Tunisie: hommage parisien à l'opposant assassiné Mohamed
Cambodge : des législatives sans grand suspense
Le Monde.fr avec AFP
Les bureaux de vote ont ouvert dimanche 28 juillet au Cambodge, pour des législatives qui devraient permettre à l'homme fort du pays, Hun Sen, de conserver son poste, alors que l'opposition crie à la fraude. Le scrutin a officiellement débuté à 7 h du matin. Environ 9,6 millions de personnes sont appelées dans 19 000 bureaux de vote à travers le pays.
Après presque 30 ans au pouvoir, Hun Sen n'a même pas pris la peine de faire campagne. Le premier ministre dirige le royaume depuis 1985 et a promis de rester au pouvoir encore au moins dix ans. Son Parti du peuple cambodgien (CPP) est donné grand favori.
L'OPPOSITION DOPÉE
L'opposition est pourtant dopée par le retour de son leader Sam Rainsy, qui vivait en France depuis 2009 pour échapper à des condamnations qu'il estime politiques. M. Rainsy a été gracié par le roi et est récemment rentré au Cambodge, sans pour autant avoir obtenu l'autorisation de se présenter personnellement à ce scrutin. Il dirige le Parti du sauvetage national du Cambodge (CNRP), fusion des deux principaux partis d'opposition. Samedi, il a accusé son adversaire de ne pas oser l'affronter de façon régulière et d'avoir mis en place de nombreuses irrégularités pour s'assurer la victoire.
"Si le premier ministre veut garder son poste, il doit être suffisamment brave pour m'affronter. Mais il évite le combat", a-t-il déclaré à la presse en le qualifiant de "lâche". "Plus de gens vont voter pour nous", a-t-il estimé. "Mais je soupçonne le parti au pouvoir, sachant cela, de tricher encore plus. Ils vont tricher comme des fous".
"LE PROCESSUS A ÉTÉ MANIPULÉ"
L'organisation Human Rights Watch (HRW) a averti que le scrutin n'aurait rien d'équitable, dénonçant notamment la campagne menée par des cadres des forces de sécurité au profit du CPP. "Le processus a été manipulé pour assurer la victoire du parti au pouvoir", a estimé Brad Adams, directeur Asie de HRW. "Les citoyens de véritables démocraties n'accepteraient jamais le type de contrôle que le CPP exerce sur les médias et la machine électorale".
A 60 ans, Hun Sen est l'un des plus anciens dirigeants d'Asie. Son parti a accru son emprise sur le Parlement à chaque élection depuis 1998. Mais sa majorité absolue, avec 90 sièges sur 123 dans l'assemblée sortante, pourrait être entamée par le CNRP, selon les observateurs.
Il a certes présidé à la transformation d'un pays émergeant de décennies de guerre civile, et devenu l'une des économies les plus dynamiques d'Asie du sud-est. Mais ce développement s'est accompagné d'un mécontentement social croissant sur les conditions de travail, ainsi que sur la confiscation de terres au profit d'entreprises étrangères et de l'élite. Et les avocats du changement ont réussi ces dernières années à surfer sur le développement des réseaux sociaux pour séduire une frange de plus en plus importante de l'électorat jeune et urbain.
"LA PEUR DISPARAÎT RAPIDEMENT"
M. Rainsy a été accueilli par des dizaines de milliers de partisans à son retour, et ces supporters ont défilé en masse pendant la campagne dans les rues de la capitale en réclamant une nouvelle ère. "Un des outils les plus puissants de Hun Sen, la peur, disparaît rapidement", assure à cet égard Jackson Cox, analyste de la société de consultants Woodmont International.
Hun Sen, d'apparence inébranlable, prépare déjà l'ère qui s'ouvrira une fois qu'il aura quitté le pouvoir. Ses trois enfants élevés aux Etats-Unis ont été placés à des fonctions au sein du CPP ou de l'armée, et le plus jeune d'entre eux est candidat à un poste de député. De quoi alimenter les accusations selon lesquelles l'homme fort ne prépare rien moins qu'une dynastie pour lui survivre.
Législatives au Koweït : les chiites grands perdants du scrutin
Le Monde.fr avec AFP
La minorité chiite du Koweït a perdu plus de la moitié de ses sièges au Parlement tandis que les libéraux en ont gagné quelques-uns, selon les résultats définitifs des élections législatives qui se sont tenues samedi 27 juillet, les deuxième en seulement huit mois.
Selon ces résultats publiés par les autorités, les candidats de la minorité chiite n'ont obtenu que huit sièges sur les 50 que compte le Parlement. Lors des dernières élections de décembre, les chiites, qui représentent environ 30 % de la population, avaient obtenu le nombre record de 17 sièges. Les libéraux, qui n'avaient aucun siège au précédent Parlement, en ont cette fois gagné au moins trois. De même, les islamistes sunnites ont renforcé leur poids politique en passant de cinq à sept sièges.
PARTICIPATION DE 52,5 %
Selon le site du ministère de l'information, la participation était en hausse pour ce scrutin, où 52,5 % des électeurs se sont rendus aux urnes, contre 40 % seulement en décembre – un record d'abstention. Cette hausse serait due à la participation de tribus qui avaient boycotté les précédentes élections. Le ministre de l'information, cheikh Salman Hamoud Al-Sabah, s'est félicité à la mi-journée du nombre important d'électeurs. La canicule, avec un thermomètre affichant 45 degrés, était pourtant de nature à dissuader certains de sortir voter.
A la veille du scrutin, le sixième en sept ans, les principaux groupes de l'opposition avaient réitéré leur appel à boycotter l'élection pour protester contre un amendement de la loi électorale, en affirmant que la participation équivaudrait à légaliser la corruption. Selon les opposants, la nouvelle loi électorale est de nature à donner à la famille régnante des Al-Sabah la possibilité de manipuler le résultat de la consultation. La loi, confirmée en juin par la Cour constitutionnelle, limite le choix de l'électeur à un seul candidat alors qu'il avait la possibilité auparavant d'en choisir quatre.
HUIT FEMMES SUR 300 CANDIDATS
Les deux derniers Parlements ont été dissous par la Cour constitutionnelle, alors que les précédents l'ont été par le chef de l'État. Mais ce nouveau scrutin n'apporte pas de réel espoir de voir ce riche pays pétrolier du Golfe connaître la stabilité politique. Certains groupes politiques, qui ont boycotté la dernière élection de décembr,e ont participé au scrutin, notamment l'Alliance démocratique nationale, de tendance libérale, et des représentants de tribus. Mais, au final, peu d'opposants figuraient parmi les 300 candidats.
Huit femmes se présentaient par ailleurs à cette élection, le nombre le plus réduit de candidates depuis que les Koweïtiennes ont obtenu le droit de vote et d'éligibilité en 2005.
Peu avant le scrutin, les autorités ont fait état de l'arrestation d'au moins quatre candidats et de dizaines de leurs aides pour tentative d'achat de voix.
En dépit du fait que le Koweït soit la seule monarchie arabe du Golfe, avec Bahreïn, à avoir un Parlement élu, tous les postes clés de l'exécutif restent tenus par des membres de la famille Al-Sabah. L'instabilité politique bloque des projets de développement en dépit d'excédents budgétaires colossaux et d'avoirs publics estimés à 400 milliards de dollars. Membre de l'Opep, le pays détient 10 % des réserves pétrolières mondiales et pompe 3 millions de barils de brut par jour.
Le Mali traumatisé par 18 mois de crise se rend aux urnes
Six mois après le début de l'intervention française, près de sept millions de Maliens sont appelés à se rendre dans les urnes pour le premier tour de la présidentielle.
