétorsion en enlevant des pêcheurs chinois et en exerçant un chantage.
En mai 2012, 28 pêcheurs chinois avaient été détenus durant 13 jours par des Nord-Coréens, présentés comme des "ravisseurs non identifiés" ou au contraire des membres des autorités nord-coréennes.
Les incidents impliquant des pêcheurs chinois, qui ont tendance à aller de plus en plus loin poser leurs filets, ne sont pas rares en Asie en raison des disputes de souveraineté sur les eaux séparant la Chine de ses voisins. Mais les incidents maritimes entre Chine et Corée du Nord, deux pays alliés, sont très rares.












ECONOMIE

 

Cette nuit en Asie : la guerre des panneaux solaires



L’administration américaine a engagé des discussions avec la Chine et l’Union européenne afin de tenter de trouver une solution négociée sur le commerce des panneaux solaires.


AFP
AFP

Panneaux solaires : Bruxelles et Washington tentent une conciliation avec Pékin

L’administration américaine a engagé des discussions avec la Chine et l’Union européenne afin de tenter de trouver une solution négociée concernant le commerce des panneaux solaires. L’agence Bloomberg cite une source anonyme selon laquelle les pourparlers visent à établir des quotas sur les volumes d’exportations chinoises ainsi qu’un prix minimum de ces exportations, en échange de quoi Washington accepterait de suspendre les droits de douane qu’il applique sur les panneaux solaires chinois accusés d’être produits dans des conditions de dumping. L’agence ne précise pas quelle serait la position de l’Union européenne dans ces discussions, mais Bruxelles en serait partie prenante. L’Union européenne a en effet annoncé, la semaine dernière, qu’elle allait appliquer des droits de douane sur les panneaux solaires chinois, provoquant de vives protestations de la Chine qui s’inquiète de l’hécatombe possible pour son industrie déjà en situation de surcapacités. Au moment où la guerre commerciale menace entre Pékin et Bruxelles, une solution négociée apparaît comme la meilleure porte de sortie pour tous les protagonistes.

Pékin cherche à diversifier la gestion de ses réserves de change

D’après le « Wall Street Journal », la Chine est en train d’accélérer sa stratégie de diversification en matière de réserves de changes. A la tête de 3.400 milliards d’actifs, Pékin disposerait, en particulier, de 1.250 milliards de dollars de bons du Trésor américains. C’est vis-à-vis de cette classe d’actifs que la Chine cherche à prendre ses distances. Car la possible fin de la politique d’assouplissement quantitatif risque de déprécier ces obligations d’Etat. Dans ce but, l’administration chinoise des changes, baptisée SAFE (State administration of foreign exchange) aurait ouvert, à New York, un nouveau bureau d’une douzaine de personnes, dont la mission serait de sélectionner des investissements sur le sol américain dans le « Private equity », l’immobilier et d’autres classes d’actifs. Cette entité ne disposerait pas d’un budget particulier, mais se verrait allouer par la SAFE des liquidités au cas par cas. La même agence a d’ailleurs opté pour une stratégie équivalente au Royaume-Uni, où elle aurait investi plus de 1,6 milliards de dollars dans au moins quatre investissements, notamment dans les infrastructures et l’immobilier. Habituée à confier ses réserves à des gestionnaires d’actifs, la SAFE semble donc de plus en plus tentée de les investir elle-même. Une stratégie qui rappelle ce que fait le Fonds souverain chinois CIC, qui diversifie également ses investissements et prend des parts notamment dans des projets industriels, comme il l’a fait avec GDF-Suez.

Nissan à l’offensive sur le marché des “mini” voitures

Au Japon, près de 40% des voitures neuves vendues chaque années sont désormais de petits véhicules compacts, de cylindrée de moins 660 cm3, baptisés “kei cars”. Sur un marché domestique plutôt stagnant, ce segment, qui profite d’une très faible imposition, reste l’un des rares à connaître une croissance régulière. Pour tenter de mieux profiter de cette dynamique, Nissan a présenté, hier, sa première “minivoiture” conçue et fabriquée en partenariat avec Mitsubishi, dans une usine de l’ouest de l’archipel. Ce modèle, développé dans le cadre d’une coentreprise fondée en 2011 par les deux groupes, sera vendue le mois prochain sous le nom de “Dayz” dans les concessionnaires Nissan et de “ek Wagon” dans les magasins Mitsubishi. Jusqu’ici, Nissan s’était contenté de changer le nom de “kei cars”, fabriquées pour lui par Mitsubishi ou Suzuki. En apportant son savoir-faire technologique et les économies d’échelle à de nouveaux modèles, le groupe espère pouvoir refaire son retard sur ses grands concurrents tels que Daihatsu, une filiale de Toyota, et Suzuki qui contrôlent à eux deux plus de 60% des ventes de minivoitures dans le pays. Mitsubishi et Nissan, qui ont une part de marché combinée de 11% actuellement, ont pour objectif de doubler ce poids à moyen terme.

Pour relancer sa croissance, le Vietnam baisse l’impôt sur les sociétés

Inquiet du fort ralentissement de sa croissance, qui a connu l’an dernier son niveau le plus bas des treize dernières années, le Vietnam veut enclencher une baisse de l’impôt sur les sociétés. L’Assemblée nationale du pays, contrôlée par le Parti communiste, doit étudier aujourd’hui un amendement qui propose de faire reculer le taux d’imposition des bénéfices des entreprises de son niveau actuel de 25% à 22% en 2014 puis à 20% en 2016. Hanoï espère que ce recul permettra de relancer les investissements et la production dans le pays, où le PIB n’a progressé que de 5% en 2012. Les taux imposés aux entreprises de moins de 200 salariés ou revendiquant des revenus annuels inférieurs à 20 milliards de dongs (950.000 dollars) devraient baisser encore plus rapidement. Ils pourraient n’être que de 17% à l’horizon 2016. Pour tenter de doper l’activité, la Banque centrale vietnamienne a baissé à plusieurs reprises, ces derniers mois, ses taux directeurs mais les banques commerciales ont, pour l’instant, hésité à se montrer plus généreuses en crédits et s’inquiètent du volume toujours élevé de leurs créances douteuses. Selon le FMI, la croissance vietnamienne devrait atteindre 5,2% en 2013.











« Moi, président du Medef… » : les candidats confrontent leurs programmes




Le conseil exécutif du Medef doit auditionner jeudi les cinq prétendants à la succession de Laurence Parisot. Avis sur François Hollande, mesures prioritaires, Medef de demain : les trois favoris répondent aux « Echos ».


« Moi, président du Medef… » : les candidats confrontent leurs programmes

La pression monte pour les postulants au titre de patron des patrons. Jeudi, les cinq candidats passeront leur grand oral devant les 45 membres du conseil exécutif, le gouvernement du Medef. Il s’agit de ne pas rater l’exercice pour les trois qui tiennent la corde – Pierre Gattaz, le patron de Radiall, Geoffroy Roux de Bézieux, le fondateur d’Omea Telecom-Virgin Mobile, et Patrick Bernasconi, à la tête de la Fédération des travaux publics. Car le vote, qui interviendra une semaine plus tard, lors d’un nouveau conseil exécutif extraordinaire, pèsera lourdement sur le scrutin final de l’assemblée générale du 3 juillet.
A un mois et demi de l’élection, la campagne est à son apogée. Les candidats labourent les territoires, pourvoyeurs d’au moins un tiers des voix. Les rencontres se multiplient aussi avec les grands patrons qui influenceront le vote des fédérations. Aujourd’hui, les programmes sont bien connus. Pas de surprise sur la tonalité libérale de ces trois entrepreneurs, qui ont tous remis la fin des 35 heures au cœur de leur discours. En revanche, des divergences apparaissent : Patrick Bernasconi reste sur sa ligne modérée, vantant le mérite du dialogue social, tandis que Geoffroy Roux de Bézieux et Pierre Gattaz rivalisent de mesures plus radicales et vantent un patronat décomplexé. Pierre Gattaz fait figure de grand favori : après avoir obtenu le soutien de la puissante fédération de la métallurgie (UIMM), il a reçu hier celui de la Fédération des sociétés d’assurances (FFSA), un autre poids important.
 
