Par amour du calembour, il relie à vélo Parla-Montcuq
Il a fallu sept jours à ce cycliste pour rallier la région de Madrid et le Lot. Il assume son parti-pris humoristique.
Plaque d’entrée de la ville de Montcuq, le 6 octobre 2007 (TRAVERS ERIC/SIPA).
Un consultant en informatique de 35 ans a parcouru plus de 1.000 km en sept jours en vélo entre la région de Madrid et le Lot, par amour de l'effort mais aussi du calembour, puisqu'il a intitulé son raid "Parla-Montcuq", du nom des deux communes qu'il a reliées.
A son arrivée dans le petit bourg lotois dimanche 19 mai au soir, Jean-Charles Loeb, qui réside à Houilles dans les Yvelines, a indiqué qu'il "aime s'imposer des défis" et assume son parti pris humoristique. "J'ai envisagé de faire Troyes-Foix-Sète, mais je n'ai pas trouvé de Vingt-et-Un", a-t-il déclaré.
De nombreux humoristes, dont Daniel Prévost, ont joué de longue date avec la consonance du nom de la commune du Quercy, au compte de plaisanteries grivoises. Les habitants du bourg médiéval tiennent pourtant à faire sonner la consonne finale du nom de leur ville.
A son arrivée dans le petit bourg lotois dimanche 19 mai au soir, Jean-Charles Loeb, qui réside à Houilles dans les Yvelines, a indiqué qu'il "aime s'imposer des défis" et assume son parti pris humoristique. "J'ai envisagé de faire Troyes-Foix-Sète, mais je n'ai pas trouvé de Vingt-et-Un", a-t-il déclaré.
De nombreux humoristes, dont Daniel Prévost, ont joué de longue date avec la consonance du nom de la commune du Quercy, au compte de plaisanteries grivoises. Les habitants du bourg médiéval tiennent pourtant à faire sonner la consonne finale du nom de leur ville.
POLITIQUE
Tunisie : un mort et des blessés dans des affrontements entre salafistes et policiers à Tunis et Kairouan
Des affrontements ont éclaté dimanche à Tunis et Kairouan entre policiers et militants du mouvement salafiste Ansar Ashariaa. Ce dernier a été interdit de rassemblement pour son congrès annuel dans la ville de Kairouan et a appelé ses militants à se réunir dans la capitale pour un meeting de dernière minute. Plusieurs dizaines de personnes, dont des membres des forces de l'ordre, ont été blessés, un jeune manifestant a été tué dans les heurts, en banlieue de Tunis.
Á Tunis, les forces de l'ordre ont lancé des gaz lacrymogènes et tiré en l'air pour disperser les militants salafistes © Reuters
Jets de pierres, pneus en feu : des heurts ont éclaté ce dimanche entre des policiers et des militants du mouvement salafiste Ansar Ashariaa en banlieue ouest de Tunis et dans la ville de Kairouan, à 150 kilomètres plus au sud.
Les forces de l'ordre tunisiennes ont lancé des gaz lacrymogènes et tiré en l'air pour disperser les salafistes. Des blindés de la garde nationale et des camions de l'armée sont ensuite arrivés en renfort. Des bulldozers ont détruit les barricades érigées par les manifestants que les autorités ont estimé à près d'un demi-millier.
Une quinzaine de blessés et un mort
Les salafistes se sont ensuite repliés dans le quartier voisin, Intilaka, où les heurts se sont poursuivis. "Lors des protestations, onze agents de sécurité ont été blessés, dont un grièvement, ainsi que trois manifestants, dont un est gravement blessé", a annoncé le ministère de l'Intérieur qui n' a donné aucune précision concernant la nature des blessures ou le nombre d'émeutiers interpellés.Un jeune manifestant a également été tué dans les heurts. Le jeune homme de 27 ans est mort des suites d'une blessure par balle, selon la surveillante générale de l'hôpital Mongi Slim de la Marsa.
Á Tunis, les forces de l'ordre ont lancé des gaz lacrymogènes et tiré en l'air pour disperser les militants salafistes © Reuters
Le point de départ de ces violences a été l'interdiction de rassemblement d'Ansar Ashariaa à Kairouan, dans le centre du pays, où devait se dérouler le congrès annuel de leur organisation. Un rassemblement que le gouvernement a qualifié de "menace pour la sécurité" du pays.
Kairouan bouclée, des barrages installés
Initialement, le congrès annuel d'Ansar Ashariaa devait se dérouler à Kairouan. Mais plus tôt ce dimanche, l'organisation a demandé à ses partisans de ne plus se rendre dans cette ville et à se diriger vers la capitale du pays.
"A l'attention de nos frères qui viennent à Kairouan depuis les autres régions (...) la direction d'Ansar Ashariaa vous informe de la nécessité d'annuler tous ces voyages vu la gravité de la situation sécuritaire", a indiqué sur sa page Facebook l'organisation salafiste. "Nous appelons tous nos frères à être présents en grand nombre à la cité Ettadhamen, dans la capitale".
La raison ? Les entrées de Kairouan sont bouclées par la police et l'armée tunisiennes, pour empêcher les militants salafistes de pénétrer dans la ville. Des barrages ont été installés sur toutes les routes entrant dans la ville et les forces de sécurité se sont déployées en nombre dans Kairouan.
Les entrées de Kairouan sont bouclées pour empêcher les militants salafistes d'entrer dans la ville © Reuters
Le mouvement menace le gouvernement de "guerre"
La semaine dernière, Ansar Ashariaa, a menacé le gouvernement (qui a reconnu début mai la présence de groupes armés d'Al-Qaïda sur son territoire) de "guerre". Cette organisation est par ailleurs jugée responsable de l'attaque de l'ambassade américaine en septembre.Le chef de ce mouvement, Saif Allah Bin Hussein, dit Abou Lyadh, est en fuite. Les autorités le considèrent comme l'organisateur de cette manifestation qui avait dégénéré en affrontements (quatre morts parmi les assaillants). Ce vétéran d'Afghanistan a combattu avec Al-Qaïda.
L'état d'urgence depuis janvier 2011
La Tunisie a vu depuis la révolution de 2011 se multiplier les violences orchestrées par la mouvance salafiste. Le pays est aussi déstabilisé par une profonde crise politique et le développement des conflits sociaux face à la misère.Le parti islamiste au pouvoir Ennahda a longtemps été accusé de laxisme pour avoir toléré les groupuscules salafistes jihadistes. Il a cependant considérablement durci sa position après que seize militaires et gendarmes ont été blessés par des mines posées par des groupes armés.
L'état d'urgence, qui donne des pouvoirs accrus à l'armée et aux forces de l'ordre, est en vigueur en Tunisie depuis janvier 2011 et la chute du régime de Zine El Abidine Ben Ali.
