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POLITIQUE
Turquie : nouveaux heurts entre les forces de l'ordre et les manifestants
Nouveaux heurts entre les forces de l'ordre et les manifestants à Istanbul © Reuters - Umit Bektas
Un mois après l'évacuation du parc Gezi, des centaines de manifestants ont tenté ce samedi soir de rejoindre le site. Les forces de l'ordre les ont dispersés avec des canons à eau, des grenades lacrymogènes et des billes en plastique.
Interdit au public depuis son évacuation manu militari le 15 juin dernier,
le parc Gezi a été rouvert en début de semaine. Mais les manifestations y restent interdites. Un rassemblement d'opposants au gouvernement du Premier ministre Recep Tayyip Erdogan avait été autorisé à quelques centaines de mètres de la place Taksim. Mais quelques centaines de jeunes ont tenté de rejoindre le parc Gezi et c'est à ce moment là que les affrontements ont commencé.
le parc Gezi a été rouvert en début de semaine. Mais les manifestations y restent interdites. Un rassemblement d'opposants au gouvernement du Premier ministre Recep Tayyip Erdogan avait été autorisé à quelques centaines de mètres de la place Taksim. Mais quelques centaines de jeunes ont tenté de rejoindre le parc Gezi et c'est à ce moment là que les affrontements ont commencé.
Selon des évaluations de la police, près de 2,5 millions de personnes sont descendues dans la rue dans près de 80 villes pendant trois semaines pour exiger la démission du Premier ministre turc accusé de dérive autoritaire et de vouloir "islamiser" la société turque.
Egypte: les tractations politiques se poursuivent
Les tractations, entamées samedi, devaient se poursuivre dimanche pour la formation du gouvernement intérimaire d'Egypte alors que le procureur général a annoncé examiner plusieurs plaintes contre Mohamed Morsi, destitué par l'armée le 3 juillet (c) Afp
LE CAIRE (AFP) - Les tractations, entamées samedi, devaient se poursuivre dimanche pour la formation du gouvernement intérimaire d'Egypte alors que le procureur général a annoncé examiner plusieurs plaintes contre Mohamed Morsi, destitué par l'armée le 3 juillet.
Cette annonce a suivi des manifestations de masse au Caire en faveur du président déchu, qui se poursuivent depuis deux semaines.
Samedi, le Premier ministre Hazem Beblawi a débuté dans la journée des entretiens téléphoniques avec les ministres pressentis. Ceux-ci se poursuivront dimanche, et le gouvernement pourrait-être annoncé mardi ou mercredi.
Celui-ci sera constitué de 30 membres, a ajouté M. Beblawi, relevant que ses priorités seraient de restaurer la sécurité, d'assurer la fourniture des biens et services et de préparer les échéances électorales (législatives et présidentielle).
D'après des sources officielles, citées par l'agence Mena, le ministre de l'Intérieur, Mohamed Ibrahim, et surtout celui de la Défense, le général Abdel Fattah al-Sissi --le nouvel homme fort du pays--, devraient garder leur poste.
Le vice-président chargé des relations internationales et figure de l'opposition anti-Morsi, Mohamed ElBaradei, ainsi que l'économiste Ziad Bahaa Eldin, pressenti comme vice-Premier ministre, participent aux consultations préalables.
Ces démarches témoignent de la volonté du nouveau pouvoir d'aller de l'avant malgré la poursuite des protestations de rue des partisans de M. Morsi, destitué par l'armée après des manifestations massives appelant à son départ.
Vendredi, dans le bras de fer entre camps rivaux, des centaines de manifestants anti-Morsi se sont rassemblés place Tahrir, ainsi qu'aux abords du palais présidentiel, où ils ont rompu le jeûne en fin de journée, pour le premier vendredi du ramadan.
Mais la foule a surtout été particulièrement nombreuse ce jour là devant la mosquée Rabaa al-Adawiya, dans le quartier de Nasr City, où les pro-Morsi manifestent depuis deux semaines. Plusieurs dizaines de milliers de personnes ont de nouveau exigé le retour du président islamiste.
Une nouvelle manifestation de masse pacifique" est prévue lundi, a affirmé à l'AFP un porte-parole des Frères musulmans, Tareq al-Morsi.
"Nous sommes là pour faire passer le message aux militaires que nous ne renoncerons pas à la légitimité" du premier président élu démocratiquement, a pour sa part fait valoir vendredi un manifestant, Achraf Fangary. "Nous défendrons Morsi par notre sang", a ajouté Mohamed Yousry.
Un haut responsable islamiste, Safwat Hegazi, a réitéré les exigences des Frères musulmans: retour immédiat de M. Morsi, tenue de législatives et création d'une commission pour la réconciliation nationale.
Le nouveau pouvoir, resté sourd à ces demandes, a assuré que M. Morsi se trouvait "en lieu sûr" et était "traité dignement". Mais il n'est pas apparu en public depuis son arrestation, dans la foulée de sa destitution.
Washington, qui consacre 1,3 milliard de dollars d'aide militaire par an à l’Égypte, a réclamé vendredi sa libération, ainsi que Berlin.
Samedi, des sources judiciaires ont indiqué que le nouveau procureur général étudiait des plaintes de particuliers contre Mohamed Morsi et d'autres responsables de sa confrérie des Frères musulmans, pour espionnage, incitation au meurtre de manifestants et mauvaise gestion économique.
Cette première étape pourrait aboutir par la suite à l'ouverture officielle d'une enquête.
Au cours de la semaine écoulée, les autorités ont souligné qu'aucune poursuite n'avait pour l'heure été engagée contre l'ex-chef de l'Etat.
A Tunis, quelques milliers de personnes ont aussi manifesté samedi, à l'appel du parti islamiste Ennahda au pouvoir, pour dénoncer le renversement du président égyptien.
Si aucune violence n'a émaillé les manifestations de vendredi au Caire, près d'une centaine de personnes sont mortes depuis le renversement de M. Morsi, accusé d'avoir trahi les idéaux de la révolte contre Hosni Moubarak, de n'avoir pas su gérer le pays et de n'avoir servi que les intérêts de sa confrérie.
Lundi dernier, 53 personnes ont été tuées et plusieurs centaines blessées lors d'une manifestation pro-Morsi, dans des circonstances confuses.
Un mandat d'arrêt a été émis contre le Guide suprême, Mohamed Badie et d'autres responsables de la confrérie, en lien avec ce drame. Quelque 250 personnes ont en outre été inculpées.
"La Coalition de l'opposition syrienne demande aux Nations unies, au Conseil de sécurité et à l'ensemble de la communauté internationale et des organisations des droits de l'homme de lancer un avertissement urgent au régime pour libérer" les détenus. "Cette campagne militaire du régime est une poursuite du siège imposé depuis près de sept mois sur les quartiers de Barzé et de Qaboun", précise la Coalition.
ASSAUT DES TROUPES GOUVERNEMENTALES
Samedi, l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) avait fait état d'un assaut lancé par les troupes gouvernementales dans la zone près de la mosquée Al-Omari. "Des perquisitions de maisons ont accompagné cette opération", a précisé l'ONG, sans toutefois rapporter la détention des 200 personnes. Dans ce même quartier, une vidéo diffusée samedi par des militants montre la destruction, vraisemblablement par des tirs de rebelles, d'un char de l'armée syrienne circulant près des décombres d'une maison.
Les forces du régime cherchent depuis des mois à déloger les rebelles des quartiers périphériques de la capitale, sans toutefois y parvenir. Vendredi, un "bombardement massif" mené par les forces du régime a fait 9 morts à Qaboun, selon l'OSDH. Pour leur part, les insurgés tirent de manière irrégulière des obus sur la capitale, où les djihadistes ont multiplié les attentats suicide à la voiture piégée.
Cette annonce a suivi des manifestations de masse au Caire en faveur du président déchu, qui se poursuivent depuis deux semaines.
Samedi, le Premier ministre Hazem Beblawi a débuté dans la journée des entretiens téléphoniques avec les ministres pressentis. Ceux-ci se poursuivront dimanche, et le gouvernement pourrait-être annoncé mardi ou mercredi.
Celui-ci sera constitué de 30 membres, a ajouté M. Beblawi, relevant que ses priorités seraient de restaurer la sécurité, d'assurer la fourniture des biens et services et de préparer les échéances électorales (législatives et présidentielle).
D'après des sources officielles, citées par l'agence Mena, le ministre de l'Intérieur, Mohamed Ibrahim, et surtout celui de la Défense, le général Abdel Fattah al-Sissi --le nouvel homme fort du pays--, devraient garder leur poste.
Le vice-président chargé des relations internationales et figure de l'opposition anti-Morsi, Mohamed ElBaradei, ainsi que l'économiste Ziad Bahaa Eldin, pressenti comme vice-Premier ministre, participent aux consultations préalables.
Ces démarches témoignent de la volonté du nouveau pouvoir d'aller de l'avant malgré la poursuite des protestations de rue des partisans de M. Morsi, destitué par l'armée après des manifestations massives appelant à son départ.
Vendredi, dans le bras de fer entre camps rivaux, des centaines de manifestants anti-Morsi se sont rassemblés place Tahrir, ainsi qu'aux abords du palais présidentiel, où ils ont rompu le jeûne en fin de journée, pour le premier vendredi du ramadan.
