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mercredi 1 mai 2013

01052013 QUOI DE NEUF ?

HUMOUR......ENCORE QUE......

 

POLITIQUE

 

Afghanistan: trois militaires de l’Otan morts dans une explosion

   

Le logo de l'Otan
Le logo de l'Otan (Photo John Thys. AFP)
                                                                

Libération
Trois militaires de la force de l’Otan sont morts mardi à la suite de l’explosion d’un engin piégé dans le sud de l’Afghanistan, a annoncé l’Isaf dans un communiqué sans préciser les circonstances de l’explosion ni la nationalité des trois victimes.
Les soldats américains sont pour la plupart déployés dans le sud de l’Afghanistan, une région où les attaques des talibans sont quotidiennes.
Ces décès portent à 42 le nombre total de morts au sein de la coalition de l’Otan depuis le début de l’année, selon le bilan réalisé par l’organisation indépendante Icasualties.org qui se fonde sur des informations officielles.
Chassés du pouvoir fin 2001 par une coalition de chefs de guerre afghans soutenus par l’armée américaine, les talibans ont annoncé il y a deux jours le lancement de leur «offensive de printemps» contre les forces de l’Otan et les autorités afghanes.
L’essentiel des 100.000 hommes de la force de l’Otan déployés en Afghanistan doit quitter le pays fin 2014.








Venezuela. Pugilat au Parlement, plusieurs députés blessés

 
Des députés vénézuéliens en sont venus aux mains mardi en plein Parlement et plusieurs d’entre eux ont fini le visage en sang après une session houleuse consacrée aux résultats contestés de l’élection présidentielle.
Selon l’opposition, sept de ses élus ont été molestés et blessés alors qu’ils protestaient contre l’interdiction qui leur était faite de prendre la parole tant qu’ils ne reconnaîtraient pas la victoire du chaviste Nicolas Maduro à l’élection du 14 avril.
« Ils peuvent nous frapper, nous emprisonner, nous tuer, mais nous ne renoncerons pas à nos principes », a déclaré à une chaîne de télévision locale un élu de l’opposition, Julio Borges, le visage contusionné et ensanglanté.
Les résultats de la présidentielle contestés
Les échauffourées ont éclaté lorsque l’Assemblée nationale, dominée par les partisans de Nicolas Maduro, a adopté une mesure qui interdit aux opposants de s’exprimer tant qu’ils n’auront pas reconnu publiquement la victoire de l’héritier d’Hugo Chavez, contestée par leur chef de file et candidat malheureux à la présidentielle, Henrique Capriles.
« Jusqu’à ce qu’ils reconnaissent les autorités, les institutions de la République, la volonté souveraine de notre peuple, les députés de l’opposition pourront aller parler (aux médias privés) mais pas ici à l’Assemblée nationale », a déclaré le président du Parlement, Diosdado Cabello.
Les partisans de Nicolas Maduro et d’Henrique Capriles se sont mutuellement accusés d’avoir débuté les hostilités, qui se sont déroulées alors que le Parlement siégeait à huis clos.










INSURRECTION

Un petit Américain de 5 ans abat sa soeur de 2 ans avec son propre fusil

CHICAGO - Un petit Américain de 5 ans qui jouait avec un fusil qu'on lui avait offert a tué mardi sa petite soeur de 2 ans dans leur maison du Kentucky (centre-est), a-t-on appris auprès de la police.

Selon le médecin légiste du comté rural de Cumberland, il s'agit d'un accident.

Cela fait partie de ces accidents insensés, a affirmé Gary White, interrogé par le journal local, The Lexington Herald-Leader.

La petite fille, identifiée par le médecin légiste comme Caroline Starks, a été blessée en début d'après-midi puis transportée à l'hôpital où elle a été déclarée morte, a annoncé la police de l'Etat. Une autopsie était programmée mercredi.

Selon le médecin, la maman des enfants qui faisait le ménage, était momentanément sortie devant la maison.

