HUMOUR......ENCORE QUE......
Le droit à l’oubli
ESTROSI ET MORENO EN SONT FIERS
POLITIQUE
EGYPTE. LA PRESIDENCE REJETTE L'ULTIMATUM FIXE PAR L'ARMEE
LE CAIRE (AFP) La présidence égyptienne a rejeté mardi matin l'ultimatum de l'armée donnant 48 heures à Mohamed Morsi pour satisfaire les "demandes du peuple" faute de quoi elle imposerait une feuille de route, marquant une escalade dans la crise politique où se trouve plongé le pays le plus peuplé du monde arabe.
L'ultimatum, lancé par les militaires qui avaient pris les rênes de l'exécutif pour un intérim controversé entre la chute du président Hosni Moubarak en février 2011 et l'élection de M. Morsi en juin 2012, a suivi des manifestations de masse réclamant le départ du président islamiste.
Affirmant que "l'Egypte ne permettra absolument aucun retour en arrière quelles que soient les circonstances", M. Morsi s'est posé en garant de la "réconciliation nationale" et de la "paix sociale", alors que l'armée avait déclaré la semaine dernière qu'elle ne laisserait pas le pays "plonger dans un tunnel sombre de conflit et de troubles".
Dans un message lu à la télévision, le commandement militaire a indiqué que "si les revendications du peuple n'étaient pas satisfaites durant cette période, (les forces armées) annonceraient une feuille de route et des mesures pour superviser sa mise en oeuvre".
Les opposants toujours mobilisés place Tahrir au Caire ont explosé de joie après cette déclaration qui pousse, selon eux, le président vers la sortie comme ils le réclament.
"Morsi n'est plus notre président, Sissi avec nous", ont scandé les manifestants, en référence au général Abdel Fattah al-Sissi, chef de l'armée et ministre de la Défense, dont le portait est apparu à l'écran durant la lecture de la déclaration militaire.
Après l'annonce de l'armée, des dizaines de milliers de manifestants enthousiastes ont défilé dans les rues du Caire, d'Alexandrie et d'autres grandes villes du pays.
"L'armée s'est rangée au côté du peuple", a estimé le mouvement Tamarrod (rébellion en arabe), à l'origine de manifestations monstres dimanche. Quatre membres du gouvernement ont quant à eux présenté leur démission, accroissant l'isolement de M. Morsi.
Les Frères musulmans, la formation d'où vient M. Morsi, se sont contentés de déclarer qu'ils "étudiaient" la déclaration militaire.
Le président américain Barack Obama a invité "toutes les parties à faire preuve de retenue" tandis que l'ONU a appelé au dialogue, en soulignant que l'issue de cette nouvelle crise aurait un "impact important" sur l'évolution des autres pays de la région.
Dimanche, la foule avait déferlé dans la capitale et dans de nombreuses autres villes aux cris de "Le peuple veut la chute du régime", le slogan déjà scandé début 2011 contre le pouvoir autoritaire de M. Moubarak.
Au moins 16 personnes ont été tuées dans tout le pays en marge des manifestations, dont huit dans des affrontements entre pro et anti-Morsi au Caire, selon le ministère de la Santé.
Des affrontements similaires avaient déjà fait huit morts, dont un Américain, la semaine dernière.
Craintes d'un "bain de sang"
La grande institution islamique Al-Azhar, basée au Caire, a indiqué craindre "un nouveau bain de sang" et s'est inquiétée de l'infiltration d'hommes armés dans les rassemblements "pacifiques".
L'armée et la police sont déployées dans le pays pour éviter des dérapages graves, en particulier autour des établissements vitaux.
Au Caire, le siège des Frères musulmans, a été en partie incendié dans la nuit dans le quartier du Moqattam, avant d'être occupé et pillé lundi matin.
Certains assaillants jetaient des objets par les fenêtres tandis que d'autres emportaient des casques, des gilets pare-balles, des postes de télévision, des meubles et des documents, a constaté un journaliste de l'AFP.
"Les Frères musulmans ont ruiné le pays et les dévaliser est donc justifié", expliquait à l'AFP Mohammed, un manifestant.
L'opposition avait appelé à manifester le jour anniversaire de l'investiture de M. Morsi. Les cortèges de dimanche --d'une ampleur sans précédent-- ont lancé "La révolution du 30 juin", affirmait lundi le quotidien indépendant Al-Masry al-Youm.
A quelques kilomètres de la place Tahrir, les partisans du premier président élu démocratiquement de l'histoire du pays campaient dans le faubourg de Nasr City, dans l'est de la capitale, pour soutenir la "légitimité" de M. Morsi.
L'armée, qui a parlé de "millions" de manifestants hostiles à M. Morsi à travers le pays, a estimé le chiffre des pro-Morsi à 25.000.
Après avoir récolté 22 millions de signatures pour une pétition réclamant le départ du président accusé de dérive autoritaire et de laisser la mainmise aux Frères musulmans sur le pays, Tamarrod a donné à M. Morsi jusqu'à mardi 17H00 (15H00 GMT) pour quitter le pouvoir.
En cas de refus, le mouvement a annoncé "une campagne de désobéissance civile totale".
L'instabilité persistante en Egypte, peuplée de 80 millions d'habitants, pèse lourdement sur une économie handicapée par une inflation et un chômage en hausse et la chute de sa monnaie.
LE CAIRE - Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Mohammed Kamel Amr, a remis sa démission, a annoncé mardi l'agence de presse officielle Mena.
M. Amr est le plus important membre du cabinet à quitter le gouvernement, après la démission lundi de quatre ministres, dont celui du Tourisme, au lendemain de manifestations monstres réclamant le départ du président islamiste Mohamed Morsi.
LE CAIRE - La justice égyptienne a ordonné mardi la réintégration du procureur général limogé par le président Mohamed Morsi, infligeant un revers au chef d'Etat islamiste contesté par des manifestations monstres.
La cour d'appel rend une décision définitive de réintégration d'Abdel Méguid Mahmoud (au poste de) procureur général, a indiqué l'agence officielle Mena. Le limogeage en novembre de ce procureur nommé du temps du président Hosni Moubarak avait provoqué une levée de boucliers chez les magistrats, qui avaient dénoncé une ingérence de l'exécutif dans les affaires de la justice.
LE CAIRE - Un porte-parole du président égyptien Mohamed Morsi et le porte-parole du gouvernement ont démissionné mardi, dans la foulée de la démission de plusieurs ministres, a-t-on appris de sources officielles.
Le porte-parole de la présidence Ehab Fahmi --détaché du ministère des Affaires étrangères-- a décidé de quitter son poste, a indiqué un responsable de ce ministère à l'AFP. Le porte-parole du gouvernement, Alaa al-Hadidi, a de son côté affirmé à l'agence officielle Mena qu'il avait remis sa démission au Premier ministre Hicham Qandil.
L'ultimatum, lancé par les militaires qui avaient pris les rênes de l'exécutif pour un intérim controversé entre la chute du président Hosni Moubarak en février 2011 et l'élection de M. Morsi en juin 2012, a suivi des manifestations de masse réclamant le départ du président islamiste.
Affirmant que "l'Egypte ne permettra absolument aucun retour en arrière quelles que soient les circonstances", M. Morsi s'est posé en garant de la "réconciliation nationale" et de la "paix sociale", alors que l'armée avait déclaré la semaine dernière qu'elle ne laisserait pas le pays "plonger dans un tunnel sombre de conflit et de troubles".
Dans un message lu à la télévision, le commandement militaire a indiqué que "si les revendications du peuple n'étaient pas satisfaites durant cette période, (les forces armées) annonceraient une feuille de route et des mesures pour superviser sa mise en oeuvre".
Les opposants toujours mobilisés place Tahrir au Caire ont explosé de joie après cette déclaration qui pousse, selon eux, le président vers la sortie comme ils le réclament.
"Morsi n'est plus notre président, Sissi avec nous", ont scandé les manifestants, en référence au général Abdel Fattah al-Sissi, chef de l'armée et ministre de la Défense, dont le portait est apparu à l'écran durant la lecture de la déclaration militaire.
Après l'annonce de l'armée, des dizaines de milliers de manifestants enthousiastes ont défilé dans les rues du Caire, d'Alexandrie et d'autres grandes villes du pays.
"L'armée s'est rangée au côté du peuple", a estimé le mouvement Tamarrod (rébellion en arabe), à l'origine de manifestations monstres dimanche. Quatre membres du gouvernement ont quant à eux présenté leur démission, accroissant l'isolement de M. Morsi.
Les Frères musulmans, la formation d'où vient M. Morsi, se sont contentés de déclarer qu'ils "étudiaient" la déclaration militaire.
Le président américain Barack Obama a invité "toutes les parties à faire preuve de retenue" tandis que l'ONU a appelé au dialogue, en soulignant que l'issue de cette nouvelle crise aurait un "impact important" sur l'évolution des autres pays de la région.
Dimanche, la foule avait déferlé dans la capitale et dans de nombreuses autres villes aux cris de "Le peuple veut la chute du régime", le slogan déjà scandé début 2011 contre le pouvoir autoritaire de M. Moubarak.
Au moins 16 personnes ont été tuées dans tout le pays en marge des manifestations, dont huit dans des affrontements entre pro et anti-Morsi au Caire, selon le ministère de la Santé.
Des affrontements similaires avaient déjà fait huit morts, dont un Américain, la semaine dernière.
Craintes d'un "bain de sang"
La grande institution islamique Al-Azhar, basée au Caire, a indiqué craindre "un nouveau bain de sang" et s'est inquiétée de l'infiltration d'hommes armés dans les rassemblements "pacifiques".
L'armée et la police sont déployées dans le pays pour éviter des dérapages graves, en particulier autour des établissements vitaux.
Au Caire, le siège des Frères musulmans, a été en partie incendié dans la nuit dans le quartier du Moqattam, avant d'être occupé et pillé lundi matin.
Certains assaillants jetaient des objets par les fenêtres tandis que d'autres emportaient des casques, des gilets pare-balles, des postes de télévision, des meubles et des documents, a constaté un journaliste de l'AFP.
"Les Frères musulmans ont ruiné le pays et les dévaliser est donc justifié", expliquait à l'AFP Mohammed, un manifestant.
L'opposition avait appelé à manifester le jour anniversaire de l'investiture de M. Morsi. Les cortèges de dimanche --d'une ampleur sans précédent-- ont lancé "La révolution du 30 juin", affirmait lundi le quotidien indépendant Al-Masry al-Youm.
A quelques kilomètres de la place Tahrir, les partisans du premier président élu démocratiquement de l'histoire du pays campaient dans le faubourg de Nasr City, dans l'est de la capitale, pour soutenir la "légitimité" de M. Morsi.
L'armée, qui a parlé de "millions" de manifestants hostiles à M. Morsi à travers le pays, a estimé le chiffre des pro-Morsi à 25.000.
Après avoir récolté 22 millions de signatures pour une pétition réclamant le départ du président accusé de dérive autoritaire et de laisser la mainmise aux Frères musulmans sur le pays, Tamarrod a donné à M. Morsi jusqu'à mardi 17H00 (15H00 GMT) pour quitter le pouvoir.
En cas de refus, le mouvement a annoncé "une campagne de désobéissance civile totale".
L'instabilité persistante en Egypte, peuplée de 80 millions d'habitants, pèse lourdement sur une économie handicapée par une inflation et un chômage en hausse et la chute de sa monnaie.
Le ministre égyptien des Affaires étrangères démissionne
LE CAIRE - Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Mohammed Kamel Amr, a remis sa démission, a annoncé mardi l'agence de presse officielle Mena.
M. Amr est le plus important membre du cabinet à quitter le gouvernement, après la démission lundi de quatre ministres, dont celui du Tourisme, au lendemain de manifestations monstres réclamant le départ du président islamiste Mohamed Morsi.
Egypte: la justice réintègre le procureur général démis par Morsi
LE CAIRE - La justice égyptienne a ordonné mardi la réintégration du procureur général limogé par le président Mohamed Morsi, infligeant un revers au chef d'Etat islamiste contesté par des manifestations monstres.
La cour d'appel rend une décision définitive de réintégration d'Abdel Méguid Mahmoud (au poste de) procureur général, a indiqué l'agence officielle Mena. Le limogeage en novembre de ce procureur nommé du temps du président Hosni Moubarak avait provoqué une levée de boucliers chez les magistrats, qui avaient dénoncé une ingérence de l'exécutif dans les affaires de la justice.
Démission des porte-parole de la présidence et du gouvernement en Egypte.
LE CAIRE - Un porte-parole du président égyptien Mohamed Morsi et le porte-parole du gouvernement ont démissionné mardi, dans la foulée de la démission de plusieurs ministres, a-t-on appris de sources officielles.
Le porte-parole de la présidence Ehab Fahmi --détaché du ministère des Affaires étrangères-- a décidé de quitter son poste, a indiqué un responsable de ce ministère à l'AFP. Le porte-parole du gouvernement, Alaa al-Hadidi, a de son côté affirmé à l'agence officielle Mena qu'il avait remis sa démission au Premier ministre Hicham Qandil.
Irak: au moins 33 morts dans des attaques visant des chiites
Libération
Deux attaques visant des chiites ont fait au moins 33 morts et une cinquantaine de blessés lundi soir dans la province instable de Diyala, au nord de Bagdad, a-t-on annoncé de sources officielles.
A Mouqdadiyah, un kamikaze a fait exploser sa veste bourrée d’explosifs dans un hall où se déroulaient les funérailles d’un chiite, selon un colonel de police. L’attentat, qui s’est produit vers 22H00 (19H00 GMT), a fait au moins 23 morts et 27 blessés, ont précisé cet officier et un médecin.
Dans le même temps, dans la ville de Bakouba une bombe a explosé dans un café situé dans un quartier majoritairement chiite, faisant dix morts et 22 blessés.
Plus tôt dans la journée, à Mishahada, au nord de Bagdad, huit anciens membres de la milice sunnite des Sahwa, qui lutte contre Al-Qaïda, avaient été enlevés chez eux par des hommes armés et en uniforme militaire puis abattus.
L’Irak connaît une flambée de violences depuis le début de l’année. Elles ont fait plus de 2.500 morts ces trois derniers mois, selon des statistiques de l’ONU publiées lundi qui font craindre que le pays, paralysé par une crise politique, ne retombe dans un conflit confessionnel ouvert.
L’Irak est secoué depuis des mois par un mouvement de contestation des sunnites contre le Premier ministre chiite Nouri al-Maliki, par des tensions entre le gouvernement central et le Kurdistan irakien, ainsi que par un blocage politique qui empêche l’adoption de lois essentielles au bon fonctionnement du pays.
Selon la mission de l’ONU en Irak, 761 personnes ont été tuées 1.771 autres blessées dans le pays en juin, ce qui porte à 2.518 le bilan total des morts pour les trois derniers mois.
Un décompte de l’AFP fait état de 1.527 morts d’avril à juin, soit deux fois plus que lors des trois premiers moins de l’année.
Le gouvernement irakien, dont les estimations sont régulièrement bien en-deçà de celles de l’ONU ou de l’AFP, a fait état de 240 morts en juin.
Selon l’ONU, la plupart des victimes des attaques de juin étaient des civils.
En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/actualite/monde/portugal-le-ministre-des-finances-vitor-gaspar-symbole-de-la-rigueur-demissionne_1262920.html#yIJIQYQeX18FkiHs.99
La Chine produit plus de 95 % des terres rares de la planète, qui sont un ensemble de dix-sept métaux essentiels à la fabrication de nombreux produits de haute technologie, comme les smartphones ou les ampoules à basse consommation, par exemple.
Les quotas d'exportation chinois sont une source de friction avec les partenaires commerciaux de la Chine à cause du quasi-monopole de la deuxième économie mondiale sur ces ressources.
Les Etats-Unis, l'Union européenne et le Japon ont porté plainte devant l'Organisation mondiale du commerce (OMC) en mars, arguant que l'industrie chinoise du secteur cherchait à profiter de cette position dominante.
Ces quotas ne sont cependant pas toujours atteints, en raison d'une faible demande. Ainsi, en 2012, seulement 16 265 tonnes ont quitté le pays, selon les données fournies par les douanes. Le plus grand producteur chinois de terres rares, Baotou Steel Rare Earth, a suspendu une partie de sa production à la fin de 2012 dans le but d'enrayer la chute des prix.
"Les réseaux de la colère"
Décidément, les révélations du Spiegel et du Guardian sur les écoutes de la NSA ont provoqué bien des remous. Ce mardi 2 juillet, en kiosque, nombre de quotidiens en font leur une.
Sanofi présente son plan de restructuration
Un comité central d'entreprise est organisé, ce mardi 2 juillet, chez Sanofi. Au coeur des discussions, le plan de restructuration présenté par la direction du groupe pharmaceutique. Il prévoit la suppression de 207 postes dans le recherche d'ici à la fin 2015. Le groupe devrait également se pencher sur l'avenir de sa branche Recherche et Développement et du site de Toulouse, rappelle Le Figaro.
Dans le même temps, les salariés de Sanofi à Toulouse ont décidé de faire grève. Les sénateurs PS ont indiqué soutenir le mouvement des salariés et se sont dit "inquiets du double langage" de la direction de Sanofi.
LVMH sanctionné par l'AMF
La Commission des sanctions de l'AMF a prononcé, lundi soir, une sanction pécuniaire de 8 millions contre le groupe de luxe. "Elle avait été saisie pour statuer sur les conditions d'entrée de LVMH", rappelle les Echos dans son édition du 2 juillet. LVMH va faire appel de la décision.
"Pas d'offre crédible" pour Petroplus
Le préfet de Haute-Normandie, Pierre-Henry Maccioni, a affirmé lundi "qu’à ce stade il n’y a pas d’offre crédible de reprise" de la raffinerie Petroplus de Petit-Couronne, près de Rouen, alors que le groupe libyen Murzuk Oil s’affiche toujours comme candidat à la reprise auprès des salariés. "Le préfet a rappelé que si une offre crédible se présentait, elle serait naturellement examinée, dans le respect des procédures, mais qu’à ce stade, il n’y a pas d’offre crédible de reprise du site", a écrit la préfecture dans un communiqué lundi à l’issue d’une réunion du comité de pilotage Petroplus.
Altavista tire le rideau
Sur un blog du New York Times, on revient sur le fait que le moteur de recherche Altavista est à quelques heures de s'éteindre. "Oui, comme vous, je pensais qu'Altavista était mort depuis longtemps, mais apparemment pas", écrit le blogueur. Après 18 ans de service, 1le moteur de recherche Altavista va officiellement être fermé, le 8 juillet, par Yahoo, qui l'avait racheté en 2003. L'annonce a été faite par Yahoo le 1er juillet. Altavista fait partie de la longue liste des 12 services que le portail fermera cet été.
