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mardi 7 mai 2013

07052013 QUOI DE NEUF ?

HUMOUR......ENCORE QUE......
 

Affaire Guéant: Devedjian piégé par Dahan


Pour la première fois, le journal a publié un document sonore sur son site internet, qui se limitait jusqu'à présent à publier ses unes et des informations pratiques


Une du site Le Canard enchaîné (Capture d'écran)


C'est une grande première. Le Canard enchaîné, publication bientôt centenaire, a publié lundi sur son site internet un document sonore. Jusqu'ici, le site internet de l'hebdomadaire se limitait à publier les unes du "palmipède" et des informations pratiques. "Notre métier, c'est d'informer et de distraire nos lecteurs, avec du papier journal et de l'encre. C'est un beau métier qui suffit à occuper notre équipe", explique-t-on sur le site du titre.


Des canulars de Gérald Dahan

Lundi, ont été mis en ligne deux enregistrements de l'imitateur Gérald Dahan qui, se faisant passer pour le ministre de l'Intérieur PS, Manuel Valls, appelle les anciens ministres UMP Patrick Devedjian et Claude Guéant à propos de l'affaire des primes en liquide.
Le faux Valls y affirme notamment que "l'argent ne vient pas du tout des tableaux". Ce à quoi le vrai Patrick Devedjian répond "ça c'est sûr!".
De son côté, Claude Guéant promet de rappeler le ministre de l'Intérieur sur son portable ultérieurement, sans dire grand chose.


Un journal sans publicité  
     
 "Le papier a ses limites et on n'a jamais fait le serment solennel de ne pas entrer sur le net. Mais on est prudent car il n'y a pas de modèle économique (sur la toile, NDLR) pour un journal sans publicité qui veut vivre de la vente de ses numéros à ses lecteurs", a déclaré Louis-Marie Horeau, rédacteur en chef du Canard enchaîné.
"C'est un complément et il pourra arriver que cela se reproduise. On avait conscience que ce n'était pas tout a fait indifférent dans la longue histoire du Canard. Ce n'est pas non plus un tournant mais il n'y avait pas de précédent, c'est vrai", a-t-il ajouté.
L'hebdomadaire satirique avait ouvert en juillet un compte
Twitter pour protéger son nom sur le réseau social et diffuser les titres de ses éditions la veille de leur parution.



Guéant trahi par les siens
 
Patricia Neves
En se faisant passer pour le ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, lors d’un canular téléphonique, l’humoriste Gérard Dahan « piège » le député Patrick Devedjian, ancien ministre de la Sarkozie, qui opère une curieuse défense de son « ami » Claude Guéant.     

Claude Guéant et Jeannette Bougrab prêtent leurs serments d'avocats au Palais de Justice - REVELLI-BEAUMONT/SIPA
Claude Guéant et Jeannette Bougrab prêtent leurs serments d'avocats au Palais de Justice - REVELLI-BEAUMONT/SIPA
 

 
- «  Manuel Valls. Bonjour » entend-il.
- « Salut »,
lui répond le député des Hauts-de-Seine, peu surpris de cet appel inopportun.
- « Je ne dérange pas ? » demande alors le faux ministre de l’Intérieur dont la voix est à peine contrefaite.
- « Je t’en prie. »
 

 
Tendre échange de cordialités entre élus, adversaires politiques en public, monnayeurs en coulisse. Une familiarité qui étonne. Ainsi les deux hommes se tutoient-ils. Pour peu, on imaginerait déjà les embrassades.
 
D’où se connaissent-ils ? Manuel Valls n’étant pas avocat de profession, il n’a partagé ni la chaire ni les
réseaux de Devedjian, enracinés dans le 92. A moins qu'ils ne se soient connus autour de la buvette de l’Assemblée nationale (l’ancien maire d’Evry étant devenu député de la 1ère circonscription de l’Essonne). Une camaraderie élective donc pour une conversation de (graves) circonstances.
 
 

 
- « Il est évidemment hors de question qu'une nouvelle affaire éclabousse la classe politique en ce moment » poursuit Valls/Dahan.
- « Ouais » acquiesce Devedjian dont le timbre de voix respire la compassion. Il comprend et même cautionne.
- « On cherche une solution pour essayer d’aider Guéant » lâche enfin l’humoriste qui tend son piège après en avoir implicitement dessiner la toile de fond, le versement de 500 000 euros, perçus, selon l'intéressé, suite à la vente de deux tableaux.
- « Qu'est ce que tu veux faire ? » demande Devedjian, tout prompt à apporter son aide. Altruiste, l’homme se dévoue sans même s’étonner de la question. Un ministre de l’Intérieur qui vole au secours de son prédécesseur, le geste est beau s’il n’était pas amoral voire illégal.
 
 

 
Pour l’homme de droite, exclu d’un clan qu’il n’a pas manqué de critiquer après avoir été éjecté du gouvernement Fillon lorsque son ministère de la Relance ne survînt pas à la tyrannie des remaniements, lorsqu’il ne fut pas, par ailleurs, conduit à la tête de la fédération UMP-92, l’heure est à l’apaisement… ou à la vengeance. Autant de bonne volonté n’était-elle pas étrange ?
 
 

 
- « On est au courant, d’où vient l’argent ».  
- « C’est à dire que… (Il est confus) (…) qu’est ce qui va sortir ? »
Voilà donc ce qui prime pour un homme public, son image, parfois chatouillée par le passage de
« parts d’ombre ». Celle-là est grande, elle dépasse Sarkozy (et le financement de sa campagne).
- « L’argent ne vient pas du tout des tableaux ».
- « Oui ça c’est sûr. »
 

 
C’est dit. Qu’apprend-on sur Devedjian? Rien. Les inimitiés (nombreuses) au sein de la droite ont éclaté au grand jour depuis longtemps. Sur Manuel Valls néanmoins, ses amitiés se dessinent voire s’éclairent. Bien qu’issus de bords différents, les bêtes politiques partagent la même peau. Devedjian feint de tomber dans le piège, quand il ne fait, peut-être, que sauter dedans.


 
 






Le dessin de presse : un baromètre efficace pour mesurer la liberté d'expression





Le documentaire intitulé "Fini de rire" est diffusé ce soir à 22h35 sur Arte. L'idée est de rendre compte de l'état de la liberté d'expression à travers le monde et de donner la parole et des dessinateurs différents qui aspirent à la même indépendance éditoriale.
Le dessinateur Kichka © Maxppp

Plantu, Kroll, Kichka, Willis from Tunis... "Fini de rire" explore les difficultés et les combats de ceux qui ont choisi de donner à voir un regard différent sur le monde qui les entoure.
Pour en parler, le Zoom de France Info reçoit Olivier Malvoisin, réalisateur du documentaire en duplex depuis Bruxelles, et Kichka, dessinateur israélien et fervent défenseur de la liberté de dessiner, en ligne depuis Jérusalem.








Les ponts de mai, frein à la croissance ?

 
 
 
Selon une étude de l'Insee, les jours fériés qui font du mois de mai, le "joli" mois de mai, représenteraient une manque à gagner de deux milliards d'euros pour l'économie française et un frein à la croissance du pays.
De là à dire que, dès qu'il y a une petite semaine agréable en période de crise, il faudrait tout de suite culpabiliser, l'Insee ne le dit pas clairement mais nous le suggère quand même très fort.
Quoiqu'il en dise l'Insee, passez un joli pont et vivement les grandes vacances d'été !










 
 
 
 
 
POLITIQUE
 

Les téléphones d'Hortefeux, Copé et de l'entourage de Serge Dassault piratés


 


Brice Hortefeux et Jean-François Copé à Nice, le 25 août 2012.

Brice Hortefeux et Jean-François Copé à Nice, le 25 août 2012. (Photo Valery Hache. AFP)

Selon «Le Canard Enchaîné», les messageries de leurs portables ont été espionnées plusieurs semaines durant. L'affaire serait concentrée sur l'Essonne, fief électoral de Serge Dassault.



Libération

Les téléphones portables de Brice Hortefeux, Jean-François Copé et de plusieurs membres de la famille de Serge Dassault ont été piratés et écoutés pendant plusieurs semaines, révèle Le Canard enchaîné à paraître mardi.

Jean-François Copé a annoncé à l’AFP qu’il avait porté plainte, et Brice Hortefeux qu’il le ferait prochainement. L’hebdomadaire satirique affirme qu’au total une quinzaine de personnes ont été victimes de ce piratage, dont une grande partie de la famille Dassault, trois élus de l’Essonne, ainsi que Copé et Hortefeux. Mis à part ces deux anciens ministres, toutes les victimes appartiennent à «la galaxie» de l’Essonne, fief électoral de l’industriel Serge Dassault.

«C’est vrai. J’ai été informé il y a une quinzaine de jours par la police qu’une forme d’écoute illégale de mon téléphone avait été mise en place, qui portait sur la messagerie. Je n’en sais pas beaucoup plus parce que je n’ai pas encore été entendu. Cela a duré environ un mois et demi», a déclaré lundi à l’AFP Brice Hortefeux.

«Je porterai plainte», a-t-il ajouté, confirmant également l’information du Canard enchaîné selon laquelle le président de l’UMP Jean-François Copé a connu la même mésaventure. En marge d’une réunion publique lundi soir à Nîmes, ce dernier a expliqué à l’AFP que sa messagerie avait été piratée pendant «trois semaines». «Bien sûr, j’ai porté plainte», a-t-il ajouté. Selon l’hebdomadaire, les pirates ont réussi à s’introduire dans les messageries et à récupérer les codes secrets qui permettent d’écouter les messages à distance.