Marion Kindermans










Le Premier ministre chinois veut une plus grande ouverture du marché à l'Inde
 
 

NEW DELHI - Le Premier ministre chinois, Li Keqiang, a plaidé mardi pour ouvrir davantage le marché aux produits indiens afin de réduire le déséquilibre commercial entre les deux géants asiatiques.

Concernant les inquiétudes indiennes sur le déficit commercial, la Chine souhaite que davantage de produits indiens puissent avoir accès au marché chinois, a-t-il dit lors d'un discours à New Delhi. Je suis certain que nous avons la capacité de réduire le déséquilibre commercial entre nos deux pays, a-t-il ajouté.











 
Le Qatar a investi dans la Deutsche Bank, va faire de même dans le russe VTB 
 
 

PARIS - Le Qatar a investi récemment dans la Deutsche Bank et s'apprête à faire de même dans son concurrent VTB, le numéro deux russe de la banque, affirme mardi le quotidien Financial Times, qui y voit la marque d'une nouvelle offensive de l'émirat dans le domaine de la finance.

Le fonds souverain qatari Qatar Investment Authority a participé pour plus de 100 millions d'euros à l'augmentation de capital de 2,9 milliards d'euros lancée il y a trois semaines par la Deutsche Bank, ajoute le journal britannique, citant des personnes proches de la transaction.

Il pourrait aussi investir jusqu'à 1 milliard de dollar dans l'appel au marché de 3,2 milliard que compte effectuer VTB, affirme le FT, en rappelant que l'émirat est déjà présent au capital de Barclays, de Credit Suisse, de Agricultural Bank of China et de Santander Brasil, ainsi que dans de plus petites entités en Grèce et en Egypte.











Doux: l’homme d’affaires Didier Calmels va prendre les deux tiers du capital

   

Une vue extérieure d'un des sites du volailler Doux, à Pleucadeuc, le 17 avril 2013
Une vue extérieure d'un des sites du volailler Doux, à Pleucadeuc, le 17 avril 2013 (Photo Fred Tanneau. AFP)
                                                         
Libération
L’homme d’affaires Didier Calmels va prendre les deux-tiers du capital du volailler Doux, permettant à l’entreprise de fortement réduire son endettement alors qu’elle se trouve en redressement judiciaire depuis près d’un an, a-t-on appris mardi auprès de l’administrateur judiciaire du volailler, confirmant une information du Figaro.
Ce spécialiste du retournement d’entreprise, agissant à travers sa holding Développement et Partenariat (D&P), va racheter les créances de la Barclays Bank, premier créancier du groupe avec quelque 150 millions d’euros (intérêts échus compris), a assuré Régis Valliot, administrateur judiciaire de Doux.
Cette créance serait ensuite convertie en actions, ce qui confèrerait à D&P les deux-tiers du groupe. D&P va prendre «les deux tiers du capital de Doux en laissant une minorité de capital» aux actuels actionnaires, a-t-il précisé.
La famille Doux et BNP Paribas conserveraient ainsi un tiers du capital.
D&P a par ailleurs négocié un accord de principe avec le géant brésilien de la viande JBS, locataire-gérant de la filiale de Doux au Brésil Frangosul, pour que cette dernière lui soit cédée «pour un réal symbolique» à condition qu’une fois propriétaire il «renonce aux créances sur la France», a indiqué Régis Valliot.
Cela permettrait d’éliminer 60 millions d’euros supplémentaires du passif de Doux, qui se monte à quelque 340 millions d’euros.
«Il ne va rester plus que 130 millions maximum», s’est félicité Régis Valliot. «C’est ça qui est formidable, on élimine toutes les grosses dettes insupportables et il ne reste plus que la dette d’exploitation normale, fournisseurs et créanciers publics, et ça c’est possible de le payer sur 10 ans dans le cadre d’un plan de redressement», a-t-il ajouté.
Concernant l’hypothèse, régulièrement évoquée, d’une entrée au capital du principal client de Doux, le Saoudien al-Munajem, M. Valliot n’a pas souhaité se prononcer, indiquant que le sujet était «délicat».
Ces initiatives vont être présentées mardi après-midi devant le tribunal de commerce de Quimper, qui devrait prolonger de six mois supplémentaires la période d’observation à laquelle est soumis le groupe. Doux espère désormais retrouver sa liberté de gestion à l’automne.
Recentré sur l’export et la viande transformée vendue sous la marque Père Dodu, allégé de son pôle frais qui a été liquidé au prix d’un millier de suppressions d’emploi, Doux espère réaliser cette année des ventes de 560 millions d’euros, avec une trésorerie modestement positive, indique mardi le quotidien Le Figaro












JUSTICE ?

 

Affaire Cahuzac : premières auditions de la commission d'enquête parlementaire



La commission d'enquête parlementaire sur l'action du gouvernement pendant l'affaire Cahuzac lance mardi ses premières auditions. Les journalistes de Mediapart et Michel Gonelle, l'ancien opposant politique de Jérôme Cahuzac qui a fourni l'enregistrement, sont les premiers auditionnés mardi. L'ex-ministre du Budget sera lui-même entendu à une date non fixée. Les auditions de Manuel Valls, Pierre Moscovici et Christiane Taubira seront aussi des temps forts de cette commission.

                   
Jérôme Cahuzac à l'Assemblée nationale en octobre dernier © WITT/SIPA

La commission d'enquête parlementaire entre dans le vif du sujet. Créée fin avril pour enquêter sur le rôle de l'Etat pendant l'affaire Cahuzac, elle mène mardi ses premières auditions.
A 8h45, elle auditionne les journalistes de Mediapart, Edwy Plenel et Fabrice Arfi. Puis à 16h45, ce sera au tour de Michel Gonelle, avocat, ancien opposant politique de Jérôme Cahuzac à Villeneuve-sur-lot, et détenteur de la fameuse bande son qui a provoqué la chute de l'ancien ministre du Budget. Viendra ensuite le tour d'Amélie Verdier, directrice de cabinet de Jérôme Cahuzac à Bercy, qui a conservé ses fonctions auprès de son successeur Bernard Cazeneuve. 
>>> Ces auditions sont retransmises en direct sur le site de l'Assemblée nationale.
Pendant deux mois, tous les protagonistes de cette histoire seront entendus par la commission d'enquête parlementaire. Le principal intéressé, Jérôme Cahuzac lui-même, sera mis sur le grill par ses anciens collègues, à une date indéterminée. Le 5 décembre dernier, il leur avait menti dans l'hémicyle déclarant : "Je n'ai pas, je n'ai jamais eu de compte à l'étranger. Ni maintenant, ni avant." Le week-end dernier il annonçait qu'il ne serait finalement pas candidat à l'élection législative partielle dans son fief.

Valls, Moscovici, Taubira prochainement entendus

Les auditions du ministre de l'Intérieur Manuel Valls, du ministre de l'Economie Pierre Moscovici et de la ministre de la Justice Christiane Taubira, seront également des moments forts de cette commission d'enquête parlementaire. Leurs dates n'ont pas été fixées. Des hauts fonctionnaires et des magistrats, comme le patron du renseignement intérieur ou le procureur de la République de Paris, seront également entendus.
La commission d'enquête va s'intéresser aux quatre mois qui se sont écoulés entre les premières révélations de Mediapart, le 4 décembre, et les aveux de Jérôme Cahuzac, le 2 avril. Pendant cet intervalle, qu'a fait l'administration ? Que savaient le président de la République et les membres du gouvernement ?

Que savait l'exécutif ?