Astrid Gouzik
Le Monde.fr avec AFP et Reuters
A Mouqdadiyah, un kamikaze a fait exploser sa veste bourrée d’explosifs dans un hall où se déroulaient les funérailles d’un chiite, selon un colonel de police. L’attentat, qui s’est produit vers 22H00 (19H00 GMT), a fait au moins 23 morts et 27 blessés, ont précisé cet officier et un médecin.
Dans le même temps, dans la ville de Bakouba une bombe a explosé dans un café situé dans un quartier majoritairement chiite, faisant dix morts et 22 blessés.
Plus tôt dans la journée, à Mishahada, au nord de Bagdad, huit anciens membres de la milice sunnite des Sahwa, qui lutte contre Al-Qaïda, avaient été enlevés chez eux par des hommes armés et en uniforme militaire puis abattus.
L’Irak connaît une flambée de violences depuis le début de l’année. Elles ont fait plus de 2.500 morts ces trois derniers mois, selon des statistiques de l’ONU publiées lundi qui font craindre que le pays, paralysé par une crise politique, ne retombe dans un conflit confessionnel ouvert.
L’Irak est secoué depuis des mois par un mouvement de contestation des sunnites contre le Premier ministre chiite Nouri al-Maliki, par des tensions entre le gouvernement central et le Kurdistan irakien, ainsi que par un blocage politique qui empêche l’adoption de lois essentielles au bon fonctionnement du pays.
Selon la mission de l’ONU en Irak, 761 personnes ont été tuées 1.771 autres blessées dans le pays en juin, ce qui porte à 2.518 le bilan total des morts pour les trois derniers mois.
Un décompte de l’AFP fait état de 1.527 morts d’avril à juin, soit deux fois plus que lors des trois premiers moins de l’année.
Le gouvernement irakien, dont les estimations sont régulièrement bien en-deçà de celles de l’ONU ou de l’AFP, a fait état de 240 morts en juin.
Selon l’ONU, la plupart des victimes des attaques de juin étaient des civils.
Emirats : prison pour 64 islamistes jugés pour complot, 25 acquittés | 02/07/2013 | 09h53
AFP
Soixante-quatre islamistes des Emirats arabes unis, jugés pour complot, ont été condamnés mardi à des peines allant de 7 à 15 ans de prison, a rapporté la télévision d'Etat.
Vingt-cinq autres prévenus ont été acquittés par le tribunal fédéral suprême dont les jugements sont sans appel.
Vingt-cinq autres prévenus ont été acquittés par le tribunal fédéral suprême dont les jugements sont sans appel.
Portugal: le ministre des Finances Vitor Gaspar, symbole de la rigueur, démissionne
Fervent partisan de la rigueur budgétaire, le ministre des Finances portugais Vitor Gaspar a démissionné lundi après avoir vu sa recette aggraver la récession et le mécontentement social.
Le ministre portugais des Finances, Vitor Gaspar, fervent partisan de la rigueur budgétaire recommandée par les créanciers de ce pays sous assistance financière, a démissionné lundi après avoir vu sa recette aggraver la récession et le mécontentement social. La Commission européenne a réagi en demandant au Portugal de "maintenir le rythme des réformes".
La démission de Vitor Gaspar, même s'il faisait depuis plusieurs mois l'objet de vives critiques de l'opposition et de gauche, est apparue comme une surprise tant son nom était lié aux efforts du gouvernement en vue de rétablir les finances publiques depuis que le pays a obtenu en mai 2011 du Fonds monétaire international et de l'Union européenne un plan de sauvetage de 78 milliards d'euros.
Le Premier ministre, Pedro Passos Coelho, a présenté la démission de Vitor Gaspar au président Anibal Cavaco Silva qui l'a acceptée, a indiqué le cabinet du chef du gouvernement de centre-droit dans un communiqué. L'ancien ministre sera remplacé par sa secrétaire d'Etat au Trésor, Maria Luis Albuquerque, en charge notamment du dossier crucial des privatisations.
Depuis que le Portugal bénéficie d'un plan de sauvetage, Vitor Gaspar, 52 ans, qui avait jusqu'à présent bénéficié du soutien sans faille du Premier ministre, a été le principal architecte de la politique du gouvernement destinée à redresser les finances publiques. De l'avis général, son principal mérite est d'avoir contribué au retour progressif du pays sur les marchés financiers, avec en particulier la réussite début mai d'une émission de dette à 10 ans.
Les difficultés rencontrées par Vitor Gaspar pour la mise en oeuvre du plan d'aide ont conduit la "troïka" des bailleurs de fonds (UE-BCE-FMI) à alléger par deux fois, en mars et septembre de l'année dernière, les objectifs budgétaires du gouvernement et lui donner jusqu'à 2015 pour parvenir à ramener le déficit publique dans la limite de 3%, fixée par Bruxelles.
"La répétition des dérapages a miné ma crédibilité en tant que ministre des Finances", a reconnu Vitor Gaspar dans sa lettre de démission au Premier ministre
La démission de Vitor Gaspar, même s'il faisait depuis plusieurs mois l'objet de vives critiques de l'opposition et de gauche, est apparue comme une surprise tant son nom était lié aux efforts du gouvernement en vue de rétablir les finances publiques depuis que le pays a obtenu en mai 2011 du Fonds monétaire international et de l'Union européenne un plan de sauvetage de 78 milliards d'euros.
Le Premier ministre, Pedro Passos Coelho, a présenté la démission de Vitor Gaspar au président Anibal Cavaco Silva qui l'a acceptée, a indiqué le cabinet du chef du gouvernement de centre-droit dans un communiqué. L'ancien ministre sera remplacé par sa secrétaire d'Etat au Trésor, Maria Luis Albuquerque, en charge notamment du dossier crucial des privatisations.
Une démission surprise
"Cette démission est une surprise pour la société portugaise, comme pour la plupart du monde politique. Il s'agit du départ du plus important ministre des Finances du Portugal des dernières décennies", a estimé à la télévision le politologue Antonio Costa Pinto.Depuis que le Portugal bénéficie d'un plan de sauvetage, Vitor Gaspar, 52 ans, qui avait jusqu'à présent bénéficié du soutien sans faille du Premier ministre, a été le principal architecte de la politique du gouvernement destinée à redresser les finances publiques. De l'avis général, son principal mérite est d'avoir contribué au retour progressif du pays sur les marchés financiers, avec en particulier la réussite début mai d'une émission de dette à 10 ans.
Mécontentement social et dissensions au sein de la coalition
Mais ses détracteurs considèrent que son application stricte des recommandations de la "troïka" (UE-BCE-FMI) en matière d'austérité est en grande partie responsable d'un fort mécontentement social et de dissensions au sein même de la coalition au pouvoir depuis juin 2011. Ce mécontentement s'est exprimé par des manifestations à répétition et pas moins de quatre grèves générales depuis l'arrivée au pouvoir en juin 2011 de la coalition de centre-droit, la dernière en date jeudi dernier.Les difficultés rencontrées par Vitor Gaspar pour la mise en oeuvre du plan d'aide ont conduit la "troïka" des bailleurs de fonds (UE-BCE-FMI) à alléger par deux fois, en mars et septembre de l'année dernière, les objectifs budgétaires du gouvernement et lui donner jusqu'à 2015 pour parvenir à ramener le déficit publique dans la limite de 3%, fixée par Bruxelles.
"La répétition des dérapages a miné ma crédibilité en tant que ministre des Finances", a reconnu Vitor Gaspar dans sa lettre de démission au Premier ministre
En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/actualite/monde/portugal-le-ministre-des-finances-vitor-gaspar-symbole-de-la-rigueur-demissionne_1262920.html#yIJIQYQeX18FkiHs.99
Le gouvernement défend ses orientations budgétaires à l'Assemblée
Les ministères de l'Ecologie ou de la Défense enregistrent de fortes baisses, tandis qu'une réduction de 3.200 postes de fonctionnaires est prévue.
Le gouvernement défendra mardi 2 juillet devant l'Assemblée nationale les sévères économies qu'il compte réaliser l'an prochain pour maintenir le déficit public à 3,5% du PIB, objectif déjà bien supérieur aux 2,9% initialement prévus. Les députés débattront mardi de ces premières orientations budgétaires pour 2014 lors du débat d'orientation budgétaire.
Le rapporteur général du Budget, Christian Eckert (PS) dans un document préalable à ce débat, qui se tient en juillet habituellement, reprend les analyses de la Cour des comptes et les orientations de Jean-Marc Ayrault, en y ajoutant des précisions supplémentaires sur les intentions gouvernementales et ses propres préconisations en termes de recettes notamment.
Pour ne pas aller au-delà du dérapage auquel Bruxelles a consenti, un effort égal à 1% du PIB est nécessaire, réparti à 30% sur les recettes (six milliards d'euros) et à 70% sur les dépenses (13 à 14 milliards).
Parmi les ministères, l'Ecologie fait partie des plus fortes baisses (-7%), mais aussi la Défense et l'administration des Finances. En termes d'effectifs, une réduction nette de 3.200 postes de fonctionnaires est prévue, près de 10.000 créations d'emplois dans l'enseignement, la justice et la sécurité étant plus que compensées par quelque 13.000 suppressions ailleurs, dont plus de 7.000 à la défense et 2.300 dans l'administration des finances. De même, si 2.000 postes sont créés à Pôle emploi, plus de 1.200 sautent dans d'autres agences dépendant de l'Etat.
La fusion de l'impôt sur le revenu et de la CSG pourrait aussi s'immiscer dans ces échanges. Quatre "sensibilités" socialistes ou de gauche, dont deux de l'aile gauche du PS, souhaitent une "grande réforme fiscale" en ce sens d'ici à 2017 et détailleront ce projet de réforme mardi matin lors de leur première conférence de presse commune.
A l'instar de certains députés UMP, comme Valérie Pécresse, le président des députés radicaux de gauche, Roger-Gérard Schwartzenberg, a réclamé ce week-end la présentation d'un budget rectificatif 2013, pour respecter "un devoir de vérité sur l'état réel de nos finances publiques", ce que juge inutile le gouvernement, conforté sur ce point par la Cour des comptes.
Le rapporteur général du Budget, Christian Eckert (PS) dans un document préalable à ce débat, qui se tient en juillet habituellement, reprend les analyses de la Cour des comptes et les orientations de Jean-Marc Ayrault, en y ajoutant des précisions supplémentaires sur les intentions gouvernementales et ses propres préconisations en termes de recettes notamment.
Pour ne pas aller au-delà du dérapage auquel Bruxelles a consenti, un effort égal à 1% du PIB est nécessaire, réparti à 30% sur les recettes (six milliards d'euros) et à 70% sur les dépenses (13 à 14 milliards).
Parmi les ministères, l'Ecologie fait partie des plus fortes baisses (-7%), mais aussi la Défense et l'administration des Finances. En termes d'effectifs, une réduction nette de 3.200 postes de fonctionnaires est prévue, près de 10.000 créations d'emplois dans l'enseignement, la justice et la sécurité étant plus que compensées par quelque 13.000 suppressions ailleurs, dont plus de 7.000 à la défense et 2.300 dans l'administration des finances. De même, si 2.000 postes sont créés à Pôle emploi, plus de 1.200 sautent dans d'autres agences dépendant de l'Etat.
"Un devoir de vérité sur l'état réel de nos finances publiques"
Il sera au cours du débat sans doute question des propositions du rapporteur sur des hausses de fiscalité comme l'imposition des contrats d'assurance vie, la hausse du diesel, ou encore le relèvement du taux de TVA à plus de 20% en faveur duquel il avait plaidé ces derniers mois.La fusion de l'impôt sur le revenu et de la CSG pourrait aussi s'immiscer dans ces échanges. Quatre "sensibilités" socialistes ou de gauche, dont deux de l'aile gauche du PS, souhaitent une "grande réforme fiscale" en ce sens d'ici à 2017 et détailleront ce projet de réforme mardi matin lors de leur première conférence de presse commune.
A l'instar de certains députés UMP, comme Valérie Pécresse, le président des députés radicaux de gauche, Roger-Gérard Schwartzenberg, a réclamé ce week-end la présentation d'un budget rectificatif 2013, pour respecter "un devoir de vérité sur l'état réel de nos finances publiques", ce que juge inutile le gouvernement, conforté sur ce point par la Cour des comptes.
ECONOMIE
Cette nuit en Asie : un consortium japonais investit dans l’énergie aux Etats-Unis
Le fonds d’investissement GSIA va finaliser le rachat, pour 2,5 milliards de dollars, d’une grande centrale électrique au gaz située dans le Michigan.
Le fonds d’investissement Global Strategic Investment Alliance (GSIA), emmené notamment par le groupe nippon Mitsubishi Corp et l’Association des Fonds de pension japonais, va finaliser dans les prochains jours le rachat pour 2,5 milliards de dollars d’une grande centrale électrique au gaz située dans le Michigan, aux Etats-Unis. La banque japonaise Mizuho, la banque publique nippone JBIC et le fonds de pension canadien Omers sont aussi partie prenante de l’investissement dans Midland Cogeneration Venture, précise un communiqué , ce qui pourrait confirmer la volonté de diversification des fonds de pension japonais.
Formée en avril 2012, la Global Strategic Investment Alliance a promis d’investir de plus en plus dans des grands projets d’infrastructures, notamment dans les pays développés pour sécuriser des revenus garantis sur le long terme.
Lait en poudre : Chine soupçonne les étrangers d’entente sur les prix
Les producteurs étrangers de lait en poudre ont-ils noué une entente pour vendre leur produit à des prix artificiellement élevés en Chine ? C’est la question que se pose la NDRC, le principal organe de planification économique en Chine, devant la hausse des prix depuis 2008. A cette date en effet, le pays avait été secoué par un énorme scandale : des bébés avaient trouvé la mort après avoir bu un lait en poudre qui s’était avéré contaminé à la mélanine. Depuis, les Chinois ont une grande méfiance pour les laits infantiles d’origine chinoise.
Or, au cours de ces cinq dernières années, le prix du lait importé a augmenté de 60%, note la NDRC. Elle a donc lancé une enquête sur ce sujet. Quant aux producteurs chinois, ils multiplient les initiatives pour tenter de regagner la confiance des consommateurs. Outre la mise en place de procédures plus strictes pour suivre les méthodes de fabrication, ils se rapprochent, parfois via des rachats, de producteurs étrangers, afin d’acquérir non seulement leur savoir-faire, mais plus encore des marques, gages de qualité.
Scandale du riz : le gouvernement thaï fait marche arrière
Le gouvernement thaïlandais a cédé à la pression de sa base électorale paysanne en annonçant, hier soir, qu’il n’allait finalement pas revoir à la baisse son très généreux système de subventions aux producteurs de riz du pays. En juin dernier, Bangkok avait annoncé qu’il allait devoir réduire de 20% le prix d’achat du riz aux fermiers pour limiter les pertes financières de l’Etat. Pour flatter ses soutiens, le gouvernement s’était engagé fin 2011 à acheter directement à un très bon prix le riz aux agriculteurs et a, ensuite, organisé sa vente sur les marchés internationaux. Mais le programme a été mal géré et le pouvoir s’est retrouvé avec d’énormes quantités d’invendus et un trou financier de 4,4 milliards de dollars. Il avait donc décidé, le mois dernier, de baisser ce prix d’achat.
Moins d’un mois plus tard, l’exécutif a indiqué, hier soir, qu’il continuerait finalement de payer, aux producteurs, 15.000 bahts (485 dollars) par tonne de riz. Il a aussi promis de gérer avec plus de transparence le programme de subventions. Dimanche, le ministre du commerce, qui était en charge de ce système, avait démissionné, dans le cadre d’un plus vaste remaniement orchestré par Yingluck Shinawatra, la Premier ministre.
Les hôteliers se mobilisent contre les sites Web de réservation
Le Monde.fr avec AFP
L'Umih, principale organisation patronale de l'hôtellerie, a annoncé mardi 2 juillet qu'elle allait saisir l'Autorité de la concurrence afin de dénoncer les pratiques anti-concurrentielles des agences de réservation en ligne comme Expedia ou Booking.
Ces dernières "sont devenues un canal de distribution incontournable pour les hôteliers, notamment les plus petits d'entre eux" mais "les avantages offerts par ces plateformes ont progressivement été annihilés par les effets nocifs de leurs pratiques commerciales qui violent les droits européen et français de la concurrence", estime l'organisation.
"ÉTRANGLEMENT"
"Il y a un durcissement radical des clauses contractuelles imposées aux hôteliers qui, compte tenu de la structure du marché, ne sont pas en position de les refuser", souligne Roland Héguy, président de l'Umih, ajoutant que les "commissions, augmentant régulièrement, entraînent un étranglement des hôteliers".
Un hôtel "qui signe un contrat avec une agence de réservation en ligne, avec des clauses non négociables, doit proposer le même tarif et la même qualité de chambres à tous les canaux de distribution : on assiste à un lissage des prix et donc à une pratique anti-concurrentielle", ajoute Laurent Duc, président de la branche hôtellerie à l'Umih.
Ces clauses "restreignent en droit et en fait la capacité des hôteliers à fixer librement leurs prix et leur politique commerciale selon le canal de distribution considéré et constituent dès lors une restriction de concurrence par objet interdite par les articles L. 420-1 du Code de commerce et 101.1 du Traité sur le fonctionnement de l'Union européenne", assure l'Umih.
Ce montant est cependant inférieur aux 10 millions d'euros d'amende requis le 31 mai par le collège de l'AMF.
LVMH a annoncé dans la foulée sa décision de faire appel de la décision de la commission des sanctions de l'AMF.
(Reuters)
Depuis le début de l'année, le nombre de défaillances des entreprises de plus de 15 millions d'euros de chiffres d'affaires affiche une hausse de 15,7% en glissement annuel, relève Euler Hermes, qui souligne "l'effet domino pesant sur les sous-traitants".
Sur un an glissant, la progression du nombre de défaillances des entreprises de plus de 200 salariés dépasse 33%.
Le chiffre d'affaires cumulé des 15 plus grosses défaillances françaises depuis le début de l'année atteint quant à lui 2,7 milliards d'euros.
L'assureur-crédit a par ailleurs abaissé à -0,3% sa prévision de croissance de l'économie française pour cette année en raison de l'atonie de la consommation, de la faiblesse des perspectives d'investissement et de signes d'affaiblissement des exportations.
Euler Hermes anticipe un retour à la croissance en 2014 avec une progression du PIB de 0,4% en moyenne sur l'année, grâce à une reprise des exportations puis, plus graduellement, de la consommation.