Certains messages ont ainsi été supprimés par les malfaiteurs, qui ont également enregistré les coordonnées de ceux qui laissaient leur numéro, dont Nadine Morano et François Fillon. Ils auraient aussi tenté de soutirer de l’argent à des membres de la famille Dassault.
Selon l’hebdomadaire, trois personnes ont finalement été arrêtées il y a deux semaines avant d’être libérées par un juge des libertés après trois jours de détention. Ces trois personnes seraient originaires de Corbeil-Essonnes, ville dirigée par Serge Dassault entre 1995 et 2009. Elles assurent avoir participé en 2009, en échange de 100 000 euros, à un système d’achats de vote dans la commune au profit de Jean-Pierre Bechter, successeur de Serge Dassault à la mairie de Corbeil.
Contacté par l’AFP, Jean-Pierre Bechter a indiqué «n’en avoir strictement rien à foutre», dénonçant des «fantasmes» et rappelant qu’il avait été élu avec 800 voix d’avance. En mars dernier, une information judiciaire pour achat de votes, corruption, blanchiment et abus de biens sociaux avait été ouverte pour enquêter sur les campagnes municipales de 2008 à 2010.
 
 
 
 
 

Législatives anticipées : Bernard Barral, candidat du PS pour le siège de Cahuzac


Le chef d’entreprise à la retraite Bernard Barral, 66 ans, a remporté lundi soir la primaire organisée par le PS dans le Lot-et-Garonne pour désigner son candidat pour la législative anticipée visant à remplacer Jérôme Cahuzac, a annoncé le parti.

Bernard Barral a obtenu 127 voix (63,8%) face à l’avocate Catherine Joffroy (72 voix) lors d’une consultation à laquelle ont participé 204 militants, a annoncé la Fédération du Parti socialiste du Lot-et-Garonne dans un communiqué.
Bernard Barral, militant PS depuis 1974, a indiqué lundi soir à l’AFP qu’il était "déterminé à gagner l’élection", qui s’annonce difficile après le scandale ayant entraîné la chute de l’ex-ministre du Budget Jérôme Cahuzac, mis en examen pour blanchiment de fraude fiscale.
Le PS, a-t-il ajouté, a démontré "qu’une désignation démocratique est possible et qu’il est également possible de permettre à un militant de base d’être candidat à un moment où le parti a besoin d’un second souffle", a-t-il ajouté.
Bernard Barral, encore impliqué dans le milieu associatif, où il dirige une association de réinsertion par le travail, a ajouté que le poste du suppléant qui l’accompagnera, déjà proposé à Europe Ecologie les Verts, "restait ouvert", espérant encore qu’une union soit possible avec les verts pour barrer la route à la droite et à l’extrême-droite.
"Le risque majeur serait que nous soyons exclus dès le premier tour" en raison de l’éparpillement des voix à gauche, a déclaré ce militant originaire de Villeneuve-sur-Lot dont la fierté est de faire de la politique "après avoir eu des responsabilités" et pas le contraire.
Pour l’instant, EELV, présente un candidat, Lionel Feuillas, et le Front de gauche, une candidate, Marie-Hélène Loiseau.
La présidente du Front national Marine Le Pen a elle lancé en personne samedi la campagne d’Etienne Bousquet-Cassagne, étudiant de 23 ans choisi comme candidat "jeune génération" pour la législative des 16 et 23 juin.
L’UMP a désigné le maire de Fumel, Jean-Louis Costes, 49 ans, qui avait perdu en 2012 face à Jérôme Cahuzac.
M. Cahuzac avait remporté les élections dans cette troisième circonscription du Lot-et-Garonne avec 61,4% des suffrages. Il a laissé entendre à un proche cité par le Journal du Dimanche qu’il n’écartait pas de se représenter, comme indépendant. La date limite de dépôt des candidatures a été fixée au 24 mai à 18h00 par la préfecture.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

François Hollande évoque un remaniement sans préciser de date

Le Monde.fr avec AFP
"Personne n'est protégé dans le gouvernement", souligne François Hollande. Ici, la sortie de l'Elysée du gouvernement, le 6 mai.
"Personne n'est protégé dans le gouvernement", souligne François Hollande. Ici, la sortie de l'Elysée du gouvernement, le 6 mai. | AFP/PIERRE VERDY
François Hollande assure dans un entretien accordé à Paris Match à paraître mercredi 8 mai qu'un remaniement ministériel viendra "en son temps".
"Un jour, des choix et aménagements auront à être faits. Mais j'ai besoin de tous", explique le chef de l'Etat dans l'hebdomadaire. Selon lui, "personne n'est protégé dans le gouvernement. Personne n'a d'immunité", y compris le ministre du redressement productif, Arnaud Montebourg, troisième homme de la primaire socialiste. Le président apporte cependant son soutien, comme le firent avant lui Jean-Marc Ayrault et la porte-parole du gouvernement, Najat Vallaud-Belkacem, à  la position de M. Montebourg dans le dossier DailyMotion. "Il y avait un risque de perdre cette entreprise française. L'idée était de nouer un partenariat avec Yahoo! qui l'a, pour le moment, refusé", explique M. Hollande.
Sans préciser de date, M. Hollande indique que "le remaniement viendra en son temps". "Aujourd'hui, ce sont des résultats que les Français attendent. Cette équipe doit en produire sur le chômage, le logement, la consommation, l'éducation, la place de la France dans le monde", fait-il valoir.
Selon Paris Match, le seul ministre que M. Hollande félicite nommément est le ministre de l'intérieur. "Manuel Valls fait du bon travail. Reconnu comme tel par l'opinion publique", relève-t-il.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Terrorisme : Aqmi appelle à attaquer les intérêts français


Un chef d’Aqmi exhorte dans une vidéo « les musulmans dans le monde entier » à « attaquer les intérêts français partout, car ce sont des cibles légitimes », mettant en cause la «croisade » de la France « contre les musulmans » au Mali.
 
Capture d\'écran de la vidéo d\'enregistrement de Abou Obeida Youssef Al-Annabi - DR
Capture d'écran de la vidéo d'enregistrement de Abou Obeida Youssef Al-Annabi - DR
 
Un chef d’Al-Qaïda au Maghreb Islamique (Aqmi) a appelé à attaquer les intérêts français « partout dans le monde », dans une vidéo mise en ligne mardi. Dénonçant "la croisade menée par la France contre les musulmans" et "l'occupation par la France d'une terre de l'islam" en référence au Mali, Abou Obeida Youssef Al-Annabi, chef du Conseil des notables d'Aqmi, appelle les musulmans à "la mobilisation" et au "jihad" (guerre sainte). Dans ce message daté du 25 avril, il exhorte "les musulmans dans le monde entier" à "attaquer les intérêts français partout, car depuis le premier jour de l'agression, ils sont devenus des cibles légitimes".
La France a commencé le retrait de ses quelque 4.500 soldats engagés au Mali et le passage de relais aux contingents de la Misma (Mission internationale de soutien au Mali), composée de 6.300 hommes. Elle a toutefois annoncé qu'un millier de ses soldats resteraient au Mali au-delà de 2013, pour soutenir en cas de besoin les forces de l'ONU appelées à remplacer la Misma. L'opération lancée par la France en janvier a permis la reprise des principales villes du nord du Mali, occupées depuis l'an dernier par des groupes islamistes liés à Al-Qaïda.
Source AFP
 
 


 


 
 
 
PAKISTAN: Le bilan de l'attentat contre un parti islamiste passe à 23 morts
L'attentat perpétré lundi par les talibans contre un rassemblement d'un parti islamiste dans les zones tribales du nord-ouest du Pakistan a fait au moins 23 mort et plus de 60 blessés, ont indiqué mardi les autorités dans un nouveau bilan.
L'attentat perpétré lundi par les talibans contre un rassemblement d'un parti islamiste dans les zones tribales du nord-ouest du Pakistan a fait au moins 23 mort et plus de 60 blessés, ont indiqué mardi les autorités dans un nouveau bilan.
Une bombe avait détoné en milieu de journée lundi dans la zone tribale de Kurram, lors du rassemblement d'un candidat local de la Jamaat-e-Ulema-e-Islam de Fazlur Rehman (JUI-F), un parti islamiste membre de la coalition sortante majoritairement laïque.
Les autorités locales avaient fait état de 18 morts et une cinquantaine de blessés tard lundi soir, mais ce bilan a été revu à la hausse mardi à 23 tués et 67 blessés, a dit à l'AFP Riaz Khan, plus haut fonctionnaire de cette zone tribale située à la frontière de l'Afghanistan.
Les talibans pakistanais du TTP, un groupe islamiste armé hostile à la tenue des élections législatives prévues samedi au Pakistan, ont revendiqué cette attaque dans leur fief même des zones tribales, affirmant avoir ciblé le candidat local de la JUI-F, Munir Khan Orakzaï, et non sa formation politique.
Au moins 92 personnes ont été tuées depuis le 11 avril dans des attentats liés à la campagne en vue des élections législatives au Pakistan, selon un bilan établi par l'AFP.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

La Corée du Nord retire deux missiles de leur site de lancement sur la côte est

Par

La Corée du Nord a retiré deux missiles Musudan de leur site de lancement sur la côte est du pays, ont affirmé lundi des responsables américains. Un geste qui semble indiquer qu'il n'y a plus de danger imminent de lancement d'un missile.  