Mais la foule a surtout été particulièrement nombreuse ce jour là devant la mosquée Rabaa al-Adawiya, dans le quartier de Nasr City, où les pro-Morsi manifestent depuis deux semaines. Plusieurs dizaines de milliers de personnes ont de nouveau exigé le retour du président islamiste.
Une nouvelle manifestation de masse pacifique" est prévue lundi, a affirmé à l'AFP un porte-parole des Frères musulmans, Tareq al-Morsi.
"Nous sommes là pour faire passer le message aux militaires que nous ne renoncerons pas à la légitimité" du premier président élu démocratiquement, a pour sa part fait valoir vendredi un manifestant, Achraf Fangary. "Nous défendrons Morsi par notre sang", a ajouté Mohamed Yousry.
Un haut responsable islamiste, Safwat Hegazi, a réitéré les exigences des Frères musulmans: retour immédiat de M. Morsi, tenue de législatives et création d'une commission pour la réconciliation nationale.
Le nouveau pouvoir, resté sourd à ces demandes, a assuré que M. Morsi se trouvait "en lieu sûr" et était "traité dignement". Mais il n'est pas apparu en public depuis son arrestation, dans la foulée de sa destitution.
Washington, qui consacre 1,3 milliard de dollars d'aide militaire par an à l’Égypte, a réclamé vendredi sa libération, ainsi que Berlin.
Samedi, des sources judiciaires ont indiqué que le nouveau procureur général étudiait des plaintes de particuliers contre Mohamed Morsi et d'autres responsables de sa confrérie des Frères musulmans, pour espionnage, incitation au meurtre de manifestants et mauvaise gestion économique.
Cette première étape pourrait aboutir par la suite à l'ouverture officielle d'une enquête.
Au cours de la semaine écoulée, les autorités ont souligné qu'aucune poursuite n'avait pour l'heure été engagée contre l'ex-chef de l'Etat.
A Tunis, quelques milliers de personnes ont aussi manifesté samedi, à l'appel du parti islamiste Ennahda au pouvoir, pour dénoncer le renversement du président égyptien.
Si aucune violence n'a émaillé les manifestations de vendredi au Caire, près d'une centaine de personnes sont mortes depuis le renversement de M. Morsi, accusé d'avoir trahi les idéaux de la révolte contre Hosni Moubarak, de n'avoir pas su gérer le pays et de n'avoir servi que les intérêts de sa confrérie.
Lundi dernier, 53 personnes ont été tuées et plusieurs centaines blessées lors d'une manifestation pro-Morsi, dans des circonstances confuses.
Un mandat d'arrêt a été émis contre le Guide suprême, Mohamed Badie et d'autres responsables de la confrérie, en lien avec ce drame. Quelque 250 personnes ont en outre été inculpées.
Syrie : 200 personnes détenues par le régime dans une mosquée à Damas
Le Monde.fr avec AFP
L'opposition syrienne a appelé la communauté internationale à faire pression sur le régime, dimanche 14 juillet, pour qu'il libère 200 personnes détenues, selon elle, par ses troupes dans une mosquée d'un quartier de Damas.
D'après un communiqué publié dans la nuit par l'opposition, quelque 200 individus sont détenus dans la mosquée Al-Omari à Qaboun, quartier du nord-est de la capitale syrienne où les combats font rage depuis des mois entre rebelles et armée. L'opposition n'a pas précisé s'il s'agissait de civils ou de combattants rebelles."La Coalition de l'opposition syrienne demande aux Nations unies, au Conseil de sécurité et à l'ensemble de la communauté internationale et des organisations des droits de l'homme de lancer un avertissement urgent au régime pour libérer" les détenus. "Cette campagne militaire du régime est une poursuite du siège imposé depuis près de sept mois sur les quartiers de Barzé et de Qaboun", précise la Coalition.
ASSAUT DES TROUPES GOUVERNEMENTALES
Samedi, l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) avait fait état d'un assaut lancé par les troupes gouvernementales dans la zone près de la mosquée Al-Omari. "Des perquisitions de maisons ont accompagné cette opération", a précisé l'ONG, sans toutefois rapporter la détention des 200 personnes. Dans ce même quartier, une vidéo diffusée samedi par des militants montre la destruction, vraisemblablement par des tirs de rebelles, d'un char de l'armée syrienne circulant près des décombres d'une maison.
Les forces du régime cherchent depuis des mois à déloger les rebelles des quartiers périphériques de la capitale, sans toutefois y parvenir. Vendredi, un "bombardement massif" mené par les forces du régime a fait 9 morts à Qaboun, selon l'OSDH. Pour leur part, les insurgés tirent de manière irrégulière des obus sur la capitale, où les djihadistes ont multiplié les attentats suicide à la voiture piégée.
Belfast: la police attaquée lors d'une 2e nuit de violence
La police de Belfast a été attaquée avec des cocktails Molotov, des pierres, des bouteilles et d'autres projectiles lors d'une seconde nuit de violences causées par des manifestants protestants (c) Afp
Belfast (Royaume-Uni) (AFP) - La police de Belfast a été attaquée avec des cocktails Molotov, des pierres, des bouteilles et d'autres projectiles lors d'une seconde nuit de violences causées par des manifestants protestants, a-t-on appris dimanche matin de source policière.
La veille, 32 policiers et un responsable politique avaient été blessés dans ces violences.
Des jeunes encagoulés, certains masquant leur visage avec des drapeaux britanniques, ont participé aux violences dans le nord de la capitale de l'Ulster.
La police a répondu en tirant des balles en plastique et en arrosant les manifestants avec des canons à eau.
La nuit a cependant été moins violence que la veille, lorsque la foule a attaqué les forces de police avec des cocktails Molotov, des pétards, des moellons et même une épée.
Plus de 600 policiers venus d'Angleterre avaient été déployés en Irlande du Nord en prévision des incidents qui émaillent régulièrement la parade du 12 juillet, point culminant des marches protestantes organisées par l'ordre d'Orange.
Quelque 400 policiers supplémentaires sont arrivés samedi à Belfast après les incidents de la nuit précédente.
La situation s'est enflammée lorsque la police a mis en place un barrage pour empêcher les protestants de traverser le quartier catholique d'Ardoyne, dans le nord de la ville, conformément à une décision des autorités voulant éviter des débordements.
Un député nord-irlandais, Nigel Dodds, membre du Parti unioniste démocrate DUP -- pro-britannique, protestant et conservateur -- a également été touché à la tête par une brique, alors qu'il tentait de dissuader les manifestants de recourir à la violence. Il a pu quitter samedi matin l'hôpital où il avait été admis.
Le chef de la police nord-irlandaise Matt Bagott a qualifié ces affrontements de "honteux". Il a critiqué l'attitude des dirigeants de l'ordre d'Orange qui avaient appelé à des manifestations contre l'interdiction de traverser le quartier d'Ardoyne.
"Ce n'est pas le terme de +responsables+ qui convient, mais celui d'+inconscients+", a-t-il déclaré à des journalistes.
Le Premier ministre nord-irlandais Peter Robinson, qui dirige le DUP, a déclaré que l'important était maintenant "de garder la tête froide".
"Ces violences font du tort à une cause juste et vont totalement à l'encontre du caractère pacifique que souhaitait l'ordre d'Orange pour la manifestation", a-t-il souligné dans un communiqué.
Des marches protestantes sont organisées traditionnellement d'avril à août en Irlande du Nord. Elles culminent avec la parade du 12 juillet, qui marque la victoire en 1690 du roi protestant Guillaume III d'Orange sur son rival catholique Jacques II, et qui donne chaque année lieu à des débordements.
L'Irlande du Nord, une province britannique, a connu 30 ans de violences interconfessionnelles qui ont fait 3.500 morts. Les accords de paix signés en 1998 ont conduit au partage du pouvoir entre protestants et catholiques, mais des violences sporadiques se produisent encore.
La veille, 32 policiers et un responsable politique avaient été blessés dans ces violences.
Des jeunes encagoulés, certains masquant leur visage avec des drapeaux britanniques, ont participé aux violences dans le nord de la capitale de l'Ulster.
La police a répondu en tirant des balles en plastique et en arrosant les manifestants avec des canons à eau.
La nuit a cependant été moins violence que la veille, lorsque la foule a attaqué les forces de police avec des cocktails Molotov, des pétards, des moellons et même une épée.
Plus de 600 policiers venus d'Angleterre avaient été déployés en Irlande du Nord en prévision des incidents qui émaillent régulièrement la parade du 12 juillet, point culminant des marches protestantes organisées par l'ordre d'Orange.
Quelque 400 policiers supplémentaires sont arrivés samedi à Belfast après les incidents de la nuit précédente.
La situation s'est enflammée lorsque la police a mis en place un barrage pour empêcher les protestants de traverser le quartier catholique d'Ardoyne, dans le nord de la ville, conformément à une décision des autorités voulant éviter des débordements.
Un député nord-irlandais, Nigel Dodds, membre du Parti unioniste démocrate DUP -- pro-britannique, protestant et conservateur -- a également été touché à la tête par une brique, alors qu'il tentait de dissuader les manifestants de recourir à la violence. Il a pu quitter samedi matin l'hôpital où il avait été admis.
Le chef de la police nord-irlandaise Matt Bagott a qualifié ces affrontements de "honteux". Il a critiqué l'attitude des dirigeants de l'ordre d'Orange qui avaient appelé à des manifestations contre l'interdiction de traverser le quartier d'Ardoyne.
"Ce n'est pas le terme de +responsables+ qui convient, mais celui d'+inconscients+", a-t-il déclaré à des journalistes.