(Reuters, par Marc Joanny)
LVMH condamné à payer une amende de 8 millions d'euros dans le dossier Hermès
La Commission des sanctions de l'Autorité des marchés financiers (AMF) a annoncé, lundi 1er juillet, avoir infligé une amende de 8 millions d'euros à LVMH, estimant que le géant du luxe a bien préparé une opération de montée au capital d'Hermès.
Il s'agit de l'amende la plus élevée jamais infligée par le gendarme de la Bourse.Ce montant est cependant inférieur aux 10 millions d'euros d'amende requis le 31 mai par le collège de l'AMF.
(Reuters)
Nette accélération des défaillances des grandes entreprises françaises
Les grandes entreprises françaises sont de plus en plus frappées par la crise, avec une nette accélération lors des cinq premiers mois de l'année des défaillances dans la catégorie des plus de quinze millions d'euros de chiffre d'affaires, selon des données publiées lundi par Euler Hermes.
Les défaillances d'entreprises restent en progression à l'issue des cinq premiers mois de l'année avec plus de 26 600 cas, en hausse de 0,8% par rapport à la période correspondante de 2012, selon l'assureur-crédit. Sur 12 mois, le nombre de défaillances ressort à 61.250, en hausse de 3,8%.Depuis le début de l'année, le nombre de défaillances des entreprises de plus de 15 millions d'euros de chiffres d'affaires affiche une hausse de 15,7% en glissement annuel, relève Euler Hermes, qui souligne "l'effet domino pesant sur les sous-traitants".
Le chiffre d'affaires cumulé des 15 plus grosses défaillances françaises depuis le début de l'année atteint quant à lui 2,7 milliards d'euros.
L'assureur-crédit a par ailleurs abaissé à -0,3% sa prévision de croissance de l'économie française pour cette année en raison de l'atonie de la consommation, de la faiblesse des perspectives d'investissement et de signes d'affaiblissement des exportations.
Euler Hermes anticipe un retour à la croissance en 2014 avec une progression du PIB de 0,4% en moyenne sur l'année, grâce à une reprise des exportations puis, plus graduellement, de la consommation.
(Reuters, par Marc Joanny)
Terres rares : la Chine fixe des quotas
Le Monde.fr avec AFP
La Chine a annoncé un quota d'exportation de terres rares pour le second semestre 2013, inchangé par rapport au premier semestre, dans un marché qui reste marqué par une faible demande et une chute des cours.
Le gouvernement autorisera l'exportation de 15 500 tonnes, contre 15 501 tonnes au premier semestre, a précisé le ministère du commerce dans un communiqué. Sur douze mois, le quota est équivalent à celui fixé en 2012, soit 30 966 tonnes.
Lire nos explications Pourquoi la Chine restreint ses exportations de "terres rares"
FAIBLE DEMANDELa Chine produit plus de 95 % des terres rares de la planète, qui sont un ensemble de dix-sept métaux essentiels à la fabrication de nombreux produits de haute technologie, comme les smartphones ou les ampoules à basse consommation, par exemple.
Les quotas d'exportation chinois sont une source de friction avec les partenaires commerciaux de la Chine à cause du quasi-monopole de la deuxième économie mondiale sur ces ressources.
Les Etats-Unis, l'Union européenne et le Japon ont porté plainte devant l'Organisation mondiale du commerce (OMC) en mars, arguant que l'industrie chinoise du secteur cherchait à profiter de cette position dominante.
Ces quotas ne sont cependant pas toujours atteints, en raison d'une faible demande. Ainsi, en 2012, seulement 16 265 tonnes ont quitté le pays, selon les données fournies par les douanes. Le plus grand producteur chinois de terres rares, Baotou Steel Rare Earth, a suspendu une partie de sa production à la fin de 2012 dans le but d'enrayer la chute des prix.
Prism, Sanofi, Petroplus, Altavista : la revue de presse de l'industrie
Par Astrid Gouzik
L'affaire Prism, un comité central d'entreprise sous haute tension chez Sanofi, LVMH sanctionné par l'AMF, pas d'offre crédible pour la raffinerie Petroplus à Petit-Couronne, Yahoo ferme Altavista... Retrouvez l'essentiel de l'actualité industrielle du mardi 2 juillet, dans la revue de presse de L'Usine Nouvelle.
Décidément, les révélations du Spiegel et du Guardian sur les écoutes de la NSA ont provoqué bien des remous. Ce mardi 2 juillet, en kiosque, nombre de quotidiens en font leur une.
Un comité central d'entreprise est organisé, ce mardi 2 juillet, chez Sanofi. Au coeur des discussions, le plan de restructuration présenté par la direction du groupe pharmaceutique. Il prévoit la suppression de 207 postes dans le recherche d'ici à la fin 2015. Le groupe devrait également se pencher sur l'avenir de sa branche Recherche et Développement et du site de Toulouse, rappelle Le Figaro.
LVMH sanctionné par l'AMF
La Commission des sanctions de l'AMF a prononcé, lundi soir, une sanction pécuniaire de 8 millions contre le groupe de luxe. "Elle avait été saisie pour statuer sur les conditions d'entrée de LVMH", rappelle les Echos dans son édition du 2 juillet. LVMH va faire appel de la décision.
"Pas d'offre crédible" pour Petroplus
Le préfet de Haute-Normandie, Pierre-Henry Maccioni, a affirmé lundi "qu’à ce stade il n’y a pas d’offre crédible de reprise" de la raffinerie Petroplus de Petit-Couronne, près de Rouen, alors que le groupe libyen Murzuk Oil s’affiche toujours comme candidat à la reprise auprès des salariés. "Le préfet a rappelé que si une offre crédible se présentait, elle serait naturellement examinée, dans le respect des procédures, mais qu’à ce stade, il n’y a pas d’offre crédible de reprise du site", a écrit la préfecture dans un communiqué lundi à l’issue d’une réunion du comité de pilotage Petroplus.
Sur un blog du New York Times, on revient sur le fait que le moteur de recherche Altavista est à quelques heures de s'éteindre. "Oui, comme vous, je pensais qu'Altavista était mort depuis longtemps, mais apparemment pas", écrit le blogueur. Après 18 ans de service, 1le moteur de recherche Altavista va officiellement être fermé, le 8 juillet, par Yahoo, qui l'avait racheté en 2003. L'annonce a été faite par Yahoo le 1er juillet. Altavista fait partie de la longue liste des 12 services que le portail fermera cet été.
Astrid Gouzik
JUSTICE ?
Espionnage de la NSA : Snowden demande l'asile dans 21 pays dont la France
Il ne s'était pas exprimé depuis son départ de Hongkong. Réfugié dans un aéroport de Moscou, Edward Snowden a fait parvenir une lettre au président équatorien Rafael Correa, dans laquelle il remercie Quito de l'avoir aidé à gagner la Russie. "Je reste libre et en mesure de diffuser des informations utiles à l'intérêt général, ajoute l'ancien consultant de la National Security Agency (NSA). Peu importe le nombre de jours qu'il me reste à vivre, je reste engagé dans ce combat pour la justice dans ce monde inégal."
Recherché par Washington pour espionnage, l'informaticien de 30 ans, dont les Etats-Unis ont annulé le passeport, se trouverait bloqué dans la zone de transit de l'aéroport Cheremetievo à Moscou, où il est arrivé le 23 juin. Un responsable des services consulaires russes a annoncé qu'il avait demandé l'asile politique à la Russie. Le site de WikiLeaks a ajouté que Snowden avait déposé des requêtes similaires dans 21 pays, parmi lesquels l'Islande, l'Equateur, Cuba, le Venezuela, le Brésil, l'Inde, la Chine, l'Allemagne ou encore la France, où plusieurs partis politiques de gauche avaient défendu cette option.
Dans une lettre non datée, rédigée en espagnol et diffusée lundi, il écrit :
"Alors que les gens ont exprimé avec force leur soutien à ma décision de mettre au jour ce système secret d'injustice, le gouvernement des Etats-Unis d'Amérique a réagi par une chasse à l'homme extrajudiciaire qui m'a coûté ma famille, ma liberté de déplacement et mon droit à vivre sereinement sans la crainte d'une agression illégale."
RÉTICENCES DE L'EQUATEUR
"Il a été rapporté qu'après avoir promis de ne pas le faire le président a ordonné à son vice-président [Joe Biden] de faire pression sur les dirigeants des nations auprès desquelles j'ai demandé protection pour me priver d'une demande d'asile", déplore-t-il dans un autre texte mis en ligne sur WikiLeaks, spécialisé dans la divulgation massive de documents confidentiels.
Samedi, le président équatorien avait en effet évoqué une discussion téléphonique avec M. Biden. Julian Assange, le cofondateur de WikiLeaks à qui l'Equateur a accordé l'asile politique, avait qualifié la démarche d'"inacceptable". Or l'échange "a été très cordial, très aimable", selon Rafael Correa. "Jamais je n'aurais permis un appel pour recevoir des pressions", a insisté le président socialiste.
"Mon opinion est que la demande au gouvernement russe pourrait régler définitivement la situation de M. Snowden", a déclaré Rafael Correa, affirmant que son pays ne pouvait "pas instruire une demande d'asile car il n'est pas en territoire équatorien".
Le président russe Vladimir Poutine, qui affirme que les services de renseignement russes n'étaient pas entrés en contact avec M. Snowden, a assuré que la Russie ne livrerait pas ce dernier.
"La Russie ne livre jamais personne, et elle n'a pas l'intention de le faire. Dans le meilleur des cas, nous avons échangé des agents de notre renseignement extérieur contre [des individus] arrêtés et condamnés en Russie."
Les autres pays contactés par M. Snowden n'ont pas réagi dans l'immédiat.
Lire : "Espionnage américain : le point sur les dernières révélations"Demande d’asile de Snowden. Qui la refuse ? Qui l’accepte ?
Huit jours après son arrivée à Moscou en provenance de Hong Kong, Edward Snowden, l’ancien consultant de la National Security Agency (NSA) qui a révélé les activités d’espionnage des Etats-Unis, serait toujours bloqué en zone de transit à l’aéroport de Moscou-Cheremetievo.
Il a fait déposer des demandes d’asile auprès d’une vingtaine de pays. Voici à ce jour la réaction des pays concernés :
REFUS
Brésil
Finlande
Inde
Pologne
SEULEMENT SI LA DEMANDE EST FAITE PAR LA PERSONNE/OU SI ELLE SE TROUVE SUR LE TERRITOIRE DU PAYS
Autriche
Équateur
Norvège
Espagne
FAVORABLE EN PRINCIPE
Venezuela
PAS DE DECISION PRISE
Bolivie, Chine, Cuba, France, Allemagne, Islande, Italie,
Irlande, Pays-Bas, Nicaragua, Russie*, Suisse
*Snowden a renoncé à sa demande d’asile à la Russie, selon le Kremlin.
Espionnage : embarrassé par les révélations, Washington promet des explications
Par Maurin Picard
AU 44e étage du 245 Est, 47e rue, à Manhattan, les locaux de verre et d'acier de la représentation française auprès des Nations unies offrent une vue imprenable sur le siège de l'ONU, l'Hudson River et le Chrysler Building. Il en émane un sentiment de puissance propre à ceux qui contemplent de haut les problèmes du monde.
Trompeuse sensation: la mission était, depuis plusieurs années, l'objet d'une surveillance électronique et acoustique appuyée de la NSA (National Security Agency), de même que l'ambassade de France à Washington et 37 autres représentations étrangères (Allemagne, Italie, Espagne, Grèce, Japon, Mexique, Corée du Sud, Inde, Turquie). Les révélations du quotidien britannique The Guardian s'appuient sur des documents communiqués par Edward Snowden, le transfuge de la NSA, en pleine cavale planétaire.
Pour l'ambassade française à Washington, l'opération était baptisée «Wabash» (du nom d'une rivière du Midwest). Pour la représentation de New York, elle s'appelait «Blackfoot» (pied noir). Les travaux de réfection en cours de la lumineuse salle de réunion, temporairement condamnée, visaient-ils à désamianter… ou à désactiver au passage d'encombrants mouchards? Il est peu probable que les diplomates français, comme les autres «cibles» du Big Brother américain, se soient jamais fait d'illusions sur l'étanchéité acoustique et électronique de leurs bureaux. Les journalistes en poste à Washington se souviennent, amusés, d'un ambassadeur de France ayant pour voisin l'ancien secrétaire à la Défense de George W. Bush, Donald Rumsfeld, et qui ponctuait certaines confidences d'un: «Saluons les amis qui nous écoutent!»
Si ces pratiques n'étonnent personne, leur ampleur, décrite en détail par le Guardianet l'hebdomadaire allemand Der Spiegel, a de quoi surprendre: le système informatique de la délégation de l'UE à Washington pénétré ; le bâtiment du Conseil européen à Bruxelles mis sur écoutes depuis les bureaux de la NSA… au quartier général de l'Otan à Mons.
Dimanche matin sur CBS, Michael Hayden, ancien patron de la NSA et de la CIA, avait déjà tenté de remettre les pendules à l'heure: «Un, les États-Unis pratiquent l'espionnage, oui, c'est vrai ; deux, le quatrième amendement (de la Constitution) protégeant la vie privée des Américains n'est pas un traité international ; trois, tout Européen s'étranglant d'indignation devrait regarder ce que fait son propre gouvernement.» En clair: les États-Unis s'arrogent le droit d'espionner qui ils veulent, et les Européens feraient mieux de balayer devant leur porte.
À défaut d'une explication claire et franche, le représentant de la France auprès de l'ONU, l'ambassadeur Gérard Araud, en poste depuis 2009, pourra toujours demander des explications à son ancienne homologue américaine, Susan Rice, qui a pris lundi ses nouvelles fonctions de conseillère à la sécurité nationale à la Maison-Blanche. Guère plus passionnée par l'Europe que Barack Obama, daignera-t-elle se fendre d'un mea culpa ou laissera-t-elle le partenariat euro-américain dériver en pleine houle?
Trompeuse sensation: la mission était, depuis plusieurs années, l'objet d'une surveillance électronique et acoustique appuyée de la NSA (National Security Agency), de même que l'ambassade de France à Washington et 37 autres représentations étrangères (Allemagne, Italie, Espagne, Grèce, Japon, Mexique, Corée du Sud, Inde, Turquie). Les révélations du quotidien britannique The Guardian s'appuient sur des documents communiqués par Edward Snowden, le transfuge de la NSA, en pleine cavale planétaire.
Pour l'ambassade française à Washington, l'opération était baptisée «Wabash» (du nom d'une rivière du Midwest). Pour la représentation de New York, elle s'appelait «Blackfoot» (pied noir). Les travaux de réfection en cours de la lumineuse salle de réunion, temporairement condamnée, visaient-ils à désamianter… ou à désactiver au passage d'encombrants mouchards? Il est peu probable que les diplomates français, comme les autres «cibles» du Big Brother américain, se soient jamais fait d'illusions sur l'étanchéité acoustique et électronique de leurs bureaux. Les journalistes en poste à Washington se souviennent, amusés, d'un ambassadeur de France ayant pour voisin l'ancien secrétaire à la Défense de George W. Bush, Donald Rumsfeld, et qui ponctuait certaines confidences d'un: «Saluons les amis qui nous écoutent!»
Si ces pratiques n'étonnent personne, leur ampleur, décrite en détail par le Guardianet l'hebdomadaire allemand Der Spiegel, a de quoi surprendre: le système informatique de la délégation de l'UE à Washington pénétré ; le bâtiment du Conseil européen à Bruxelles mis sur écoutes depuis les bureaux de la NSA… au quartier général de l'Otan à Mons.
Partenariat à la dérive
Face à l'ampleur du scandale, Washington s'est réveillé fort dépourvu lundi, les responsables montant au front en ordre dispersé. Premier à passer sur le gril de la presse, le secrétaire d'État John Kerry, depuis le sultanat de Brunei (Asie), s'est contenté d'ânonner sa méconnaissance du sujet, concédant simplement que de telles pratiques n'étaient «pas inhabituelles». Le président Barack Obama, pris au dépourvu en pleine tournée africaine, est intervenu pour remettre de l'ordre, promettant depuis Dar-es-Salaam (Tanzanie) que les États-Unis fourniraient «toutes les informations» à chaque capitale européenne qui l'exigerait, à l'instar de la France.Dimanche matin sur CBS, Michael Hayden, ancien patron de la NSA et de la CIA, avait déjà tenté de remettre les pendules à l'heure: «Un, les États-Unis pratiquent l'espionnage, oui, c'est vrai ; deux, le quatrième amendement (de la Constitution) protégeant la vie privée des Américains n'est pas un traité international ; trois, tout Européen s'étranglant d'indignation devrait regarder ce que fait son propre gouvernement.» En clair: les États-Unis s'arrogent le droit d'espionner qui ils veulent, et les Européens feraient mieux de balayer devant leur porte.
À défaut d'une explication claire et franche, le représentant de la France auprès de l'ONU, l'ambassadeur Gérard Araud, en poste depuis 2009, pourra toujours demander des explications à son ancienne homologue américaine, Susan Rice, qui a pris lundi ses nouvelles fonctions de conseillère à la sécurité nationale à la Maison-Blanche. Guère plus passionnée par l'Europe que Barack Obama, daignera-t-elle se fendre d'un mea culpa ou laissera-t-elle le partenariat euro-américain dériver en pleine houle?
VIDÉO - Alors que le scandale des écoutes rebondit en Europe, il est cependant peu probable que les diplomates et les autres « cibles » du Big Brother américain se soient jamais fait d'illusions sur l'étanchéité acoustique et électronique de leurs bureaux.
Les réactions d'indignation, autour de la confiance rompue, se sont multipliées, hier, à travers l'Europe.
L'espionnage par les Etats-Unis crée une crise politique avec l'Europe
Les réactions d'indignation, autour de la confiance rompue, se sont multipliées, hier, à travers l'Europe.
Beaucoup, dont François Hollande, somment Washington de faire toute la lumière sur ces agissements.
L'affaire d'espionnage de pays européens, dont la France, par les Etats-Unis a secoué hier les états-majors européens et généré un flot continu de réactions indignées.
Depuis Lorient, où il était en déplacement, François Hollande a été l'un des premiers dirigeants à demander que cessent « immédiatement » ces actes d'espionnage. La France, a dit le chef de l'Etat, « ne peut pas accepter ce type de comportements ». Surtout lorsqu'ils proviennent de partenaires et d'alliés. Pour le chef de l'Etat, il existe déjà suffisamment d'éléments « pour que nous demandions des explications ». « L'Europe et les Etats-Unis sont des partenaires, des amis, des alliés. La confiance doit être la base de notre collaboration. Et la confiance, dans cette affaire, doit être rétablie », a pour sa part affirmé un porte-parole d'Angela Merkel, la chancelière allemande. Le président du Parlement européen, Martin Schulz, ne dit pas autre chose. Ces allégations d'espionnage par les Etats-Unis, si elles se confirment, porteront « un coup terrible » aux relations entre les deux continents, a-t-il déclaré. Dans un souci d'apaisement, Barack Obama a certifié, hier, que « les Etats-Unis fourniront à leurs alliés européens toutes les informations nécessaires ». Dans la soirée, l'Union européenne a indiqué avoir« pris note » de cet engagement, et réaffirmé sa « très grande préoccupation ».