La Corée du Nord a retiré deux missiles de leur site de lancement sur la côte est du pays, ont affirmé lundi des responsables américains, alors que Pyongyang a mis ses menaces en sourdine après avoir promis des mois durant les flammes de l'enfer à la Corée du Sud. 
Les missiles "Musudan" étaient prêts à être tirés à tout moment mais ils ont "été retirés" de leur site de lancement, a déclaré un responsable de la défense américaine sous couvert d'anonymat. 
Ce geste de la Corée du Nord indique qu'il n'y a plus de danger imminent de lancement de missile, et Pyongyang serait obligé de refaire de nombreuses préparations pour être de nouveau prêt à tirer ses missiles, selon deux responsables américains. Cette annonce intervient à la veille de la première visite de la nouvelle présidente sud-coréenne Park Geun-hye à la Maison Blanche, mardi. 
Parmi les nombreuses menaces brandies ces dernières semaines par la Corée du Nord, Pyongyang avait déployé deux missiles "Musudan" sur sa côte Est, conduisant les Etats-Unis et ses alliés, Japon et Corée du Sud, à prendre des mesures en cas de tir. 
Tokyo et Séoul avaient accru leur défense antimissiles tandis que l'armée américaine avait déployé deux destroyers équipés d'armes antimissiles et de puissants radars pour contrer un possible lancement. Toutefois, la Corée du Nord n'est pas passée à l'action et la tension a baissé dans la péninsule ces derniers jours. Selon le porte-parole du Pentagone George Little, la "pause dans les provocations" de Pyongyang est un développement positif. 
Les missiles "Musudan" ont une portée théorique de plus de 5.500 km, selon des officiers militaires, ce qui permettrait vraisemblablement à la Corée du Nord de pouvoir atteindre le continent américain. Les analystes ne sont cependant pas tous d'accord, certains estimant que Pyongyang ne les a jamais testés en conditions réelles. Selon le Pentagone, la Corée du Nord dispose en revanche de plusieurs centaines de missiles de moyenne portée, capables d'atteindre le Japon et la Corée du Sud. 

Rencontre entre la présidente sud-coréenne et Ban Ki-moon

Lundi, la présidente sud-coréenne Park Geun-hye était à New York où elle a rencontré son compatriote, le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon. La crise dans la péninsule coréenne a dominé les discussions de Ban Ki-moon, ancien ministre sud-coréen des Affaires étrangères, avec Park Geun-hye. 
Le secrétaire de l'ONU a "félicité la présidente pour sa réponse ferme mais mesurée aux récentes actions provocatrices" de la Corée du Nord, a indiqué le porte-parole de l'ONU Martin Nesirky. 
Le secrétaire général a salué "la détermination (de la présidente) à résoudre les divergences entre les deux Corées par la confiance et le dialogue". Il a aussi réaffirmé sa volonté de "contribuer à apaiser la tension" dans la péninsule et exprimé une nouvelle fois son inquiétude devant "la situation alimentaire grave" en Corée du Nord, a ajouté Martin Nesirky. 
La présidente sud-coréenne a de son côté souligné qu'elle allait poursuivre sa politique de dialogue et d'échanges avec le Nord afin de réduire les tensions, selon l'agence sud-coréenne Yonhap.  
Avec










La Chine envoie 30 chalutiers dans les eaux disputées des îles Spratleys

Le Monde.fr avec AFP
La Chine se dispute les îles Spratleys avec les Philippines, Taïwan et le Vietnam.
La Chine se dispute les îles Spratleys avec les Philippines, Taïwan et le Vietnam. | AFP/ROMEO GACAD

La Chine a envoyé sa plus importante flottille de pêche de l'année dans les eaux disputées de la mer de Chine du Sud, où les tensions sur les frontières maritimes sont fortes avec ses voisins, a annoncé mardi 7 mai la presse officielle.

La flottille d'une trentaine de chalutiers de plus de 100 tonnes a quitté lundi le port de Danzhou, sur l'île méridionale de Hainan, pour aller jeter ses filets dans les eaux des îles Spratleys – les Nansha en chinois –, un archipel d'une centaine de petites îles revendiqué pour tout ou partie par le Vietnam et les Philippines principalement.
Pékin "fera tous les efforts nécessaires pour garantir la sécurité de la flottille", a souligné le directeur du département des océans et des pêcheries de Hainan, cité par le China Daily, Huang Wenhui, laissant ainsi entendre que les chalutiers seraient accompagnés d'escorteurs militaires.

HARCÈLEMENT DES PÊCHEURS
La campagne de pêche doit durer quarante jours. La flottille, assistée d'un navire ravitailleur de 4 500 tonnes, a la même taille que celle lancée en juillet l'an dernier, la plus importante jamais envoyée dans les Spratleys, selon le journal. Taïwan, la Malaisie et Brunei revendiquent également la souveraineté sur des parties de l'archipel.
Lors d'un incident l'an dernier, vingt et un pêcheurs vietnamiens avaient été arrêtés par la marine chinoise, qui avait eu un échange meurtrier avec la marine vietnamienne en 1988. Les Philippines et le Vietnam accusent Pékin de menées agressives dans la région, y compris par le harcèlement de leurs pêcheurs. Ces dernières années, les budgets de forces navales des pays riverains de la mer de Chine du Sud ont été en constante augmentation.
Les eaux autour des Spratleys sont riches en ressources halieutiques et pourraient abriter d'importantes réserves de gaz et de pétrole. Selon le China Daily, les experts chinois estiment à 3,5 millions de tonnes ses réserves en poisson, dont moins de 3 % seulement seraient exploitées.
 
 
 
 
 
 
 
 
 

ECONOMIE

 

Cette nuit en Asie : le Nikkei s’emballe

 

L’indice Nikkei a passé la barre symbolique des 14.000 points. Depuis la mi-novembre, le yen a perdu plus de 21% de sa valeur face au billet vert.

Reuters
Reuters

Le Nikkei au-dessus des 14.000 points pour la première fois depuis juin 2008

De retour, ce matin, d’un long week-end qui a mis fin aux congés de la “Golden Week” au Japon, les investisseurs ont célébré plusieurs signes favorables pour l’économie nippone et ont fait bondir, pour la première fois depuis juin 2008, l’indice Nikkei au dessus de la barre symbolique des 14.000 points. Comme ses homologues occidentales l’avaient fait avant elle la semaine dernière, la bourse de Tokyo a intégré dans la matinée l’annonce, jeudi dernier, d’une baisse des taux de la BCE ainsi que la publication vendredi d’une statistique sur l’emploi meilleure que prévue aux Etats-Unis. Les investisseurs semblent aussi rassurés par l’apparente reprise modérée de l’économie américaine qui pourrait entraîner un rachat du dollar et permettrait de continuer d’alimenter le recul du yen qui a porté la spectaculaire hausse du Nikkei de ces derniers mois. Depuis la mi-novembre, le yen a perdu plus de 21% de sa valeur face au billet vert. Les fonds qui anticipent, avec cette dépréciation, une poussée comptable des résultats des exportateurs de l’archipel – leurs gains effectués en dollar ou en euro à l’étranger apparaissent supérieurs lorsqu’ils sont rapatriés et convertis en yens - ont acheté en masse les titres des grands industriels nippons. Particulièrement porté par ce mouvement, le titre de Toyota était mesuré en hausse de plus de 4% en fin de matinée.

Les consommateurs chinois arrêtent de bouder les voitures japonaises

Après avoir vu leurs ventes s’écrouler pendant près de six mois en Chine, suite à l’envenimement, en septembre dernier, d’un différend territorial entre Tokyo et Pékin portant sur des îlots inhabités de la Mer de Chine orientale, les grands constructeurs nippons ont constaté en avril une stabilisation ou un léger progrès de leur performance dans le pays. Hier soir, Toyota a ainsi indiqué que ses ventes en avril avaient été inférieures de seulement 6,5% par rapport aux volumes constatés un an plus tôt. Un mois plus tôt ce recul mesuré en glissement annuel était encore de 12%. Nissan, le deuxième plus grand constructeur japonais, a lui assuré que ses ventes avaient enfin repris leur croissance en Chine. Le mois dernier, elles étaient ainsi supérieures de 2,7% à celles enregistrées en avril 2012 avant la crise diplomatique. Au total, la part des marques japonaises sur le marché automobile chinois était revenu en mars dernier à 15% alors qu’il n’était encore que de 12,5% en février. Avant que le différend territorial ne dégénère et que des manifestants chinois ne lancent, sous l’oeil bienveillant des autorités communistes, le saccage d’entreprises japonaises dans les grandes villes du pays, cette part de marché nippone atteignait 20%.