"Rien" répondait Manuel Valls en avril sur France Info. Quant à son collègue Pierre Moscovici, ancien ministre de tutelle de Jérôme Cahuzac, il se disait "impatient" de s'expliquer devant la commission, affirmant également n'être au courant de rien. Mais la demande d'assistance administrative envoyée depuis Bercy à Genève en janvier a-t-elle été suffisante ? Et que savait François Hollande ? Il "n'avait pas d'information", a assuré le Premier ministre Jean-Marc Ayrault
Cette commission, demandée par l'Union des démocrates et indépendants de Jean-Louis Borloo, est présidée par Charles de Courson (UDI) et son rapporteur est un socialiste, Alain Claeys. Elle peut mettre au jour des informations et dans de rares cas saisir la justice ; mais elle ne se penchera pas sur le fond de l'affaire, la fraude fiscale, puisque ce volet est entre les mains de la justice.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Mediator: un des plus grands scandales sanitaires français au tribunal
 
 
Jacques Servier, le fondateur des laboratoires Servier, le 14 mai 2012 au tribunal de Nanterre (AFP/Archives, Martin Bureau)
NANTERRE — Le premier procès pénal du Mediator, un médicament accusé d'avoir déjà causé des centaines de morts en France, reprend mardi devant le tribunal correctionnel de Nanterre après avoir tourné court il y a un an pour des raisons de procédure.
Selon un rapport d'experts judiciaires rendu public en avril, le Mediator, commercialisé de 1976 à 2009 en France, pourrait à long terme causer 1.300 à 1.800 morts uniquement par valvulopathie.
Quelque 700 parties civiles demandent réparation à Nanterre, sans attendre l'issue de l'instruction menée parallèlement par le parquet de Paris sur les mêmes faits. Ces victimes présumées ont misé sur une procédure rapide: une citation directe pour "tromperie aggravée" dans laquelle leur revient la tâche d'apporter les preuves, sans avoir accès aux investigations parisiennes.
Elles reprochent à Jacques Servier, 91 ans, fondateur des laboratoires du même nom, de les avoir "délibérément" trompées sur la composition de ce médicament destiné aux diabétiques, mais largement prescrit comme coupe-faim. Les malades n'auraient pas été informés de "la nature anorexigène" de son principe actif, le Benfluorex à l'origine du développement de valvulopathies (déformation des valves cardiaques) et d'hypertension artérielle pulmonaire, une pathologie rare actuellement incurable.
Me Charles Joseph-Oudin, conseil d'une centaine de parties civiles à Nanterre, espère que "les Laboratoires Servier n'essayeront plus de mettre des bâtons dans les roues de la machine judiciaire".
Le procès, qui avait débuté le 14 mai 2012, avait en effet très vite tourné court. Le tribunal avait accepté de transmettre à la Cour de cassation une question prioritaire de constitutionnalité (QPC), soulevée par la défense. M. Servier contestait qu'il puisse être jugé à Nanterre alors qu'il est parallèlement mis en examen pour des faits similaires à Paris. La haute juridiction a toutefois refusé de transmettre cette QPC au Conseil constitutionnel.
Un nouveau rendez-vous manqué?
"ll y a un risque que l'affaire ne soit encore pas jugée au fond cette fois-ci", estime Me Juliette Nattier, avocate d'une trentaine de victimes présumées.
La défense de Servier va en effet engager une nouvelle bataille procédurale, susceptible d'entraîner un nouveau renvoi du procès.
"Nous souhaitons qu'une expertise judiciaire autonome soit faite à Nanterre ou à défaut la communication de tous les éléments recueillis dans le cadre des expertises en cours à Paris", indique Me Hervé Temime. Il va aussi demander "un complément d'information permettant au tribunal d'apprécier le rôle des autorités sanitaires dans la tromperie dénoncée à Nanterre". L'Agence du médicament a en effet été mise en examen en mars dernier pour "homicides et blessures involontaires", les juges d'instruction parisiens la soupçonnant d'avoir négligé les alertes sur la dangerosité du Mediator.
Interrogé sur la présence de Jacques Servier à l'ouverture des débats, son conseil n'a pas souhaité répondre. Le fondateur des laboratoires, dont l'état de santé reste fragile, avait répondu la semaine dernière à BFMTV qui l'interrogeait près de son domicile: "On s'en fout du procès", avant de s'excuser pour cette déclaration.
Certains conseils de victimes présumées préfèreraient aussi que le procès soit renvoyé dans l'attente de la fin de l'instruction parisienne. "Je ne suis pas là pour défendre Servier, mais il est dommage de se priver d'une instruction de qualité qui devrait être bouclée rapidement", estime Me Jean-Christophe Coubris.
Mais, pour la plupart des parties civiles, il y a urgence à statuer, notamment du fait de l'âge du principal prévenu.
Elles disposent de plusieurs pièces maîtresses comme les annexes du rapport accablant de l'Inspection générale des affaires sociales (Igas) qui estime que le retrait du Mediator "aurait pu être décidé dès 1999", soit dix ans avant sa disparition du marché.
Jacques Servier, ainsi que les quatre anciens cadres de Servier et sa filiale Biopharma jugés à ses côtés à Nanterre, encourent quatre ans de prison et une amende de 75.000 euros; Servier et Biopharma, en tant que personnes morales, une amende de 375.000 euros ainsi qu'une interdiction d'exercer.
 
Jacques Servier, fondateur des laboratoires Servier, le 14 mai 2012 au tribunal de Nanterre (AFP/Archives, Benoit Peyrucq)
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Apple pointé pour ses détournements d'impôts

 
 
 
Le Monde.fr
Par
Très mauvaise nouvelle pour Tim Cook, le successeur de Steve Jobs à la tête d'Apple appelé à témoigner, mardi 21 mai, devant une commission parlementaire sur les aménagements fiscaux mis en place par sa société et surtout sa préférence à s'endetter pour investir plutôt que de rapatrier ses fonds détenus à l'étranger.
La séance promet d'être animée. Lundi, en soirée, une commission d'enquête du Sénat, dirigée par deux gros "calibres", le démocrate Carl Levin, qui s'est fait une spécialité de la chasse aux fraudes et des entorses à l'éthique des banques et des entreprises, et le républicain John McCain, ex-candidat du parti à l'élection présidentielle, ont dévoilé les grandes lignes d'un rapport d'enquête qu'ils ont dirigée. Leurs conclusions : Apple, qui détient à l'étranger
– essentiellement sur des comptes offshore – 102 des 145 milliards de cash dont il dispose, a peu ou pas du tout payé d'impôts depuis des années sur ses bénéfices réalisés à l'étranger, ni aux Etats-Unis ni dans les pays concernés. La firme, accusent-ils, a massivement usé d'artifices procéduriers lui permettant de n'être fiscalement enregistrés nulle part. Principales victimes de cette attitude : l'Etat fédéral américain, mais aussi 20 Etats américains où Apple dispose de sites, à commencer évidemment par la Californie, où elle a son siège et des laboratoires de recherche.
 
"LE SAINT GRAAL : ÉVITER TOUT PAIEMENT"
 
Selon MM. Levin et McCain, depuis son introduction en bourse, en 1980, Apple aurait évité de verser des milliards de dollars d'impôts en jouant sur des failles juridiques offertes en premier lieu par la législation fiscale irlandaise, où son siège de Cork centralise la plupart de ses activités internationales : en Asie (Inde, Chine, etc.), en Afrique ou au Moyen-Orient. Pour être accueilli en Irlande, Apple avait d'ailleurs négocié avec le trésor local un taux d'imposition n'excédant pas 2 %. La commission d'enquête note qu'Apple Sales International (ASI), une filiale commerciale qui centralise en Irlande les ventes d'iPads, iPhones et d'autres produits, a déclaré en 2011 à sa maison-mère 22 milliards de dollars de bénéfices avant impôts, pour ne payer que... 10 millions d'impôts (moins de 0,5 %). Entre 2009 et 2011, ASI aurait ainsi pu "soustraire" au regard du fisc américain quelque 74 milliards de dollars de bénéfices avant impôts. bénéfices non imposés. Comment la chose a-t-elle été possible, s'interrogent les enquêteurs, alors que toutes les réunions de direction d'ASI sont tenues au siège californien d'Apple, et que mêmes ses comptes bancaires y sont domiciliés.
Autres filiales commerciales, Apple Operations International (AOI) et Apple Operations Europe n'ont reversé aucun impôt à aucun Etat sur les 5 dernières années (AOI a déclaré 30 milliards de dollars de bénéfices entre 2009 et 2012). Ces trois entités ont pu, chaque fois, arguer qu'elles n'étaient pas résidentes en Irlande, ni d'ailleurs autre part... AOI, a rappelé lundi soir le sénateur Levin, chapeaute les opérations offshore de la société. "Cela
ne lui suffisait pas de payer un taux d'impôt extrêmement bas. Elle voulait atteindre le Saint Graal : éviter tout paiement"
, a-t-il lancé. Dans son rapport, la commission s'interroge sur une situation où les brevets et plus généralement la propriété intellectuelle des produits Apple continuent d'être légalement entièrement enregistrée aux Etats-Unis, alors que leur exploitation ne donne lieu à aucun reversement d'impôts au bénéfice des contribuables américains.
 