Alors que l'affaire prend des airs de crise politique de part et d'autre de l'Atlantique, les chancelleries convoquent les ambassadeurs. Laurent Fabius a ouvert le ban, suivi par l'Autriche et la Belgique. Beaucoup mettent dans la balance les négociations concernant l'accord de libre-échange Etats-Unis-Europe. Certains groupes politiques du Parlement européen, comme les Verts, ont demandé un gel de l'ouverture des négociations. « On ne peut avoir de négociations ou de transactions sur tous les domaines qu'une fois obtenues des garanties pour la France mais ça vaut pour toute l'Union européenne », a dit, pour sa part, le chef de l'Etat. Dans cette tempête, les responsables européens ne sont pas restés inactifs. Catherine Ashton, la chef de la diplomatie européenne, a demandé, en marge d'un sommet à Brunei, à son homologue américain John Kerry « de clarifier au plus vite » la situation. Le secrétaire d'Etat a répondu qu'il allait chercher « à découvrir exactement de quoi il s'agissait », expliquant que « chaque pays exerce de nombreuses activités pour protéger sa sécurité nationale », tout en concédant que ces pratiques n'étaient pas « inhabituelles ». Sur le fond, personne ne se fait trop d'illusions. Les Etats-Unis « vont nous répondre que nous le faisons aussi » en rappelant les pratiques britanniques lors d'un G20 en 2009, note un diplomate européen. Plus généralement, la ligne de défense que peuvent adopter Paris ou Bruxelles apparaît effectivement fragile dans la mesure où chacun, au nom de la nécessaire protection de la sécurité nationale, a recours à ce type de pratiques. Sauf que, dans ce cas précis, la sécurité des Etats-Unis n'était pas vraiment en cause, ce qui ajoute à la colère des pays partenaires. « Des partenaires ne s'espionnent pas entre eux », a rappelé la commissaire à la Justice, Viviane Reding.Cette crise déclenchée par les révélations de l'ancien consultant de la NSA, Edward Snowden, toujours retenu à Moscou, masque un autre bras de fer, entre les Etats-Unis et la Russie cette fois. Vladimir Poutine n'entend pas faciliter la tâche à Washington et a assuré hier que la Russie « ne livrera jamais Edward Snowden ».
Michel De Grandi
Les chiffres
20 millions d'appels allemands
La NSA intercepte en moyenne 20 millions d'appels téléphoniques par jour en Allemagne et 10 millions d'échanges Internet, selon un document confidentiel cité par « Der Spiegel ».2 millions de connections
A l'inverse de Berlin, cité comme partenaire de troisième classe, la France ne subit que 2 millions d'interceptions par jour sur Internet. De même source, le Royaume-Uni, partenaire des Etats-Unis dans le programme Echelon, n'est pas espionné.Propos sur les prières de rue : Le Pen bientôt poursuivie ?
La présidente du FN les avait assimilées à une "occupation". Le Parlement européen se prononce sur une levée de son immunité parlementaire, qui ouvrirait la voie à une procédure.
Le Parlement européen doit se prononcer mardi 2 juillet sur une levée de l'immunité de Marine Le Pen, ce qui ouvrirait la voie à une procédure judiciaire contre la présidente du Front national après des propos assimilant les "prières de rue" des musulmans à une "occupation", propos que l'intéressée a maintenus lundi.
Le vote sur cette levée d'immunité, à la demande du parquet de Lyon qui souhaite poursuivre Marine Le Pen, est prévu vers midi. Le 19 juin, la commission des Affaires juridiques du Parlement s'était déjà prononcée à une large majorité pour la levée de l'immunité. Mardi, l'ensemble des députés, réunis en session plénière à Strasbourg, devraient confirmer ce vote.
La présidente du FN, eurodéputée depuis 2004, a déjà anticipé cette décision. "Oui, ça va arriver parce que je suis une dissidente", mais "je ne le crains absolument pas" et "je m'en moque", a-t-elle affirmé lundi sur LCI.
Elle a également estimé qu'on voulait l'incriminer pour "un délit d'opinion", et maintenu les propos tenus en décembre 2010 qui lui valent des poursuites. Elle avait alors dénoncé dans un discours les "prières de rue" de musulmans, les qualifiant "d'occupation", sans "blindés (ni) soldats", mais d'"occupation tout de même".
C'est pour "tenter de m'intimider", a-t-elle soutenu. "Je remarque que l'immunité est conservée pour des députés qui tapent dans la caisse" mais pas "quand il s'agit d'un propos politique (...). Il va y avoir un procès" et "j'espère le gagner", a-t-elle ajouté, revendiquant sa "liberté d'expression".
Avant Marine Le Pen, Bruno Gollnisch, autre eurodéputé du Front National, a été privé à deux reprises de son immunité parlementaire après des propos qui avaient donné lieu à des poursuites en France. Et en 1998, son père Jean-Marie Le Pen avait été visé par la même procédure après avoir déclaré que les chambres à gaz nazies étaient "un détail de l'histoire de la Seconde Guerre mondiale".
Le personnel, lui, s'inquiète des conséqunces - inévitables - pour l'emploi. Il est question d'un business plan baptisé "Arthur 3", qui menacerait 250 emplois à Haussmann : le Printemps deviendrait un magasin encore plus luxueux, dont le rayon enfants serait supprimé au profit d'une grand espace dévolu à l'ameublement de luxe.
Le vote sur cette levée d'immunité, à la demande du parquet de Lyon qui souhaite poursuivre Marine Le Pen, est prévu vers midi. Le 19 juin, la commission des Affaires juridiques du Parlement s'était déjà prononcée à une large majorité pour la levée de l'immunité. Mardi, l'ensemble des députés, réunis en session plénière à Strasbourg, devraient confirmer ce vote.
La présidente du FN, eurodéputée depuis 2004, a déjà anticipé cette décision. "Oui, ça va arriver parce que je suis une dissidente", mais "je ne le crains absolument pas" et "je m'en moque", a-t-elle affirmé lundi sur LCI.
Elle a également estimé qu'on voulait l'incriminer pour "un délit d'opinion", et maintenu les propos tenus en décembre 2010 qui lui valent des poursuites. Elle avait alors dénoncé dans un discours les "prières de rue" de musulmans, les qualifiant "d'occupation", sans "blindés (ni) soldats", mais d'"occupation tout de même".
"L'immunité est conservée pour des députés qui tapent dans la caisse"
Son délit est, à ses yeux, "d'avoir osé dire ce que tous les Français pensent, c'est-à-dire que les prières de rue - dont je leur indique qu'elles continuent à se dérouler sur le territoire français - sont une occupation", a-t-elle martelé. "Je le maintiens. Ma levée d'immunité parlementaire sera votée par mes adversaires politiques UMP-PS. Cela ne me pose aucune problème", a poursuivi Marine Le Pen sur LCI.C'est pour "tenter de m'intimider", a-t-elle soutenu. "Je remarque que l'immunité est conservée pour des députés qui tapent dans la caisse" mais pas "quand il s'agit d'un propos politique (...). Il va y avoir un procès" et "j'espère le gagner", a-t-elle ajouté, revendiquant sa "liberté d'expression".
Avant Marine Le Pen, Bruno Gollnisch, autre eurodéputé du Front National, a été privé à deux reprises de son immunité parlementaire après des propos qui avaient donné lieu à des poursuites en France. Et en 1998, son père Jean-Marie Le Pen avait été visé par la même procédure après avoir déclaré que les chambres à gaz nazies étaient "un détail de l'histoire de la Seconde Guerre mondiale".
Le Parlement européen lève l'immunité de Marine Le Pen
La justice se penche sur le rachat du Printemps par le Qatar
Les syndicats du grand magasin ont intenté une action en référé pour tenter de bloquer la vente, ou tout au moins de la retarder. Le référé est examiné en fin de matinée.
1,6 milliard d'euros. Telle est la somme que le Qatar est prêt à débourser pour s'offrir le Printemps - le grand magasin du boulevard Haussmann, et 15 autres magasins en France; 3.400 salariés au total. Sauf que le rachat ne se fait pas sans heurts. La faute, manifestement, à une certaine opacité dans le processus. Maurizio Borletti, l'actuel propriétaire, toucherait à lui seul quelque 600 millions d'euros... Le scandale a été dénoncé par Mediapart et le Nouvel Observateur, qui a mis en lumière le rôle d'une femme de l'ombre, l'intermédiaire de l'émir, Chadia Clot.Le personnel, lui, s'inquiète des conséqunces - inévitables - pour l'emploi. Il est question d'un business plan baptisé "Arthur 3", qui menacerait 250 emplois à Haussmann : le Printemps deviendrait un magasin encore plus luxueux, dont le rayon enfants serait supprimé au profit d'une grand espace dévolu à l'ameublement de luxe.
Référé
L'intersyndicale CGT, CFDT, UGICT-CGT et SAPP avait saisi, fin mai, le procureur de la République, pour lui demander de diligenter une enquête sur des "montages financiers opaques". En vain. La vente a été, très discrètement, finalisée au Luxembourg il y a quelques jours. En désespoir de cause, l'intersyndicale a lancé une procédure en référé pour bloquer la vente, ou tout au moins la retarder. L'audience est fixée ce mardi, en fin de matinée.Affaire Bettencourt : examen de la procédure du juge Gentil
Libération
La Cour d’appel de Bordeaux se penche mardi sur les erreurs procédurales éventuellement commises pendant l’instruction de l’affaire Bettencourt, la défense, notamment celle de Nicolas Sarkozy, s’apprêtant à larguer un tapis de bombes sur l’examen médical qui en est la clé de voûte, et sur les méthodes du juge Jean-Michel Gentil.
C’est une des dernières occasions d’attaquer l’enquête pour les douze mis en examen de ce volet dit des «abus de faiblesse» commis à l’égard de Liliane Bettencourt, avant que les juges, Jean-Michel Gentil, Cécile Ramonatxo et Valérie Noël, rendent l’ordonnance qui dira qui doit être jugé et qui doit bénéficier d’un non-lieu. La plupart soulèveront des points très personnels. Mais le feu, nourri par les avocats de sept d’entre eux, va se concentrer sur l’expertise conduite le 7 juin 2011 sur Liliane Bettencourt, au domicile de celle-ci à Neuilly-sur-Seine, par cinq experts, sous la direction du juge Gentil. Cet examen a constaté l’état de faiblesse psychologique de la nonagénaire, et le fait remonter à septembre 2006.
Une date qui englobe la campagne électorale de Nicolas Sarkozy en 2007, au cours de laquelle les juges soupçonnent celui-ci et son ex-trésorier de campagne, l’ancien ministre Eric Woerth, d’avoir obtenu indûment des fonds de la milliardaire. Depuis plus d’un mois, fleurissent dans la presse des révélations de nature à jeter un doute sur l’impartialité du juge Gentil. Le Parisien annonçait en particulier fin mai que Sophie Gromb, médecin légiste du CHU de Bordeaux qui a participé à l’expertise et en a fait la synthèse, était le témoin de mariage de Mme Gentil en 2007.
Dans cette ambiance délétère, les parties civiles, en substance la famille Bettencourt, qui luttent au contraire contre l’annulation de l’expertise, affirment «attendre sereinement que la justice fasse son œuvre». Dans l’entourage des juges d’instruction, on indique qu’ils sont «surpris de la violence des attaques, mais n’en restent pas moins confiants» que leur travail sera globalement validé par la cour d’appel. Le parquet général de Bordeaux s’est quant à lui jusqu’à présent prononcé contre l’annulation de l’expertise.
Outre cette audience sur les nullités de procédure, la défense a tenté aussi, en juin, de faire dessaisir les juges par la Cour de cassation. Celle-ci s’est finalement déclarée incompétente, mais les avocats ont eu la satisfaction de voir auparavant l’avocat général lui recommander de faire droit à leur demande, en dépaysant l’affaire. Plusieurs de ceux qui pilonnent l’expertise médicale se félicitent aussi, depuis vendredi, que le parquet de Bordeaux ait requis des non-lieux en faveur de six des douze mis en examen, notamment Nicolas Sarkozy , Eric Woerth ou l’entrepreneur Stéphane Courbit. Le parquet a requis en revanche le renvoi devant le tribunal de l’artiste ami de la milliardaire, François-Marie Banier, ou l’homme de confiance de celle-ci, Patrice de Maistre.
La défense, enfin, n’aurait pas encore renoncé à sortir une ultime grenade : une demande de récusation des juges, faite à la première présidente de la Cour d’appel.
L’arrêt de la chambre de l’instruction pourrait être rendu en septembre seulement. Cela inquiète certains avocats : les magistrats pourraient en effet, en toute théorie, s’affranchir d’attendre cet arrêt et prononcer des renvois en correctionnelle dès fin juillet. D’autres jugent que cette hypothèse peu envisageable.
Invité ce mardi matin de France Info, l'ancien patron du Crédit Lyonnais a contesté les déclarations de Bernard Tapie hier soir sur France 2. Il a parlé de "mensonges" en s'appuyant notamment sur l'arrêt rendu par la Cour de cassation en 2006.
Jean Peyrelevade était le patron du Crédit Lyonnais de 1993 à 2003, il a donc suivi de près tous les épisodes d'une affaire commencée avant son arrivée à la tête de ce groupe. Et ce lundi soir, il a trouvé Bernard Tapie "peu convaincant". Et il s'explique : "Je ne pense pas que les cris, la fureur, les emportements puissent tenir lieu d'argumentation, l'histoire qu'il raconte est toujours la même".
C’est une des dernières occasions d’attaquer l’enquête pour les douze mis en examen de ce volet dit des «abus de faiblesse» commis à l’égard de Liliane Bettencourt, avant que les juges, Jean-Michel Gentil, Cécile Ramonatxo et Valérie Noël, rendent l’ordonnance qui dira qui doit être jugé et qui doit bénéficier d’un non-lieu. La plupart soulèveront des points très personnels. Mais le feu, nourri par les avocats de sept d’entre eux, va se concentrer sur l’expertise conduite le 7 juin 2011 sur Liliane Bettencourt, au domicile de celle-ci à Neuilly-sur-Seine, par cinq experts, sous la direction du juge Gentil. Cet examen a constaté l’état de faiblesse psychologique de la nonagénaire, et le fait remonter à septembre 2006.
Une date qui englobe la campagne électorale de Nicolas Sarkozy en 2007, au cours de laquelle les juges soupçonnent celui-ci et son ex-trésorier de campagne, l’ancien ministre Eric Woerth, d’avoir obtenu indûment des fonds de la milliardaire. Depuis plus d’un mois, fleurissent dans la presse des révélations de nature à jeter un doute sur l’impartialité du juge Gentil. Le Parisien annonçait en particulier fin mai que Sophie Gromb, médecin légiste du CHU de Bordeaux qui a participé à l’expertise et en a fait la synthèse, était le témoin de mariage de Mme Gentil en 2007.
Ambiance délétère
On a appris aussi que Sophie Gromb aurait bénéficié d’un dépassement d’honoraires non autorisé par le procureur, que Jean-Michel Gentil se serait affranchi de certaines démarches au nom d’une «urgence» qui n’est pas avérée, voire aurait produit ce qui s’apparente à «un faux», selon un des avocats : afin d’emmener pour l’expertise deux neurologues ne figurant pas sur la liste des experts de la Cour d’appel, il a prétendu que celle y figurant n’était pas disponible, alors qu’il ne l’a en fait jamais consultée. Et d’autres révélations seraient attendues...Dans cette ambiance délétère, les parties civiles, en substance la famille Bettencourt, qui luttent au contraire contre l’annulation de l’expertise, affirment «attendre sereinement que la justice fasse son œuvre». Dans l’entourage des juges d’instruction, on indique qu’ils sont «surpris de la violence des attaques, mais n’en restent pas moins confiants» que leur travail sera globalement validé par la cour d’appel. Le parquet général de Bordeaux s’est quant à lui jusqu’à présent prononcé contre l’annulation de l’expertise.
Outre cette audience sur les nullités de procédure, la défense a tenté aussi, en juin, de faire dessaisir les juges par la Cour de cassation. Celle-ci s’est finalement déclarée incompétente, mais les avocats ont eu la satisfaction de voir auparavant l’avocat général lui recommander de faire droit à leur demande, en dépaysant l’affaire. Plusieurs de ceux qui pilonnent l’expertise médicale se félicitent aussi, depuis vendredi, que le parquet de Bordeaux ait requis des non-lieux en faveur de six des douze mis en examen, notamment Nicolas Sarkozy , Eric Woerth ou l’entrepreneur Stéphane Courbit. Le parquet a requis en revanche le renvoi devant le tribunal de l’artiste ami de la milliardaire, François-Marie Banier, ou l’homme de confiance de celle-ci, Patrice de Maistre.
La défense, enfin, n’aurait pas encore renoncé à sortir une ultime grenade : une demande de récusation des juges, faite à la première présidente de la Cour d’appel.
L’arrêt de la chambre de l’instruction pourrait être rendu en septembre seulement. Cela inquiète certains avocats : les magistrats pourraient en effet, en toute théorie, s’affranchir d’attendre cet arrêt et prononcer des renvois en correctionnelle dès fin juillet. D’autres jugent que cette hypothèse peu envisageable.
Affaire Adidas-Crédit Lyonnais. « C’est un complot », dénonce Tapie
Bernard Tapie était l’invité du journal de 20h ce lundi sur France 2. Mis en examen pour escroquerie en bande organisée, l’homme d’affaires se dit victime « d’un complot » le visant dans l’affaire d’arbitrage de l’Elysée.
Soupçonné d’avoir truqué à son profit l’arbitrage rendu dans l’affaire Adidas-Crédit Lyonnais, Bernard Tapie est monté au créneau ce lundi au 20h de France 2. Dans cet épineux dossier judiciaire qui lui a permis d’obtenir plus de 400 millions d’euros d’indemnités, l’ancien ministre a affirmé que l’enquête sur la sentence arbitrale dont il a bénéficié à propos de la vente d’Adidas était « un complot » le visant.