En Chine, le scandale de la viande de rat impacte l’américain Yum Brands

Tentant de contenir le ras le bol de la population chinoise, qui a découvert la semaine dernière que de la viande de rat et de vison, chargée en produits chimiques, avait été écoulée dans des centaines de restaurants du pays qui pensaient avoir acheter de la viande de mouton, les autorités de Pékin viennent d’étendre leur enquête à plusieurs grands grossistes de la région de Shanghai qui sont soupçonnés d’avoir distribué des viandes non conformes. Ils ont notamment perquisitionné chez le distributeur de la marque “New Zealand Sliced Lamb”qui aurait travaillé avec plusieurs grandes chaines de restaurants et notamment avec l’une des enseignes du groupe américain Yum Brands, le propriétaire des marques KFC et Pizza Hut. Les enquêteurs chinois, qui pratiquent actuellement des tests ADN sur les viandes découvertes dans cette entreprise pour en identifier la composition exacte, auraient découvert dans les entrepôts du distributeur des factures au nom de “Little Sheep Group”, une chaine vendant des soupes traditionnelles mongoles (“hot pot”) qui avait été acquise en 2011 par Yum. Sur son site internet, le goupe américain a immédiatement indiqué que ses restaurants n’avaient jamais acheté de produits de la marque “New Zealand Sliced Lamb”. Il espère désamorcer rapidement ce nouveau soupçon qui pourrait encore peser sur sa performance en Chine. Le groupe qui réalise, avec l’ensemble de ses chaînes, plus de la moitié de se ventes mondiales dans le pays a souffert depuis le début de l’année d’un recul brutal de ses profits.Touché en décembre dernier par un autre scandale alimentaire impliquant ses fournisseurs chinois de poulets, Yum doit aussi faire face à la multiplication des cas de grippe aviaire qui détourne les consommateurs de ses restaurants KFC.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Réforme de la taxe d'apprentissage : les grandes écoles crient à l'« asphyxie »

 

Selon le patron de la Conférence des grandes écoles, « des institutions entières sont en péril ».

A entendre Pierre Tapie, la réforme de la taxe d'apprentissage qui se profile pour la fin de l'année s'annonce comme un drame pour les grandes écoles. « Des institutions entières sont en péril, car ce qui était l'origine majeure du financement est en train de disparaître », confie aux « Echos » le président de la Conférence des grandes écoles (CGE).
Les contours de la réforme restent à préciser, mais François Hollande a déjà déclaré, le 4 mars, vouloir une taxe d'apprentissage « entièrement consacrée » à cet objet. « Une partie de la ressource va vers des établissements, par ailleurs très réputés, mais qui ne sont pas forcément ceux que l'on a à l'idée quand on parle d'apprentissage, avait-il ajouté. Nous devons imposer de nouvelles règles. » La taxe d'apprentissage comporte deux parties. L'une, appelée « quota », est réservée à l'apprentissage proprement dit. L'autre, désignée « hors quota » ou « barème », est souvent captée par les grandes écoles, les entreprises pouvant affecter une part du barème à l'établissement d'enseignement de leur choix, y compris si cet établissement ne propose pas de formation en alternance.
Le président de la Conférence des grandes écoles (CGE) n'en est pas à son premier coup de colère sur le sujet. A chaque réforme de la taxe d'apprentissage, il est monté au créneau pour défendre ce qui constitue un véritable trésor de guerre pour les grandes écoles : 10 % de leurs ressources budgétaires en moyenne proviennent de la taxe d'apprentissage (20 à 30 % pour certaines). « Cette part pouvait atteindre 40 % il y a quelques années ! regrette Pierre Tapie. La diminution continue et massive de cette ressource est extrêmement délétère. »

« Mauvais » financement

Les conséquences de la réforme sont, selon lui, déjà écrites : la hausse des frais de scolarité, « dans des montants supérieurs à ce que les grandes écoles souhaiteraient faire, pour des raisons d'équilibre financier » et « l'asphyxie » des grandes écoles. « La destination même de la taxe d'apprentissage est en train de se transformer, déplore encore le président de la CGE, en indiquant que sa destination première, selon les lois Astier de 1919 et de 1925, n'était pas l'apprentissage, malgré le nom de cette taxe »…
A ceux qui, souvent sous couvert d'anonymat, jugent « scandaleux que certaines écoles touchent plusieurs millions d'euros au titre de la taxe d'apprentissage sans avoir un apprenti et qu'il n'est pas normal que l'apprentissage bénéficie aux étudiants les mieux formés », Pierre Tapie rétorque qu'il faut « dépasser » cette vision. « Si on oppose les étudiants les mieux formés à ceux en déshérence, on associera l'apprentissage à un stigmate de basse qualification. Les grandes écoles ont envie de développer l'apprentissage et considèrent que l'apprentissage dans le secondaire est une excellente chose. » Mais son financement est « mauvais », estime-t-il. Il suggère donc de « réorienter les ressources financières existantes du ministère de l'Education nationale vers l'apprentissage » : « Si on assèche les 700 millions d'euros qui existent sur le barème pour des places d'apprentis supplémentaires alors que les places que ces jeunes auront ainsi libérées dans les formations qu'ils auraient suivies sans être apprentis continuent à être payées, c'est absurde », conclut-il. Une proposition qui risque de faire grincer des dents…
Marie-Christine Corbier, Les Echos
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Les chiffres de la vidéo à la demande s’écroulent, le DVD passé de mode              

L’institut d’études GfK et le CNC tablaient sur une croissance du marché de la vidéo à la demande (VoD) de 13% sur 2013. Raté, le chiffre d’affaire de la VoD a reculé de 10% en janvier et février tandis que son volume a chuté de près de 17%. Le chiffre d’affaire du DVD s’est également effondré, perdant 13,1% au premier trimestre 2013.
Ces résultats en berne peinent à être compensés par un Blu-Ray en panne progressant seulement de 4,4% en volume vendus et de 1,4% en chiffre d’affaire.
Les causes identifiées de la crise du secteur :
  • le succès de la télévision de rattrapage (replay)
  • la TNT et ses 100 films diffusés par semaine
  • le prix trop élevé d’un Blu-Ray
  • l’indisponibilité de certains films dans les réseaux légaux
  • un manque de synergie entre promotion sortie en salles et en vidéo
  • la montée en puissance des ventes de DVD d’occasion
  • pas d’effet de mode autour de la VoD ou du Blu-Ray
  • des distributeurs fragilisés par la crise

Lire sur ZDnet
 
 









La Société Générale lance un plan d’économies de 900 millions d’euros




La banque lance un nouveau plan d’économies, après un premier trimestre marqué par une chute du bénéfice net.


Reuters
Reuters

 
Société générale a dévoilé mardi un nouveau plan d’économies destiné à doper sa rentabilité d’ici à 2015 à l’issue d’un premier trimestre marqué par une chute de 50% de son bénéfice net. La banque française veut dégager 900 millions d’euros d’économies supplémentaires pour porter à 1,45 milliard d’euros ses réductions de coûts au cours de la période 2012-2015, ce qui devrait lui permettre d’afficher une rentabilité des capitaux propres (ROE) de 10% dans deux ans.
« Ce (nouveau) programme s’accompagne d’environ 600 millions d’euros de coûts de transformation et d’investissements et n’aura pas d’effet sur l’activité », souligne SocGen dans un communiqué. Une moitié des réductions de coûts attendues devrait provenir des activités de banque de détail en France et à l’international et une autre de la banque de financement et d’investissement ainsi que du siège. Des sources syndicales avaient révélé début avril que SocGen envisageait de supprimer 600 à 700 postes en France dans le cadre de sa réorganisation.

Produit net bancaire en recul de 19,4%

La banque, qui évoque pour l’heure des « rationalisations » et des « optimisations », précise que son ROE « hors éléments non économiques, non récurrents, et hors actifs gérés en extinction » atteignait 7,4% à la fin mars. En tenant compte de tous ces éléments, ce taux s’élevait à 2,7%.
Pénalisée par des taux bas et une conjoncture économique déprimée en Europe, la Société générale voit son produit net bancaire reculer de 19,4% à 5,09 milliards d’euros sur les trois premiers mois de 2013, tandis que le résultat net comptable plonge de 50,3% à 364 millions.
Les analystes du consensus Thomson Reuters I/B/E/S prévoyaient en moyenne un produit net bancaire de 5,25 milliards d’euros et un résultat net de 674,6 millions. Le résultat net de la BFI signe toutefois une accélération de 40,7% pour des revenus en hausse de 2%, une performance que les analystes devraient saluer alors que BNP Paribas a fait état vendredi de trimestriels en recul, notamment du fait d’une forte baisse des revenus dans cette activité.
Source Reuters










 

Bouygues décroche le contrat géant du contournement de Marseille



Ce projet de plus de 700 millions d'euros traîne depuis… quatre-vingts ans.

Bouygues, Eiffage et Vinci étaient dans les starting-blocks pour décrocher le plus gros contrat de BTP de l'année en France. Plus de 700 millions d'euros, pour réaliser le contournement autoroutier de Marseille, ce n'est pas à dédaigner par les temps qui courent… Le verdict du ministère des Transports est tombé hier soir : c'est Bouygues qui a emporté la « Rocade L2 ». Il réalisera 160 mètres manquants à la rocade Est et 5 kilomètres à la rocade Nord, pour former, enfin, les dix kilomètres continus de voie rapide urbaine (et gratuite) qui relieront les autoroutes A7 (autoroute Nord vers Aix-en-Provence) et A50 (autoroute Est vers Aubagne) et permettront de désengorger le centre-ville en contournant Marseille. Ce contrat était estimé à 730 millions au moment du lancement de l'appel d'offres. Bouygues n'a pas dévoilé hier son montant actualisé.