Le scrutin doit permettre au Mali d'entamer le redressement après 18 mois de crise politique et militaire. Vingt-sept candidats se présentent ce dimanche 28 juillet au premier tour de l'élection présidentielle. L'ex-Premier ministre Ibrahim Boubacar Keïta, 69 ans, et l'ex-ministre des Finances et ex-dirigeant de l'Union économique et monétaire (Uémoa) Soumaïla Cissé, 63 ans, sont les deux grands favoris, suivis d'un autre ancien Premier ministre, Modibo Sidibé, 60 ans.
Ce vote intervient six mois après le début en janvier d'une intervention militaire internationale menée par la France pour stopper une avancée vers le Sud des islamistes armés et les chasser du Nord qu'ils occupaient depuis neuf mois.
La forte pression exercée ensuite par Paris sur le régime de transition à Bamako pour qu'il organise au plus vite des élections a suscité des interrogations et des critiques sur cette précipitation qui risque d'aboutir à un scrutin "bâclé" et des résultats contestés.
Un des candidats, Tiébilé Dramé, artisan d'un accord de paix signé en juin à Ouagadougou entre Bamako et la rébellion touareg, qui avait réclamé en vain un report du scrutin, a retiré sa candidature pour protester contre son manque de préparation et l'attitude de la France qui, selon lui, a par ses pressions porté atteinte à la "dignité" des Maliens.
A la veille du scrutin, le président malien par intérim Dioncounda Traoré, qui ne se présente pas, a affirmé que l'État était "le garant d'élections régulières et crédibles" et appelé ses compatriotes à aller voter massivement, alors qu'au Mali le taux de participation aux élections est généralement faible, autour de 40%.
Le scrutin est par ailleurs menacé par l'un des groupes jihadistes qui ont occupé le Nord, le Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'ouest (Mujao). Ce dernier a menacé de "frapper" les bureaux de vote et mis en garde "les musulmans maliens contre la participation à ces élections".
Ce vote intervient six mois après le début en janvier d'une intervention militaire internationale menée par la France pour stopper une avancée vers le Sud des islamistes armés et les chasser du Nord qu'ils occupaient depuis neuf mois.
La forte pression exercée ensuite par Paris sur le régime de transition à Bamako pour qu'il organise au plus vite des élections a suscité des interrogations et des critiques sur cette précipitation qui risque d'aboutir à un scrutin "bâclé" et des résultats contestés.
Un des candidats, Tiébilé Dramé, artisan d'un accord de paix signé en juin à Ouagadougou entre Bamako et la rébellion touareg, qui avait réclamé en vain un report du scrutin, a retiré sa candidature pour protester contre son manque de préparation et l'attitude de la France qui, selon lui, a par ses pressions porté atteinte à la "dignité" des Maliens.
A la veille du scrutin, le président malien par intérim Dioncounda Traoré, qui ne se présente pas, a affirmé que l'État était "le garant d'élections régulières et crédibles" et appelé ses compatriotes à aller voter massivement, alors qu'au Mali le taux de participation aux élections est généralement faible, autour de 40%.
Le scrutin est par ailleurs menacé par l'un des groupes jihadistes qui ont occupé le Nord, le Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'ouest (Mujao). Ce dernier a menacé de "frapper" les bureaux de vote et mis en garde "les musulmans maliens contre la participation à ces élections".
Yémen : six membres présumés d'Al-Qaïda tués dans un raid aérien
Le Monde.fr avec AFP
Six membres présumés d'Al-Qaïda ont été tués dans un raid visant deux voitures dans la nuit de samedi à dimanche, probablement par un drone américain, dans le sud du Yémen près de Mahfad.
Al-Qaïda reste actif dans cette région : deux villes, Zinjibar et Jaar, étaient contrôlées par le réseau terroriste pendant un an avant d'en être chassé par une offensive des forces armées en juin 2012.
Les combattants de la mouvance islamiste se sont ensuite repliés sur les zones montagneuses et ont poursuivi leurs attaques contre l'armée et les services de sécurité chargés de les traquer.
Les combattants de la mouvance islamiste se sont ensuite repliés sur les zones montagneuses et ont poursuivi leurs attaques contre l'armée et les services de sécurité chargés de les traquer.
Le réseau avait profité de l'affaiblissement du pouvoir central en 2011, à la faveur de l'insurrection populaire contre l'ancien président Ali Abdallah Saleh, pour renforcer son emprise sur le sud et l'est du Yémen, où il avait regroupé ses partisans.
Au final, ce sont plusieurs responsables d'Al-Qaïda dans la péninsule arabique (Aqpa) qui ont été tués dans des attaques au drone menées par les Etats-Unis, les seuls à disposer de ce type d'appareil dans la région.
Le 17 juillet, le numéro 2 du réseau terroriste, le Saoudien Saïd Al-Chehri, avait été tué dans des conditions semblables.
Lire aussi : Al-Qaida confirme la mort de son homme fort au Yémen
Pour sa part, le chef des combattant Salamat a affirmé que leur village aurait été attaqué par les Misseryia, tuant 52 de leurs hommes.
Remontant au mois d'avril, les derniers heurts entre Misseriya et Salamat avaient déjà tué 18 personnes. 50.000 personnes avaient migré du sud-ouest du Darfour vers le Tchad afin de fuir les combats, selon l'ONU.
A cette époque, un chef de la tribu Salamat avait reproché à une unité spéciale de la police du Darfour-Ouest, d'avoir participé à des combats entre Misseriya et Salamat. Sur les 10 dernières années, les rebelles du Darfour n'ont cessé de combattre le gouvernement.
Darfour : 94 morts dans des combats entre tribus rivales
Vendredi et samedi, des combats ont opposés deux tribus du Darfour, dans l'ouest du Soudan. Ce dimanche, le bilan provisoire fait état de 94 morts. Ces violents affrontements surviennent un mois à peine après la conclusion d'une trêve entre les deux groupes.
94 personnes auraient perdu la vie vendredi et samedi, dans des affrontements entre tribus rivales pour des querelles de terre au Darfour. Près d'un mois après une trêve censée apaiser les tensions, ce massacre signe la reprise des combats entre les tribus Salamat et Misseiriya.Différentes versions des faits
Ahmed Khiri, présenté comme le chef des combattants de la tribu des Misseriya, a déclaré avoir perdu huit de ses hommes, et les Salamat "86 des leurs". Il a par ailleurs expliqué que les combats avaient éclaté vendredi suite à une tentative d'attaque de la tribu adverse.Pour sa part, le chef des combattant Salamat a affirmé que leur village aurait été attaqué par les Misseryia, tuant 52 de leurs hommes.
La police exclue des conflits
Liées dans une mission commune, l'ONU et l'Union africaine considèrent que les rivalités tribales constituent la principale source de l'augmentation de tension au Darfour. De janvier à mai 2013, 300.000 personnes ont été contraintes à la migration, soit deux fois plus que sur les deux années 2011 et 2012 combinées.Remontant au mois d'avril, les derniers heurts entre Misseriya et Salamat avaient déjà tué 18 personnes. 50.000 personnes avaient migré du sud-ouest du Darfour vers le Tchad afin de fuir les combats, selon l'ONU.
A cette époque, un chef de la tribu Salamat avait reproché à une unité spéciale de la police du Darfour-Ouest, d'avoir participé à des combats entre Misseriya et Salamat. Sur les 10 dernières années, les rebelles du Darfour n'ont cessé de combattre le gouvernement.
Le cabinet israélien se prononce sur la libération de prisonniers palestiniens
AFP
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu cherche à obtenir dimanche l'aval du gouvernement sur son projet controversé de libération de 104 détenus palestiniens et arabes israéliens dans le cadre d'une reprise des négociations de paix directes.