RECOMMANDATIONS DE LA COMMISSION
 
En dehors d'Apple, de très nombreuses sociétés, américaines ou autres, ont aussi su bénéficier de règlements fiscaux irlandais avantageux et mis en place un écheveau inextricable de filiales qui, d'Irlande ou d'autres pays à fiscalité "intéressante", ont vu leurs bénéfices trouver massivement refuge dans des "boites aux lettres" aux iles Vierge ou aux Caïmans. Les deux sénateurs ne considèrent d'ailleurs pas que la firme de Cuppertino se soit placée dans
l'illégalité. Mais ils estiment que la dimension de l'évasion fiscale atteint dans son cas un volume sans précédent, Apple ayant su jouer mieux encore que d'autres de lézardes juridiques pour "transférer ses actifs et ses bénéfices à l'étranger et minimiser ses obligations fiscales".
A l'évidence, la commission sénatoriale n'envisage pas de réformer de fond en comble le code des impôts des entreprises ; M. McCain a suggéré que ce serait politiquement très compliqué. Cependant, "quand vous constatez ce genre d'énormité dans le comportement, pourquoi attendre ?", a-t-il lancé. En ciblant l'emblématique Apple, la société la plus rentable du monde actuellement – ses bénéfices pour l'exercice en cours pourraient dépasser
les 45 milliards de dollars – la commission entend créer un précédent et imposer à tous de nouvelles normes. Elle émet donc une série de "recommandations". Parmi celles-ci : "éliminer les incitations permettant aux multinationales américaines de transférer leur revenus issus de la propriété intellectuelle vers des coquilles vides" dans des paradis fiscaux ou assimilés (comme l'Irlande). Ou encore : " imposer l'actuel impôt sur le revenu à toute société enregistrée à l'étranger mais gérée et contrôlée aux Etats-Unis ".
 
APPLE SE DÉFEND
 
Dans une déclaration publiée lundi soir, la firme californienne assure qu'elle a toujours "mené ses affaires avec les plus hauts standards éthiques, en fonction des lois et des règles comptables existantes". Elle rappelle qu'elle verse 30,5 % de ses revenus au fisc aux EtatsUnis, soit pour l'année dernière la somme "extraordinaire" de 6 milliards de dollars. Réponse de M. McCain : "Apple est peut-être une des compagnies qui paye le plus d'impôts, mais aussi une de celles qui parvient le plus à ne pas en payer." La commission soupçonne d'ailleurs la firme d'avoir systématiquement surévalué en public les montants d'impôts réels versés aux Etats-Unis.
Plus important, Apple indique ce qui devrait constituer son axe de défense face aux élus : le régime fiscal américain "ne s'est pas adapté à l'avènement de l'ère numérique et à une économie mondiale en changement rapide". Son PDG est donc disposé à aider les pouvoirs publics à mieux se conformer à l'air du temps et à remettre à plat, après un "examen objectif", le code fiscal des entreprises. Des tractations seraient déjà engagées, de grandes entreprises acceptant de respecter une attitude plus "civique" à la condition que l'Etat américain diminue l'imposition des bénéfices réalisés à l'étranger.
Malheureux successeur du "héros" Steve Jobs, M. Cook n'a pas sa baraka. Le fondateur d'Apple, disparu en 2011 et qui avait mis en place ce système d'"évasion fiscale" licite à défaut d'être éthique, n'avait, de toute sa vie, jamais été convoqué devant une commission parlementaire.


 









SOCIETE

 

Notre facho préféré

 
Libération
C’est le jeune facho à la mode. On le voit partout. Sur M6, sur France 2, sur Canal + (beaucoup sur Canal +). Elle est si fraîche, si spontanée, la nouvelle bête immonde ! C’est bien simple, Bernard de la Villardière et Benoît Duquesne se l’arrachent. Il s’appelle Alexandre Gabriac, il a 22 ans, il habite Lyon, dans la vie il fait étudiant et chef des Jeunesses nationalistes, émanation juvénile et musclée du gollnischisme (de Gollnisch, Bruno, rival malheureux de Marine Le Pen à la présidence du Front national).
Les caméras l’accompagnent dans les manifs pour tous (ses militants tabassent un bolchévique, et chapardent un drapeau dans un bar gay ; on s’amuse). Elles l’accompagnent sur la tombe de Mussolini, but de pèlerinage annuel. Elles le suivent au pied de l’Acropole, où il va rendre visite aux camarades du mouvement néonazi, Aube dorée, qui ratonnent les immigrés dans les rues d’Athènes.
Il ouvre volontiers aux caméras la porte de son studio de 15 m2. Dans sa bibliothèque, un rayonnage entier sur Le Pen, son grand homme. En guise de posters, fanions et affiches, parmi lesquels des souvenirs émouvants des pèlerinages mussoliniens. Interviews en série, comme à Cannes (le téléphone du service de presse figure sur le site du mouvement). «Que pensez-vous de l’Allemagne hitlérienne ?» lui demande Canal +. Long silence. Intense réflexion. «Je réfléchis bien, parce que cette question peut nous entraîner très très loin.» Encore plus long silence, conservé au montage par le journaliste. Puis : «Nous, on ne se positionne pas en fonction de la bien-pensance. On autorise chez nous un regard libre.» Bien joué, le coup de la liberté de penser. L’élément de langage a été long à venir, mais ça valait le coup d’attendre. «Etes-vous antisémite ?» insiste le reporter. Grand sourire de rugbyman après un essai transformé : «Ni plus ni moins que Saint-Louis.»
Alexandre Gabriac s’est acquis une notoriété nationale de basse intensité en 2011, en faisant le salut nazi. La photo, postée sur Facebook, s’était retrouvée sur le site de l’Obs. Cette incartade lui valut exclusion immédiate du Front national. Laquelle exclusion provoqua un incident diplomatique entre Marine (favorable) et Jean-Marie Le Pen (opposé). A l’époque, Gabriac jurait que la photo était un montage. Comme le temps passe ! Aujourd’hui, devant les caméras qui se bousculent dans son studio, il assume. D’ailleurs, le salut nazi n’est pas seulement un salut nazi. Dédramatisons tout ça. C’est aussi un salut olympique, ou une manière de se dire bonjour, dans la rue. Un geste jovial.
Alexandre Gabriac est un facho providentiel. A cette médiatisation subite, tout le monde trouve son compte. Son groupuscule inconnu acquiert une notoriété nationale : il va engranger des adhésions. En excluant le diable, Marine Le Pen se dédiabolise, et souligne tout ce qu’elle n’est pas (antisémite, nostalgique du nazisme, etc). Quant aux télés, elles adorent les fachos télégéniques. Les skinheads de Serge Ayoub (alias Batskin) ont vieilli. Les royalistes sont désespérément ringards. Les hooligans peuvent toujours faire l’affaire (saisissant reportage sur les hooligans polonais dans le dernier Envoyé spécial), mais il faut un peu de renouvellement. La joyeuse bande des saucissons pinard commençait à s’user un peu. Va donc pour Gabriac qui, filmé dans les manifs pour tous sur fond de cantiques, répète devant tous les micros son aversion pour «l’accouplement sodomite». «L’accouplement sodomite», c’est bon coco. S’il le dit deux ou trois fois, on pourra même le recycler au Petit Journal. Ce besoin de fachos, tout de même.
Il nous faut notre petit facho ou notre nazillon de poche, caricatural à souhait. Ce fut jadis Le Pen père lui-même, avec ses Durafour crématoire. Alexandre Gabriac fait encore mieux l’affaire. Il est à l’aube de sa carrière. Dans cinq ans, il plaisantera avec Denisot sur le plateau du Grand Journal. Dans dix ans, député. Dans vingt ans, attendri, comme Madelin, Longuet ou Devedjian, il se penchera sur les frasques de ses jeunes années, et revisionnera avec Arthur ses premières télés. Symétriquement, ce goût des fachos pour le cabotinage. Tous ces gars sévèrement burnés, avec leurs rangers, leurs treillis, leurs entraînements en forêt, les imaginer refaire la prise, et montrer leur meilleur profil.
Quant à savoir si cette omniprésence médiatique exagère l’importance d’un phénomène politique permanent de génération en génération, et finalement toujours marginal (la présence en France de quelques centaines de militants d’une extrême droite radicale), et pourrait finir par le faire grossir, en une sorte de prophétie autoréalisatrice, c’est une autre question, qu’on se posera plus tard.










