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jeudi 25 juillet 2013

25072013 QUOI DE NEUF ?

HUMOUR......ENCORE QUE......

 
 
 
 
Le boulet du jour : il gâche une demande en mariage et devient une star du web
 
Il gâche une demande en mariage et devient une star du web
C'est le nouveau détournement qui amuse le web. Passant au mauvais endroit au mauvais moment, cet homme au t-shirt blanc a gâché la photo d'une demande en mariage faite à Disney World, en Floride. Diffusé le 23 juillet 2013 sur le site Reddit, ce cas d'école de "photobomb" fait depuis l'objet de multiples parodies.
Il gâche une demande en mariage et devient une star du web
 
 
 
 
 

Après l'oeuvre française et les jeunesses nationalistes...


... d'autres groupuscules amenés à disparaitre?
 







          

 
 
 
Le rapport sénatorial sur le dopage révèle que le sport olympique le plus chargé est... Le Curling
 

 

    
L'Egypte à la croisée des chemins, le dessin du jour par Bleibel
 
 
 

POLITIQUE

 

Les députés votent le projet de loi sur l'indépendance de l'audiovisuel public

Le Monde.fr

Le Conseil supérieur de l'audiovisuel, qui désignera prochainement les PDG de l'audiovisuel public, passera de neuf à sept membres, et leur nomination associera davantage le Parlement.Les députés socialistes, écologistes et les radicaux de gauche ont voté mercredi 24 juillet en faveur du projet sur l'indépendance de l'audiovisuel publique. Le texte prévoit notamment de rendre au Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) le pouvoir de désigner les patrons de chaînes de télévision et radio publiques relevant aujourd'hui du président de la République. Il modifie également les règles de nomination des membres du CSA. Le Front de Gauche avait décidé de s'abstenir. L'UMP et l'UDI ont voté contre.
Au nom du PS, Colette Langlade a salué "une première étape importante". "Enfin une grande loi d'indépendance de l'audiovisuel public", a vanté pour sa part la ministre de la culture Aurélie Filipetti. Et de lancer à la droite : "Vous avez tenté de vous racheter une vertu alors que vous avez défendu en 2009 une loi qui concentrait les pouvoirs de nomination des présidents de l'audiovisuel public dans les seules mains du (chef de l'Etat)".
Outre "une toute petite loi", l'UMP Franck Riester a dénoncé la volonté de "seulement détricoter ce qui avait été bien fait par la précédente majorité" et "le maintien d'une dépendance hypocrite entre le pouvoir politique et les nominations dans l'audiovisuel public en enlevant des garde-fous comme le droit de veto du Parlement". Il a aussi critiqué un "conflit d'intérêts entre le pouvoir de régulation d'une autorité indépendante et le pouvoir de nomination".
Quant à Rudy Salles, il a justifié l'opposition de l'UDI par des avancées trop limitées à ses yeux et par le désaccord notamment avec un amendement PS donnant au CSA le pouvoir de mettre fin au mandat en cours des présidents des trois sociétés de l'audiovisuel public après la promulgation de la loi.







Sénat. L’offense au chef de l’Etat supprimée

Le Sénat a supprimé, ce jeudi, le délit d’offense au chef de l’Etat, qui a récemment valu à la France une condamnation par la Cour européenne des droits de l’Homme (CEDH) pour violation de la liberté d’expression.
Après l’Assemblée, le Sénat a entériné à son tour un amendement en ce sens dans le cadre du projet de loi adaptant le domaine de la justice au droit de l’Union européenne et aux engagements internationaux de la France.
Injure et diffamation restent passibles d’une amende
Cette mesure abroge le délit d’offense en supprimant un article d’une loi de 1881 sur la liberté de la presse.
Toutefois, comme pour les parlementaires et les ministres, l’injure ou la diffamation envers le chef de l’Etat pourra être passible d’une amende de 45 000 €.
Le 14 mars dernier, la CEDH a estimé que la France avait violé la liberté d’expression en condamnant un homme qui avait brandi un écriteau sur lequel on pouvait lire « Casse-toi pov’con » lors d’une visite en août 2008 à Laval (Mayenne) de Nicolas Sarkozy.
Cette petite phrase avait été adressée par l’ancien président lui-même à un inconnu lors d’une visite le 28 février 2008 au Salon de l’agriculture à Paris.






De la nullité du débat de l'été

LE MONDE

Rue de Varenne à Paris en juillet.Editorial du Monde. Sur deux des sujets les plus "chauds" de l'été, les violences de Trappes et l'affaire des gens du voyage, le débat politique a trop souvent relevé d'un seul adjectif : atterrant. Ce n'est pas dénué d'importance.
Passons, le plus vite possible, sur les mots de Gilles Bourdouleix. Lors de très vifs échanges avec des gens du voyage, le maire centriste de Cholet, douce commune de Maine-et-Loire, a marmonné : "Comme quoi Hitler n'en n'a peut-être pas tué assez." De 1940 à 1945, les nazis ont exterminé plusieurs centaines de milliers de Tziganes en Europe.
Rien, absolument rien, ne justifie pareil propos. Ils stigmatisent une communauté, non pour ce qu'elle fait, juste pour ce qu'elle est. Cela s'appelle du racisme. Cela ne doit pas non plus conduire à une forme de déni de la réalité. Français depuis le haut Moyen Age, les gens du voyage se donnent rendez-vous chaque été à l'occasion de grands pèlerinages évangéliques. Comme aucune aire communale n'est assez grande pour accueillir des centaines de caravanes, ils s'installent parfois en toute illégalité sur des terrains de sport ou des propriétés privées. Et rendent la vie impossible à nombre de municipalités.
A propos de Trappes, c'est le discours du chef de l'UMP, Jean-François Copé, qui stupéfie.
Les faits. L'interpellation par la police d'une femme qui ne respectait pas la loi sur le port du voile intégral débouche sur deux nuits de violences urbaines. Il y a là en concentré tous les éléments d'une situation trop fréquente dans certaines de nos banlieues depuis depuis un trop grand nombre d'années : islam et islamisme, relations tendues entre jeunes et policiers, réflexes communautaristes sur fond de situation économique et sociale dégradée...
A aucun moment, ni le premier ministre, Jean-Marc Ayrault, ni le ministre de l'intérieur, Manuel Valls, ne manifestent le moindre angélisme : pas de négation de la gravité des faits, pas de contextualisation en forme de circonstances atténuantes. Mais, sur les radios, on entendra M. Copé tonner contre les "messages laxistes" du gouvernement, lesquels seraient, selon le président de l'UMP, responsables de la "montée de l'insécurité".
L'affirmation est fausse. L'insécurité était la même quand la droite était au pouvoir : faut-il rappeler les émeutes de 2005 ? Le propos de M. Copé est encore absurde et dangereux. La situation dans certaines banlieues – mélange de difficultés d'intégration politique et économique – est trop complexe pour relever d'une approche aussi sectaire et manichéenne, opposant droite et gauche sur un sujet où le bilan des deux grands partis de gouvernement est mitigé et partagé.
La petite musique que laisse entendre M. Copé, c'est l'insupportable recette rhétorique du "y'a qu'à" – "y'a qu'à" changer de majorité pour changer la situation dans les banlieues, n'est-ce pas ? Cela relève de l'irresponsabilité politique – l'effet de la chaleur, sans doute.
 
 
 
 
 
 

Caroline Kennedy, ambassadrice des Etats-Unis au Japon

 

La nomination à ce poste de la fille de l'ancien président était attendue de longue date. Le Sénat doit encore l'approuver.

Libération
Le président Barack Obama a nommé Caroline Kennedy, fille du président assassiné John F. Kennedy, au poste d’ambassadrice des Etats-Unis au Japon, a annoncé mercredi la Maison Blanche.
Caroline Kennedy, 55 ans, dont la nomination qui était pressentie de longue date devra être confirmée par le Sénat, avait été l’une des premières personnalités à soutenir Obama durant la campagne des primaires démocrates face à Hillary Clinton. «Un président comme mon père», avait-elle écrit dans une tribune publiée par le New York Times alors que l’issue de la lutte pour l’investiture démocrate était encore loin d’être évidente.
Son oncle Ted Kennedy, le «vieux lion» du Sénat décédé depuis, avait aussi soutenu la candidature de Barack Obama, son jeune collègue. Caroline Kennedy avait également pris la parole à la convention démocrate de 2008. En 2012, elle a été une des 35 co-présidentes de sa campagne de réélection, et a participé à des réunions de levée de fonds réunissant le gotha de Manhattan pour soutenir le président-candidat. «Elle est devenue l’une de mes plus chères amies», avait dit Obama en janvier 2008.
Sa nomination s’inscrit dans la tradition américaine d’offrir certains postes d’ambassadeur à des personnalités connues, non diplomates. Cela avait été le cas au Japon de l’ancien vice-président Walter Mondale, de l’ancien sénateur Mike Mansfield et de Thomas Foley, ancien président de la Chambre des représentants, cependant des «poids lourds» de la politique. Mais certains critiques n’ont pas manqué de souligner l’inexpérience de Caroline Kennedy, dans un contexte de tensions persistantes en Asie, qu’il s’agisse des tensions entre la Chine et le Japon sur les îles Senkaku ou celles avec la Corée du Nord sur son programme nucléaire.
Le gouvernement japonais a «salué» la nomination de Caroline Kennedy, via un communiqué du ministère des Affaires étrangères à Tokyo. «Le gouvernement du Japon constate que Mme Caroline Kennedy a toute la confiance de M. Obama, et apprécie cette nomination qui montre la grande importance que l’administration Obama attache à l’alliance américano-japonaise», a souligné le ministère japonais.
Il a ajouté que le gouvernement nippon ferait «des efforts pour améliorer encore l’alliance» des deux pays. Près de 50 000 soldats américains sont basés au Japon dans le cadre d’un traité de sécurité bilatéral.
 