Réfugiés syriens: l'été va augmenter les risques sanitaires
Oxfam a lancé lundi un appel urgent aux donc en prévenant que l'été allait augmenter les risques sanitaires pour les centaines de milliers de réfugiés syriens en particulier en Jordanie et au Liban.
La Jordanie dit accueillir plus de 500.000 réfugiés syriens et le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) s'attend à ce que leur nombre atteigne 1,2 million fin 2013, soit l'équivalent d'un cinquième de la population jordanienne. Et le Liban accueille quelque 400.000 Syriens, selon l'ONU.
AFP - Oxfam a lancé lundi un appel urgent aux donc en prévenant que l'été allait augmenter les risques sanitaires pour les centaines de milliers de réfugiés syriens en particulier en Jordanie et au Liban.
Avec des températures qui doivent dépasser 40 degrés celsius et alors que des centaines de réfugiés continuent à affluer chaque jour dans ces deux pays, "les risques sanitaires doivent être traités d'urgence", affirme l'organisation dans un communiqué.
"Une hausse des cas de maladies liées à des questions de santé publique comme la diarrhée et les infections cutanées a déjà été enregistrée dans les communautés d'accueil et dans les installations provisoires où de plus en plus de réfugiés vivent désormais", note Oxfam.
Il est "crucial de s'assurer de fonds pour fournir aux réfugiés un abri, de l'eau potable et des installations sanitaires adéquates", ajoute l'ONG.
Oxfam précise qu'elle ne dispose pour l'instant que de 23% des 53,4 millions de dollars dont ses programmes ont besoin au cours de l'année prochaine.
Selon l'ONU, le nombre de déplacés en Syrie, où la guerre civile a fait plus de 94.000 morts depuis mars 2011 selon une ONG, a atteint 4,25 millions de personnes. Ce chiffre, ajouté aux plus de 1,5 million de Syriens, ayant fui à l'étranger, signifie que le conflit a chassé de chez eux plus du quart des 22,5 millions de Syriens.
La Jordanie dit accueillir plus de 500.000 réfugiés syriens et le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) s'attend à ce que leur nombre atteigne 1,2 million fin 2013, soit l'équivalent d'un cinquième de la population jordanienne. Et le Liban accueille quelque 400.000 Syriens, selon l'ONU.
"Fournir de l'eau potable, des installations sanitaires et l'accès aux soins a un coût. Il est temps que les grands donateurs se réveillent et affrontent la réalité", a affirmé Rick Bauer, coordinateur régional d'Oxfam pour l'humanitaire, disant "craindre sérieusement pour la santé des réfugiés syriens".
"La triste réalité, c'est que la grande majorité des réfugiés syriens ne vont pas rentrer chez eux bientôt. Et il est clair que les communautés d'accueil au Liban et en Jordanie ont besoin d'aide d'urgence", a-t-il ajouté.
En avril, Oxfam avait appelé le Conseil de sécurité des Nations unies à aider à faciliter l'accès des humanitaires en Syrie ravagée par la guerre, réclamant des fonds face à une "catastrophe qui s'aggrave".
Avec des températures qui doivent dépasser 40 degrés celsius et alors que des centaines de réfugiés continuent à affluer chaque jour dans ces deux pays, "les risques sanitaires doivent être traités d'urgence", affirme l'organisation dans un communiqué.
"Une hausse des cas de maladies liées à des questions de santé publique comme la diarrhée et les infections cutanées a déjà été enregistrée dans les communautés d'accueil et dans les installations provisoires où de plus en plus de réfugiés vivent désormais", note Oxfam.
Il est "crucial de s'assurer de fonds pour fournir aux réfugiés un abri, de l'eau potable et des installations sanitaires adéquates", ajoute l'ONG.
Oxfam précise qu'elle ne dispose pour l'instant que de 23% des 53,4 millions de dollars dont ses programmes ont besoin au cours de l'année prochaine.
Selon l'ONU, le nombre de déplacés en Syrie, où la guerre civile a fait plus de 94.000 morts depuis mars 2011 selon une ONG, a atteint 4,25 millions de personnes. Ce chiffre, ajouté aux plus de 1,5 million de Syriens, ayant fui à l'étranger, signifie que le conflit a chassé de chez eux plus du quart des 22,5 millions de Syriens.
La Jordanie dit accueillir plus de 500.000 réfugiés syriens et le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) s'attend à ce que leur nombre atteigne 1,2 million fin 2013, soit l'équivalent d'un cinquième de la population jordanienne. Et le Liban accueille quelque 400.000 Syriens, selon l'ONU.
"Fournir de l'eau potable, des installations sanitaires et l'accès aux soins a un coût. Il est temps que les grands donateurs se réveillent et affrontent la réalité", a affirmé Rick Bauer, coordinateur régional d'Oxfam pour l'humanitaire, disant "craindre sérieusement pour la santé des réfugiés syriens".
"La triste réalité, c'est que la grande majorité des réfugiés syriens ne vont pas rentrer chez eux bientôt. Et il est clair que les communautés d'accueil au Liban et en Jordanie ont besoin d'aide d'urgence", a-t-il ajouté.
En avril, Oxfam avait appelé le Conseil de sécurité des Nations unies à aider à faciliter l'accès des humanitaires en Syrie ravagée par la guerre, réclamant des fonds face à une "catastrophe qui s'aggrave".
Des coups de feu en provenance de la Syrie frappent le Golan
JERUSALEM - Des coups de feu en provenance de Syrie ont touché un secteur du plateau du Golan occupé par Israël dans la nuit de dimanche à lundi, sans faire de blessé ni de dégât, a annoncé lundi une porte-parole de l'armée israélienne.
Selon cette source, il s'agissait de tirs d'armes légères et le plus probablement de balles perdues, nous ne savons pas si c'était intentionnel.
La porte-parole n'était pas en mesure de confirmer si le point d'impact des tirs avait été à proximité d'une patrouille militaire israélienne, comme rapporté par des médias locaux. L'armée n'a pas répliqué et Israël a saisi le force d'observation des Nations unies déployée dans la zone depuis 1974, a-t-elle dit.
Depuis le début du conflit en Syrie, la situation s'est tendue sur le Golan, mais les incidents sont restés jusqu'à présent relativement limités, l'armée israélienne ayant pour consigne de riposter en visant l'origine du tir.
Ces dernières semaines, il y a eu quatre cas de tirs syriens tombant en secteur sous contrôle israélien.
La semaine passée, des projectiles tirés de Syrie ont touché le mont Hermon, point culminant du Golan occupé par Israël, entraînant la fermeture aux visiteurs de ce site touristique habituellement fréquenté.