Le Premier ministre nord-irlandais Peter Robinson, qui dirige le DUP, a déclaré que l'important était maintenant "de garder la tête froide".
"Ces violences font du tort à une cause juste et vont totalement à l'encontre du caractère pacifique que souhaitait l'ordre d'Orange pour la manifestation", a-t-il souligné dans un communiqué.
Des marches protestantes sont organisées traditionnellement d'avril à août en Irlande du Nord. Elles culminent avec la parade du 12 juillet, qui marque la victoire en 1690 du roi protestant Guillaume III d'Orange sur son rival catholique Jacques II, et qui donne chaque année lieu à des débordements.
L'Irlande du Nord, une province britannique, a connu 30 ans de violences interconfessionnelles qui ont fait 3.500 morts. Les accords de paix signés en 1998 ont conduit au partage du pouvoir entre protestants et catholiques, mais des violences sporadiques se produisent encore.
Syrie: les deux journalistes français enlevés sont vivants
PARIS (France) - Le ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian a annoncé dimanche que les deux journalistes français disparus en juin en Syrie étaient en vie.
Interrogé par des journalistes sur le sort de Didier François et Edouard Elias, le ministre a répondu : tous les efforts sont faits pour que les conditions de leur libération puissent être mises en oeuvre très rapidement. A la question Ils sont vivants ?, M. Le Drian a répondu Oui.
Retrouvez les temps forts de l'intervention du président de la République
François Hollande interrogé à l'Elysée © Capture d'écran France 2
L'année dernière, juste après son élection, François Hollande s'était adressé aux Français depuis l'Hôtel de la Marine, pour garantir "la plus grande liberté et la plus grande indépendance" à cet entretien. Mais ce dimanche, c'est bien depuis l'Elysée qu'il a répondu aux questions de de Claire Chazal, de TF1, et Laurent Delahousse, de France 2.
- Sur la catastrophe de Brétigny-sur-Orge : "C'est une défaillance matérielle. Est-ce qu'elle a été provoquée par un défaut d'entretien ou une vétusté? Nous devons faire beaucoup plus pour l'entretien des lignes". François Hollande qui écarte à priori l'hypothèse d'un acte de malveillance.
- Sur le budget des Armées: "J'ai décidé de maintenir à l'identique le budget militaire. J'ai considéré qu'il fallait sanctuariser ce budget".
"Philippe Verdon serait mort il y a plusieurs semaines"
- Les otages. "Nous avons hélas plusieurs otages. Nous avons les informations les plus mauvaises sur Philippe Verdon qui serait mort il y a plusieurs semaines"
- L'économie : "La reprise elle est là. Je ne vais pas ici enjoliver le tableau. Elle est là. Il y a la production industrielle qui repart. Et nous sommes en Europe le pays où elle est le plus rapidement repartie. La consommation connait une petite reprise. Les embauches commencent à progresser. C'est très léger. Il y a l'assurance que le second semestre sera meilleur que le premier".
Hausse d'impôt : "Je ne ferai d'augmentations d'impôts que si elles sont indispensables, dans l'idéal, le moins possible".
Retraites :"Cette réforme est nécessaire c'est notre responsabilité. Il y a un déficit de 20 milliards. Nous devrons donc prévoir les financements qui permettront de l'effacer. Allongement de l'espérance de vie. Allongement de la durée de cotisation. Progressivement".
Le Conseil constitutionnel et Nicolas Sarkozy : "Jamais nous ne pouvons considérer que lorsque la plus haute juridiction de notre pays prend une décision, cela doit être mis en cause, suspecté ou contesté".
Environnement : "Tant que je suis président, il n'y aura pas d'exploration de gaz de schiste"
Retraites :"Cette réforme est nécessaire c'est notre responsabilité. Il y a un déficit de 20 milliards. Nous devrons donc prévoir les financements qui permettront de l'effacer. Allongement de l'espérance de vie. Allongement de la durée de cotisation. Progressivement".
Le Conseil constitutionnel et Nicolas Sarkozy : "Jamais nous ne pouvons considérer que lorsque la plus haute juridiction de notre pays prend une décision, cela doit être mis en cause, suspecté ou contesté".
Environnement : "Tant que je suis président, il n'y aura pas d'exploration de gaz de schiste"
ECONOMIE
La partie de poker s’intensifie autour de Dell
Libération
Le bras de fer s’intensifie entre le PDG-fondateur de et l’investisseur Carl Icahn à l’approche de l’assemblée générale des actionnaires devant sceller le 18 juillet l’avenir du groupe informatique américain.
Les deux milliardaires s’opposent sur l’intérêt de le retirer de la Bourse pour lui permettre de s’adapter plus sereinement à la crise du marché du PC, dont Dell reste le troisième fabricant mondial.
Michael Dell, premier actionnaire avec 14% du capital, propose depuis début février de racheter tout le reste de son groupe pour 13,65 dollars par action, une opération à 24,4 milliards de dollars.
Carl Icahn, qui a porté récemment sa participation à environ 8,6%, s’est imposé comme le leader d’une série d’autres actionnaires qui jugent ce prix insuffisant.
Il n’a pas fait défaut à sa réputation d’investisseur «activiste» en redoublant d’efforts ces derniers jours pour tenter de convaincre les actionnaires de Dell de voter contre le plan du PDG.
Depuis début juillet, il leur a adressé pas moins de cinq lettres à cet effet, dont trois en autant de jours cette semaine.
Mercredi, c’était pour les inciter à saisir la justice afin d’obtenir une évaluation indépendante de la valeur de Dell. Michael «Dell pourrait bien payer une prime en plus des 13,65 dollars pour s’entendre à l’amiable avec ceux qui demandent l’évaluation», y faisait-il valoir.
Jeudi, il revenait à la charge sur la question en affirmant que cette procédure était «une chance rare de faire un bénéfice sans prendre de risque».
Et vendredi, il attaquait sur un autre front en leur présentant une «amélioration» de sa contre-proposition, qui verrait le groupe s’endetter et siphonner ses fonds propres pour financer un grand programme de rachat d’actions à 14 dollars par titre. Il y a ajouté un pari sur une future hausse du cours du groupe informatique, sous la forme d’un bon de souscription qui serait octroyé pour quatre titres Dell rachetés, et permettrait pendant 7 ans d’acquérir une action du groupe informatique au prix de 20 dollars.
«Bilan lamentable» contre «déclarations trompeuses»
Il s’en est aussi pris personnellement à Michael Dell en évoquant le «bilan lamentable» de ses trois dernières années à la tête du groupe, jugeant qu’il «y aurait plusieurs excellents candidats pour son poste» si ses plans aboutissaient.
Face à cette escalade verbale, Michael Dell n’a pas pris la parole publiquement.
Le «comité spécial» chargé par le groupe de superviser la procédure de retrait de la Bourse a dénoncé jeudi les «déclarations trompeuses» de Carl Icahn. Il l’a accusé en particulier de «mal présenter les risques et les coûts» du recours judiciaire qu’il préconise.
Vendredi, il a dit évaluer la nouvelle proposition de Carl Icahn. Mais non sans remarquer perfidement que c’était la cinquième qu’il formulait, qu’elle restait «hautement spéculative» et que le milliardaire, malgré toutes ses déclarations sur sa volonté de négocier, avait annulé plus tôt dans la semaine une réunion avec le comité organisée pourtant à sa demande.
La semaine dernière, ce comité a aussi mis en avant dans des documents boursiers le risque «important» pour les actionnaires d’un rejet de l’offre du PDG et jugé «irréaliste» la valorisation citée par Carl Icahn.
L’argument semble avoir porté. La très écoutée société de conseils aux actionnaires Institutionnal Shareholder Services (ISS) a peu après recommandé aux détenteurs d’actions Dell de voter en faveur du rachat par le PDG, estimant qu’il présentait moins de risques que les plans de Carl Icahn, qui nécessiteraient d’abord de renverser le conseil d’administration et le PDG. Même alors, il n’y aurait aucune garantie de pouvoir échanger tous ses titres contre du liquide, soulignait ISS dans son avis.
Deux autres sociétés de conseil aux actionnaires, Glass Lewis et Egan-Jones, sont arrivées à des conclusions similaires.
Toute cette agitation ne semble toutefois guère impressionner les investisseurs. L’action Dell a clôturé vendredi soir à 13,32 dollars, soit à 1 cent de son niveau de la toute fin juin.
dimanche 14 juillet
Défense - Défilé militaire du 14 juillet sur les Champs Elysées, à Paris, avec pour "star" le nouvel avion de transport militaire polyvalent de l'armée de l'air, l'A400M.
lundi 15 juillet
Nous n'avons répertorié aucun événement pour ce jour.
mardi 16 juillet
Cosmétiques - Publication des résultats semestriels de L'Oréal.
mercredi 17 juilletAutomobile - Réunion des Etats membres de l'Union européenne et de la Commission européenne autour du contentieux avec l'Allemagne quant au refus du constructeur Daimler de retirer un réfrigérant interdit, le R134a. Cette décision a notamment poussé la France à surseoir à l'homologation de certains modèles de Mercedes.
Export - Comité interministériel de la modernisation de l’action publique, avec l'évocation du plan annoncé par la ministre du commerce extérieur Nicole Bricq en vue de fusionner l’opérateur de soutien de l’export (Ubifrance) et celui chargé d’attirer les investisseurs internationaux (l’Afii) au sein d’une grande agence "France international".