Elle a dit que pas plus de 3 minutes s'étaient écoulées puis elle a entendu la détonation. Elle a couru dans la maison et a trouvé la petite fille, a expliqué Gary White à la télévision locale WKYT.

Le fusil, un .22 long rifle spécialement conçu pour les enfants, était un cadeau que le petit garçon avait reçu l'année dernière. Il était stocké dans le coin d'une pièce et les parents ne savaient pas qu'il restait une munition à l'intérieur, a affirmé le médecin légiste.

C'est un petit fusil pour enfant, de marque Crickett. Le petit garçon avait l'habitude de tirer avec, a-t-il confié au Lexington Herald-Leader.

Aux Etats-Unis, 851 personnes sont mortes en 2011 victimes d'une balle perdue tirée par accident.

Sur la même période, ces accidents ont fait quelque 14.675 blessés dont 7.991 mineures et 3.569 âgées de moins de 13 ans, toujours selon la même source.

Des textes de lois pour une réglementation plus stricte sur les armes à feu, déposées dans la foulée du massacre commis dans une école de Newtown (Connecticut, nord-est) fin 2012, ont été repoussées il y a deux semaines au Congrès.

Dans certaines familles américaines, en particulier dans les Etats ruraux, les enfants chassent ou pratiquent le tir sportif.

Crickett, le fabriquant de l'arme utilisée par le petit garçon, n'a pas souhaité répondre aux questions de l'AFP.

Sur le site, la marque propose une ligne spécialement conçue pour les enfants appelée Mon premier fusil, destinée aux enfants de 4 à 10 ans.

Les fusils, qui sont également commercialisés dans des grandes surfaces de la chaîne Walmart, sont de taille adaptée aux mains des enfants. Il existe un modèle rose spécialement pour les petites filles. Le fabriquant y propose également des livres sur le tir, des vestes de chasse, des casquettes ou encore des boucles de ceinture Mon premier fusil.









ECONOMIE

 

Tassement de la production manufacturière en Chine

Le Monde.fr avec AFP
La croissance de l'économie chinoise a ralenti à 7,7 % en rythme annuel au premier trimestre par rapport à 7,9 % trimestre précédent, signalant un manque de vigueur de la reprise de l'activité dans la deuxième économie mondiale.
La croissance de l'économie chinoise a ralenti à 7,7 % en rythme annuel au premier trimestre par rapport à 7,9 % trimestre précédent, signalant un manque de vigueur de la reprise de l'activité dans la deuxième économie mondiale. | AFP/MARK RALSTON

La production manufacturière en Chine a enregistré un léger tassement en avril par rapport au mois de mars, selon un indicateur publié mercredi 1er mai par le gouvernement, signalant un ralentissement relatif de l'activité dans la deuxième économie mondiale.

L'indice PMI des directeurs d'achat compilé par la Fédération chinoise de la logistique et des achats (CFLP) s'est établi le mois dernier à 50,6, contre 50,9 en mars, a annoncé le Bureau national des statistiques (NBS). L'indice PMI est un indicateur censé bien refléter la santé économique de la Chine. Une valeur supérieure à 50 marque une expansion de l'activité sur un mois ; un chiffre inférieur à cette limite, une contraction.
Le chiffre d'avril marque le septième mois d'affilée de croissance de l'activité manufacturière, mais se situe en retrait du chiffre de mars, le meilleur depuis avril 2012. "L'indicateur PMI d'avril chute légèrement, indiquant que les bases pour une stabilisation économique ne sont pas encore solidifiées, a commenté l'analyste de la CFLP Zhang Liqun dans un communiqué. Un léger ralentissement de la croissance économique est possible", a-t-il estimé, soulignant que "des efforts doivent être faits pour stabiliser la consommation intérieure et accentuer le caractère durable de la stabilisation de l'économie".
La semaine dernière, l'indicateur préliminaire de la banque HSBC avait signalé un nouveau ralentissement de la croissance chinoise, prévoyant un indice PMI des directeurs d'achat à 50,5 pour avril.
La croissance de l'économie chinoise a ralenti à 7,7 % en rythme annuel au premier trimestre par rapport à 7,9 % au trimestre précédent, signalant un manque de vigueur de la reprise de l'activité dans la deuxième économie mondiale.
A la mi-avril, le Fonds monétaire international (FMI) a révisé à la baisse sa prévision de croissance pour la Chine en 2013, à 8 %, contre 8,2 % encore prévus en janvier. En 2012, la Chine avait enregistré, avec 7,8 %, son plus faible taux de croissance en treize ans, mais l'économie avait connu une accélération en fin d'année grâce à une hausse du crédit et à des programmes d'infrastructures qui ont soutenu la demande. Le gouvernement chinois s'est doté en mars d'un objectif de croissance prudent de 7,5 % pour l'année en cours, le même que pour 2012. Ces objectifs sont régulièrement dépassés.









