HUMOUR......ENCORE QUE......
Dégradé d’ivresse: un groupe joue la même chanson de 0 à 80 bières
Les perles des agences de voyage : « Je veux partir au Tri Lanska » !
Allez, malgré Oscar Burant et le 14 juillet, cap sur Rodez... ou Rhodes !
Photo Fotolia
Avant les perles du bac, voici un petit florilège des perles recueillies par les agences de voyages de Selectour Afat. À savourer sans modération.
Nos clients sont prévoyants
- Une cliente s’apprête à prendre l’avion pour la première fois. Je lui conseille de prendre un chewing-gum au moment du décollage pour éviter que ses oreilles ne se bouchent.
Interloquée, elle me répond : « Et je mets le chewing-gum dans mes oreilles ! ? »
- Au début du mois de décembre de l’année dernière, une cliente appelle : « J’ai réservé un bateau pour le 21 décembre, mais je suis un peu inquiète car tout le monde me dit que c’est la fin du monde… Vous comprenez, j’ai des enfants… »
Nos clients nous surprendront toujours
- Une dame appelle à l’agence et demande si nous proposons des locations dans les Pyrénées ; je lui réponds que oui, bien sûr, nous en avons sur brochures. Ce à quoi la cliente me répond : « Brochure ? Mais c’est où ça ? Je connais pas ! »
- Une cliente qui part pour Barcelone, et à qui je recommande le quartier gothique, un des meilleurs endroits où séjourner pour découvrir la ville, me lance, perplexe : « Ah bon vous êtes sûre ? Parce que moi, les Gothiques, ils me font un peu peur avec leurs têtes de vampires ! »
- Je suis en train de finaliser la vente d’une croisière à une dame. Alors que je lui donne les tarifs en cabine intérieure et en cabine extérieure, je vois qu’elle a un moment de doute : « Mais pourquoi est-ce que c’est plus cher à l’extérieur ? Alors que c’est pour dormir dehors ! » Précisons que sur les bateaux de croisière, les cabines extérieures donnent sur la mer alors que les cabines intérieures… donnent sur l’intérieur…
Nos clients sont des novices de l’avion
- Alors qu’une cliente vient récupérer son carnet de voyage, nous avons une mauvaise nouvelle à lui annoncer : « Je suis désolée Madame, mais il y a une petite hausse carburant sur votre dossier ». La cliente : « Je ne comprends pas » ; Ma collègue : « Eh bien, le prix du pétrole a augmenté et le tour-opérateur répercute la hausse sur le prix de votre dossier… » La cliente : " D’accord… Mais qui est Oscar Burant ?"
- Une cliente qui part pour la Réunion et réserve un vol avec une demande d’animal en soute m’interroge : "Est-ce que je pourrai aller le voir pendant le vol ? "
- Un client m’expose son projet de voyage : « Je voudrais aller en Espagne du 14 au 21 juillet ». Mais il se reprend aussitôt : « Mais au fait, les aéroports seront fermés, le 14 juillet c’est férié… Mince ! »
Nos clients refont le monde
- Une cliente est à la recherche d’un hébergement à Londres. Son critère de choix : elle souhaite qu’il soit proche de « la gare de Saint Pancréas "…
- Un client fait un jour une demande très particulière, à laquelle il a été bien difficile de répondre… Il voulait partir… au Tri Lanska !
- Un jour, un client demande, sans la moindre hésitation : « Je voudrais aller à Rodez », en insistant bien sur le Z final, « dans les îles grecques ». Il fallait bien sûr comprendre « Rhodes »…
Facebook a décidé de fermer la page principale du mouvement féministe d’origine ukrainienne Femen, ainsi que celle de sa délégation française. Le motif évoqué est particulièrement suprenant : "pornographie et incitation à la prostitution". C’est ce révèle Inna Schevchenko, leader du mouvement, dans une tribune publiée sur le site du Huffingtonpost, où elle s’adresse au fondateur du réseau social, Mark Zuckerberg. Selon elle, "cet acte est la continuation logique de la guerre contre les Femen que livrent sur Internet différents groupes réacs". Elle a fait appel de la décision.
On peut ne pas toujours être d’accord avec les actions menées par les Femen, souvent très médiatisées. Mais on ne peut que saluer le courage de ces féministes – dont la devise est "Sors, déshabille-toi et gagne" – qui mènent un combat pour la liberté, les libertés et contre toutes les formes d’obscurantisme. Elles se battent, y compris au prix de leur liberté comme ce fut le cas en Tunisie, pour le droits des femmes, pour la protection de l’environnement, contre l’homophobie, contre l’intolérance de certaines religions.
Les Femen dérangent ? C’est tant mieux. Il faut parfois savoir bousculer les âmes bien pensantes pour se faire entendre, pour susciter des réactions et attirer l’attention du grand public.
Et pendant ce temps-là, les néo-nazis...
La décision arbitraire prise par Facebook de fermer plusieurs de leurs pages est absurde. C’est une atteinte à la liberté d’expression. Les Femen n’ont jamais incité à la prostitution, qu’elles combattent d’ailleurs. Elles ne font pas de pornographie non plus. Le réseau social créé par Mark Zuckerberg ferait bien de faire le ménage parmi les nombreuses pages racistes, antisémites, homophobes, néo-nazies qui y pullulent. Mais non, il préfère s’attaquer aux Femen pour des motifs fallacieux et dénués de tout fondement, de toute réalité.
Facebook, qui a de moins en moins le vent en poupe et qui perd de plus en plus d’utilisateurs, ferait bien de revoir ses méthodes de fonctionnement, souvent opaques. Quand une page est fermée, c’est souvent très difficile pour son gestionnaire de se faire entendre, de se défendre.
Les Femen ont pourtant respecté les standards draconiens imposés par Facebook à ses utilisateurs qui n’ont pas d’autre choix que de s’y plier docilement. Les seins des jeunes activistes féministes ont toujours été soigneusement masqués sur les photos. Car le réseau social mondialement connu considère qu’une paire de seins – sauf lorsqu’il s’agit d’une œuvre d’art ou une femme allaitant son enfant – c’est de la pornographie !
Les Femen doivent pouvoir disposer de leurs pages Facebook. Au nom de la liberté d’expression, tout simplement. La censure n’est pas une méthode acceptable lorsqu’on défend les valeurs de la démocratie.
Le Caire — Deux personnes ont été tuées dimanche dans des heurts entre partisans et adversaires du président islamiste égyptien Mohamed Morsi, en marge de manifestations monstres à travers tout le pays à l'appel de l'opposition pour réclamer son départ.
L'armée estime à "plusieurs millions" le nombre de manifestants anti-Morsi descendues dans la rue, un an jour pour jour après son investiture, a déclaré à l'AFP une source militaire.
"Il s'agit "de la plus grande manifestation dans l'histoire de l'Egypte", a ajouté cette source sous couvert de l'anonymat.
Une personne a été tuée à Beni Suef et une autre dans la province d'Assiout, au sud du Caire, lors d'affrontements qui ont aussi fait des dizaines de blessés aux abords de locaux des Frères musulmans, selon les services de sécurité
Au Caire, le QG de la confrérie islamiste, dont est issu M. Morsi, a été attaqué dans la soirée avec des cocktails molotov et des tirs de chevrotine.
Sur la place Tahrir, site emblématique de la révolte contre M. Moubarak début 2011 puis de nombreux autres rassemblements politiques, la foule a afflué en brandissant des cartons rouges à l'adresse du président.
"Je suis ici parce que Morsi, pour qui j'ai voté, m'a trahi et n'a pas tenu ses promesses. L'Egypte va être libérée une nouvelle fois à partir de Tahrir", affirmait Mohammed Samir, venu de Mansourah, dans le delta du Nil, pour manifester dans la capitale.
Les manifestants se sont également massés aux abords du palais présidentiel, dansle quartier d'Héliopolis, et sur d'autres places de la capitale, en scandant "dégage" et "le peuple veut la chute du régime".
Des manifestations anti-Morsi ont aussi lieu à Alexandrie (nord), deuxième ville du pays, à Menouf et Mahallah, dans le delta du Nil, ainsi qu'à Port-Saïd et Suez, sur le canal du même nom, ou encore dans la ville natale de M. Morsi, Zagazig, au nord-est du Caire.
La présidence a réagi en affirmant que "le dialogue est la seule façon pour parvenir à une entente" et qu'elle était "ouverte pour lancer un véritable et sérieux dialogue national".
Mais la principale coalition de l'opposition égyptienne a appelé les manifestants à rester dans la rue jusqu'à la démission du régime "dictatorial" du président Morsi, accusé de gouverner au seul profit des islamistes et de laisser l'économie s'effondrer.
Redoutant de graves troubles, l'armée et la police se sont déployées à travers le pays pour renforcer la protection des installations vitales, notamment le canal de Suez.
Les militaires se sont dit récemment prêts à intervenir si le climat dégénérait, après que des heurts eurent déjà fait huit morts, dont un Américain, dans les jours qui ont précédé les rassemblements de dimanche
"Jour du jugement"
Non loin du palais présidentiel, des militants islamistes campent depuis vendredi dansle quartier de Nasr City pour défendre la "légitimité" du premier chef de l'Etat égyptien librement élu. Ils étaient 25.000 dimanche soir, selon l'armée.
Cette journée constitue le point d'orgue de la campagne Tamarrod (rébellion en arabe), le mouvement à l'origine des appels à manifester massivement pour réclamer le départ de M. Morsi le jour même de l'anniversaire de son investiture.
Tamarrod, soutenu par de nombreuses personnalités et mouvement de l'opposition laïque, libérale ou de gauche, assure avoir collecté plus de 22 millions de signatures pour une présidentielle anticipée, soit plus que le nombre d'électeurs de M. Morsi en juin 2012 (13,23 millions).
Après un an d'une présidence mouvementée, déjà marquée par plusieurs crises, M. Morsi vit son "Jour du jugement", titraient dimanche certains journaux.
L'instabilité persistante en Egypte, pays le plus peuplé du monde arabe avec plus de 80 millions d'habitants, pèse lourdement sur une économie marquée par une inflation et un chômage en hausse, et une chute de sa monnaie.
Les adversaires de M. Morsi dénoncent une dérive autoritaire du pouvoir destinée à instaurer un régime dominé par les islamistes, ainsi que son incapacité à relancer l'économie.
Ses partisans en revanche soulignent qu'il puise sa légitimité dans la première élection présidentielle libre de l'histoire de l'Egypte. Ils accusent l'opposition laïque de faire le jeu des nostalgiques de l'ancien régime.
Samedi, le président américain Barack Obama demandait à M. Morsi et à l'opposition d'engager un dialogue "plus constructif".
Craignant des dérapages, le département d'Etat a annoncé le départ d'une partie de son personnel diplomatique et plusieurs pays, dont la France et la Grande-Bretagne, ont diffusé des consignes de prudence à leurs ressortissants.
La crainte d'une aggravation de la crise provoque en outre depuis plusieurs jours une ruée des automobilistes sur les stations service, et pousse de nombreux Egyptiens à stocker des vivres.
Dimanche, premier jour de travail de la semaine, de nombreuses entreprises et bureaux étaient fermés par mesure de sécurité.
Un an après l'arrivée de l'équipe Morsi au pouvoir, l'opposition veut préparer une élection présidentielle anticipée.
Cet ultimatum est lancé au lendemain de manifestations monstres qui ont réuni, à travers toute l'Egypte, quelque 14 millions de personnes (sur 84 millions d'habitants). Et provoqué la mort d'au moins sept manifestants : deux personnes tuées lors de l'assaut lancé contre le quartier général des Frères musulmans, cinq autres au sud du Caire, dans la vallée du Nil.
L'opposition égyptienne dénonce la dérive autoritaire du chef de l'Etat, et accuse les Frères musulmans de vouloir s'accaparer tous les pouvoirs et de chercher à islamiser la société égyptienne. Selon les manifestants, l'équipe Morsi a trahi les objectifs de la révolutions qui l'avait portée au pouvoir, notamment la justice sociale et le respect des libertés individuelles.
Par Gilles Halais
Paris — François Fillon s'est félicité dimanche soir du vote des adhérents de l'UMP en estimant que le parti était "désormais remis sur des rails démocratiques solides", même si "le report de l'élection pour la présidence de l'UMP n'efface pas le passé".
Les adhérents de l'UMP ont décidé que Jean-François Copé resterait le président de leur parti jusqu'à novembre 2015, et ont également approuvé les nouveaux statuts de l'UMP, qui instaure notamment le principe d'une primaire avant l'élection présidentielle.
"La tenue de primaires constitue une révolution pour la droite française qui va pouvoir se tourner vers tous les Français pour désigner son candidat le plus à même de les rassembler", écrit François Fillon dans un communiqué.
"Après le fiasco de novembre 2012 qui a miné la réputation de l'UMP et révélé les failles de son fonctionnement", le parti est, grâce à "tous les adhérents et militants de l'UMP qui ont participé à ce scrutin", "désormais remis sur des rails démocratiques solides", estime l'ancien Premier ministre.
"Le combat mené pour l'honneur et l'exemplarité de l'UMP est ainsi récompensé. En validant le principe de la modernisation de nos statuts, nos adhérents ont marqué leur volonté de placer leur parti au dessus de tout soupçon. L?UMP est ce soir plus démocratique, plus ouverte et fortement rénovée, grâce notamment à l'instauration de la procédure des primaires", poursuit-il.
Mais, prévient-il, "le report de l'élection pour la présidence de l'UMP n'efface pas le passé. Il justifie une direction collégiale afin que la ligne politique soit débattue et partagée par tous. Ces avancés démocratiques doivent se traduire dans les actes. J?y veillerai scrupuleusement".
"C?est en étant exemplaires et démocratiques nous-mêmes que les Français pourront à nouveau nous faire confiance. Ce report permet de concentrer les forces de notre mouvement sur les élections à venir et sur le service de la France et des Français", conclut François Fillon.
SOCIETE
Le décret qui entrera en vigueur demain en est la suite logique : il concerne les vitrines, bureaux, et façades des bâtiments, qui devront être éteints la nuit. Les vitrines devront être éteintes au plus tard à 1 h du matin et pourront être rallumées à partir de 7 h. Idem pour l’éclairage des façades des bâtiments non résidentiels (monuments, mairies, entreprises). Et à l’intérieur des bureaux, l’extinction des feux devra être effective une heure après le départ du dernier salarié. Tout ce qui relève de l’éclairage public n’est pas concerné.
Le texte prévoit des exceptions durant les illuminations de Noël, lors d’événements exceptionnels à caractère local définis par arrêté préfectoral et dans les zones touristiques d’affluence exceptionnelle ou d’animation culturelle permanente.
« Il y avait mieux à faire », estime de son côté le syndicat de l’éclairage, qui salue la mesure, mais dénonce une vision simpliste de la gestion de l’éclairage. L’organisation, qui regroupe une cinquantaine d’entreprises de matériel électrique, estime que la mesure ne permettra d’économiser que 0,5 TWh par an, soit 0,1 % de la consommation électrique française. « En ne considérant que les consommations inutiles la nuit, on oublie de traiter l’efficacité énergétique de l’installation dans son ensemble », regrette-t-il. Or 90 % de l’électricité est consommée de jour. De quoi encore faire quelques économies.
Paris — L'Etat a annoncé dimanche avoir cédé 9,5% d'Aéroport de Paris à Vinci et à l'assureur Predica (groupe Crédit Agricole), une opération qui va faire entrer un peu d'argent frais dans ses caisses et permet à Vinci de se renforcer dans un secteur prometteur.
L'Etat a vendu 3,9% du capital sur les 54,5% qu'il détenait dans le gestionnaire des aéroports franciliens de Roissy et d'Orly, ainsi que les 5,6% possédés indirectement jusque-là via le Fonds stratégique d'investissements (FSI).
L'opération, réalisée au prix de 78,5 euros par action, a rapporté 738 millions d'euros (303 millions à l'Etat et 435 millions au FSI), selon un communiqué de Bercy. Elle doit permettre de dégager "des ressources en fonds propres pour de nouveaux secteurs porteurs de développement économique".
Au cours des dernières semaines, l'Etat avait déjà cédé une partie de ses parts dans l'équipementier aéronautique Safran, pour 448,5 millions d'euros, et dans le groupe d'aéronautique et de défense EADS par le biais de deux opérations qui lui ont rapporté au total 1,19 milliard d'euros.
Il conserve toutefois la majorité du capital d'ADP (50,63%), tandis que Vinci voit sa participation grimper de 3,3% à 8%, au même niveau désormais que N.V. Lutfhaven Schiphol, le partenaire d'ADP qui gère l'aéroport d'Amsterdam.
Vinci n'a pas souhaité commenter cette opération dimanche. Crédit Agricole Assurances, qui chapeaute Predica, s'est lui félicité de "cet investissement auprès d'un acteur majeur du secteur aéroportuaire européen et mondial" dont il compte accompagner le développement "dans la durée dans une logique partenariale".
Vinci avec ses 8% et Predica avec ses 4,81% pourront bientôt siéger au conseil d'administration d'ADP aux côtés de l'Etat et de Schiphol. L'Etat s'est en effet engagé à ce qu'un actionnaire détenant au moins 4,5% puisse entrer au conseil d'administration, "au plus tard" lors de la prochaine assemblée générale en 2014.
Conformément au cahier des charges, Vinci ne pourra pas pendant cinq ans dépasser le seuil des 8%. Mais sa montée au capital d'ADP a l'avantage de placer cet acteur français majeur des concessions en pôle position si un jour l'Etat voulait se désengager d'ADP.
Vinci affiche depuis quelques années sa volonté de se développer dans le secteur des aéroports, qui ne représente pour l'instant que quelques pourcents de ses 38,63 milliards d'euros de chiffre d'affaires.
Ce marché est en pleine évolution en Europe,- où le mouvement de privatisations a été initié il y a quelques années par ADP et Amsterdam-Schiphol - tandis que la Commission européenne pousse à l'ouverture du capital des opérateurs, estimant que la concurrence stimule l'activité économique.
Fin décembre, Vinci a décroché le marché des dix aéroports portugais privatisés(il a repris le gestionnaire portugais Ana), pour quelque 3 milliards d'euros. Une opération considérée comme structurante pour le groupe, qui va donner un coup d'accélérateur à sa stratégie internationale alors qu'il n'exploitait jusque-là que trois aéroports au Cambodge et dix en France (Rennes, Nantes, Grenoble...)