Alors que les noms des prisonniers n'ont pas encore été officiellement rendus publics, ou même communiqués aux ministres, selon les médias, des personnes ayant tué des femmes et enfants israéliens et des Palestiniens soupçonnés de collaborer avec Israël figureraient parmi eux.
Une liste non officielle publiée par Almagor, une association représentant des victimes israéliennes des attentats palestiniens, a indiqué que la liste comprenait aussi des personnes emprisonnées pour des affaires de droit commun.
Ce projet, dont l'examen commence à 07H00 GMT, a suscité des protestations parmi les familles des victimes israéliennes et certains partenaires de la coalition gouvernementale.
Selon les médias, le parti nationaliste religieux (Foyer juif) a l'intention de voter contre le projet, alors que le parti ultra-nationaliste Israël Beiteinou n'a pas donné de consigne de vote à ses ministres.
Le propre parti de M. Netanyahu, le Likoud, est quant à lui divisé sur la question, le vice-ministre de la défense Danny Danon exhortant les ministres de cette formation à voter contre le projet.
Les commentateurs s'attendent cependant à ce que celui-ci soit adopté, même si c'est de justesse.
Un responsable palestinien a déclaré samedi à l'AFP que les négociations de paix entre Israéliens et Palestiniens, à l'arrêt depuis trois ans, doivent reprendre mardi à Washington.
Israël n'a pas encore confirmé officiellement leur reprise mardi mais M. Netanyahu avait indiqué samedi soir être prêt à libérer les 104 Palestiniens dans le cadre d'une reprise des pourparlers.
Jeudi, le ministre israélien du Développement régional Sylvan Shalom avait affirmé que les négociations reprendraient probablement mardi.
Alors que les noms des prisonniers n'ont pas encore été officiellement rendus publics, ou même communiqués aux ministres, selon les médias, des personnes ayant tué des femmes et enfants israéliens et des Palestiniens soupçonnés de collaborer avec Israël figureraient parmi eux.
Une liste non officielle publiée par Almagor, une association représentant des victimes israéliennes des attentats palestiniens, a indiqué que la liste comprenait aussi des personnes emprisonnées pour des affaires de droit commun.
Ce projet, dont l'examen commence à 07H00 GMT, a suscité des protestations parmi les familles des victimes israéliennes et certains partenaires de la coalition gouvernementale.
Selon les médias, le parti nationaliste religieux (Foyer juif) a l'intention de voter contre le projet, alors que le parti ultra-nationaliste Israël Beiteinou n'a pas donné de consigne de vote à ses ministres.
Le propre parti de M. Netanyahu, le Likoud, est quant à lui divisé sur la question, le vice-ministre de la défense Danny Danon exhortant les ministres de cette formation à voter contre le projet.
Les commentateurs s'attendent cependant à ce que celui-ci soit adopté, même si c'est de justesse.
Un responsable palestinien a déclaré samedi à l'AFP que les négociations de paix entre Israéliens et Palestiniens, à l'arrêt depuis trois ans, doivent reprendre mardi à Washington.
Israël n'a pas encore confirmé officiellement leur reprise mardi mais M. Netanyahu avait indiqué samedi soir être prêt à libérer les 104 Palestiniens dans le cadre d'une reprise des pourparlers.
Jeudi, le ministre israélien du Développement régional Sylvan Shalom avait affirmé que les négociations reprendraient probablement mardi.
ECONOMIE
Le patron de Siemens débarqué
Le conglomérat industriel allemand a décidé du départ anticipé de Peter Löscher, un Autrichien de 55 ans, après toute une série d’objectifs financiers ratés et d’avertissements sur résultats.
Siemens a annoncé samedi soir le renvoi de son patron, Peter Löscher, en poste depuis 2007, qui a échoué à remettre sur les rails le conglomérat industriel allemand. Dans un communiqué très succinct, Siemens indique que « à sa réunion du 31 juillet (à la veille de la publication des résultats financiers du groupe, ndlr), le conseil de surveillance de Siemens décidera du départ anticipé de son directeur général ».
Depuis un nouvel avertissement sur résultats, annoncé par surprise jeudi, la presse allemande évoquait des discussions sur un limogeage de Peter Löscher, un Autrichien âgé de 55 ans qui préside aux destinées de ce géant industriel (près de 370.00 employés dans le monde fin mars, plus de 78 milliards d’euros de chiffre d’affaires l’an dernier). « J’ai un contrat jusqu’en 2017 et Siemens a plus que jamais besoin d’un capitaine », déclarait-il encore samedi dans une interview au quotidien Süddeutsche Zeitung, ajoutant n’être pas du genre « à abandonner le navire ». Mais le conseil de surveillance du groupe, présidé par Gerhard Cromme, l’a finalement poussé par dessus bord.
Vu l’issue de l’expérience Löscher, premier patron recruté à l’extérieur, Siemens semble décider à le remplacer en interne. Mercredi, le conseil de surveillance nommera ainsi « un des membres du directoire de Siemens comme directeur général », selon le communiqué.
Parmi les candidats bien placés, figurent Joe Kaeser, l’actuel directeur financier, qui a plus de 30 ans de maison, et Siegfried Russwurm, actuel responsable du secteur industriel, entré chez Siemens il y a vingt ans.
Après toute une série d’objectifs financiers ratés et d’avertissements sur résultats, le coup fatal a été porté à Peter Löscher jeudi, quand, à seulement une semaine de la publication de ses résultats trimestriels, Siemens a annoncé qu’il renonçait à son objectif d’atteindre une marge d’au moins 12% en 2014 et ce à cause de perspectives de marché moins bonnes que prévu.
L’abandon de cet objectif, à peine dix mois après qu’il ait été fixé et plus d’un an et demi avant son échéance, a fortement déçu les investisseurs. D’autant qu’il s’agissait d’un des principaux buts visés par le vaste plan d’économies de 6 milliards d’euros lancé pour deux ans. En effet, à l’automne, Peter Löscher avait montré sa volonté de prendre à bras le corps les problèmes de Siemens, actuellement plus grosse capitalisation boursière allemande, avec une importante restructuration devant permettre de regagner en rentabilité.
Ce plan, d’abord bien accueilli - sauf par les syndicats qui redoutent d’importantes suppressions d’emplois - ne s’est pas ressenti dans les performances financières.
Quelques succès récents sont toutefois à mettre à l’actif de Peter Löscher, comme la mise en Bourse de la filiale d’ampoules électriques Osram et la vente à Nokia pour un bon prix de sa part dans leur coentreprise de réseaux télécoms.
Décidé à se recentrer sur les secteurs les plus porteurs, comme la construction de turbines, de matériel médical ou d’éoliennes, Siemens a en revanche échoué à trouver un repreneur à son activité dans l’énergie solaire, arrêtée progressivement.
Le groupe, qui fait depuis quelque temps déjà pâle figure face à son grand concurrent américain, General Electric, pâtit aussi de blocages persistants sur plusieurs projets qui lui coûtent cher. Dans l’éolien tout d’abord, où Siemens a du mal à raccorder au réseau électrique ses champs d’éoliennes offshore construits en mer du Nord. « En partie, nous nous sommes un peu trop hâtés à entrer sur de nouveaux marchés. Cela coûte maintenant de l’argent », reconnaissait en avril Joe Kaeser.
Pour noircir le tableau, Deutsche Bahn ne cesse de dire haut et fort que Siemens est incapable de lui livrer les trains commandés. En effet, à cause de difficultés techniques, seize nouveaux trains à grande vitesse ICE ont déjà deux ans de retard. Au final, la compagnie ferroviaire allemande pourrait ne pas les recevoir avant 2014.