Israël, officiellement en état de guerre avec la Syrie, occupe depuis la guerre de 1967 quelque 1.200 km2 du plateau du Golan, qu'il a annexés, une décision que n'a jamais reconnue la communauté internationale
La Corée du Sud table sur de nouveaux essais de missiles par Pyongyang
Le Monde.fr avec AFP
Photo prise à Sinuiju, en Corée du Nord. | AP
La Corée du Sud a prédit lundi 20 mai de nouveaux tests de missiles de la part de la Corée du Nord, après ceux effectués ce week-end, qui ont poussé le secrétaire général de l'ONU à s'inquiéter des risques "d'escalade dangereuse". "Notre armée surveille de près les activités militaires du Nord en raison des possibilités de nouveaux tirs", a déclaré à la presse le porte-parole du ministère de la défense, Kim Min-Seok.
La Corée du Nord a lancé trois missiles de courte portée samedi, et un quatrième dimanche, à partir de sa côte orientale et vers la mer du Japon, probablement dans le cadre de manœuvres militaires, selon la Corée du Sud. De tels tirs se sont déjà produits mais ils surviennent cette fois après une période de très forte tension sur la péninsule coréenne, causée par une nouvelle vague de sanctions de la communauté internationale vis-à-vis de Pyongyang, après un tir de fusée et un troisième essai nucléaire. Le porte-parole du ministère a refusé d'identifier ces missiles, mais il pourrait s'agir, selon la presse sud-coréenne, de missiles sol-sol KN-02, dont la portée peut attendre 160 km.
Il y a quelques semaines, au plus fort de la crise, Pyongyang semblait prêt à tester des missiles de moyenne portée, plusieurs engins ayant été amenés sur des pas de tir le long de la côte. Ils ont été retirés début mai, selon des observations américaines. Washington et Séoul craignent en effet que des essais du missile de moyenne portée Musudan ne relancent les tensions. Les Musudan ont une portée estimée à entre 2 500 et 4 000 km, une distance suffisante pour atteindre la Corée du Sud et le Japon, et éventuellement les bases américaines situées sur l'île de Guam dans le Pacifique.
Ces tirs de missiles, même de courte portée, inquiètent le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon, qui "demeure préoccupé par les provocations et les tensions dans la péninsule coréenne, surtout étant donné les risques de mauvais calcul et d'escalade dangereuse", avait indiqué dimanche son porte-parole Martin Nesirky.
Après des tensions frontalières, la Chine veut renforcer ses liens avec l'Inde
Le Monde.fr avec AFP
"Ma visite a trois objectifs : la confiance mutuelle, une coopération renforcée et regarder vers l'avenir", a déclaré Li Keqiang, au côté de son homologue Manmohan Singh. | REUTERS/ADNAN ABIDI
Le premier ministre chinois, Li Keqiang, a promis lundi 20 mai de construire une "confiance mutuelle" avec l'Inde, après un récent incident frontalier entre les deux géants asiatiques, ajoutant que de bonnes relations bilatérales étaient la clé de la paix mondiale.
Arrivé dimanche dans la capitale fédérale indienne, M. Li a souligné que son choix de commencer par l'Inde sa première tournée à l'étranger révélait l'importance que Pékin accorde aux relations bilatérales. "Ma visite a trois objectifs : la confiance mutuelle, une coopération renforcée et regarder vers l'avenir", a-t-il déclaré devant la presse, au côté de son homologue Manmohan Singh. A l'issue de discussions avec M. Singh, M. Li devait rencontrer le ministre des affaires étrangères, Salman Khurshid, et de hauts responsables du principal parti d'opposition, le Bharatiya Janata Party (BJP). Il se rendra mardi à Bombay, la capitale économique et financière de l'Inde.La visite de M. Li vise également à doper les échanges entre les deux pays les plus peuplés de la planète, qui comptent à eux seuls pour plus d'un tiers de la population mondiale. La Chine est devenue le deuxième partenaire commercial de l'Inde, avec des échanges estimés à 66,5 milliards de dollars l'an dernier, selon le vice-ministre du commerce chinois, Jiang Yaoping. L'objectif est de porter ce total à 100 milliards de dollars en 2015. A titre de comparaison, les échanges entre la Chine et l'Union européenne se sont élevés l'an dernier à 546 milliards de dollars.
TENSIONS FRONTALIÈRES
La Chine revendique toujours une grande partie de l'Etat indien de l'Arunachal Pradesh. | AFP/BIJU BORO
Le chef du gouvernement de la deuxième économie mondiale est arrivé à New Delhi quelques semaines après un regain de tension frontalière entre les deux voisins. Les Indiens accusent l'armée chinoise d'avoir pénétré le 15 avril de près de 20 kilomètres dans un territoire qu'ils revendiquent dans l'Himalaya. La "ligne de contrôle actuelle" (LAC) entre les deux puissances nucléaires n'a jamais été formellement délimitée, même si New Delhi et Pékin ont signé des accords pour maintenir la paix dans cette région, qui fut le théâtre d'une guerre éclair en 1962. Sans mentionner directement ces récentes tensions, M. Li a souligné que la coopération entre les deux pays les plus peuplés de la planète avait des implications mondiales. "La paix mondiale (...) ne peut être une réalité sans une confiance stratégique entre l'Inde et la Chine", a-t-il estimé.
Lire (édition abonnés) : Inde-Chine, une rivalité ravivée
Attentat dans le nord afghan, 11 morts dont un responsable provincial
KABOUL - Onze Afghans ont été tués lundi dans un attentat suicide perpétré devant le siège du conseil provincial de la province de Baghlan (nord) dans la ville de Pul-e-Khumri, a indiqué à l'AFP la police locale.
Parmi les morts figure le chef du conseil provincial, Mohammed Rassoul Mohseni, a précisé le chef adjoint de la police provinciale, Sadeq Muradi.
Croatie: un second tour pour élire les maires des principales villes
Les drapeaux européen et croate à Zagreb (AFP/Archives, Hrvoje Polan)
ZAGREB — Un second tour sera nécessaire pour élire les maires des quatre plus grandes villes de Croatie, dont la capitale Zagreb, selon des résultats partiels publiés dimanche à l'issue du premier tour des élections municipales.
Après avoir dépouillé 75% des bulletins de vote, la Commission électorale a annoncé qu'à Zagreb, à Osijek (est) et dans les villes de la côte adriatique Split et Rijeka, aucun candidat n'avait dépassé les 50% de votes nécessaires pour remporter l'élection dès le premier tour.
Le second tour de scrutin sera organisé le 2 juin dans ce pays appelé à intégrer l'Union européenne le 1er juillet.
Les élections municipales représentent un test pour le gouvernement de centre-gauche et pour sa politique d'austérité, à six semaines de l'entrée de cette ex-république yougoslave dans l'UE.
Le Parti social-démocrate (SDP, au pouvoir) du Premier ministre Zoran Milanovic n'a pas réussi à remporter la mairie de Zagreb, principal enjeu de ce scrutin.