Sur ce secteur, Vinci est en concurrence avec des opérateurs comme ADP -- qui participe à la gestion de nombreux aéroports dans le monde et a pris notamment 38% du turc TAV -- ou Fraport en Allemagne, mais aussi avec des investisseurs purs tels que des fonds, désireux de miser sur ces infrastructures en plein boom au niveau mondial.
Pour alléger sa dette notamment, l'allemand Hochtief, passé en 2011 sous le contrôle de l'espagnol ACS, a ainsi vendu en mai pour 1,1 milliard d'euros à un fonds de pension canadien sa filiale d'aéroports Hochtief Airport, qui détient des participations dans les aéroports de Dusseldorf, Athènes et Sydney.
Le groupe espagnol de BTP et de services Ferrovial a, lui, vendu fin octobre 5,72% de la maison-mère de l'aéroport d'Heathrow, FGP Topco, à une filiale du chinois CIC International. Il avait déjà vendu plus de 10% de Heathrow Airport Holdings (HAH, ex-BAA) au Qatar en août, mais reste avec 33,65% l'opérateur principal de HAH -- qui possède Heathrow, l'un des plus grands aéroports de la planète, mais aussi Southampton, Aberdeen et Glasgow.
Auparavant, Ferrovial avait vendu fin 2009 sous la pression des autorités de la concurrence l'aéroport de Gatwick au fonds d'investissement américain GIP pour environ 1,7 milliard d'euros. Puis, en 2012, l'aéroport d'Edimbourg au fonds Global Infrastructure Partners (GIP) pour 984 millions d'euros...
Orchies — L'Espagne a fait vivre un vrai déchirement aux Françaises en les dépossédant d'un titre de championnes d'Europe qui leur paraissait promis, avec un victoire d'un petit point (70-69) en finale de l'Euro-2013 dames de basket, dimanche à Orchies (Nord).
Les "Braqueuses", ainsi dénommées pour leur habileté à surprendre et à gagner les matches sur le fil, se sont proprement fait dévaliser. Même si cette superbe équipe espagnole, qui n'a pas perdu un match dans cet Euro, mérite tout à fait son titre.
Abasourdies, comme le public, les Bleues ont eu toutes les peines du monde à comprendre ce qui se passait, après le dernier panier inutile de Sandrine Gruda. "J'ai un peu de mal à réaliser", a avoué Emmeline Ndongue, qui ne portera plus le maillot tricolore. "On n'a certainement pas bien défendu. C'est vraiment difficile."
La France a perdu sa deuxième finale en deux ans, après celle perdue en finale des JO face aux Etats-Unis l'an passé. Mais cette fois-ci, la désillusion est bien plus amère. Car l'issue est très difficile à accepter.
L'Espagne 20 ans après
Autant les Américaines étaient inaccessibles, autant les Espagnoles étaient à la portée des Bleues. Tout s'est joué sur d'infimes détails, dans les dernières secondes.
Les Espagnoles sont récompensées 20 ans après leur premier sacre européen, déjà conquis face à la France. Celle-ci échoue pour la deuxième année de suite en finale d'une compétition internationale, après sa défaite face aux Etats-Unis aux JO-2012.
Habituée à figurer ces dernières années sur les podiums européens (argent en 2007, bronze en 2001, 2003, 2005 et 2009), l'Espagne monte enfin sur la plus haute marche, elle qui avait manqué les Jeux après un Euro raté il y a deux ans en Pologne (9e).
Fortes d'un soutien populaire jamais démenti depuis le début de l'Euro, les Françaises, elles, espéraient être sacrées devant leur public, comme leurs aînées, les Yannick Souvré, Audrey Sauret et Cathy Melain, l'avaient été en 2001.
C'est tout de même la septième médaille européenne rapportée par le basket féminin français, avec l'or donc de 2001 et 2009, l'argent de 1970, 1993 et 1999, et le bronze de 2011.
Car cette défaite ne doit pas faire oublier tout ce que les Bleues ont accompli depuis que Pierre Vincent a pris en mains cette équipe en 2008. Tout était alors à rebâtir.
Ce ne sera pas le cas cette fois-ci. Même si Emmeline Ndongue et Edwige Lawson-Wade, vont quitter le navire. La France a encore des lendemains qui chantent, avec les jeunes Diandra Tchatchouang et Valériane Ayayi, découvertes lors de cet Euro.
Les Bleues n'avaient plus perdu depuis leur défaite en finale des JO face aux Américaines (50-86), soit 17 victoires de rang.
Du tac au tac
Le trac a d'abord inhibé les Françaises, plutôt hésitantes dans le premier quart-temps (8 pertes de balle). Les Espagnoles en ont profité sur les traces de Sancho Lyttle, la MVP (meilleure) du tournoi.
Mais les Bleues n'ont pas tardé à sortir de leur torpeur, grâce à Céline Dumerc (11) et surtout à l'orgueilleuse Sandrine Gruda (25 points, 4 rebonds), qui a livré un duel titanesque avec Lyttle.
Jouant une partition de haute volée, chaque équipe a alors répliqué à l'autre du tac au tac. A une minute de la fin, Dumerc a ressorti ses habits de fée pour ramener la France à un point d'un tir primé (68-67, 39e).
Mais les Bleues ont perdu deux balles pour reprendre l'avantage, et Lyttle (20 points, 11 rebonds) a donné à son équipe un petit matelas de 3 points d'avance à 7 secondes de la fin.
Le public a retenu son souffle sur le dernier d'Edwige Lawson-Wade. Contré, il est retombé dans les bras de Gruda, qui a ajouté deux points. Trop peu, trop tard.
L'un des documents de la NSA révèle que les activités d'espionnage électronique de l'agence prenaient pour cibles les ambassades à Washington et les représentations de ces pays à l'ONU, a rapporté dimanche le quotidien britannique The Guardian sur son site Internet.
Des tentatives d'écoute ont visé les ambassades de France, d'Italie et de Grèce à Washington. Le Japon, le Mexique, la Corée du Sud, l'Inde et la Turquie ont également été cités parmi les cibles d'opérations de surveillance électronique.
L'hebdomadaire allemand Der Spiegel avait affirmé samedi, en se fondant sur des documents fournis par Edward Snowden, que la NSA, accusée d'espionner les communications électroniques mondiales dans le cadre du programme Prism, avait pris pour cible les bureaux de l'Union Européenne à Bruxelles et sa mission diplomatique à Washington. La délégation de l'UE auprès des Nations unies a fait l'objet d'une surveillance similaire, selon Der Spiegel.
Il s'agissait non seulement de micros installés dans le bâtiment, mais aussi d'une infiltration du réseau informatique qui permettait de lire les courriers électroniques et les documents internes. Selon les éléments confidentiels cités par le magazine allemand, les Européens sont explicitement désignés comme des «cibles à attaquer».
Opérations «Blackfoot» et «Wabash» contre la France
Selon les documents consultés par le Guardian, l'opération ayant pris pour cible l'UE aurait eu pour objectif d'en savoir plus sur les dissensions entre les pays membres. L'opération de surveillance de la représentation française à l'ONU a été baptisée «Blackfoot» et celle visant l'ambassade de France à Washington «Wabash».
L'ambassade d'Italie à Washington a été visée par une opération dont le nom de code était «Bruneau». L'Union européenne, la France et l'Allemagne ont exigé dimanche des explications sur ces allégations d'espionnage à l'encontre de l'UE.
Snowden, à l'origine du scandale
Laurent Fabius, le 26 juin 2013 au Quai d'Orsay. (THOMAS SAMSON/AFP)
INSURRECTION
Facebook ferme la page principale des Femen : une décision absurde
LE PLUS. Dans une tribune publiée sur le Huffington Post, Inna Schevchenko, meneuse des Femen en France, s'insurge contre Facebook qui vient de fermer leur page principale. La raison ? "Pornographie et promotion de la prostitution". Pour Giuseppe Di Bella, l'attitude de la firme de Zuckerberg est absurde.
Édité par Henri Rouillier
Les Femen manifestant devant Notre-Dame à Paris le 15 février (M.EULER/AP/SIPA).
Facebook a décidé de fermer la page principale du mouvement féministe d’origine ukrainienne Femen, ainsi que celle de sa délégation française. Le motif évoqué est particulièrement suprenant : "pornographie et incitation à la prostitution". C’est ce révèle Inna Schevchenko, leader du mouvement, dans une tribune publiée sur le site du Huffingtonpost, où elle s’adresse au fondateur du réseau social, Mark Zuckerberg. Selon elle, "cet acte est la continuation logique de la guerre contre les Femen que livrent sur Internet différents groupes réacs". Elle a fait appel de la décision.
On peut ne pas toujours être d’accord avec les actions menées par les Femen, souvent très médiatisées. Mais on ne peut que saluer le courage de ces féministes – dont la devise est "Sors, déshabille-toi et gagne" – qui mènent un combat pour la liberté, les libertés et contre toutes les formes d’obscurantisme. Elles se battent, y compris au prix de leur liberté comme ce fut le cas en Tunisie, pour le droits des femmes, pour la protection de l’environnement, contre l’homophobie, contre l’intolérance de certaines religions.
Les Femen dérangent ? C’est tant mieux. Il faut parfois savoir bousculer les âmes bien pensantes pour se faire entendre, pour susciter des réactions et attirer l’attention du grand public.
Et pendant ce temps-là, les néo-nazis...
La décision arbitraire prise par Facebook de fermer plusieurs de leurs pages est absurde. C’est une atteinte à la liberté d’expression. Les Femen n’ont jamais incité à la prostitution, qu’elles combattent d’ailleurs. Elles ne font pas de pornographie non plus. Le réseau social créé par Mark Zuckerberg ferait bien de faire le ménage parmi les nombreuses pages racistes, antisémites, homophobes, néo-nazies qui y pullulent. Mais non, il préfère s’attaquer aux Femen pour des motifs fallacieux et dénués de tout fondement, de toute réalité.
Facebook, qui a de moins en moins le vent en poupe et qui perd de plus en plus d’utilisateurs, ferait bien de revoir ses méthodes de fonctionnement, souvent opaques. Quand une page est fermée, c’est souvent très difficile pour son gestionnaire de se faire entendre, de se défendre.
Les Femen ont pourtant respecté les standards draconiens imposés par Facebook à ses utilisateurs qui n’ont pas d’autre choix que de s’y plier docilement. Les seins des jeunes activistes féministes ont toujours été soigneusement masqués sur les photos. Car le réseau social mondialement connu considère qu’une paire de seins – sauf lorsqu’il s’agit d’une œuvre d’art ou une femme allaitant son enfant – c’est de la pornographie !
Les Femen doivent pouvoir disposer de leurs pages Facebook. Au nom de la liberté d’expression, tout simplement. La censure n’est pas une méthode acceptable lorsqu’on défend les valeurs de la démocratie.
POLITIQUE
Egypte: manifestations monstres contre le président Morsi, deux morts
Prière pendant la manifestation contre le gouvernement Morsi au Caire
Prière pendant la manifestation contre le gouvernement Morsi au Caire
L'armée estime à "plusieurs millions" le nombre de manifestants anti-Morsi descendues dans la rue, un an jour pour jour après son investiture, a déclaré à l'AFP une source militaire.
"Il s'agit "de la plus grande manifestation dans l'histoire de l'Egypte", a ajouté cette source sous couvert de l'anonymat.
Une personne a été tuée à Beni Suef et une autre dans la province d'Assiout, au sud du Caire, lors d'affrontements qui ont aussi fait des dizaines de blessés aux abords de locaux des Frères musulmans, selon les services de sécurité
Au Caire, le QG de la confrérie islamiste, dont est issu M. Morsi, a été attaqué dans la soirée avec des cocktails molotov et des tirs de chevrotine.
Sur la place Tahrir, site emblématique de la révolte contre M. Moubarak début 2011 puis de nombreux autres rassemblements politiques, la foule a afflué en brandissant des cartons rouges à l'adresse du président.
"Je suis ici parce que Morsi, pour qui j'ai voté, m'a trahi et n'a pas tenu ses promesses. L'Egypte va être libérée une nouvelle fois à partir de Tahrir", affirmait Mohammed Samir, venu de Mansourah, dans le delta du Nil, pour manifester dans la capitale.
Les manifestants se sont également massés aux abords du palais présidentiel, dansle quartier d'Héliopolis, et sur d'autres places de la capitale, en scandant "dégage" et "le peuple veut la chute du régime".
Des manifestations anti-Morsi ont aussi lieu à Alexandrie (nord), deuxième ville du pays, à Menouf et Mahallah, dans le delta du Nil, ainsi qu'à Port-Saïd et Suez, sur le canal du même nom, ou encore dans la ville natale de M. Morsi, Zagazig, au nord-est du Caire.
La présidence a réagi en affirmant que "le dialogue est la seule façon pour parvenir à une entente" et qu'elle était "ouverte pour lancer un véritable et sérieux dialogue national".
Mais la principale coalition de l'opposition égyptienne a appelé les manifestants à rester dans la rue jusqu'à la démission du régime "dictatorial" du président Morsi, accusé de gouverner au seul profit des islamistes et de laisser l'économie s'effondrer.
Redoutant de graves troubles, l'armée et la police se sont déployées à travers le pays pour renforcer la protection des installations vitales, notamment le canal de Suez.
Les militaires se sont dit récemment prêts à intervenir si le climat dégénérait, après que des heurts eurent déjà fait huit morts, dont un Américain, dans les jours qui ont précédé les rassemblements de dimanche
"Jour du jugement"
Non loin du palais présidentiel, des militants islamistes campent depuis vendredi dansle quartier de Nasr City pour défendre la "légitimité" du premier chef de l'Etat égyptien librement élu. Ils étaient 25.000 dimanche soir, selon l'armée.
Cette journée constitue le point d'orgue de la campagne Tamarrod (rébellion en arabe), le mouvement à l'origine des appels à manifester massivement pour réclamer le départ de M. Morsi le jour même de l'anniversaire de son investiture.
Tamarrod, soutenu par de nombreuses personnalités et mouvement de l'opposition laïque, libérale ou de gauche, assure avoir collecté plus de 22 millions de signatures pour une présidentielle anticipée, soit plus que le nombre d'électeurs de M. Morsi en juin 2012 (13,23 millions).
Après un an d'une présidence mouvementée, déjà marquée par plusieurs crises, M. Morsi vit son "Jour du jugement", titraient dimanche certains journaux.
L'instabilité persistante en Egypte, pays le plus peuplé du monde arabe avec plus de 80 millions d'habitants, pèse lourdement sur une économie marquée par une inflation et un chômage en hausse, et une chute de sa monnaie.
Les adversaires de M. Morsi dénoncent une dérive autoritaire du pouvoir destinée à instaurer un régime dominé par les islamistes, ainsi que son incapacité à relancer l'économie.
Ses partisans en revanche soulignent qu'il puise sa légitimité dans la première élection présidentielle libre de l'histoire de l'Egypte. Ils accusent l'opposition laïque de faire le jeu des nostalgiques de l'ancien régime.
Samedi, le président américain Barack Obama demandait à M. Morsi et à l'opposition d'engager un dialogue "plus constructif".
Craignant des dérapages, le département d'Etat a annoncé le départ d'une partie de son personnel diplomatique et plusieurs pays, dont la France et la Grande-Bretagne, ont diffusé des consignes de prudence à leurs ressortissants.
La crainte d'une aggravation de la crise provoque en outre depuis plusieurs jours une ruée des automobilistes sur les stations service, et pousse de nombreux Egyptiens à stocker des vivres.
Dimanche, premier jour de travail de la semaine, de nombreuses entreprises et bureaux étaient fermés par mesure de sécurité.
Egypte : l'opposition lance un ultimatum à Morsi
Au lendemain de manifestations monstres qui ont précipité quelque 14 millions de personnes dans les rues, l'opposition égyptienne donne jusqu'à mardi au président Mohamed Morsi pour quitter le pouvoir. Lundi, le calme est revenu au Caire mais l'opposition prépare de nouvelles actions.
Le mouvement Tamarrod, à l'origine de la contestation de masse contre le pouvoir, appelle le président Morsi à quitter le pouvoir. Et lui donne jusqu'à mardi, 17h, pour le faire. Sans quoi Tamarrod engagera un mouvement de "désobéissance civile totale".Un an après l'arrivée de l'équipe Morsi au pouvoir, l'opposition veut préparer une élection présidentielle anticipée.
Cet ultimatum est lancé au lendemain de manifestations monstres qui ont réuni, à travers toute l'Egypte, quelque 14 millions de personnes (sur 84 millions d'habitants). Et provoqué la mort d'au moins sept manifestants : deux personnes tuées lors de l'assaut lancé contre le quartier général des Frères musulmans, cinq autres au sud du Caire, dans la vallée du Nil.
Calme précaire place Tahrir
Lundi à l'aube, une poignée de manifestants, installés sous des tentes de fortune, interdisait toujours l'accès à la place Tahrir, où quelque 500.000 personnes s'étaient réunies dimanche.L'opposition égyptienne dénonce la dérive autoritaire du chef de l'Etat, et accuse les Frères musulmans de vouloir s'accaparer tous les pouvoirs et de chercher à islamiser la société égyptienne. Selon les manifestants, l'équipe Morsi a trahi les objectifs de la révolutions qui l'avait portée au pouvoir, notamment la justice sociale et le respect des libertés individuelles.
Des manifestants occupent le QG des Frères musulmans au Caire
Pakistan : 53 morts dans quatre attentats pendant la visite de David Cameron
Le Monde.fr avec AFP
Au moins 53 personnes ont péri dans quatre attentats au Pakistan dimanche 30 juin, au moment même où le premier ministre britannique, David Cameron, en visite dans ce pays, appelait à une action énergique contre le terrorisme.
Les deux attentats les plus meurtriers ont respectivement fait 28 morts près d'une mosquée chiite à Quetta (sud-ouest) et 17 morts dans la banlieue de Peshawar (nord-ouest). A Quetta, un kamikaze qui visait une mosquée chiite a fait exploser sa ceinture d'explosifs avant de parvenir au lieu de culte, faisant 28 morts et plus de 50 blessés, a annoncé la police. L'attentat suicide a eu lieu dans la banlieue très peuplée de Hazara Town, qui héberge une importante communauté chiite à la périphérie de Quetta. Selon Akbar Hussain Durrani, ministre de l'intérieur de la province du Baloutchistan, dont Quetta est la capitale, le kamikaze a fait exploser sa ceinture à un point de contrôle installé par des volontaires du quartier à moins de 50 mètres de la mosquée. "Les prières du soir venaient de s'achever à la mosquée et la plupart des victimes, dont six femmes et un enfant, sont des chiites", a précisé M. Durrani.