Lundi 29 juillet
Agroalimentaire - L'ancienne société agroalimentaire de Castelnaudary (Aude) Spanghero devrait redémarrer sous le nom "La Lauragaise".
Automobile - BMW présente officiellement sa i3 électrique à Londres, New-York et Pékin, ce lundi 29 juillet.
Social - Le Plan de Sauvegarde de l'emploi (PSE), présenté par le groupe propriétaire d'ODCF-Wayne-Dalton, fabricant de portes de garage pour particuliers situé à Reims (Marne), n'a pas été homologué par la Direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l'emploi (Direccte) de Champagne-Ardenne. Les salariés se réunissent en comité d'entreprise ce lundi.
Mardi 30 juillet
Aucun événement n'a été répertorié ce jour.
Mercredi 31 juillet
Automobile - Le constructeur automobile PSA présente ses résultats financiers pour le 1er semestre 2013.
Aéronautique - EADS publie ses résultats pour le 1er semestre 2013. Le groupe aéronautique pourrait, à cette occasion, annoncer un changement de nom pour Airbus.
Jeudi 1er août
Aucun événement n'a été répertorié à ce jour.
Vendredi 2 août
Aucun événement n'a été répertorié à ce jour.
Les résultats de PSA et EADS, Spanghero, BMW : l'agenda de l'industrie du 29 juillet au 2 août
Par Astrid Gouzik
L'usine Spanghero va reprendre son activité, PSA présente ses résultats pour le 1er semestre, tout comme EADS : les événements à suivre cette semaine dans l'industrie.
Agroalimentaire - L'ancienne société agroalimentaire de Castelnaudary (Aude) Spanghero devrait redémarrer sous le nom "La Lauragaise".
Social - Le Plan de Sauvegarde de l'emploi (PSE), présenté par le groupe propriétaire d'ODCF-Wayne-Dalton, fabricant de portes de garage pour particuliers situé à Reims (Marne), n'a pas été homologué par la Direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l'emploi (Direccte) de Champagne-Ardenne. Les salariés se réunissent en comité d'entreprise ce lundi.
Mardi 30 juillet
Aucun événement n'a été répertorié ce jour.
Mercredi 31 juillet
Automobile - Le constructeur automobile PSA présente ses résultats financiers pour le 1er semestre 2013.
Aéronautique - EADS publie ses résultats pour le 1er semestre 2013. Le groupe aéronautique pourrait, à cette occasion, annoncer un changement de nom pour Airbus.
Jeudi 1er août
Aucun événement n'a été répertorié à ce jour.
Vendredi 2 août
Aucun événement n'a été répertorié à ce jour.
JUSTICE ?
Espagne : le conducteur du train présenté dimanche au juge
Le Monde.fr avec AFP
Le conducteur du train dont le déraillement mercredi à Saint-Jacques de Compostelle, dans le nord de l'Espagne, a fait 78 morts, doit être présenté dimanche 28 juillet à un juge, accusé d'"homicide par imprudence". Légèrement blessé dans l'accident, Francisco José Garzon Amo, âgé de 52 ans, est sorti de l'hôpital pour être transféré au commissariat. Il a été officiellement "arrêté pour des faits présumés d'homicide par imprudence", a annoncé le ministre de l'intérieur espagnol, Jorge Fernandez Diaz.
Placé en garde à vue dès jeudi soir, il avait refusé vendredi de répondre aux questions des policiers. Il doit être entendu par un juge avant la fin de sa garde à vue, dimanche soir. Tandis que deux enquêtes, l'une judiciaire et l'autre administrative, ont été ouvertes pour tenter d'expliquer cette tragédie ferroviaire, la plus meurtrière en Espagne depuis 1944, les autorités mettaient en cause ce cheminot, qui travaille depuis trente ans à la compagnie publique des chemins de fer Renfe.
"UN EXCELLENT PROFESSIONNEL"
"Il y a des indices raisonnables pour considérer qu'il puisse avoir une éventuelle responsabilité dans ce qui s'est passé, ce que devront de toute façon déterminer le juge et l'enquête", a estimé le ministre, à l'occasion d'un déplacement sur les lieux de l'accident, où gisait encore la locomotive, coupée en deux sous la violence du choc. "Déjà, quatre kilomètres avant le lieu de l'accident, il s'est vu notifier de commencer à ralentir", avait souligné auparavant le président du gestionnaire du réseau ADIF, Gonzalo Ferre, sur la télévision nationale. "A cet endroit passent six trains chaque jour et ce conducteur y est passé 60 fois, c'est-à-dire que sa connaissance de la ligne doit être exhaustive et maximale, à un endroit où la vitesse est limitée de manière permanente à 80 km/h", a renchéri le président de Renfe, Julio Gomez-Pomar Rodríguez, sur la télévision Antena 3.
Mais dans la petite ville galicienne de Monforte de Lemos, où vit le cheminot, certains de ses proches voulaient le défendre. "C'est un excellent professionnel. C'est le premier accident qu'il ait jamais eu. Il n'a jamais commis la moindre faute", témoignait Antonio Rodriguez, un délégué syndical qui a rejoint la Renfe, la compagnie des chemins de fer espagnols, la même année que Garzon, en 1982.
ÉLÉMENTS À CHARGE
L'accident s'est produit mercredi à 20 h 42 au moment où le train, en provenance de Madrid, abordait un virage très serré à quatre kilomètres de la gare de Saint-Jacques de Compostelle. Deux éléments jouent en la défaveur du conducteur : une retranscription d'une communication radio, révélée par le quotidien El Pais, dans laquelle il admet qu'il circulait à 190 km/h au lieu des 80 autorisés, et une vidéo de quelques secondes diffusée sur internet, semblant provenir d'une caméra de sécurité sur les voies et montrant un train qui surgit à toute vitesse à l'entrée du virage, puis sort des rails et se couche sur le côté.
Le journal El Mundo affirmait samedi, citant des sources proches de l'enquête, que le conducteur parlait au téléphone portable au moment du drame. Le train, un modèle hybride (pouvant rouler sur des voies classiques ou adaptées aux grandes vitesses) fabriqué par l'Espagnol Talgo et le Canadien Bombardier, circulait sur une ligne à grande vitesse, mais sur un tronçon, en courbe et dans une zone urbaine, où la vitesse est réduite. A cet endroit, la voie n'est pas équipée d'un système de freinage automatique du train s'il dépasse la limite de vitesse. Une lacune dénoncée par le secrétaire général du syndicat de conducteurs de trains Semaf, Juan Jesus Garcia Fraile, selon qui l'accident n'aurait "évidemment" pas eu lieu si ce tronçon avait été équipé du système adéquat.
Ville de pèlerinage mondialement célèbre, Saint-Jacques de Compostelle continuait de panser ses plaies après ce tragique accident. Après avoir vécu les premiers enterrements vendredi, cette cité rendra hommage aux victimes dans une cérémonie lundi soir dans la cathédrale, devant laquelle fleurs et bougies ont été déposées par des fidèles anonymes.
L'accident a fait 78 morts, qui avaient tous été identifiés samedi en fin de journée. Les familles ont alors pu aller récupérer les bagages de leurs proches.
Huit étrangers figurent parmi les morts, un Français, un Algérien, une Mexicaine, un Américain, un Brésilien, une Vénézuélienne, une Dominicaine et un Italien. Sur les 178 blessés, 71 étaient toujours hospitalisés, dont 31 dans un état grave.