« Il y a deux France ! »
« Oui Monsieur, c’est un complot ! », a lancé M. Tapie visiblement énervé au présentateur du journal télévisé, David Pujadas, qui l’interrogeait sur ce point. Et d’ajouter : « Je vais vous l’expliquer, c’est très simple. Le soir de la victoire de la Coupe du monde de foot (par la France en 1998), qui a été gagnée par une équipe dans laquelle il y avait plus de la moitié qui était des Marseillais, j’ai essayé d’avoir une invitation pour la finale […] J’ai pas eu le droit à une invitation. Et Didier Deschamps, quand on lui remet le trophée, la première déclaration il dit 'cette Coupe du monde on la doit à Bernard Tapie'. Il y a deux France, Monsieur, celle de ceux qui ont le droit, et celle de ceux qui n’ont pas le droit ».
« Acharnement médiatique »
Bernard Tapie a également jugé que c’est l’ancien chef de l’Etat Nicolas Sarkozy qui était visé « dans les faits » par l’enquête sur la sentence arbitrale.
« On a essayé de l’accrocher. C’est lui qu’on visait dans les faits », a affirmé l’homme d’affaires qui s’est dit victime d’un « acharnement médiatique ». A la question de savoir qui avait pris la décision, Bernard Tapie a répondu : « Mme Lagarde », ministre de l’Economie de l’époque. « Il n’est pas pensable, aucunement, que (Nicolas Sarkozy) n’ait pas donné son feu vert. Il a forcément donné son feu vert », a encore dit Bernard Tapie.
Peyrelevade dénonce les "mensonges" de Tapie
Invité ce mardi matin de France Info, l'ancien patron du Crédit Lyonnais a contesté les déclarations de Bernard Tapie hier soir sur France 2. Il a parlé de "mensonges" en s'appuyant notamment sur l'arrêt rendu par la Cour de cassation en 2006.
"Il n'avait pas la capacité de payer ses dettes"Et Jean Peyrelevade de parler d'une "très belle légende", et de "mensonges" dont le premire est à l'origine de l'affaire. "A-t-il été volé? La réponse est non" assure l'ancien patron du Crédit Lyonnais qui s'appuie sur l'arrêt rendu en 2006 par la Cour de cassation : "C'est un mensonge. Je n'arrête pas de le répéter et la légende est là. Au moment de la session d'Adidas, monsieur Tapie est incapable de rembourser ses dettes. En fait, il est en état de cessation de paiement. Il se sert de la politique dans une situation où il n'avait pas la capacité de payer ses dettes".
"On a habillé la vente d'Adidas pour sauver le soldat Tapie"Et l'ancien patron du Crédit Lyonnais d'exprimer un regret. Celui que la banque dans cette situation n'ait pas suivi la procédure normale, c'est à dire saisir le tribunal de commerce :"On aurait dû faire ça dés le début 1993. Au lieu de ça, on a habillé la vente d'Adidas pour sauver le soldat Tapie et dans des conditions telles que le Crédit Lyonnais gardait tous les risques."
Près d'un demi-siècle dans le couloir de la mort
International Un des juges qui avaient prononcé la peine capitale dit aujourd'hui qu'il n'avait jamais été convaincu de la culpabilité d'Hakamada.
En 1966, Iwao Hakamada avait 30 ans. La Guerre froide battait son plein, Star Trek n'en était qu'à ses débuts et les premières télés couleurs sortaient au Japon. Et depuis tout ce temps-là, Iwao compte les années, les décennies, dans le couloir de la mort à la prison de Tokyo. Cet ancien employé d'une usine de soja, qui fut aussi un temps boxeur professionnel, a été condamné en 1968 à la peine de mort pour un quadruple meurtre qu'il nie: celui de son patron, de la femme de ce dernier et de leurs deux enfants.A 77 ans, il est probablement le détenu qui a passé le plus d'années dans l'antichambre de la mort, dans l'attente d'une pendaison dont de toute façon on ne sait jamais la date: Au Japon les condamnés sont prévenus juste quelques instants avant. La famille, souvent après. "Ce qui me préoccupe le plus c'est sa santé. Si vous enfermez quelqu'un pendant 47 ans, il ne faut pas s'attendre à ce qu'il garde toute sa tête", raconte à l'AFP Hideko, la soeur d'Iwao.
Abritée sous son parapluie qui la protège d'un crachin déprimant, elle attend devant la muraille d'enceinte de la prison. Car à 80 ans, elle s'obstine à venir tous les mois à la prison pour tenter de rendre visite à son petit frère mais "il perd la boule et refuse de me voir". Elle ne l'a pas vu depuis deux ans. "Avant, quand je lui disais 'ça va?', au moins il me répondait. Juste 'oui', mais moi ça me suffisait. Je voulais juste entendre ce mot".
Il y a actuellement 134 détenus en attente d'exécution au Japon. Ils sont à l'isolement, sans pratiquement de contacts avec les autres prisonniers. Quelques séances d'exercice par semaine, pas de télévision, quelques livres et très peu de visites, et encore étroitement surveillées. "Tout est trop secret ici", affirme Roseann Rife, la responsable d'Amnesty International pour l'Asie de l'Est. "Il faut que les gens sachent ce qui se passe au Japon, qu'ils comprennent à quel point le système est cruel, ça ferait changer les choses", témoigne de son côté Sachie Monma, venue soutenir le vieux condamné devant la prison.
Les abolitionnistes sont en tout cas bien seuls dans leur combat sur l'archipel: les uns après les autres les sondages d'opinion confirment un très large soutien des Japonais à la peine capitale, un sujet qui ne fait que très rarement l'objet d'un débat politique.
En poste depuis décembre, le ministre de la Justice Sadakazu Tanigaki a d'ailleurs répété en plusieurs occasions qu'il n'avait aucunement l'intention d'ouvrir ce dossier, et ce malgré les protestations à l'étranger, notamment en Europe après chaque exécution annoncée. Mais voilà que la science s'est invitée dernièrement au débat: des nouveaux tests ADN sembleraient prouver que le vieux Iwa serait innocent du quadruple meurtre. Son comité de soutien, mais aussi l'association du barreau japonais, réclament du coup une révision du procès de 1968 qui l'avait condamné à mort. Mais le ministère public n'y semble pas résolu, estimant que ces tests ADN ne sont pas probants.
Même l'un des juges qui avaient prononcé la peine capitale dit aujourd'hui qu'il n'avait jamais été convaincu de la culpabilité d'Hakamada mais qu'il n'avait pu "retourner" le vote de ses collègues.
Du fond de sa cellule, Hakamada n'a cessé de clamer son innocence, même si dans un premier temps il avait avoué avant de se rétracter en dénonçant un interrogatoire policier musclé. Cela n'avait pas suffi à la Cour suprême qui avait confirmé la sentence en 1980. Il est vrai qu'au Japon, on connaît plus la culpabilité que la relaxe: 99% de ceux qui sont poursuivis devant les tribunaux sont condamnés. "Je suis certaine que mon frère n'a pas fait ça. Mais dès que la police vous suspecte, vous êtes cuits", affirme Hideko.
Même si passer des années dans le couloir de la mort n'est pas rare au Japon, certains se demandent tout de même si l'exceptionnelle "longévité" d'Hakamada ne tiendrait pas justement au fait que, compte tenu de doutes sur sa culpabilité, aucun ministre n'a encore osé signer le papier qui l'enverra à la potence. "Chaque fois que j'entends aux infos qu'il y a eu une exécution, je frémis. Je me demande si c'est pas Iwao", dit la vieille Hideko qui s'éloigne de la prison en trottinant sous son parapluie rose. Comme l'espoir.
Le mois prochain, elle sera là.
Abritée sous son parapluie qui la protège d'un crachin déprimant, elle attend devant la muraille d'enceinte de la prison. Car à 80 ans, elle s'obstine à venir tous les mois à la prison pour tenter de rendre visite à son petit frère mais "il perd la boule et refuse de me voir". Elle ne l'a pas vu depuis deux ans. "Avant, quand je lui disais 'ça va?', au moins il me répondait. Juste 'oui', mais moi ça me suffisait. Je voulais juste entendre ce mot".
Il y a actuellement 134 détenus en attente d'exécution au Japon. Ils sont à l'isolement, sans pratiquement de contacts avec les autres prisonniers. Quelques séances d'exercice par semaine, pas de télévision, quelques livres et très peu de visites, et encore étroitement surveillées. "Tout est trop secret ici", affirme Roseann Rife, la responsable d'Amnesty International pour l'Asie de l'Est. "Il faut que les gens sachent ce qui se passe au Japon, qu'ils comprennent à quel point le système est cruel, ça ferait changer les choses", témoigne de son côté Sachie Monma, venue soutenir le vieux condamné devant la prison.
Les abolitionnistes sont en tout cas bien seuls dans leur combat sur l'archipel: les uns après les autres les sondages d'opinion confirment un très large soutien des Japonais à la peine capitale, un sujet qui ne fait que très rarement l'objet d'un débat politique.
En poste depuis décembre, le ministre de la Justice Sadakazu Tanigaki a d'ailleurs répété en plusieurs occasions qu'il n'avait aucunement l'intention d'ouvrir ce dossier, et ce malgré les protestations à l'étranger, notamment en Europe après chaque exécution annoncée. Mais voilà que la science s'est invitée dernièrement au débat: des nouveaux tests ADN sembleraient prouver que le vieux Iwa serait innocent du quadruple meurtre. Son comité de soutien, mais aussi l'association du barreau japonais, réclament du coup une révision du procès de 1968 qui l'avait condamné à mort. Mais le ministère public n'y semble pas résolu, estimant que ces tests ADN ne sont pas probants.
Même l'un des juges qui avaient prononcé la peine capitale dit aujourd'hui qu'il n'avait jamais été convaincu de la culpabilité d'Hakamada mais qu'il n'avait pu "retourner" le vote de ses collègues.
Du fond de sa cellule, Hakamada n'a cessé de clamer son innocence, même si dans un premier temps il avait avoué avant de se rétracter en dénonçant un interrogatoire policier musclé. Cela n'avait pas suffi à la Cour suprême qui avait confirmé la sentence en 1980. Il est vrai qu'au Japon, on connaît plus la culpabilité que la relaxe: 99% de ceux qui sont poursuivis devant les tribunaux sont condamnés. "Je suis certaine que mon frère n'a pas fait ça. Mais dès que la police vous suspecte, vous êtes cuits", affirme Hideko.
Même si passer des années dans le couloir de la mort n'est pas rare au Japon, certains se demandent tout de même si l'exceptionnelle "longévité" d'Hakamada ne tiendrait pas justement au fait que, compte tenu de doutes sur sa culpabilité, aucun ministre n'a encore osé signer le papier qui l'enverra à la potence. "Chaque fois que j'entends aux infos qu'il y a eu une exécution, je frémis. Je me demande si c'est pas Iwao", dit la vieille Hideko qui s'éloigne de la prison en trottinant sous son parapluie rose. Comme l'espoir.
Le mois prochain, elle sera là.
Le rappeur tunisien Weld El 15 va être libéré
Sa peine de deux ans de prison ferme, prononcée pour un clip jugé insultant envers la police, a été ramenée à six mois avec sursis.
Le rappeur tunisien Weld El 15 sera libéré mardi après sa condamnation à six mois de prison avec sursis en appel, contre deux ans ferme en première instance pour avoir insulté la police dans une chanson, selon son avocat.
«C’est une victoire pour la liberté, la démocratie, pour Weld El 15 qui n’a fait qu’un travail artistique», a réagi son avocat Ghazi Mrabet après avoir pris connaissance de l’arrêt de la cour d’appel de Tunis. L’annonce de la sentence a déclenché les cris de joie de quelques dizaines de proches et amis du rappeurs présents devant le tribunal. «Liberté Weld El 15», ont-ils notamment scandé.
Le musicien de 25 ans, de son vrai nom Ala Yaâcoubi, doit être libéré dans la journée de la prison en banlieue de Tunis où il est détenu depuis le 12 juin et sa condamnation en première instance à deux ans de prison ferme. Cette peine très sévère pour avoir insulté et menacé des policiers dans sa chanson Boulicia Kleb (Les policiers sont des chiens) avait été vivement critiquée par l’opposition mais aussi par des responsables du gouvernement tunisien, tels le ministre de la Culture et celui des Droits de l’Homme.
A l’inverse, le chef du gouvernement, l’islamiste Ali Larayedh, un ancien ministre de l’Intérieur, avait estimé lundi que cette affaire ne relevait pas de la liberté d’expression. «Il n’est pas jugé sur la base de son art ou de la liberté d’expression mais pour avoir appelé à la haine, au meurtre de policiers et magistrats. Il a fait des gestes tout ce qu’il y a de plus obscène», a-t-il estimé dans un entretien à la chaîne d’information en arabe France 24.
Dans l’un des couplets de sa chanson qui traite notamment de son arrestation musclée pour détention de cannabis, il dit vouloir «égorger un policier au lieu d’un mouton» lors d’une fête religieuse. Depuis la révolution de janvier 2011, la justice et le gouvernement tunisien, dirigé par les islamistes d’Ennahda, sont régulièrement accusés de chercher à restreindre la liberté d’expression acquise après la chute du régime de Zine EL Abidine Ben Ali.
«C’est une victoire pour la liberté, la démocratie, pour Weld El 15 qui n’a fait qu’un travail artistique», a réagi son avocat Ghazi Mrabet après avoir pris connaissance de l’arrêt de la cour d’appel de Tunis. L’annonce de la sentence a déclenché les cris de joie de quelques dizaines de proches et amis du rappeurs présents devant le tribunal. «Liberté Weld El 15», ont-ils notamment scandé.
Le musicien de 25 ans, de son vrai nom Ala Yaâcoubi, doit être libéré dans la journée de la prison en banlieue de Tunis où il est détenu depuis le 12 juin et sa condamnation en première instance à deux ans de prison ferme. Cette peine très sévère pour avoir insulté et menacé des policiers dans sa chanson Boulicia Kleb (Les policiers sont des chiens) avait été vivement critiquée par l’opposition mais aussi par des responsables du gouvernement tunisien, tels le ministre de la Culture et celui des Droits de l’Homme.
A l’inverse, le chef du gouvernement, l’islamiste Ali Larayedh, un ancien ministre de l’Intérieur, avait estimé lundi que cette affaire ne relevait pas de la liberté d’expression. «Il n’est pas jugé sur la base de son art ou de la liberté d’expression mais pour avoir appelé à la haine, au meurtre de policiers et magistrats. Il a fait des gestes tout ce qu’il y a de plus obscène», a-t-il estimé dans un entretien à la chaîne d’information en arabe France 24.
Dans l’un des couplets de sa chanson qui traite notamment de son arrestation musclée pour détention de cannabis, il dit vouloir «égorger un policier au lieu d’un mouton» lors d’une fête religieuse. Depuis la révolution de janvier 2011, la justice et le gouvernement tunisien, dirigé par les islamistes d’Ennahda, sont régulièrement accusés de chercher à restreindre la liberté d’expression acquise après la chute du régime de Zine EL Abidine Ben Ali.
SOCIAL
Spanghero : deux candidats à la reprise pour oublier le scandale
Le tribunal de commerce de Carcassonne doit examiner les deux projets de reprise de l'entreprise Spanghero impliquée dans le scandale de la viande de cheval. | Remy Gabalda
L'entreprise Spanghero de Castelnaudary (Aude) est aux abois depuis qu'elle a été désignée, mi-février, comme un responsable principal du scandale européen de la viande de cheval, revendue pour du boeuf à des entreprises produisant elles-mêmes des plats cuisinés pour de grands distributeurs.
Son sort sera tranché, ce mardi 2, par le tribunal de commerce de Carcassonne. Pour éviter la liquidation et la mise sur le carreau des 230 salariés, le tribunal doit examiner deux offres de reprise avant de trancher dans les prochains jours.
Pour laver le nom de sa famille, Laurent Spanghero, qui avait créé cette société d'agroalimentaire avant de la céder en 2009 à la coopérative basque Lur Berri, s'est dit prêt, à 74 ans, à reprendre les rênes de l'entreprise. Il serait appuyé par deux partenaires, un promoteur immobilier et le cabinet d'investissement Investeam. Sauvegardant dans un premier temps une centaine d'emplois, Laurent Spanghero envisage de maintenir les deux activités de préparation de plats cuisinés et la transformation de viande. Pour relancer ce projet baptisé «Saveurs occitanes», le repreneur potentiel affirme disposer de 2 millions d'euros de fonds propres et de près de trois fois le besoin en fonds de roulement.
Laurent Spanghero veut faire table rase«Il s'agit de redonner un souffle nouveau à cette entreprise. Le passé, il est dramatique, il est calamiteux, l'entreprise elle n'est pas malade, elle est en danger de mort. Je crois qu'on va peut-être la sauver mais il faut un sacré docteur pour la sauver, car elle est encore gangrenée de l'intérieur», déclarait-il vendredi, lors d'un comité d'entreprise. Selon lui, la future entreprise a besoin de faire table rase de son passé récent pour retrouver de la crédibilité et récupérer la confiance des donneurs d'ordre, à savoir plusieurs enseignes de la grande distribution.
Le dernier contrat avec l'entreprise Lidl, spécialiste allemand des supermarchés à bas prix qui lui permettait de faire travailler une cinquantaine de personnes vient de s'achever le 30 juin. L'enseigne hard discount attend de connaître le nouveau repreneur avant d'envisager son renouvellement.
Delpeyrat engagé seul dans le projet concurrent
Un projet concurrent aussi en lice, porté par des salariés avec le soutien au départ de deux industriels. Le groupe Delpeyrat (foie gras, plats cuisinés), filiale landaise du groupe coopératif Maïsadour, pourrait reprendre l'activité des plats cuisinés, notamment avec la fabrication d'un cassoulet de Castelnaudary haut de gamme. A côté, la société Deveille, de Feurs (Loire), spécialisée dans la transformation de la viande (abattage, steaks, saucisses) serait intéressée par l'activité de transformation de la viande. Mais depuis la fin de la semaine, ce plan a été modifié. L'entreprise Deveille a fait savoir qu'elle se mettait en «retrait», Delpeyrat assumant seule la reprise.
C'est maintenant au tribunal de commerce de faire son choix. Cependant, si les magistrats estiment que ces projets ne pas viables, les salariés qui se retrouveront à la porte en cas de liquidation devront se partager une enveloppe de 460 000 euros d'indemnités, soit 2 000 euros par salarié. Si un repreneur devait être désigné, les salariés licenciés se partageraient cette enveloppe, ce qui porterait leur indemnité à environ 3 500 euros.
Pour laver le nom de sa famille, Laurent Spanghero, qui avait créé cette société d'agroalimentaire avant de la céder en 2009 à la coopérative basque Lur Berri, s'est dit prêt, à 74 ans, à reprendre les rênes de l'entreprise. Il serait appuyé par deux partenaires, un promoteur immobilier et le cabinet d'investissement Investeam. Sauvegardant dans un premier temps une centaine d'emplois, Laurent Spanghero envisage de maintenir les deux activités de préparation de plats cuisinés et la transformation de viande. Pour relancer ce projet baptisé «Saveurs occitanes», le repreneur potentiel affirme disposer de 2 millions d'euros de fonds propres et de près de trois fois le besoin en fonds de roulement.