D'autre part, au moment où David Cameron s'entretenait avec le premier ministre pakistanais, Nawaz Sharif, à Islamabad, un attentat à la voiture piégée ayant visé les forces de police pakistanaises a causé la mort de 17 personnes et fait 46 blessés dans une banlieue de Peshawar, près des zones tribales semi-autonomes, bastions des talibans et des groupes liés à Al-Qaïda. Dix-sept personnes, dont au moins quatre enfants et une femme, ont péri dans cet attentat à Badaber, et 46 ont été blessées, dont deux enfants et une femme, a indiqué Jamil Shah, un porte-parole de l'hôpital Lady Reading de Peshawar. La police a déclaré que la plupart des victimes étaient des civils car la bombe qui visait les forces chargées de la surveillance des frontières a explosé sur un marché très fréquenté. Cet attentat n'a pas été revendiqué, mais les talibans pakistanais, dont l'insurrection a débuté il y a sept ans, faisant des milliers de morts, visent souvent les forces de l'ordre.
A Islamabad, le premier ministre britannique a déclaré que la lutte contre le terrorisme requérait une "réponse énergique et sans compromis", de même que "des investissements dans le domaine de l'éducation et des mesures contre la pauvreté". Le premier ministre pakistanais Nawaz Sharif a condamné l'attentat : "le Pakistan a payé le plus lourd tribut en pertes humaines et financières. En conséquence nous allons nous attaquer à l'extrémisme et au terrorisme avec plus de vigueur encore et en collaboration étroite avec nos amis", a-t-il déclaré après ses entretiens avec David Cameron.
Un autre attentat à la bombe contre un convoi des forces de sécurité a fait quatre morts à Wana, principale ville du district tribal du Waziristan du Sud, selon les autorités. Dans la zone tribale voisine du Waziristan du Nord, un autre engin explosif ayant visé un convoi des forces de sécurité dans la ville de Mir Ali, a provoqué la mort de quatre de ses membres et a fait douze blessés.
M. Sharif, élu début juin à la tête du gouvernement pour la troisième fois, un record dans l'histoire du Pakistan, est confronté à de nombreux problèmes, parmi lesquels une économie chancelante et la montée de l'islamisme. Le 22 juin, dix alpinistes étrangers et leur guide pakistanais avaient été tués dans l'Himalaya pakistanais par des talibans déguisés en policiers. L'attentat a été revendiqué par le Mouvement des talibans du Pakistan (TTP), principal groupe rebelle islamiste de ce pays.
Beyrouth — Trois civils ont été tués dimanche lors d'un raid de l'aviation syrienne sur Homs, où le régime a lancé une offensive samedi contre les rebelles que Ryad a pressé l'Union européenne d'armer.
La ville de Homs (centre), surnommée dans le passé "capitale de la révolution" par les militants anti-régime, est la cible depuis samedi d'un nouvel assaut du régime.
Dimanche, "les appareils syriens ont mené un raid aérien contre la Vieille ville, détruisant une maison et y tuant une femme et deux enfants", a affirmé l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), qui s'appuie sur un large réseau de sources médicales et de militants à travers la Syrie.
"Les troupes du régime ont également bombardé à l'artillerie les quartiers de la Vieille ville et celui de Khaldiyé", a ajouté l'OSDH en précisant que des dizaines de personnes, dont 24 membres des forces du régime, ont été blessées depuis le début de l'assaut samedi.
"L'armée tente de pénétrer dans Khaldiyé mais sans succès jusqu'à présent", a indiqué le directeur de l'Observatoire, Rami Abdel Rahmane.
"Dimanche, les forces du régime n'ont pas tenté d'entrer, se contenant de bombarder. L'offensive est menée par plusieurs centaines de soldats qui tentent d'entrer par groupes de vingt", a expliqué à l'AFP un militant de Khaldiyé se présentnat sous le nom de Yazane al-Homsi, joint par Skype.
Cette offensive intervient moins d'un mois après la prise par le régime de la ville stratégique de Qousseir, dans cette province.
Estimant que l'attaque contre Homs "menace l'unité de la Syrie", la Coalition nationale de l'opposition a exhorté samedi les pays occidentaux et arabes la soutenant à prendre des mesures, notamment "une zone d'exclusion aérienne et des frappes militaires" sur des bases du régime.
Dimanche, le Conseil de coopération du Golfe (CCG) et l'Union européenne (UE) ont souligné l'urgence d'un règlement politique du conflit en Syrie et se sont engagés à contribuer à la tenue d'une conférence internationale de paix, dite Genève II, au terme d'une réunion ministérielle conjointe à Manama (Bahreïn).
De son côté, Ryad a fermement pressé l'UE à mettre en application sa décision de lever l'embargo sur les armes à la rébellion syrienne.
"La résistance syrienne ne lutte pas seulement contre un régime qui a perdu sa légitimité mais elle est également engagée dans une guerre atroce contre un occupant étranger", a fait valoir le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Saoud Al-Fayçal, évoquant le Hezbollah chiite libanais, les Gardiens de la révolution iraniens et l'allié russe.
Le chef de la diplomatie britannique, William Hague, a appelé le régime de Bachar al-Assad "à cesser son assaut brutal sur Homs", estimant que le président syrien n'était "pas intéressé par la paix pour la Syrie mais plutôt prêt à tuer des dizaines de milliers d'innocents".
L'armée a repris il y a un an le contrôle de la majorité de Homs, troisième ville du pays, mais peine depuis à reconquérir le reste des quartiers, que les rebelles défendent bec et ongles.
Dans la province d'Alep, plus au nord, sept fonctionnaires du ministère de l?Éducation et les membres d'équipage ont été tués lorsque l'hélicoptère qui les transportait a été touché par les rebelles, a affirmé l'agence Sana.
"Les terroristes ont abattu l?hélicoptère au dessus de Nabl. Il y avait à bord sept membres du ministère de l?Éducation qui transportaient les copies d'examen du brevet pour les élèves de Nabl et Zahraa", deux localités chiites encerclées par les rebelles, indique l'agence qui ne précise pas le nombre de membres d'équipage.
Cité par la télévision officielle, le Premier ministre Waël al-Halaqi a condamné "ce lâche acte terroriste qui a visé d'importants cadres éducatifs cherchant à développer la connaissance et à lutter contre l?obscurantisme".
Par ailleurs, 13 personnes ont été blessées, dont des membres des forces du régime, par l'explosion d'une bombe magnétique placée sous une voiture à Kiswé, au sud de Damas, selon l'OSDH.
Depuis le début en mars 2011 du conflit en Syrie, qui a débuté par un soulèvement populaire pacifique et s'est militarisé face à la répression menée par le régime, plus de 100.000 personnes ont péri selon l'OSDH.
Entre autres mots d'ordre, les manifestants devaient demander la démission de Leung Chun-ying, le chef du gouvernement local, élu par un collège de grands électeurs dont une majorité est réputée pro-Pékin. "L'objectif principal de la manifestation est de demander une vraie démocratie et d'exiger la démission de Leung Chun-ying", a déclaré Jackie Hung, du Civil Human Rights Front, promoteur de l'événement.
Le gouvernement n'a pas fourni ses propres estimations sur le nombre attendu de participants. La marche pourrait être perturbée par la tempête tropicale Rumbian, qui devait apporter dans la journée de forts vents et des pluies sur le sud de la Chine. "Peu importe le nombre de manifestants, nous écouterons humblement ce qu'ils ont à dire", a assuré ce week-end le ministre du développement, Paul Chan.
ÉCARTS SOCIO-ÉCONOMIQUES
Tôt lundi, l'hymne national chinois a retenti pour accompagner le lever de drapeau organisé au centre de conventions de Hongkong, sur le port, lors d'une cérémonie officielle. Quelques échauffourées ont opposé la police à une poignée d'opposants à M. Leung, dont une effigie a été brûlée.
Selon une enquête annuelle publiée vendredi par l'université de Hongkong, seuls 33 % des Hongkongais se disent fiers d'être chinois, l'adhésion la plus faible depuis 1998. Aux revendications politiques se greffe un large éventail de doléances relatives à la situation sociale à Hongkong, mégapole parmi les plus riches et les plus chères au monde, où les écarts socio-économiques ne cessent de se creuser.
Syrie: trois civils tués à Homs, sept fonctionnaires près d'Alep
La ville de Homs (centre), surnommée dans le passé "capitale de la révolution" par les militants anti-régime, est la cible depuis samedi d'un nouvel assaut du régime.
Dimanche, "les appareils syriens ont mené un raid aérien contre la Vieille ville, détruisant une maison et y tuant une femme et deux enfants", a affirmé l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), qui s'appuie sur un large réseau de sources médicales et de militants à travers la Syrie.
"Les troupes du régime ont également bombardé à l'artillerie les quartiers de la Vieille ville et celui de Khaldiyé", a ajouté l'OSDH en précisant que des dizaines de personnes, dont 24 membres des forces du régime, ont été blessées depuis le début de l'assaut samedi.
"L'armée tente de pénétrer dans Khaldiyé mais sans succès jusqu'à présent", a indiqué le directeur de l'Observatoire, Rami Abdel Rahmane.
"Dimanche, les forces du régime n'ont pas tenté d'entrer, se contenant de bombarder. L'offensive est menée par plusieurs centaines de soldats qui tentent d'entrer par groupes de vingt", a expliqué à l'AFP un militant de Khaldiyé se présentnat sous le nom de Yazane al-Homsi, joint par Skype.
Cette offensive intervient moins d'un mois après la prise par le régime de la ville stratégique de Qousseir, dans cette province.
Estimant que l'attaque contre Homs "menace l'unité de la Syrie", la Coalition nationale de l'opposition a exhorté samedi les pays occidentaux et arabes la soutenant à prendre des mesures, notamment "une zone d'exclusion aérienne et des frappes militaires" sur des bases du régime.
Dimanche, le Conseil de coopération du Golfe (CCG) et l'Union européenne (UE) ont souligné l'urgence d'un règlement politique du conflit en Syrie et se sont engagés à contribuer à la tenue d'une conférence internationale de paix, dite Genève II, au terme d'une réunion ministérielle conjointe à Manama (Bahreïn).
De son côté, Ryad a fermement pressé l'UE à mettre en application sa décision de lever l'embargo sur les armes à la rébellion syrienne.
"La résistance syrienne ne lutte pas seulement contre un régime qui a perdu sa légitimité mais elle est également engagée dans une guerre atroce contre un occupant étranger", a fait valoir le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Saoud Al-Fayçal, évoquant le Hezbollah chiite libanais, les Gardiens de la révolution iraniens et l'allié russe.
Le chef de la diplomatie britannique, William Hague, a appelé le régime de Bachar al-Assad "à cesser son assaut brutal sur Homs", estimant que le président syrien n'était "pas intéressé par la paix pour la Syrie mais plutôt prêt à tuer des dizaines de milliers d'innocents".
L'armée a repris il y a un an le contrôle de la majorité de Homs, troisième ville du pays, mais peine depuis à reconquérir le reste des quartiers, que les rebelles défendent bec et ongles.
Dans la province d'Alep, plus au nord, sept fonctionnaires du ministère de l?Éducation et les membres d'équipage ont été tués lorsque l'hélicoptère qui les transportait a été touché par les rebelles, a affirmé l'agence Sana.
"Les terroristes ont abattu l?hélicoptère au dessus de Nabl. Il y avait à bord sept membres du ministère de l?Éducation qui transportaient les copies d'examen du brevet pour les élèves de Nabl et Zahraa", deux localités chiites encerclées par les rebelles, indique l'agence qui ne précise pas le nombre de membres d'équipage.
Cité par la télévision officielle, le Premier ministre Waël al-Halaqi a condamné "ce lâche acte terroriste qui a visé d'importants cadres éducatifs cherchant à développer la connaissance et à lutter contre l?obscurantisme".
Par ailleurs, 13 personnes ont été blessées, dont des membres des forces du régime, par l'explosion d'une bombe magnétique placée sous une voiture à Kiswé, au sud de Damas, selon l'OSDH.
Depuis le début en mars 2011 du conflit en Syrie, qui a débuté par un soulèvement populaire pacifique et s'est militarisé face à la répression menée par le régime, plus de 100.000 personnes ont péri selon l'OSDH.
Hongkong manifeste sa soif de démocratie
Le Monde.fr avec AFP
Lundi 1er juillet, jour du 16e anniversaire de la rétrocession de l'ancienne colonie britannique à la Chine, des centaines de milliers de personnes étaient dans la rue pour réclamer plus de démocratie.
Selon les organisateurs, plus de 400 000 personnes devraient participer à cette manifestation désormais rituelle des militants pour la démocratie qui dénoncent l'immixtion croissante de la Chine populaire dans les affaires de la région administrative spéciale de Hongkong.Entre autres mots d'ordre, les manifestants devaient demander la démission de Leung Chun-ying, le chef du gouvernement local, élu par un collège de grands électeurs dont une majorité est réputée pro-Pékin. "L'objectif principal de la manifestation est de demander une vraie démocratie et d'exiger la démission de Leung Chun-ying", a déclaré Jackie Hung, du Civil Human Rights Front, promoteur de l'événement.
Le gouvernement n'a pas fourni ses propres estimations sur le nombre attendu de participants. La marche pourrait être perturbée par la tempête tropicale Rumbian, qui devait apporter dans la journée de forts vents et des pluies sur le sud de la Chine. "Peu importe le nombre de manifestants, nous écouterons humblement ce qu'ils ont à dire", a assuré ce week-end le ministre du développement, Paul Chan.
ÉCARTS SOCIO-ÉCONOMIQUES
Tôt lundi, l'hymne national chinois a retenti pour accompagner le lever de drapeau organisé au centre de conventions de Hongkong, sur le port, lors d'une cérémonie officielle. Quelques échauffourées ont opposé la police à une poignée d'opposants à M. Leung, dont une effigie a été brûlée.
Selon une enquête annuelle publiée vendredi par l'université de Hongkong, seuls 33 % des Hongkongais se disent fiers d'être chinois, l'adhésion la plus faible depuis 1998. Aux revendications politiques se greffe un large éventail de doléances relatives à la situation sociale à Hongkong, mégapole parmi les plus riches et les plus chères au monde, où les écarts socio-économiques ne cessent de se creuser.
Obama se recueille dans la cellule de Mandela
Le Cap — Le président américain Barack Obama s'est recueilli dimanche au Cap avec une "profonde humilité" dans l'ancienne cellule de Nelson Mandela, avant d'appeler la jeunesse africaine à s'inspirer du père de la nation sud-africaine, hospitalisé entre la vie et la mort.
Barack Obama a par ailleurs souhaité "ouvrir un nouveau chapitre dans la relation entre les Etats-Unis et l'Afrique", en conviant pour la première fois les dirigeants d'Afrique sub-saharienne à un sommet à Washington.
Dimanche après-midi, le premier président noir des Etats-Unis est resté plusieurs minutes dans la petite cellule du bagne de Robben Island, au large du Cap, où le "prisonnier 46664", Nelson Mandela, avait été confiné pendant 18 ans par le régime d'apartheid.
Sur le livre d'or de l'ancienne prison devenue musée, Obama a exprimé tout son respect pour les héros de la lutte anti-apartheid: "Au nom de notre famille, c'est emplis d'une profonde humilité que nous nous tenons ici, où des hommes d'un tel courage ont fait face à l'injustice et refusé de plier."
En Afrique du Sud depuis vendredi dans le cadre d'une tournée africaine, le chef de l'Etat a, dans la soirée, raconté "avoir fait ses premiers pas politiques à cause de l'Afrique du Sud", en militant dans les années 70 contre le régime ségrégationniste de Pretoria.
Il s'exprimait à l'Université du Cap (UCT) où, déjà en 1966, le défunt sénateur américain Robert Kennedy avait encouragé les opposants à l'apartheid à s'élever contre "l'oppression".
Barack Obama y a appelé un panel de jeunes à s'inspirer de Nelson Mandela et de ses camarades de lutte. "Ils vous disent que votre voix est importante (...) que vos choix peuvent faire une différence," a-t-il souligné. Mandela, "vous nous avez montré qu'un prisonnier peut devenir président."
Barack Obama a ensuite invité les dirigeants d'Afrique sub-saharienne à un sommet à Washington en 2014, qui sera le premier du genre, pour "ouvrir un nouveau chapitre dans la relation entre les Etats-Unis et l'Afrique".
"L'Afrique prend l'initiative, et l'Amérique aide," a-t-il lancé, en assurant que son soutien ne se limiterait pas aux questions de sécurité, mais porterait aussi sur des enjeux environnementaux et sociaux.
7 milliards de dollars pour la couverture électrique
Le président américain a d'ailleurs annoncé un plan de 7 milliards de dollars sur cinq ans destiné à "doubler l'accès à l'électricité en Afrique sub-saharienne". Plus des deux tiers de la population y vivent sans électricité, et plus de 85% des habitants des zones rurales n'y ont pas accès, a-t-il rappelé.
Face à la percée de la Chine et d'autres puissances émergentes, les conseillers économiques de Barack Obama l'ont pressé de renforcer la présence diplomatique américaine sur le continent.
Le président américain, dont le père était Kényan, ne s'est rendu qu'une fois en Afrique sub-saharienne, lors d'une brève halte au Ghana, depuis son arrivée à la Maison Blanche.
Cette fois, il doit passer près d'une semaine en Afrique. Avant l'Afrique du Sud, il est allé au Sénégal et se rendra lundi en Tanzanie.
Samedi à Robben Island, Barack Obama était accompagné de sa femme Michelle et de leurs deux filles, Sasha et Malia.
Leur visite au bagne était d'autant plus poignante que Nelson Mandela, qui va bientôt avoir 95 ans, est hospitalisé depuis plus de trois semaines pour une nouvelle infection pulmonaire, dans un état critique.
Nelson Mandela a passé près de 18 ans sur Robben Island avant d'être transféré dans d'autres prisons des environs, jusqu'à sa libération en février 1990. Quatre ans plus tard, il devenait le premier président noir du pays.