Yahoo! a renoncé à l'acquisition de Dailymotion devant l'opposition de Montebourg

Le groupe internet américain Yahoo! a renoncé à acquérir le contrôle du site français de vidéo Dailymotion devant l'opposition du ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg à voir ce joyau de la high-tech française passer en mains étrangères, selon le Wall Street Journal.

     
Photographe : Loic Venance :: Une page internet du site français de vidéos Dailymotion                 
photo : Loic Venance, AFP
 
L'opération aurait été la plus importante pour Yahoo! depuis l'arrivée à sa tête de Marissa Mayer, il y a un an, remarque le WSJ sur son site internet.
Le refus français a été officialisé le 12 avril lors d'une réunion à Paris où participaient M. Montebourg, le numéro deux de Yahoo! Henrique de Castro et le directeur financier de France Télécom Gervais Pellissier.
France Télécom --dont 27% du capital reste détenu par les pouvoirs publics français- détient la totalité du capital de Dailymotion mais souhaite réduire sa participation dans le site de vidéos.
"Je ne vais pas vous laisser vendre l'une des meilleures startups françaises", a lancé M. Montebourg à M. Pellissier, à en croire le WSJ. "Vous ne savez pas ce que vous faites!", aurait-il alors ajouté.
Depuis, les efforts menés pour sauver la transaction ont échoué, ajoute le quotidien économique, même si France Télécom est toujours ouvert à un accord.
 
Dans un communiqué publié mardi soir, M. Montebourg a affirmé que France Télécom devait mettre en place un partenariat équilibré pour Dailymotion.
Officialisant les négociations menées avec Yahoo!, le ministre a regretté que les deux groupes "n'aient pu aboutir à la conclusion d'un accord satisfaisant pour l'ensemble des parties". Son souhait était "qu'un partenariat entre Yahoo! et Orange soit construit sur une base équilibrée, mutuellement bénéfique pour les deux entreprises", a-t-il précisé.
Arnaud Montebourg a ajouté que son ministère était "attaché à créer les conditions optimales du développement international de Dailymotion".
Selon le WSJ, Yahoo! souhaitait initialement racheter 75% de Dailymotion, avec une option pour acquérir la totalité du capital, alors que le gouvernement ne voulait pas aller plus loin que 50%.
Dailymotion est un petit concurrent du site YouTube, qui appartient au géant américain de l'internet Google. D'après le cabinet comScore, 2,5 milliards de vidéos y sont visionnées par mois.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

JUSTICE ?

 

La justice enquête sur l'achat d'un appartement somptueux par le fils de Fabius

 

La cellule de renseignement financier Tracfin, qui s'intéresse aussi à la fraude fiscale et sociale, a reçu un signalement après l'acquisition par Thomas Fabius, fils du ministre des Affaires étrangères, d'un appartement à 7 millions d'euros.
La cellule de renseignement financier Tracfin, qui s'intéresse aussi à la fraude fiscale et sociale, a reçu un signalement après l'acquisition par Thomas Fabius, fils du ministre des Affaires étrangères, d'un appartement à 7 millions d'euros.
| (AFP/ Bertrand Guay.)              
       