Grande-Bretagne: le mariage gay de retour devant les députés


Un homme avec une pancarte "Liberté pour tous les types de relations" manifeste en faveur du mariage pour les couples homosexuels, à Londres Ben Stansall
            
Les députés britanniques s'acheminaient vers une adoption du projet de loi autorisant le mariage entre personnes du même sexe, malgré un nouveau geste de défi lundi soir d'une partie des conservateurs à l'égard du Premier ministre David Cameron favorable au texte.
A la veille d'un vote sur le projet de loi prévu mardi, dernière étape devant la Chambre des Communes avant un passage à la Chambre des Lords, le gouvernement et l'opposition travailliste sont parvenus à un accord de dernière minute pour faire échouer un amendement qui mettait en péril l'ensemble du texte.
Lundi soir, à l'issue de plus de cinq heures de débat, 70 députés -dont 56 conservateurs- ont voté en faveur de cet amendement accusé par le gouvernement d'être destiné à "faire dérailler" l'ensemble du projet de loi, tandis que 375 s'y opposaient.
L'amendement, déposé par le député tory Tim Loughton, demandait d'étendre aux couples hétérosexuels le partenariat civil jusqu'alors réservé aux couples homosexuels, et aspirait à fédérer aussi bien les opposants au mariage gay que les partisans de l'égalité.
Mais le Labour a proposé une solution de compromis, approuvée par le gouvernement de coalition entre conservateurs et libéraux-démocrates, qui a été entérinée lundi soir à une large majorité par les députés.
La proposition vise à lancer un processus de consultation afin de réformer le partenariat civil mais sans remettre en question l'ensemble du projet de loi sur le mariage gay.
"L'incapacité de David Cameron à contrôler son parti ne doit pas permettre de faire échouer le projet de loi sur le mariage égalitaire. L'engagement du Labour est irréversible", avait assuré dans la journée le chef du parti travailliste, Ed Miliband.
Une première version du projet de loi sur le mariage gay avait été adoptée en février à la Chambre des Communes par 400 voix contre 175. Parmi les opposants figuraient 136 des 303 députés conservateurs.
Le nouveau vote intervient à une période délicate pour David Cameron, déjà soumis à une forte pression de l'aile droite de son parti sur la question du référendum sur l'Union européenne, sur fond de percée électorale du parti populiste et europhobe Ukip.
Les services du Premier ministre avaient assuré que l'amendement controversé coûterait 4 milliards de livres (4,7 milliards d'euros) en pesant sur les retraites et retarderait de deux ans le vote d'une loi sur le mariage homosexuel.
Le vice-Premier ministre Nick Clegg, chef des "lib-dem", s'était dit déterminé à s'assurer que le projet de loi, promesse de campagne de son parti, ne soit "pas pris en otage par ceux qui ont pour arrière-pensée de le discréditer ou de le faire dérailler".
Le projet de loi prévoit de permettre à des couples de même sexe de se marier civilement et laisse aussi aux diverses confessions la possibilité de célébrer ou non des unions homosexuelles religieuses, à l'exception toutefois notable de l'Eglise anglicane, majoritaire dans le pays et pour laquelle le mariage gay restera proscrit.
S'il est à l'origine de vives dissensions au sein du parti conservateur, en revanche il ne suscite pas de remous dans l'opinion publique: selon un sondage YouGov publié lundi, 54% des Britanniques y sont favorables.
Le projet de loi sera soumis mardi au vote de la Chambre des Communes avant de retourner une dernière fois devant la Chambre des Lords (chambre haute du parlement) susceptible de voter des amendements qui entraîneraient un nouveau retour devant la chambre basse.
S'il adoptait définitivement le projet de loi, le Royaume-Uni deviendrait le 15e pays dans le monde, après la France samedi, à légaliser le mariage des homosexuels.
Les couples homosexuels britanniques ont déjà les mêmes droits parentaux que les couples hétérosexuels: ils peuvent adopter depuis 2005 et recourir à la procréation médicalement assistée et à une mère porteuse, pourvu qu'elle ne soit pas rémunérée. Ils peuvent également s'unir civilement depuis 2005, dans le cadre d'un partenariat civil.











L'Eglise d'Ecosse vote en faveur de l'ordination d'homosexuels

Le Monde.fr avec AFP

L'Eglise d'Ecosse a voté lundi 20 mai en faveur de l'ordination d'homosexuels, après des années de débats entre le camp libéral et le camp traditionaliste. Des défenseurs écossais des droits des homosexuels se sont réjouis du vote, mais l'Eglise libre d'Ecosse, issue d'un schisme survenu dans l'Eglise d'Ecosse à la fin du XIXe siècle, a déclaré que la motion adoptée était contradictoire et confuse.
 
L'assemblée générale de l'Eglise d'Ecosse devait choisir entre trois motions : rejeter l'ordination d'hommes et de femmes homosexuels, permettre cette ordination, ou bien permettre cette ordination tout en autorisant aux communautés qui le souhaiteraient de ne pas appliquer la décision. C'est finalement une quatrième motion, proposée par le révérend Albert Bogle, qui a été adoptée par 340 voix contre 282. Ce texte confirme "la doctrine historique et actuelle de l'Eglise et sa pratique en ce qui concerne la sexualité humaine", mais "permet néanmoins à celles des communautés de l'Eglise qui le souhaitent de s'écarter de cette doctrine et de cette pratique".
L'Eglise d'Ecosse réaffirme ainsi son opposition de principe à l'ordination d'homosexuels tout en autorisant les communautés qui le désirent à procéder à de telles ordinations.
L'application de cette décision ne devrait pas être immédiate. L'assemblée générale a décidé de la réexaminer lors de sa prochaine réunion l'année prochaine et d'adopter des règles pour la mise en œuvre du vote historique de lundi.
 
"UN PAS POSITIF VERS UNE SOCIÉTÉ PLUS ÉGALITAIRE"
 
"Nous saluons cette décision de l'Eglise d'Ecosse, qui est particulièrement importante pour les nombreuses personnes LGBT qui sont dans l'Eglise ainsi que pour leurs amis et leurs familles", a déclaré Tom French, un responsable de l'association Equality Network. "C'est un pas positif vers une société plus égalitaire, et cela reflète les valeurs progressistes de l'Ecosse du XXIe siècle", a estimé ce militant des droits des homosexuels.
L'Eglise libre d'Ecosse, pour sa part, a relevé un manque de lisibilité de la décision. "La motion qui l'a emporté dit qu'elle affirme la doctrine historique de l'Eglise, qui bien sûr est opposée à l'ordination de personnes ayant des relations homosexuelles", a déclaré un porte-parole. "Pourtant dans le même temps la motion permet aux communautés de nommer ministres du culte des personnes ayant des relations homosexuelles. La chose dans son ensemble reflète une confusion totale", a dit le porte-parole de l'Eglise libre d'Ecosse.