 
 
 
 
 
 
EGYPTE: Le camp Morsi dénonce un appel à la "guerre civile"              





La journée de jeudi s'annonçait tendue en Egypte à la veille de manifestations à l'appel du chef de l'armée d'une part et des partisans du président destitué Mohamed Morsi d'autre part.

Le chef de l'armée, le général Abdel Fattah al-Sissi a appelé mercredi les Egyptiens à lui manifester leur soutien massif vendredi pour "en finir avec le terrorisme", un discours qualifié d'"appel à la guerre civile" par les partisans du président destitué Mohamed Morsi, qui se mobilisent le même jour.

Les Etats-Unis se sont dits "très inquiets" que l'appel à manifester du général al-Sissi n'entraîne de nouvelles violences dans le pays. Ils avaient auparavant annoncé la suspension de la livraison de quatre chasseurs F-16 à ce pays, bénéficiaire d'une importante aide militaire américaine.

"J'appelle tous les Egyptiens honnêtes à descendre dans la rue vendredi pour me donner mandat pour en finir avec la violence et le terrorisme", a déclaré le général Sissi lors d'une cérémonie militaire, une apparition qui a encore renforcé son image d'homme fort du pays.

Un porte-parole du président par intérim Adly Mansour, Ahmed al-Maslamani, a affirmé plus tard que l'Egypte avait "débuté une guerre contre le terrorisme".

Le général, également vice-Premier ministre et ministre de la Défense, a exhorté la population à "descendre dans la rue pour montrer sa volonté au monde, comme avant le 30 juin et le 3 juillet", en référence aux manifestations de masse pour exiger le départ de M. Morsi, puis à sa destitution par l'armée.

Les Frères musulmans, mouvement de M. Morsi, qui militent pour son rétablissement dans ses fonctions, ont condamné un "appel explicite à la guerre civile", et appelé à des rassemblements vendredi "contre le coup d'Etat".

"Feuille de route irréversible"

"Les menaces de Sissi, chef du coup d'État militaire sanglant, sont une déclaration de guerre civile", a insisté le mouvement, comparant son discours à celui du président syrien Bachar al-Assad "qui a lancé sa guerre contre le peuple syrien en demandant un mandat similaire".

Le groupe Tamarrod ("rébellion"), initiateur de la mobilisation contre le président déchu, a exprimé un soutien inconditionnel au général Sissi, appelant "le peuple à se masser sur les places d'Egypte vendredi pour réclamer officiellement le jugement de Mohamed Morsi et soutenir les forces armées égyptiennes dans leur guerre à venir contre le terrorisme".

"+Feuille de route+ irréversible"

Le chef de l'armée a réaffirmé n'avoir fait qu'accomplir la volonté du peuple en déposant M. Morsi, dont il n'a pas prononcé le nom, le désignant uniquement comme "l'ancien président", lui reprochant d'avoir rejeté toute proposition de compromis avec ses opposants.

"On ne peut pas revenir sur la +feuille de route+" de transition, a-t-il prévenu en référence à la révision de la Constitution et aux échéances électorales -législatives et présidentielle- qui doivent suivre. Il s'est aussi dit "prêt à des élections sous supervision internationale".

Le général Sissi a assuré que des proches du président avaient tenté de le dissuader de le déposer en "disant qu'il y aurait beaucoup de violence à cause des groupes armés".

Le nouveau pouvoir a déjà assuré mardi qu'il ne laisserait pas le pays basculer dans la guerre civile. "L'Egypte ne sera pas une deuxième Syrie et quiconque pousse dans cette voie est un traître", avait affirmé Ahmed al-Maslamani.

Sur le terrain, deux soldats ont été tués mercredi dans une attaque dans le nord du Sinaï, frontalier d'Israël et de la bande de Gaza.

Trois autres personnes ont été tuées dans cette région par l'explosion d'une voiture piégée à bord de laquelle elles circulaient.

Un policier a été tué dans la nuit de mardi à mercredi et 28 autres personnes blessées par un engin explosif devant le commissariat central de Mansoura, dans le delta du Nil (nord), selon les services de santé.

L'attentat n'a pas été revendiqué, mais survient dans un contexte d'affrontements souvent meurtriers depuis la déposition de M. Morsi, qui ont fait quelque 170 morts, outre une quarantaine d'autres - membres des forces de l'ordre, civils, jihadistes - dans le Sinaï.
Par ailleurs, la chaîne qatarie Al-Jazeera, accusée de "couverture partisane" en faveur du camp Morsi, a dénoncé "une campagne de diffamation" et "de pressions", protestant contre la détention d'un de ses cameramen et "une agression par des inconnus" contre un membre de l'équipe de production.






Tunisie : le député et leader d'un parti d'opposition Mohamed Brahmi assassiné

Le Monde.fr avec AFP et Reuters

Le député et leader du parti d'opposition Le Mouvement populaire  a été assassiné, jeudi 25 juillet, par balle devant son domicile à Tunis, ont annoncé des médias officiels et les responsables de son parti.

"Mohamed Brahmi, coordinateur général du Mouvement populaire et membre de l'Assemblée nationale constituante, a été assassiné par balle devant son domicile dans le secteur d'Ariana", ont indiqué la télévision nationale et l'agence officielle TAP.

 
 
 
 
 
 

ECONOMIE

 

Gros contrat de plus d'un milliard d'euros entre la SNCF et Alstom

         

La SNCF renouvelle son TGV et fait confiance à Alstom. La compagnie va passer une commande géante de 1,2 milliard d'euros ce jeudi. Alstom va construire 40 rames Duplex et donnera du travail à 1.500 personnes.

Le contrat s'élève à 1,2 milliard d'euros. Ce jeudi, la SNCF et Alstom vont signer un contrat au ministère des Transports. Il portera sur la construction de 40 rames Duplex TGV.
Ces nouvelles rames ont une capacité supplémentaire d'environ 10% par rapport aux anciennes rames. Elles comptent 560 places sur deux étages et seront livrées entre "2015 et 2019" selon une source proche du dossier.
Alstom compte neuf sites en France. Ce contrat sera réparti sur ces sites et permettra de donner du travail à 1.500 employés.

Ne pas tourner le dos au TGV

Cette commande intervient alors que le gouvernement avait annoncé il y a quelques semaines vouloir se détourner du tout-TGV. Jean-Marc Ayrault avait confirmé que le gouvernement reportait la construction de certaines lignes après 2030.
En organisant cette signature en grande pompe au ministère des Transports, le gouvernement veut montrer qu'il ne tourne le dos aux trains à grande vitesse. Pas question de négliger un fleuron de l'industrie française même si la grande vitesse n'est plus la priorité numéro 1. L'urgence étant, particulièrement après l'accident de Brétigny, la rénovation du réseau "classique", c'est-à-dire des Corail-Intercités. Le Premier ministre a annoncé le renouvellement de tous ces trains.
 
 
 
 
 
 

JUSTICE ?

 

« Fabulous Fab » entre en scène


 

Fabrice Tourre a répondu, hier, aux accusations du gendarme de Wall Street. Les 9 jurés peinent à suivre le cours du débat.


 

Fabrice Tourre - BloombergIl a fallu pas moins de trois salles, hier, pour accueillir les nombreuses personnes venues écouter le trader Fabrice Tourre répondre aux accusations du gendarme de la bourse, dans ce qui se révèle le procès le plus emblématique de la crise financière. Très souriant et plutôt à l’aise, le français, ex-salarié de Goldman Sachs, a fait tout ce qui était en son pouvoir pour briser cette image de « voyou de la finance » que la SEC (Securities and Exchange commission) tente de lui accoler depuis le début du procès. Son témoignage, qui se poursuit ce matin à la Cour de justice de Manhattan, est assez différent de celui qu’il avait apporté devant le Sénat américain il y a trois ans. Son auditoire n’est, de fait, pas le même : il doit rallier à sa cause 9 jurés -5 femmes et 4 hommes- qui ne connaissent pratiquement rien à la finance et qui, à voir leur attitude pendant ces longues heures d’audience, semblent trouver les débats excessivement techniques. Parmi eux : un prêtre et un jeune diplômé de médecine. Seuls trois d’entre eux prennent des notes.

Décontraction et humilité

A de nombreuses reprises, la juge Katherine Forrest a exhorté les avocats des deux camps à simplifier les débats : « Ce qui me paraît évident, c’est que nous sommes en train de perdre les jurés qui tentent vaillamment de suivre et de rester éveillés », a-t-elle lancé. « On pourrait leur offrir des pop-corns pour qu’ils ne s’endorment pas », a-t-elle ajouté. Evitant toute arrogance, Fabrice Tourre a donc pris le parti de la décontraction et de l’humilité, s’excusant pour son accent français et demandant à plusieurs reprises à ce que lui soient répétées les questions. A chaque interruption de séance, l’homme de 34 ans s’est tourné vers les 9 jurés, essayant d’accrocher leur regard avant qu’ils quittent la salle.
Sur le fond, il a nié avoir sciemment trompé ses clients pour maximiser ses profits avant le déclenchement de la crise des « subprimes ». Les reproches qui lui sont faits remontent à 2007. Le matheux français, diplômé de l’Ecole centrale et de l’université Stanford, a élaboré un produit financier complexe comportant des valeurs immobilières. Son nom est Abacus. Il sillonne l’Europe pour les vendre à ses clients. En parallèle, il s’allie au milliardaire John Paulson pour jouer le même produit à la baisse. Le stratagème apporte 1 milliard de dollars de plus-value à John Paulson et 2 millions de dollars de bonus à Fabrice Tourre. Les investisseurs, en revanche, y perdent 1 milliard. Certains ne s’en remettront pas : la banque régionale allemande IKB frôle la faillite et se fait racheter par un fonds d’investissement américain quelques mois après.
L’avocat de la SEC a attaqué Fabrice Tourre en l’interrogeant sur un courriel envoyé à la société financière américaine ACA, qui a participé avec Paulson à la sélection du contenu d’Abacus avant d’y investir de l’argent, et détaillant la composition du produit financier. Selon la SEC, ce message pouvait laisser penser à ACA que Paulson allait miser à la hausse sur le placement. « Je n’ai pas essayé d’embrouiller les idées de qui que ce soit », a assuré le Français. Le message « était juste inexact », a-t-il ajouté. « Il y a-t-il une différence, selon vous, entre inexact et faux ? », lui a alors demandé l’avocat de la SEC, Matthew Martens. « Oui », a répondu Fabrice Tourre. Même s’il a reconnu que les intérêts économiques du fonds Paulson et de la société ACA pouvaient être « opposés », l’un misant sur la réussite du produit financier, l’autre sur son échec, le Français a rappelé que ce genre de paris était une pratique tout à fait ordinaire à Wall Street. Le procès devrait s’étendre pendant encore une dizaine de jours, jusqu’au début du mois d’août. L’ex-trader risque une lourde peine d’amende et l’interdiction à vie d’exercer dans la finance.