Barack Obama a profité de la visite pour donner une leçon d'Histoire à ses filles, leur expliquant que l'Indien Gandhi (1869-1948), apôtre de la résistance à l'oppression par la non-violence, avait aussi commencé son militantisme politique en Afrique du Sud, en tant qu'avocat.
Alors que le pays s'attendait au pire jeudi, l'état de Nelson Mandela s'est toutefois légèrement amélioré depuis. Samedi, le président sud-africain Jacob Zuma a même dit espérer le voir sortir "très bientôt de l'hôpital". La présidence n'a pas donné de nouvelles fraîches dimanche.
Les problèmes de santé de Mandela offrent une nouvelle occasion d'unir tous les Sud-Africains, a souligné dimanche l'ancien archevêque anglican du Cap Desmond Tutu, Prix Nobel de la Paix en 1984, avant de guider Barack Obama dans un centre social pour séropositifs.
"Après une vie aux services des autres (...) et bien qu'il soit coincé dans un hôpital, Madiba réunit à nouveau la Nation", a déclaré Mgr Tutu.
Des drapeaux de l'UE flottent au-dessus d'une scène dressée sur la place centrale de la capitale, Zagreb, pour les festivités prévues dimanche soir. Mais rares sont ceux, au sein de la population, qui accueillent l'événement avec un grand enthousiasme. Au contraire, c'est plutôt l'inquiétude qui domine.
La monnaie croate, la kuna, introduite en mai 1994, a son cours régi par un système de flottement contrôlé vis-à-vis de l'euro. Le pays ne devrait pas adopter la monnaie unique avant les années 2019-2020 et il n'est pas prévu non plus qu'il rejoigne l'espace Schengen avant des années : certaines capitales de l'UE demeurent préoccupées par le niveau de corruption et l'importance du crime organisé en Croatie.
Les Croates vont adhérer à une Union européenne profondément ébranlée par ses difficultés économiques et budgétaires, qui ont provoqué des dissensions internes et suscitent la méfiance de l'opinion publique de ses différents Etats.
Elle a vendu des chantiers navals, engagé la lutte contre la corruption, allant jusqu'à emprisonner un ancien Premier ministre, Ivo Sanader. Elle a réglé ses litiges avec sa petite voisine, la Slovénie.
Et elle entre dans l'UE au moment même où les Vingt-Sept ont décidé d'engager des négociations sur l'adhésion de son ancienne ennemie des années 1990, la Serbie.
Avec l'entrée de la Croatie, l'UE comptera 508 millions d'habitants et une 24e langue officielle, le croate. L'ex-Etat yougoslave compte près de 4,4 millions d'habitants pour une superficie d'environ 56 550 km2. A Bruxelles, la Croatie aura sept voix au sein du Conseil pour les votes à la majorité qualifiée, comme le Danemark, l'Irlande, la Lituanie, la Slovaquie et la Finlande (au lieu de 29 pour l'Allemagne, la France, l'Italie et le Royaume uni, 27 pour l'Espagne et la Pologne, par exemple).
Primaires au Chili : victoire écrasante de Bachelet à gauche
Le Monde.fr avec AFP
L'ex-présidente socialiste Michelle Bachelet a remporté dimanche 30 juin une victoire écrasante aux élections primaires en vue des élections présidentielles de novembre pour la coalition d'opposition. L'ancienne présidente, 61 ans, s'est imposée avec 74,92 % des voix de la coalition de gauche regroupant notamment socialistes, démocrates-chrétiens, sociaux-démocrates et radicaux.
A droite, où la coalition Alianza du président conservateur sortant Sebastian Pinera, auquel la Constitution ne permet pas de briguer un second mandat consécutif, organisait elle aussi ses primaires, les jeux sont beaucoup plus serrés. Selon des résultats encore provisoires, l'ancien ministre de la défense Andres Allamand est donné à 50,02 %, devançant d'un souffle l'ex-ministre de l'économie Pablo Longueira, un ancien proche de d'Augusto Pinochet (49,97 %).
Ni l'un ni l'autre ne semblent cependant en mesure d'empêcher Michelle Bachelet de retrouver le fauteuil présidentiel qu'elle a déjà occupé de 2006 à 2010. L'ancienne présidente du Chili bénéficie en effet de 75 % d'opinions favorables dans l'opinion, contre 40 % pour Allamand et seulement 21 % pour Longueira, selon le dernier sondage.
ÉLECTIONS EN NOVEMBRE
Pour assurer sa réélection, l'ancienne présidente a notamment promis de s'attaquer aux profondes inégalités économiques du pays en augmentant les impôts sur les sociétés pour financer la gratuité des études universitaires. Michelle Bachelet prône en outre la rédaction d'une nouvelle Constitution en remplacement de l'actuelle, qui date de l'ère Pinochet.
L'ancienne présidente avait développé les programmes sociaux pendant son premier mandat, sans pour autant remettre en cause l'économie de marché. Elle semble aujourd'hui ancrée un peu plus à gauche et certaines de ses propositions, comme la légalisation du mariage homosexuel et de l'avortement dans certaines situations, représenteraient une vraie rupture avec la culture conservatrice du Chili.
Le premier tour de l'élection présidentielle se déroulera le 17 novembre et un éventuel second tour en décembre. Le vainqueur prêtera serment en mars 2014.
L'Europe des 28
Depuis minuit, 4,2 millions de Croates sont Européens. L'adhésion de la Croatie a été arrachée après de longues négociations ce qui explique peut-être qu'à Zagreb, la population n'est pas vraiment enthousiaste.
Des drapeaux de l'UE flottent au-dessus d'une scène dressée sur la place centrale de la capitale, Zagreb, pour les festivités prévues dimanche soir. Mais rares sont ceux, au sein de la population, qui accueillent l'événement avec un grand enthousiasme. Au contraire, c'est plutôt l'inquiétude qui domine.
Car le pays vit sa cinquième année de récession et le chômage y touche 21% de la population active, un niveau record. La Commission européenne a demandé à la Croatie de maîtriser ses dépenses publiques. La dette publique atteint près de 60% du PIB et le déficit budgétaire représente 4% du PIB.
La manne touristique - dix millions de touristes par an - est certes un atout pour ce pays des bords de l'Adriatique, grand comme deux fois la Belgique. Mais, estiment certains, la Croatie peine à séduire les investisseurs étrangers et l'économie est freinée par la bureaucratie, une justice inefficace, la lenteur du processus législatif et un marché du travail rigide.La monnaie croate, la kuna, introduite en mai 1994, a son cours régi par un système de flottement contrôlé vis-à-vis de l'euro. Le pays ne devrait pas adopter la monnaie unique avant les années 2019-2020 et il n'est pas prévu non plus qu'il rejoigne l'espace Schengen avant des années : certaines capitales de l'UE demeurent préoccupées par le niveau de corruption et l'importance du crime organisé en Croatie.
Les Croates vont adhérer à une Union européenne profondément ébranlée par ses difficultés économiques et budgétaires, qui ont provoqué des dissensions internes et suscitent la méfiance de l'opinion publique de ses différents Etats.
Quel changement pour la Croatie et pour l'UE ?
Pour en arriver à l'adhésion à l'UE, la Croatie a traversé sept années de réformes tortueuses et souvent impopulaires, sous la houlette de Bruxelles. Elle a livré à La Haye une quinzaine de chefs militaires et hommes politiques, tant croates que bosno-croates, inculpés de crimes de guerre par le Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie (TPIY).Elle a vendu des chantiers navals, engagé la lutte contre la corruption, allant jusqu'à emprisonner un ancien Premier ministre, Ivo Sanader. Elle a réglé ses litiges avec sa petite voisine, la Slovénie.
Et elle entre dans l'UE au moment même où les Vingt-Sept ont décidé d'engager des négociations sur l'adhésion de son ancienne ennemie des années 1990, la Serbie.
Avec l'entrée de la Croatie, l'UE comptera 508 millions d'habitants et une 24e langue officielle, le croate. L'ex-Etat yougoslave compte près de 4,4 millions d'habitants pour une superficie d'environ 56 550 km2. A Bruxelles, la Croatie aura sept voix au sein du Conseil pour les votes à la majorité qualifiée, comme le Danemark, l'Irlande, la Lituanie, la Slovaquie et la Finlande (au lieu de 29 pour l'Allemagne, la France, l'Italie et le Royaume uni, 27 pour l'Espagne et la Pologne, par exemple).
Hollande : la majorité doit "partir rassemblée" pour les prochains scrutins
Paris — Le président François Hollande estime qu'après la lourde défaite du PS à la législative partielle de Villeneuve-sur-Lot, la majorité devrait "s'organiser pour les prochains scrutins, notamment municipaux, pour partir rassemblée", dans une interview à Ouest France à paraître lundi.
"Les élections partielles sont rarement bonnes pour les gouvernements en place, surtout en période de crise", souligne le chef de l'Etat interrogé sur la série de huit législatives partielles perdues par la majorité.
"Je prends néanmoins ces résultats pour ce qu'ils traduisent, une impatience pour une partie de l'électorat de gauche, une radicalisation pour une partie de l'électorat de droite", ajoute-t-il alors que le 23 juin à Villeneuve-sur-Lot, ex-circonscription de Jérôme Cahuzac, le candidat UMP l'a emporté face à celui du FN en forte progression au second tour après l'élimination du candidat socialiste.
Concernant les leçons à tirer de ces résultats électoraux, M. Hollande estime que la majorité doit désormais "s'organiser pour les prochains scrutins, notamment municipaux, pour partir rassemblée".
Il considère également que "le gouvernement doit être encore davantage mobilisé dans la bataille qu'il a engagée contre le chômage". "Enfin, poursuit le président, il y a des valeurs à affirmer et des dangers à dénoncer", car "tout ne se vaut pas dans le débat politique".
Selon M. Hollande ces valeurs sont "celles de la République qui sont fondées sur le +vivre ensemble+. Celles de l'Europe pour être plus forts ensemble !" "Parlons clairement : que propose l'extrême droite ? De sortir de l'euro avec des conséquences qui seraient dramatiques pour notre pouvoir d'achat, de fermer nos frontières, au risque de faire perdre leur emploi aux salariés qui travaillent pour l'exportation, de chasser ceux qui sont chez nous depuis des années au prétexte qu'ils sont étrangers?", constate-t-il. Pour M. Hollande, "la meilleure réponse, c'est de redonner espoir aux Français dans leur avenir" car "nous sommes un grand pays qui, s'il se rassemble sur l'essentiel, est capable d'en finir avec la crise économique financière et morale".
Les militants de l'UMP valident l'accord entre Copé et Fillon
Par Judith Waintraub
Ils disent oui à une primaire pour la présidentielle de 2017 et refusent un nouveau vote pour la direction du parti.
Cette fois, le psychodrame est bel et bien terminé. 87.823 militants de l'UMP ont participé au référendum visant à approuver le dispositif négocié par Jean-François Copé et François Fillon pour clore leur querelle. Ils ont dit oui à plus de 92 % au maintien de Jean-François Copé à la tête du parti, fermant ainsi la porte à un revote en septembre. Copé, élu président le 18 novembre 2012 dans des conditions contestées par les fillonistes, accomplira donc son mandat jusqu'à son terme, en novembre 2015. Les statuts seront aussi modifiés pour permettre notamment aux adhérents de l'UMP de désigner en 2016 le candidat qu'ils soutiendront à la présidentielle de 2017.
Si l'approbation de l'accord Copé-Fillon ne faisait guère de doute, le niveau de participation aux trois jours de scrutin électronique inquiétait les ténors. Avec 87.823 votants sur 318.634 adhérents à jour de cotisation au 31 décembre 2012, la participation s'établit à 27,56 %. Ce n'est ni un triomphe, ni le formidable bide annoncé par certains. Laurent Wauquiez notamment comptait beaucoup sur l'abstention pour valider l'analyse qu'il faisait dans LeFigaro du 28 juin «Je considère que cet accord ne règle rien, que l'UMP ne fonctionne pas de manière satisfaisante aujourd'hui et que cela sera encore le cas demain». Le député de Haute-Loire a été démenti par François Fillon. «Notre parti est désormais remis sur des rails démocratiques solides», s'est réjoui dimanche soir l'ex-premier ministre.
Une participation de 27,5 %, sans procuration, et dans des conditions très peu contestées pendant le scrutin, représente une performance honorable. L'autorité de supervision a fait savoir dimanche soir qu'elle avait traité 406 réclamations. Parmi lesquelles elle a «pu identifier un vote pouvant résulter d'une usurpation d'identité, un vote ayant pu être émis sous contrainte, un cas de contestation de non-inscription sur la liste électorale par un adhérent ayant demandé lors de son adhésion que ses coordonnées ne puissent pas donner lieu à un traitement informatique» et «403 réclamations relatives soit à l'inscription sur la liste électorale ou aux modalités techniques du vote».
L'UMP n'ayant jamais communiqué les chiffres de la participation au vote pour départager François Fillon et Jean-François Copé, en novembre 2012, l'élément de comparaison disponible le plus récent est le vote sur les motions, qui avait lieu lors du même congrès: sur 324.945 inscrits, 168.833 adhérents ont voté, soit 51,96 %. C'est un taux bien supérieur à celui enregistré dimanche, mais il y avait de vraies différences idéologiques entre les textes présentés par chacune des sensibilités du parti. Et les procurations étaient admises.
Grâce à ce scrutin, la route de l'UMP est donc balisée jusqu'en 2017. Du moins en théorie, car d'ici là, les épreuves ne vont pas manquer. 2014 est riche d'échéances électorales: municipales en mars, européennes en mai et sénatoriales en septembre. Même si Jean-François Copé met l'accent sur l'«esprit collectif» dans lequel il travaille , il sera évidemment comptable des performances du parti dans les urnes. Elles pèseront donc sur ses choix quand il remettra en jeu son mandat de président de l'UMP, en novembre 2015.
François Fillon, lui, aura mis cette année et demie à profit pour conforter sa stature de présidentiable. «La tenue de primaires constitue une révolution pour la droite française qui va pouvoir se tourner vers tous les Français pour désigner son candidat le plus à même de les rassembler» a-t-il assuré dimanche soir. Il va multiplier les déplacements en province, se mettant au service des candidats aux municipales qui solliciteront son soutien. Parallèlement, il développera l'activité de son club, Force républicaine, dont le site Web devrait enfin être prêt cette semaine. Pour l'ex-premier ministre, le feu vert des militants à une primaire ouverte est une bonne nouvelle. Mais la menace du retour de Nicolas Sarkozy assombrit toujours son horizon présidentiel.
Si l'approbation de l'accord Copé-Fillon ne faisait guère de doute, le niveau de participation aux trois jours de scrutin électronique inquiétait les ténors. Avec 87.823 votants sur 318.634 adhérents à jour de cotisation au 31 décembre 2012, la participation s'établit à 27,56 %. Ce n'est ni un triomphe, ni le formidable bide annoncé par certains. Laurent Wauquiez notamment comptait beaucoup sur l'abstention pour valider l'analyse qu'il faisait dans LeFigaro du 28 juin «Je considère que cet accord ne règle rien, que l'UMP ne fonctionne pas de manière satisfaisante aujourd'hui et que cela sera encore le cas demain». Le député de Haute-Loire a été démenti par François Fillon. «Notre parti est désormais remis sur des rails démocratiques solides», s'est réjoui dimanche soir l'ex-premier ministre.
Une participation de 27,5 %, sans procuration, et dans des conditions très peu contestées pendant le scrutin, représente une performance honorable. L'autorité de supervision a fait savoir dimanche soir qu'elle avait traité 406 réclamations. Parmi lesquelles elle a «pu identifier un vote pouvant résulter d'une usurpation d'identité, un vote ayant pu être émis sous contrainte, un cas de contestation de non-inscription sur la liste électorale par un adhérent ayant demandé lors de son adhésion que ses coordonnées ne puissent pas donner lieu à un traitement informatique» et «403 réclamations relatives soit à l'inscription sur la liste électorale ou aux modalités techniques du vote».
L'UMP n'ayant jamais communiqué les chiffres de la participation au vote pour départager François Fillon et Jean-François Copé, en novembre 2012, l'élément de comparaison disponible le plus récent est le vote sur les motions, qui avait lieu lors du même congrès: sur 324.945 inscrits, 168.833 adhérents ont voté, soit 51,96 %. C'est un taux bien supérieur à celui enregistré dimanche, mais il y avait de vraies différences idéologiques entre les textes présentés par chacune des sensibilités du parti. Et les procurations étaient admises.
Grâce à ce scrutin, la route de l'UMP est donc balisée jusqu'en 2017. Du moins en théorie, car d'ici là, les épreuves ne vont pas manquer. 2014 est riche d'échéances électorales: municipales en mars, européennes en mai et sénatoriales en septembre. Même si Jean-François Copé met l'accent sur l'«esprit collectif» dans lequel il travaille , il sera évidemment comptable des performances du parti dans les urnes. Elles pèseront donc sur ses choix quand il remettra en jeu son mandat de président de l'UMP, en novembre 2015.
François Fillon, lui, aura mis cette année et demie à profit pour conforter sa stature de présidentiable. «La tenue de primaires constitue une révolution pour la droite française qui va pouvoir se tourner vers tous les Français pour désigner son candidat le plus à même de les rassembler» a-t-il assuré dimanche soir. Il va multiplier les déplacements en province, se mettant au service des candidats aux municipales qui solliciteront son soutien. Parallèlement, il développera l'activité de son club, Force républicaine, dont le site Web devrait enfin être prêt cette semaine. Pour l'ex-premier ministre, le feu vert des militants à une primaire ouverte est une bonne nouvelle. Mais la menace du retour de Nicolas Sarkozy assombrit toujours son horizon présidentiel.
Fillon: l'UMP "remis sur des rails démocratiques solides"
Les adhérents de l'UMP ont décidé que Jean-François Copé resterait le président de leur parti jusqu'à novembre 2015, et ont également approuvé les nouveaux statuts de l'UMP, qui instaure notamment le principe d'une primaire avant l'élection présidentielle.
"La tenue de primaires constitue une révolution pour la droite française qui va pouvoir se tourner vers tous les Français pour désigner son candidat le plus à même de les rassembler", écrit François Fillon dans un communiqué.
"Après le fiasco de novembre 2012 qui a miné la réputation de l'UMP et révélé les failles de son fonctionnement", le parti est, grâce à "tous les adhérents et militants de l'UMP qui ont participé à ce scrutin", "désormais remis sur des rails démocratiques solides", estime l'ancien Premier ministre.