Dans le camp d’entraînement parisien des Femen (vidéos)

Julie Huon
      

Une rencontre exclusive avec l’Ukrainienne Inna shevchenko, une des fondatrices des Femen, dans leur camp d’entraînement à Paris.



Dans le camp d'entraînement parisien des Femen by Le_Soir

Dans le camp d'entraînement parisien des Femen (2) by Le_Soir

Dans le camp d'entraînement parisien des Femen (3) by Le_Soir

Dans le camp d'entraînement parisien des Femen (4à by Le_Soir

Dans le camp d'entraînement parisien des Femen (5) by Le_Soir

Dans le camp d'entraînement parisien des Femen (6) by Le_Soir

L’une des quatre fondatrices du mouvement Femen - ce pop féminisme où de jeunes femmes écrivent leurs revendications sur leurs seins nus - a créé un camp d’entraînement dans le quartier de la Goutte d’Or à Paris. Nous avons suivi ces guerrières féministes dans leur préparation: pompes, flexions, apprentissage des slogans. Objectif: en trois minutes, braver le service d’ordre, ôter son t-shirt, scander le slogan et résister le plus longtemps possible avant d’être emmenées dans le fourgon de police. Les Femen luttent contre le patriarcat et ses multiples visages: la religion, la dictature et l industrie du sexe.












MANAGEMENT

 

5 critères pour savoir si votre boss est un psychopathe


Il éprouve le besoin d'humilier, il est charmeur et manipulateur, il ne reconnaît jamais la moindre erreur... Si vous reconnaissez votre patron, c'est de toute évidence un tyran.

Photo extraite de l'ouvrage "Office" de Lars Tunbjörk (Edition Journal). De New York à Stockholm, en passant par Tokyo, les bureaux qu'il a fixés sur la pellicule sont les lieux d'une vie que les gens perdent à vouloir la gagner. (Photo Lars Tunbjörk)
Photo extraite de l'ouvrage "Office" de Lars Tunbjörk (Edition Journal). De New York à Stockholm, en passant par Tokyo, les bureaux qu'il a fixés sur la pellicule sont les lieux d'une vie que les gens perdent à vouloir la gagner. (Photo Lars Tunbjörk)
 

D'après les études du psychiatre Robert Hare et des psychologues Paul Babiak, Martha Stout et Oliver James, le patron sociopathe présente certains traits de personnalité distinctifs. Voici comment le reconnaître :
1 - Son ego est surdimensionné, mais il ne se satisfait pas de sa propre réussite. L'échec des autres est fondamental. Il éprouve le besoin d'humilier et de faire souffrir, même de façon insidieuse.
2 - Il n'a aucune empathie, ne ressent rien, pas même la détresse. Il ne peut donc pas éprouver de remords. Il paraît attentif mais son arrogance le trahit : il ne peut s'empêcher d'exprimer un sentiment de supériorité. Il déteste ce qui est collectif.
3 - Lorsqu'il parle de vous, il abuse du mot confiance et multiplie les promesses, comme "Je ne trahirai jamais". Mais c'est un égoïste, et son absence totale de générosité dénote son manque de sincérité.
4 - Manipulateur, il sait charmer mais s'écoute parler. Vos idées sont les siennes. Ses fautes sont les vôtres. Il ne reconnaît jamais la moindre erreur. Ce qui le trahit est son manque de self-control en cas de conflit. Il peut alors manifester une colère soudaine. Souvent avec vulgarité.
5 - Il est intrigant et peu créatif, et sa priorité est son avancement. Malgré son éloquence, il manque de rigueur. Ses buts sont à court terme et il n'a pas de vision. Aimable avec les puissants, il est impitoyable avec les plus faibles.















DIVERS

 

Une tornade fait près d'une centaine de morts dans l'Oklahoma



L'hôpital de Moore, dans l'Oklahoma, après le passage de la tornade ayant fait au moins 91 morts.

L'hôpital de Moore, dans l'Oklahoma, après le passage de la tornade ayant fait au moins 91 morts. (Photo Gene Blevins. Reuters)

La localité de Moore, en banlieue d'Oklahoma City, a été ravagée par un gigantesque tourbillon dont les vents ont dépassé 300 km/h. Le dernier bilan fait état de 91 morts.



Libération

Une puissante tornade, avec des vents allant jusqu’à 320 km/h, a semé la destruction lundi dans la banlieue d’Oklahoma City (sud des Etats-Unis), faisant au moins 91 morts, de nombreux blessés et ravageant des centaines de bâtiments dont deux écoles.

Au moins 91 personnes, dont 20 enfants, sont mortes après la tornade qui a ravagé lundi Moore, une ville de 55 000 habitants de la banlieue d’Oklahoma City, a indiqué Amy Elliott, une responsable sanitaire de l’Etat d’Oklahoma citée par CNN.

La gouverneure de l’Etat d’Oklahoma, Mary Fallin, qui a tenu en fin de journée une conférence de presse, n’a pas donné de bilan précis mais a parlé de «morts et de nombreux blessés». La tornade faisait à son plus fort jusqu’à trois kilomètres de large. La météo nationale a évalué la tornade à une force EF-4, l’échelle de grandeur pour les tornades, ce qui implique une vitesse de vents comprise entre 260 à 320 km/h.

Une course contre la montre s’est engagée pour essayer de retrouver avant la nuit le maximum de rescapés sous les décombres, ainsi que des corps éventuels, a ajouté Mary Fallin. Des chiens spécialisés sont sur place. Les «recherches se poursuivront toute la nuit», a ajouté Jerry Stillings, chef de la police de la ville. Le président Barack Obama a appelé la gouverneure pour activer l’aide fédérale. De l’aide a également été offerte par les Etats environnants.

Les chaînes de télévision locale avaient montré toute l’après-midi des dizaines de membres des secours fouillant notamment les débris de l’école élémentaire Plaza Towers, d’où des enfants en vie avaient été extirpés, sous l’œil de parents angoissés, tenus à distance par les équipes de secours. Selon la télévision KFOR, quatre personnes d’une même famille sont mortes alors qu’elles s’étaient réfugiées dans un congélateur. En revanche, en voyant arriver la tornade, une habitante de Moore a raconté sur cette même chaîne s’être réfugiée dans sa baignoire avec son chien en se couvrant d’oreillers pour se protéger des débris.
La télévision locale, à partir d’un hélicoptère, avait montré des maisons sur des dizaines d’hectares totalement détruites, avec des empilements de dizaines de voitures, des hangars jetés à terres, des murs effondrés et des personnes errant dans les débris. Au moins un incendie a été signalé. Le centre médical de la ville a été évacué, selon un porte-parole interrogé par CNN et tous les patients transportés vers d’autres hôpitaux. La garde nationale a été appelée.
Selon la chaîne News.9, des abris d’urgence ont été installés dans la ville d’Oklahoma City, notamment dans des églises et les appels aux dons se multipliaient sur les réseaux sociaux. Joe Jolly, un habitant de Moore, a indiqué sur la radio publique NPR que son voisinage ressemblait à «une zone de guerre». «Je n’ai pratiquement plus de maison», a-t-il dit, «je suis encore sous le choc. C’était intense, je ne sais pas quoi dire, c’était terrible.»
Les tornades touchent souvent les plaines de l’Oklahoma mais rarement les zones habitées comme lundi. L’état d’urgence avait été déclaré dimanche pour 16 comtés de l’Etat.
Jeudi, dix tornades s’étaient abattues sur le Texas faisant au moins six morts et blessant des dizaines de personnes. Moore avait été partiellement détruite en mai 1999 par une puissante tornade qui avait fait 41 morts.
USA: Photo des dégâts de la tornade sur la ville de Moore via @jebetz