Son candidat, l'actuel ministre de la Santé Rajko Ostojic, y affrontera au second tour le maire populiste sortant, Milan Bandic, arrivé largement en tête du premier tour avec 46% de voix.
M. Bandic, que les médias croates lient souvent à des affaires de corruption, est à la tête de la capitale croate depuis 2000, avec une seule interruption de trois ans (2002-2005). C'est un ancien responsable du SDP, d'où il a été exclu en 2009, lorsqu'il avait décidé de se présenter à l'élection présidentielle comme candidat indépendant.
La Commission électorale a indiqué que le taux de participation à 14h00 GMT, trois heures avant la fermeture des bureaux de vote, était de 33%, similaire à celui enregistré lors des précédentes municipales de 2009.
Plus de 3,7 millions d'électeurs étaient appelés à élire 9.500 maires, membres de conseils municipaux et régionaux.
Etats-Unis : malgré les polémiques, Barack Obama maintient sa cote de popularité
Le Monde.fr avec AFP
La cote de popularité du président américain Barack Obama s'est maintenue cette semaine au-dessus de 50 %, selon un sondage CNN publié dimanche 19 mai, malgré les trois polémiques impliquant son administration. Quelque 53 % des Américains approuvent le travail du dirigeant tandis que 45 % le désapprouvent, indique l'étude réalisée par CNN et l'institut ORC vendredi et samedi, à l'issue d'une semaine politique monopolisée par plusieurs controverses qui ont déclenché la fureur des républicains.
Un projet de loi sur la protection des sources des journalistes a été exhumé après l'indignation suscitée par la révélation de la saisie de relevés téléphoniques d'Associated Press par le département de la Justice. Des têtes ont par ailleurs commencé à tomber dans l'administration fiscale, qui a reconnu avoir soumis des dizaines de groupes conservateurs à des procédures administratives extrêmement lourdes et "inappropriées". Enfin, l'affaire de l'attentat de Benghazi, en Libye, en septembre a continué à occuper l'actualité, la Maison Blanche ayant publié, sous pression, 100 pages d'emails internes pour contrer les accusations de manipulation.
Début avril, le même sondage donnait au président une cote statistiquement équivalente de 51 %. Près de 61 % des personnes interrogées estiment que les déclarations de Barack Obama sur l'affaire du fisc ont été "majoritairement vraies" ou "complètement vraies", tandis que 54 % considèrent que les élus républicains ont "réagi de façon appropriée" aux révélations. Le sondage, réalisé auprès d'un échantillon de 923 adultes américains, a une marge d'erreur de plus ou moins trois points de pourcentage.
"Les Américains ont une grande confiance dans le président", a commenté Dan Pfeiffer, haut conseiller de la Maison Blanche, sur CNN dimanche. "La question pour les républicains est de savoir s'ils vont travailler avec le président" sur les grands dossiers législatifs de l'année, notamment la réforme de l'immigration et le budget de l'Etat fédéral.
NE PAS "SE LAISSER DISTRAIRE"
M. Obama, qui prononçait un discours lors d'une cérémonie de remise de diplômes à l'université Morehouse d'Atlanta (Géorgie, sud-est), un établissement ayant formé de nombreux membres de l'élite noire dont Martin Luther King, a préféré évoquer dimanche les ambitions de son second mandat plutôt que la semaine difficile qu'il venait de traverser. "Ma mission en tant que président est de défendre des politiques qui donneront davantage d'ouvertures à tout le monde, des politiques qui renforcent la classe moyenne et donneront à davantage de personnes la chance d'accéder à la classe moyenne", a expliqué le président. "Des politiques qui créent davantage d'emplois bien payés et réduisent la pauvreté, qui forment davantage d'enfants, qui donnent à davantage de familles une couverture maladie et protègent plus d'enfants des horreurs de la violence due aux armes", a-t-il ajouté.
Vendredi, lors d'un autre déplacement à Baltimore (Maryland, est), il n'avait fait qu'une rapide allusion aux controverses en ironisant sur les élus qui "pourraient se laisser distraire en chassant tous les dossiers qui passent" et en jurant de se concentrer quant à lui sur la défense de la classe moyenne.
ECONOMIE
BNP Paribas : des épargnants veulent se faire rembourser des frais de gestion
Le Monde.fr avec AFP
De nombreux clients de BNP Paribas ayant perdu de l'argent sur le placement Garantie Star 8 souahitent que la banque leur rembourse les frais de gestion, annonce Aujourd'hui en France dans son édition de lundi 20 mai. Selon le quotidien, l'avocat Daniel Richard demande à la banque que "comme les milliers d'épargnants qui avaient perdu près de 10 % de leur capital avec le placement Garantie Jet 3, ceux ayant souscrit Garantie Star 8" soient "au moins remboursés de leurs frais de gestion".
BNP Paribas avait lancé en 2001 le fonds Garantie Jet 3. La banque promettait alors aux souscripteurs qu'ils retrouveront, au bout de dix ans, leur capital de départ. Au final, en juillet 2011, "les milliers de particuliers qui ont cru ces paroles et prospectus ont perdu à peu près 10 % de leur placement initial... Lequel est amputé, en outre, des frais d'entrée et de gestion", rappelle le quotidien. Dans un geste commercial, la banque poursuivie devant la justice pour publicité trompeuse a préféré "rembourser de leurs frais de gestion les clients ayant conservé le placement jusqu'à l'échéance. Soit environ 10 millions d'euros pour quelque 5 700 personnes, sur les 11 000 souscripteurs d'origine."
Me Richard vient donc d'écrire à la banque pour demander un geste identique pour les souscripteurs de l'autre fonds commun de placement Garantie Star 8. BNP Paribas "s'étonne d'une telle demande de remboursement", poursuit le quotidien. qui note que la banque "réfutant toute absence d'information des clients sur la déduction des frais de gestion du capital", considère que " le dossier est aujourd'hui clos".
JUSTICE ?
Menaces contre les lycées en Alsace : un adolescent toujours en garde à vue
Un jeune homme de 17 ans est toujours en garde à vue à Strasbourg après son interpellation dimanche. Il présente une forte ressemblance avec l'internaute suspecté d'avoir menacé sur internet de commettre une fusillade dans un lycée du Bas-Rhin.
| DR/ BFMTV
| DR/ BFMTV
La garde à vue se poursuit ce lundi pour un jeune homme de 17 ans arrêté dimanche après-midi en Haute-Saône. Il est suspecté, depuis un cybercafé de Strasbourg (Bas-Rhin), d'avoir menacé de commettre vendredi une fusillade dans un lycée.
Cette interpellation a eu lieu grâce à un proche de l'adolescent qui l'a dénoncé sur le numéro de téléphone d'urgence dédié à l'enquête. Il a reconnu le fils d'une amie. Le suspect, passionné de jeux vidéo, serait originaire de Mulhouse. Son matériel informatique a été saisi. Les enquêteurs vont désormais tenter de savoir si ce jeune homme de 17 ans s'est connecté sur le forum de jeux vidéo d'où ont été proférées les menaces.