Agroalimentaire - Présentation des recommandations pour une réforme du dispositif public de soutien aux exportations agroalimentaires par le sénateur Philippe Marini.
jeudi 18 juillet
Energie - Dernier conseil national du débat sur la transition énergétique et remise des conclusions. Cette dernière session sera consacrée à la discussion du projet de "recommandations" du débat, qui seront remises au gouvernement lors de la Conférence environnementale des 20 et 21 septembre.
Automobile - Dernière réunion de négociation entre la direction de PSA Peugeot Citroën et les syndicats sur le nouveau Pacte Social. Le même jour, l'usine PSA de La Janais, près de Rennes, concernée par un plan de suppression de 1 400 emplois, ferme ses portes pour six semaines jusqu'au 28 août.
vendredi 19 juillet
Nous n'avons répertorié aucun événement pour ce jour.
Les deux milliardaires s’opposent sur l’intérêt de le retirer de la Bourse pour lui permettre de s’adapter plus sereinement à la crise du marché du PC, dont Dell reste le troisième fabricant mondial.
Michael Dell, premier actionnaire avec 14% du capital, propose depuis début février de racheter tout le reste de son groupe pour 13,65 dollars par action, une opération à 24,4 milliards de dollars.
Carl Icahn, qui a porté récemment sa participation à environ 8,6%, s’est imposé comme le leader d’une série d’autres actionnaires qui jugent ce prix insuffisant.
Il n’a pas fait défaut à sa réputation d’investisseur «activiste» en redoublant d’efforts ces derniers jours pour tenter de convaincre les actionnaires de Dell de voter contre le plan du PDG.
Depuis début juillet, il leur a adressé pas moins de cinq lettres à cet effet, dont trois en autant de jours cette semaine.
Mercredi, c’était pour les inciter à saisir la justice afin d’obtenir une évaluation indépendante de la valeur de Dell. Michael «Dell pourrait bien payer une prime en plus des 13,65 dollars pour s’entendre à l’amiable avec ceux qui demandent l’évaluation», y faisait-il valoir.
Jeudi, il revenait à la charge sur la question en affirmant que cette procédure était «une chance rare de faire un bénéfice sans prendre de risque».
Et vendredi, il attaquait sur un autre front en leur présentant une «amélioration» de sa contre-proposition, qui verrait le groupe s’endetter et siphonner ses fonds propres pour financer un grand programme de rachat d’actions à 14 dollars par titre. Il y a ajouté un pari sur une future hausse du cours du groupe informatique, sous la forme d’un bon de souscription qui serait octroyé pour quatre titres Dell rachetés, et permettrait pendant 7 ans d’acquérir une action du groupe informatique au prix de 20 dollars.
«Bilan lamentable» contre «déclarations trompeuses»
Il s’en est aussi pris personnellement à Michael Dell en évoquant le «bilan lamentable» de ses trois dernières années à la tête du groupe, jugeant qu’il «y aurait plusieurs excellents candidats pour son poste» si ses plans aboutissaient.
Face à cette escalade verbale, Michael Dell n’a pas pris la parole publiquement.
Le «comité spécial» chargé par le groupe de superviser la procédure de retrait de la Bourse a dénoncé jeudi les «déclarations trompeuses» de Carl Icahn. Il l’a accusé en particulier de «mal présenter les risques et les coûts» du recours judiciaire qu’il préconise.
Vendredi, il a dit évaluer la nouvelle proposition de Carl Icahn. Mais non sans remarquer perfidement que c’était la cinquième qu’il formulait, qu’elle restait «hautement spéculative» et que le milliardaire, malgré toutes ses déclarations sur sa volonté de négocier, avait annulé plus tôt dans la semaine une réunion avec le comité organisée pourtant à sa demande.
La semaine dernière, ce comité a aussi mis en avant dans des documents boursiers le risque «important» pour les actionnaires d’un rejet de l’offre du PDG et jugé «irréaliste» la valorisation citée par Carl Icahn.
L’argument semble avoir porté. La très écoutée société de conseils aux actionnaires Institutionnal Shareholder Services (ISS) a peu après recommandé aux détenteurs d’actions Dell de voter en faveur du rachat par le PDG, estimant qu’il présentait moins de risques que les plans de Carl Icahn, qui nécessiteraient d’abord de renverser le conseil d’administration et le PDG. Même alors, il n’y aurait aucune garantie de pouvoir échanger tous ses titres contre du liquide, soulignait ISS dans son avis.
Deux autres sociétés de conseil aux actionnaires, Glass Lewis et Egan-Jones, sont arrivées à des conclusions similaires.
Toute cette agitation ne semble toutefois guère impressionner les investisseurs. L’action Dell a clôturé vendredi soir à 13,32 dollars, soit à 1 cent de son niveau de la toute fin juin.
La transition énergétique, PSA, la modernisation de l'action publique : l'agenda de l'industrie du 14 au 19 juillet
Par Elodie Vallerey
Le gouvernement n'a pas encore pris la route des vacances et planchera sur deux dossiers chauds : la clôture du débat sur la transition énergétique et le comité interministériel de la modernisation de l’action publique. A quelques jours de publier ses résultats semestriels, la direction de PSA Peugeot Citroën devra mener tambour battant la dernière réunion de négociation sur le nouveau Pacte Social qu'elle souhaite mettre en oeuvre.
Défense - Défilé militaire du 14 juillet sur les Champs Elysées, à Paris, avec pour "star" le nouvel avion de transport militaire polyvalent de l'armée de l'air, l'A400M.
lundi 15 juillet
Nous n'avons répertorié aucun événement pour ce jour.
Cosmétiques - Publication des résultats semestriels de L'Oréal.
mercredi 17 juilletAutomobile - Réunion des Etats membres de l'Union européenne et de la Commission européenne autour du contentieux avec l'Allemagne quant au refus du constructeur Daimler de retirer un réfrigérant interdit, le R134a. Cette décision a notamment poussé la France à surseoir à l'homologation de certains modèles de Mercedes.
Export - Comité interministériel de la modernisation de l’action publique, avec l'évocation du plan annoncé par la ministre du commerce extérieur Nicole Bricq en vue de fusionner l’opérateur de soutien de l’export (Ubifrance) et celui chargé d’attirer les investisseurs internationaux (l’Afii) au sein d’une grande agence "France international".
Agroalimentaire - Présentation des recommandations pour une réforme du dispositif public de soutien aux exportations agroalimentaires par le sénateur Philippe Marini.
jeudi 18 juillet
Energie - Dernier conseil national du débat sur la transition énergétique et remise des conclusions. Cette dernière session sera consacrée à la discussion du projet de "recommandations" du débat, qui seront remises au gouvernement lors de la Conférence environnementale des 20 et 21 septembre.
Automobile - Dernière réunion de négociation entre la direction de PSA Peugeot Citroën et les syndicats sur le nouveau Pacte Social. Le même jour, l'usine PSA de La Janais, près de Rennes, concernée par un plan de suppression de 1 400 emplois, ferme ses portes pour six semaines jusqu'au 28 août.
vendredi 19 juillet
Nous n'avons répertorié aucun événement pour ce jour.
JUSTICE ?
USA : Zimmerman acquitté du meurtre du jeune Noir Trayvon Martin
La mort de Trayvon Martin en février 2012 avait suscité une vive émotion aux Etats-Unis et lancé un débat sur le racisme et le port des armes.
George Zimmerman, un garde bénévole qui a tué un adolescent noir en 2012 en Floride, a été acquitté samedi 13 juillet au soir du meurtre par un jury de six femmes, à l'issue d'un procès alourdi par une polémique sur le racisme qui a enflammé les Etats-Unis.
Le débat passionné opposait ceux qui croient que Zimmerman -- dont le père est blanc et la mère Péruvienne -- avait tué le jeune noir par racime et ceux qui sont convaincus qu'il avait agi en légitime défense.
George Zimmerman, 29 ans, avait tiré sur Trayvon Martin, 17 ans, une nuit de février 2012, lors d'une ronde de surveillance dans une propriété grillagée, après une altercation. A l'énoncé du verdict, il a souri brièvement mais sans laisser paraître d'émotion. Sa famille s'est au contraire montrée rayonnante dans les rangs de la salle d'audience.
"Manifestement, nous sommes aux anges avec ces résultats. George Zimmerman n'a jamais été coupable d'autre chose que de s'être protégé en légitime défense", a déclaré son avocat principal, Mark O'Mara.
La famille de Trayvon Martin était absente.
De nombreux journalistes et une foule de manifestants s'étaient rassemblés à l'extérieur du tribunal, attendant le verdict dans le noir. Beaucoup de manifestants chantaient: "Pas de justice, pas de paix".
Le procureur de Floride, Angela Corey, a fait valoir que tragédie était un test pour les lois de l'Etat sur les armes mais aussi pour les limites sociales".
"Cette affaire n'a jamais concerné le racisme ni le droit de porter des armes", selon Mme Corey. "Trayvon Martin avait un profil. Il n'y a pas de doute sur le fait qu'il avait le profil pour devenir un délinquant. Même si le racisme était l'une des composantes dans l'esprit de George Zimmerman", a-t-elle dit.