La cellule de renseignement Tracfin, qui s'intéresse aussi à la fraude fiscale et sociale, aurait reçu un signalement après l'acquisition par Thomas Fabius, fils du ministre des Affaires étrangères, d'un appartement à pour un montant de 7 millions d'euros.

Le Point.fr a révélé que  «le parquet de s'intéresse aux conditions d'achat d'un somptueux pied-à-terre acquis l'an passé pour sept millions d'euros» par Thomas Fabius, fils de Laurent Fabius.                                        
 

Le magazine précise que le jeune homme, âgé alors de 31 ans, a acquis en juin 2012 l'ancien appartement du réalisateur Claude Zidi, un 280 m2 sur l'une des «artères les plus huppées» de Paris. «Comment le fils du numéro deux du gouvernement, qui ne paie pas d'impôts sur le revenu alors qu'il est résident fiscal en France, a-t-il pu acquérir un bien de sept millions d'euros sans que les services de Bercy cherchent à en savoir plus», s'interroge le magazine.

Le parquet de Paris n'a pas souhaité faire de commentaires, tandis que Tracfin n'a ni confirmé, ni infirmé ces informations. Une source proche du dossier a précisé qu'un signalement avait été adressé à Tracfin concernant cette transaction.

«Un budget de 7,5 millions d'euros, en partie gagné au jeu»

Le Point précise que Thomas Fabius a expliqué avoir contracté un prêt bancaire pour réaliser cette opération, avec comme garantie sa société TF conseils. «Mais quand on se penche sur les comptes de ladite société, on ne trouve trace d'aucun salaire, ni dividende» et elle aurait réalisé un bénéfice de 92.532 euros en 2010 et de 11.880 en 2011, poursuit le magazine, ajoutant que le jeune homme aurait indiqué à un agent immobilier avoir «un budget de 7,5 millions d'euros, en partie gagné au jeu».

«Au cabinet du ministre des Affaires étrangères, on assure n'être en rien concerné par les affaires de Thomas Fabius, tout en précisant que celui-ci -n'a bénéficié d'aucune donation ou héritage familial-», a écrit Le Point.

Des sources judiciaires et proche de l'enquête ont indiqué en septembre 2012 que Thomas Fabius était visé par une enquête préliminaire pour «tentative d'escroquerie et faux» à la suite d'une plainte pour des faits reprochés datant de novembre 2011.
Dans un autre dossier, il a été condamné en juin 2011 à 15.000 euros d'amende, dont 10.000 avec sursis, pour abus de confiance par le tribunal correctionnel de Paris, dans le cadre d'une procédure de plaider-coupable, procédure destinée à éviter un procès à condition que l'intéressé reconnaisse sa culpabilité et accepte la peine proposée.

LeParisien.fr









Carnets du lait : l’étau se resserre autour d’UBS France




Les juges devraient avoir assez d’éléments pour mettre en examen la filiale française de la banque suisse. Une transaction pourrait être tentée.


La filiale française de la banque suisse UBS pourrait être mise en examen dans l’affaire des carnets du lait - Reuters
La filiale française de la banque suisse UBS pourrait être mise en examen dans l’affaire des carnets du lait - Reuters
 