"Le combat mené pour l'honneur et l'exemplarité de l'UMP est ainsi récompensé. En validant le principe de la modernisation de nos statuts, nos adhérents ont marqué leur volonté de placer leur parti au dessus de tout soupçon. L?UMP est ce soir plus démocratique, plus ouverte et fortement rénovée, grâce notamment à l'instauration de la procédure des primaires", poursuit-il.
Mais, prévient-il, "le report de l'élection pour la présidence de l'UMP n'efface pas le passé. Il justifie une direction collégiale afin que la ligne politique soit débattue et partagée par tous. Ces avancés démocratiques doivent se traduire dans les actes. J?y veillerai scrupuleusement".
"C?est en étant exemplaires et démocratiques nous-mêmes que les Français pourront à nouveau nous faire confiance. Ce report permet de concentrer les forces de notre mouvement sur les élections à venir et sur le service de la France et des Français", conclut François Fillon.
Allocations, TVA, prix... ce qui change au 1er juillet
Hausse des allocations chômage, déblocage de l’épargne salariale, mais aussi alourdissement des tarifs du gaz et des fourrières. Le point sur les évolutions du 1er juillet.
TROIS GRANDS DOMAINES CONCERNÉS
ÉCONOMIE
Smic : pas de coup de pouce
Contrairement à juillet dernier, François Hollande a annoncé que le smic ne bénéficiera pas d'un coup de pouce supplémentaire.
CMU-C et ACS : revalorisation des plafonds de ressources
Les plafonds de ressources pour obtenir la CMU-C (couverture maladie universelle complémentaire) et l'ACS (aide pour l'acquisition d'une assurance complémentaire santé) sont relevés de 8,3 %.
- Plafond pour la CMU-C et l'AME* : 8 592,96 € par an**
- Plafond pour l'ACS : 11 600,49 € par an**
Cela devrait permettre à 750 000 personnes supplémentaires de bénéficier d’une aide à la complémentaire santé.
Allocation chômage : revalorisation de 0,6 %
La revalorisation concerne l’allocation minimale et la partie fixe de l’allocation d’aide au retour à l’emploi (ARE).
- L’allocation minimale passe de 28,21 à 28,38 € par jour.
- La partie ixe de l’ARE passe de 11,57 à 11,64 € par jour indemnisé. Elle s’ajoute à la partie proportionnelle de l’allocation qui équivaut à 40,4 % de l’ancien salaire.
* Aide médicale de l'Etat.
** Pour une personne seule en métropole.
FISCALITÉ
Services à la personne : la TVA passe à 19,6%
Le taux de TVA applicable aux entreprises d’aide à la personne passe de 5,5 % ou 7 % (selon les cas) à 19,6 % pour cinq activités.
Taxation des CDD de courte durée
La cotisation patronale à l’assurance chômage passera
- De 4%à 7%pour les CDD d’une durée inférieure à un mois.
- A 5,5% pour les CDD d’une durée comprise entre un et trois mois.
Six mois pour débloquer 20 000 € d’épargne salariale
Jusqu'au 31 décembre 2013, les salariés bénéficiant d'une épargne salariale peuvent débloquer 20000 €. Ils ne seront pas imposés sur cette somme, mais les contributions sociales (15,5 % sur les gains) seront prélevées.
Les sommes débloquées par anticipation doivent servir à «financer l’achat d’un ou plusieurs biens ou la fourniture d’une ou plusieurs prestations de service ».
CONSOMMATION
Le prix du tabac augmente
Le relèvement du prix du tabac prendra effet au 15 juillet. Il représentera un surcoût de 20 centimes par paquet et de 40 centimes pour le tabac à rouler.
Baisse des coûts des appels,SMS et connexions Internet en Europe
Si vous vous déplacez au sein de l’UE, passer ou recevoir des appels depuis un téléphone mobile coûte désormais moins cher.
- Passer un appel : 24 centimes HT par min
- Recevoir un appel : 7 centimes HT par min
- Envoyer un SMS : 8 centimes HT
- Télécharger des données ou naviguer sur Internet : 45 centimes hors taxe le Mo
Par ailleurs, la marque France Télécom est définitivement remplacée par celle d'Orange. Cela ne change rien pour les clients. En revanche le nom de l'opérateur historique disparaît du CAC 40.
Le gaz plus cher
Les tarifs réglementés du gaz augmentent de 0,5 % pour les particuliers. A l'inverse, les tarifs applicables aux professionnels diminuent de 0,7 %.
ÉCONOMIE
Smic : pas de coup de pouce
Contrairement à juillet dernier, François Hollande a annoncé que le smic ne bénéficiera pas d'un coup de pouce supplémentaire.
CMU-C et ACS : revalorisation des plafonds de ressources
Les plafonds de ressources pour obtenir la CMU-C (couverture maladie universelle complémentaire) et l'ACS (aide pour l'acquisition d'une assurance complémentaire santé) sont relevés de 8,3 %.
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- Plafond pour la CMU-C et l'AME* : 8 592,96 € par an**
- Plafond pour l'ACS : 11 600,49 € par an**
Cela devrait permettre à 750 000 personnes supplémentaires de bénéficier d’une aide à la complémentaire santé.
Allocation chômage : revalorisation de 0,6 %
La revalorisation concerne l’allocation minimale et la partie fixe de l’allocation d’aide au retour à l’emploi (ARE).
- L’allocation minimale passe de 28,21 à 28,38 € par jour.
- La partie ixe de l’ARE passe de 11,57 à 11,64 € par jour indemnisé. Elle s’ajoute à la partie proportionnelle de l’allocation qui équivaut à 40,4 % de l’ancien salaire.
* Aide médicale de l'Etat.
** Pour une personne seule en métropole.
FISCALITÉ
Services à la personne : la TVA passe à 19,6%
Le taux de TVA applicable aux entreprises d’aide à la personne passe de 5,5 % ou 7 % (selon les cas) à 19,6 % pour cinq activités.
Taxation des CDD de courte durée
La cotisation patronale à l’assurance chômage passera
- De 4%à 7%pour les CDD d’une durée inférieure à un mois.
- A 5,5% pour les CDD d’une durée comprise entre un et trois mois.
Six mois pour débloquer 20 000 € d’épargne salariale
Jusqu'au 31 décembre 2013, les salariés bénéficiant d'une épargne salariale peuvent débloquer 20000 €. Ils ne seront pas imposés sur cette somme, mais les contributions sociales (15,5 % sur les gains) seront prélevées.
Les sommes débloquées par anticipation doivent servir à «financer l’achat d’un ou plusieurs biens ou la fourniture d’une ou plusieurs prestations de service ».
CONSOMMATION
Le prix du tabac augmente
Le relèvement du prix du tabac prendra effet au 15 juillet. Il représentera un surcoût de 20 centimes par paquet et de 40 centimes pour le tabac à rouler.
Baisse des coûts des appels,SMS et connexions Internet en Europe
Si vous vous déplacez au sein de l’UE, passer ou recevoir des appels depuis un téléphone mobile coûte désormais moins cher.
- Passer un appel : 24 centimes HT par min
- Recevoir un appel : 7 centimes HT par min
- Envoyer un SMS : 8 centimes HT
- Télécharger des données ou naviguer sur Internet : 45 centimes hors taxe le Mo
Par ailleurs, la marque France Télécom est définitivement remplacée par celle d'Orange. Cela ne change rien pour les clients. En revanche le nom de l'opérateur historique disparaît du CAC 40.
Le gaz plus cher
Les tarifs réglementés du gaz augmentent de 0,5 % pour les particuliers. A l'inverse, les tarifs applicables aux professionnels diminuent de 0,7 %.
ET AUSSI...
Les tarifs des frais de fourrière en hausse pour les voitures particulières :
- Immobilisation du matériel : 7,60€
- Opérations préalables : 15,20€
- Enlèvement : 115,10€
- Garde journalière : 6,10€
- Expertise : 61 €
L'automobiliste paie soit les frais d'opérations préalables, soit les frais d'enlèvement, les deux ne se cumulant pas.
Eclairage de nuit supprimé pour les bureaux et commerces
- Magasins : vitrines éteintes de 1 h à 7 h du matin.
- Locaux professionnels : éclairage éteint 1 h après la in d'activité.
Les tarifs des frais de fourrière en hausse pour les voitures particulières :
- Immobilisation du matériel : 7,60€
- Opérations préalables : 15,20€
- Enlèvement : 115,10€
- Garde journalière : 6,10€
- Expertise : 61 €
L'automobiliste paie soit les frais d'opérations préalables, soit les frais d'enlèvement, les deux ne se cumulant pas.
Eclairage de nuit supprimé pour les bureaux et commerces
- Magasins : vitrines éteintes de 1 h à 7 h du matin.
- Locaux professionnels : éclairage éteint 1 h après la in d'activité.
Le Parisien
SOCIETE
Heurts entre policiers et manifestants près du stade Maracana de Rio
Le Monde.fr avec AFP
Des heurts ont éclaté dimanche 30 juin entre policiers et manifestants près du stade Maracana de Rio, une quinzaine de minutes avant le coup d'envoi de la finale Brésil-Espagne de la Coupe des Confédérations. Un groupe de manifestants a tenté de forcer le dernier barrage des forces de l'ordre à 500 mètres du stade, en jetant des pierres sur les policiers qui ont répondu par des tirs de gaz lacrymogène.
Les manifestants imbibaient des mouchoirs avec du vinaigre pour diminuer l'effet des gaz alors que des blindés s'approchaient des rues où les manifestants se dispersaient, selon le site G1 de Globo.
Avant les heurts, quelque 3 000 personnes, selon la police, en majorité des jeunes dont plusieurs masqués, manifestaient à l'angle de deux avenues Maracana et S.Francisco Xavier sous le mot d'ordre : "il n'y aura pas de finale !".
A l'intérieur du temple du football, l'ambiance était à la fête et il y a eu une explosion de joie quand l'attaquant brésilien Fred a marqué un but à la première minute du match qui a commencé à 22 h.
Tout au long de la journée des manifestations réunissant quelque 5.000 personnes s'étaient déroulées à Rio de façon pacifique. Les mots d'ordre étaient "non à la privatisation du Maracana" et "non aux expropriations forcées" provoquées par les travaux d'infrastructures du Mondial de football 2014 et des jeux Olympiques 2016 notamment.
Au total, plus de 11 000 policiers ont cadenassé les abords du stade dans un rayon de trois kilomètres, pour garantir la sécurité des 78 000 spectateurs de ce tournoi conçu comme une répétition générale du Mondial dans un an au "pays du roi Pelé".
ET POURTANT
Le Brésil écrase l’Espagne et remporte la Coupe des Confédérations (3-0)
Les Brésiliens ont assommé les Espagnols en fin de première et début de deuxième mi-temps grâce à Neymar et Fred. L’Espagne restait sur 29 matchs sans défaite.
Environnement - Un an après les enseignes lumineuses Éteindre vitrines et bureaux la nuit
À partir de ce lundi 1er juillet, bureaux, commerces et bâtiments devront rester éteints entre 1 h et 7 h du matin. La mesure vise à faire économiser de l’énergie.
Au départ, il y avait ces militants, qui, armés d’un long crochet, éteignaient les enseignes lumineuses de magasins alors que sonnaient les douze coups de minuit. Qu’ils s’appellent Zéro Watt ou le Clan du néon, l’objectif reste le même : lutter contre la pollution lumineuse et le gaspillage d’énergie.
Issu du Grenelle de l’environnement et des travaux du précédent gouvernement, le décret du 30 janvier 2012, qui prévoyait l’obligation d’éteindre publicités et enseignes lumineuses à compter du 1er juillet de l’an dernier, ne les a pas mis au chômage pour autant, notamment parce qu’il excluait les agglomérations de plus de 800 000 habitants.Le décret qui entrera en vigueur demain en est la suite logique : il concerne les vitrines, bureaux, et façades des bâtiments, qui devront être éteints la nuit. Les vitrines devront être éteintes au plus tard à 1 h du matin et pourront être rallumées à partir de 7 h. Idem pour l’éclairage des façades des bâtiments non résidentiels (monuments, mairies, entreprises). Et à l’intérieur des bureaux, l’extinction des feux devra être effective une heure après le départ du dernier salarié. Tout ce qui relève de l’éclairage public n’est pas concerné.
Le texte prévoit des exceptions durant les illuminations de Noël, lors d’événements exceptionnels à caractère local définis par arrêté préfectoral et dans les zones touristiques d’affluence exceptionnelle ou d’animation culturelle permanente.
200 millions d’euros
La mesure doit permettre d’économiser 2 TWh, soit l’équivalent de la consommation annuelle d’électricité de 750 000 ménages, ce qui représente 200 millions d’euros, souligne le ministère de l’Écologie. Une goutte d’eau, rapportée à la consommation électrique de la France, qui a atteint l’an dernier près de 490 TWh (1 térawattheure = égale 1 milliard de kilowattheure).« Il y avait mieux à faire », estime de son côté le syndicat de l’éclairage, qui salue la mesure, mais dénonce une vision simpliste de la gestion de l’éclairage. L’organisation, qui regroupe une cinquantaine d’entreprises de matériel électrique, estime que la mesure ne permettra d’économiser que 0,5 TWh par an, soit 0,1 % de la consommation électrique française. « En ne considérant que les consommations inutiles la nuit, on oublie de traiter l’efficacité énergétique de l’installation dans son ensemble », regrette-t-il. Or 90 % de l’électricité est consommée de jour. De quoi encore faire quelques économies.
A.G.
LE COMITE D'ETHIQUE CONTRE LA LEGALISATION DU SUICIDE ASSISTE ET DE L'EUTHANASIE
L'autorisation de l'"aide active à mourir" pourrait être perçue par des personnes vulnérables comme un risque d'être victimes d'abandon de soins.
La majorité des membres du Comité consultatif d'éthique (CCNE) recommande de ne pas légaliser l'assistance au suicide ni l'euthanasie, dans un avis rendu public lundi. Pour la plus grande partie du CCNE, l'autorisation de l'"aide active à mourir" pourrait être perçue par des personnes vulnérables comme un risque d'être victimes d'abandon de soins et de voir abréger leur vie, souligne-t-il dans cet avis "Fin de vie, autonomie de la personne, volonté de mourir", sollicité par le président de la République. Le Comité y émet aussi des propositions, adoptées à l'unanimité de ses membres, pour améliorer la prise en charge de la phase ultime de la vie.
Le Comité souhaite ainsi que les "directives anticipées" de fin de vie émises par un patient atteint d'une maladie grave, rédigées en présence d'un médecin traitant, deviennent "contraignantes pour les soignants sauf exception dûment justifiée par écrit". À l'heure actuelle, malgré leur nom de "directives", la loi ne les considère que comme des "souhaits", les décisions étant prises par les médecins.
Le Comité recommande également le respect du droit d'une personne en fin de vie à être endormie ("sédation profonde") jusqu'au décès si elle le demande quand les traitements, voire l'alimentation et l'hydratation, ont été interrompus à sa demande.
La loi étant mal connue, le Comité recommande de renforcer la formation des soignants ainsi que "leur capacité d'écoute et de dialogue". En revanche, sur le droit d'une personne en fin de vie à avoir accès, à sa demande, à un acte médical visant à accélérer son décès, et/ou le droit à une assistance au suicide (la délivrance d'un produit qu'elle pourrait elle-même s'administrer, NDLR), le Comité n'a pas abouti à des propositions unanimement partagées.
La majorité de ses membres recommande de ne pas légaliser l'assistance au suicide et/ou l'euthanasie et s'inquiète de l'élargissement de leurs indications dans certains des pays qui les ont légalisées ou autorisées.
Toutefois, huit des quarante membres du Comité estiment, dans une contribution accompagnant le texte adopté par la majorité du CCNE, que la frontière entre "laisser mourir" et "faire mourir" a déjà, de fait, été abolie par la loi de 2002 sur les droits des malades et de 2005 sur la fin de vie.
Pour eux, la question est désormais de savoir "pour quelles raisons certaines formes de demande d'aide à mettre un terme à sa vie seraient autorisées alors que d'autres ne pourraient pas l'être". Pour le CCNE, "la réflexion sur la fin de la vie n'est pas close" et "doit se poursuivre sous forme de débat public".
Le Comité souhaite ainsi que les "directives anticipées" de fin de vie émises par un patient atteint d'une maladie grave, rédigées en présence d'un médecin traitant, deviennent "contraignantes pour les soignants sauf exception dûment justifiée par écrit". À l'heure actuelle, malgré leur nom de "directives", la loi ne les considère que comme des "souhaits", les décisions étant prises par les médecins.
Le Comité recommande également le respect du droit d'une personne en fin de vie à être endormie ("sédation profonde") jusqu'au décès si elle le demande quand les traitements, voire l'alimentation et l'hydratation, ont été interrompus à sa demande.
Indignité
Le CCNE souligne aussi unanimement "la nécessité de faire cesser toutes les situations d'indignité qui entourent encore trop souvent la fin de vie", "de rendre accessible à tous le droit aux soins palliatifs - un droit reconnu par le législateur depuis quatorze ans" et de développer ces soins "à domicile". Il préconise en outre "d'associer pleinement" la personne et ses proches, dont la personne désignée par le patient (dit "tiers de confiance") à toutes les décisions concernant sa fin de vie, et de ne pas se limiter à discuter entre médecins.La loi étant mal connue, le Comité recommande de renforcer la formation des soignants ainsi que "leur capacité d'écoute et de dialogue". En revanche, sur le droit d'une personne en fin de vie à avoir accès, à sa demande, à un acte médical visant à accélérer son décès, et/ou le droit à une assistance au suicide (la délivrance d'un produit qu'elle pourrait elle-même s'administrer, NDLR), le Comité n'a pas abouti à des propositions unanimement partagées.
La majorité de ses membres recommande de ne pas légaliser l'assistance au suicide et/ou l'euthanasie et s'inquiète de l'élargissement de leurs indications dans certains des pays qui les ont légalisées ou autorisées.
Toutefois, huit des quarante membres du Comité estiment, dans une contribution accompagnant le texte adopté par la majorité du CCNE, que la frontière entre "laisser mourir" et "faire mourir" a déjà, de fait, été abolie par la loi de 2002 sur les droits des malades et de 2005 sur la fin de vie.