 

Ayrault échappe à une audition dans l'affaire Cahuzac


 

Les députés PS se sont à nouveau opposés hier à l'audition du Premier ministre.
L'UMP a suspendu sa participation à la commission d'enquête.



Pour Jean-Marc Ayrault, pas question de se retrouver en position d\'accusé face à une droite qui rêve de démontrer que l\'exécutif était au courant du compte bancaire caché de Jérôme Cahuzac. - Photo SIPAC'est non. Un non catégorique qui fait hurler la droite. Jean-Marc Ayrault ne sera pas auditionné par la commission d'enquête parlementaire chargée de vérifier s'il y a eu dysfonctionnement du gouvernement et des services de l'Etat dans l'affaire Cahuzac. Comme ils l'avaient déjà fait la semaine dernière, les élus de gauche, majoritaires dans la commission, s'y sont opposés hier par dix voix contre huit, lors d'une réunion à huis clos. Comme ils ont rejeté une demande de confrontation entre Pierre Moscovici et Jérôme Cahuzac. Les responsables de la majorité avaient battu le rappel des troupes, craignant de se retrouver en minorité au moment du vote. Les députés UMP ont aussitôt suspendu leur participation aux travaux en dénonçant un « déni de démocratie ». « S'il ne vient pas, cela veut dire qu'il a quelque chose à cacher », a fustigé Christian Jacob, le chef de file des députés UMP. Alain Claeys, le rapporteur socialiste de la commission, a, lui, épinglé le « coup politique » de la droite : « Auditionner le Premier ministre ne serait pas utile ».
L'opposition jugeait « indispensable » de l'interroger pour faire la lumière sur la réunion qui se serait tenue à l'Elysée, le 16 janvier, sur la procédure d'entraide avec la Suisse. Une discussion dont Pierre Moscovici a admis l'existence et dont Jérôme Cahuzac, lui, n'a « aucun souvenir  ». Protégé par sa fonction, le chef de l'Etat ne peut en effet être entendu. Mais Jean-Marc Ayrault, qui aurait participé à cette réunion, ne voulait pas être entendu par la commission d'enquête. Pas question d'être associé à cette affaire, de se retrouver en position d'accusé face à une droite qui rêve de démontrer que l'exécutif était au courant du compte bancaire caché de Jérôme Cahuzac.

Bataille politique

Selon ses partisans, Jean-Marc Ayrault juge qu'il n'aurait que des coups à prendre, une audition marquant forcément les esprits. Il a vu que celle de Pierre Moscovici, qui, loin d'apaiser, a débouché sur un bras de fer entre ce dernier et le président de la commission, le centriste Charles de Courson. Le Premier ministre estime que les parlementaires ont pu constater que la justice n'a pas été entravée dans son action, ce qui est - estime-t-il - l'essentiel. Mais, en échappant à une audition, il prend le risque d'alimenter la suspicion sur le degré de connaissance de l'exécutif. Surtout que « Le Canard enchaîné » a souligné hier, auditions à l'appui, que Christiane Taubira avait reçu 54 notes du procureur dans les quatre mois qui ont précédé les aveux et l'éviction de Jérôme Cahuzac. Elle avait affirmé que l'existence de ce compte ne faisait pas partie de ses « préoccupations ». « Je réaffirme tout ce que j'ai dit », a-t-elle dit hier.
La commission d'enquête, qui doit rendre son rapport d'ici à la fin octobre, a achevé hier soir ses auditions. Mais la bataille politique semble loin d'être terminée. La gauche accuse les élus de droite de vouloir mener une croisade politique, lesquels reprochent à l'exécutif de « refuser que la vérité soit révélée ». Avec pour témoin, de part et d'autre, l'opinion publique.






Bo Xilai officiellement inculpé pour corruption et abus de pouvoir

Le Monde.fr avec AFP

Bo Xilai et sa femme Gu Kailai, en janvier 2007, à Pékin.Le dirigeant chinois déchu Bo Xilai, dont la chute spectaculaire avait ébranlé le pays l'an dernier, a été inculpé pour corruption, versement de pots-de-vins et abus de pouvoir, a annoncé jeudi 25 juillet l'agence officielle Chine nouvelle. Ancien responsable du Parti communiste dans la métropole de Chongqing (sud), Bo avait été exclu de ses fonctions l'an dernier et fait l'objet d'une enquête pour corruption, après la condamnation de son épouse pour meurtre, dans le plus vaste scandale au sommet du pouvoir en Chine depuis des décennies.
L'exposé des chefs d'inculpations a été transmis à un tribunal de Jinan, dans la province du Shandong (est), a indiqué Chine nouvelle, citant des procureurs de la ville. Bo, en tant que cadre, a tiré avantage de sa position pour rechercher des profits pour ses proches et a accepté des sommes d'argent extrêmement importantes ainsi que des propriétés immobilières, a précisé l'agence.
L'ancienne étoile montante du PCC a également détourné de vastes montants d'argent public et abusé de son pouvoir, nuisant gravement aux intérêts de l'Etat et du peuple, a poursuivi le média d'Etat, en se référant au document délivré au tribunal. Selon la législation chinoise, les chefs d'accusations dans des affaires criminelles doivent être énoncés au moins dix jours avant le début d'un procès.
 
MEURTRE ET POTS-DE-VIN
La chute de Bo, alors l'un des 25 membres du puissant Bureau politique du Parti communiste chinois, avait exposé le pouvoir à des allégations de corruption à un niveau élevé de la hiérarchie et révélé de vives divisions internes au sein des autorités centrales. Intervenant peu de temps avant la transition qui avait vu Xi Jinping nommé à la tête du parti en novembre dernier, le scandale avait révélé l'emprise de l'ancien patron de Chongqing sur cette ville de 33 millions d'habitants, où il avait mis en place un ample mouvement de répression contre ses opposants.
Sa chute avait été précipitée par son puissant bras droit, l'ancien superpolicier Wang Lijun. Brutalement tombé en disgrâce auprès de son patron, celui-ci avait essayé en février 2012 de demander l'asile politique au consulat américain de Chengdu, une métropole voisine du sud-ouest de la Chine, et y avait exposé les crimes et malversations ayant lieu à Chongqing – dont le meurtre d'un homme d'affaires britannique, Neil Heywood, par la propre épouse de Bo, Gu Kailai. Bo Xilai avait été interpellé un mois plus tard et exclu du Parti.
Sa tentative de défection a valu à Wang Lijun, devenu traître à la Chine, une peine de 15 ans de prison. Gu Kailai a quant à elle été condamnée en août dernier à une peine de mort avec sursis – peine généralement commuée en prison à vie. Les médias officiels avaient alors indiqué que Bo portait une responsabilité majeure dans l'assassinat de Neil Heywood et qu'il avait par ailleurs reçu de fortes sommes en pots-de-vins et eu des relations sexuelles inappropriées avec de nombreux femmes.
L'ancien cadre n'est plus apparu en public depuis plus d'un an, et est détenu dans un lieu inconnu. Son sort avait alimenté depuis le début de l'année de fiévreuses spéculations sur le lieu où il serait jugé. L'ancien dirigeant de Chongqing a été informé de ses droits et interrogé par les procureurs. Ses avocats ont été également été entendus, a souligné l'agence Chine nouvelle, citant les procureurs de Jinan.
 
 
 
 
 
 
Scandale : la corruption ordinaire des laboratoires Servier
 

Dans l’affaire du Mediator, cinq nouvelles mises en examen visant des médecins viennent d’être signifiées à Paris, portant à vingt et un le nombre de mis en cause. Tout un écheveau de conflits d’intérêts est en train d’être déroulé. « De corruption » estime même Irène Frachon, pneumologue à Brest, celle par qui le scandale a éclaté.


Irène Frachon -  REVELLI-BEAUMONT/SIPA
Irène Frachon - REVELLI-BEAUMONT/SIPA
 
Les juges du pôle santé de Paris Pascal Gand, Sylvie Lefaix et Claire Thépaut ne faiblissent pas dans leur traitement du dossier du Médiator.  Avant de partir en vacances, ils viennent de signifier cinq nouvelles mises en examen, portant à 21 le nombre de mises en cause.
 
Depuis les 16 et 17 juillet, quatre médecins sont offciellement soupçonnés de « prise illégales d’intérêts » ou de « participation illégale de fonctionnaire dans un entreprise précédemment contrôlée ».  Il leur est reproché d’avoir tous été appointés par Servier comme consultants alors qu’ils siégeaient ou avaient siégé fraîchement à la commission d’AMM (Autorisation de mise sur le marché) à des périodes où les dossiers de Servier étaient en cours d’examen. Le cinquième, un professeur de médecine, est soupçonné de « corruption » et de « complicité d’obtention d’autorisation ».