Huit étrangers figurent parmi les morts, un Français, un Algérien, une Mexicaine, un Américain, un Brésilien, une Vénézuélienne, une Dominicaine et un Italien. Sur les 178 blessés, 71 étaient toujours hospitalisés, dont 31 dans un état grave.
SOCIETE
Le soutien du pape aux manifestants brésiliens
Le Monde.fr avec AFP
Le pape François a apporté samedi 27 juillet à Rio son soutien aux jeunes manifestants brésiliens qui veulent des changements et leur a demandé de s'engager dans les thèmes sociaux et politiques comme l'a fait Jésus, pour être les acteurs du changement.
"S'il vous plaît ne laissez pas les autres devenir les acteurs du changement (...) Ne restez pas au balcon de la vie, Jésus n'y est pas resté. Il s'y est engagé ! Engagez-vous y comme l'a fait Jésus", a lancé le pape à deux millions de jeunes catholiques, venus l'écouter sur la plage de Copacabana. "Votre coeur jeune veut construire un monde meilleur. Je suis les nouvelles du monde et je vois tant de jeunes qui sont sortis dans les rues pour exprimer leur désir d'une civilisation plus juste et fraternelle", a ajouté le pape sous les applaudissements des jeunes. "C'est par vous qu'entre l'avenir du monde. (...) Continuez à dépasser l'apathie et offrez une réponse chrétienne aux inquiétudes sociales et politiques qui surgissent dans différentes parties du monde. Je vous demande d'être les bâtisseurs de l'avenir", a dit le pape.
Plus d'un million de jeunes sont descendus dans les rues du Brésil en juin pour revendiquer l'amélioration des services publics, la fin de la corruption en politique et des dépenses colossales engagées dans la Coupe du Monde de football 2014. Les manifestations ont continué sporadiquement, de moindre intensité, et se terminent souvent dans la violence.
Une «marche des salopes» s'invite à la fête catholique à Rio
Libération
Brandissant des affiches proclamant «Retire ta croix de mon utérus !», un millier de personnes ont manifesté samedi à Rio en faveur de l’avortement et du mariage gay sur la plage de Copacabana, devant des milliers de jeunes pèlerins catholiques.
Dans cette «marche des salopes» convoquée sur Internet, se mélangeaient des hommes vêtus en femmes et des femmes en soutien-gorge, short et talons aiguilles, la bouche maquillée en rouge vif. Des milliers de pèlerins qui affluaient sur la plage pour participer à la veillée géante de prières avant la messe de clôture, dimanche, des Journées mondiales de la jeunesse, ont croisé la manifestation, certains atterrés.
«Nous croyons que le pape a les moyens d’utiliser toute cette solidarité qu’il dit éprouver pour considérer les femmes comme ses égales», a déclaré à l’AFP Gisèle Barbosa, une professeur d’histoire de 31 ans, du mouvement «Catholiques pour le droit de décider !» qui défend l’avortement. Sur les trottoirs aux petits pavés noirs et blancs du bord de mer gisaient des morceaux de crucifix cassés par les manifestants.
Certains pèlerins ramassent outrés les morceaux de bois : «c’est absurde; ils ne peuvent pas nous manquer de respect comme ça !», dit une jeune femme. «Nous voulons montrer à tous ceux qui ont les yeux tournés vers le Brésil à cause du pape que c’est un pays où les femmes ont très peu de droits, où il semble normal de se faire agresser et où l’avortement est loin d’être garanti», déclare Ana Carolina Castro, 24 ans, en short et talons hauts.
Gabriela Mayall, 25 ans, est venue avec sa fille Flora, âgée de 4 ans, participer à la marche qui devait aller jusqu’à la plage d’Ipanema. «Elle doit voir que ce monde est plein d’injustice contre les femmes, que les petites filles ne sont pas seulement des princesses», dit-elle.
Habillé en femme avec un collier de perles, Erick Araujo manifeste en faveur des droits de la femme. «L’oppression qui existe depuis toujours doit avoir une limite; nous sommes en 2013 et les femmes luttent pour la même chose depuis 1960», déplore-t-il.
Pour l’heure, l’avortement, est seulement autorisé au Brésil en cas de viol jusqu’à huit semaines de grossesse ou quand la vie de la mère est en danger.
BORDEAUX (Gironde), 27 juil 2013 (AFP) - L'alerte orange aux orages a été totalement levée dans la nuit du samedi 27 au dimanche 28 juillet, moins de 24 heures après les violentes intempéries qui ont blessé au moins 32 personnes dont huit grièvement et plongé plus de 150.000 foyers dans l'obscurité.
L'alerte orange, qui concernait auparavant 15 départements, a été levée dans les régions du Nord-Pas-de-Calais et de Picardie, et pour l'Allier, les Ardennes, l'Aube, l'Aveyron, le Cantal, la Marne, la Nièvre, le Puy-de-Dôme, le Tarn et l'Yonne, a indiqué Météo France
Cependant, l'alerte canicule est maintenue pour l'Isère et le Rhône jusqu'à dimanche après-midi, précise Météo France
En Haute-Marne, département en vigilance jaune pour les orages, contrairement à ses voisins, classés en orange, 30 personnes ont été blessées samedi soir vers 21H00 dont six grièvement dans l'effondrement d'un chapiteau où se tenait une guinguette.
Trois d'entre elles "sont dans un état très sévère avec un pronostic vital engagé", a-t-on expliqué au service départemental d'incendie et de secours (Sdis) de la Haute-Marne.
De fortes rafales de vent dues aux orages ont littéralement soulevé le chapiteau qui est ensuite retombé sur les 300 à 400 danseurs, a-t-on précisé au Sdis.
Auparavant, samedi, les mauvaises nouvelles s'étaient accumulées dans le Sud Ouest.
Un facteur a été frappé par la foudre dans la rue à Nantes. Il a été hospitalisé et se trouvait samedi soir dans un état "critique". A Pauillac (Gironde), une femme de 70 ans, a aussi été grièvement blessée, prise sous les décombres de sa maison sur laquelle est tombé le clocher de l'église.
Dans la nuit de vendredi à samedi, les habitants ont vécu des orages très violents, aux éclairs d'une rare intensité, accompagnés de véritables trombes d'eau.
A partir de 23H00, les pompiers ont répondu à plus de 1.650 appels en Gironde, dont 1.115 dans l'agglomération bordelaise. Quelque 14.000 impacts de foudre, jusqu'à 60 mm d'eau/cm2 en une heure, et de violentes rafales de vent, avec un pic de 165 km/h à Pauillac.
Partout, le vent a fait chuter des arbres entraînant coupures de courant, dégâts sur les routes, voies ferrées, toitures et voitures.
Environ 14.000 foyers étaient privés d'électricité samedi soir dans l'ouest de l'Aveyron à la suite d'orages très brefs mais très intenses.
Près de 4.000 personnes venues assister à un festival à Civray (Vienne), ont passé la nuit de vendredi à samedi dans un gymnase, selon la mairie.
En bordure de l'Atlantique, à Hourtin (Gironde), au domaine de la Résinière, une dizaine de mobile homes ont été endommagés par des chutes d'arbres. Dans un autre camping, les Ourmes, 400 personnes ont été évacuées et ont passé la nuit dans le gymnase municipal, a raconté à l'AFP le maire PS Christophe Birot. Six-cent autres avaient également dû abandonner leurs tentes à Naujac-sur-Mer, selon les secours.
A Bordeaux, outre de nombreuses habitations, quatre établissements hospitaliers de l'agglomération ont subi des inondations, ainsi que le Grand Théâtre et l'usine Sanofi.