La fin d'une Arlésienne

Mais l'intérêt de ce projet ne réside pas seulement dans le fait d'être le plus important de l'année. C'est aussi la fin d'une Arlésienne. Le contournement de Marseille a été inscrit dans le plan d'urbanisme de la ville en… 1933 ! Les travaux ont finalement commencé des décennies plus tard pour s'interrompre en 1993. Ils ont repris dans les années 2000 avec divers contractants. Au final, après 400 millions d'euros dépensés, le chantier était à l'arrêt et les voies construites inutilisables car non reliées et non équipées. Lors d'une visite dans la ville fin 2012, le ministre des Transports Frédéric Cuvillier avait qualifié l'histoire de la rocade de scandale, de gâchis, et s'était publiquement engagé à ce que le projet soit achevé en 2016. Son communiqué hier soir nuance un peu, évoquant une « ouverture partielle » en 2016. Interrogé sur un calendrier plus précis, Bouygues a indiqué hier soir que les 160 mètres manquants d'un côté seraient livrés avant cela, et que les dernières livraisons devraient intervenir en 2017.
Troisième caractéristique remarquable de ce contrat phare, c'est aussi une façon pour le gouvernement de clore la controverse sur les partenariats public-privé (PPP). Ou de manger son chapeau. Après avoir décrié les PPP comme contraires à l'intérêt public car revenant plus cher qu'un projet au financement public, la ministre de la Justice, Christiane Taubira, avait fini par en lancer plusieurs et de la même façon, dans le domaine des infrastructures, le PPP de la rocade de Marseille rappelle que l'Etat, pas plus que les collectivités locales, n'a aujourd'hui les moyens de payer. Seul un PPP permet de faire financer un projet par le groupe de BTP qui le construit. Que Bouygues remporte celui-là ne manque pas d'ironie. Martin Bouygues n'a lui-même, en effet, jamais été un grand adepte de la formule, les financements étant durs à lever et en août 2012, quand le gouvernement vouait les PPP aux gémonies, il avait affirmé, imperturbable : « Les PPP sont un travail colossal et de plus en plus difficile, je ne vois aucun inconvénient à leur remplacement par un autre type de financement ! »
Myriam Chauvot, Les Echos












Les privatisations de l'Etat, le Medef, la viande de cheval : la revue de presse de l'industrie

Par     
Le souhait du gouvernement de céder une partie de ses participations dans les entreprises publiques cotées, le lancement officiel de la campagne au Medef, la fronde de la Commission européenne envers les fraudeurs de l'agroalimentaire... Voici les sujets qui font la une de l'actualité en ce mardi 7 mai 2013.
Les cessions des participations de l'Etat dans les entreprises publiques posent question
Les médias français sont sur la même longueur d'ondes ce 7 mai. Beaucoup consacrent leur une aux annonces du Premier ministre à propos d'éventuelles cessions des participations de l'Etat dans les entreprises publiques pour "booster l'investissement".
Libération rappelle que l'Etat jouit environ de 100 milliards d'euros de participations, dont 62,5 dans les entreprises cotées. "L’Etat envisage de céder ses parts de certaines entreprises pour réinvestir dans les PME et les secteurs d’avenir. Une stratégie à préciser, qui crée déjà une polémique à gauche", analyse le journal.



Pour Les Echos, l'Etat possède "une belle collection de bijoux de famille, mais pas toutes faciles à céder". Le journal interroge Pierre-Yves Gauthier, cofondateur d'AlphaValue, qui estime que "le moment n'est pas idéal pour céder des participations de l'Etat". Pour lui, céder des parts dans EDF, GDF Suez ou encore Air France aujourd'hui ne serait pas un pari judicieux.


Le Figaro titre sur "l'Etat stratège pret à piocher dans sa cagnotte". Selon le journal, EDF est un "candidat naturel" pour la cession d'ue partie de la participation de l'Etat dans son capital. Mais "annoncer une cession avant de la réaliser n'est pas la meilleure technique pour vendre au meilleur prix", assure un expert.



Un nouveau plan d'investissement par Europe1fr

Présidence du Medef : la campagne "éclair"
Les cinq candidatures officielles dans la course à la présidence du Medef ont été validées le 6 mai. Les Echos reviennent sur les personnalités des prétendants, et estime que la campagne sera "éclair", avec une audition devant le conseil exécutif du Medef le 23 mai.


Viande de cheval : Bruxelles veut faire payer les fraudeurs
Le site internet de La Tribune revient sur le paquet législatif lancé par la Commission européenne suite au scandale de la viande de cheval retrouvée dans des plats préparés au boeuf. Pour le média, "pour l'instant la sévérité est loin d'être la même partout. En Grande-Bretagne, par exemple, une fraude à l'étiquetage peut être passible de deux ans de prison tandis qu'en France la sanction maximale, pour le moment, est de 185 000 euros".
Et aussi...
Les Echos consacre un reportage au site automobile Toyota de Valenciennes, dans le Nord. Pour le journal, c'est "l'usine qui résiste à la crise", avec ses "voitures made in France exportées aux Etats-Unis".


Elodie Vallerey











Commandes d’avions : Airbus continue à creuser l’écart avec Boeing


Avec nouvelles 493 commandes enregistrées sur les quatre premiers mois de l’année, l’avionneur européen a vu son carnet de commandes gonfler deux fois plus que celui de son rival américain depuis janvier.


Avec une grosse commande d’A320 en avril, la compagnie turque, Turskish Airlines a contribué à renforcer l’avance d’Airbus. - AFP
Avec une grosse commande d’A320 en avril, la compagnie turque, Turskish Airlines a contribué à renforcer l’avance d’Airbus. - AFP
 

A un peu plus d’un mois du Salon du Bourget, rendez-vous incontournable de l’aéronautique mondiale mais aussi grand théâtre des rivalités entre les deux géants du secteur Airbus et Boeing, voilà qui est de bon augure pour l’avionneur européen. Airbus a en effet annoncé ce mardi qu’il avait enregistré 493 commandes nettes d’appareils sur les quatre premiers mois de l’année (dont 83 en avril). L’avionneur européen a ainsi décroché près de deux fois plus d’ordres d’achat que l’américain Boeing qui, sur son site Internet, ne revendique que 255 commandes sur la même période.
Surtout il dispose désormais d’un carnet de commandes représentant sept ans de production, s’est-il félicité.
En avril, c’est en partie grâce à Turkish Airlines, que le constructeur de Toulouse a fait la différence avec son rival américain. La compagnie turque, qui ambitionne d’avoir en 2020 l’équivalent de l’actuelle flotte d’Air France et KLM, lui a en effet commandé 82 moyen-courriers A320. Et ce n’est peut-être pas fini car si ; elle estime avoir pour le moment satisfait ses besoins en appareil jusqu’en 2020, son président confiait récemment aux Echos qu’il restait intéressé par des plus gros porteurs de type A 380 et A 350.
Côté livraisons, l’européen mène aussi, aidé par les déboires de son rival américain. Entre janvier et avril, Airbus a en effet livré 202 avions à ses clients (soit10% de plus sur qu’ un an plus tôt), contre 183 pour Boeing.
Mais l’américain a dû suspendre les livraisons de ses long-courriers 787 au début de l’année en raison de problèmes de batterie.










La success story des opérateurs français aux quatre coins du monde

 
 
 
Par  
Drapeau Brésil
© Uggboya - Flickr - C.C.

Le nouveau contrat de RATP Dev pour le tramway de Rio confirme la bonne santé des opérateurs français de transports urbains qui engrangent les succès au cours de ces derniers jours.
RATP Dev, la filiale du groupe RATP, vient de remporter un contrat pour la construction et l’exploitation des lignes de tramway de Rio de Janeiro avec ses partenaires brésiliens CCR, OTP et Invepar. La mise en service du premier tronçon de 14 km est prévue pour fin 2015. Les 28 kilomètres et les 42 stations du réseau doivent être prêts pour les JO de 2016. Alstom a été choisi pour fournir le matériel roulant.
Quelques jours après l’inauguration du tramway d’Oran (Algérie) et en attendant son arrivée prochaine à Constantine, ce succès confirme la réussite de la filiale de la RATP, destinée aux marchés hors Ile-de-France. Son implantation au Maghreb se confirme, tout comme aux Etats-Unis, au Brésil et en Asie. Elle a remporté tout récemment un succès avec Transdev pour l’exploitation du réseau de tramways de Shenyang en Chine. Un contrat de trois et de 41 millions d’euros gagné par la joint-venture qui lie les deux entreprises françaises sur le continent asiatique.
Transdev et Keolis également offensifs
Transdev vient d’ailleurs d’être retenu comme candidat final pour l’exploitation du réseau de bus de Melbourne en Australie. Un pays phare pour relancer l’activité de l’ex-Veolia Transdev.
Au même moment, le troisième larron, Keolis a signé un accord stratégique avec Shanghai Shentong Metro Group pour répondre ensemble aux appels d’offre de métros urbains, de tramways et de trains régionaux, essentiellement en Chine et dans le reste de l’Asie. Si les contrats et les inaugurations se multiplient ces derniers mois pour les trois mousquetaires du transport public, il ne faudrait pas que leurs rivalités finissent par nuire au "made in France".
Olivier Cognasse











JUSTICE ?

 

Six membres de l'appareil logistique de l'ETA arrêtés en France, annonce le ministère de l'Intérieur



Six membres des cellules clandestines de l'ETA ont été arrêtés mardi matin à Blois, Brive-la-Gaillarde et Montpellier, a indiqué le ministère de l'Intérieur dans un communiqué. Il s'agirait de membres de l'appareil logistique de l'organisation basque.