Etats-Unis: une tornade fait 91 morts dans l'Oklahoma
 
 
WASHINGTON — Une puissante tornade, avec des vents allant jusqu'à 320 km/h, a semé la destruction lundi dans la banlieue d'Oklahoma City (sud des Etats-Unis), faisant au moins 91 morts, dont au moins 20 enfants, de nombreux blessés, et ravagé des centaines de bâtiments dont deux écoles.
91 personnes ont été tuées au cours du passage de la tornade qui a ravagé lundi Moore, une ville de 55.000 habitants de la banlieue d'Oklahoma City (sud des Etats-Unis), a indiqué tôt mardi Amy Elliott, une responsable médicale de l'Etat d'Oklahoma citée par CNN. 40 corps supplémentaires ont été découverts. Le bilan précédent était de 51 morts.
Selon CNN, au moins 145 personnes ont été hospitalisées.
Les secouristes tentaient mardi de retrouver d'autres victimes ou des rescapés dans les ruines des immeubles, dont une école élémentaire de Moore. Une autre école élémentaire a été touchée. La plupart des enfants morts étaient âgés de moins de 12 ans, a déclaré à l'AFP Amy Elliott.
Selon la chaîne KFOR-TV, des enfants, dont certains avaient moins de 9 ans, ont été sortis des décombres par les secouristes.
Trois kilomètres de large
La gouverneure de l'Etat d'Oklahoma, Mary Fallin, qui a tenu une conférence de presse, n'a pas donné de bilan précis mais a parlé de "morts et de nombreux blessés".
La tornade faisait à son plus fort jusqu'à trois kilomètres de large. La météo nationale a évalué la tornade à une force EF-4 sur l'échelle de grandeur pour les tornades, soit une vitesse de vents comprise entre 260 et 320 km/h.
Une course contre la montre s'est engagée pour essayer de retrouver le maximum de rescapés sous les décombres, ainsi que des corps éventuels, a ajouté Mme Fallin. Des chiens spécialisés sont sur place.
Les "recherches se poursuivront toute la nuit", a ajouté Jerry Stillings, chef de la police de la ville.
Le président Barack Obama a appelé la gouverneure pour activer l'aide fédérale. De l'aide a également été offerte par les Etats voisins. Le president Obama a déclaré l'état de grande catastrophe naturelle.
Les chaînes de télévision locale avaient montré toute l'après-midi de lundi des dizaines de membres des secours fouillant notamment les débris de l'école élémentaire Plaza Towers, d'où des enfants en vie avaient été extirpés, sous l'oeil de parents angoissés, tenus à distance par les équipes de secours.
"Une zone de guerre"
Selon la télévision KFOR, quatre personnes d'une même famille sont mortes alors qu'elles s'étaient réfugiées dans un congélateur.
En revanche, en voyant arriver la tornade, une habitante de Moore a raconté sur cette même chaîne s'être réfugiée dans sa baignoire avec son chien en se couvrant d'oreillers pour se protéger des débris.
La télévision locale, filmant à partir d'un hélicoptère, avait montré des maisons sur des dizaines d'hectares totalement détruites, avec des empilements de dizaines de voitures, des hangars jetés à terres, des murs effondrés et des personnes errant dans les débris. Au moins un incendie a été signalé.
Le centre médical de la ville a été évacué, selon un porte-parole interrogé par CNN et tous les patients transportés vers d'autres hôpitaux. La garde nationale a été appelée.
Selon la chaîne News.9, des abris d'urgence ont été installés dans la ville d'Oklahoma City, notamment dans des églises et les appels aux dons se multipliaient sur les réseaux sociaux.
Joe Jolly, un habitant de Moore, a indiqué à la radio publique NPR que son voisinage ressemblait à "une zone de guerre". "Je n'ai pratiquement plus de maison", a-t-il dit, "je suis encore sous le choc. C'était intense, je ne sais pas quoi dire, c'était terrible".
Les tornades touchent souvent les plaines de l'Oklahoma mais rarement les zones habitées comme lundi.
L'état d'urgence avait été déclaré dimanche pour 16 comtés de l'Etat.
Jeudi, 10 tornades s'étaient abattues sur le Texas faisant au moins six morts et blessant des dizaines de personnes.
Moore avait été partiellement détruite en mai 1999 par une puissante tornade qui avait fait 41 morts.

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Quand la virginité devient une affaire de la police
 
 
Depuis quelques mois, des policiers arrêtent des couples dans la rue ou lors d'un contrôle routier, et obligent les filles à passer un test de virginité. Une pratique humiliante et illégale, s'indigne El-Watan.
Nesrine Sellal
 

Dessin de Dario, Mexique.
Dessin de Dario, Mexique.

"Elles étaient terrorisées. Choquées d'avoir été interpellées par les forces de l'ordre et de devoir passer ce type d'examen !" Un gynécologue de garde dans un hôpital de l'est algérois s'avoue lui-même sidéré : les cas d'examens de virginité à la demande des agents de police se multiplient. Dans ce cas, l'absence des parents des deux mineures, manifestement paniquées, alerte les médecins. Les jeunes filles assurent qu'elles n'ont subi aucun viol et précisent qu'elles rentraient simplement d'une soirée d'anniversaire.
"Ce type d'examen se fait, d'habitude en présence de la mère, dans des cas de viol", explique le médecin. A la sortie de la salle d'examen, un des policiers se présente pour obtenir le résultat, que la loi impose de remettre dans une enveloppe cachetée, d'un vulgaire "Wech ?" [alors ?]. Devant l'incrédulité du médecin, le policier poursuit : "Il faut bien que je sache quoi écrire sur le PV !".
D'après le groupe Facebook "Algerie fait", début mars, trois jeunes filles de 18 à 20 ans auraient "été soumises à des tests de virginité par les autorités, après avoir été interpelées pendant un pique-nique à El Mridj (Constantine)". Selon la Direction générale de sureté nationale (DGSN), cinq personnes se trouvaient à bord du véhicule contrôlé le 6 mars dernier à 1h05 du matin et un examen a été pratiqué sur deux jeunes filles mineures. Une troisième jeune fille, majeure au moment des faits, n'a pas été inquiétée. Toujours selon la DGSN, l'une des deux mineurs avait fugué de son domicile et était recherchée par sa famille. Ses parents auraient déposé plainte contre les deux jeunes hommes qui l'accompagnaient. Et il n'a été procédé à la vérification de leur virginité que sur demande des parents et après accord du procureur de la république. Le tribunal de Chéraga a ainsi ouvert un dossier dès le lendemain pour "incitation à la débauche".
Aucune loi ne permet de procéder à ce genre d'examen
Joint par téléphone, le médecin qui a ausculté la jeune femme conteste. "Absolument pas sur demande des parents. Ils n'étaient pas là!" Ce médecin a procédé plusieurs fois à des examens de ce type, y comprit sur des majeures. Il se souvient d'une femme divorcée qui avait subi cet examen après avoir déposé plainte contre son conjoint pour coups et blessure : "Elle disait ne pas comprendre pourquoi elle subissait ça, alors que celui qui l'a frappé était déjà en liberté".
Plusieurs autres médecins gynécologues confirment que des examens leur ont été demandés plusieurs fois. S., gynécologue d'Alger, confie avoir déjà procédé à un examen similaire deux fois en près de deux ans tandis que sa collègue dit l'avoir réalisé cinq fois en un an et demi.
En réalité, aucune loi ne permet de procéder à ce genre d'examen. "Eventuellement en cas de viol, mais uniquement si la jeune fille dépose plainte et donne son accord", explique une avocate qui a requit l'anonymat. "Ce type d'examen constitue une atteinte à la liberté individuelle. Qu'est-ce que la virginité a à voir avec un crime ou une infraction ?" s'indigne l'avocate. Les juristes sont formels : seul peut-être considéré comme atteinte à la pudeur un acte particulièrement explicite. Le constat doit se faire en flagrant délit et même dans ce cas, la virginité ne prouve rien.
Toutes les filles font un test de virginité avant de se marier
Intriguée, l'avocate a interrogé des membres de la Sûreté nationale qui lui ont assuré qu'aucune instruction n'avait été donnée dans ce sens. Ceux-ci ont tout de même admis qu'ils étaient encouragés à être plus sévères à l'égard des couples, dans le but de décourager les comportements "dévergondés".
Interpellé par un journaliste, fin mars dernier, le ministre de l'intérieur Daho Ould Kablia a affirmé: "Cette mesure est tout à fait illégale, inconvenante et inacceptable". Nassera Merah, sociologue et militante féministe, n'est pas étonnée. "Il n'est question ici ni de loi, ni de mesure spéciale, mais des pratiques abusives de la part des forces de l'ordre".
Pour elle, le problème est plus grave. "Dans des affaires de viol, on considère que les femmes sont responsables de ce qui leur arrive, y compris les mineures. Souvent les peines sont plus lourdes si la fille était vierge au moment du viol et dans ces cas-là, on considère que le violeur a touché à l'honneur de la famille ! C'est encore le patriarcat que l'on protège", fulmine-t-elle. "On se soucie de l'honneur de la famille et on se fiche de la fille".
"Ce n'est pas nouveau, toutes les filles font un test de virginité avant de se marier, c'est notre société qui veut ça", explique Madame Zemirli, psychologue, au sujet de la cristallisation de l'attention de la société sur la virginité de la femme. Examen de virginité exigé par les maris par convenance. "Ne croyez pas que les choses aient évoluées, la plupart des familles font ça, qu'elles l'avouent ou pas".
 