En toute logique judiciaire la mise en examen d’UBS France en tant que personne morale devrait être une question de semaines. Les juges d’instruction parisiens Guillaume Daïeff et Serge Tournaire commencent en effet à avoir assez d’éléments dans leur besace dans l’affaire des carnets du lait pour impliquer un peu plus la filiale française de la banque suisse.
Dernière étape en date : la transmission aux services fiscaux d’une liste de 353 noms suspectés d’avoir un compte en Suisse. Depuis, Bercy a lancé une demande d’entraide administrative à la Suisse. La conséquence devrait donc être la mise en examen d’UBS France en tant que personne morale. Celle-ci aurait alors accès au dossier et pourrait commencer à s’expliquer sur le fond de l’affaire. Et, pourquoi pas, tenter une transaction. Ce serait une grande première dans ce type de dossier pénal et fiscal lourd, mais elle permettrait de moderniser leur appréhension pénale.
Cela fait un an que les juges enquêtent. Ils ont été saisis, le 12 avril 2012, d’ une information judiciaire pour « démarchage bancaire ou financier par personne non habilitée et blanchiment de fraude fiscale et de fonds obtenus à l’aide d’un démarchage illicite commis en bande organisée ». A l’origine, la transmission d’un rapport extrêmement sévère de l’Autorité de contrôle prudentiel (ACP) sur les pratiques commerciales d’UBS France, attestant l’existence de « carnet de lait » entre 2002 et 2007. Ce système aurait été destiné à enregistrer les ouvertures de comptes non déclarées en Suisse, réalisées par des commerciaux de la banque venus démarcher des clients sur le territoire français en violation de la législation.

Perquisitions et mises en examen

Depuis, les juges ont perquisitionné dans les locaux d’UBS à Lyon, Strasbourg, Bordeaux et Paris. Et trois personnes sont d’ores et déjà mises en examen : Laurent Lorentz, responsable à Strasbourg, Hervé d’Halluin, ancien directeur à Lille, et Patrick de Fayet, ancien directeur général d’UBS France. Du côté de la banque, l’enjeu est de tourner au plus vite la page et Jean-Frédéric de Leusse, qui a pris ses fonctions de président d’UBS France après le début de l’affaire, clame depuis son arrivée qu’il souhaite « collaborer pleinement avec la justice ».
Du côté du pôle financier, on pourrait ainsi être tenté de proposer une transaction dont il faudrait encore trancher la forme. Ce pourrait être une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC). Mais sur quels délits exactement et sur quels faits porterait-elle ? Difficile d’imaginer que la banque accepte de reconnaître des faits de blanchiment. Reste alors le délit de démarchage, mais l’amende maximum prévue est de 750.000 euros. Une paille par rapport aux 850 millions d’euros en jeu dans l’enquête. Reste encore le versement volontaire en dédommagement de l’Etat, qui s’est d’ailleurs constitué partie civile au dossier. Mais là c’est le parquet qui pourrait tiquer car le fond de l’affaire serait escamoté.


Le plaider-coupable utilisé pour des délits mineurs
La comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC), appelée aussi plaider-coupable, est entrée en vigueur en octobre 2004. Elle permet à la personne qui reconnaît des faits passibles de cinq ans de prison maximum d’éviter un procès en acceptant, en présence d’un avocat, une sanction proposée par le procureur
de la République. Elle est généralement proposée pour des délits mineurs principalement en droit du travail.
Valérie de Senneville










La réforme de la justice argentine suscite des critiques internationales

A Genève, la Brésilienne Gabriela Knaul, rapporteur spécial des Nations unies sur l’indépendance des magistrats et des avocats, a critiqué la réforme de la justice argentine adoptée par la Chambre des députés, à Buenos Aires, le 24 avril. Le texte devrait passer au Sénat en seconde lecture, à la suite de modifications mineures.
 
 
L’experte de l’ONU pointe du doigt le nouveau mode de désignation du Conseil de la magistrature et la limitation des recours contre l’action de l’Etat.
La législation argentine sur la justice doit respecter les normes internationales, rappelle-t-elle.
« En octroyant aux partis politiques la possibilité de proposer et d’organiser les élections des membres du Conseil de la magistrature, on met en danger l’indépendance de celui-ci, ce qui compromet sérieusement les principes de séparation des pouvoirs et d’indépendance du pouvoir judiciaire, éléments fondamentaux de toute démocratie et de tout Etat de droit », affirme Gabriela Knaul.
Et de préciser : « La disposition sur l’élection des membres du Conseil de la magistrature par les partis est contraire à l’article 14 du Pacte international des droits civiles et politiques », un des principaux textes de l’ONU sur les droits de l’homme.
Quant à la limitation du délai pour présenter des recours contre l’Etat, l’experte de l’ONU estime que l’« utilisation et la période de vigueur des recours ne peuvent être restreintes. Autrement, l’accès à la justice n’est pas assuré pleinement ».
 