Pour eux, la question est désormais de savoir "pour quelles raisons certaines formes de demande d'aide à mettre un terme à sa vie seraient autorisées alors que d'autres ne pourraient pas l'être". Pour le CCNE, "la réflexion sur la fin de la vie n'est pas close" et "doit se poursuivre sous forme de débat public".
ECONOMIE
Vinci monte au capital d'ADP et poursuit son expansion aéroportuaire
L'Etat a vendu 3,9% du capital sur les 54,5% qu'il détenait dans le gestionnaire des aéroports franciliens de Roissy et d'Orly, ainsi que les 5,6% possédés indirectement jusque-là via le Fonds stratégique d'investissements (FSI).
L'opération, réalisée au prix de 78,5 euros par action, a rapporté 738 millions d'euros (303 millions à l'Etat et 435 millions au FSI), selon un communiqué de Bercy. Elle doit permettre de dégager "des ressources en fonds propres pour de nouveaux secteurs porteurs de développement économique".
Au cours des dernières semaines, l'Etat avait déjà cédé une partie de ses parts dans l'équipementier aéronautique Safran, pour 448,5 millions d'euros, et dans le groupe d'aéronautique et de défense EADS par le biais de deux opérations qui lui ont rapporté au total 1,19 milliard d'euros.
Il conserve toutefois la majorité du capital d'ADP (50,63%), tandis que Vinci voit sa participation grimper de 3,3% à 8%, au même niveau désormais que N.V. Lutfhaven Schiphol, le partenaire d'ADP qui gère l'aéroport d'Amsterdam.
Vinci n'a pas souhaité commenter cette opération dimanche. Crédit Agricole Assurances, qui chapeaute Predica, s'est lui félicité de "cet investissement auprès d'un acteur majeur du secteur aéroportuaire européen et mondial" dont il compte accompagner le développement "dans la durée dans une logique partenariale".
Vinci avec ses 8% et Predica avec ses 4,81% pourront bientôt siéger au conseil d'administration d'ADP aux côtés de l'Etat et de Schiphol. L'Etat s'est en effet engagé à ce qu'un actionnaire détenant au moins 4,5% puisse entrer au conseil d'administration, "au plus tard" lors de la prochaine assemblée générale en 2014.
Conformément au cahier des charges, Vinci ne pourra pas pendant cinq ans dépasser le seuil des 8%. Mais sa montée au capital d'ADP a l'avantage de placer cet acteur français majeur des concessions en pôle position si un jour l'Etat voulait se désengager d'ADP.
Vinci affiche depuis quelques années sa volonté de se développer dans le secteur des aéroports, qui ne représente pour l'instant que quelques pourcents de ses 38,63 milliards d'euros de chiffre d'affaires.
Ce marché est en pleine évolution en Europe,- où le mouvement de privatisations a été initié il y a quelques années par ADP et Amsterdam-Schiphol - tandis que la Commission européenne pousse à l'ouverture du capital des opérateurs, estimant que la concurrence stimule l'activité économique.
Fin décembre, Vinci a décroché le marché des dix aéroports portugais privatisés(il a repris le gestionnaire portugais Ana), pour quelque 3 milliards d'euros. Une opération considérée comme structurante pour le groupe, qui va donner un coup d'accélérateur à sa stratégie internationale alors qu'il n'exploitait jusque-là que trois aéroports au Cambodge et dix en France (Rennes, Nantes, Grenoble...)
Sur ce secteur, Vinci est en concurrence avec des opérateurs comme ADP -- qui participe à la gestion de nombreux aéroports dans le monde et a pris notamment 38% du turc TAV -- ou Fraport en Allemagne, mais aussi avec des investisseurs purs tels que des fonds, désireux de miser sur ces infrastructures en plein boom au niveau mondial.
Pour alléger sa dette notamment, l'allemand Hochtief, passé en 2011 sous le contrôle de l'espagnol ACS, a ainsi vendu en mai pour 1,1 milliard d'euros à un fonds de pension canadien sa filiale d'aéroports Hochtief Airport, qui détient des participations dans les aéroports de Dusseldorf, Athènes et Sydney.
Le groupe espagnol de BTP et de services Ferrovial a, lui, vendu fin octobre 5,72% de la maison-mère de l'aéroport d'Heathrow, FGP Topco, à une filiale du chinois CIC International. Il avait déjà vendu plus de 10% de Heathrow Airport Holdings (HAH, ex-BAA) au Qatar en août, mais reste avec 33,65% l'opérateur principal de HAH -- qui possède Heathrow, l'un des plus grands aéroports de la planète, mais aussi Southampton, Aberdeen et Glasgow.
Auparavant, Ferrovial avait vendu fin 2009 sous la pression des autorités de la concurrence l'aéroport de Gatwick au fonds d'investissement américain GIP pour environ 1,7 milliard d'euros. Puis, en 2012, l'aéroport d'Edimbourg au fonds Global Infrastructure Partners (GIP) pour 984 millions d'euros...
Cette nuit en Asie : Le ralentissement chinois tourne au casse-tête
Le mois de juin n’a pas été bon pour l’activité manufacturière chinoise. La Chine pourrait connaître une croissance inférieure à son objectif gouvernemental, ce qui serait une première depuis la crise financière de 1998
L’indice officiel des directeurs d’achats chinois pour le mois de juin a été publié ce matin et, comme l’avaient anticipé les prévisionnistes, il est en nette baisse. Il se situe à 50,1 points, contre 50,8 en mai. Sachant que le chiffre de 50 correspond à une stagnation, cela signifie que la hausse de l’activité est désormais marginale. Ce matin également, une autre étude portant sur le même sujet, mais menée par HSBC et Markit, a fait état, elle, d’un chiffre à 48,2, soit moins que les 48,3 indiqués en chiffre préliminaire il y a une dizaine de jours, et qui avaient déjà provoqué un coup de déprime des investisseurs. Cette deuxième étude est effectuée auprès d’un panel où les entreprises privées sont mieux représentées.
Dans tous les cas, il se confirme que le mois de juin n’a pas été bon pour l’activité manufacturière chinoise, ce qui est d’ailleurs logique compte tenu du stress nouveau sur le marché interbancaire, qui a entraîné une raréfaction du crédit. Certains analystes n’excluent plus, désormais, que la Chine connaisse, cette année, une croissance inférieure à son objectif gouvernemental (qui est de 7,5%), ce qui serait une première depuis la crise financière de 1998. Li Keqiang, le Premier ministre, se veut rassurant, et vient d’affirmer que l’objectif était atteignable. Mais ces propos, et leur exposition en « une » du China Daily illustrent à eux seuls la fébrilité autour de cette question. Quant à Xi Jiping, le président, il a très récemment mis l’accent sur la nécessité de noter les fonctionnaires locaux en fonction de la qualité de vie environnementale et sociale dans leur circonscription, plutôt que de se focaliser exclusivement sur le PIB de la zone qu’ils gèrent. Une preuve de plus que Pékin n’entend plus donner la priorité absolue à la croissance du PIB. Pour ne rien arranger, une étude indépendante mais respectée établit, ce matin, que les prix de l’immobilier ont connu, en juin, leur plus forte hausse depuis décembre. Sachant que jusqu’à décembre ils étaient à la baisse. Cette augmentation de 7,4% devrait inciter les autorités à maintenir une extrême vigilance sur le front monétaire. Pas de stimulus économique à attendre sur ce front.
Les entreprises japonaises renouent avec l’optimisme
Après six trimestres de déprime, les entreprises manufacturières japonaises ont, en majorité, de nouveau confiance dans la situation économique de l’archipel. Dans une étude publiée ce matin par la Banque du Japon (BoJ), l’indice de confiance des sociétés du pays apparaît en progression de 12 points à +4 points par rapport au premier trimestre de 2013 et atteint ainsi son plus haut niveau des deux dernières années. Cet indicateur de la BoJ – baptisé “Tankan” -, qui mesure la différence entre le pourcentage de sociétés qui jugent la situation de façon favorable et celles qui la considèrent défavorable, devrait être salué par la banque centrale et le gouvernement de Shinzo Abe qui tentent justement de redresser l’optimisme des groupes du pays pour les contraindre à investir et à mieux payer leurs employés. Depuis janvier dernier, l’exécutif a fait voter un vaste plan de relance, contraint la BoJ d’enclencher un spectaculaire programme d’assouplissement quantitatif et présenté quelques projets de réformes structurelles. Certains secteurs industriels ont commencé à profiter de quelques-unes de ses mesures. La baisse du yen face au dollar et à l’euro a ainsi profité à des exportateurs de composants électroniques et à des fabricants d’automobiles qui semblent très enthousiastes dans l’enquête de la banque. Les professionnels du bâtiment voient, eux, leur indicateur bondir de 14 points à + 5. La confiance de l’industrie sidérurgique s’est aussi particulièrement améliorée (+36 points par rapport à la dernière enquête de mars, à -2 points), tout comme celle des fabricants de machines et des producteurs de métaux non-ferreux. Si les grandes et les moyennes entreprises du pays se déclarent, en moyenne, désormais optimistes, les plus petites sociétés affichent elles encore un indice de confiance négatif de – 8 points, en légère progression toutefois par rapport au chiffre du premier trimestre.
En Thaïlande, le scandale du riz entraîne un remaniement ministériel
Confrontée à une chute de sa popularité dans les sondages et au mécontentement de sa base électorale paysanne, la Premier ministre de Thaïlande Yingluck Shinawatra a enclenché, ce week-end, un vaste remaniement ministériel. Elle a notamment remercié le ministre du commerce Boonsong Teriyapirom qui est jugé, en partie, responsable du fiasco du programme de gestion du riz du pays. Espérant doper les revenus des ménages paysans, qui l’ont porté au pouvoir, le gouvernement populiste avait décidé fin 2011 d’acheter directement le riz aux agriculteurs du royaume à un prix très au-dessus de celui du marché. L’Etat devait ensuite lui-même trouver des acheteurs, sur le marché international, pour ces gigantesques cargaisons de riz mais il n’a pas su adapter ses prix et s’est retrouvé avec d’énormes invendus. La Thaïlande a même perdu l’an dernier son titre de premier exportateur mondial de riz. Il y a quelques jours, le gouvernement avait du dès lors annoncer qu’il allait baisser le prix d’achat garanti aux fermiers et une manifestation avait rapidement été organisée dans Bangkok. Dans le cadre de ce remaniement, qui a également concerné le ministère de l’éducation, Yingluck Shinawatra a aussi décidé de s’attribuer le très sensible portefeuille de la Défense. Elle va ainsi entrer dans le Conseil de défense qui doit organiser avant le mois d’octobre le remaniement annuel de la hiérarchie militaire et notamment décider du sort de plusieurs personnalités fortes de l’armée, qui se sont souvent montrées critiques à l’encontre des politiques populistes de Thaksin Shinawatra, le frère de la Premier ministre, qui avait été chassé du pouvoir par les militaires en 2006.
Les Chinois déçus par les marques automobiles de leur pays
D’après une étude publiée par JD Powers, les consommateurs chinois donnent, en moyenne, 600 points sur 1000 aux voitures chinoises qu’ils possèdent. C’est le plus mauvais score si l’on classe leur satisfaction en fonction de la nationalité du constructeur. Les Coréennes affichent le meilleur score, à 708, devant les Européennes, à 671, les Japonaises, à 669 et les Américaines, à 638. Ironie du sort, en pleine fièvre antijaponaise due à des raisons diplomatiques, c’est la coentreprise de Nissan qui affiche le meilleur taux de satisfaction, à 732. Côté luxe, c’est, sans surprise, Audi qui tient le haut du pavé. Seuls trois groupes chinois tirent leur épingle du jeu et se situent au-dessus de la moyenne nationale : Chery, FAW, et Geely. Le principal critère discriminant s’avère être la qualité du réseau de distribution et de la relation avec le concessionnaire.
Siemens se retire de Nokia Siemens Networks
L’industriel allemand Siemens annonce ce lundi la cession de sa part de 50% dans sa coentreprise Nokia Siemens Networks (NSN) à son partenaire finlandais Nokia pour 1,7 milliard d’euros.
L’information circulait depuis quelques jours. Mi-juin, le Wall Street Journal affirmait en effet que le groupe allemand Siemens souhaitait se retirer de la co-entreprise crée en 2007 avec Nokia. Ce devrait être chose faite au troisème trimestre prochaion selon le comuniqué publié ce lundipar Nokia Siemens Networks (NSN) publé ce lundi. Au terme de cette opération, NSN, spécialisé dans les réseaux et les équipements de télécommunication, deviendra de ce fait une filiale à 100% de Nokia.
Pour Siemens, le désengagement de la coentreprise s’inscrit dans le cadre d’un repositionnement stratégique sur ses activités les plus porteuses, qui l’a déjà vu récemment sortir de l’énergie solaire. Il y a quelques temps,le directeur financier de Siemens avait de fait déclaré que NSN ne faisait pas partie des ambitions de Siemens, ce qui revenait à dire que la ‘joint venture’ allait être mise en vente.
La transaction doit encore être approuvée par les autorités concernées. Sur le prix de vente de 1,7 milliard d’euros, Siemens percevra 1,2 milliard, le reste (500 millions) sera un crédit d’un an accordé à Nokia.
Réorganisations depuis pr-ès d’un an
Pour Nokia, ancien acteur incontournable du téléphone portable mais en perte de vitesse depuis plusieurs années, c’est le moyen de prendre le contrôle total sur sa seule activité rentable. Et peut-être de mettre fin aux spéculations sur un rachat , spéculations que la fin de l’accord de coentreprise avec Siemens et la perspective d’une cession de NSN avaient nourries. Il est vrai que ces derniers mois l’entreprise a réduit radicalement ses coûts.
Depuis un an et demi, les ventes se sont succédé. La co-entreprise a cédé ses activités de télécommunications fixes à haut débit au fournisseur d’équipements réseaux Adtran et, fin 2012, NSN a annoncé la vente de son unité de fibre optique à Marlin Equity Partners, une société d’investissement américaine. Conséquence de ces cessions, au premier trimestre 2013, le chiffre d’affaires de NSN a baissé de 5 %, à 2,8 milliards d’euros Et au final, sur les 74 000 employés de NSN dans le monde, dont 6 900 en Finlande, 17 000 seront partis d’ici à la fin 2013.
NSN devrait conserver son équipe de direction actuelle, et continuera de fait la réorganisation en cours qui doit se traduire par la fermeture de 16 sites en Allemagne.
NSN avait été fondé en avril 2007 par les deux groupes, Nokia apportant ses activités de réseaux et Siemens sa branche équipements téléphoniques. La société s’est spécialisée dans les réseaux haut-débit. Elle est basée à Espoo en Finlande.
Les amis de PSA
L'agitation grandit autour du constructeur français en difficulté. En fin de semaine dernière, les rumeurs allaient bon train quant à un éventuel réinvestissement de General Motors. Car le cash reste l'un des principaux problèmes du groupe. Quelle solution s'offre alors à PSA pour apporter de l'argent frais ? Selon le Journal du Dimanche, la solution pourrait provenir de son partenaire chinois Dongfeng. Mardi, sera d'ailleurs inuagurée la troisième usine Peugeot Citroen en Chine, à Wuhan. L'occasion pour les dirigeants de PSA de faire le point avec Dongfeng...
Vers une résolution du conflit commercial avec la Chine
Toujours selon le Journal du Dimanche, le conflit avec Pékin - qui s'enlisait depuis plusieurs semaines - serait résolu. L'Europe aurait finalement réussi à obtenir un tarif minimum pour les panneaux solaires chinois, indique l'hebdomadaire.
Laurence Parisot "inquiète" à propos de la réforme Ayrault
La patronne des patrons était intérrogée, dimanche 30 juin, lors du Grand Rendez-Vous sur Europe 1, en partenariat avec iTélé et Le Parisien. Alors qu'elle cèdera son fauteuil de présidente du Medef mercredi, elle a indiqué vouloir "rester présente". "Je confirme que je veux rester présente dans le débat public, notamment sur tout ce qui est à la frontière de l'économique et du politique dans une perspective européenne. A partir de là il y a beaucoup de possibles", a-t-elle indiqué.
Elle s'est également exprimé concernant la réforme des retraites et s'est dite préoccupée par la réforme Ayrault.
Parisot/retraites : "repousser l'âge légal à 63... par Europe1fr
Amazon doit payer des impôts en France
Dans un entretien accordé au Républicain lorrain, la ministre de la Culture Aurélie Filippetti à appeler le géant américain du e-commerce à payer des impôts en France. Selon elle, "l’ensemble du chiffre d’affaires réalisé sur le territoire national par le site de vente en ligne ne correspondait pas à l’impôt qu’il y payait".
Aurélie Filippetti, "la culture et les pots de... par republicain-lorrain
Ce qui change au 1er juillet
Ce lundi 1er juillet, Francetvinfo dresse la liste de ce qui change ce jour. Parmi les mesures les plus marquantes : le prix du gaz augmente, les entreprises sont plus taxées sur les CDD dans le cadre de la loi de sécurisation de l'emploi, l'allocation chômage est sensiblement revalorisée, et la Croatie entre dans l'Union européenne.
Les défis de la Croatie
A l'occasion de l'entrée de la Croatie dans l'Union européenne, le Monde a interrogé Paul Vandoren, le chef de la délégation de l'Union européenne (UE) en Croatie. Selon lui, le problème du pays est sa compétitivité.
Paypal imagine une monnaie intergalactique
"Alors que Virgin Galactic parle d’envoyer des touristes à la frontière de l’espace ou que certains évoquent des voyages vers la planète Mars, PayPal considère qu’il est temps de lancer la première monnaie intergalactique", explique l'informatique.org. C'est même un "système financier intergalactique" que le spécialiste américain du paiement virtualisé PayPal souhaite mettre en place avec l'institut SETI situé en Californie.
Astrid Gouzik
PSA, Laurence Parisot, Amazon, les changements au 1er juillet : la revue de presse de l'industrie
Par Astrid Gouzik - Publié le
Le partenaire chinois de PSA, Laurence Parisot veut rester présente, les impôts d'Amazon en France, la résolution du conflit sur les panneaux solaire chinois, ce qui change au 1er juillet, l'entrée de la Croatie dans l'Union européenne... Retrouvez l'essentiel de l'actualité du lundi 1er juillet dans la revue de presse de l'industrie.