Cinq des six personnes arrêtées mardi matin "faisaient l'objet d'une inscription antérieure au fichier des personnes recherchées", indique le ministère de l'Intérieur dans un communiqué. Six membres des cellules clandestines de l'ETA ont été arrêtées à Blois, Brive-la-Gaillarde et Montpellier. Selon une source proche de l'enquête, il s'agirait de membres de l'appareil logistique de l'organisation basque.
"Malgré les évolutions positives enregistrées sur le dossier au pays basque espagnol, notre territoire national n'a toujours pas cessé d'être une base de repli logistique et militaire pour les structures clandestines de l'organisation", ajoute le communiqué du ministère de l'Intérieur, qui se félicite de "l'excellence de la coopération franco-espagnole dans le domaine du renseignement et de la police judiciaire". 












SOCIAL

 

78 salariés menacés chez le transporteur grand-couronnais Loheac

    
Social. Le transporteur grand-couronnais vient d’annoncer un plan de sauvegarde de l’emploi portant sur près de 80 salariés. La CFDT dénonce, une fois de plus, la méthode.
Opération tagage devant les locaux du transporteur Loheac à Grand-Couronne (photo Stéphanie Péron)
Opération tagage devant les locaux du transporteur Loheac à Grand-Couronne (photo Stéphanie Péron)
’est samedi matin que les membres du comité d’entreprise ont reçu dans leurs boîtes à lettres le document de plusieurs pages leur annonçant le plan de sauvegarde de l’emploi. Au total, 78 salariés sont concernés par ce plan social au sein des établissements du groupe Loheac à Grand-Couronne.
Contactée, la direction n’a pas souhaité commenter les modalités du plan. « Il est trop tôt pour en parler », souffle Serge Leloup, directeur. Mais, pour le syndicat CFDT, la messe est loin d’être dite. Habitués aux procédures judiciaires contre sa direction (discrimination syndicale, harcèlement moral…), les délégués syndicaux et membres du comité d’entreprise ont bien l’intention de ne pas se laisser faire.

L’activité conteneurs touchée
Hier matin, un peu emmêlés dans les chiffres, ils ont suspendu des banderoles sur les grilles du transporteur : « 76 sacrifiés. Merci Daniel », pouvait-on lire. Comprendre Daniel Loheac, le président du groupe éponyme depuis 2006.
« On va nous dire que c’est à cause de la fermeture de Petroplus, qu’il y a une basse d’activités. Mais on venait chercher du produit pour la Shell, pas pour Petroplus ! Si Shell a besoin, on ira en chercher ailleurs… », tempête Bruno Petit, délégué CFDT et du personnel. « C’est une fausse excuse, pour nous, la vraie raison c’est qu’il y a une mauvaise gestion depuis des années ! » D’ores et déjà, les représentants du personnel dénoncent des erreurs de procédure et des absences de documents dans le PSE qui leur a été transmis. « C’est de l’amateurisme », déplore Bruno Petit, qui souhaite engager rapidement une action en justice.
Le plan social se découperait ainsi : 36 licenciements chez Alca (activité conteneurs) ; 30 chez Sterna (activité citernes) « le cœur de métier de Loheac », résume Bruno Petit ; 7 au Centre couronnais de maintenance et 5 chez Loheac SAS (services administratifs).
Ces entités, à laquelle s’ajoute TLOP (bennes et transports d’engrais liquides), sont regroupées au sein d’une Union économique et sociale (UES). « Depuis l’arrivée de Daniel Loheac, il y a un problème de gestion humaine et matérielle. Pour nous, il y a un glissement progressif des activités de l’UES Loheac vers le Groupement des associés des entreprises Loheac, une autre branche du groupe dont il est aussi le président. »
Habitués « à tenir tête » à leur patron, ces salariés veulent combattre le plan social pied à pied. S’ils n’appellent pas à la grève pour l’instant, ils comptent laisser à la justice le soin d’arbitrer ce nouveau bras de fer social.

Le groupe Loheac
A. Loheac SA se décompose autour des sociétés TLOP à Epône et Vernon ; Alca et Sterna à Grand-Couronne, Le Havre et Boulleville.
L’activité porte sur les lubrifiants, produits chimiques,bitume,fuel, conteneurs, béton, gaz...
Selon les chiffres fournis par la société, en juillet 2010, 400 personnes sont au service du groupe, dont 300 pour la société A. Loheac SA et 100 pour la société TLOP.
300 chauffeurs assurent les transports au quotidien (240 pour la société A. Loheac SA et 70 pour la société TLOP).
Alain Lemarchand a. lemarchand@presse-normande.com











La Société Générale va supprimer plus de 1.000


La Société Générale prévoit de supprimer plus de 1.000 postes dans le monde dans les trois prochaines années, dont 550 au siège parisien du groupe. Le directeur général délégué de la banque, Jean-François Sammarcelli, a annoncé mardi matin un plan d'économies de 900 millions d'euros.

La Société générale prévoit de supprimer 1.000 postes en trois ans © Maxppp

La banque prévoit d'économiser 900 millions d'euros d'ici 2015, selon un plan d'économies annoncé mardi. Pour se faire, elle prévoit de supprimer plus de 1.000 postes, dont 550 au siège parisien du groupe. Cette annonce vient confirmer les inquiétudes des syndicats, qui dévoilaient début avril les projets de réorganisation du groupe.
Interrogé sur la radio BFM Business pour savoir si la banque comptait dépasser les 1.000 suppressions de postes, le directeur général délégué de la banque, Jean-François Sammarcelli, a répondu : "assez largement", sans donner de chiffre exact.
Selon lui, la Société Générale emploie environ 154.000 personnes dans le monde, dont 60.000 en France. Interrogé sur les fermetures d'agences, il a indiqué qu'elles seraient "très progressives", de l'ordre de "quelques dizaines" dans le monde en 2013/2014.









Alstom pas intéressé par une reprise des Chantiers de l'Atlantique

      
 
Alstom n'a pas l'intention de reprendre STX France (ex-Chantiers de l'Atlantique), issue de l'ancienne division Marine du géant industriel cédée en 2006, et dont l'actuel propriétaire sud-coréen cherche à se défaire, a déclaré mardi le PDG du groupe industriel français Patrick Kron.

Alstom n'a pas l'intention de reprendre STX France (ex-Chantiers de l'Atlantique), issue de l'ancienne division Marine du géant industriel cédée en 2006, et dont l'actuel propriétaire sud-coréen cherche à se défaire, a déclaré mardi le PDG du groupe industriel français Patrick Kron. | Bertrand.


 

 
n'a pas l'intention de reprendre STX (ex-Chantiers de l'Atlantique), issue de l'ancienne division Marine du géant industriel cédée en 2006, et dont l'actuel propriétaire sud-coréen cherche à se défaire, a déclaré mardi le PDG du groupe industriel français Patrick Kron.
"Nous avons une coopération avec les Chantiers de l'Atlantique dans toute une série de domaines", comme les éoliennes marines, "et nous espérons que les questions sur l'évolution de son actionnariat trouverons une solution, mais en ce qui concerne Alstom, nous ne sommes pas intéressés", a déclaré M.Kron.
"Nous ne sommes intéressés ni par la reprise de STX ni par celle du volailler Doux", a-t-il ajouté, en forme de boutade.
Alstom (alors connu sous son ancienne dénomination d'Alsthom) avait acquis en 1976 les Chantiers de l'Atlantique à Saint-Nazaire, en Loire-Atlantique, avant de les céder 30 ans plus tard au constructeur naval norvégien Aker Yards, lui-même passé en 2008 sous l'égide du sud-coréen STX Shipbuilding, qui les a rebaptisés STX .
STX a annoncé la semaine dernière qu'il envisageait de céder ses chantiers navals en France et en Finlande, du fait de lourdes difficultés financières. STX France est détenu à 33,3% par l'Etat français et pour le reste par le constructeur sud-coréen.
Réagissant à cette annonce qui a suscité des inquiétudes pour l'avenir du dernier chantier naval de France, le gouvermenent français a assuré ce week-end que l'activité de STX France n'était pas menacée par une éventuelle cession, vue la bonne santé économique de l'entreprise.












PAPETERIE

 
UPM finalise la vente de son usine Stracel à Blue Paper SAS

​UPM a finalisé la vente des actifs et d’une partie des terrains du site d’UPM Stracel à Blue Paper SAS, la joint-venture de VPK Packaging Group NV et Klingele Papierwerke.

“Nous sommes heureux d’avoir pu trouver une bonne solution pour l’usine de Stracel. Blue Paper offre un nouvel avenir industriel pour le site et une nouvelle opportunité pour un grand nombre de salariés de Stracel. Nous souhaitons remercier l’ensemble des parties prenantes pour leur implication dans le processus”, déclare Jyrki Ovaska, Président du Groupe d’activité Papier d’UPM.

Blue Paper SAS va convertir l’usine pour produire du papier pour cannelure et du test-liner à partir de fibres recyclées. La production devrait démarrer après la finalisation des investissements à l’automne prochain. Blue Paper SAS crée 130 nouveaux emplois sur le site, emplois qui ont été proposés aux anciens salariés de Stracel.