Le procureur adjoint de Strasbourg, Claude Palpacuer, a cependant évoqué une «vérification de routine» n'ayant pas encore donné «d'éléments probants» puisque le suspect aurait pour le moment nié les faits. Une prudence affichée après des premières interpellations samedi qui n'avaient pas donné de résultats. Deux frères d'une vingtaine d'années avaient été arrêtés samedi au domicile de leurs parents à Autun, en Saône-et-Loire, mais cette piste a rapidement été écartée et les suspects ont été libérés, sans qu'aucune charge ne soit retenue contre eux.
Une douzaine de personnes toujours recherchées
Au delà de l'audition en cours, les enquêteurs poursuivent également d'autres pistes puisqu'une douzaine de suspects potentiels ont été ciblés et sont toujours recherchés.
La protection des lycées du Bas-Rhin sera maintenue tant que les enquêteurs n’auront pas la certitude d’avoir appréhendé l’auteur des menaces. Ce lundi, le dispositif policier sera concentré aux abords du lycée des Pontonniers à Strasbourg, seul établissement bas-rhinois ouvert en ce jour férié en raison d’examens blancs. La surveillance de l’ensemble des 59 lycées du département, établissements publics et privés, sera assurée mardi.
Cette mesure de protection va même au-delà, car les services de sécurité, conscients du danger que la menace pouvait représenter, ont, par exemple, renforcé les contrôles : ainsi, dimanche, lors de la journée portes ouvertes au Parlement européen, les personnels avaient été alertés et surveillaient particulièrement les jeunes, susceptibles de représenter une menace.
Menaces sur un lycée : le suspect libéré
La garde à vue d'un adolescent arrêté dimanche a été levée. L'enquête se poursuit.
Libération
Un adolescent de 18 ans, interpellé dimanche en Haute-Saône car soupçonné d’avoir menacé sur internet de commettre une fusillade dans un lycée, a été libéré lundi en milieu de journée après une nuit passée en garde à vue, aucune charge n’ayant été retenue contre lui, selon le parquet de Strasbourg. «La garde à vue a été levée. Rien ne permet d’incriminer ce jeune, ni de près ni de loin», a dit à l’AFP la vice-procureure Lydia Pflug.
Le jeune homme, qui fêtait son 18e anniversaire ce lundi, avait été interpellé sur la base de sa «forte ressemblance» avec la photo de l’internaute suspecté d’avoir envoyé des menaces mardi dernier depuis un cybercafé de Strasbourg. Les enquêteurs étaient remontés jusqu’à lui à la suite d’un renseignement obtenu via le numéro vert spécialement mis en place dans le cadre de ce dossier.
Après la libération de ce jeune majeur, les enquêteurs «continuent à explorer d’autres pistes», a dit la vice-procureure.
De son côté, le ministre de l’Intérieur Manuel Valls a estimé lundi qu’il faudrait du temps pour que l’enquête aboutisse. «Une enquête très vaste a été menée sous l’autorité du parquet de Strasbourg. Tout est fait pour retrouver celui ou ceux qui seraient l’auteur ou les auteurs de ces menaces», a dit le ministre en marge d’un déplacement à Villiers-sur-Marne. «Ces menaces, il faut les prendre au sérieux. Je pense qu’il nous faudra encore du temps pour appréhender les auteurs de ces menaces (…) ou de ce canular», a-t-il ajouté.
Vendredi, plus de 750 policiers et gendarmes avaient été déployés devant les 59 lycées du Bas-Rhin, et le dispositif de sécurité maintenu autour des établissements encore ouverts samedi matin, après qu’un internaute anonyme eut posté sur un forum sur internet un message dans lequel il menaçait de commettre un massacre dans un lycée, puis de se suicider.
Le jeune homme, qui fêtait son 18e anniversaire ce lundi, avait été interpellé sur la base de sa «forte ressemblance» avec la photo de l’internaute suspecté d’avoir envoyé des menaces mardi dernier depuis un cybercafé de Strasbourg. Les enquêteurs étaient remontés jusqu’à lui à la suite d’un renseignement obtenu via le numéro vert spécialement mis en place dans le cadre de ce dossier.
Après la libération de ce jeune majeur, les enquêteurs «continuent à explorer d’autres pistes», a dit la vice-procureure.
De son côté, le ministre de l’Intérieur Manuel Valls a estimé lundi qu’il faudrait du temps pour que l’enquête aboutisse. «Une enquête très vaste a été menée sous l’autorité du parquet de Strasbourg. Tout est fait pour retrouver celui ou ceux qui seraient l’auteur ou les auteurs de ces menaces», a dit le ministre en marge d’un déplacement à Villiers-sur-Marne. «Ces menaces, il faut les prendre au sérieux. Je pense qu’il nous faudra encore du temps pour appréhender les auteurs de ces menaces (…) ou de ce canular», a-t-il ajouté.
Vendredi, plus de 750 policiers et gendarmes avaient été déployés devant les 59 lycées du Bas-Rhin, et le dispositif de sécurité maintenu autour des établissements encore ouverts samedi matin, après qu’un internaute anonyme eut posté sur un forum sur internet un message dans lequel il menaçait de commettre un massacre dans un lycée, puis de se suicider.
SOCIETE
Contre la censure, journée du nu sur Facebook
Signalé par
Pascal Riché
Si vous publier l’origine du Monde sur votre compte Facebook ! Comme bien d’autres, la Tribune de Genève en a fait en octobre dernier l’expérience : elle cherchait une illustration pour accompagner un article sur la nymphoplastie, chirurgie plastique des lèvres vaginales. Les journalistes de la Tribune n’ont rien trouvé de mieux que le tableau célèbre de Courbet, que l’on peut admirer au Musée d’Orsay... Le compte du quotidien a été suspendu.
La censure de facebook traque le moindre zizi : La pochette de l’album Nervermind du groupe Nirvana, ou l’on voit un bébé heureux dans l’eau, flottant aux côtés d’un billet de banque, mais il est vrai, nu, a également été supprimée d’un compte...
Pour protester contre cette censure, un Français, Alain Bachelier a pris l’initiative d’une « journée du nu », aujourd’hui 20 mai. Il explique sur sa page :
« Il y en a un peu marre de ces censures ridicules qui bafouent les règles élémentaires de notre liberté d’expression au nom d’un puritanisme ou de règles morales venues d’un autre âge. »
Pourquoi avoir choisi cette date ?
« Histoire de clore le Festival européen de la photo de Nu qui se tient tous les ans en Arles (du 8 au 20 mai cette année). »
Alain Bachelier, qui rappelle que le nu est un art majeur connu depuis la préhistoire, a donc appelé à publier une photo de nu. Il affirme que plus de 5800 personnes participent à l’événement.