"Mais le droit de porter des armes est un droit dans lequel nous croyons tous". "Ce que nous voulons, c'est qu'il y ait un usage responsable (des armes) lorsque quelqu'un pense qu'il doit utiliser une arme pour tuer quelqu'un", a-t-elle dit. "Il faut être responsable quand on utilise des armes et nous croyons que cette affaire a tout du long concerné les limites à ne pas franchir".
Le jury, composé de six femmes - cinq blanches et une d'origine hispanique -, a délibéré pendant plus de 16 heures avant de rendre son verdict d'acquittement. Pour les faits dont il était accusé, Zimmerman était passible d'une condamnation à la prison à vie s'il était jugé coupable de meurtre, ou d'une condamnation à une peine maximale de 30 ans de prison, si le jury retenait le chef d'homicide.
"M. Zimmerman, j'ai signé le jugement qui confirme le verdict du jury. Votre caution vous sera rendue", a déclaré la juge Deborah Nelson dans une courte déclaration après la lecture du verdict.
"Votre bracelet électronique va vous être retiré à la sortie de cette pièce. Et vous n'avez plus rien à voir avec cette cour", a-t-elle ajouté.
Lors du procès, Zimmerman avait été accusé d'avoir poursuivi Martin Trayvon, qui n'était pas armé, dans une propriété grillagée à Sanford, en Floride, et d'avoir tiré sur lui durant une altercation. Ses avocats ont fait valoir la légitime défense car le jeune Noir l'avait jeté au sol et avait commencé à lui frapper la tête contre le sol.
La mort de Trayvon Martin, en février 2012, et la remise en liberté rapide de Zimmerman, qui n'avait pas été inculpé dans un premier temps, avaient provoqué une vaste polémique et de nombreuses manifestations aux Etats-Unis.
Barack Obama, premier président noir des Etats-Unis, avait exprimé sa vive émotion: "Si j'avais un fils, il ressemblerait à Trayvon", avait-il déclaré.
Vendredi, les dirigeants des comités de défense de Trayvon Martin avaient appelé au calme, quel que soit le verdict.
"Si Zimmerman est condamné, il ne doit pas y avoir de manifestations de joie inappropriées, parce qu'un jeune homme a perdu la vie", a déclaré le Révérend Jesse Jackson, militant pour les droits civiques.
"S'il n'est pas condamné, nous devrons éviter la violence parce qu'elle ne fait que conduire à davantage de tragédies", a-t-il dit.
En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/actualite/monde/snowden-detient-de-quoi-causer-encore-plus-de-dommages_1266234.html#XUglWZBemQP4lEB3.99
Le débat passionné opposait ceux qui croient que Zimmerman -- dont le père est blanc et la mère Péruvienne -- avait tué le jeune noir par racime et ceux qui sont convaincus qu'il avait agi en légitime défense.
George Zimmerman, 29 ans, avait tiré sur Trayvon Martin, 17 ans, une nuit de février 2012, lors d'une ronde de surveillance dans une propriété grillagée, après une altercation. A l'énoncé du verdict, il a souri brièvement mais sans laisser paraître d'émotion. Sa famille s'est au contraire montrée rayonnante dans les rangs de la salle d'audience.
"Manifestement, nous sommes aux anges avec ces résultats. George Zimmerman n'a jamais été coupable d'autre chose que de s'être protégé en légitime défense", a déclaré son avocat principal, Mark O'Mara.
La famille de Trayvon Martin était absente.
De nombreux journalistes et une foule de manifestants s'étaient rassemblés à l'extérieur du tribunal, attendant le verdict dans le noir. Beaucoup de manifestants chantaient: "Pas de justice, pas de paix".
Le procureur de Floride, Angela Corey, a fait valoir que tragédie était un test pour les lois de l'Etat sur les armes mais aussi pour les limites sociales".
"Cette affaire n'a jamais concerné le racisme ni le droit de porter des armes", selon Mme Corey. "Trayvon Martin avait un profil. Il n'y a pas de doute sur le fait qu'il avait le profil pour devenir un délinquant. Même si le racisme était l'une des composantes dans l'esprit de George Zimmerman", a-t-elle dit.
"Mais le droit de porter des armes est un droit dans lequel nous croyons tous". "Ce que nous voulons, c'est qu'il y ait un usage responsable (des armes) lorsque quelqu'un pense qu'il doit utiliser une arme pour tuer quelqu'un", a-t-elle dit. "Il faut être responsable quand on utilise des armes et nous croyons que cette affaire a tout du long concerné les limites à ne pas franchir".
Le jury, composé de six femmes - cinq blanches et une d'origine hispanique -, a délibéré pendant plus de 16 heures avant de rendre son verdict d'acquittement. Pour les faits dont il était accusé, Zimmerman était passible d'une condamnation à la prison à vie s'il était jugé coupable de meurtre, ou d'une condamnation à une peine maximale de 30 ans de prison, si le jury retenait le chef d'homicide.
"M. Zimmerman, j'ai signé le jugement qui confirme le verdict du jury. Votre caution vous sera rendue", a déclaré la juge Deborah Nelson dans une courte déclaration après la lecture du verdict.
"Votre bracelet électronique va vous être retiré à la sortie de cette pièce. Et vous n'avez plus rien à voir avec cette cour", a-t-elle ajouté.
Lors du procès, Zimmerman avait été accusé d'avoir poursuivi Martin Trayvon, qui n'était pas armé, dans une propriété grillagée à Sanford, en Floride, et d'avoir tiré sur lui durant une altercation. Ses avocats ont fait valoir la légitime défense car le jeune Noir l'avait jeté au sol et avait commencé à lui frapper la tête contre le sol.
La mort de Trayvon Martin, en février 2012, et la remise en liberté rapide de Zimmerman, qui n'avait pas été inculpé dans un premier temps, avaient provoqué une vaste polémique et de nombreuses manifestations aux Etats-Unis.
Barack Obama, premier président noir des Etats-Unis, avait exprimé sa vive émotion: "Si j'avais un fils, il ressemblerait à Trayvon", avait-il déclaré.
Vendredi, les dirigeants des comités de défense de Trayvon Martin avaient appelé au calme, quel que soit le verdict.
"Si Zimmerman est condamné, il ne doit pas y avoir de manifestations de joie inappropriées, parce qu'un jeune homme a perdu la vie", a déclaré le Révérend Jesse Jackson, militant pour les droits civiques.
"S'il n'est pas condamné, nous devrons éviter la violence parce qu'elle ne fait que conduire à davantage de tragédies", a-t-il dit.
Etats-Unis : vague de protestation après l'acquittement du meurtrier de Trayvon Martin
Manifestation contre l'acquittement du meurtrier de Trayvon Martin, samedi à Los Angeles © Reuters - Jason Redmond
George Zimmerman, le garde bénévole qui a tué un adolescent noir l'année dernière en Floride, a été acquitté, samedi. Révoltés par cette décision de justice, de nombreux Américains ont manifesté dans la nuit de samedi à dimanche.
Réagissant à l'acquittement du meurtrier de l'adolescent noir Trayvon Martin annoncée samedi soir, des centaines de manifestants se sont précipités dans les rues de plusieurs villes des Etats-Unis. L'année dernière, George Zimmerman avait abattu le jeune homme de 17 ans.
Rassemblée devant le palais de justice de Sanford samedi, une foule de plusieurs centaines de personnes a accueilli le verdict concernant Zimmerman avec colère et indignation. Depuis, plusieurs marches spontanées se sont déroulées dimanche matin. San Francisco, Chicago, Washington, Atlanta, Philadelphie... La révolte ne se limite pas à la Floride, où le crime a eu lieu.
Révoltes des Américains
Peu après l'annonce de l'acquittement en Floride, le mouvement a commencé en Californie. Les rues de San Francisco se sont remplis de plusieurs centaines de manifestants pacifiques et encadrés par la police. Quelques heures plus tard, ce sont les habitants en colère d'Oakland, tout près de San Francisco, qui ont crié leur colère. Ils ont réagi de manière violente, couvrant les voitures de peinture, brisant des vitres et allant jusqu'à piller une voiture de police.
"C'est la fin de notre système de justice"(manifestante)
À Chicago, les manifestants se sont rassemblés en plein centre-ville, hurlant "Pas de justice, pas de paix! Aucun policier raciste!". Le parc Times Square de New-York a également vu des manifestants se rassembler pour exprimer leur indignation. La police de Los Angeles, déclarant "par précaution" une "alerte tactique dans toute la ville", déclarait le rassemblement sans violence de quelque 200 manifestants dans un des quartiers noirs de la ville. Moins important mais à signaler tout de même : des dizaines de personnes, principalement de jeunes afro-américains ont aussi défilé à Washington.
"Tray Martin, la côte ouest est avec toi. Les gens se livrent à une marche pour Tray à San Francisco" (Un manifestant)
Des engagements publics
Soutenant le mouvement de manifestation, la chanteuse Beyoncé a reclamé une minute de silence à la foule, lors de son concert à Nashville de samedi soir.
Jesse Jackson, leader des droits civiques, a appelé à "éviter la violence" précisant sur les réseaux sociaux que "cela conduirait à d'autres tragédies".
J'espère que personne n'aggravera notre douleur en tentant de rendre justice dans la rue. Cela ne ferait que détériorer l'image de l'innoncent Trayvon Martin. (Jesse Jackson)
Les parents de Trayvon Martin, absents lors du verdict, appellent depuis la mort de leur fils à des manifestations non-violentes, se référant à Martin Luther King et à la Bible.