L'agitation grandit autour du constructeur français en difficulté. En fin de semaine dernière, les rumeurs allaient bon train quant à un éventuel réinvestissement de General Motors. Car le cash reste l'un des principaux problèmes du groupe. Quelle solution s'offre alors à PSA pour apporter de l'argent frais ? Selon le Journal du Dimanche, la solution pourrait provenir de son partenaire chinois Dongfeng. Mardi, sera d'ailleurs inuagurée la troisième usine Peugeot Citroen en Chine, à Wuhan. L'occasion pour les dirigeants de PSA de faire le point avec Dongfeng...
Vers une résolution du conflit commercial avec la Chine
Toujours selon le Journal du Dimanche, le conflit avec Pékin - qui s'enlisait depuis plusieurs semaines - serait résolu. L'Europe aurait finalement réussi à obtenir un tarif minimum pour les panneaux solaires chinois, indique l'hebdomadaire.
La patronne des patrons était intérrogée, dimanche 30 juin, lors du Grand Rendez-Vous sur Europe 1, en partenariat avec iTélé et Le Parisien. Alors qu'elle cèdera son fauteuil de présidente du Medef mercredi, elle a indiqué vouloir "rester présente". "Je confirme que je veux rester présente dans le débat public, notamment sur tout ce qui est à la frontière de l'économique et du politique dans une perspective européenne. A partir de là il y a beaucoup de possibles", a-t-elle indiqué.
Elle s'est également exprimé concernant la réforme des retraites et s'est dite préoccupée par la réforme Ayrault.
Parisot/retraites : "repousser l'âge légal à 63... par Europe1fr
Amazon doit payer des impôts en France
Dans un entretien accordé au Républicain lorrain, la ministre de la Culture Aurélie Filippetti à appeler le géant américain du e-commerce à payer des impôts en France. Selon elle, "l’ensemble du chiffre d’affaires réalisé sur le territoire national par le site de vente en ligne ne correspondait pas à l’impôt qu’il y payait".
Aurélie Filippetti, "la culture et les pots de... par republicain-lorrain
Ce qui change au 1er juillet
Ce lundi 1er juillet, Francetvinfo dresse la liste de ce qui change ce jour. Parmi les mesures les plus marquantes : le prix du gaz augmente, les entreprises sont plus taxées sur les CDD dans le cadre de la loi de sécurisation de l'emploi, l'allocation chômage est sensiblement revalorisée, et la Croatie entre dans l'Union européenne.
Les défis de la Croatie
A l'occasion de l'entrée de la Croatie dans l'Union européenne, le Monde a interrogé Paul Vandoren, le chef de la délégation de l'Union européenne (UE) en Croatie. Selon lui, le problème du pays est sa compétitivité.
Paypal imagine une monnaie intergalactique
"Alors que Virgin Galactic parle d’envoyer des touristes à la frontière de l’espace ou que certains évoquent des voyages vers la planète Mars, PayPal considère qu’il est temps de lancer la première monnaie intergalactique", explique l'informatique.org. C'est même un "système financier intergalactique" que le spécialiste américain du paiement virtualisé PayPal souhaite mettre en place avec l'institut SETI situé en Californie.
Astrid Gouzik
Chine: enquête pour «crimes économiques» contre des employés de GSK
Libération
La police chinoise a annoncé lundi l’ouverture d’une enquête contre des responsables britanniques de GlaxoSmithKline (GSK) soupçonnés de «crimes économiques», une expression qui recouvre généralement des faits de corruption.
La police de Changsha (centre) a précisé dans un communiqué cité par les médias officiels que cette enquête visait des cadres de GlaxoSmithKline (China) Investment Co.
Selon le grand journal anglophone de Hong Kong, le South China Morning Post, les enquêteurs ont arrêté des employés du groupe britanniques à Changsha, Shanghai et Pékin.
Une porte-parole de GSK, dont le siège chinois se trouve à Shanghai, s’est refusée à tout commentaire, affirmant n’être pas autorisée à faire de déclarations aux médias étrangers.
Le consulat britannique à Shanghai s’est contenté d’indiquer qu’il avait été informé de l’existence d’une enquête et qu’il était «en contact avec GSK».
Des informations en ligne non confirmées faisaient état lundi d’une perquisition menée la semaine dernière par une dizaine de policiers en civil dans les bureaux de GSK à Shanghai. Des documents comptables auraient été saisis à cette occasion.
Au moins un cadre étranger de GSK est dans le collimateur de la police chinoise, selon un microblog.
La police n’a pas dévoilé la nature des infractions dont sont soupçonnés les salariés de GSK.
En Chine, les firmes pharmaceutiques graissent fréquemment la patte des médecins et des hôpitaux pour qu’ils utilisent leur matériel, selon des sources spécialisées.
GSK est l’un des grands acteurs de l’industrie pharmaceutique en Chine avec des investissements de plus de 500 millions de dollars, selon son site internet.
Treize grandes banques, dont la Française BNP-Paribas, sont dans le viseur de Bruxelles depuis ce lundi. La Commission européenne les soupçonne de s'être entendues pour empêcher des établissements concurrents d'opérer sur le marché des produits dérivés de crédit (les fameux credit default swaps en anglais, ou CDS*) ou pour retarder leur entrée sur ce marché.
Cette potentielle atteinte au droit de la concurrence leur a valu une mise en garde de la part de la Commission, qui leur a adressé une communication des griefs les invitant à s'expliquer.
BNP Paribas est la seule banque française concernée. A ses côtés figurent :
- cinq établissements américains : Bank of America Merrill Lynch (la banque d'investissement de Bank of America), Citigoup, Goldman Sachs, JP Morgan et Morgan Stanley
- trois Britanniques : Barclays, HSBC et la Royal Bank of Scotland
- deux Suisses : Crédit suisse et UBS
- une banque allemande : Deutsche Bank.
S'y ajoutent le cabinet d'études financières international Markit, basé à Londres et considéré comme le premier founisseur d'informations sur les CDS, ainsi que l'association internationale des dérivés (ISDA), qui regroupe les principaux acteurs du marché.
«Inacceptable» aux yeux de la Commission
«Ce serait inacceptable si des banques ont collectivement bloqué des échanges pour protéger leurs revenus dans le secteur des dérivés de crédit négociés de gré à gré», s'est indigné dans la communication des griefs Joaquín Almunia, vice-président de la commission européenne, chargé de la concurrence.
Bruxelles enquête sur cette entente illicite depuis qu'elle a été alertée à ce sujet en avril 2011 par deux opérateurs boursiers (l'Allemand Deutsche Börse et l'Américain Chicago Mercantile Exchange). Ces établissement ont tenté d'entrer sur le marché des CDS entre 2006 et 2009 et d'échanger ces actifs sur des bourses dédiés mais, vraisemblablement à la demande de plusieurs grandes banques, Markit et l'ISDA ne leur ont jamais fourni les informations nécessaires pour cette opération. «Si ces faits sont confirmés, ils constituent une violation importante des règles de la concurrence», a souligné lundi M. Almunia, soulignant que l'UE oeuvre pour rendre les marchés plus transparents et tourner la page de la crise financière de 2008.
Le marché des credit default swaps a en effet largement contribué à la crise financière de 2008. Ils font partie des produits financiers dits «toxiques» car reposant sur la spéculation. A la fois très risqués et très répandus, ils pullulent dans les banques du monde entier et sont considérés comme les responsables de la chute de la banque américaine Lehman Brothers et de l'assureur AIG.
La police de Changsha (centre) a précisé dans un communiqué cité par les médias officiels que cette enquête visait des cadres de GlaxoSmithKline (China) Investment Co.
Selon le grand journal anglophone de Hong Kong, le South China Morning Post, les enquêteurs ont arrêté des employés du groupe britanniques à Changsha, Shanghai et Pékin.
Une porte-parole de GSK, dont le siège chinois se trouve à Shanghai, s’est refusée à tout commentaire, affirmant n’être pas autorisée à faire de déclarations aux médias étrangers.
Le consulat britannique à Shanghai s’est contenté d’indiquer qu’il avait été informé de l’existence d’une enquête et qu’il était «en contact avec GSK».
Des informations en ligne non confirmées faisaient état lundi d’une perquisition menée la semaine dernière par une dizaine de policiers en civil dans les bureaux de GSK à Shanghai. Des documents comptables auraient été saisis à cette occasion.
Au moins un cadre étranger de GSK est dans le collimateur de la police chinoise, selon un microblog.
La police n’a pas dévoilé la nature des infractions dont sont soupçonnés les salariés de GSK.
En Chine, les firmes pharmaceutiques graissent fréquemment la patte des médecins et des hôpitaux pour qu’ils utilisent leur matériel, selon des sources spécialisées.
GSK est l’un des grands acteurs de l’industrie pharmaceutique en Chine avec des investissements de plus de 500 millions de dollars, selon son site internet.
Bruxelles : 13 banques soupçonnées d'entente illicite, dont la BNP
La Commission européenne a adressé lundi une communication de griefs à 13 grandes banques européennes et américaines soupçonnées de s'être entendues pour empêcher des concurrents d'opérer sur le marché des produits dérivés de crédit (CDS) ou pour retarder leur entrée sur ce marché. | AFP / John Thys
BNP Paribas est la seule banque française concernée. A ses côtés figurent :
- cinq établissements américains : Bank of America Merrill Lynch (la banque d'investissement de Bank of America), Citigoup, Goldman Sachs, JP Morgan et Morgan Stanley
- trois Britanniques : Barclays, HSBC et la Royal Bank of Scotland
- deux Suisses : Crédit suisse et UBS
- une banque allemande : Deutsche Bank.
S'y ajoutent le cabinet d'études financières international Markit, basé à Londres et considéré comme le premier founisseur d'informations sur les CDS, ainsi que l'association internationale des dérivés (ISDA), qui regroupe les principaux acteurs du marché.
«Inacceptable» aux yeux de la Commission
«Ce serait inacceptable si des banques ont collectivement bloqué des échanges pour protéger leurs revenus dans le secteur des dérivés de crédit négociés de gré à gré», s'est indigné dans la communication des griefs Joaquín Almunia, vice-président de la commission européenne, chargé de la concurrence.
Bruxelles enquête sur cette entente illicite depuis qu'elle a été alertée à ce sujet en avril 2011 par deux opérateurs boursiers (l'Allemand Deutsche Börse et l'Américain Chicago Mercantile Exchange). Ces établissement ont tenté d'entrer sur le marché des CDS entre 2006 et 2009 et d'échanger ces actifs sur des bourses dédiés mais, vraisemblablement à la demande de plusieurs grandes banques, Markit et l'ISDA ne leur ont jamais fourni les informations nécessaires pour cette opération. «Si ces faits sont confirmés, ils constituent une violation importante des règles de la concurrence», a souligné lundi M. Almunia, soulignant que l'UE oeuvre pour rendre les marchés plus transparents et tourner la page de la crise financière de 2008.
Le marché des credit default swaps a en effet largement contribué à la crise financière de 2008. Ils font partie des produits financiers dits «toxiques» car reposant sur la spéculation. A la fois très risqués et très répandus, ils pullulent dans les banques du monde entier et sont considérés comme les responsables de la chute de la banque américaine Lehman Brothers et de l'assureur AIG.
*Les CDS sont des titres dérivés de contrats d'assurance délivrés par les établissements financiers (à des entreprises par exemple) contre le risque de non-remboursement d'un crédit. Les établissements financiers proposent aux investisseurs de souscrire à ces CDS : ces derniers s'engagent alors à rembourser le crédit si l'entreprise ne peut le faire et reçoivent de l'argent en échange. Ils reposent sur la spéclation et sont par nature très risqués.
LeParisien.fr
DIVERS
Basket: l'Espagne fait vivre un crève-coeur à la France
Les "Braqueuses", ainsi dénommées pour leur habileté à surprendre et à gagner les matches sur le fil, se sont proprement fait dévaliser. Même si cette superbe équipe espagnole, qui n'a pas perdu un match dans cet Euro, mérite tout à fait son titre.
Abasourdies, comme le public, les Bleues ont eu toutes les peines du monde à comprendre ce qui se passait, après le dernier panier inutile de Sandrine Gruda. "J'ai un peu de mal à réaliser", a avoué Emmeline Ndongue, qui ne portera plus le maillot tricolore. "On n'a certainement pas bien défendu. C'est vraiment difficile."
La France a perdu sa deuxième finale en deux ans, après celle perdue en finale des JO face aux Etats-Unis l'an passé. Mais cette fois-ci, la désillusion est bien plus amère. Car l'issue est très difficile à accepter.
L'Espagne 20 ans après
Autant les Américaines étaient inaccessibles, autant les Espagnoles étaient à la portée des Bleues. Tout s'est joué sur d'infimes détails, dans les dernières secondes.
Les Espagnoles sont récompensées 20 ans après leur premier sacre européen, déjà conquis face à la France. Celle-ci échoue pour la deuxième année de suite en finale d'une compétition internationale, après sa défaite face aux Etats-Unis aux JO-2012.
Habituée à figurer ces dernières années sur les podiums européens (argent en 2007, bronze en 2001, 2003, 2005 et 2009), l'Espagne monte enfin sur la plus haute marche, elle qui avait manqué les Jeux après un Euro raté il y a deux ans en Pologne (9e).
Fortes d'un soutien populaire jamais démenti depuis le début de l'Euro, les Françaises, elles, espéraient être sacrées devant leur public, comme leurs aînées, les Yannick Souvré, Audrey Sauret et Cathy Melain, l'avaient été en 2001.
C'est tout de même la septième médaille européenne rapportée par le basket féminin français, avec l'or donc de 2001 et 2009, l'argent de 1970, 1993 et 1999, et le bronze de 2011.
Car cette défaite ne doit pas faire oublier tout ce que les Bleues ont accompli depuis que Pierre Vincent a pris en mains cette équipe en 2008. Tout était alors à rebâtir.
Ce ne sera pas le cas cette fois-ci. Même si Emmeline Ndongue et Edwige Lawson-Wade, vont quitter le navire. La France a encore des lendemains qui chantent, avec les jeunes Diandra Tchatchouang et Valériane Ayayi, découvertes lors de cet Euro.
Les Bleues n'avaient plus perdu depuis leur défaite en finale des JO face aux Américaines (50-86), soit 17 victoires de rang.
Du tac au tac
Le trac a d'abord inhibé les Françaises, plutôt hésitantes dans le premier quart-temps (8 pertes de balle). Les Espagnoles en ont profité sur les traces de Sancho Lyttle, la MVP (meilleure) du tournoi.
Mais les Bleues n'ont pas tardé à sortir de leur torpeur, grâce à Céline Dumerc (11) et surtout à l'orgueilleuse Sandrine Gruda (25 points, 4 rebonds), qui a livré un duel titanesque avec Lyttle.
Jouant une partition de haute volée, chaque équipe a alors répliqué à l'autre du tac au tac. A une minute de la fin, Dumerc a ressorti ses habits de fée pour ramener la France à un point d'un tir primé (68-67, 39e).
Mais les Bleues ont perdu deux balles pour reprendre l'avantage, et Lyttle (20 points, 11 rebonds) a donné à son équipe un petit matelas de 3 points d'avance à 7 secondes de la fin.
Le public a retenu son souffle sur le dernier d'Edwige Lawson-Wade. Contré, il est retombé dans les bras de Gruda, qui a ajouté deux points. Trop peu, trop tard.
Espionnage : les Etats-Unis visaient la France, l'Italie et la Grèce
Des documents fournis par Snowden au Guardian prouveraient que les services de renseignement américains ont bien surveillé la France, l'Italie et la Grèce AFP/Paul J. Richards
La France était vraisemblablement bel et bien dans le collimateur des services secrets américains. Selon les documents communiqués au Guardian par l'ancien consultant Edward Snowden, la France, l'Italie et la Grèce figuraient parmi les 38 «cibles» surveillées par la NSA, l'Agence nationale de sécurité des Etats-Unis.
L'un des documents de la NSA révèle que les activités d'espionnage électronique de l'agence prenaient pour cibles les ambassades à Washington et les représentations de ces pays à l'ONU, a rapporté dimanche le quotidien britannique The Guardian sur son site Internet.
Des tentatives d'écoute ont visé les ambassades de France, d'Italie et de Grèce à Washington. Le Japon, le Mexique, la Corée du Sud, l'Inde et la Turquie ont également été cités parmi les cibles d'opérations de surveillance électronique.
L'hebdomadaire allemand Der Spiegel avait affirmé samedi, en se fondant sur des documents fournis par Edward Snowden, que la NSA, accusée d'espionner les communications électroniques mondiales dans le cadre du programme Prism, avait pris pour cible les bureaux de l'Union Européenne à Bruxelles et sa mission diplomatique à Washington. La délégation de l'UE auprès des Nations unies a fait l'objet d'une surveillance similaire, selon Der Spiegel.
Il s'agissait non seulement de micros installés dans le bâtiment, mais aussi d'une infiltration du réseau informatique qui permettait de lire les courriers électroniques et les documents internes. Selon les éléments confidentiels cités par le magazine allemand, les Européens sont explicitement désignés comme des «cibles à attaquer».
Opérations «Blackfoot» et «Wabash» contre la France
Selon les documents consultés par le Guardian, l'opération ayant pris pour cible l'UE aurait eu pour objectif d'en savoir plus sur les dissensions entre les pays membres. L'opération de surveillance de la représentation française à l'ONU a été baptisée «Blackfoot» et celle visant l'ambassade de France à Washington «Wabash».
L'ambassade d'Italie à Washington a été visée par une opération dont le nom de code était «Bruneau». L'Union européenne, la France et l'Allemagne ont exigé dimanche des explications sur ces allégations d'espionnage à l'encontre de l'UE.
Snowden, à l'origine du scandale
LeParisien.fr
Espionnage américain : la NSA visait des structures françaises
Les services de renseignement américains auraient espionné dans le cadre de Prism plusieurs bureaux de l’Union européenne, mais aussi l’ambassade de France à Washington et la représentation française à l’ONU. La polémique enfle.
Micros, infiltration du réseau informatique et téléphonique : toute la panoplie y est. Les nouvelles révélations sur l’étendue des réseaux d’espionnage américain, par l’hebdomadaire « Der Spiegel » ont déclenché un tollé en Europe. L’Union européenne, ses Etats membres et ses institutions seraient également, et depuis de longues années, la « cible » de l’Agence nationale de sécurité américaine (NSA).