 
Gabriela Knaul ajoute que « les limitations approuvées contre les recours sont contraires aux articles 2 (3) et 14 (1) du Pacte des droits civiles et politiques, parmi d’autres normes internationales importantes ».
Le rapporteur spécial de l’ONU appelle l’Argentine à reconsidérer son projet controversé de réforme de la justice.
Ce texte, critiqué également par les ONG Human Rights Watch et Transparency International, avait déjà suscité des protestations d’organisations d’avocats, de magistrats et de défenseurs des droits de l’homme en Argentine.
A Buenos Aires, le ministère des relations extérieures a réagi aux propos de Gabriela Knaul, exprimant son « mécontentement » : « Les termes employés s’éloignent non seulement des normes d’éthique et d’indépendance attendues d’un mécanisme spécial tel que celui du rapporteur [de l’ONU], mais leur manque d’impartialité, de tact et d’équilibre représentent une entorse au mandat qui lui a été confié ».
Le 18 avril, des centaines de milliers d'Argentins ont manifesté contre le gouvernement péroniste de Cristina Kirchner, à Buenos Aires et en province. Le projet de réforme de la justice était un des motifs des manifestations.

 
 
 
 
 
 
 
 

SOCIAL

 

1er mai. Les syndicats en ordre dispersé, le FN gonflé à bloc

 
 
 

Divisés sur l’accord emploi, les syndicats fêtent cette année le 1er mai dans la désunion, pendant que le Front national de Marine Le Pen espère surfer sur une conjoncture favorable.
Le chômage est au plus haut, les plans sociaux se multiplient, les syndicats sont unanimes pour rejeter la politique d’austérité en France comme en Europe, mais la rue sera divisée ce mercredi.
Pas de défilés unitaires
La CFDT, la CFTC et l’Unsa, qui organisent un rassemblement à Cormontreuil (Marne), près de Reims, ont refusé de s’associer aux manifestations organisées par la CGT aux côtés de la FSU et de Solidaires pour le 1er mai.
À l’origine de cette désunion, des divergences de vues sur l’accord sur l’emploi, signé par la CFDT, la CFE-CGC et la CFDT mais rejeté par la CGT et FO, et dont l’adoption définitive par le Parlement est prévue le 14 mai.
« Profondément divisés »
« On imagine bien ce que seront les slogans de la CGT contre l’accord » et on ne peut « pas faire semblant de dire des choses ensemble sur l’emploi, alors qu’on est profondément divisés », résume Véronique Descacq, n° 2 de la CFDT.
Thierry Lepaon, nouveau patron de la CGT, « regrette » ce manque d’unité syndicale, qu’il considère comme « un vrai drame pour les salariés », et craint que « le Front national mobilise plus que les syndicats de salariés ce 1er mai ».
Le Pen en position favorable
L’affaire Cahuzac, les difficultés du gouvernement et le contexte économique placent en effet Marine Le Pen en position favorable, elle qui serait qualifiée pour le second tour de la présidentielle, s’il avait lieu dimanche, selon un récent sondage.
Après un rassemblement autour de la statue de Jeanne d’Arc à Paris, la présidente du parti d’extrême-droite s’exprimera devant des milliers de partisans pour détailler « ce que serait l’exercice 'mariniste' du pouvoir » et « lever les ambiguïtés et les préjugés qui pourraient persister », dixit Florian Philippot, vice-président du FN.
« La conjoncture travaille pour eux »
« C’est un moment important pour le Front national parce que c’est probablement le 1er mai où il est au plus haut dans son histoire, estime le bras droit de Marine Le Pen. Nous sommes plus entendus, plus écoutés que jamais par les Français. »
Pour le politologue Jean-Yves Camus, chercheur associé à l’Iris, « le FN est dans une situation où il n’a qu’à laisser tomber le fruit ». À moins d’un an des élections municipales, « la conjoncture travaille pour eux ».