"Merci à tous ceux qui sont et seront avec nous. Ensemble, nous pouvons faire en sorte que cela ne se reproduise jamais" Tracy Martin (Mère de Trayvon)
Organisation de la lutte
Qualifiant l'acquittement de Zimmerman de "gifle pour le peuple américain", l'activiste Al Sharpton a annoncé que la riposte avait "l'intention de demander au ministère de la Justice la même procédure que dans le cas de Rodney King". Cette jeune afro-américaine avait été battue par la police suite à une course poursuite en voiture en 1991. L'acquittement des policiers impliqués avait provoqué des pillages et de violentes émeutes à Los Angeles.
Acte raciste ou légitime défense ?
La décision concernant le meurtrier de Trayvon Martin, prise par un jury populaire composé de six femmes, relance le débat autour des intentions du meurtrier. Pour le parquet, George Zimmerman, vigile bénévole de son quartier, se serait cru investi d'une mission officielle en poursuivant et abattant l'adolescent sans la moindre justification.
Snowden détient de quoi causer encore plus de dommages
L'ancien consultant du renseignement américain Edward Snowden détient "une quantité énorme de documents" dont la publication éventuelle causerait encore plus de dommages aux Etats-Unis, a déclaré dans une interview le journaliste qui a publié ses premières révélations.
"Snowden a suffisamment d'informations pour causer en une minute plus de dommages qu'aucune autre personne n'a jamais pu le faire dans l'histoire des Etats-Unis", affirme le journaliste américain Glenn Greenwald dans cette interview publiée samedi par le quotidien argentin La Nacion.
Chroniqueur du quotidien britannique The Guardian, Glenn Greenwald, qui vit au Brésil, avait été choisi par Edward Snowden pour publier les premières de ses fracassantes révélations sur les opérations massives de surveillance électronique menées par les Etats-Unis à l'étranger.
Glenn Greenwald est toujours en contact avec l'informaticien américain, ancien consultant de l'Agence nationale de sécurité (NSA), recherché par les Etats-Unis pour espionnage et bloqué depuis le 23 juin dans la zone internationale de transit de l'aéroport de Moscou-Cheremetievo.
Depuis le Brésil, M. Greenwald a déclaré à La Nacion que M. Snowden "détient une énorme quantité de documents qui causeraient de graves dommages au gouvernement des Etats-Unis s'ils étaient publiés".
Toutefois, "ce n'est pas l'objectif de Snowden", a assuré M. Greenwald.
Son objectif, a-t-il dit, est de révéler les risques que présentent "des programmes informatiques que des personnes utilisent à travers le monde sans savoir à quoi elles s'exposent et sans avoir accepté consciemment de renoncer à leur droit à la protection de leur vie privée".
M. Snowden a annoncé vendredi qu'il allait demander un asile temporaire à la Russie en attendant de pouvoir se rendre en Amérique Latine. Trois pays latino-américains, la Bolivie, le Venezuela et le Nicaragua, lui ont offert l'asile politique.
Pour Glenn Greenwald, la possibilité existe que quelqu'un essaie de tuer M. Snowden, mais l'ancien consultant de la NSA "a déjà distribué des milliers de documents et a fait en sorte que plusieurs personnes à travers le monde disposent des archives complètes" des informations qu'il a collectées.
"Le gouvernement des Etats-Unis doit prier tous les jours pour que rien n'arrive à Snowden, parce que s'il lui arrivait quelque chose, toute l'information serait révélée et ce serait leur pire cauchemar", a poursuivi le journaliste du Guardian.
M. Greenwald a déclaré disposer lui-même d'une grande quantité d'informations relatives aux opérations de surveillance en Amérique Latine.
"Pour chaque pays qui a un système de communications avancé, comme c'est le cas pour le Mexique ou pour l'Argentine, il y a des documents qui détaillent comment les Etats-Unis recueillent ce flux informationnel, les programmes qu'ils utilisent pour capter les transmissions, la quantité d'interceptions qui sont effectuées chaque jour et beaucoup d'autres choses", a expliqué le journaliste.
Glenn Greenwald estime que la décision d'Edward Snowden de demander un asile temporaire aux Etats-Unis est juste. "Le plus important est de ne pas se retrouver détenu par les Etats-Unis, dont le gouvernement a montré qu'il est extrêmement vindicatif pour punir ceux qui révèlent des vérités embarrassantes", a-t-il déclaré à La Nacion.
Chroniqueur du quotidien britannique The Guardian, Glenn Greenwald, qui vit au Brésil, avait été choisi par Edward Snowden pour publier les premières de ses fracassantes révélations sur les opérations massives de surveillance électronique menées par les Etats-Unis à l'étranger.
Glenn Greenwald est toujours en contact avec l'informaticien américain, ancien consultant de l'Agence nationale de sécurité (NSA), recherché par les Etats-Unis pour espionnage et bloqué depuis le 23 juin dans la zone internationale de transit de l'aéroport de Moscou-Cheremetievo.
Depuis le Brésil, M. Greenwald a déclaré à La Nacion que M. Snowden "détient une énorme quantité de documents qui causeraient de graves dommages au gouvernement des Etats-Unis s'ils étaient publiés".
Toutefois, "ce n'est pas l'objectif de Snowden", a assuré M. Greenwald.
Son objectif, a-t-il dit, est de révéler les risques que présentent "des programmes informatiques que des personnes utilisent à travers le monde sans savoir à quoi elles s'exposent et sans avoir accepté consciemment de renoncer à leur droit à la protection de leur vie privée".
M. Snowden a annoncé vendredi qu'il allait demander un asile temporaire à la Russie en attendant de pouvoir se rendre en Amérique Latine. Trois pays latino-américains, la Bolivie, le Venezuela et le Nicaragua, lui ont offert l'asile politique.
Pour Glenn Greenwald, la possibilité existe que quelqu'un essaie de tuer M. Snowden, mais l'ancien consultant de la NSA "a déjà distribué des milliers de documents et a fait en sorte que plusieurs personnes à travers le monde disposent des archives complètes" des informations qu'il a collectées.
"Le gouvernement des Etats-Unis doit prier tous les jours pour que rien n'arrive à Snowden, parce que s'il lui arrivait quelque chose, toute l'information serait révélée et ce serait leur pire cauchemar", a poursuivi le journaliste du Guardian.
M. Greenwald a déclaré disposer lui-même d'une grande quantité d'informations relatives aux opérations de surveillance en Amérique Latine.
"Pour chaque pays qui a un système de communications avancé, comme c'est le cas pour le Mexique ou pour l'Argentine, il y a des documents qui détaillent comment les Etats-Unis recueillent ce flux informationnel, les programmes qu'ils utilisent pour capter les transmissions, la quantité d'interceptions qui sont effectuées chaque jour et beaucoup d'autres choses", a expliqué le journaliste.
Glenn Greenwald estime que la décision d'Edward Snowden de demander un asile temporaire aux Etats-Unis est juste. "Le plus important est de ne pas se retrouver détenu par les Etats-Unis, dont le gouvernement a montré qu'il est extrêmement vindicatif pour punir ceux qui révèlent des vérités embarrassantes", a-t-il déclaré à La Nacion.
En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/actualite/monde/snowden-detient-de-quoi-causer-encore-plus-de-dommages_1266234.html#XUglWZBemQP4lEB3.99
SOCIETE
A une écrasante majorité, les Français ont confiance en l'armée
Paris (AFP)
Une écrasante majorité de Français (91%) dit avoir confiance en l'armée, devant la police (78%) et la justice (54%), selon un sondage Ifop pour le Journal du Dimanche.
Des soldats français en mission en Afghanistan, le 13 juillet 2013 à Kaboul
afp.com - Massoud Hossaini
afp.com - Massoud Hossaini
Une écrasante majorité de Français (91%) dit avoir confiance en l'armée, devant la police (78%) et la justice (54%), selon un sondage Ifop pour le Journal du Dimanche.
afp.com - Massoud Hossaini
Une écrasante majorité de Français (91%) dit avoir confiance en l'armée, devant la police (78%) et la justice (54%), selon un sondage Ifop pour le Journal du Dimanche.
Selon cette étude, ce taux de confiance en l'armée est en hausse de dix points par rapport à un sondage de mai 2008. Pour la police, la confiance est en hausse de 2 points à 78%, mais pour la justice, le recul est de 9 points à 54%.
Dans le détail, ils sont 40% à faire "tout à fait confiance" à l'armée, 51% "plutôt confiance", 6% "plutôt pas confiance" et 3% "pas du tout confiance".
Pour la police, ils sont 21% à lui faire "tout à fait confiance", 57% "plutôt confiance", 12% "plutôt pas confiance" et 10% "pas du tout confiance".
12% des sondés font "tout à fait confiance" à la justice, 42% "plutôt confiance", 24% "plutôt pas confiance" et 22% "pas du tout confiance".
Les personnes interrogées se déclarent à 67% (+2 points par rapport à une enquête de juin 2011) favorables à la création d'une armée européenne, contre 32% (-3) qui n'y sont pas favorables. 1% (+1) ne se prononce pas.
A 48% (+6, par rapport à juin 2008), ils considèrent que les moyens budgétaires de la France en faveur de la défense sont "ni trop ni pas assez importants". 23% (- 11 ) les considèrent "trop importants" et 28% (+6 points) "pas assez importants". 1% (-1) ne se prononce pas.