Selon nos informations, les juges ont mis à jour tous ces conflits d’intérêts en examinant les comptes de la société de lobbying Cris basée en Allemagne, où la police allemande a effectué une perquisition à la fin 2012. Elle a été créée par Marlène May Garnier – mise en examen - et financée par les laboratoires Servier, Sanofi et Takeda. En réalité, elle servait de société écran entre des fonctionnaires, des médecins et Servier qui cherchait à s’attacher leurs faveurs. Jean-Michel Alexandre, pharmacologue de renom et président de la Commission d’évaluation des médicaments de l’Afssaps de 1993 à 2000 a largement profité du système. Il a été mis en examen en janvier dernier par les juges qui le soupçonnent d’avoir touché plus de 1 million d’euros entre 2001 et 2009.

L’un des quatre médecins mis en examen il y a quelques jours, le docteur Bernard Rouveix, médecin à l’hôpital Cochin, semble avoir érigé le conflit d’intérêts en système. Dans les factures de Cris, les enquêteurs auraient découvert qu’il était rémunéré comme consultant par Servier tout en siégeant à la commission d’AMM de 2004 à 2008.
 
Le laboratoire inventeur du Mediator n’a pas été son seul employeur. Selon l’association de malades Cadus, le docteur Rouveix a rédigé en 2010 une expertise à la demande du cabinet d’avocats Simons et Simons, pour le compte du laboratoire GSK, et produite lors d’un procès contre le laboratoire intenté par un malade atteint de la maladie de Parkinson.

L’expertise dégageait le laboratoire de sa responsabilité dans les graves effets secondaires constatés d’un de ses médicaments, le Réquip. Le laboratoire a été néanmoins été condamné définitivement. Or, dans sa déclaration d’intérêt de 2010, aucune mention de sa collaboration avec GSK n’était mentionnée. L’association remarque qu’en 2007, lors du débat sur la demande d’AMM du Réquip, le docteur Rouveix a fait partie des experts chargés de donner leur avis sur le médicament. Remarque perfide…
 
 
 
 
 
 

Le procès de Bradley Manning dans la dernière ligne droite

Au total, Bradley Manning a téléchargé à partir... (PHOTO PATRICK SE,AMSKY, AP)Au total, Bradley Manning a téléchargé à partir de novembre 2009 depuis des ordinateurs militaires quelque 250 000 câbles diplomatiques américains, des dizaines de milliers de rapports militaires sur les guerres en Irak et en Afghanistan, des documents relatifs aux détenus de la prison américaine de Guantanamo à Cuba ainsi qu'une vidéo montrant un hélicoptère d'attaque américain tirant sur des civils en Irak.

Mathieu RABECHAULT
Agence France-Presse
Le procès de Bradley Manning, le soldat accusé d'avoir transmis des centaines de milliers de documents diplomatiques et militaires à WikiLeaks, entame jeudi sa dernière ligne droite à Fort Meade, avec le réquisitoire et la plaidoirie.

Sur cette base militaire située au nord de Washington, à l'issue de près de deux mois d'audience, l'accusation menée par le major Ashden Fein doit prendre la parole jeudi matin pour ses «arguments de clôture».
Il tentera de démontrer une dernière fois que le jeune homme de 25 ans s'est rendu coupable de «collusion avec l'ennemi» - en l'occurrence al-Qaïda - en transmettant à l'organisation de Julian Assange ces documents classifiés qui ont ensuite été mis en ligne sur l'internet.
Ce chef d'accusation est passible de la peine de mort, mais l'accusation a indiqué il y a plusieurs mois qu'elle ne demanderait que la réclusion à perpétuité sans remise de peine. Pour obtenir la condamnation de l'ex-analyste du renseignement en Irak, elle doit convaincre la juge militaire Denise Lind «au-delà du doute raisonnable» que Bradley Manning avait conscience que ces documents pouvaient finir dans les mains d'al-Qaïda.

Arrêté en Irak en mai 2010, le jeune homme est également poursuivi pour 21 autres chefs d'accusation et de violations du code de justice militaire américain pour lesquels il encourt un total de 154 ans de prison. Ces chefs, relatifs à une «conduite de nature à jeter le discrédit sur les forces armées», comprennent notamment des violations de la loi sur l'espionnage de 1917, des chefs de fraude informatique et de vols.

«Provoquer un débat public»
Au total, Manning a téléchargé à partir de novembre 2009 depuis des ordinateurs militaires quelque 250 000 câbles diplomatiques américains, des dizaines de milliers de rapports militaires sur les guerres en Irak et en Afghanistan, des documents relatifs aux détenus de la prison américaine de Guantanamo à Cuba ainsi qu'une vidéo montrant un hélicoptère d'attaque américain tirant sur des civils en Irak. Ces documents se sont ensuite retrouvés sur l'internet, mis en ligne par WikiLeaks.
La défense, emmenée par un avocat civil, David Coombs, doit ensuite prendre la parole pour sa plaidoirie. Tout au long des audiences préliminaires et du procès entamé début juin, elle a présenté le jeune homme, pris dans un «combat intérieur et privé» sur son identité sexuelle, comme un «humaniste», «naïf et bien intentionné», arrivé «enthousiaste» en Irak qui, face à la conduite de la guerre, a commencé à «batailler intérieurement» .
Bradley Manning, lui, ne s'est pas exprimé au cours du procès. Lors d'une audience préliminaire, il avait lu une longue lettre de justification dans laquelle il affirmait avoir voulu «provoquer un débat».
«Je croyais que la publication (des documents) pourrait provoquer un débat public sur nos forces armées et notre politique étrangère en général», avait-il expliqué à la juge Denise Lind.
Il plaide non coupable pour 12 chefs d'accusation, dont le plus grave de collusion avec l'ennemi. Il plaide partiellement coupable pour neuf autres et coupable pour une infraction mineure de défaut d'obéissance à un ordre, passible de deux ans de prison. Si la juge suit la position de la défense, le jeune soldat passerait alors 20 ans derrière les barreaux.
Avant le réquisitoire et la plaidoirie, la juge Denise Lind doit par ailleurs statuer sur deux motions de la défense demandant l'abandon des charges pour vols en raison selon elle de l'absence de preuves apportées par les procureurs militaires. Des tentatives de la défense que la juge devrait rejeter, comme elle a déjà rejeté la semaine passée sur des motions similaires demandant l'abandon des charges de collusion avec l'ennemi et de fraude informatique.
À l'issue de l'audience, la juge se retirera pour délibérer et devrait rendre son verdict dans les jours à venir. Viendra ensuite la phase de la sentence, c'est-à-dire la peine de prison à laquelle Manning sera condamné le cas échéant et qui débutera le 31 juillet, selon les autorités militaires.






SOCIAL

 

Le chômage repart en juin mais Sapin pointe un mieux




Le chômage global a progressé, de 14.900, en juin, mais celui des jeunes recule.
Après la stabilisation de mai, le trimestre écoulé est le moins mauvais depuis deux ans.


Le chômage repart en juin mais Sapin pointe un mieux

 
 

Pas de quoi crier victoire, loin de là, mais des motifs d'espoir : c'est ce qui ressort à la lecture des chiffres mitigés de l'évolution du chômage en juin, publiés hier par Pôle emploi. Le mois dernier, le nombre de demandeurs d'emploi n'ayant pas du tout travaillé (catégorie A) a de nouveau progressé, de 14.900 (+ 0,5 %), portant leur total, historiquement haut, à 3.279.400.
Ce total n'est pas négligeable mais marque, après la stabilité surprise constatée en mai (+ 100), une forme d'éclaircie. Avec « seulement » 15.000 chômeurs de plus, les deux derniers mois constituent la meilleure séquence sur le marché de l'emploi depuis mars et avril 2011, derniers mois de baisse connus par la France. Pour le deuxième mois d'affilée, le nombre d'inscrits de moins de 25 ans recule légèrement (- 0,8 %, après - 0,4 %), phénomène lui aussi inobservé depuis début 2011.
En parallèle, en incluant les demandeurs d'emploi ayant travaillé dans le mois (catégories B et C), leur nombre total n'a que faiblement augmenté en juin (+ 4.100, + 0,1 %) après une baisse en mai (- 3.600), avec, là aussi, une prime aux jeunes. A l'opposé, aucune amélioration en vue pour les chômeurs de plus de 50 ans (+ 0,9 % en juin en catégorie A, + 16,4 % sur un an), ni pour les chômeurs inscrits depuis plus d'un an (+ 1,4 % en juin, + 16 % en un an), signe de l'ampleur du chemin restant à parcourir.

Une accalmie à relativiser

« Cette progression modérée du nombre de demandeurs d'emploi confirme une amélioration sur le front du chômage, même si elle ne traduit pas encore l'inversion durable de la courbe du chômage, qui est l'objectif des prochains mois », se félicite dans un communiqué le ministre du Travail, Michel Sapin. Il pointe en particulier le « signal très encourageant » en provenance du chômage des jeunes, où il voit les premiers impacts de la montée en puissance des emplois d'avenir (40.000 signés à ce jour).
Cette accalmie est toutefois à relativiser. La stabilisation de mai avait ainsi été permise par un bond des cessations d'inscription pour défaut d'actualisation, qui avaient débouché sur 36.400 sorties de Pôle emploi de plus qu'en avril ! En juin, ce motif de sortie repart à la baisse, mais reste à un niveau plus élevé que d'habitude.
Reste que cela permet au gouvernement d'afficher à mi-année un bilan moins négatif que redouté après les fortes poussées du premier trimestre. Avec 54.800 chômeurs de catégorie A en plus, le trimestre qui s'achève est le moins mauvais enregistré depuis le premier trimestre 2012. Mais, avec 150.000 inscrits en plus depuis janvier, le bilan du semestre, bien que meilleur que celui de la terrible seconde partie de 2012 (+ 187.500), reste très mauvais.
Tout l'enjeu est de savoir si ces deux derniers mois marquent ou non une amorce de retournement durable. Beaucoup dépendra, comme toujours, du retour ou non à la croissance ces prochains mois. Et, en la matière, François Hollande a beau marteler que « la reprise est là », l'amélioration reste fragile et les économistes très prudents.
L'exécutif y trouve en tout cas matière à répéter sa confiance en sa capacité à inverser la courbe du chômage d'ici à la fin de l'année, objectif répété mardi par François Hollande lors d'un déplacement sur le terrain, à Dunkerque. Même si les créations d'emplois tardaient à re-décoller, le gouvernement espère avancer désormais vent dans le dos avec l'essor annoncé à la rentrée des emplois d'avenir et le lancement des contrats de génération dans les entreprises de plus de 300 salariés, actuellement en train de finaliser les négociations internes préalables, sans oublier un recours massif aux contrats aidés traditionnels.
 