"Si Facebook accepte que des utilisateurs puissent se mobiliser autour de causes y compris culturelles, Facebook ne peut autoriser que la cause elle-même incite les utilisateurs à ne pas respecter les conditions d'utilisation" du réseau, a expliqué ce porte-parole de Facebook France.
"Le critère de la nudité fait partie des conditions d'utilisation" du groupe californien, a-t-il rappelé. "Certaines publications ne rentraient pas dans le cadre artistique et relevaient de la pornographie", a-t-il fait valoir.
"Censures ridicules"
Selon des copies de la page de l'événement publié sur plusieurs comptes Facebook, la journée visait à protester contre les "censures ridicules qui bafouent les règles élémentaires de notre liberté d'expression au nom d'un puritanisme ou de règles morales venues d'un autre âge".
"Le Nu est un art majeur connu depuis la préhistoire (...). Pour soutenir cette forme d'art et l'empêcher de passer à la trappe de FB publions tous le même jour une photo de nu", suggérait la page copiée sur le compte du magazine gay "Prefmag".
Huit mille participants
L'initiateur de cette journée, le photographe français Alain Bachellier, explique sur son compte qu'il entend protester contre "les censures ubuesques de Facebook". A 11h00 sur la page incriminée, 8'000 utilisateurs de Facebook indiquaient participer à l'événement, selon le "Huffington Post".
Le compte Facebook du quotidien suisse la "Tribune de Genève" avait été bloqué en octobre suite à la publication d'un article illustré par le tableau "L'Origine du monde", peint par l'artiste français Gustave Courbet en 1886. Ce tableau montre un sexe de femme et avait été choisi pour illustrer un article sur une opération de chirurgie esthétique.
"Journée du nu" artistique sur Facebook fermée par le réseau social
La page Facebook annonçant une "journée du nu" artistique lundi a été fermée par ce dernier, a indiqué un porte-parole du groupe californien. Cette journée était organisée par un photographe français pour protester contre la censure du réseau social.
La page a été fermée "en début d'après-midi" heure française, a indiqué à l'AFP un porte-parole du réseau social à Paris. Tous les liens menant à cette page étaient inactifs vers 15h00."Si Facebook accepte que des utilisateurs puissent se mobiliser autour de causes y compris culturelles, Facebook ne peut autoriser que la cause elle-même incite les utilisateurs à ne pas respecter les conditions d'utilisation" du réseau, a expliqué ce porte-parole de Facebook France.
"Le critère de la nudité fait partie des conditions d'utilisation" du groupe californien, a-t-il rappelé. "Certaines publications ne rentraient pas dans le cadre artistique et relevaient de la pornographie", a-t-il fait valoir.
"Censures ridicules"
Selon des copies de la page de l'événement publié sur plusieurs comptes Facebook, la journée visait à protester contre les "censures ridicules qui bafouent les règles élémentaires de notre liberté d'expression au nom d'un puritanisme ou de règles morales venues d'un autre âge".
"Le Nu est un art majeur connu depuis la préhistoire (...). Pour soutenir cette forme d'art et l'empêcher de passer à la trappe de FB publions tous le même jour une photo de nu", suggérait la page copiée sur le compte du magazine gay "Prefmag".
Huit mille participants
L'initiateur de cette journée, le photographe français Alain Bachellier, explique sur son compte qu'il entend protester contre "les censures ubuesques de Facebook". A 11h00 sur la page incriminée, 8'000 utilisateurs de Facebook indiquaient participer à l'événement, selon le "Huffington Post".
Le compte Facebook du quotidien suisse la "Tribune de Genève" avait été bloqué en octobre suite à la publication d'un article illustré par le tableau "L'Origine du monde", peint par l'artiste français Gustave Courbet en 1886. Ce tableau montre un sexe de femme et avait été choisi pour illustrer un article sur une opération de chirurgie esthétique.
Mariage gay: pour le député socialiste Faure, l’UMP court «après Frigide Barjot»
Le député PS Olivier Faure à Paris (Photo Pierre Verdy. AFP)
Libération
Le député PS Olivier Faure, ancien conseiller politique de Jean-Marc Ayrault, a jugé lundi que l’UMP courait «après Frigide Barjot» et que la manifestation du 26 mai contre le mariage homosexuel, à laquelle a appelé son président Jean-François Copé, était «contre l’esprit même de la République».
«Le défilé auquel appelle Jean-François Copé le 26 mai (...) est un défilé contre l’esprit même de la République (...) car c’est défiler contre les institutions, contre un ordre démocratique», a déclaré M. Faure sur Radio Classique.
Il y a vu une «volonté pour une partie de la droite la plus radicale de ne pas tourner la page, une faute de la part des dirigeants de l’UMP de courir après Frigide Barjot et son mouvement».
«Nous avons en France la droite la plus ringarde d’Europe, ou alors une droite hypocrite», a-t-il poursuivi «à propos de ceux qui à l’UMP souhaitent réécrire le texte en cas d’alternance».
Au sujet du maire UMP de Vienne (Isère) Jacques Remiller qui refuse de célébrer des mariages homosexuels, il a relevé que «quand des adjoints sont prêts à officier, la loi est respectée». «C’est du devoir de tous les maires de France de faire en sorte que la loi soit respectée», a-t-il dit.
«Le défilé auquel appelle Jean-François Copé le 26 mai (...) est un défilé contre l’esprit même de la République (...) car c’est défiler contre les institutions, contre un ordre démocratique», a déclaré M. Faure sur Radio Classique.
Il y a vu une «volonté pour une partie de la droite la plus radicale de ne pas tourner la page, une faute de la part des dirigeants de l’UMP de courir après Frigide Barjot et son mouvement».
«Nous avons en France la droite la plus ringarde d’Europe, ou alors une droite hypocrite», a-t-il poursuivi «à propos de ceux qui à l’UMP souhaitent réécrire le texte en cas d’alternance».
Au sujet du maire UMP de Vienne (Isère) Jacques Remiller qui refuse de célébrer des mariages homosexuels, il a relevé que «quand des adjoints sont prêts à officier, la loi est respectée». «C’est du devoir de tous les maires de France de faire en sorte que la loi soit respectée», a-t-il dit.
Mariage pour tous : ces militants de droite qui veulent en découdre par tous les moyens
Plusieurs centaines de manifestants se sont retrouvés vendredi 17 mai, à Paris, pour crier leur opposition à la loi sur le « Mariage pour tous». L'un d'eux, suspecté d'avoir jeté un produit inflammable sur un commissaire de police est un élu de la fédération parisienne de l'UMP. Il a été placé en garde-à-vue.