La vente de Stracel faisait partie du plan d’UPM annoncé en août 2011 et destiné à ajuster sa capacité de papier magazine et journal aux besoins de ses clients au niveau mondial. UPM a arrêté la production de papier magazine couché sur le site le 4 janvier 2013.

 
 
 
 
 
 
 
 

DIVERS

 

Trois femmes sauvées après dix années de séquestrations aux Etats-Unis  

Trois jeunes femmes portées disparues depuis une dizaine d’années ont été retrouvées en vie dans une maison de Cleveland. Elles ont été sauvées par un voisin qui a étendu des cris. Trois hommes ont été arrêtés.

 
Amanda Marie Berry et Georgina Lynn Dejesus. Photo AFP.
Trois jeunes femmes, dont deux alors qu’elles étaient adolescentes, ont été retrouvées en vie dans une maison de Cleveland. Les détails sur les conditions de détention des trois jeunes femmes ne sont pas encore connus mais il semble que l’une d’elles a donné naissance à un enfant durant sa captivité. Trois hommes âgés de 50, 52, et 54 ans ont été arrêtés par la police.

« Aidez-moi à sortir, je suis ici depuis longtemps »

Un voisin a repéré une des femmes, Amanda Berry, alors qu’elle criait et qu’elle tentait de sortir de la maison située dans un quartier résidentiel de Cleveland. «  J’ai entendu un hurlement… Puis j’ai vu cette femme devenir folle et tenter de sortir de la maison  », a déclaré à la chaîne ABC Charles Ramsey, un voisin. «  Je suis allé jusqu’à l’entrée de la maison et là elle a dit ‘aidez-moi à sortir, je suis ici depuis longtemps’».
Le voisin a essayé de la faire sortir par la porte mais il n’a pas réussi à l’ouvrir, il a alors défoncé le bas de la porte à coups de pied. La jeune femme est sortie à quatre pattes en transportant une petite fille.

« Je suis libre maintenant »

«  Je suis Amanda Berry. J’ai été kidnappée et j’ai été portée disparue pendant dix ans. Je suis libre maintenant  », a-t-elle déclaré lors de son appel à la police.
La police, qui est arrivée quelques minutes plus tard, a découvert deux autres femmes. «  Les trois femmes, Amanda Berry, Gina DeJesus et Michele Knight semblent en bonne santé  », a indiqué la police de Cleveland.
Amanda Berry a été vue pour la dernière fois le 21 avril 2003 en début de soirée alors qu’elle quittait son travail dans le restaurant à quelques centaines de mètres de chez elle. Elle avait 16 ans quand elle a disparu. Gina DeJesus avait 14 ans lors de sa disparition alors qu’elle sortait de l’école pour se rendre chez elle le 2 avril 2004, selon le FBI. Michele Knight avait été vue pour la dernière fois à proximité de la maison d’un cousin le 23 août 2002, alors qu’elle avait 21 ans.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Succès du 2e tir de la fusée européenne Vega

PARIS (AFP)
La fusée européenne Vega a décollé dans la nuit de lundi à mardi avant de placer, avec succès, sur orbite deux petits satellites d'observation de la Terre, l'européen Proba-V et le vietnamien VNREDSat-1, ainsi qu'un micro-satellite universitaire, a annoncé Arianespace.
voir le zoom : Lancement d'une précédente fusée Vega, le 13 février 2012 de Kourou, en Guyane
Lancement d'une précédente fusée Vega, le 13 février 2012 de Kourou, en Guyane
afp.com - Stéphane Corvaja
 
La fusée européenne Vega a décollé dans la nuit de lundi à mardi avant de placer, avec succès, sur orbite deux petits satellites d'observation de la Terre, l'européen Proba-V et le vietnamien VNREDSat-1, ainsi qu'un micro-satellite universitaire, a annoncé Arianespace.
afp.com - Stéphane Corvaja
La fusée européenne Vega a décollé dans la nuit de lundi à mardi avant de placer, avec succès, sur orbite deux petits satellites d'observation de la Terre, l'européen Proba-V et le vietnamien VNREDSat-1, ainsi qu'un micro-satellite universitaire, a annoncé Arianespace.
Pour le deuxième vol de son histoire, Vega s'est élancée lundi à 23h06 heure de Kourou (mardi 04h06 heure de Paris, 02h06 GMT) depuis le Centre spatial guyanais à Kourou. Au cours d'une mission de deux heures, le petit lanceur a ensuite placé successivement sur orbite ses trois passagers.
Le nouveau PDG d'Arianespace, Stéphane Israël, assistait au lancement, ainsi que son prédécesseur, Jean-Yves Le Gall, aujourd'hui président du CNES, l'agence spatiale française. C'était une première pour les deux hommes dans leurs nouvelles fonctions respectives.
Proba-V est destiné à cartographier la couverture végétale et ses variations à la surface du globe, avec un rythme quasi quotidien. Ce satellite de l'Agence spatiale européenne (ESA) est doté pour ce faire d'une version réduite et améliorée de l'instrument Végétation qui équipe les célèbres satellites français Spot 4 et 5, dont il doit poursuivre la mission.
Le satellite européen a également embarqué d'autres instruments qui lui permettront de sonder l'espace qui l'entoure à la recherche de particules et de rayonnements, en particulier à l'aide d'une puce conçue initialement pour le LHC (accélérateur de particules) au Cern (Organisation européenne pour la recherche nucléaire).
Conçu par Astrium pour le compte de l'Académie des sciences et technologies du Vietnam, VNREDSat-1 s'inscrit dans la volonté du gouvernement vietnamien de créer une infrastructure spatiale permettant au pays de mieux surveiller les effets du changement climatique, prévoir les catastrophes naturelles et prendre les mesures appropriées, mais aussi optimiser la gestion de ses ressources.
Il enregistrera des images avec une résolution de 2,5 m à 10 m sur son orbite située à 665 km d'altitude.
Quant au troisième et dernier passager, ESTCube-1, il s'agit d'un micro-satellite universitaire estonien de seulement 1,3 kg. Il testera dans l'espace une voile solaire électrique et contribuera à la recherche spatiale en Estonie.
Prévu initialement dans la nuit de vendredi à samedi, le lancement de Vega avait dû être reporté en raison de conditions météorologiques défavorables.
Capable d'emporter jusqu'à 1,5 tonne en orbite basse (700 km d'altitude), Vega vise le marché des petites charges utiles, principalement des satellites institutionnels d'observation de la Terre.
Ce petit lanceur a surtout vocation à garantir un accès européen à l'espace sur ce secteur, jusqu'à présent dominé par des missiles stratégiques russes reconvertis, de type Rockot ou Dniepr.
Vega vient compléter la gamme des lanceurs opérés depuis Kourou, aux côtés du poids lourd Ariane 5 ECA (jusqu'à 9,5 tonnes en orbite de transfert géostationnaire) et du mythique Soyouz russe (jusqu'à 3 tonnes) qui a déjà plusieurs tirs à son actif depuis la Guyane française.
© 2013 AFP
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Le compte Twitter d'un site satirique américain victime de pirates informatiques

            

Le compte Twitter du site internet satirique américain

Le compte Twitter du site internet satirique américain "The Onion" a été piraté lundi par un groupe syrien, comme l'avaient été de nombreux médias avant lui. | Yasuyoshi Chiba                

                                                            
Le compte Twitter du site satirique américain "The Onion" a été piraté lundi par un groupe syrien, comme l'avaient été de nombreux médias avant lui.
Des captures d'écran mises en ligne par le site eHacking News indiquent qu'un groupe baptisé Syrian Electronic Army ("Armée électronique syrienne", SEA) a pris le contrôle du compte Twitter de The Onion et y a posté des commentaires et des photos.                                        
"L'ONU retire son affirmation selon laquelle des chimiques ont été utilisées en Syrie: les résultats d'analyses ont confirmé qu'il s'agissait de l'odeur corporelle de jihadistes", affirmait ainsi un tweet, toujours disponible sur les captures d'écrans de différents blogs, même s'il a été effacé du compte de The Onion.
The Onion n'a pas répondu aux demandes de commentaires de l'AFP, mais a confirmé un peu plus tard cette attaque avec l'humour qui le caractérise.
"Après l'incident du jour dans lequel l'Armée électronique syrienne a pénétré dans le compte Twitter de The Onion, des sources bien placées ont confirmé que le mot de passe du compte Twitter avait été changé en OnionMan77 pour empêcher de futures attaques", dit un article posté sur le site.
Un autre article, plus grinçant, note que les pirates informatiques syriens "voulaient juste s'amuser un peu avant d'être tués par les forces rebelles".
La SEA, qui affirme soutenir le régime syrien de Bachar al-Assad, a piraté les comptes Twitter de plusieurs grands médias internationaux récemment, dont celui d'Associated Press (AP) il y a deux semaines. En février, le compte Twitter de photos de l'Agence -Presse (AFP), @AFPphoto, avait été lui aussi piraté par la SEA.