 
 
 
 
 
 

Enquête sur le recrutement chez Abercrombie


La chaîne de prêt-à-porter n'aurait pas changé ses méthodes de recrutement malgré de lourdes sanctions en 2005. Abercrombie se voit reprocher son obsession pour l'apparence physique de ses salariés.
La firme américaine a été visé par des plaintes concernant les pratiques discriminatoires de recrutement aux Etats-Unis et en Angleterre. <i>Crédits photo: Richard VIALERON / Le Figaro</i>Selon Le Monde , Dominique Baudis, le Défenseur des droits s'est auto-saisi et a lancé une enquête sur «les conditions et processus de recrutement au sein de la société Abercrombie and Fitch». Déjà accusé de discriminations envers ses clients, Abercrombie se voit reprocher son obsession pour l'apparence physique de ses salariés. La chaîne de prêt-à-porter - qui possède en France un magasin sur les Champs Elysées et un autre dans le centre commercial So Ouest de Levallois-Perret (Hauts-de-Seine) - a déja été condamnée pour discrimination raciale à l'embauche.
Selon Slimane Laoufi, chef du pôle «Emploi privé» chez le Défenseur des droits, la société n'a pas changé ses méthodes de recrutement malgré de lourdes sanctions: «Après de nombreux articles de presse relatant les condition de recrutement au sein d'Abercrombie & Fitch, nous avons décidé de nous auto-saisir pour entamer une enquête autour de ces pratiques.» Ce dernier ajoute: «Nous souhaitons savoir comment ils procèdent pour le recrutement, accéder aux fiches de postes, pour que la société change cette procédure discriminatoire.»

Discrimination physique et raciale

En mai 2013, la marque a décidé de retirer les tailles XL et XXL des rayons féminins. Une politique assumée par Michael Jeffries dans une interview au webzine américain Salon: «C'est pour cela que nous embauchons des gens beaux dans nos magasins. Parce que les gens beaux attirent d'autres gens beaux, et nous voulons nous adresser à des gens cool et beaux». Le sulfureux président ajoute: «Abercrombie & Fitch ne veut pas laisser penser que n'importe qui, une personne pauvre, peut porter ses vêtements, affirmait-il. Seules les personnes d'une certaine stature peuvent acheter et porter le nom de la compagnie. Sommes-nous exclusifs? Complètement!»
La firme américaine n'en est pas à son coup d'essai: en 2005, à la suite d'une class action (recours collectif), Abercrombie a payé une amende de 50 millions de dollars (soit 37,8 millions d'euros). Certains plaignants s'étaient vu refuser un emploi à cause de leur origine et d'autres ont été contraints de travailler à des postes où les cliens ne pouvaient pas les voir. L'enteprise avait nié ces pratiques discriminatoires, tout en payant la sanction pour mettre fin à la procédure.
En 2009, cette politique l'avait conduite à «cacher» une employée londonienne dont le bras était remplacé par une prothèse. Aussitôt la direction au courant de son handicap, la jeune femme de 22 ans avait été mutée du magasin londonien vers un poste moins en contact avec le public. Dans un article de Rue 89, une salarié d'Abercombie en Belgique témoigne: «Il y a les “mornings”, qui travaillent de 6 heures à 10 heures et qui préparent le magasin, plient les vêtements. Les “impacts” travaillent la journée dans le stock, rentrent la marchandise, étiquettent et rangent les vêtements, et puis il y a les “models” dans le magasin qui mettent l'ambiance, aident les clients, et rangent un peu.»

Longue procédure

L'enquête lancée en France par le Défenseur des droits donnera lieu a un échange entre la marque et l'autorité constitutionnelle. Le Défenseur des droits cible aussi les offres d'emploi de la marque: «Sur la page Facebook de la marque, nous avons vu une offre d'emploi précisant la recherche de mannequins homme et femme. Cette offre faisait état de trois rôles dévolus au mannequin: représenter la marque, assurer un service client et créer l'energie du magasin. Les mannequins recrutés sont à la fois mannequins et vendeurs», explique Slimane Laoufi. Et d'ajouter: «Si des exigences professionnelles peuvent légitimer la prise en compte de l'apparence physique dans le cadre du recrutement de mannequins, il en est autrement pour des postes de vendeurs.»
Si cette procédure discriminatoire de recrutement est avérée, le Défenseur des droits n'exclut pas une action au pénal. L'enquête devrait toutefois durer jusqu'à la fin de l'année.






Le PSE d'ODCF-Wayne-Dalton invalidé par la Direccte

Par 
La Direccte de Champagne-Ardenne a décidé de rejeter le Plan de Sauvegarde de l'Emploi (PSE) de l'usine ODCF-Wayne-Dalton, située à Reims (marne). Un PSE proposé par la maison-mère et contesté par les 66 salariés.
Le Plan de Sauvegarde de l'emploi (PSE), présenté par le groupe propriétaire d'ODCF-Wayne-Dalton, fabricant de portes de garage pour particuliers situé à Reims (Marne), n'a pas été homologué par la Direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l'emploi (Direccte) de Champagne-Ardenne, mercredi 24 juillet. En liquidation judiciaire depuis le 11 juillet, l'usine emploie 66 salariés.
Selon la Direccte de Champagne-Ardenne, le PSE proposé est "insuffisant au regard des moyens dont dispose le groupe japonais Sanwa Holdings Corporation (maison-mère d'Overhead Door Corporation, elle-même propriétaire d'ODCF-Wayne-Dalton, NDLR)". L'enveloppe de 200 000 euros allouée pour l'accompagnement du PSE doit être "revue à la hausse". Les 7 propositions de reclassements doivent être "améliorées" et l'aide à la formation, - d'un montant de 130 000 euros -, doit être "réévaluée".
Pas de réaction du groupe
Pour les salariés, c'est une "très bonne nouvelle". "L'avenir s'éclaircit, souffle Cédric Pierret, délégué CGT d'ODCF. Mais nous serons fixés demain." Le groupe, que le liquidateur judiciaire a tenté de joindre, n'a pas réagi à cette annonce. "Ils font les morts" glisse Cédric Pierret, qui craint que le groupe ne conteste pas ou ne valide pas cette décision. Dans ce cas, "nous ne serions ni licenciés, ni payés et nous ne recevrions aucune indemnité".
ODCF-Wayne-Dalton, qui avait pourtant un carnet de commandes de 7 000 portes de garage, a été brutalement liquidé par le groupe Sanwa, qui cumulait les déficits tout en offrant d'importants dividendes à ses actionnaires. Cette fermeture a été programmée selon les salariés, afin de permettre au groupe de concentrer la production de portes de garage sur un même site, l'usine de Novoferm à Machecoul (Loire-Atlantique) également filiale de Sanwa.
Les salariés se réuniront en comité d'entreprise lundi 29 juillet.







SOCIETE

Inde: premier verdict attendu dans le procès du viol collectif


 
Le premier verdict du procès du viol collectif d'une étudiante dans un autobus à New Delhi, un fait divers sordide qui a bouleversé l'Inde, était attendu à l'encontre du seul mineur accusé.
(c) AfpNew Delhi (AFP) - Le premier verdict du procès du viol collectif d'une étudiante dans un autobus à New Delhi, un fait divers sordide qui a bouleversé l'Inde, était attendu jeudi à l'encontre du seul mineur accusé.
Fixée au 11 juillet, l'annonce du verdict avait été reportée au 25 par la cour d'assises pour mineurs de la capitale indienne.
L'adolescent, âgé de 17 ans au moment des faits, est accusé d'avoir participé avec cinq hommes au viol d'une jeune femme de 23 ans le 16 décembre, décédée treize jours plus tard des suites de ses blessures.
En raison de l'excuse de minorité retenue par la justice, il encourt une peine maximale de trois ans dans un centre spécialisé.
La famille de la victime, qui a succombé à de graves lésions internes dans un hôpital de Singapour où elle avait été transférée en urgence, avait réclamé que l'adolescent comparaisse au côté des accusés majeurs, qui encourent, eux, la peine de mort.
"Il a commis le crime le plus horrible qui soit et même s'il est mineur, l'accusé ne devrait pas pouvoir être libéré après trois ans", a martelé le père de la victime auprès de l'AFP cette semaine.
Malgré la pression de la rue et le retentissement de l'affaire à l'étranger, une commission gouvernementale ad hoc a rejeté les appels de la société civile à abaisser l'âge de la majorité pénale de 18 ans à 16 ans.
L'accusé, le plus jeune d'une fratrie de six selon sa mère, était employé au nettoyage de l'autobus qui a servi de lieu du crime. Il clame son innocence.
S'il est jugé coupable, il est passible d'une peine de trois ans de détention qui inclut le temps déjà passé en détention.
Le procès de quatre suspects majeurs est toujours en cours, l'issue étant attendue dans les prochains mois une fois achevée l'audition des témoins. Un cinquième accusé, le chauffeur du bus présenté comme le meneur, a été retrouvé mort dans sa cellule en mars, un décès attribué à un suicide par les autorités pénitentiaires.
Le 16 décembre au soir, l'étudiante en kinésithérapie rentrait d'une séance au cinéma avec son petit ami lorsqu'ils ont décidé de monter dans un autobus hors service en l'absence de taxis ou rickshaws disponibles. Agressée avec une barre de fer, violée et battue, elle a ensuite été jetée nue sur la route avec son ami, lui aussi passé à tabac.
Des milliers d'habitants révoltés avaient manifesté après le viol, appelant à une prise de conscience sur la façon dont les femmes sont traitées en Inde, et dénonçant l'apathie de la police et de la justice à l'égard des victimes d'agressions sexuelles.
Les manifestants avaient dénoncé la répression de ces manifestations essentiellement pacifiques. Le chef de la police de New Delhi à l'époque, Neeraj Kumar, s'est défendu d'usage dispropotionné de la force en évoquant une "foule incontrôlable" manipulée par des individus ayant pris "la campagne en otage".
Depuis ce drame, les viols de dizaines d'Indiennes et de touristes ont fait les grands titres de la presse. L'affaire a révélé la stigmatisation des victimes et la mansuétude, voire la complaisance, des tribunaux envers leurs agresseurs.
Six Indiens jugés pour le viol collectif en mars d'une touriste suisse de 39 ans qui circulait à bicyclette dans le centre du pays ont été condamnés la semaine dernière à la prison à vie.