Une majorité large (67%) estime que "compte tenu de l'instabilité de la situation internationale, le budget de la défense ne doit pas diminuer dans les prochaines années" quand 32% jugent que "compte tenu de la situation des finances publiques, le budget de la défense doit diminuer dans les prochaines années". 1% ne se prononce pas.
Sondage réalisé par téléphone du 12 au 13 juillet auprès d'un échantillon de 1.007 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus (méthode des quotas).
Selon cette étude, ce taux de confiance en l'armée est en hausse de dix points par rapport à un sondage de mai 2008. Pour la police, la confiance est en hausse de 2 points à 78%, mais pour la justice, le recul est de 9 points à 54%.
Dans le détail, ils sont 40% à faire "tout à fait confiance" à l'armée, 51% "plutôt confiance", 6% "plutôt pas confiance" et 3% "pas du tout confiance".
Pour la police, ils sont 21% à lui faire "tout à fait confiance", 57% "plutôt confiance", 12% "plutôt pas confiance" et 10% "pas du tout confiance".
12% des sondés font "tout à fait confiance" à la justice, 42% "plutôt confiance", 24% "plutôt pas confiance" et 22% "pas du tout confiance".
Les personnes interrogées se déclarent à 67% (+2 points par rapport à une enquête de juin 2011) favorables à la création d'une armée européenne, contre 32% (-3) qui n'y sont pas favorables. 1% (+1) ne se prononce pas.
A 48% (+6, par rapport à juin 2008), ils considèrent que les moyens budgétaires de la France en faveur de la défense sont "ni trop ni pas assez importants". 23% (- 11 ) les considèrent "trop importants" et 28% (+6 points) "pas assez importants". 1% (-1) ne se prononce pas.
Une majorité large (67%) estime que "compte tenu de l'instabilité de la situation internationale, le budget de la défense ne doit pas diminuer dans les prochaines années" quand 32% jugent que "compte tenu de la situation des finances publiques, le budget de la défense doit diminuer dans les prochaines années". 1% ne se prononce pas.
Sondage réalisé par téléphone du 12 au 13 juillet auprès d'un échantillon de 1.007 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus (méthode des quotas).
DIVERS
Foot: sacre historique des Bleuets au Mondial des moins de 20 ans
Libération
L’équipe de France des moins de 20 ans est entrée dans l’histoire en inscrivant pour la première fois son nom au palmarès du Mondial au terme d’une finale à suspense et totalement irrespirable face à l’Uruguay, conclue aux tirs au but (0-0 a.p., 4 t.a.b à 1), samedi à Istanbul.
L’artisan de ce sacre restera le gardien Alphonse Areola, qui a réussi à stopper deux tentatives des Sud-Américains pour envoyer ses coéquipiers au paradis et offrir à son pays le seul trophée qui lui manquait chez les hommes.
15 ans quasiment jour pour jour après le triomphe de la bande à Zidane, le football français s’est découvert de nouveaux héros qui lui permettent de croire en un avenir enchanteur. Ces Bleuets, dont les cadres se côtoient depuis 4 ans dans les sélections de jeunes, avaient fait le serment de repartir de Turquie avec la coupe. Ils ont tenu parole, se montrant ainsi à la hauteur de leur statut de favori.
Rarement la France n’avait disposé d’autant de talents individuels dans une même promotion, hormis celles de 1997 (avec Henry, Trezeguet, Anelka et Sagnol) et de 2001 (avec Cissé et Mexès). Mais cette «génération 93» a su transformer les promesses en actes alors que toutes ses devancières avaient échoué dans la quête de cette Coupe du monde des moins de 20 ans.
A trois ans de l’Euro-2016 organisé en France, l’espoir renaît alors que les A de Didier Deschamps manquent cruellement de ressources et devront batailler pour être présents au Mondial-2014 au Brésil.
Avec Paul Pogba, désigné meilleur joueur de la compétition, Geoffrey Kondogbia, Lucas Digne, Florian Thauvin et le héros Areola, il y a peut-être déjà l’esquisse d’une ossature pour le futur. Le sélectionneur était d’ailleurs présent dans les tribunes pour assister au couronnement des Bleuets.
Ce succès est aussi un beau pied de nez aux instances de la part de Pierre Mankowski, à qui le président de la Fédération française de football Noël Le Graët a refusé de poursuivre l’aventure avec ses joueurs à l’échelon supérieur, préférant confier la destinée des Espoirs à l’ex-international Willy Sagnol, une personnalité beaucoup plus médiatique que l’ancien adjoint de Raymond Domenech.
Mais le technicien français peut savourer sa revanche, lui qui avait connu une énorme désillusion avec les Bleus, toujours aux tirs au but, en finale du Mondial-2006 contre l’Italie.
Mais que l’accouchement fut périlleux et difficile. Comme prévu, la Celeste a d’emblée imposé un rude combat physique aux Français. Fidèles au style rugueux qui a fait la réputation de leurs aînés, les Uruguayens n’ont laissé que très peu d’espaces à leurs adversaires, maîtres du ballon mais sans réelles opportunités, avant d’opérer sur des contres rapides, le plus souvent par l’intermédiaire de leur maillon fort Nicolas Lopez (5e, 42e, 58e, 66e).
Les Bleuets pouvaient eux compter sur l’énorme abattage de Paul Pogba, bien décidé à laisser son empreinte sur cette finale. Le capitaine tricolore, d’une aisance technique bluffante, a régné dans l’entre-jeu mais les attaquants français, bien pris par la tenaille uruguayenne (meilleure défense de la Coupe du monde), ont été trop isolés pour vraiment peser sur le match.
Florian Thauvin, décisif en demi-finale (doublé contre le Ghana), a essayé ce qu’il pouvait par ses courses, ses accélérations et ses crochets mais il y avait toujours un pied sud-américain pour annihiler ses tentatives.
Mais il aura surtout fallu un grand Alphonse Areola dans les cages pour permettre à la France de régner sur la catégorie des moins de 20 ans. Avant d’écoeurer les tireurs uruguayens, le Parisien s’était déjà interposé au devant d’Avenatti (80e) avant de voir un centre-tir de Velazquez passer juste au-dessus de sa barre transversale(88e).
Si la France savoure son sacre, elle le doit en grande partie à la prestation magistrale de son portier. Encore un très bon présage pour le futur.
L’artisan de ce sacre restera le gardien Alphonse Areola, qui a réussi à stopper deux tentatives des Sud-Américains pour envoyer ses coéquipiers au paradis et offrir à son pays le seul trophée qui lui manquait chez les hommes.
15 ans quasiment jour pour jour après le triomphe de la bande à Zidane, le football français s’est découvert de nouveaux héros qui lui permettent de croire en un avenir enchanteur. Ces Bleuets, dont les cadres se côtoient depuis 4 ans dans les sélections de jeunes, avaient fait le serment de repartir de Turquie avec la coupe. Ils ont tenu parole, se montrant ainsi à la hauteur de leur statut de favori.
Rarement la France n’avait disposé d’autant de talents individuels dans une même promotion, hormis celles de 1997 (avec Henry, Trezeguet, Anelka et Sagnol) et de 2001 (avec Cissé et Mexès). Mais cette «génération 93» a su transformer les promesses en actes alors que toutes ses devancières avaient échoué dans la quête de cette Coupe du monde des moins de 20 ans.
A trois ans de l’Euro-2016 organisé en France, l’espoir renaît alors que les A de Didier Deschamps manquent cruellement de ressources et devront batailler pour être présents au Mondial-2014 au Brésil.
Avec Paul Pogba, désigné meilleur joueur de la compétition, Geoffrey Kondogbia, Lucas Digne, Florian Thauvin et le héros Areola, il y a peut-être déjà l’esquisse d’une ossature pour le futur. Le sélectionneur était d’ailleurs présent dans les tribunes pour assister au couronnement des Bleuets.
Ce succès est aussi un beau pied de nez aux instances de la part de Pierre Mankowski, à qui le président de la Fédération française de football Noël Le Graët a refusé de poursuivre l’aventure avec ses joueurs à l’échelon supérieur, préférant confier la destinée des Espoirs à l’ex-international Willy Sagnol, une personnalité beaucoup plus médiatique que l’ancien adjoint de Raymond Domenech.
Mais le technicien français peut savourer sa revanche, lui qui avait connu une énorme désillusion avec les Bleus, toujours aux tirs au but, en finale du Mondial-2006 contre l’Italie.
Mais que l’accouchement fut périlleux et difficile. Comme prévu, la Celeste a d’emblée imposé un rude combat physique aux Français. Fidèles au style rugueux qui a fait la réputation de leurs aînés, les Uruguayens n’ont laissé que très peu d’espaces à leurs adversaires, maîtres du ballon mais sans réelles opportunités, avant d’opérer sur des contres rapides, le plus souvent par l’intermédiaire de leur maillon fort Nicolas Lopez (5e, 42e, 58e, 66e).
Les Bleuets pouvaient eux compter sur l’énorme abattage de Paul Pogba, bien décidé à laisser son empreinte sur cette finale. Le capitaine tricolore, d’une aisance technique bluffante, a régné dans l’entre-jeu mais les attaquants français, bien pris par la tenaille uruguayenne (meilleure défense de la Coupe du monde), ont été trop isolés pour vraiment peser sur le match.
Florian Thauvin, décisif en demi-finale (doublé contre le Ghana), a essayé ce qu’il pouvait par ses courses, ses accélérations et ses crochets mais il y avait toujours un pied sud-américain pour annihiler ses tentatives.