Chine: l'espionnage informatique vise la défense américaine, selon Washington

 
 

 
La Chine mène une vaste campagne d'espionnage informatique pour tenter de collecter des renseignements sur les programmes de défense du gouvernement américain, affirme un rapport du Pentagone rendu public lundi.
(c) Afp
La Chine mène une vaste campagne d'espionnage informatique pour tenter de collecter des renseignements sur les programmes de défense du gouvernement américain, affirme un rapport du Pentagone rendu public lundi. (c) Afp
 
WASHINGTON (AFP) - La Chine mène une vaste campagne d'espionnage informatique pour tenter de collecter des renseignements sur les programmes de défense du gouvernement américain, affirme un rapport du Pentagone rendu public lundi.
"La Chine utilise les capacités de son réseau informatique pour mener à bien une campagne de collecte de renseignements contre les secteurs qui soutiennent des programmes de défense nationale aux Etats-Unis, dans les domaines diplomatique, économique et industriel", selon le document remis au Congrès.
Les pirates informatiques chinois ont tenté en 2012 d'atteindre les ordinateurs du réseau gouvernemental, qui auraient pu offrir à Pékin un meilleur aperçu des capacités militaires et des délibérations politiques aux Etats-Unis, ajoute le rapport.
"En 2012, de nombreux réseaux informatiques à travers le monde, dont ceux détenus par le gouvernement américain, ont continué à être l'objet de tentatives d'intrusions, dont certaines sont directement attribuables au gouvernement et à l'armée chinoise", souligne encore le Pentagone.
Ce rapport constitue l'affirmation la plus directe à ce jour par les Etats-Unis selon laquelle les pirates informatiques chinois ont ciblé le gouvernement américain, ainsi que des entreprises américaines.
Même si l'administration de Barack Obama a déjà demandé à la Chine de cesser ce type d'agissements, les responsables américains avaient jusqu'à présent davantage axé leurs commentaires sur l'espionnage informatique d'entreprises privées.
La Chine a cherché à se procurer des informations qui lui auraient été profitables dans les secteurs des armes et de la technologie. Les responsables chinois aimeraient également avoir les points de vue des dirigeants américains sur les sujets liés à la Chine, ainsi que sur l'armée chinoise, selon le rapport.
Les manoeuvres de Pékin auraient aussi permis aux généraux chinois "d'établir une image des réseaux aux Etats-Unis dans les secteurs de la défense, de la logistique, et des capacités militaires, qui aurait pu être exploitée en temps de crise", dit encore le Pentagone.
Cet espionnage informatique s'inscrit plus largement dans un vaste espionnage industriel des Chinois qui tentent de réduire la part des fournisseurs d'armes étrangers en s'appropriant la technologie militaire américaine et occidentale, poursuit le rapport.
Le Pentagone souligne en outre la montée en puissance constante des forces armées chinoises, qui investissent notamment dans des missiles antinavires, des satellites, un nouveau porte-avions et des chasseurs furtifs.
En mars dernier, la Chine avait annoncé une augmentation de 10,7% de son budget de défense annuel, à 114 milliards de dollars.
Le Pentagone estime pour sa part qu'en 2012, les dépenses militaires de la Chine ont atteint en réalité entre 135 et 215 milliards de dollars.
Le rapport note toutefois que Pékin dépense plus pour ses forces de "sécurité intérieure" que pour son armée.













Nouveau coup de bec pour Claude Guéant

    Une semaine après ses premières révélations sur Claude Guéant, Le canard Enchaîné publie un nouveau document compromettant pour l'ancien ministre de l'Intérieur.



    Revue de presse mardi matin
    Ce document du Canard enchaîné, c'est une note signée de la main de Claude Guéant. Elle date de février 1998. A l'époque, Claude Guéant est directeur général de la police nationale, et il envoie une note au préfet de police et aux différents chefs de la police en France.

    Elle concerne "l'utilisation des frais d'enquête et de surveillance", de l'argent liquide utilisé pour les investigations ou le paiement des indics.
     
    La note dans le Canard © DR
     
    Que dit cette note ? "Qu'en aucun cas, ces crédits ne doivent être considérés comme permettant d'alimenter un régime indemnitaire". En clair, cet argent ne peut pas servir de primes ou de complément de salaires.

    Problème, 15 ans plus tard, c'est le même Claude Guéant qui explique, pour justifier des paiements en liquide de 25.000 euros, que cet argent provenait de primes touchées lorsqu'il est devenu directeur de cabinet de Nicolas Sarkozy au ministère de l'Intérieur. Des primes qu'il avait donc interdit selon cette note signée de sa main. Voilà le piège qui se referme....

    Conclusion du Canard : "soit c'est un mensonge [...] soit c'est un détournement [...] dans tous les cas, c'est un naufrage".

    Revoilà le dossier des suicides à France Télécom

    Autre document "accablant" publié dans Le parisien/Aujourd'hui en France, le compte-rendu d'une réunion de cadres de France Télécom datant d'octobre 2006, un peu plus d'un an après l'arrivée de Didier Lombard comme PDG du groupe, et le lancement de deux plans de modernisation de l'entreprise dont l'objectif réel est de supprimer 22.000 emplois.
     
    Le document publié dans Le Parisien  © DR
     
    Un objectif qui apparait clairement dans cette note : "c'est notre seule chance de faire les 22.000" peut-on lire dans le script.

    C'est pourtant une autre phrase qui saute aux yeux, elle aussi attribuée à Didier Lombard : "en 2007, je ferai les départs d'une façon ou d'une autre, par la fenêtre ou par la porte". Presque sept ans et au moins 57 suicides de salariés plus tard, la formule résonne terriblement. La dernière partie de la phrase est pourtant absente de la version officielle distribuée aux cadres de l'entreprise.

    D'après Le Parisien, c'est la secrétaire de l'Acsed (l'Association des Cadres de France télécom) qui aurait édulcoré la version, mais sa direction lui aurait tout simplement demandé de faire disparaître le document. C'est ce qu'elle aurait expliqué aux policiers en décembre dernier.

    Une nouvelle découverte qui, selon le quotidien, pourrait conduire à l'alourdissement des charges retenues contre l'ex-PDG Didier Lombard.

    Des astuces de maires pour faires des économies

    "Les maires face à la rigueur", c'est la Une du journal La Croix qui a pris l'exemple de trois communes ou la municipalité a recours au système D pour compenser le gel des financements de l'Etat.

    A Mulhouse, Chambery ou Gradignan dans la banlieue de Bordeaux, les maires rivalisent d'imagination nous dit La Croix.
    Pour ne pas toucher aux investissements prévus, toutes les économies sont bonnes à prendre. Exemple à Mulhouse où la température de l'eau des piscines de l'agglomération a baissé d'un degré en hiver, et diminuera de deux en été. Bénéfice envisagé : 240.000 euros/an, et charge aux animateurs d'occuper les enfants pour éviter les dents qui claquent au bord du bassin.

    Abandon des véhicules de fonction, numérisation des invitations officielles, baisse de l'éclairage de nuit ou optimisation du chauffage, à coups d'économies de bouts de chandelles, les résultats sont là : à Mulhouse, l'ensemble des mesures doit permettre d'économiser près de 5 millions d'euros sur un an.









    YouTube plus fort que la télé






    Click here to find out more! YouTube veut jouer dans la cour des grands et pourrait bientôt proposer des contenus payants.
              
    6 milliards de vidéos vues par mois © Maxppp - Christophe Morin/IP3

    Connaissez-vous Studio Bagel ? La chaîne humoristique de Youtube France, l'une des 13 chaînes thématiques financées directement par la plateforme vidéo, semble avoir aujourd'hui trouvé son public auprès notamment des jeunes internautes. Avec Studio Bagel mais aussi les chaînes vidéo AuFéminin, Doctissimo ou Marmiton, Youtube montre qu'il n'est plus seulement une plateforme d'échange de films de vacances ou de gags de potaches mais bel et bien aujourd'hui un diffuseur de contenus à part entière.
    Phénomène de masse
    6 milliards de vidéo dans le monde regardées chaque mois par 1 milliard de spectateurs connectés de la "Génération C". Voilà qui fait dire au patron de Google - auquel appartient la plateforme - que YouTube est aujourd'hui "plus fort que la télévision". Il n'y a qu'à voir, là encore, les plus jeunes délaisser chaque soir le petit écran traditionnel au profit du smartphone ou de l'ordinateur pour s'en convaincre.
    Révolution audiovisuelle
    Dans ce contexte, YouTube n'a pas fini de nous surprendre et pourrait annoncer prochainement, selon le New York Times, des programmes payants. Du moins aux Etats-Unis pour commencer. Pour moins de 2 dollars par mois, la filiale de Google proposerait un bouquet comprenant une cinquantaine de chaînes. Une vraie révolution dans le paysage audiovisuel.
    La consommation de la vidéo en ligne est désormais un phénomène de masse. Avec un modèle payant, en plus du gratuit financé par la publicité, YouTube espère atteindre 15 milliards de dollars de revenus par an, de quoi jouer dans la même cour qu'un groupe spécialisé comme CBS ou Viacom.
    DailyMotion embourbé
    Face à cela, on comprend mieux le désir du concurrent français DailyMotion de jouer la carte de l'expansion au lieu de se retrouver embourbé dans une polémique politicienne dont il se serait sans doute bien passé... Google va donc confirmer son leadership.
    Diffusion coûteuse
    Reste cependant une contrainte technique que l'on oublie un peu vite : pour regarder de la vidéo en ligne il faut impérativement une connexion Internet, fixe ou mobile, et un débit suffisant. Plus il y a de monde qui regarde et plus cela coûte cher en infrastructure contrairement à la bonne vieille TV hertzienne traditionnelle. Or, quand on voit aujourd'hui les ralentissements chez certains opérateurs français, dont Free, à cause des pics de connexion en soirée on se dit que ce n'est pas gagné.

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