Laurent Spanghero veut faire table rase«Il s'agit de redonner un souffle nouveau à cette entreprise. Le passé, il est dramatique, il est calamiteux, l'entreprise elle n'est pas malade, elle est en danger de mort. Je crois qu'on va peut-être la sauver mais il faut un sacré docteur pour la sauver, car elle est encore gangrenée de l'intérieur», déclarait-il vendredi, lors d'un comité d'entreprise. Selon lui, la future entreprise a besoin de faire table rase de son passé récent pour retrouver de la crédibilité et récupérer la confiance des donneurs d'ordre, à savoir plusieurs enseignes de la grande distribution.
Le dernier contrat avec l'entreprise Lidl, spécialiste allemand des supermarchés à bas prix qui lui permettait de faire travailler une cinquantaine de personnes vient de s'achever le 30 juin. L'enseigne hard discount attend de connaître le nouveau repreneur avant d'envisager son renouvellement.
Delpeyrat engagé seul dans le projet concurrent
Un projet concurrent aussi en lice, porté par des salariés avec le soutien au départ de deux industriels. Le groupe Delpeyrat (foie gras, plats cuisinés), filiale landaise du groupe coopératif Maïsadour, pourrait reprendre l'activité des plats cuisinés, notamment avec la fabrication d'un cassoulet de Castelnaudary haut de gamme. A côté, la société Deveille, de Feurs (Loire), spécialisée dans la transformation de la viande (abattage, steaks, saucisses) serait intéressée par l'activité de transformation de la viande. Mais depuis la fin de la semaine, ce plan a été modifié. L'entreprise Deveille a fait savoir qu'elle se mettait en «retrait», Delpeyrat assumant seule la reprise.
C'est maintenant au tribunal de commerce de faire son choix. Cependant, si les magistrats estiment que ces projets ne pas viables, les salariés qui se retrouveront à la porte en cas de liquidation devront se partager une enveloppe de 460 000 euros d'indemnités, soit 2 000 euros par salarié. Si un repreneur devait être désigné, les salariés licenciés se partageraient cette enveloppe, ce qui porterait leur indemnité à environ 3 500 euros.
LeParisien.fr
Spanghero : plus qu'une seule offre de reprise en lice
Le tribunal de commerce de Carcassonne a tenu mardi matin à huis clos une audience cruciale pour décider du sort de l'entreprise Spanghero, menacée de disparition à cause du scandale de la viande de cheval. Le procureur a annoncé dans la foulée qu'une seule offre de reprise restait en lice, celle de Laurent Spanghero. La décision sera annoncée vendredi.
Laurent Spanghero en bonne voie pour reprendre l'entreprise Spanghero de Castelnaudary, menacée de disparition à cause du scandale de la viande de cheval. Avec ses associés, il est désormais seul en lice à l'issue de l'audience qui s'est tenue mardi au tribunal de commerce de Carcassonne. Le procureur, Antoine Leroy, a annoncé qu'une seule offre de reprise était encore en lice, celle de Laurent Spanghero, qui a fondé l'entreprise avant de la céder en 2009 à la coopérative basque Lur Berri, associé au promoteur immobilier Jacques Blanc et à la société de capital-risque Investeam.
L'autre offre, celle de Delpeyrat et de la société Deveille soutenue par des salariés, n'a pas été jugée "recevable" car elle était "incomplète", faute d'avoir obtenu un abandon de créance de la part des banques.
Le tribunal de commerce de Carcassonne décidera vendredi s'il accorde la reprise de l'entreprise de viande et produits cuisinés Spanghero de Castelnaudary (Aude) à Laurent Spanghero. L'entreprise est en liquidation judiciaire depuis le 19 avril, avec autorisation de poursuivre l'activité de l'entreprise pour 3 mois. Spanghero compte 230 salariés.
141.500 personnes sans domicile en France début 2012
AFP - Environ 141.500 personnes, dont 30.000 enfants, étaient sans domicile début 2012 en France, soit une progression de près de 50% depuis 2001, selon une étude de l'Insee rendue publique mardi.
Près de deux sans domicile sur cinq sont des femmes. Avec ou sans enfants, elles bénéficient de conditions d'hébergement souvent plus stables que les hommes seuls et étrangers.
L'enquête se base sur les personnes ayant fréquenté les services d'hébergement ou de restauration dans les agglomérations de plus de 20.000 habitants, entre le 23 janvier et le 3 mars 2012.
Parmi 103.000 personnes recensées, 81.000 étaient sans domicile, c'est-à-dire qu'elles avaient passé la nuit précédent l'enquête dans un lieu non prévu pour l'habitation (on parle alors de sans-abri), ou qu'elles avaient dormi dans un service d'hébergement (hôtel ou logement payé par une association, chambre ou dortoirs dans un hébergement collectif, lieu ouvert en cas de grand froid).
Ces 81.000 personnes étaient accompagnées de 30.000 enfants.
En ajoutant les 8.000 sans-domicile des communes rurales et des petites agglomérations et les 22.500 personnes en centres d'accueil pour demandeurs d'asile (Cada), l'Insee totalise 141.500 personnes sans domicile début 2012.
Sur les 81.000 adultes sans domicile recensés dans les agglomérations de plus de 20.000 habitants, 53% étaient d'origine étrangère, alors qu'ils n'étaient que 38% en 2001. Ce chiffre est en augmentation en raison de la hausse du nombre des demandeurs d'asile sans places en Cada.
L'étude se penche plus particulièrement sur les 66.300 adultes francophones sans domicile. Près de la moitié étaient en centre d'hébergement collectif (11% dans un centre qu'ils doivent quitter le matin, 35% dans un centre où l'on peut rester la journée), un tiers dans un logement payé par une association, 12% dans un hôtel, et 9% étaient des sans-abri.
La moitié de ces sans-abri n'avaient pas voulu dormir en centre d'hébergement à cause du manque d'hygiène et de l'insécurité. Les autres ont été refusés par manque de places ou n'ont pu s'y rendre (arrivée trop tardive, chiens non admis, etc.).
Les femmes accompagnées d'enfants sont majoritairement hébergées en hôtel ou en logement associatif. Les personnes seules sont plus nombreuses dans les centres collectifs ou parmi les sans-abri, mais on y compte moins de femmes seules que d'hommes seuls.
Les hôtels accueillent principalement les femmes étrangères, tandis que les hommes seuls étrangers connaissent les conditions les plus précaires (à la rue ou dans les centres à quitter le matin).
Retraites : les étonnantes erreurs de calcul de la Sécu
Par Marc Landré
La Cour des comptes a relevé que près d'une nouvelle retraite sur dix est affectée par une erreur de portée financière, soit 94 millions d'euros par an.
Pas un jour ne passe sans que la Cour des comptes ne fasse parler d'elle. La semaine dernière, la vigie de la bonne utilisation des deniers publics se rappelait au bon souvenir du gouvernement en publiant un rapport au vitriol sur les perspectives financières de la France. Aujourd'hui, elle revient avec celui sur la «certification» des comptes du régime général de la Sécu qui retracent «403,3 milliards d'euros de charges au total». Bonne nouvelle: les principales branches ont vu leurs comptes certifiés par les sages de la Rue Cambon qui ont pris «position sur la régularité, la sincérité et l'image fidèle des séries d'états financiers» du régime général. Mais le diable se cache dans les détails et la Cour des comptes ne s'est pas privée de pointer quelques anomalies qui permettent de douter de «la sincérité» des comptes de la Sécurité sociale…
Si la plupart des états financiers ont été certifiés, ils l'ont été «avec réserve»: quatre pour la maladie et la famille, six pour la retraite et l'Acoss, la fédération des Urssaf, chargées de récolter les cotisations auprès des entreprises. Seuls les comptes de la branche accidents du travail-maladie professionnelle (AT-MP) ont été recalés, et ce pour la deuxième année consécutive. En cause, le manque d'«éléments probants suffisants et appropriés» pour évaluer les provisions passées par la branche maladie et gérer les contentieux. Toutes branches confondues, des évolutions restent «nécessaires afin de fiabiliser les comptes», indique la Cour.
Ensuite, certaines réserves ne manquent pas d'étonner. Ainsi, la Cour note que «la fréquence et l'incidence financière des erreurs de calcul des pensions de retraite se sont fortement dégradées en 2012». Avec la conséquence que «9,1 % des pensions nouvellement attribuées sont affectées par une erreur de portée financière». Soit près d'une nouvelle retraite sur dix! L'impact financier n'est pas neutre: 0,84 % du montant total des droits ou 94 millions par an.
En matière de santé, la Cour fustige «l'absence fréquente des pièces justificatives permettant d'attester la réalité des soins donnant lieu à remboursement», ou encore «la maîtrise insuffisante des risques d'erreur de calcul des prestations et la représentation incomplète de ces erreurs». Un comble pour la plus importante des branches de la Sécu qui rembourse 190 milliards d'euros de soins par an et accusera, en 2013, un trou de 5,6 milliards.
Six chômeurs attaquent Pôle emploi en justice
Par Mathilde Golla
Ils estiment que l'institution n'a pas rempli sa mission d'accompagnement et réclament jusqu'à 300.000 euros de dommages et intérêts.
Une première en France. Des chômeurs s'apprêtent à porter plainte contre Pôle emploi pour défaut d'accompagnement. Ils réclament des dommages et intérêts pouvant aller jusqu'à 300.000 euros. Une délégation de la CGT-chômeurs, partie prenante dans la procédure, se rendra vendredi matin au siège parisien de Pôle emploi pour engager la procédure.
La démarche vise à faire reconnaître le non-respect par l'institution de son obligation de suivi des chômeurs. Florent Hennequin, l'un des avocats des plaignants, affirme que l'entorse à cette obligation «a déjà été reconnue dans le cadre de la première procédure en référé».
En septembre 2012, le tribunal administratif de Paris avait ordonné à Pôle emploi de respecter ses obligations envers un chômeur de 54 ans qui s'estimait insuffisamment accompagné. Ce chômeur, inscrit à Pôle emploi en février 2009, n'avait «bénéficié que de trois rendez-vous en agence, en dépit de ses demandes réitérées» et n'avait reçu aucune offre d'emploi. Mais l'ordonnance avait finalement été annulée par le Conseil d'Etat, pour qui «la condition d'urgence» n'était pas remplie.
Mais cet ex-cadre «qui livre désormais des journaux à temps partiel» précise son avocat, et cinq autres plaignants ne désarment pas. «Après avoir été déboutés sur une procédure d'urgence par le Conseil d'Etat, nous utilisons désormais la voie judiciaire normale», avance Florent Hennequin, l'un des avocats des six chômeurs. Déterminé, il prévient: «En cas de refus ou d'absence de réponse, nous saisirons le tribunal administratif».
Pôle Emploi est en effet chargée d'accompagner les chômeurs dans leur recherche d'emploi, de trouver des formations…Mais avec l'explosion des chiffres du chômage, les missions de l'institution sont de plus en plus compliqués. Un rapport parlementaire présenté au début du mois avait jugé «trop peu efficace», l'accompagnement des chômeurs, estimant qu'il devait «être repensé» et «simplifié». Le rapport encourage Pôle emploi à intensifier une «réorganisation en profondeur» du travail des agents et veut faire de la région le «chef de file de l'insertion professionnelle». La procédure engagée par les chômeurs pourrait accélérer les mutations.
La démarche vise à faire reconnaître le non-respect par l'institution de son obligation de suivi des chômeurs. Florent Hennequin, l'un des avocats des plaignants, affirme que l'entorse à cette obligation «a déjà été reconnue dans le cadre de la première procédure en référé».
En septembre 2012, le tribunal administratif de Paris avait ordonné à Pôle emploi de respecter ses obligations envers un chômeur de 54 ans qui s'estimait insuffisamment accompagné. Ce chômeur, inscrit à Pôle emploi en février 2009, n'avait «bénéficié que de trois rendez-vous en agence, en dépit de ses demandes réitérées» et n'avait reçu aucune offre d'emploi. Mais l'ordonnance avait finalement été annulée par le Conseil d'Etat, pour qui «la condition d'urgence» n'était pas remplie.
Mais cet ex-cadre «qui livre désormais des journaux à temps partiel» précise son avocat, et cinq autres plaignants ne désarment pas. «Après avoir été déboutés sur une procédure d'urgence par le Conseil d'Etat, nous utilisons désormais la voie judiciaire normale», avance Florent Hennequin, l'un des avocats des six chômeurs. Déterminé, il prévient: «En cas de refus ou d'absence de réponse, nous saisirons le tribunal administratif».
Pôle Emploi est en effet chargée d'accompagner les chômeurs dans leur recherche d'emploi, de trouver des formations…Mais avec l'explosion des chiffres du chômage, les missions de l'institution sont de plus en plus compliqués. Un rapport parlementaire présenté au début du mois avait jugé «trop peu efficace», l'accompagnement des chômeurs, estimant qu'il devait «être repensé» et «simplifié». Le rapport encourage Pôle emploi à intensifier une «réorganisation en profondeur» du travail des agents et veut faire de la région le «chef de file de l'insertion professionnelle». La procédure engagée par les chômeurs pourrait accélérer les mutations.
SOCIETE
«Les lois pour l'égalité femmes-hommes sont inefficaces car non contraignantes»
Interview Le projet de loi intitulé «Pour l’égalité entre les femmes et les hommes» sera présenté ce mercredi en Conseil des ministres. Selon Réjane Sénac, chercheure au Cevipof, seule une nouvelle loi peut faire progresser l'égalité.
Libération
Encourager les hommes à prendre le congé parental, interdire l’accès des entreprises qui ne respectent pas l’égalité professionnelle aux marchés publics, mettre la pression sur les hommes qui ne paient pas leur pension alimentaire à leur ex-compagne, pousser le Conseil supérieur de l’audiovisuel à débusquer les stéréotypes sexistes. Tout ça sans oublier de mieux protéger les femmes victimes de violences conjugales. Voilà les grands traits du projet de loi intitulé «Pour l’égalité entre les femmes et les hommes», présenté ce mercredi en Conseil des ministres par la ministre des Droits des femmes, Najat Vallaud-Belkacem. Ambitieux ? Oui. Fourre-Tout ? «Parce que les inégalités sont partout, nous devons agir partout», justifie la ministre.
Mais au fond fallait-il encore légiférer alors que tout un arsenal législatif existe déjà, sur l’égalité professionnelle, les violences ou encore la parité en politique ou au sein des conseils d’administration ? Entretien avec Réjane Sénac, chercheure CNRS au Centre de recherches politiques de Sciences Po - Cevipof, auteur de L’invention de la diversité (PUF, 2012) et présidente de la commission parité du Haut Conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes, qui a donné un avis général favorable au projet de loi. (Photo DR)
Rappelons que le Code civil de 1804 consacre l’incapacité juridique de la femme mariée et que les droits accordés ensuite aux femmes, tels que l’interdiction du travail de nuit en 1892, l’ont été pour protéger la fonction de mère et non pour reconnaître les femmes comme des individus à part entière. C’est ainsi que les Françaises ont dû attendre jusqu’en 1965 pour gérer leurs biens propres et exercer une profession sans autorisation maritale. Cette loi participe au défi qui consiste à repenser la cohérence du droit pour porter un républicanisme non pas idéalisé mais critique afin que l’égalité s’applique à toutes et à tous.
Si les femmes ont gagné le droit, voire le devoir, d’être désormais présentes dans des territoires dont elles étaient naguère exclues (école, entreprise, politique etc.) c’est au nom de la «plus-value» de la mixité : cela ne refonde pas un ordre social égalitaire, mais rend acceptable, voire souhaitable, l’ordre sexué qui a justifié leur exclusion du contrat social au nom de leur «moins-value naturelle». Dans un contexte de crise, la tentation est forte de porter les politiques d’égalité comme un investissement social. Or pour être paires, il ne faut pas seulement moderniser, mais dépasser le mythe fondateur de la complémentarité. Cette loi a donc pour défi d’être efficace au sens de transformatrice.
Les consommations régulières de tabac, d'alcool et de cannabis augmentent chez les étudiants en 2013, selon la 8e édition du baromètre sur la santé des étudiants, réalisée par les mutuelles étudiantes régionales réunies au sein d'emeVia avec l'Institut CSA.
L'étude, menée auprès de 6.134 étudiants de 18 à 25 ans répondant à un questionnaire auto-administré, met en avant l'interaction des différentes addictions et dresse le profil d'étudiants poly-consommateurs.
Selon cette enquête menée tous les deux ans, les étudiants boivent plus en 2013 qu'en 2011, mais de manière moins excessive. Ainsi 66,7% des étudiants sont considérés comme buveurs (c'est-à-dire buvant entre 1 ou 2 verres une fois par mois ou moins, et pouvant aller jusqu'à 3 à 4 verres, 2 à 4 fois par mois) contre 59,7% en 2011.
Les buveurs excessifs (plus de 5 verres, que ce soit une fois par mois ou plus de deux fois par semaine), sont moins nombreux (20,3% contre 23,8% en 2011), mais ceux qui ne boivent pas également (13% contre 16,5% en 2011).
A 72,2%, les étudiants se ressentent pas le besoin de diminuer leur consommation d'alcool, y compris ceux qui savent qu'ils font des excès.
Concernant le tabac, les fumeurs occasionnels reculent (12,6% contre 19,2%), alors que les fumeurs réguliers progressent (14,2% contre 13,5% en 2011), tout comme ceux qui n'ont jamais fumé (70% contre 63% en 2011).
60,4% des fumeurs affirment que la hausse du prix du tabac n'a pas changé leurs habitudes, seuls 15,8% pensant qu'ils auront arrêté de fumer dans les six prochains mois.
Quant au cannabis, si le nombre d'expérimentateurs ayant consommé une fois durant leur vie baisse (14,4% contre 16,1% en 2011), le nombre des consommateurs occasionnels (1 à 4 fois par mois au cours des douze derniers mois) a augmenté (18,4% contre 15,2% en 2011), tout comme celui des consommateurs réguliers (3% contre 2% en 2011).
L'étude fait le lien entre les différents addictions: 86,7% des consommateurs réguliers de cannabis sont également fumeurs de tabacs occasionnels ou quotidiens, et 58,2% des consommateurs réguliers de cannabis sont des buveurs excessifs d'alcool.
Les 6.134 étudiants ont répondu à un questionnaire envoyé au total à 50.000 étudiants, sélectionnés de façon aléatoire par chaque mutuelle étudiante participant à l'enquête.