Selon les journalistes du « Spiegel » qui disent avoir eu accès à un document confidentiel daté de septembre 2010 grâce à Edward Snowden , l’ancien agent de la NSA aujourd’hui en fuite, non seulement les services secrets américains surveillaient les communications électroniques dans le monde entier, mais ils espionnaient plus particulièrement les représentations diplomatiques de l’Union européenne.
Le document suggère que des micros étaient installés dans le building de l’Union à Washington DC, et que le réseau informatique était également infiltré permettant de lire les mails et les documents internes. La représentation de l’Union à l’ONU était surveillée de la même manière et la NSA avait même étendu ses filets jusqu’à Bruxelles. Du coup est revenue hier à la surface une affaire d’écoutes jamais élucidée – apparemment faute de volonté politique – sur le réseau téléphonique et Internet du bâtiment Justus Lipsius, le siège du Conseil de l’Union européenne qui remontait quand même jusqu’au quartier de l’Otan, à Bruxelles.
La France parmi les cibles
La France, l’Italie et la Grèce figuraient parmi les 38 « cibles » surveillées par l’Agence nationale de sécurité américaine (NSA), selon les documents communiqués dimanche au Guardian par l’ancien consultant de cette agence , Edward Snowden. L’un des documents de la NSA révèle que les activités d’espionnage électronique de l’agence prenaient pour cibles les ambassades à Washington et les représentations de ces pays à l’ONU, a rapporté le quotidien britannique The Guardian sur son site Internet.
Des tentatives d’écoute ont visé les ambassades de France, d’Italie et de Grèce à Washington. Le Japon, le Mexique, la Corée du Sud, l’Inde et la Turquie ont également été cités parmi les cibles d’opérations de surveillance électronique dans un document datant de 2010.
Selon les documents consultés par le Guardian, l’opération ayant pris pour cible l’UE aurait eu pour objectif d’en savoir plus sur les dissensions entre les pays membres de l’UE. L’opération de surveillance de la représentation française à l’ONU a été baptisée « Blackfoot » et celle visant l’ambassade de France à Washington « Wabash ».
Nombreuses réactions
Côté Europe, les réactions ont été aussi outrées que nombreuses. « Entre partenaires, on n’espionne pas ! », a lancé la commissaire européenne à la Justice, Viviane Reding. « On ne peut pas négocier sur un grand marché transatlantique s’il y a le moindre doute que nos partenaires ciblent des écoutes vers les bureaux des négociateurs européens », a-t-elle estimé, A Berlin, la ministre de la Justice a aussi réclamé des comptes : « Il faut que, du côté américain, on nous explique immédiatement et en détail si ces informations de presse à propos d’écoutes clandestines totalement disproportionnées [...] sont exactes ou non. » Le président du Parlement européen, Martin Schulz, a estimé que si cela se confirmait, il s’agirait d’un « immense scandale ».
A Paris, on en profitait pour réclamer la suspension immédiate des discussions sur l’accord de libre-échange. Certains parlementaires européens se montraient moins offensifs : « Russes et Chinois doivent se marrer face aux cris d’orfraie des Européens choqués par l’espionnage américain ! Le vrai scandale, c’est la naïveté ! » assurait ainsi, sur Twitter, Arnaud Danjean, président de la sous-commission Sécurité et Défense du Parlement européen.
Réaction américaine
Les Etats-Unis ont indiqué dimanche soir, qu’ils allient « répondre de façon appropriée » par les canaux diplomatiques aux demandes d’explication de l’Union européenne, a annoncé dimanche la Direction nationale du renseignement (ODNI) américain.
« Le gouvernement américain va répondre de façon appropriée par ses canaux diplomatiques et par le biais du dialogue Etats-Unis/Union européenne entre experts du renseignement que les Etats-Unis ont proposé d’instaurer il y a quelques semaines », a affirmé l’ODNI dans un communiqué.
Le premier film sur l'affaire Snowden
Signe d’une affaire aux allures rocambolesque, des cinéastes de Hong Kong ont brûlé la politesse au géant d’Hollywood en étant les premiers à diffuser un film sur l’affaire, une vidéo de cinq minutes, intitulé « Verax » et diffusée sur le réseau internet YouTube.
Espionnage de la NSA : "Des faits tout à fait inacceptables"
Laurent Fabius s'indigne des révélations sur le programme d'espionnage américain qui auraient visé l'Union européenne. Et il n'est pas le seul. Tour d'horizon des réactions politiques.
Les Européens exigent des explications sur le programme d'espionnage américain, qui aurait visé les institutions de l'UE et des millions de citoyens européens, alors que, dernier épisode en date, le quotidien britannique "The Guardian" a affirmé, dimanche 30 juin que la France, l'Italie et la Grèce figuraient parmi les 38 "cibles" surveillées par l'Agence nationale de sécurité (NSA) américaine. Les responsables politiques français s'indignent et exigent des clarifications. Revue de détails.
Tout autre réaction du côté de la ministre de l'Economie numérique. Fleur Pellerin a relativisé l'importance de l'affaire, estimant néanmoins "très choquant" la surveillance de millions de particuliers dans le monde. "Il faut distinguer deux choses : il y a l'affaire d'espionnage de l'Union européenne et des postes diplomatiques et ça, ce n'est pas vraiment la première fois que ça arrive dans l'Histoire", a-t-elle commenté sur BFMTV, évoquant "ce même type d'événement pendant la guerre en Irak". "Même si ce n'est pas vraiment un acte amical de la part d'une puissance amie, ce n'est pas une nouveauté", a-t-elle fait valoir. En revanche, "ce qui me paraît particulièrement choquant, si ça devait être avéré, c'est le dispositif qui a été mis en place de surveillance généralisée (...) des populations. C'est une affaire complètement différente de l'affaire d'espionnage, c'est beaucoup plus grave", a affirmé la ministre.
- Vidéo : "Un scancale inacceptable" selon Harlem Désir
EELV, qui a deux ministres au gouvernement, a demandé à François Hollande que l'asile politique soit accordé au "lanceur d'alerte et défenseur de la liberté Edward Snowden", auteur de révélations explosives sur le programme américain d'espionnage. "Europe Ecologie Les Verts et l'ensemble de ses parlementaires français et européens demandent solennellement au président de la République et au gouvernement d'accorder l'asile politique à un homme qui non seulement a eu le courage de révéler l'existence d'une surveillance illicite, mais a permis d'en connaître l'ampleur qui s'étendait jusqu'aux bureaux de l'Union européenne, aux Nations unies et à Bruxelles", écrit le parti dans un communiqué.
"On a une hyperpuissance américaine qui, pour de bonnes raisons au départ et pour des dérives qui ne cessent de se multiplier ensuite, intervient, s'introduit dans les communications téléphoniques et internet, menaçant l'intégrité d'Etats qui sont leurs alliés. Ceci est purement et simplement inacceptable", a dénoncé l'ancien candidat à la présidence de la République en appelant l'Europe à réagir de concert.
"La diplomatie américaine vient de déclarer que les Etats-Unis allaient bientôt discuter de ces allégations avec l'Union européenne. Il serait bien temps de réagir si ces accusations graves étaient avérées, plutôt que de tomber dès aujourd'hui dans une mise en cause à bon compte. De même que se poserait alors la question de la sécurisation des données et des réunions de l'UE", conclut-il.
Marine Le Pen, présidente du Front national, a, elle, demandé l'arrêt immédiat des négociations commerciales engagées par l'UE avec Washington. Sur LCI, l'eurodéputée a assuré n'être pas surprise par ce scandale, ajoutant que les dirigeants européens ne devraient pas l'être non plus : "Cela ne devrait pas les déranger, puisqu'ils se sont mis dans une politique de soumission totale aux Etats-Unis, et cela depuis de nombreuses années". "C'est évidemment un scandale pour les peuples européens qui vont découvrir une réalité terrible: ils ne sont plus libres", a-t-elle poursuivi.
A gauche
Le chef de la diplomatie, Laurent Fabius, a exigé des Américains des explications "dans les plus brefs délais". "Ces faits, s'ils étaient confirmés, seraient tout à fait inacceptables", s'est-il insurgé, tandis que la ministre de la Justice, Christiane Taubira, est allée plus loin : "si Washington avait bel et bien mené les opérations d'espionnage décrites par le 'Spiegel', ce serait "un acte d'hostilité inqualifiable", a-t-elle lancé.Tout autre réaction du côté de la ministre de l'Economie numérique. Fleur Pellerin a relativisé l'importance de l'affaire, estimant néanmoins "très choquant" la surveillance de millions de particuliers dans le monde. "Il faut distinguer deux choses : il y a l'affaire d'espionnage de l'Union européenne et des postes diplomatiques et ça, ce n'est pas vraiment la première fois que ça arrive dans l'Histoire", a-t-elle commenté sur BFMTV, évoquant "ce même type d'événement pendant la guerre en Irak". "Même si ce n'est pas vraiment un acte amical de la part d'une puissance amie, ce n'est pas une nouveauté", a-t-elle fait valoir. En revanche, "ce qui me paraît particulièrement choquant, si ça devait être avéré, c'est le dispositif qui a été mis en place de surveillance généralisée (...) des populations. C'est une affaire complètement différente de l'affaire d'espionnage, c'est beaucoup plus grave", a affirmé la ministre.
- Vidéo : "Un scancale inacceptable" selon Harlem Désir
EELV, qui a deux ministres au gouvernement, a demandé à François Hollande que l'asile politique soit accordé au "lanceur d'alerte et défenseur de la liberté Edward Snowden", auteur de révélations explosives sur le programme américain d'espionnage. "Europe Ecologie Les Verts et l'ensemble de ses parlementaires français et européens demandent solennellement au président de la République et au gouvernement d'accorder l'asile politique à un homme qui non seulement a eu le courage de révéler l'existence d'une surveillance illicite, mais a permis d'en connaître l'ampleur qui s'étendait jusqu'aux bureaux de l'Union européenne, aux Nations unies et à Bruxelles", écrit le parti dans un communiqué.
Au centre
François Bayrou, le président du MoDem, s'est dit partisan d'un "geste fort" des Européens, comme l'interruption des négociations commerciales avec les USA, pour que les Américains comprennent qu'il y a "des attitudes inacceptables". "J'ai été surpris comme tout le monde et trouve que la réaction est à la hauteur de ce qui s'est passé", a expliqué sur France Inter le leader centriste pour qui cette affaire d'espionnage est révélatrice de "la réalité du rapport de forces" entre Europe et USA."On a une hyperpuissance américaine qui, pour de bonnes raisons au départ et pour des dérives qui ne cessent de se multiplier ensuite, intervient, s'introduit dans les communications téléphoniques et internet, menaçant l'intégrité d'Etats qui sont leurs alliés. Ceci est purement et simplement inacceptable", a dénoncé l'ancien candidat à la présidence de la République en appelant l'Europe à réagir de concert.
A droite
Le député et ancien ministre UMP Frédéric Lefebvre s'est montré très prudent, souhaitant dimanche soir "qu'il ne soit pas fait de procès d'intention à l'endroit de nos alliés américains". "Prenons garde de ne pas fragiliser des relations de confiance sur la base d'informations de presse non confirmées, alors qu'une enquête semble toujours en cours", écrit dans un communiqué le député des Français d'Amérique du nord, qui s'inquiète du "flot de réactions anti-américaines"."La diplomatie américaine vient de déclarer que les Etats-Unis allaient bientôt discuter de ces allégations avec l'Union européenne. Il serait bien temps de réagir si ces accusations graves étaient avérées, plutôt que de tomber dès aujourd'hui dans une mise en cause à bon compte. De même que se poserait alors la question de la sécurisation des données et des réunions de l'UE", conclut-il.
Marine Le Pen, présidente du Front national, a, elle, demandé l'arrêt immédiat des négociations commerciales engagées par l'UE avec Washington. Sur LCI, l'eurodéputée a assuré n'être pas surprise par ce scandale, ajoutant que les dirigeants européens ne devraient pas l'être non plus : "Cela ne devrait pas les déranger, puisqu'ils se sont mis dans une politique de soumission totale aux Etats-Unis, et cela depuis de nombreuses années". "C'est évidemment un scandale pour les peuples européens qui vont découvrir une réalité terrible: ils ne sont plus libres", a-t-elle poursuivi.
Espionnage : Hollande veut que « cela cesse immédiatement »
S’exprimant en marge d’une visite à Lorient sur les soupçons d’espionnage américain visant l’Union européenne, le président français a jugé que « les éléments sont déjà suffisamment réunis pour que nous demandions des explications ».
L’affaire choque et la polémique enfle depuis les nouvelles révélations sur l’étendue des réseaux d’espionnage américain , L’Union européenne, ses Etats membres et ses institutions seraient également, et depuis de longues années, la « cible » de l’Agence nationale de sécurité américaine (NSA). Le président français François Hollande a affirmé que la France ne pouvait « pas accepter ce type de comportement entre partenaires et alliés ». , « Nous demandons que cela cesse immédiatement », a ajouté François Hollande en marge d’une visite à Lorient., jugeant également que « les éléments sont déjà suffisamment réunis pour que nous demandions des explications ».
Selon l’hebdomadaire « Der Spiegel » , l’Union européenne, ses Etats membres et ses institutions seraient également, et depuis de longues années, la « cible » de l’Agence nationale de sécurité américaine (NSA). A la représentante de la diplomatie européenne, Catherine Ashton, qui lui demandait de « clarifier au plus vite » la situation, le secrétaire d’Etat américain John Kerry a répondu lundi. « Tout ce que je sais, c'est que cela n'est pas inhabituel pour un grand nombre de pays. Mais je ne ferai pas plus de commentaires avant d'avoir tous les faits et de savoir exactement de quoi il en retourne». Des propos qui ne sont pas de nature à calmer l'indignation qui s'est emparée des capitales européennes. A Berlin, on dénonce des pratiques dignes de la "guerre froide".
A Paris, les partis sont presque tous sur la même ligne pour demander qu'on accorde l'asile politique à l'informaticien américain en fuite Edward Snowden (à l'origine des révélations sur Prism). La ministre délégué à l'Economie numérique, Fleur Pellerin, a estimé lundi que cette affaire offrait l'occasion de se pencher sur "une zone grise du droit international". "Je trouverais intéressant qu'on puisse s'interroger sur le statut d'Edward Snowden", a-t-elle déclaré lundi à BFM TV. A l'extrême gauche, le coprésident du Parti de Gauche, Jean-Luc Mélenchon, avait lancé dimanche le même appel. La présidente du Front national, Marine Le Pen, a elle aussi réitéré sur LCI son appel à lui accorder l'asile politique. Dans un appel au chef de l'Etat français, Europe Ecoloigie- Les VErts (EELV) estime que "la France doit accorder sans délai l'asile politique" à celui qu'elle qualifie de " lanceur d'alerte et défenseur de la liberté".
Incendie en Arizona : 19 pompiers morts au feu
Au moins 19 pompiers ont trouvé la mort dimanche en luttant contre un incendie en Arizona (sud-ouest des Etats-Unis), a annoncé le bureau du shérif du comté de Yavapai, un précédent bilan ayant fait état de 18 pompiers morts.
| AFP
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Au moins 19 pompiers ont trouvé la mort dimanche en luttant contre un incendie en Arizona (sud-ouest des Etats-Unis). Les pompiers ont été tués en tentant de contenir les flammes sur la colline de Yarnell, à quelque 120 km au nord-ouest de Phoenix, la capitale de l'Etat. Selon un responsable de l'office des forêts de l'Etat interrogé par CNN, les pompiers appartenaient à une équipe locale d'urgence qui creusait une ligne de pare-feu pour empêcher l'extension du sinistre.
«Dans des circonstances normales, lorsqu'on creuse une ligne de pare-feu, on s'assure qu'on a une bonne voie pour s'échapper et on prévoit une zone de sécurité», a déclaré Art Morrison. «A l'évidence, leur zone de sécurité n'était pas assez grande et l'incendie les a rattrapés», a-t-il ajouté.Une page de Facebook a été créée en mémoire des pompiers tués.
Le feu menace une zone de 250 habitationsLe feu qui s'est déclaré vendredi couvre actuellement quelque 800 hectares. Selon le site de presse Arizona Republic, l'incendie se déplace rapidement et n'était toujours pas circonscrit dans la nuit de dimanche. Les résidents de la zone, Yarnell Hill et la Peeples Valley, étaient en cours d'évacuation, ont indiqué des responsables sur leurs sites.
Une aide fédérale était attendue lundi. Quelque 250 habitations risquent d'être détruites, soit environ la moitié de la petite ville de Yarnell, selon les autorités.
«Dans des circonstances normales, lorsqu'on creuse une ligne de pare-feu, on s'assure qu'on a une bonne voie pour s'échapper et on prévoit une zone de sécurité», a déclaré Art Morrison. «A l'évidence, leur zone de sécurité n'était pas assez grande et l'incendie les a rattrapés», a-t-il ajouté.Une page de Facebook a été créée en mémoire des pompiers tués.
Le feu menace une zone de 250 habitationsLe feu qui s'est déclaré vendredi couvre actuellement quelque 800 hectares. Selon le site de presse Arizona Republic, l'incendie se déplace rapidement et n'était toujours pas circonscrit dans la nuit de dimanche. Les résidents de la zone, Yarnell Hill et la Peeples Valley, étaient en cours d'évacuation, ont indiqué des responsables sur leurs sites.
Une aide fédérale était attendue lundi. Quelque 250 habitations risquent d'être détruites, soit environ la moitié de la petite ville de Yarnell, selon les autorités.
LES FEMEN SONT AU MAROC
Après la tunisie, le Mouvement Femen a gagné le Maroc… par Essaouira.
Le mouvement Femen débarque au Maroc. C’est en tout cas, ce que semble indiquer la photographie publiée aujourd’hui sur la page Facebook «Femen France», montrant une jeune femme aux seins nus et se proclamant pionnière du mouvement au Maroc, depuis Essaouira.
La jeune fille faisait passer le message suivant, écrit en anglais sur sa poitrine : «il y aura des millions d'entre nous, du Maroc à la Tunisie ». La photo a été vue par près de 900 visiteurs, et a été partagée par plus de 300 personnes.
Les réactions sur la page des femens sont partagées. Tandis qu’un commentateur en colère est allé jusqu'à dire que «c’est la fin du monde », un autre a déclaré que c’est un «acte courageux pour la libération des femmes de l'autorité masculine ».
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