Le prononcé du jugement à l'encontre d'un mineur, accusé d'avoir participé au viol d'une étudiante dans un autobus à New Delhi, a été différé au 5 août. 

 
 
 
 
 
  
Monténégro: violences en marge de la première Gay Pride
 
 

(AFP) 



Budva (Monténégro) — Des heurts ont opposé mercredi la police monténégrine à une centaine de personnes hostiles au déroulement de la première Gay Pride au Monténégro, pays très conservateur des Balkans qui négocie son adhésion à l'Union européenne.
Scandant "Tuez les gays !", les adversaires de la Gay Pride ont jeté des pierres et des bouteilles en direction de quelques dizaines de participants au défilé, faisant plusieurs blessés légers parmi eux, ont raconté les organisateurs.
Organisée à Budva, sur l'Adriatique, la Gay Pride a été encadrée par un important dispositif policier.
Empêchés par la police de s'approcher des participants à la marche, les extrémistes ont notamment détruit le mobilier de plusieurs cafés. Cinq d'entre eux ont été interpellés, a-t-on indiqué de source policière.
Les participants à la Gay Pride ont défilé dans le centre-ville, brandissant des drapeaux aux couleurs de l'arc-en-ciel et des pancartes pour réclamer "Les mêmes droits pour tout le monde".
"C'est un succès pour la communauté LGBT (lesbiennes, gays, bisexuels et transsexuels), pour le Monténégro européen", a déclaré devant les participants Zdravko Cimbaljevic, un des organisateurs, se félicitant que le défilé ait eu lieu.
Le gouvernement du Monténégro, qui a entamé les négociations d'adhésion à l'UE en juin 2012, a soutenu l'événement.
"Je suis venu montrer que le principe de l'égalité est respecté au Monténégro. Je vous félicite pour l'organisation de la Pride", a déclaré Jovan Kojicic, conseiller du Premier ministre Milo Djukanovic.
Des militants de la communauté LGBT des pays voisins, se sont joints à la parade.
"Même si on n'était pas tout à fait à l'aise, je suis très heureux car de nombreux gens courageux ont marché ici avec nous", a déclaré Elvis, 21 ans, venu d'Albanie.
La communauté homosexuelle mène une vie très discrète au Monténégro, petit pays de 650.000 habitants, redoutant de faire l'objet d'agressions et ne faisant pas confiance aux autorités pour les protéger.
Selon des sondages, 70% des Monténégrins considèrent toujours l'homosexualité comme une maladie.






Une épidémie de complotite


Par
 
«La vérité est ailleurs». La punch line de fiction est devenu une science de la politique actuelle.

Il fut un temps, point très ancien, où le complotisme était communément regardé comme une dérangeante pathologie de l’esprit: quand des pitres débusquaient partout des conspirations, ils étaient fermement invités à ne plus se soulager en public.

Mais au fil des ans: ce très sain réflexe s’est perdu, et les théories du complot sont finalement devenues presque aussi banales, dans le discours public, que la récitation qu’il est urgent (et nécessaire) de réformer les retraites.

S’il fallait dater ce basculement, on pourrait le faire remonter à l’«affaire Strauss-Kahn» - ce moment très particulier où des gens très comme il faut ont gravement considéré que le pauvre DSK avait de toute évidence été «piégé» par Nafissatou Diallo, agent des services secrets russes, et où la presse et les médias, plutôt que de les orienter vers des structures spécialisées dans le traitement de la paranoïa, ont très sérieusement débattu de la crédibilité de leurs divagations.

Depuis: la suggestion que «la vérité est ailleurs» que dans la réalité des faits n’en finit plus de gangrener l’argumentation du personnel politique français - comme vient encore de le montrer l’actualité de ces tout derniers jours.

Épisode 1 – intéressant, parce qu’il montre que ces dispositions transcendent les clivages partisans: Manuel Valls, ministre de l’Intérieur, est interpellé, à Trappes, après une nuit de violences, par une habitante qui lui assène quelques âpres vérités.

Aussitôt, il proclame que cette intervention a sûrement été «préparée», et cet échange, «fabriqué»: il serait, pour le dire autrement, tombé dans un traquenard.

Il ne produit aucune preuve, à l’appui de cette affirmation.

Mais l’important est de suggérer l’ourdissage d’un complot.

Épisode 2: plusieurs sites révèlent, au lendemain, précisément, des incidents de Trappes, que des fonctionnaires de police se seraient laissés aller à déposer, sur Internet, des commentaires d’une extrême violence.

Aussitôt, le secrétaire national d’un syndicat d’officiers de police déclare que «cela ressemble à une énorme manipulation» : selon lui, «c'est manifestement un contre-feu allumé pour faire oublier ce qui s'est passé à Trappes, et inverser les rôles».

Il ne produit aucune preuve, à l’appui de cette assertion.

Mais l’important est de suggérer l’ourdissage d’un complot.


Épisode 3: un député de l’UDI est pris en flagrant délit de profération de propos orduriers sur les gens du voyage.

Il nie d’abord les avoir tenus, mais, malheureusement pour lui: sa vocifération a été enregistrée par un journaliste.

Aussitôt: il soutient que cet enregistrement est un «bidouillage».

Il ne produit aucune preuve, à l’appui de cette déclaration.

Mais l’important est de suggérer l’ourdissage d’un complot.

C’est donc tous les jours ou presque, désormais, que des personnalités jalonnent le débat public de théories de la conspiration – et vont répétant, de façon plus ou moins explicite, qu’il y aurait une vérité cachée derrière celle des faits.

Cette nouvelle forme d’argumentation ne doit bien évidemment rien au hasard: elle est l’ultime refuge de ces (plus ou moins) éminents personnages, quand la réalité les confronte aux étroitesses de leurs partis-pris idéologiques - ou de leurs pratiques politiciennes.

Quand ils n’ont plus aucun argument rationnel à opposer à la mise en évidence de leurs limites.

Dans sa forme la plus aigüe, cette invention d’une réalité bistournée peut donner lieu à des développements cocasses, comme quand, par exemple, Henri Guaino déclare très sérieusement que Nicolas Sarkozy «n’a pas perdu» en 2012 - et suggère que, d’ailleurs, Nicolas Sarkozy est en vérité la réincarnation de Winston Churchill.

Mais s’il devait trop se banaliser: cet effacement progressif des repères qui permettent de trier le vrai du faux pourrait devenir moins divertissant.




 
Si vous ne l'avez pas encore consulté : le résumé des conclusions du rapport sur la lutte contre le dopage
 






Sur Twiter, les chefs d’Etat devraient s’inspirer du Premier ministre ougandais

DIPLOMATIE: 68 % DES DIRIGEANTS MONDIAUX ECHANGENT SUR TWITTER
 
Publié par Thomas Coëffé

Non, Twitter n’est pas réservé aux professionnels de la communication et du marketing. Le réseau social n’est pas non plus cantonné aux fans de Justin Bieber et
Lady GagaOne Direction. Certains sujets très sérieux peuvent également être abordés sur le service. Les principaux dirigeants mondiaux sont ainsi de plus en plus nombreux à utiliser Twitter pour leurs relations diplomatiques. L’étude Twiplomacy réalisée par Burson-Marsteller dissèque les pratiques numériques des dirigeants mondiaux.
77% d’entre eux ont un compte sur le site de microblogging, et plus des deux tiers (68%) échangent via Twitter avec d’autres dirigeants. Barack Obama, avec ses 33 millions de followers, est sans aucun doute le plus emblématique des dirigeants sur Twitter. Mais ce n’est pas le plus connecté. Il est suivi par 148 gouvernements, mais il ne suit que deux dirigeants : Jens Stoltenberg, chef du gouvernement norvégien et Dimitri Medvedev, Président du gouvernement russe. Le Pape est le second dirigeant le plus suivi, avec plus de 7 millions de followers sur ses 9 comptes. Il publie peu de messages et n’interagit pas avec les internautes, mais ses tweets sont largement partagés : 11 000 fois en moyenne contre 2 300 pour Barack Obama.
Certains dirigeants ont des pratiques beaucoup plus sociales. C’est notamment le cas du Premier Ministre ougandais, Amama Mbabazi. 96% de ses tweets sont des réponses aux internautes ! Suivent Paul Kagame, le Président rwandais, et Carl Bildt, le Premier Ministre suédois.
Les résultats de l’étude sont encourageants. Espérons simplement que les réponses des dirigeants deviennent monnaie courante sur les réseaux sociaux. Il serait dommage de cantonner un outil social à de simples prises de paroles « choc » en 140 caractères. Les données de l’étude ont été collectées via Twitonomy et Doesfollow en juillet 2013, à partir des comptes de 505 gouvernements, Ministres des Affaires Étrangères et Chefs d’États, dans 153 pays. En une infographie, voici les principaux enseignements de l’enquête Twiplomacy menée par Burson-Marsteller.
 