Mais au fond fallait-il encore légiférer alors que tout un arsenal législatif existe déjà, sur l’égalité professionnelle, les violences ou encore la parité en politique ou au sein des conseils d’administration ? Entretien avec Réjane Sénac, chercheure CNRS au Centre de recherches politiques de Sciences Po - Cevipof, auteur de L’invention de la diversité (PUF, 2012) et présidente de la commission parité du Haut Conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes, qui a donné un avis général favorable au projet de loi. (Photo DR)
Doit-on passer nécessairement par la loi pour promouvoir l’égalité femmes-hommes ?
Je retournerais la question : comment promouvoir l’égalité femmes-hommes en dehors de la loi au sens de ce qui fait norme ? Le droit agit en effet sur les conduites individuelles et collectives, pas seulement par les sanctions légales qui accompagnent son non-respect, mais aussi par le poids de la norme sociale qu’il incarne. Le sexisme est notre inconscient républicain, comme en témoigne l’article premier de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen : il affirme que les hommes naissent libres et égaux en droits mais ne s’est pas appliqué aux femmes pendant deux siècles, sans que cela ne soit perçu comme contradictoire avec le principe d’égalité.Rappelons que le Code civil de 1804 consacre l’incapacité juridique de la femme mariée et que les droits accordés ensuite aux femmes, tels que l’interdiction du travail de nuit en 1892, l’ont été pour protéger la fonction de mère et non pour reconnaître les femmes comme des individus à part entière. C’est ainsi que les Françaises ont dû attendre jusqu’en 1965 pour gérer leurs biens propres et exercer une profession sans autorisation maritale. Cette loi participe au défi qui consiste à repenser la cohérence du droit pour porter un républicanisme non pas idéalisé mais critique afin que l’égalité s’applique à toutes et à tous.
De nombreuses lois ont pourtant été votées et les chiffres sont toujours aussi désolants...
Beaucoup de lois ont, en effet, été adoptées depuis les années 70 et cela peut donner l’impression que le temps n’est plus à légiférer. Or, j’estime avec la juriste Annie Junter que les lois concernant l’égalité femmes-hommes sont «hors la loi» car elles ne sont pas contraignantes, les sanctions n’existant pas ou n’étant pas appliquées. Citons les lois sur l’égalité professionnelle qui, du principe d’égalité salariale énoncé dès 1972 aux lois de 1983, 2001, 2006 ou 2010, ne sont pas efficaces car pas efficientes. Ainsi, lorsqu’il s’agit de lutter contre les inégalités femmes-hommes, la loi perd son autorité. Cette nouvelle loi est une occasion pour donner à l'égalité les moyens de son application.Faut-il une loi transversale pour autant ?
L’approche par secteur de politique publique (éducation, santé, emploi, sécurité…) ne permet pas de déconstruire les inégalités entre les sexes comme système de constructions sociales hiérarchisées. Le risque est de mettre en concurrence les thématiques (contraception, violences, égalité professionnelle, partage du pouvoir…), les types d’inégalité (sexuées, racialisées, sociales…) et d’avoir des effets contradictoires entre secteurs. A titre d’exemple, les politiques familiales et les politiques d’emploi peuvent être en tension au regard de l’objectif d’égalité femmes-hommes, comme en témoigne l’augmentation du travail à temps partiel féminin de 21% en 1990 à 30% en 2011. Les vives polémiques suite à l’ouverture du mariage aux personnes de même sexe montrent l’importance de penser la déconstruction des inégalités de manière transversale. Le défi lancé à la République est d’appréhender l’entremêlement des différences (en particulier sexuées, d’orientation sexuelle, racialisées ou sociales) au regard du projet politique d’égalité et non du recours au mythe de la complémentarité des différences.Quels sont les freins encore aujourd’hui ?
En 2013, les individus sont encore assignés à des comportements sexués binaires se limitant à être une bonne mère ou un bon père que cela soit dans la vie privée comme dans la vie publique. C’est ainsi que les femmes doivent faire du management maternant, de la politique autrement plus dans l’empathie dans l’écoute... Alors que les hommes sont encore les dépositaires de l’autorité.Si les femmes ont gagné le droit, voire le devoir, d’être désormais présentes dans des territoires dont elles étaient naguère exclues (école, entreprise, politique etc.) c’est au nom de la «plus-value» de la mixité : cela ne refonde pas un ordre social égalitaire, mais rend acceptable, voire souhaitable, l’ordre sexué qui a justifié leur exclusion du contrat social au nom de leur «moins-value naturelle». Dans un contexte de crise, la tentation est forte de porter les politiques d’égalité comme un investissement social. Or pour être paires, il ne faut pas seulement moderniser, mais dépasser le mythe fondateur de la complémentarité. Cette loi a donc pour défi d’être efficace au sens de transformatrice.
Tabac, alcool, cannabis: consommation en hausse chez les étudiants
Paris (AFP)
afp.com - Fred Dufour
Concernant le tabac, les fumeurs occasionnels reculent (12,6% contre 19,2%), alors que les fumeurs réguliers progressent (14,2% contre 13,5% en 2011), tout comme ceux qui n'ont jamais fumé (70% contre 63% en 2011).
afp.com - Fred Dufour
L'étude, menée auprès de 6.134 étudiants de 18 à 25 ans répondant à un questionnaire auto-administré, met en avant l'interaction des différentes addictions et dresse le profil d'étudiants poly-consommateurs.
Selon cette enquête menée tous les deux ans, les étudiants boivent plus en 2013 qu'en 2011, mais de manière moins excessive. Ainsi 66,7% des étudiants sont considérés comme buveurs (c'est-à-dire buvant entre 1 ou 2 verres une fois par mois ou moins, et pouvant aller jusqu'à 3 à 4 verres, 2 à 4 fois par mois) contre 59,7% en 2011.
Les buveurs excessifs (plus de 5 verres, que ce soit une fois par mois ou plus de deux fois par semaine), sont moins nombreux (20,3% contre 23,8% en 2011), mais ceux qui ne boivent pas également (13% contre 16,5% en 2011).
A 72,2%, les étudiants se ressentent pas le besoin de diminuer leur consommation d'alcool, y compris ceux qui savent qu'ils font des excès.
Concernant le tabac, les fumeurs occasionnels reculent (12,6% contre 19,2%), alors que les fumeurs réguliers progressent (14,2% contre 13,5% en 2011), tout comme ceux qui n'ont jamais fumé (70% contre 63% en 2011).
60,4% des fumeurs affirment que la hausse du prix du tabac n'a pas changé leurs habitudes, seuls 15,8% pensant qu'ils auront arrêté de fumer dans les six prochains mois.
Quant au cannabis, si le nombre d'expérimentateurs ayant consommé une fois durant leur vie baisse (14,4% contre 16,1% en 2011), le nombre des consommateurs occasionnels (1 à 4 fois par mois au cours des douze derniers mois) a augmenté (18,4% contre 15,2% en 2011), tout comme celui des consommateurs réguliers (3% contre 2% en 2011).
L'étude fait le lien entre les différents addictions: 86,7% des consommateurs réguliers de cannabis sont également fumeurs de tabacs occasionnels ou quotidiens, et 58,2% des consommateurs réguliers de cannabis sont des buveurs excessifs d'alcool.
Les 6.134 étudiants ont répondu à un questionnaire envoyé au total à 50.000 étudiants, sélectionnés de façon aléatoire par chaque mutuelle étudiante participant à l'enquête.
Etats-Unis: la "green card" accordée aux couples du même sexe
Washington — Le gouvernement américain a annoncé lundi que les couples mariés de même sexe peuvent maintenant présenter une demande de "carte verte", le très précieux permis de séjour permanent, tout comme les couples hétérosexuels mariés, dans un nouveau geste pour mettre fin à la discrimination des homosexuels.
Cette décision est une des conséquences de l'arrêt de la Cour suprême des Etats-Unis de la semaine dernière qui étend les droits et aides sociales aux couples homosexuels mariés dans les États fédéraux reconnaissant de telles unions.
Selon la secrétaire américaine à la Sécurité intérieure, Janet Napolitano, le président Barack Obama avait donné instruction aux organismes fédéraux d'appliquer avec souplesse la décision de la Court suprême.
"J'ai demandé aux services de l'immigration (Uscics) d'examiner les demandes en matière d'immigration déposées au nom d'un conjoint de même sexe de la même manière que ceux déposés au nom d'un conjoint de sexe opposé", a ajouté Mme Napolitano dans un communiqué.
Une première requête d'un couple gay marié à New York a été approuvé immédiatement après la décision de la Cour suprême. L'un des deux hommes, étranger sans papiers en provenance de Colombie, était sur le point d'être expulsé par un tribunal de l'immigration.
Douze Etats fédéraux et la ville capitale Washington DC autorisent le mariage gay. Après une deuxième décision de la Cour suprême mercredi, la Californie a rétabli les unions de personnes de même sexe.
Chine: une femme condamnée à rendre visite à sa mère de 77 ans
AFP - Une Chinoise s'est vu ordonner par un tribunal de rendre visite à sa mère, âgée de 77 ans, au moins une fois tous les deux mois, en vertu d'une nouvelle loi sur la protection des personnes âgées, a rapporté mardi la presse chinoise.
"Appuyée sur sa canne", Mme Chu, mère et grand-mère, s'est avancée "en boitillant jusqu'au siège des plaignants" de la cour de Wuxi (est), qui traitait lundi de l'affaire portée en justice par la vieille dame contre sa fille et son mari, a rapporté le quotidien de la ville.
Le tribunal populaire du district de Beitang a décidé d'imposer à la fille au moins une visite à sa mère tous les deux mois et à l'occasion d'au moins deux des fêtes et jours fériés du pays.
Cette décision a été prise le jour même de la promulgation d'une nouvelle loi censée répondre aux inquiétudes grandissantes en Chine sur le sort des personnes âgées, dans un contexte de décomposition des familles sous l'effet des bouleversements économiques de ces dernières années.
Des affaires répétées de maltraitance de personnes âgées par leurs enfants, souvent par négligence délibérée, ont scandalisé le pays.
Le couple de Wuxi, dans la province du Jiangsu, avait donné son accord pour s'occuper de Mme Chu, mais refusait de la voir depuis que la vieille dame avait décidé d'habiter chez un fils avec qui le couple s'était brouillé, selon le journal.
En cas de manquement à ses nouvelles obligations, le couple pourra être astreint à des amendes, selon la cour.
La Loi sur la protection des droits et intérêts des personnes âgées stipule que les membres de la famille doivent rendre visite "souvent" à leurs proches âgés de plus de 60 ans, sans préciser toutefois la fréquence impliquée.
Plusieurs experts ont estimé que cette loi serait difficile à appliquer, tandis que les usagers d'internet l'ont massivement ridiculisée, l'un d'eux la qualifiant d'"insulte à la nation".
Plus de 14% de la population, soit 194 millions de Chinois, sont âgés de plus de 60 ans, selon les statistiques officielles.
Ce pourcentage s'élèvera à 30% en 2050, selon les Nations Unies, traduisant un vieillissement de la population chinoise supérieur à la moyenne mondiale, qui est de 20%.
La politique de l'enfant unique n'est toujours pas remise en cause par les autorités, malgré la multiplication des appels en ce sens.
"Appuyée sur sa canne", Mme Chu, mère et grand-mère, s'est avancée "en boitillant jusqu'au siège des plaignants" de la cour de Wuxi (est), qui traitait lundi de l'affaire portée en justice par la vieille dame contre sa fille et son mari, a rapporté le quotidien de la ville.
Le tribunal populaire du district de Beitang a décidé d'imposer à la fille au moins une visite à sa mère tous les deux mois et à l'occasion d'au moins deux des fêtes et jours fériés du pays.
Cette décision a été prise le jour même de la promulgation d'une nouvelle loi censée répondre aux inquiétudes grandissantes en Chine sur le sort des personnes âgées, dans un contexte de décomposition des familles sous l'effet des bouleversements économiques de ces dernières années.
Des affaires répétées de maltraitance de personnes âgées par leurs enfants, souvent par négligence délibérée, ont scandalisé le pays.
Le couple de Wuxi, dans la province du Jiangsu, avait donné son accord pour s'occuper de Mme Chu, mais refusait de la voir depuis que la vieille dame avait décidé d'habiter chez un fils avec qui le couple s'était brouillé, selon le journal.
En cas de manquement à ses nouvelles obligations, le couple pourra être astreint à des amendes, selon la cour.
La Loi sur la protection des droits et intérêts des personnes âgées stipule que les membres de la famille doivent rendre visite "souvent" à leurs proches âgés de plus de 60 ans, sans préciser toutefois la fréquence impliquée.
Plusieurs experts ont estimé que cette loi serait difficile à appliquer, tandis que les usagers d'internet l'ont massivement ridiculisée, l'un d'eux la qualifiant d'"insulte à la nation".
Plus de 14% de la population, soit 194 millions de Chinois, sont âgés de plus de 60 ans, selon les statistiques officielles.
Ce pourcentage s'élèvera à 30% en 2050, selon les Nations Unies, traduisant un vieillissement de la population chinoise supérieur à la moyenne mondiale, qui est de 20%.
La politique de l'enfant unique n'est toujours pas remise en cause par les autorités, malgré la multiplication des appels en ce sens.
BUREAUCRATIE – Les derniers mots des condamnés à mort texans
Ayant rétabli la peine de mort en décembre 1982 après une décision de la Cour suprême, le Texas a exécuté plus de prisonniers que les autres Etats américains additionnés. Mais là où les dernières paroles des condamnés sont supposées s'évanouir avec eux, le Texas a décidé de les consigner et les diffuser sur Internet.
Le département de justice criminelle du Texas tient à jour une banque de données fournie qui compile non seulement les derniers mots des condamnés (déclarations verbales et écrites), mais aussi le crime qu'ils ont commis, leur âge, leur race, et la date de leur exécution. Le département de justice se targue d'un total de 3 millions de pages vues rien qu'en 2012. Seule la Californie a amassé autant de données, selon le New York Times.
Un catalogue des dernières pensées avant la mort, où les demandes de pardon laissent place aux confessions, aux coups de sang, ou à des demandes parfois incongrues. Ainsi de Charles Nealy qui demande à être enterré à la droite de sa mère, mais pas à la gauche de son père. Ou de Domingo Cantu Jr., qui a violé et tué une veuve de 94 ans et qui déclare son amour à sa femme une dernière fois, l'assurant qu'il l'attendrait "de l'autre côté".
"Je suis prêt à rentrer à la maison"
Les messages sont parfois religieux, comme celui de Kimberly McCarthy, 500e personne exécutée. "Je rentre à la maison pour être avec Jésus. Gardez la foi. Je vous aime tous." "Dieu, entend nos prières. Nous voulons te remercier pour ce jour. Je ne peux pas faire cette prière, ce n'est pas bien pour vos familles ou la mienne. Pardonnez-moi, s'il vous plaît. Je vous aime tous. O.K., gardien. Je suis prêt, je rentre à la maison. Je vous aime tous. Je le ressens", a déclaré Bobby Lee Hines, condamné en 1991 pour meurtre.
Les condamnés citent la Bible et le Coran ; d'autres mentionnent leur équipe de football américain préférée, comme Jesse Hernandez qui a encouragé l'équipe des Cow-Boys de Dallas avant son exécution.
Alors que des militants contre la peine de mort dénoncent le zèle de l'administration texane et cette "tradition perverse", 73 % des Texans soutiennent la peine capitale.
Maddy, 12 ans, interdite de club de foot au collège pour ne pas que les garçons aient «des pensées impures»
En cette fin d’année scolaire, Maddy est une collégienne dépitée. Elle faisait partie du club de foot de son école, dans l’état de Géorgie (aux Etats-Unis). Mais elle ne pourra plus en faire partie à la rentrée car… « les filles doivent pratiquer des sports de filles et les garçons des sports de garçons ».
A la Strong Rock Christian, on ne mélange pas filles et garçons. Le site Slate.fr nous apprend qu’à 12 ans, Maddy faisait du club de foot de l’école. Et elle se débrouillait plutôt bien. Sa mère, Cassy Blythe explique qu’elle ne recevait que des encouragements des coachs. Et puis, patatra ! A la rentrée, Maddy ne fera plus partie du club. Officiellement, la direction a expliqué que « la politique officielle est que les collégiennes jouent à des sports de filles et que les collégiens jouent à des sports de garçons ».
Le directeur a aussi expliqué à cette mère de famille que diverses motivations étaient intervenues dans la décision d’exclure Maddy. Il y est notamment question des « pensées impures » que les garçons pourraient avoir ou encore que les discussions de vestiaires pourraient être trop dures pour elle.
On apprend aussi que le directeur a prié avant de prendre sa décision et que c’était bien ainsi pour elle.
Le directeur a aussi expliqué à cette mère de famille que diverses motivations étaient intervenues dans la décision d’exclure Maddy. Il y est notamment question des « pensées impures » que les garçons pourraient avoir ou encore que les discussions de vestiaires pourraient être trop dures pour elle.
On apprend aussi que le directeur a prié avant de prendre sa décision et que c’était bien ainsi pour elle.
DIVERS
Russie: explosion d'une fusée portant trois satellites Glonass
AFP - Une fusée russe Proton-M portant trois satellites pour le système de navigation Glonass a explosé mardi juste après son lancement à partir du cosmodrome russe de Baïkonour au Kazakhstan, a indiqué l'Agence spatiale russe (Roskosmos) dans un communiqué.
"Un accident est survenu lors du lancement de la fusée Proton-M depuis le cosmodrome de Baïkonour le 2 juillet. La fusée s'est écrasée sur le territoire du cosmodrome et a explosé", précise le communiqué.
Marigot — Au moins trois personnes sont mortes, et entre trois et six autres portées disparues lundi, après le naufrage la nuit précédente, entre Saint-Martin et l'île voisine d'Anguilla, d'une embarcation transportant vraisemblablement des immigrés clandestins, selon la préfecture de Saint-Barthélemy et Saint-Martin et la gendarmerie.
L?embarcation, une barque de pêche d?une dizaine de mètres de type saintoise, immatriculée dans la partie néerlandaise de l'île de Saint-Martin, était lourdement chargée par une vingtaine de personnes à son bord. Elle aurait sombré peu après minuit ce lundi (heure locale) au milieu du canal entre Saint-Martin et Anguilla.
Une douzaine de personnes au total ont été secourues et brièvement hospitalisées.
Si les circonstances du naufrage restent à déterminer, la brigade de recherche de la gendarmerie de Saint-Martin a ouvert une enquête pour homicide involontaire et trafic d?êtres humains. "L?hypothèse du naufrage d?un bateau passeur de clandestins est clairement privilégiée", a expliqué le commandant Paul Bétaille, à la tête de la compagnie de Saint-Martin. Selon la gendarmerie, les personnes qui se trouvaient à bord de l?embarcation seraient originaires de République Dominicaine et du Brésil.