 
 
 
 
 
 
LYON: LE BRITANNIQUE SOUPCONNE D'AVOIR EGORGE SES DEUX ENFANTS MIS EN EXAMEN
 
 
Le drame "est manifestement lié à une séparation douloureuse" d'avec sa compagne française épousée en 2005, et "des modalités d'exercice du droit de visite aux enfants qu'il considérait comme insuffisant", avait indiqué dimanche une source judiciaire.


Le Britannique soupçonné d'avoir tué ses deux enfants samedi près de Lyon, après un divorce difficile, a été mis en examen lundi pour "homicides volontaires", le parquet n'ayant pas retenu la préméditation.

"Il est mis en examen pour homicides volontaires sur mineurs de quinze ans et placé en détention provisoire", a déclaré à l'AFP le parquet de Lyon, alors que la presse britannique fait ses gros titres à propos du drame de Julian Stevenson.
"Il va y avoir des investigations de personnalité pour établir quel était le contexte de la séparation" ainsi qu'une expertise psychiatrique de cet homme de 48 ans, a précisé le parquet.
"En l'état, la préméditation n'est pas retenue, mais on a toujours la possibilité de changer en regardant les procès verbaux d'auditions, la qualification d'homicides volontaires sur mineurs est provisoire", avait précisé un peu plus tôt le parquet.
Interpellé samedi soir dans une rue de Lyon, ce père divorcé a avoué, dimanche en garde à vue, avoir tué ses deux enfants, après un divorce conflictuel concernant leur garde.
Il s'est "expliqué"
Au fil des auditions, il s'est ensuite "expliqué" sur les raisons de son geste, a indiqué le parquet, se refusant à plus de détails.
Le drame "est manifestement lié à une séparation douloureuse" d'avec sa compagne française épousée en 2005, et "des modalités d'exercice du droit de visite aux enfants qu'il considérait comme insuffisant", avait indiqué dimanche une source judiciaire.
Il bénéficiait en effet au départ d'un droit de visite normal de ses enfants à son domicile. Mais "un épisode de violence sur son épouse en octobre 2010 avait entraîné une restriction" de ce droit et "c'était la première fois" ce week-end qu'il pouvait recevoir ses enfants, chez lui, sans la présence d'un tiers", selon cette source.
C'est en venant rechercher ses enfants, samedi en fin d'après-midi, dans l'ancien appartement familial où le père vivait désormais seul, à Saint-Priest, dans la banlieue sud-est de Lyon, que la mère, aide-comptable, aurait croisé son ex-mari sortant de chez lui, les vêtements tachés de sang.
Selon plusieurs témoignages de voisins, l'homme a alors pris la fuite à rollers, laissant son véhicule dans le garage de l'immeuble.
Trouvant porte close, la mère avait aussitôt donné l'alerte, déclenchant immédiatement les recherches, tandis que la police perquisitionnait l'appartement.
Alors qu'elle était confiée à des voisins, les policiers découvraient alors les corps de la fillette de cinq ans et de son frère de dix ans, égorgés.
Un couteau, "qui pourrait être l'arme" utilisée pour les meurtres, a été trouvé sur place, selon une source judiciaire. Il devrait être expertisé.
En état de choc, la mère des enfants n'a pu être entendue immédiatement par les enquêteurs. Elle l'a finalement été dimanche après-midi.
Nombre de voisins ont également été entendus dimanche à l'hôtel de police par les hommes de la sûreté départementale chargés du dossier.
Plusieurs d'entre eux ont dit à l'AFP que le père, au chômage, était "un peu porté sur l'alcool" et qu'il avait divorcé depuis "deux ou trois ans" parce qu'il avait "porté la main sur son épouse".
"Nous sommes en contact avec les autorités françaises et nous attendons l'issue de leur enquête", a déclaré de son côté à l'AFP un porte-parole du Foreign Office à Londres.

 








 
 

Le robot Curiosity effectue un second forage dans le sol martien

 
Le Monde.fr avec AFP
Le robot martien américain Curiosity a effectué son deuxième forage dans une roche martienne pour prélever un échantillon qui sera ultérieurement analysé par les instruments à bord, a indiqué lundi 20 mai la NASA. Curiosity a percé le 19 mai un orifice de 1,6 centimètre de diamètre et de 6,6 centimètres de profondeur dans une roche baptisée Cumberland à l'aide de sa perceuse à l'extrémité de son bras robotisé, précise le Jet Propulsion Laboratory (JPL) de la NASA sur son site Internet. Les matériaux provenant de l'intérieur de la roche seront transférés dans des instruments du laboratoire du robot dans les prochains jours, ajoute le JPL.
Le robot avait récupéré le 20 février le premier échantillon de l'intérieur d'une roche sédimentaire martienne ce qui était alors une première planétaire en dehors de la Terre. A partir des analyses de cet échantillon, la NASA avait déterminé que Mars avait dans le passé un environnement propice à l'existence de microorganismes dont de l'eau pas trop acide.
 
150 MÈTRES/HEURE EN VITESSE DE POINTE
 
La roche Cumberland ressemble à la première dans laquelle Curiosity avait effectué un forage en février qui a été baptisée "John Klein", à la mémoire d'un ancien responsable de la mission. Cette roche se trouve à 2,75 mètres plus à l'ouest que "John Klein", a précisé le JPL qui pilote la mission Curiosity.
Le robot à six roues est le plus sophistiqué envoyé sur une autre planète, avec à son bord dix instruments scientifiques. Il s'était posé en août dernier dans le cratère de Gale, et ce pour une mission d'exploration d'au moins deux ans pour déterminer si la planète rouge a pu être habitable dans le passé. Depuis son arrivée, Curiosity n'a parcouru que 700 mètres sur le sol martien.
Il devrait bientôt se remettre en route vers le pied du mont Sharp, une montagne de 5 500 mètres de haut se trouvant au centre du cratère de Gale et située à 8 kilomètres de là où est actuellement le robot. A raison de 150 mètres/heure, la vitesse de pointe de Curiosity, ce dernier devrait mettre plusieurs mois avant d'atteindre sa destination finale. Les contreforts du mont Sharp formés de différentes couches sédimentaires montrent des signes d'exposition passée à l'eau liquide. 
 

1 commentaire:

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