TRAFIC FERROVIAIRE PERTURBE
Plus au nord les pompiers ont été très sollicités: 700 demandes de secours ont été enregistrées en Charente, notamment à Cognac, particulièrement touchée, 300 en Charente-Maritime, 567 dans la Vienne. Les pompiers de la Mayenne ont fait plus de 200 interventions, au moins une centaine en Vendée. Dans l'Oise, plus de 500 appels ont été reçus.
Dans l'après-midi, un nouvel épisode orageux a touché principalement la côte vendéenne et les pompiers ont enregistré 170 demandes d'interventions.
Rennes n'a pas été épargnée avec même une inondation de sa cathédrale. Au total plusieurs centaines d'interventions ont été nécessaires en Ile-et-Vilaine, dans la Manche et le Calvados jusqu'en début de soirée.
Samedi vers 17h00, 78.000 foyers restaient sans électricité en France, principalement en Aquitaine et Poitou-Charentes. Ils étaient 160.000 au petit matin selon ERDF.
Les communications aussi ont été touchées, avec 53.000 clients encore privés de téléphone samedi à 17H00 en Aquitaine et Poitou-Charentes, selon Orange.
Manque de chance pour les vacanciers, les chutes d'arbres ont perturbé le trafic ferroviaire en ce jour de grands départs, où 260.000 voyageurs devaient transiter par Paris-Gare de Lyon et 203.000 par Paris-Montparnasse.
Dans cette «marche des salopes» convoquée sur Internet, se mélangeaient des hommes vêtus en femmes et des femmes en soutien-gorge, short et talons aiguilles, la bouche maquillée en rouge vif. Des milliers de pèlerins qui affluaient sur la plage pour participer à la veillée géante de prières avant la messe de clôture, dimanche, des Journées mondiales de la jeunesse, ont croisé la manifestation, certains atterrés.
«Nous croyons que le pape a les moyens d’utiliser toute cette solidarité qu’il dit éprouver pour considérer les femmes comme ses égales», a déclaré à l’AFP Gisèle Barbosa, une professeur d’histoire de 31 ans, du mouvement «Catholiques pour le droit de décider !» qui défend l’avortement. Sur les trottoirs aux petits pavés noirs et blancs du bord de mer gisaient des morceaux de crucifix cassés par les manifestants.
Certains pèlerins ramassent outrés les morceaux de bois : «c’est absurde; ils ne peuvent pas nous manquer de respect comme ça !», dit une jeune femme. «Nous voulons montrer à tous ceux qui ont les yeux tournés vers le Brésil à cause du pape que c’est un pays où les femmes ont très peu de droits, où il semble normal de se faire agresser et où l’avortement est loin d’être garanti», déclare Ana Carolina Castro, 24 ans, en short et talons hauts.
Gabriela Mayall, 25 ans, est venue avec sa fille Flora, âgée de 4 ans, participer à la marche qui devait aller jusqu’à la plage d’Ipanema. «Elle doit voir que ce monde est plein d’injustice contre les femmes, que les petites filles ne sont pas seulement des princesses», dit-elle.
Habillé en femme avec un collier de perles, Erick Araujo manifeste en faveur des droits de la femme. «L’oppression qui existe depuis toujours doit avoir une limite; nous sommes en 2013 et les femmes luttent pour la même chose depuis 1960», déplore-t-il.
Pour l’heure, l’avortement, est seulement autorisé au Brésil en cas de viol jusqu’à huit semaines de grossesse ou quand la vie de la mère est en danger.
Soutanes et bikinis sur la plage de Copacabana
Brésil: le pape clôt les JMJ devant deux millions de jeunes
Le pape François a poussé les jeunes à suivre les pas de Jésus en s'engageant pour changer le monde, devant deux millions de pèlerins réunis samedi sur la plage de Copacabana à Rio pour une nuit de veillée de prière.
"Les jeunes dans les rues veulent être les acteurs du changement. S'il vous plaît ne laissez pas les autres devenir les acteurs du changement(...) Ne restez pas au balcon de la vie, Jésus n'y est pas resté. Il s'y est engagé! Engagez-vous-y comme l'a fait Jésus", a lancé le pape, à l'avant-dernier jour des 28e Journées mondiales de la jeunesse (JMJ).
Cette exhortation a pris un écho tout particulier au Brésil, où la jeunesse est entrée en révolte en juin pour réclamer une amélioration des services publics (transports, éducation, santé) et crier son exaspération de la corruption et de la classe politique.
Le pape avait déjà incité cette semaine les jeunes catholiques à ne pas hésiter à mettre un peu de "pagaille" pour sortir l?Église de sa torpeur."Jésus est meilleur que la Coupe du Monde!" de football, a encore lancé le pape sous forme de boutade aux jeunes catholiques venus du monde entier pour participer au "Woodstock catholique". "Il nous demande de jouer dans son équipe", a poursuivi le pontife au pays du football roi, le seul à avoir remporté cinq fois la Coupe du Monde qu'il organisera l'an prochain. La plage de Copacabana, large anse en demi-lune de quatre kilomètres de long, était noire de monde, totalement recouverte de tentes et de sacs de couchage."Il y a deux millions de personnes", a estimé le porte-parole du Vatican, Federico Lombardi, interrogé par l'AFP.
Le pape doit célébrer dimanche matin sur Copacabana la messe de clôture des JMJ. Ce sera le dernier acte du premier voyage à l'étranger de son pontificat.
Agé de 76 ans, le pape a déployé pendant une semaine une énergie inépuisable et tracé les axes de son pontificat: proximité avec les pauvres, ouverture sur la société d'une Église trop renfermée sur elle-même...
Le maire de Rio Eduardo Paes a estimé que jusqu'à trois millions de personnes pourraient assister à la messe de dimanche, ce qui serait le "record de l'histoire de Copacabana".
"Il est super. Il a vraiment les pieds sur terre"
Samedi, les jeunes catholiques des JMJ avaient pérégriné joyeusement dans Rio, entre la gare centrale et Copacabana, chantant et dansant, scandant "nous sommes la jeunesse du pape".
Dans leur immense majorité, ils ont été conquis par la chaleur et les paroles simples et directes du premier pape sud-américain de l'histoire.
"Il est super. Il a vraiment les pieds sur terre", commentait Priti Khatiwada, une Australienne de 16 ans en fin d'après-midi sur la plage, où des prêtres en soutane côtoyaient leurs jeunes ouailles en bikini.
Fidèles au dogme, ils sont aussi en faveur de changements, d'une certaine ouverture de l?Église.
"Dans beaucoup de cas, des prêtres ont commis des péchés parce qu'ils ont été privés d'un besoin naturel basique", estimait Prtiti Khatiwada à propos des nombreux scandales de pédophilie qui ont éclaboussé l'Église. Cette jeune Australienne se disait ainsi favorable au mariage des prêtres.
Selon un sondage publié par le quotidien Folha, les pèlerins des JMJ sont ainsi opposés à l'avortement (75%) et au mariage gay (67%) mais favorables à la contraception, qu'il s'agisse du préservatif (65%) ou de la pilule (53%).
Dans la journée, le pape avait prononcé devant les évêques brésiliens un discours qualifié par le Vatican de "très important". L?Église doit réapprendre "la grammaire de la simplicité", ainsi que la vertu de l'humilité, qui est "l'ADN de Dieu", a dit le pape.
Analysant les raisons de la désaffection qui frappe l?Église catholique, notamment au Brésil où des millions de croyants se sont détournés du catholicisme pour rejoindre les églises évangéliques néo-pentecôtistes, il a lancé cette réflexion:
"L?Église est peut-être trop éloignée de leurs besoins, peut-être trop pauvre pour répondre à leurs inquiétudes, peut-être trop froide (...), peut-être trop auto-référentielle, peut-être prisonnière de ses langages rigides?"