DIVERS

 

Espagne: 77 morts dans le déraillement d'un train

Au moins 77 personnes sont mortes quand un train a déraillé mercredi à Saint-Jacques de Compostelle, dans le nord-ouest de l'Espagne, une tragédie parmi les plus graves de l'histoire du pays qui pourrait être due à une vitesse excessive.

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Photographe : Oscar Corral :: Les secours s'activent, le 24 juillet 2013, autour d'un train qui a déraillé à Saint-Jacques de Compostelle, en Espagne
Plusieurs témoins ont raconté avoir entendu le bruit sourd d'une explosion. "J'étais chez moi et j'ai entendu comme un coup de tonnerre, très fort, j'ai vu beaucoup de fumée", témoignait Maria Teresa Ramos, une femme de 62 ans qui vit à quelques mètres du lieu de l'accident, assise dans son jardin d'où elle regarde une grue géante se préparant à soulever les wagons désarticulés.
"C'était un désastre. Les gens criaient. Tous le monde est parti chercher des couvertures et des serviettes pour aider les blessés. Personne n'avait jamais vu cela ici".
L'accident, l'une des plus graves tragédies ferroviaires de l'histoire de l'Espagne, s'est produit à 20h42 (18h42 GMT) sur un tronçon de voie à grande vitesse, dans un virage très prononcé à environ quatre kilomètres de la gare de Saint-Jacques de Compostelle, la ville de pèlerinage mondialement célèbre.
Plusieurs wagons sont sortis de la voie, s'empilant les uns sur les autres.

Sur les 222 personnes à bord du train, 77 ont été tuées, a annoncé dans la nuit le tribunal régional de Galice, précisant que ce bilan était toujours provisoire. 143 personnes ont été blessées.                 
"J'ai entendu comme un coup de tonnerre. C'était comme s'il y avait eu un tremblement de terre", racontait à l'AFP un témoin âgé de 39 ans, Francisco Otero, qui se trouvait dans la maison de ses parents, le long de la voie.
"Je suis arrivé une minute plus tard. La première chose que j'ai vue a été le cadavre d'une femme. Cela m'a beaucoup impressionné. Je n'avais jamais vu un cadavre de ma vie", a-t-il ajouté, joint par téléphone. "Mais surtout, ce qui m'a le plus impressionné, c'était un grand silence. Il y avait aussi un peu de fumée et un petit incendie".
"Un déraillement très violent"
"Tout cela était irréel. Il y avait des voisins qui s'approchaient, ils tentaient d'extraire les gens prisonniers des wagons, avec des pics, des masses, et finalement ils ont réussi avec une scie à main".
Quatre wagons étaient renversés sur la voie, dont l'un au moins complètement déchiqueté, empilé sur un autre, de la fumée et des flammes se dégageant du convoi. Un autre a été projeté en l'air, jusque sur un terre-plein au-dessus de la voie. Plusieurs cadavres gisaient sur les voies, recouverts de couvertures.
"Il semble que dans un virage le train ait commencé à se retourner, nous avons fait beaucoup de tonneaux et plusieurs wagons se sont empilés les uns sur les autres", a raconté un passager, cité par la radio Cadena Ser.
Alors que les causes de l'accident n'étaient pas officiellement connues, la presse montrait du doigt une vitesse excessive sur un tronçon, empruntant un virage situé en zone urbaine, limité à 80 kilomètres/heure.
"Grande vitesse mortelle", titrait le journal El Mundo, selon lequel le convoi était engagé à 220 kilomètres/heure dans cette courbe délicate, le virage de A Grandeira. "L'excès de vitesse est une des hypothèses qui prédomine", écrivait le journal.
Selon El Pais, le train circulait à 180 km/h en abordant le virage.                 
Le train venant de Madrid se dirigeait vers El Ferrol, sur la côte atlantique, et circulait à cet endroit sur un tronçon de la voie à grande vitesse galicienne, mise en service en décembre 2011, reliant la ville d'Ourense à Saint-Jacques puis La Corogne. Il transportait 218 passagers et 4 employés de la compagnie de chemin de fer, la Renfe.
"Une enquête est en cours et nous devons attendre" pour connaître les causes de l'accident, a déclaré un porte-parole de la Renfe. "Nous connaîtrons sous peu la vitesse quand nous analyserons les boîtes noires du train".
L'accident s'est produit à la veille de la Saint-Jacques, le saint patron des Galiciens, une fête traditionnelle dans cette région. Toutes les cérémonies prévues à Saint-Jacques ont été annulées.
Très vite, de longs convois d'ambulances, gyrophares allumés, se sont formés, dans une course contre la montre pour évacuer les blessés. La nuit venue, toutes les routes environnantes étaient envahies par un ballet d'ambulances, sirènes hurlantes, tandis que sur les voies, les secouristes casqués, vêtus de gilets jaunes, armés de pics, tentaient de se frayer un chemin dans les tôles froissées.
Un bâtiment municipal a été mis à disposition des familles, qui pouvaient y recevoir les conseils de psychologues et des informations. Les autorités locales ont lancé un appel aux dons du sang.
Le centre d'aide aux familles "s'est rempli dès le premier instant, et les gens continuent à arriver", a raconté dans la nuit un porte-parole.
Le chef du gouvernement espagnol, Mariano Rajoy, natif de Saint-Jacques de Compostelle, est attendu jeudi matin sur place. "Je souhaite exprimer mon affection et ma solidarité avec les victimes du terrible accident de train de Saint-Jacques", a-t-il lancé dans un message sur Twitter.
Depuis Rio de Janeiro, le pape François a invité à prier pour les victimes et leurs familles.
Cette catastrophe ferroviaire est l'une des plus graves jamais survenues en Espagne. En 1944, une collision entre un train qui se rendait lui aussi de Madrid en Galice et une locomotive avait fait des centaines de morts. En 1972, 77 personnes avaient été tuées dans le déraillement d'un train reliant Cadix à Séville, en Andalousie.



tragédie ferroviaire en Espagne :selon El Pais le train circulait à 190 km/h au lieu de 80






Brétigny : la piste de l’éclisse confirmée   


Le procureur de la République d’Evry, Eric Lallement (à droite), hier.
Le procureur de la République d’Evry, Eric Lallement (à droite), hier. (Photo Jean-Michel Sicot)
                                                         

Déraillement . Une information judiciaire a été ouverte hier pour «homicides et blessures involontaires» après l’accident du Paris-Limoges.

Libération
Il était temps. Douze jours après l’accident ferroviaire de Brétigny (Essonne), qui a coûté la vie à six personnes, le procureur de la République d’Evry, Eric Lallement, a ouvert, hier, une information judiciaire pour «homicides et blessures involontaires». Trois juges d’instruction ont été nommés. De retour de vacances, le magistrat a justifié cet important temps de latence par «la nécessité de s’appuyer sur des éléments clairs et objectifs, ce qui n’est pas évident face à une catastrophe grave aussi inhabituelle».
Durant quarante-cinq minutes, l’allocution du procureur a sonné comme une mise au point. Eric Lallement a d’abord confirmé que la piste privilégiée «est bien celle du basculement d’une éclisse». Toutefois, aucun élément ne permet de connaître à ce jour les raisons de ce basculement soudain. Les enquêteurs de la direction interrégionale de la police judiciaire ont saisi entre le vendredi, soir du drame, et le samedi «une quantité de matériel qu’il convient d’analyser minutieusement». Parmi les scellés se trouvent de nombreuses «vis, têtes de vis, éclisses, mais aussi les essieux des wagons ainsi que l’ensemble de l’aiguillage qui a été tronçonné». Ces pièces à conviction vont désormais être soumises à «des analyses métallurgiques confiées à des laboratoires indépendants». Ce n’est qu’après ces investigations, «qui seront probablement assez longues», que la justice sera en mesure de divulguer les causes «de l’absence, de la rupture ou du desserrage des écrous de l’éclisse.»
Outre la partie technique concernant l’accident ferroviaire, Eric Lallement a fait le point sur plusieurs «enquêtes complémentaires». Et notamment sur les rumeurs de «détroussages de cadavres» lancées par le syndicat de police Alliance (proche de la droite). En tout, quatre plaintes ont été déposées pour vol. Trois par des passagers se plaignant de la disparition d’effets personnels (ordinateurs, portefeuille, chéquier), et une par un secouriste (téléphone portable). Les bandes de vidéosurveillance de la gare de Brétigny ont permis d’identifier «deux personnes entrant dans le hall sans bagage et ressortant quelques minutes plus tard munies de bagages». Néanmoins, le procureur a qualifié ces actes de «circonstanciels puisque les caméras ont aussi permis de révéler l’attitude tout à fait appropriée de plusieurs jeunes ayant tout fait pour porter assistance aux victimes».Quant au caillassage supposé des forces de l’ordre, «quelques pierres provenant du ballastage ont bien été lancées sur les sapeurs-pompiers depuis un parking par un groupe de jeunes», a indiqué Eric Lallement. «Ce sont des actes inqualifiables qui, fort heureusement, n’ont blessé personne. Nous faisons tout actuellement pour en retrouver les auteurs.»
Plus tôt dans la journée, la SNCF a annoncé que la vaste campagne de vérification nationale des aiguillages lancée après la catastrophe «n’avait pas décelé de risques pour la sécurité». Pierre Izard, directeur de la branche SNCF Infra, chargée de l’entretien et de la maintenance du réseau, a ajouté que l’aiguillage en cause dans le déraillement du Paris-Limoges «a fait l’objet d’une visite visuelle le 4 juillet». En revanche, il n’a pas précisé la date de la dernière intervention manuelle sur l’aiguillage.
En début de soirée, Xavier-Philippe Gruwez, l’avocat d’une quinzaine de parties civiles, y est allé lui aussi de sa sortie médiatique. Depuis son cabinet, il a déclaré «qu’il allait engager son propre expert car les victimes ne se satisferont jamais d’explications à l’emporte-pièce».