Capture d'écran de la vidéo visible sur le compte Youtube de Line Press
Il a le visage plaqué au sol. Le nez en sang. Autour de lui, des policiers en civil rejoints par des CRS tentent de le maitriser avant de l’embarquer par les bras et les jambes jusqu’au camion de police. Pendant les quelques mètres qui le séparent du fourgon, l’homme, galvanisé, continue de scander « Hollande, ta loi on en veut pas ! ».
Les policiers soupçonnent l'opposant à la loi Taubira d’avoir jeté un liquide inflammable sur un commissaire de police lors d’un rassemblement organisé dans la soirée de ce vendredi 17 mai place du Panthéon, à Paris. Ce rendez-vous non autorisé par la préfecture a réuni quelque 200 manifestants venus marquer le coup suite à la validation de la loi par le Conseil constitutionnel. Le même jour le ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, a condamné cette « violente agression » et ce geste qu’il a jugé « particulièrement choquant ». La vidéo ci-dessus ne permet pas de confirmer si le jeune homme est bien l’auteur de ce geste. Il a néanmoins été déféré hier soir devant le Parquet de Paris, et devrait comparaître demain après-midi.
Une autre vidéo montre celui qui se fait appeler @affreuxdroitard sur Twitter en train de verser du liquide sur des détritus, au milieu de la place. Les CRS chargent avant qu’il n’ait le temps d’allumer le tas d'ordures. Là encore, aucun élément n’indique qu’il a jeté le liquide au visage d’un commissaire de police. Laurent Bortolussi, à l’origine de la vidéo mise en ligne sur Line press, précise qu’il n’a « pas vu le geste » mais croit savoir que des policiers on vu faire le jeune homme et l’auraient interpellé quelque temps après, au moment où ils faisaient évacuer la place.
Sur le site Facebook du Camping pour tous, dont les membres se sont fait connaitre pour leur bivouac organisé devant l’Assemblée nationale, les messages de soutien à @affreuxdroitard ont fait leur apparition durant le week-end. Des photos aussi, dont les mises en scène font penser aux images de martyrs tombés pour la cause.
Comme celle-ci :
Ou encore celle-là.
Le plus significatif de l'affaire est, sans doute, la nature des soutiens du suspect, qui met à jour cette nouvelle géographie politique de la droite. Parmi les soutiens actifs de l’auteur présumé des faits on trouve Vivien Hoch. Ce militant anti-mariage gay est de tous les mouvements – autorisés ou non – contre le mariage homosexuel. C’est lui que l’on peut voir en costume cravate dans la vidéo qui suit faisant des doigts d’honneur aux forces de l’ordre avant d’être filmé en train de donner un violent coup de pied dans le bouclier d’un CRS (début de la vidéo) :
Le même qu’on a pu entendre dire devant une foule de fildèles réunis au congrès Civitas le 27 avril dernier : « On commence à fatiguer mais Dieu nous donnera la victoire ». Il s'exrpimait aux côtés du responsable de ce mouvement catholique intégriste, Alain Escada, qui lui n'hésitait pas à conclure l'événement par un vibrant message d'appel à la mobilisation : « Fournissez-vous de cartouches parce que les semaines qui viennent seront des semaines de bataille ». Vivien Hoch, qui se présente comme philosophe, rédacteur en chef de l’Observatoire de la Christianophobie, chroniqueur à Radio Courtoisie et auteur sur le site Causeur.fr est aussi très proche de Civitas, dont il fait parti des porte-paroles officieux.
Le 18 mai à 1h59, Vivien Hoch a posté ce message sur Facebook : « Mon ami, "Affreux Droitard" est celui qui a soit-disant a jeté du liquide allume-feu sur un "commissaire". J'étais là, j'ai tout vu et me suis pris des coups dans la charge des CRS contre lui, qui a eu un geste de défense contre cette charge. (…) Toutes mes pensées et tout mon soutien pour mon ami. »
Vivien Hoch, très bavard après l'interpellation musclée de son camarade a fini par fermer les vannes, dimanche : « L'affaire est hyper politisée », dit-il par SMS, sans plus de précisions... C'est que @affreuxdroitard, que Vivien Hoch qualifie « d’ami » s’appelle en réalité Andréa P. Il
A une semaine de la grande manifestation du 26 mai contre le mariage pour tous et la présidence de François Hollande, l'arrestation d’un militant UMP manifestement radicalisé fait tâche. Jean-François Copé, Brice Hortefeux, Xavier Bertrand, Laurent Wauquiez, et d’autres responsables de l’UMP ont déjà annoncé qu’ils participeraient à la manifestation. On attend toujours leurs réactions quand il s’agit de pointer les dérapages, la radicalisation et le noyautage de la contestation par des groupes extrémistes.
Grande-Bretagne: le vote sur le mariage gay va accentuer les difficultés de Cameron
Le Premier ministre britannique David Cameron, déjà sous pression au sein de son propre Parti conservateur, pourrait faire face lundi à de nouvelles oppositions lors du vote du projet de loi sur le mariage gay, qui fait la navette entre les chambres du Parlement. | Richard Drew
Le Premier ministre britannique David Cameron, déjà sous pression au sein de son propre Parti conservateur, pourrait faire face lundi à de nouvelles oppositions lors du vote du projet de loi sur le mariage gay, qui fait la navette entre les chambres du Parlement.
M. Cameron, qui espère imiter la France et la Nouvelle-Zélande dans la légalisation du mariage gay, risque même d'essuyer un revers à la Chambre des Communes si des Conservateurs dissidents s'allient à des députés travaillistes pour faire opposition.
Le projet de loi légalisant le mariage gay est soutenu par M. Cameron, plusieurs cadres de son parti et leurs partenaires Libéraux-Démocrates de la coalition au gouvernement, mais de nombreux membres du Parti conservateur y sont fermement opposés.
Des dizaines de députés mécontents devraient lundi porter un coup sévère au projet de M. Cameron en soutenant un amendement étendant l'équivalent du PACS français aux couples hétérosexuels.
Selon le cabinet du Premier ministre, cet "amendement destructeur" coûterait quatre milliards de livres (4,7 milliards d'euros) en pesant sur les retraites et retarderait de deux ans le vote d'une loi sur le mariage gay.
Dans l'opposition, le Parti travailliste, qui soutient pourtant le mariage gay, devrait emboîter le pas de ces dissidents, car il estime que le gouvernement n'a pas été très convaincant dans son opposition à l'extension du partenariat civil aux hétérosexuels.
La France est devenue samedi le 14e pays dans le monde à légaliser le mariage des homosexuels, une mesure qui est entrée en vigueur avec la signature du président socialiste François Hollande, malgré l'opposition véhémente du parti de droite UMP.
Au Royaume-Uni, le parti conservateur au pouvoir semble être profondément divisé sur l'idée même de mariage gay.