Dans la nuit, un remorqueur à proximité a donné l'alerte après avoir aperçu le bateau retourné et a pu prendre à son bord neuf personnes. Un important dispositif de secours a été mis en place et a permis le repêchage de trois autres personnes qui ont été évacuées vers l?hôpital de Marigot. De même que les corps sans vie de trois naufragés. Entre trois et six autres personnes restent portées disparues.
Le dispositif de secours, coordonné par le CROSS Antilles Guyane, regroupe notamment la brigade nautique de la gendarmerie de Saint-Martin, épaulée depuis lundi matin par des plongeurs de la brigade nautique de Pointe-à-Pitre, à la recherche de survivants éventuels et de débris de l?épave permettant d?élucider l?accident.
Les gendarmes procédaient lundi à la mi-journée (début de soirée à Paris) à l?audition des rescapés, tous sortis de l?hôpital. En premier lieu pour déterminer avec certitude le nombre de personnes à bord de l?embarcation.
"Un accident est survenu lors du lancement de la fusée Proton-M depuis le cosmodrome de Baïkonour le 2 juillet. La fusée s'est écrasée sur le territoire du cosmodrome et a explosé", précise le communiqué.
Antilles: 3 morts et 3 à 6 disparus dans un naufrage à St-Martin
L?embarcation, une barque de pêche d?une dizaine de mètres de type saintoise, immatriculée dans la partie néerlandaise de l'île de Saint-Martin, était lourdement chargée par une vingtaine de personnes à son bord. Elle aurait sombré peu après minuit ce lundi (heure locale) au milieu du canal entre Saint-Martin et Anguilla.
Une douzaine de personnes au total ont été secourues et brièvement hospitalisées.
Si les circonstances du naufrage restent à déterminer, la brigade de recherche de la gendarmerie de Saint-Martin a ouvert une enquête pour homicide involontaire et trafic d?êtres humains. "L?hypothèse du naufrage d?un bateau passeur de clandestins est clairement privilégiée", a expliqué le commandant Paul Bétaille, à la tête de la compagnie de Saint-Martin. Selon la gendarmerie, les personnes qui se trouvaient à bord de l?embarcation seraient originaires de République Dominicaine et du Brésil.
Dans la nuit, un remorqueur à proximité a donné l'alerte après avoir aperçu le bateau retourné et a pu prendre à son bord neuf personnes. Un important dispositif de secours a été mis en place et a permis le repêchage de trois autres personnes qui ont été évacuées vers l?hôpital de Marigot. De même que les corps sans vie de trois naufragés. Entre trois et six autres personnes restent portées disparues.
Le dispositif de secours, coordonné par le CROSS Antilles Guyane, regroupe notamment la brigade nautique de la gendarmerie de Saint-Martin, épaulée depuis lundi matin par des plongeurs de la brigade nautique de Pointe-à-Pitre, à la recherche de survivants éventuels et de débris de l?épave permettant d?élucider l?accident.
Les gendarmes procédaient lundi à la mi-journée (début de soirée à Paris) à l?audition des rescapés, tous sortis de l?hôpital. En premier lieu pour déterminer avec certitude le nombre de personnes à bord de l?embarcation.
500 tonnes de poissons morts dans des eaux polluées au Mexique
Le Monde.fr avec AFP
La pollution des eaux d'un barrage mexicain par les déchets d'une entreprise d'aliments pour bétail a causé la mort d'au moins 500 tonnes de poissons, ont indiqué lundi 1er juillet les autorités locales. La société responsable a déversé de manière clandestine des centaines de litres de mélasse, un résidu du raffinage du sucre extrait de la canne, dans un canal débouchant sur le barrage Hurtado, dans la municipalité d'Acatlan de Juarez.
"Et voilà les dégâts, cette atteinte à l'environnement et aux moyens de subsistance de tous. De quoi vont-ils vivre maintenant ? Cela m'indigne, c'est une tragédie", a réagi le maire alors qu'il se trouvait près du barrage situé dans l'Etat du Jalisco, à 400 kilomètres à l'ouest de Mexico. Les poissons sont morts "parce que la mélasse a annihilé l'oxygène de l'eau", a commenté Arturo Arceo, de la coopérative locale de pêcheurs.
Le maire d'Acatlan a sollicité l'aide du gouvernement en faveur des quelque 150 familles qui vivent de la pêche autour du barrage Hurtado.
Banque du Vatican: départ du directeur
Par Le Figaro.fr avec Reuters
Le directeur de la banque du Vatican, Paolo Cipriani, et son adjoint Massimo Tulli ont démissionné aujourd'hui, a annoncé le Vatican.
Ces démissions surviennent trois jours après l'arrestation d'un prélat italien lié à cette banque, l'Institut pour les oeuvres de religion (IOR). Ce dernier, Mgr Nunzio Scarano, est accusé d'avoir tenté de transférer illégalement 20 millions d'euros de la Suisse vers l'Italie. Nunzio Scarano est comptable au Vatican et, selon la justice italienne qui a ouvert deux enquêtes à son sujet, cette position privilégiée l'a amené à développer un sentiment d'impunité. L'IOR est soupçonnée par la justice italienne d'implication dans des affaires de corruption et de blanchiment d'argent.
Le pape François, élu en mars, a annoncé mercredi la création d'une commission spéciale d'enquête sur la banque du Vatican pour s'assurer que ses activités soient "en harmonie" avec la mission de l'Eglise catholique.
Le président de l'IOR, Ernst von Freyberg, va assumer à titre provisoire les fonctions de directeur général, a précisé le Vatican.
LAMPAHAN (Indonésie) - Une cinquantaine de personnes ont été blessées dans l'effondrement de bâtiments après un séisme de magnitude 6,1 survenu jeudi dans la province indonésienne d'Aceh, a-t-on appris de source médicale.
Nous avons reçu environ 50 personnes blessées après l'affaissement des murs de leurs maisons, a déclaré à l'AFP Ema Suryani, médecin dans une clinique de Lampahan (nord), précisant traiter des blessures ouvertes ou des fractures.
Les patients, originaires de différentes localités, ont été amenés dans des camions, a-t-elle ajouté.
Le séisme s'est produit à 07H37 GMT à une profondeur de 10 kilomètres et à 55 kilomètres au sud de la ville de Bireun, sur la côte nord de la province, selon l'institut géologique américain USGS.
Des habitants paniqués se sont précipités dans la rue à Banda Aceh, la capitale provinciale, où les bâtiments ont tremblé pendant une minute environ, a constaté un journaliste de l'AFP sur place.
L'Indonésie est située sur lanneau de feu où entrent fréquemment en collision les plaques tectoniques, provoquant régulièrement des tremblements ou des éruptions volcaniques.
Un séisme de grande ampleur avait touché le pays en 2004, entraînant un tsunami qui avait fait quelque 170.000 morts à Aceh, à Sumatra, et des dizaines de milliers de victimes tout autour de l'Océan indien.
Ces démissions surviennent trois jours après l'arrestation d'un prélat italien lié à cette banque, l'Institut pour les oeuvres de religion (IOR). Ce dernier, Mgr Nunzio Scarano, est accusé d'avoir tenté de transférer illégalement 20 millions d'euros de la Suisse vers l'Italie. Nunzio Scarano est comptable au Vatican et, selon la justice italienne qui a ouvert deux enquêtes à son sujet, cette position privilégiée l'a amené à développer un sentiment d'impunité. L'IOR est soupçonnée par la justice italienne d'implication dans des affaires de corruption et de blanchiment d'argent.
Le pape François, élu en mars, a annoncé mercredi la création d'une commission spéciale d'enquête sur la banque du Vatican pour s'assurer que ses activités soient "en harmonie" avec la mission de l'Eglise catholique.
Le président de l'IOR, Ernst von Freyberg, va assumer à titre provisoire les fonctions de directeur général, a précisé le Vatican.
Indonésie: un séisme de magnitude 6,1 fait des dizaines de blessés à Aceh
LAMPAHAN (Indonésie) - Une cinquantaine de personnes ont été blessées dans l'effondrement de bâtiments après un séisme de magnitude 6,1 survenu jeudi dans la province indonésienne d'Aceh, a-t-on appris de source médicale.
Nous avons reçu environ 50 personnes blessées après l'affaissement des murs de leurs maisons, a déclaré à l'AFP Ema Suryani, médecin dans une clinique de Lampahan (nord), précisant traiter des blessures ouvertes ou des fractures.
Les patients, originaires de différentes localités, ont été amenés dans des camions, a-t-elle ajouté.
Le séisme s'est produit à 07H37 GMT à une profondeur de 10 kilomètres et à 55 kilomètres au sud de la ville de Bireun, sur la côte nord de la province, selon l'institut géologique américain USGS.
Des habitants paniqués se sont précipités dans la rue à Banda Aceh, la capitale provinciale, où les bâtiments ont tremblé pendant une minute environ, a constaté un journaliste de l'AFP sur place.
L'Indonésie est située sur lanneau de feu où entrent fréquemment en collision les plaques tectoniques, provoquant régulièrement des tremblements ou des éruptions volcaniques.
Un séisme de grande ampleur avait touché le pays en 2004, entraînant un tsunami qui avait fait quelque 170.000 morts à Aceh, à Sumatra, et des dizaines de milliers de victimes tout autour de l'Océan indien.
Cellule islamiste de Cannes-Torcy: une quatrième interpellation
Un homme de 20 ans a été interpellé mardi matin dans l’enquête sur la cellule islamiste de Cannes et Torcy, après trois autres interpellations la veille en Seine-et-Marne, a-t-on appris de source policière.
Les trois premiers interpellés sont âgés de 19, 21 et 24 ans.
Quatorze personnes ont déjà été mises en examen dans cette enquête, qui trouve son origine dans l’attentat contre une épicerie juive de Sarcelles (Val-d’Oise) le 19 septembre. Une personne avait été blessée par le jet d’une grenade dans ce commerce.
L’attaque a conduit au démantèlement en octobre à Torcy (Seine-et-Marne) et Cannes (Alpes-Maritime) d’une cellule islamiste composée de personnes ayant pour certaines d’entre elles le profil de délinquant convertis à «l’islam radical».
Le coup de filet d’octobre a été marqué par le décès d’un chef présumé de cette cellule, Jérémie Louis-Sidney, abattu à Strasbourg par la riposte de policiers sur lesquels il a tiré alors qu’ils venaient l’arrêter.
Outre les arrestations, l’enquête a permis depuis de découvrir de nombreux éléments susceptibles d’entrer dans la composition d’un «engin incendiaire similaire à ceux utilisés lors de la vague d’attentats commis par le GIA en 1995 et 1996».
Les enquêteurs pensent que plusieurs des suspects poursuivis dans ce dossier ont participé à la mise en place d’une filière visant à rejoindre des groupes armés à l’étranger pour y mener le jihad. Les spécialistes estiment que plusieurs dizaines de Français se sont rendus ou ambitionnent de se rendre en Syrie.
Les trois premiers interpellés sont âgés de 19, 21 et 24 ans.
Quatorze personnes ont déjà été mises en examen dans cette enquête, qui trouve son origine dans l’attentat contre une épicerie juive de Sarcelles (Val-d’Oise) le 19 septembre. Une personne avait été blessée par le jet d’une grenade dans ce commerce.
L’attaque a conduit au démantèlement en octobre à Torcy (Seine-et-Marne) et Cannes (Alpes-Maritime) d’une cellule islamiste composée de personnes ayant pour certaines d’entre elles le profil de délinquant convertis à «l’islam radical».
Le coup de filet d’octobre a été marqué par le décès d’un chef présumé de cette cellule, Jérémie Louis-Sidney, abattu à Strasbourg par la riposte de policiers sur lesquels il a tiré alors qu’ils venaient l’arrêter.
Outre les arrestations, l’enquête a permis depuis de découvrir de nombreux éléments susceptibles d’entrer dans la composition d’un «engin incendiaire similaire à ceux utilisés lors de la vague d’attentats commis par le GIA en 1995 et 1996».
Les enquêteurs pensent que plusieurs des suspects poursuivis dans ce dossier ont participé à la mise en place d’une filière visant à rejoindre des groupes armés à l’étranger pour y mener le jihad. Les spécialistes estiment que plusieurs dizaines de Français se sont rendus ou ambitionnent de se rendre en Syrie.
Indonésie: une femelle orang-outan battue à mort
AFP - Une femelle orang-outan a été battue à mort par des villageois sur l'île indonésienne de Sumatra, a rapporté mardi une association de défense de la faune sauvage.
L'animal a succombé à ses blessures jeudi dernier après avoir été violentée dans un village de la province d'Aceh, selon le Sumatran Orangutan Conservation Programme.
Le primate présentait de multiples traces de coups à la tête et sur le corps.
"La seule façon de maîtriser un orang-outan adulte vivant à l'état sauvage est de le battre jusqu'à ce qu'il soit à peine conscient, ou mort", a déclaré à l'AFP Ian Singleton, directeur de l'association.
La raison pour laquelle les villageois ont maltraité l'animal n'a pas été établie mais une enquête a été ouverte par les autorités locales.
Il arrive que des femelles soient tuées en tentant d'empêcher qu'on leur prenne leurs petits pour les vendre comme animaux domestiques. D'autres sont attaqués par des employés de plantations d'huile de palme ou de papier, à Sumatra, où ils sont considérés comme nuisibles.
L'orang-outang figure sur la liste rouge des espèces en danger de l'Union internationale pour la conservation de la nature (IUCN).
Entre 45.000 et 69.000 individus vivent encore dans le milieu naturel, la plupart sur l'île de Bornéo partagée par l'Indonésie et la Malaisie, victimes en particulier de la déforestation massive qui sévit dans ces pays. Ils ne seraient plus que 7.300 orang-outangs de Sumatra à vivre dans la nature.
L'animal a succombé à ses blessures jeudi dernier après avoir été violentée dans un village de la province d'Aceh, selon le Sumatran Orangutan Conservation Programme.
Le primate présentait de multiples traces de coups à la tête et sur le corps.
"La seule façon de maîtriser un orang-outan adulte vivant à l'état sauvage est de le battre jusqu'à ce qu'il soit à peine conscient, ou mort", a déclaré à l'AFP Ian Singleton, directeur de l'association.
La raison pour laquelle les villageois ont maltraité l'animal n'a pas été établie mais une enquête a été ouverte par les autorités locales.
Il arrive que des femelles soient tuées en tentant d'empêcher qu'on leur prenne leurs petits pour les vendre comme animaux domestiques. D'autres sont attaqués par des employés de plantations d'huile de palme ou de papier, à Sumatra, où ils sont considérés comme nuisibles.
L'orang-outang figure sur la liste rouge des espèces en danger de l'Union internationale pour la conservation de la nature (IUCN).
Entre 45.000 et 69.000 individus vivent encore dans le milieu naturel, la plupart sur l'île de Bornéo partagée par l'Indonésie et la Malaisie, victimes en particulier de la déforestation massive qui sévit dans ces pays. Ils ne seraient plus que 7.300 orang-outangs de Sumatra à vivre dans la nature.
Fessenheim : un réacteur nucléaire à l'arrêt après une panne
Une panne d'une pompe du circuit primaire de la centrale nucléaire de Fessenheim (Haut-Rhin) a déclenché mardi l'arrêt automatique d'un de ses deux réacteurs, mais l'incident est «sans conséquence pour l'environnement ou la sécurité», a indiqué EDF.
«Aujourd'hui aux alentours de 9 heures une pompe du circuit primaire s'est arrêtée, ce qui a entraîné l'arrêt automatique du réacteur n°2 de la centrale», a expliqué Christine Tousch, responsable communication d'EDF Alsace.
«Aujourd'hui aux alentours de 9 heures une pompe du circuit primaire s'est arrêtée, ce qui a entraîné l'arrêt automatique du réacteur n°2 de la centrale», a expliqué Christine Tousch, responsable communication d'EDF Alsace.
«Les équipes sont mobilisées pour faire un diagnostic», a-t-elle ajouté, précisant que l'arrêt du réacteur allait entraîner le dégagement de «panaches de vapeur d'eau», mais «sans conséquence pour l'environnement ou la sécurité».
Composé de 2 réacteurs de 900 MW chacun, la centrale de Fessenheim est la plus ancienne en activité en France (depuis 1978) et la cible de nombreuses associations écologistes qui réclament sa fermeture.
Le président François Hollande a promis sa fermeture en 2016, mais le respect de ce calendrier est entouré de nombreuses incertitudes.
Composé de 2 réacteurs de 900 MW chacun, la centrale de Fessenheim est la plus ancienne en activité en France (depuis 1978) et la cible de nombreuses associations écologistes qui réclament sa fermeture.
Le président François Hollande a promis sa fermeture en 2016, mais le respect de ce calendrier est entouré de nombreuses incertitudes.
Chine : du porno sur écran géant dans la rue
Chargé de la maintenance d’un écran électronique géant aux abords d’une gare, un ouvrier chinois a suscité un bel attroupement à son insu en visionnant un film porno sur son ordinateur, sans réaliser qu’il était connecté à l’écran géant en question, a rapporté mardi la presse chinoise.
Mais, s’offrant une petite pause, Yuan a glissé dans son ordinateur le DVD de « La légende interdite: sexes et baguettes », jusqu’à ce que ses chefs l’appellent affolés au bout de 10 minutes: sous l’écran géant, des centaines de passants étaient à l’arrêt, rivés aux ébats contés dans ce film de Hong Kong, inspiré du grand classique de l’érotisme chinois, le Jin Ping Mei (« Fleur en fiole d’or »), a rapporté de son côté l’agence officielle Chine Nouvelle.
L’ouvrier Yuan a dû déconnecter en vitesse son ordinateur de l’écran et a jeté le DVD par la fenêtre, a précisé le Global Times
L’ouvrier Yuan -seul son nom de famille est révélé – était censé réviser l’écran, installé sur un bâtiment à côté de la gare centrale de Jilin, capitale de la province du même nom, dans le nord-est chinois, a rapporté le Global Times.
Mais, s’offrant une petite pause, Yuan a glissé dans son ordinateur le DVD de « La légende interdite: sexes et baguettes », jusqu’à ce que ses chefs l’appellent affolés au bout de 10 minutes: sous l’écran géant, des centaines de passants étaient à l’arrêt, rivés aux ébats contés dans ce film de Hong Kong, inspiré du grand classique de l’érotisme chinois, le Jin Ping Mei (« Fleur en fiole d’or »), a rapporté de son côté l’agence officielle Chine Nouvelle.
L’ouvrier Yuan a dû déconnecter en vitesse son ordinateur de l’écran et a jeté le DVD par la fenêtre, a précisé le Global Times
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