Il a exhorté les prêtres "à ne pas rester enfermés dans leur paroisse" mais à "sortir" pour évangéliser ceux qui sont loin et à "aller dans les favelas chercher et servir le Christ".
Cette exhortation a pris un écho tout particulier au Brésil, où la jeunesse est entrée en révolte en juin pour réclamer une amélioration des services publics (transports, éducation, santé) et crier son exaspération de la corruption et de la classe politique.
Le pape avait déjà incité cette semaine les jeunes catholiques à ne pas hésiter à mettre un peu de "pagaille" pour sortir l?Église de sa torpeur."Jésus est meilleur que la Coupe du Monde!" de football, a encore lancé le pape sous forme de boutade aux jeunes catholiques venus du monde entier pour participer au "Woodstock catholique". "Il nous demande de jouer dans son équipe", a poursuivi le pontife au pays du football roi, le seul à avoir remporté cinq fois la Coupe du Monde qu'il organisera l'an prochain. La plage de Copacabana, large anse en demi-lune de quatre kilomètres de long, était noire de monde, totalement recouverte de tentes et de sacs de couchage."Il y a deux millions de personnes", a estimé le porte-parole du Vatican, Federico Lombardi, interrogé par l'AFP.
Le pape doit célébrer dimanche matin sur Copacabana la messe de clôture des JMJ. Ce sera le dernier acte du premier voyage à l'étranger de son pontificat.
Agé de 76 ans, le pape a déployé pendant une semaine une énergie inépuisable et tracé les axes de son pontificat: proximité avec les pauvres, ouverture sur la société d'une Église trop renfermée sur elle-même...
Le maire de Rio Eduardo Paes a estimé que jusqu'à trois millions de personnes pourraient assister à la messe de dimanche, ce qui serait le "record de l'histoire de Copacabana".
"Il est super. Il a vraiment les pieds sur terre"
Samedi, les jeunes catholiques des JMJ avaient pérégriné joyeusement dans Rio, entre la gare centrale et Copacabana, chantant et dansant, scandant "nous sommes la jeunesse du pape".
Dans leur immense majorité, ils ont été conquis par la chaleur et les paroles simples et directes du premier pape sud-américain de l'histoire.
"Il est super. Il a vraiment les pieds sur terre", commentait Priti Khatiwada, une Australienne de 16 ans en fin d'après-midi sur la plage, où des prêtres en soutane côtoyaient leurs jeunes ouailles en bikini.
Fidèles au dogme, ils sont aussi en faveur de changements, d'une certaine ouverture de l?Église.
"Dans beaucoup de cas, des prêtres ont commis des péchés parce qu'ils ont été privés d'un besoin naturel basique", estimait Prtiti Khatiwada à propos des nombreux scandales de pédophilie qui ont éclaboussé l'Église. Cette jeune Australienne se disait ainsi favorable au mariage des prêtres.
Selon un sondage publié par le quotidien Folha, les pèlerins des JMJ sont ainsi opposés à l'avortement (75%) et au mariage gay (67%) mais favorables à la contraception, qu'il s'agisse du préservatif (65%) ou de la pilule (53%).
Dans la journée, le pape avait prononcé devant les évêques brésiliens un discours qualifié par le Vatican de "très important". L?Église doit réapprendre "la grammaire de la simplicité", ainsi que la vertu de l'humilité, qui est "l'ADN de Dieu", a dit le pape.
Analysant les raisons de la désaffection qui frappe l?Église catholique, notamment au Brésil où des millions de croyants se sont détournés du catholicisme pour rejoindre les églises évangéliques néo-pentecôtistes, il a lancé cette réflexion:
"L?Église est peut-être trop éloignée de leurs besoins, peut-être trop pauvre pour répondre à leurs inquiétudes, peut-être trop froide (...), peut-être trop auto-référentielle, peut-être prisonnière de ses langages rigides?"
Il a exhorté les prêtres "à ne pas rester enfermés dans leur paroisse" mais à "sortir" pour évangéliser ceux qui sont loin et à "aller dans les favelas chercher et servir le Christ".
Saint-Denis : deux Roms blessés après une «expédition punitive»
Avec C.S.
Deux Roms ont été blessés dans la nuit de vendredi à samedi, dont l'un très grièvement, au cours d'une «expédition punitive» montée par une quinzaine de personnes à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis). Quand elles ont été prises pour cibles, les victimes dormaient dans leurs voitures, près du Stade de France, avenue du général de Gaulle.
Les agresseurs, eux, étaient armés de barres de fer.
L'une des victimes, âgée de 42 ans, souffre d'une fracture du crâne et ses jours sont en danger, tandis qu'une deuxième personne, née en 1966, a été légèrement blessée. Le blessé grave a été hospitalisé à Henri-Mondor à Créteil (Val-de-Marne).
La préfecture avait dans un premier temps évoqué d'une «bagarre» dans laquelle «deux personnes ont été agressées par un groupe d'individus» avec une barre de fer, mais en expliquant, selon les éléments en sa possession, que les agresseurs étaient «excédés par du tapage nocturne».
Aucun suspect n'a pour l'heure été interpellé alors que les lieux ne sont pas équipés de caméras de vidéosurveillance. Une enquête pour tentative d'homicide volontaire en bande organisée a été ouverte et confiée au Service départemental de police judiciaire de Seine-Saint-Denis.
L'une des victimes, âgée de 42 ans, souffre d'une fracture du crâne et ses jours sont en danger, tandis qu'une deuxième personne, née en 1966, a été légèrement blessée. Le blessé grave a été hospitalisé à Henri-Mondor à Créteil (Val-de-Marne).
La préfecture avait dans un premier temps évoqué d'une «bagarre» dans laquelle «deux personnes ont été agressées par un groupe d'individus» avec une barre de fer, mais en expliquant, selon les éléments en sa possession, que les agresseurs étaient «excédés par du tapage nocturne».
Aucun suspect n'a pour l'heure été interpellé alors que les lieux ne sont pas équipés de caméras de vidéosurveillance. Une enquête pour tentative d'homicide volontaire en bande organisée a été ouverte et confiée au Service départemental de police judiciaire de Seine-Saint-Denis.
LeParisien.fr
DIVERS
Orages: 32 blessés dont huit graves, fin de l'alerte orange
En Seine-Maritime, l'épisode orageux du samedi 27 juillet 2013 a provoqué des inondations comme ici dans le centre-ville de Dieppe
L'alerte orange, qui concernait auparavant 15 départements, a été levée dans les régions du Nord-Pas-de-Calais et de Picardie, et pour l'Allier, les Ardennes, l'Aube, l'Aveyron, le Cantal, la Marne, la Nièvre, le Puy-de-Dôme, le Tarn et l'Yonne, a indiqué Météo France
Cependant, l'alerte canicule est maintenue pour l'Isère et le Rhône jusqu'à dimanche après-midi, précise Météo France
En Haute-Marne, département en vigilance jaune pour les orages, contrairement à ses voisins, classés en orange, 30 personnes ont été blessées samedi soir vers 21H00 dont six grièvement dans l'effondrement d'un chapiteau où se tenait une guinguette.
Trois d'entre elles "sont dans un état très sévère avec un pronostic vital engagé", a-t-on expliqué au service départemental d'incendie et de secours (Sdis) de la Haute-Marne.
De fortes rafales de vent dues aux orages ont littéralement soulevé le chapiteau qui est ensuite retombé sur les 300 à 400 danseurs, a-t-on précisé au Sdis.