Mais il aura surtout fallu un grand Alphonse Areola dans les cages pour permettre à la France de régner sur la catégorie des moins de 20 ans. Avant d’écoeurer les tireurs uruguayens, le Parisien s’était déjà interposé au devant d’Avenatti (80e) avant de voir un centre-tir de Velazquez passer juste au-dessus de sa barre transversale(88e).
Si la France savoure son sacre, elle le doit en grande partie à la prestation magistrale de son portier. Encore un très bon présage pour le futur.
Chine: 500 000 personnes évacuées en prévision du typhon Soulik
Un policier constate les dégâts le 13 juillet 2013 à Taipei, après le passage du typhon Soulik à Taïwan (Photo Mark Ralston. AFP)
Deux personnes ont péri et une troisième est portée disparue à Taïwan.
Libération
Un demi-million de personnes ont été évacuées dans l’est de la Chine à l’approche du typhone Soulik qui a apporté dimanche des pluies torrentielles mais a faibli. Soulik a touché la province côtière chinoise du Fujian avec des vents soufflant à près de 120 kilomètres par heure. Le typhon a été dégradé en dépression tropicale, a précisé l’agence météo chinoise.
Plus de 500 000 personnes ont été mises à l’abri des intempéries dans le Fujian et la province voisine du Zhejiang et 5 500 soldats ont été mobilisés. Selon l’agence de presse officielle Chine nouvelle, près de 31 000 bateaux ont trouvé refuge dans les ports de la région. Notamment dans celui de Xiamen, où il est tombé 24 centimètres d’eau entre samedi et dimanche. Les rivières en crue ont dépassé leur cote d’alerte et des vagues de 10 mètres déferlaient sur les digues de Ningde.
Soulik a fait deux morts, un disparu et 104 blessés à Taïwan. Le village de Bailan (nord) a été noyé sous 90 centimètres d’eau tombés en 48 heures. Des vents soufflant à 220 km/h ont emporté arbres et toitures. En août 2009, le typhon Morakot, le pire de l’histoire de Taïwan, avait fait 600 victimes, la plupart ensevelies par d’immenses glissements de terrain dans le Sud.
Le nouveau timbre Marianne, au visage jeune semblant sortir tout droit d'une bande dessinée, a été dévoilé dimanche à l'Elysée par le président, François Hollande, qui souligné que son effigie était "l'illustration" de la jeunesse, "priorité de (son) mandat".
"La jeunesse est la priorité de mon mandat et ce timbre en est l'illustration", a déclaré le chef de l'Etat, dévoilant le nouveau timbre avec un lycéen de Créteil et une lycéenne de la Réunion.
"Vous avez choisi une Marianne", symbole de la République, "et la vouloir jeune, c'est un présage parce que c'est une France déterminée que vous avez choisie, une France volontaire, une France qui voit loin, une France qui veut construire son propre destin, une France qui fait en sorte que la jeunesse soit sa promesse", a-t-il dit.
"Impose ta chance, sers ton bonheur, va vers ton risque et alors à te regarder ils s'habitueront", a aussi lancé le président citant le poète René Char s'adressant à un jeune doutant de son avenir.
Ce timbre a été dessiné par le duo David Kawena-Olivier Ciappa, ce dernier étant l'artiste dont l'exposition de photos en faveur du mariage homosexuel a été vandalisée à deux reprises en juin à Paris.
Le choix final du président est intervenu au terme d'une présélection par des lycéens qui avaient désigné trois séries de timbres parmi les quinze proposées.
Alors que Nicolas Sarkozy avait choisi directement Yves Beaujard parmi les artistes ayant participé au concours lancé par La Poste, M. Hollande a souhaité faire participer des jeunes.
François Hollande a dévoilé le nouveau timbre devant une délégation d'élèves ayant participé au vote et les lauréats du concours.
"Notre Marianne se veut un message symbolique d'égalité, de parité et de mélanges qui sont, pour nous, des valeurs essentielles de la France d'aujourd'hui et de la République", ont déclaré ces derniers.
"Nous avons voulu lui donner un côté international et intemporel en mélangeant les mains réalistes et gracieuses spécifiques à la Renaissance, les yeux qui sont un mélange du réalisme de la bande dessinée française d'aujourd'hui, du manga asiatique des années 1980 et de l'animation américaine des années 1950", ont-ils expliqué.
"Depuis 1944, la Marianne est une tradition républicaine qui donne un visage à la France, dans un style et une mise en scène qui permettent aux présidents de la République de traduire les valeurs sous lesquelles ils placent leur mandat", a souligné le président de La Poste, Jean-Paul Bailly.
Olivier Ciappa, dessinateur et photographe de 33 ans, a déjà réalisé une série de timbres de collection et est également l'auteur de la récente série de photos "Les couples imaginaires", vandalisées à l'extérieur de la mairie du IIIe arrondissement de Paris.
David Kawena, dessinateur et photographe de 30 ans, a commencé par l'illustration pour enfants et s'est notamment fait connaître en créant des T-shirts à l'effigie de Barack Obama pour sa campagne électorale.
Le premier timbre français, émis le 1er janvier 1849, était à l'effigie de Cérès, déesse de l'agriculture, des moissons et de la fécondité. La première tête de Marianne, symbole de la République, a fait son apparition en 1945 à la Libération, dessinée par Edmond Dulac.
Trois milliards de timbres français sont imprimés chaque année, dont 2,4 milliards de Marianne et 600 millions de "beaux timbres", à l'imprimerie de Boulazac, près de Périgueux, en Dordogne.
Plus de 500 000 personnes ont été mises à l’abri des intempéries dans le Fujian et la province voisine du Zhejiang et 5 500 soldats ont été mobilisés. Selon l’agence de presse officielle Chine nouvelle, près de 31 000 bateaux ont trouvé refuge dans les ports de la région. Notamment dans celui de Xiamen, où il est tombé 24 centimètres d’eau entre samedi et dimanche. Les rivières en crue ont dépassé leur cote d’alerte et des vagues de 10 mètres déferlaient sur les digues de Ningde.
Soulik a fait deux morts, un disparu et 104 blessés à Taïwan. Le village de Bailan (nord) a été noyé sous 90 centimètres d’eau tombés en 48 heures. Des vents soufflant à 220 km/h ont emporté arbres et toitures. En août 2009, le typhon Morakot, le pire de l’histoire de Taïwan, avait fait 600 victimes, la plupart ensevelies par d’immenses glissements de terrain dans le Sud.
Le nouveau timbre Marianne, inspiré de la BD, dévoilé par Hollande
"La jeunesse est la priorité de mon mandat et ce timbre en est l'illustration", a déclaré le chef de l'Etat, dévoilant le nouveau timbre avec un lycéen de Créteil et une lycéenne de la Réunion.
"Vous avez choisi une Marianne", symbole de la République, "et la vouloir jeune, c'est un présage parce que c'est une France déterminée que vous avez choisie, une France volontaire, une France qui voit loin, une France qui veut construire son propre destin, une France qui fait en sorte que la jeunesse soit sa promesse", a-t-il dit.
"Impose ta chance, sers ton bonheur, va vers ton risque et alors à te regarder ils s'habitueront", a aussi lancé le président citant le poète René Char s'adressant à un jeune doutant de son avenir.
Ce timbre a été dessiné par le duo David Kawena-Olivier Ciappa, ce dernier étant l'artiste dont l'exposition de photos en faveur du mariage homosexuel a été vandalisée à deux reprises en juin à Paris.
Le choix final du président est intervenu au terme d'une présélection par des lycéens qui avaient désigné trois séries de timbres parmi les quinze proposées.
François Hollande a dévoilé le nouveau timbre devant une délégation d'élèves ayant participé au vote et les lauréats du concours.
"Notre Marianne se veut un message symbolique d'égalité, de parité et de mélanges qui sont, pour nous, des valeurs essentielles de la France d'aujourd'hui et de la République", ont déclaré ces derniers.
"Nous avons voulu lui donner un côté international et intemporel en mélangeant les mains réalistes et gracieuses spécifiques à la Renaissance, les yeux qui sont un mélange du réalisme de la bande dessinée française d'aujourd'hui, du manga asiatique des années 1980 et de l'animation américaine des années 1950", ont-ils expliqué.
"Depuis 1944, la Marianne est une tradition républicaine qui donne un visage à la France, dans un style et une mise en scène qui permettent aux présidents de la République de traduire les valeurs sous lesquelles ils placent leur mandat", a souligné le président de La Poste, Jean-Paul Bailly.
Olivier Ciappa, dessinateur et photographe de 33 ans, a déjà réalisé une série de timbres de collection et est également l'auteur de la récente série de photos "Les couples imaginaires", vandalisées à l'extérieur de la mairie du IIIe arrondissement de Paris.
David Kawena, dessinateur et photographe de 30 ans, a commencé par l'illustration pour enfants et s'est notamment fait connaître en créant des T-shirts à l'effigie de Barack Obama pour sa campagne électorale.
Le premier timbre français, émis le 1er janvier 1849, était à l'effigie de Cérès, déesse de l'agriculture, des moissons et de la fécondité. La première tête de Marianne, symbole de la République, a fait son apparition en 1945 à la Libération, dessinée par Edmond Dulac.
Trois milliards de timbres français sont imprimés chaque année, dont 2,4 milliards de Marianne et 600 millions de "beaux timbres", à l'imprimerie de Boulazac, près de Périgueux, en Dordogne.
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