Une lettre signée par plus de 30 anciens et actuels présidents de clubs conservateurs, et transmise dimanche à M. Cameron, a accusé le Premier ministre de "traiter les membres avec mépris" sur cette question.
"Le projet (de mariage gay) pourrait nous coûter l'élection... par conséquent, monsieur le Premier ministre, pour le bien-être du pays, l'intégrité et le succès futur du parti, nous vous pressons de ne pas continuer votre politique de redéfinition du mariage", peut-on lire dans le document.
David Cameron est déjà sous la pression de l'aile droite de son parti à propos de la question européenne. Des membres importants du Parti conservateurs s'inquiètent en effet de l'émergence du Parti pour l'indépendance du Royaume-Uni (UKIP), anti-européen, après sa percée lors des récentes élections locales.
DIVERS
Mariage gay : un maire isérois refuse
"Pour moi le mariage, c'est un homme et une femme, même si je reconnais le droit à chacun de vivre comme il l'entend" a ajouté l'édile."Au congrès des maires, devant 15.000 maires et adjoints, j'ai entendu le président affirmer qu'il allait laisser le droit à la liberté de conscience aux élus", a ajouté M. Remiller qui précise avoir envoyé une lettre à François Hollande vendredi soir "pour lui demander de respecter sa parole".
Canada : un proche du premier ministre démissionne, suite à un scandale
Le Monde.fr avec AFP
L'un des plus proches collaborateurs du premier ministre canadien, Stephen Harper, a démissionné dimanche 19 mai à la suite de l'aide financière qu'il avait apportée à un sénateur conservateur ayant encaissé des notes de frais injustifiées. Nigel Wright, chef de cabinet de M. Harper, avait signé un chèque de 90 000 dollars pour permettre au sénateur Mike Duffy de rembourser rapidement ces notes de frais et tenter ainsi de freiner un scandale qui ne faisait qu'enfler.
Il s'agissait d'un chèque tiré sur son compte personnel et M. Wright s'est empressé de préciser qu'il n'avait pas consulté M. Harper avant de le signer. Une affirmation que l'opposition a du mal à croire, M. Harper étant un chef de parti très actif, tenu parfaitement au courant de toutes les affaires courantes. Le premier ministre n'a pas clarifié pas ce point dans le bref communiqué publié après l'annonce de la démission de M. Wright. "J'accepte que Nigel ait cru qu'il agissait dans l'intérêt public, mais je comprends la décision qu'il a prise de démissionner", écrit M. Harper.
Le sénateur Duffy s'était fait rembourser des frais de logement à Ottawa auxquels il n'avait pas le droit, car, contrairement à ce qu'il déclarait, il n'avait pas vraiment de résidence principale dans la province lointaine d'Ile-du-Prince-Edouard qu'il représente. Dans le sillage des révélations sorties d'un audit des comptes du Sénat, on a découvert que M. Duffy, qui a démissionné jeudi dernier du parti conservateur, se faisait payer parfois deux fois pour un déplacement, par exemple dans le cadre d'une campagne électorale, par la chambre haute, déclarant un "déplacement relevant des affaires du Sénat" et par le parti conservateur.
Le même audit a révélé des irrégularités concernant les frais de logement de deux autres sénateurs, le conservateur Patrick Brazeau et le libéral Marc Harb. Une sénatrice conservatrice, Pamela Wallin, qui pourrait faire l'objet de reproches similaires, a quitté son parti vendredi.
Festival de Cannes : un magnat chinois se dit victime d'un vol
Le Monde.fr avec AFP
Zhang Qiang, le 9 décembre 2009. | AFP/AFP
Un magnat de l'industrie cinématographique chinoise a annoncé sur son compte de micromessagerie avoir été victime d'un vol en marge du festival de Cannes, critiquant vertement "l'arrogance" et l'insécurité qui régneraient en France, selon lui.
Zhang Qiang, le numéro deux du China Film Group, le plus important et plus influent conglomérat d'Etat chargé du 7e art en Chine, est logé, pour la durée du Festival, dans une résidence Pierre et Vacances. Il a raconté avoir trouvé, au retour d'un dîner, la porte de son appartement forcée et grande ouverte. Ses bagages avaient disparu. "La direction de l'hôtel s'est montrée indifférente et m'a demandé d'appeler la police moi-même, disant qu'ils pouvaient seulement changer la serrure et ne voulant même pas venir jeter un coup d'œil dans mon appartement !", a-t-il dénoncé.
La question de la sécurité autour du Festival de Cannes a été posée ces derniers jours après le vol de précieux bijoux Chopard estimés à 1,4 million de dollars qui ont été dérobés dans la nuit de jeudi à vendredi dans le coffre d'un hôtel.
Il y a deux mois, la Chine avait fait part de son "inquiétude" après de récents vols et agressions ciblant des touristes chinois en France et avait demandé aux autorités françaises de leur offrir une meilleure protection. La ministre du tourisme, Sylvia Pinel, le ministre des affaires étrangères, Laurent Fabius, puis le président François Hollande, en visite d'Etat en Chine, avaient, les semaines suivantes, tenté de rassurer sur la sécurité en France.
La deuxième phase de la mise à mort de la Hadopi passera par la voie législative. Aurélie Filippetti a indiqué qu'un projet de loi serait examiné par le conseil des ministres "avant fin juillet" pour "un examen le plus rapide possible". Il doit notamment élargir les compétences du Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) en matière de droits d'auteur et de suivi des sites.
Hadopi : la coupure Internet sera supprimée en juin
Le Monde.fr avec AFPLa coupure d'accès à Internet, dernière des sanctions graduées prévues actuellement en cas de téléchargement illégal, devrait être supprimée par décret "extrêmement rapidement, dans le mois qui vient", a annoncé la ministre de la culture, Aurélie Filippetti, lundi 20 mai.
La suppression de la peine de suspension de l'abonnement Web faisait partie des préconisations du rapport Lescure sur l'acte II de l'exception culturelle, rendu le 13 mai. Dernière sanction de la "réponse graduée" prévue par la Haute autorité pour la diffusion des oeuvres et la protection des droits sur internet (Hadopi), celle-ci est actuellement possible sur ordonnance pénale d'un juge.La deuxième phase de la mise à mort de la Hadopi passera par la voie législative. Aurélie Filippetti a indiqué qu'un projet de loi serait examiné par le conseil des ministres "avant fin juillet" pour "un examen le plus rapide possible". Il doit notamment élargir les compétences du Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) en matière de droits d'auteur et de suivi des sites.
Lire nos explications Les allers-retours de François Hollande sur Hadopi
La Hadopi é été mise en place en 2009 sous Nicolas Sarkozy. La mission pilotée par Pierre Lescure propose tout de même le maintien de son dispositif de réponse graduée (le fait d'envoyer des recommandations par courriel aux internautes suspectés d'avoir téléchargé illégalement des oeuvres, avant une éventuelle sanction).
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