Auparavant, samedi, les mauvaises nouvelles s'étaient accumulées dans le Sud Ouest.
Un facteur a été frappé par la foudre dans la rue à Nantes. Il a été hospitalisé et se trouvait samedi soir dans un état "critique". A Pauillac (Gironde), une femme de 70 ans, a aussi été grièvement blessée, prise sous les décombres de sa maison sur laquelle est tombé le clocher de l'église.
Dans la nuit de vendredi à samedi, les habitants ont vécu des orages très violents, aux éclairs d'une rare intensité, accompagnés de véritables trombes d'eau.
A partir de 23H00, les pompiers ont répondu à plus de 1.650 appels en Gironde, dont 1.115 dans l'agglomération bordelaise. Quelque 14.000 impacts de foudre, jusqu'à 60 mm d'eau/cm2 en une heure, et de violentes rafales de vent, avec un pic de 165 km/h à Pauillac.
Partout, le vent a fait chuter des arbres entraînant coupures de courant, dégâts sur les routes, voies ferrées, toitures et voitures.
Environ 14.000 foyers étaient privés d'électricité samedi soir dans l'ouest de l'Aveyron à la suite d'orages très brefs mais très intenses.
Près de 4.000 personnes venues assister à un festival à Civray (Vienne), ont passé la nuit de vendredi à samedi dans un gymnase, selon la mairie.
En bordure de l'Atlantique, à Hourtin (Gironde), au domaine de la Résinière, une dizaine de mobile homes ont été endommagés par des chutes d'arbres. Dans un autre camping, les Ourmes, 400 personnes ont été évacuées et ont passé la nuit dans le gymnase municipal, a raconté à l'AFP le maire PS Christophe Birot. Six-cent autres avaient également dû abandonner leurs tentes à Naujac-sur-Mer, selon les secours.
A Bordeaux, outre de nombreuses habitations, quatre établissements hospitaliers de l'agglomération ont subi des inondations, ainsi que le Grand Théâtre et l'usine Sanofi.
TRAFIC FERROVIAIRE PERTURBE
Plus au nord les pompiers ont été très sollicités: 700 demandes de secours ont été enregistrées en Charente, notamment à Cognac, particulièrement touchée, 300 en Charente-Maritime, 567 dans la Vienne. Les pompiers de la Mayenne ont fait plus de 200 interventions, au moins une centaine en Vendée. Dans l'Oise, plus de 500 appels ont été reçus.
Dans l'après-midi, un nouvel épisode orageux a touché principalement la côte vendéenne et les pompiers ont enregistré 170 demandes d'interventions.
Rennes n'a pas été épargnée avec même une inondation de sa cathédrale. Au total plusieurs centaines d'interventions ont été nécessaires en Ile-et-Vilaine, dans la Manche et le Calvados jusqu'en début de soirée.
Samedi vers 17h00, 78.000 foyers restaient sans électricité en France, principalement en Aquitaine et Poitou-Charentes. Ils étaient 160.000 au petit matin selon ERDF.
Les communications aussi ont été touchées, avec 53.000 clients encore privés de téléphone samedi à 17H00 en Aquitaine et Poitou-Charentes, selon Orange.
Manque de chance pour les vacanciers, les chutes d'arbres ont perturbé le trafic ferroviaire en ce jour de grands départs, où 260.000 voyageurs devaient transiter par Paris-Gare de Lyon et 203.000 par Paris-Montparnasse.
Le second jumeau disparu en Corse retrouvé sain et sauf
Libération
Un second enfant de trois ans, porté disparu depuis vendredi soir avec son frère jumeau dans un hameau de Corse-du-Sud, a été retrouvé sain et sauf dimanche matin, a-t-on appris auprès de la gendarmerie sur place.
Le bambin, dont le frère avait déjà été retrouvé dans la nuit, a été découvert par l’une des équipes cynophiles engagées dans les recherches, a-t-on précisé.
Les deux enfants, Yanis et Mehdi, étaient gardés, depuis mercredi et pour trois jours, dans une famille habitant une zone difficilement accessible du village de Levie, situé à une quarantaine de kilomètres de Porto-Vecchio, dans la région montagneuse de l’Alta Rocca.
Leur tion avait été constatée vers 19h00 vendredi, alors que les garçonnets, un petit blond et un petit brun, jouaient dans une cabane en contrebas de la maison. Les secours avaient été déployés le soir même dès 20H00.
«Des enfants de cet âge-là, en bonne forme physique, ont 48 heures avant d’être en +zone dangereuse+», avait précisé sur place samedi après-midi le sous-préfet de Sartène, Alain Charrier, alors que les autorités semblaient exclure la piste d’un enlèvement.
«Le pronostic vital d’un homme de 75 ans est toujours engagé dimanche matin et il a été transporté au CHU de Reims», a déclaré le sous-préfet Thilo Sirchow.
«Dix-huit personnes restent hospitalisées», dont dix-sept à Saint-Dizier, a-t-il ajouté.
Six personnes avaient été grièvement blessées dans l’accident qui s’est produit vers 21 heures dans le centre de Joinville sous ce chapiteau où se tenait une guinguette.
Trois d’entre elles, dans la nuit de samedi à dimanche, avaient été diagnostiquées «dans un état très sévère avec un pronostic vital engagé», avait-on expliqué au service départemental d’incendie et de secours (Sdis) de la Haute-Marne.
Entre 300 et 400 personnes participaient à la guinguette, principalement des retraités et des personnes âgées originaires de Joinville et ses alentours, selon le comité des oeuvres sociales de la mairie de Joinville, qui organisait la soirée.
Le département de la Haute-Marne avait été placé en vigilance jaune aux orages violents par Météo France samedi soir, alors que les départements voisins étaient en vigilance orange.
Le bambin, dont le frère avait déjà été retrouvé dans la nuit, a été découvert par l’une des équipes cynophiles engagées dans les recherches, a-t-on précisé.
Les deux enfants, Yanis et Mehdi, étaient gardés, depuis mercredi et pour trois jours, dans une famille habitant une zone difficilement accessible du village de Levie, situé à une quarantaine de kilomètres de Porto-Vecchio, dans la région montagneuse de l’Alta Rocca.
Leur tion avait été constatée vers 19h00 vendredi, alors que les garçonnets, un petit blond et un petit brun, jouaient dans une cabane en contrebas de la maison. Les secours avaient été déployés le soir même dès 20H00.
«Des enfants de cet âge-là, en bonne forme physique, ont 48 heures avant d’être en +zone dangereuse+», avait précisé sur place samedi après-midi le sous-préfet de Sartène, Alain Charrier, alors que les autorités semblaient exclure la piste d’un enlèvement.
Vents : le chapiteau de la fête s’effondre : 30 blessés dont 6 gravement
«Dix-huit personnes restent hospitalisées», dont dix-sept à Saint-Dizier, a-t-il ajouté.
Six personnes avaient été grièvement blessées dans l’accident qui s’est produit vers 21 heures dans le centre de Joinville sous ce chapiteau où se tenait une guinguette.
Trois d’entre elles, dans la nuit de samedi à dimanche, avaient été diagnostiquées «dans un état très sévère avec un pronostic vital engagé», avait-on expliqué au service départemental d’incendie et de secours (Sdis) de la Haute-Marne.
Entre 300 et 400 personnes participaient à la guinguette, principalement des retraités et des personnes âgées originaires de Joinville et ses alentours, selon le comité des oeuvres sociales de la mairie de Joinville, qui organisait la soirée.
Le département de la Haute-Marne avait été placé en vigilance jaune aux orages violents par Météo France samedi soir, alors que les départements voisins étaient en vigilance orange.
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