Une bande armée massacre des routiers chiites en Irak

Le Monde.fr avec AFP et Reuters

Plus de 720 personnes ont été tuées dans des attaques de groupes armés à ce jour en juillet, selon l'ONG Iraq Body Count.Quatorze chauffeurs routiers chiites ont été tués par des hommes armés après un contrôle aux abords de Soulaiman Pek, une localité sise 160 km au nord de la capitale irakienne, a rapporté la police mercredi 24 juillet. Des affrontements avaient éclaté un peu plus tôt dans la région entre des activistes et les forces de l'ordre.

"Toutes les victimes étaient des conducteurs de camions-citernes (...) qui venaient de Bagdad et allaient à Kirkouk", a précisé le maire de Soulaiman Pek. Les tueurs ont "vérifié leurs cartes d'identité et ils les ont exécutés en leur tirant dans la tête et la poitrine."
Neuf policiers ont par ailleurs été abattus par des hommes circulant à bord de camionnettes qui ont ouvert le feu sur un point de contrôle près de Choura à 50 km au sud de Mossoul. Sur la route de Bagdad à la troisième ville d'Irak, quatre militaires sont également morts dans une embuscade visant un minibus de l'armée à l'ouest de Tikrit.
La situation sécuritaire ne cesse de se détériorer en Irak. Dimanche, une attaque menée par des combattants sunnites contre deux prisons du pays avait permis l'évasion de quelque 500 détenus. Plus de 720 personnes ont été tuées dans des attaques de groupes armés à ce jour en juillet, selon l'ONG Iraq Body Count.






Nouvel incident et émission de vapeur à Fukushima

Le Monde.fr avec AFP

Outre des fuites d'eau hautement contaminée qui polluent l'océan Pacifique voisin, une vapeur inexpliquée s'échappe de façon intermittente depuis une semaine du dessus du bâtiment éventré du réacteur n° 3.Les incidents sont quotidiens à la centrale Fukushima Daiichi au Japon, mise en péril par le séisme et le tsunami du 11 mars 2011 dans le nord-est de l'archipel. Jeudi, c'est le dispositif de refroidissement du réacteur no 6, un peu à l'écart des quatre détruits par le tsunami et les explosions subséquentes, qui s'est temporairement arrêté vers 10 h 16, heure locale (3 h 16, heure française) lors d'un test de groupe électrogène de secours. Il a été remis en service un peu après midi, heure locale (5 heures, heure française), a précisé l'opérateur  de la centrale, Tepco.
Outre des fuites d'eau hautement contaminée qui polluent l'océan Pacifique voisin, une vapeur inexpliquée s'échappe de façon intermittente depuis une semaine du dessus du bâtiment éventré du réacteur 3. "Elle était encore visible ce jeudi", a indiqué un porte-parole de Tepco. La compagnie affirme que les paramètres mesurés montrent qu'il n'y a pas de surchauffe dans le réacteur qui expliquerait cette vapeur dont l'origine reste inconnue. Ces émanations avaient initialement été aperçues le 18 juillet par une caméra, apparemment près d'une piscine de stockage de matériel au 5e et dernier niveau du bâtiment du réacteur no 3.
 
LA SITUATION RESTE INSTABLE
Ce réacteur est un des trois de la centrale dans lesquels le combustible nucléaire a fondu après le séisme et le tsunami dévastateurs du 11 mars 2011. C'est sans doute le plus endommagé de l'ensemble, car il a aussi subi une explosion d'hydrogène qui a soufflé le toit du bâtiment mi-mars 2011, laissant une partie des installations à l'air et des monceaux de détritus.
Il règne en outre à proximité de ce réacteur qui fonctionnait au MOX (mélange d'oxydes d'uranium et plutonium) un très haut niveau de radioactivité qui rend impossibles les interventions humaines. Ces incidents en série rappellent que la situation reste instable dans cette centrale en péril, même si elle est considérée comme étant sous contrôle depuis décembre 2011, lorsque les autorités ont décrété que les six réacteurs étaient en état dit "d'arrêt à froid". Quelque 3 000 techniciens et ouvriers s'escriment sur le site pour préparer son démantèlement, mais sont en permanence confrontés à la survenue de nombreuses avaries dans des lieux inaccessibles à cause de la radioactivité.
 
 
 
 
 
 

Les premières images de la «comète du siècle»

 

Pourtant, ISON est encore très loin du Soleil, à environ trois fois la distance Terre-Soleil (dite unité astronomique ou UA). Il ne fait donc pas assez chaud pour que ce soit l'eau solide, le composant essentiel d'une comète, qui se sublime en vapeur d'eau. Une nouvelle image prise en juin par le télescope spatial Spitzer et dévoilée mardi laisse penser que c'est plutôt du monoxyde ou du dioxyde de carbone congelé qui est en train de se vaporiser dans l'espace.

54.000 tonnes de poussières émises par jour

Les estimations très grossières du poids total du noyau cométaire varient pour le moment entre 3,2 millions et 3,2 milliards de tonnes pour un diamètre inférieur à 5 kilomètres. «Nous pensons qu'ISON émet environ 1000 tonnes de gaz et 54.000 tonnes de poussières chaque jour», explique Carey Lisse, responsable de la campagne d'observation de la comète pour la Nasa . Sa vitesse est quant à elle de 90.000 km/h.
Les astronomes attendent désormais que la comète s'approche à moins de deux unités astronomiques pour que l'eau commence à se sublimer. Cette étape permettra de tester la résistance de la comète, dont c'est vraisemblablement le premier passage à proximité de notre étoile, et d'estimer plus finement la taille de son noyau. «La comète sera dans cette zone cruciale entre mi-septembre et début octobre», explique Nicolas Biver, spécialiste des comètes à l'observatoire de Paris-Meudon. «On saura alors ce qu'elle a dans le ventre», résume-t-il.


ISON va frôler le Soleil le 28 novembre

Avec un peu de chance, le noyau sera suffisamment gros et solide pour ne pas se désintégrer lorsqu'il frôlera le Soleil fin novembre, ce que craignent les observateurs pessimistes. «Au plus proche, elle ne sera, le 28 novembre, qu'à un million de kilomètres de la surface de l'étoile, soit un centième de la distance Terre-Soleil. Mais c'est aussi ce qui la rend remarquable et pourrait en faire la comète la plus spectaculaire depuis Ikeya-Seki en 1965», rappelle Nicolas Biver.
À cet instant précis, la boule de glace pourrait filer à près de 1.500.000 km/h. Elle serait néanmoins trop proche du Soleil pour être observée dans le ciel par les amateurs. Seuls les observatoires solaires spécialisés pourraient profiter pleinement du spectacle. En revanche, à partir du 10 décembre et jusqu'à Noël environ, ISON devrait être visible à l'œil nu dans le ciel nocturne de l'hémisphère nord, principalement à l'aube et au crépuscule. À supposer bien sûr qu'elle ne se soit pas disloquée d'ici là.

 Les comètes expliquées en moins de deux minutes








Paris : les policiers saisissent 60 tonnes de Tour Eiffel

Stéphane Sellami

60 tonnes de Tour Eiffel miniatures ont été saisies.                                
Les enquêteurs de la Direction du renseignement de la préfecture de police (DRPP) de ont saisi, ce mercredi, 60 tonnes de Tour Eiffel miniatures, destinées aux vendeurs à la sauvette. L’ensemble de ces objets ont été découverts dans un entrepôt au Bourget (Seine-Saint-Denis). Une femme de nationalité chinoise a été interpellée.                                        
Elle est soupçonnée d’avoir proposé ces mini-Tour Eiffel à la vente. Près de 175 000 € en argent liquide ont été découverts à son domicile. Elle a été placée en garde à vue.






 
Les autorités nigériennes immobilisent un avion d'Air France suite au largage d'un passager trouvé mort à Niamey   
                                                                       
APA-Niamey (Niger)
Un avion de la compagnie « Air France » assurant la liaison Ouagadougou-Paris via Niamey est immobilisé jeudi sur le tarmac de l’aéroport international de Niamey, où des éléments de la gendarmerie nigérienne procèdent à des fouilles suite à la découverte d’un corps et d’impacts sur l’aile gauche de l’appareil, a appris APA de sources officielles.

Le corps sans vie d'un homme a été trouvé par des habitants du 5ème arrondissement de la ville de Niamey, suite au passage d'un avion d'Air France à hauteur de la capitale nigérienne, a-t-on indiqué de sources concordantes.

« Nous avons identifier un corps (…) selon toute vraisemblance il a dû être parachuté ou largué de l'avion d'Air France (…) il y a des taches de sang sur l'aile gauche de l'avion » a indiqué Abdou Labo, ministre
d'Etat en charge de l'Intérieur, au cours d'un point de presse.

Selon lui, les éléments de la police judiciaire procèdent à l'audition des membres de l'équipage et de quelques passagers pour situer l'incident.

« Un médecin légiste a fait des prélèvements, des tests ADN seront faits pour être confronté aux taches de sang trouvé sur l'avion. Nous ne savons pas s'il s'agit d'un passager ou d'un clandestin » a encore dit le ministre Labo.

Aucune réaction n'a encore filtré de la représentation de la compagnie Air France à Niamey.
 




PAPETERIE

 

Groupe papetier Hamelin. 240 postes menacés en France, dont 67 dans l'agglomération caennaise 

Au lendemain d’un comité d’entreprise européen (CEE) réuni mardi à Bruxelles, les directions des sites français du groupe Hamelin (cahiers Oxford ; papier Canson ; classeurs, intercalaires et pochettes Elba) ont informé mercredi leurs salariés d’un plan de restructuration.
Une information qui confirme les premiers éléments présentés au début du mois de juillet.
De source syndicale, ce plan viserait à supprimer 340 postes en Europe.
Dans l'agglomération caennaise, le plan concernerait 67 postes, principalement dans la société Hamelin Distribution (HD), implantée principalement sur des sites de Colombelles et Grentheville-Mondeville.

 

 

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