 
Le PCF juge "insuffisante" la proposition de loi Florange





Invité ce mercredi matin de France Info, le secrétaire national du Parti communiste français a commenté la proposition de loi sur les sites rentables déposée mardi à l'Assemblée nationale. Il a jugé le dispositif "pas assez contraignant". Pierre Laurent a aussi expliqué qu'il désapprouvait la formule utilisée par Jean-Luc Mélenchon, le fameux "coup de balai" : "Ce n'est pas sous ce mot d'ordre que j'irai manifester le 5 mai."
                                      

Le PCF juge "insuffisante" la proposition de... par FranceInfo Le PCF juge "insuffisante" la proposition de loi Florange © FranceInfo

"Ce qui fait monter le Front national, c'est que les grands problèmes sociaux des Français, les grands problèmes démocratiques du pays, ne sont pas traités. Et ne sont pas traités à la racine. Ça désespère une partie du peuple français. Et le Front national surfe sur cette désespérance en opposant les Français entre eux ou les Européens entre eux, alors qu'en face de nous nous avons tous le même problème qui est cette emprise de la finance sur la vie politique institutionnelle" affirme Pierre Laurent.
D'où le mot d'ordre de la manifestation du 5 mai "auquelle nous appelons avec Jean-Luc Mélenchon et les autres forces du Front de gauche" : "Contre l'austérité et la finance, marche citoyenne pour la VIe République". "Parce qu'il y a un lien entre le besoin de démocratie et la lutte contre la finance" insiste le secrétaire national du PCF.  Pierre Laurent qui ne défilera pas en demandant le "coup de balai" prôné par Jean-Luc Mélenchon.










SOCIETE

 

Les actes anti-musulmans à la hausse        


L'observatoire contre l'islamophobie note une forte augmentation de la «cyberhaine».

Libération
Les actes anti-musulmans sont repartis à la hausse au premier trimestre de 2013, a noté mercredi le Conseil français du culte musulman (CFCM).
«Ce sont 50 actes anti-musulmans qui ont été enregistrés auprès des services de police et de gendarmerie pour le 1er trimestre 2013, contre 40 pour la même période en 2012, soit 25% d’augmentation», selon un bilan de l’Observatoire contre l’islamophobie. Dans un précédent bilan, cet organisme qui dépend du CFCM avait enregistré quinze actes anti-musulmans en novembre 2012 et onze le mois suivant. Au total, 201 actes anti-musulmans (53 actions et 148 menaces) ont été enregistrés en 2012 (155 en 2011), soit une hausse de 28 %. Entre 2011 et 2010 la hausse était de 34 %.
«La montée d’un certain radicalisme islamique qui nuit d’abord aux citoyens français de confession musulmane» mais aussi «la promotion de discours franchement populistes de certains leaders d’opinion», sont notamment à l’origine des actes islamophobes, analyse le président de l’Observatoire, Abdallah Zekri, qui note une «forte hausse de la cyberhaine».
«La cyberhaine, notamment via les courriels en chaîne, est à l’origine d’une propagation de mensonges envers les musulmans et l’Islam», dénonce-t-il en remarquant que «dans un grand nombre de ces courriels, l’Islam est associé exclusivement au terrorisme, à l’extrémisme et à une menace pour d’autres cultures».
Abdallah Zekri appelle une nouvelle fois le président François Hollande à «déclarer la lutte contre l’islamophobie cause nationale, comme il l’a fait pour la lutte contre l’antisémitisme».




 

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