POLITIQUE
Les partisans de Morsi appellent à la mobilisation malgré les violences
Le Monde.fr avec AFP
Les islamistes égyptiens ont appelé samedi 6 juillet à de nouvelles manifestations "pacifiques" en soutien au président Mohamed Morsi renversé par l'armée, faisant craindre des débordements. La veille, de violents affrontement entre pro et anti-Morsi ont fait au moins 25 morts, dont 19 en marge des rassemblements au Caire et à Alexandrie.
Galvanisés par leur Guide suprême Mohamed Badie, les partisans de l'ex-chef d'Etat islamiste ont tenté d'accrocher la photo de leur héros sur les fils barbelés qui entourent le siège de la Garde républicaine, un bâtiment proche du palais présidentiel. Quatre militants sont morts, de source officielle, dans les échanges de tirs qui ont suivi et déclenché des scènes de panique. Une partie des islamistes est restée sur place pour un sit-in illimité.
Plus tard, d'autres pro-Morsi se sont dirigés vers la télévision d'Etat, passant à proximité de l'emblématique place Tahrir, où les opposants au président déchu avaient appelé à une manifestation rivale pour "défendre la révolution du 30 juin", allusion à la journée ayant vu les plus importantes manifestations contre l'ancien dirigeant. Des heurts ponctués de tirs ont éclaté, faisant deux morts, avant que l'armée n'envoie ses blindés s'interposer.
Dans la ville côtière d'Alexandrie, 12 personnes ont été tuées et 460 blessés, selon l'agence officielle Mena. Cinq policiers et un soldat ont également péri dans la péninsule du Sinaï, dans des attaques de militants islamistes qui n'ont pas été revendiquées. Dans la nuit, des islamistes ont pris d'assaut le gouvernorat du Nord-Sinaï et y ont hissé leur drapeau.
Les Frères musulmans, dont l'influent numéro 2, Khairat Al-Chater, a été arrêté dans la nuit, entendent rester "dans les rues par millions jusqu'à ce que" le président déchu retrouve son chef, a prévenu le Guide suprême devant une foule de ses partisans. "Nous avons déjà vécu sous un régime militaire et nous ne l'accepterons pas une nouvelle fois", a-t-il lancé, faisant référence à l'intérim controversé assuré par l'armée après la chute de Hosni Moubarak en février 2011.
PRESSION SUR LES ISLAMISTES
Les nouvelles autorités mises en place par l'armée semblent toutefois déterminées à mener à bien la "feuille de route" qui doit aboutir à des élections anticipées. Le président intérimaire Adly Mansour a dans son premier décret dissous la chambre haute dominée par les islamistes, qui assure l'intégralité du pouvoir législatif, et nommé un nouveau chef des renseignements.
En outre, le procureur général a annoncé que des poursuites seraient engagées contre neuf dirigeants du mouvement islamiste – dont M. Badie – dans le cadre d'une enquête pour "incitation au meurtre" de manifestants. M. Morsi est quant à lui toujours détenu par les militaires.
Le coup de l'armée, annoncé aux côtés de figures religieuses et de l'opposition, ouvre la voie à une nouvelle et délicate période de transition dans le plus peuplé des pays arabes. Pour le représentant de l'opposition Mohamed El-Baradei, l'intervention de l'armée pour pousser Mohamed Morsi vers la sortie a été une "mesure douloureuse" mais nécessaire pour "éviter une guerre civile".
Reflétant l'embarras international face à ce coup militaire qui a le soutien d'une importante partie de la population, le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a mis en garde contre une politique de "représailles". L'Union africaine a, elle, suspendu l'Egypte.
L'équipe de CNN interrompue
Les temps sont difficiles pour les médias en Egypte. Après l'attaque, mercredi, des bureaux de la chaîne satellitaire Al-Jazeera Mobasher Egypte (filiale de la chaîne qatarie Al-Jazeera) au Caire, après la fermeture de plusieurs médias tenus par les islamistes suite au coup militaire qui a renversé le président Mohamed Morsi, c'est au tour de CNN d'être pris à parti, lorsqu'un reportage en direct depuis le Pont du 6 octobre, non loin de la place Tahrir, a été interrompu par des militaires.
Cnn crew in Cairo fine. Sipping tea by the Nile, enjoying the evening cool, waiting for Army officer to return our camera. #Egypt #30June
— benwedeman (@bencnn) July 5, 2013
Égypte. Un vendredi meurtrier, un samedi sous haute tension
Les islamistes ont appelé tôt samedi à de nouvelles manifestations «pacifiques» en soutien au président Mohamed Morsi renversé par l'armée, au lendemain d'une journée de violences en Egypte au cours de laquelle 25 personnes ont péri, dont 19 en marge de manifestations.
Alors que la tension est extrême entre pro et anti-Morsi, cinq policiers et un soldat ont été tués dans la péninsule du Sinaï (nord), dans des attaques de militants islamistes qui n'ont pas été revendiquées. Dans la nuit, des islamistes ont attaqué le gouvernorat du Nord-Sinaï et y ont hissé leur drapeau.
Trois jours après que les militaires ont déposé M. Morsi, sa confrérie, les Frères musulmans, ont appelé à de nouvelles manifestations, faisant craindre de nouveaux débordements à l'issue d'une journée d'affrontements, notamment au Caire et à Alexandrie (nord), les plus grandes villes du pays.
25 morts vendredi
Galvanisés par leur Guide suprême Mohamed Badie, les partisans de l'ex-chef d'Etat islamiste ont multiplié les manifestations vendredi.
Le bilan de ce «vendredi du refus» du «coup d'Etat militaire» et de «l'Etat policier» déclaré par les islamistes est de 25 morts - six membres des forces de l'ordre dans le Nord-Sinaï et 19 manifestants.
Les Frères musulmans, dont l'influent numéro 2, Khairat al-Chater, a été arrêté dans la nuit, entendent rester «dans les rues par millions jusqu'à ce que» le président déchu retrouve son chef, a prévenu M. Badie devant une foule de ses partisans.
«Nous avons déjà vécu sous un régime militaire et nous ne l'accepterons pas une nouvelle fois», a-t-il lancé, faisant référence à l'intérim controversé assuré par l'armée entre la chute de Hosni Moubarak en février 2011 et l'élection de M. Morsi en juin 2012.
Feuille de route et poursuites
Les nouvelles autorités mises en place par l'armée, après l'éviction de M. Morsi mercredi, semblaient toutefois tout aussi déterminées à mettre en place rapidement de nouveaux rouages dans le pays et mener à bien leur «feuille de route» qui doit aboutir à des élections anticipées.
Le président intérimaire Adly Mansour, nommé par l'armée, a dans son premier décret dissous la chambre haute dominée par les islamistes, qui assure l'intégralité du pouvoir législatif, et nommé un nouveau chef des renseignements.
En outre, le procureur général a annoncé que des poursuites seraient engagées contre neuf dirigeants du mouvement islamiste - dont M. Badie - dans le cadre d'une enquête pour «incitation au meurtre» de manifestants. M. Morsi est quant à lui toujours détenu par l'armée.
Embarras international
Reflétant l'embarras international face à ce coup militaire qui a le soutien d'une importante partie de la population, le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a mis en garde contre une politique de «représailles».
L'Union africaine a, elle, suspendu l'Egypte.
Ces décisions pourraient faire monter encore davantage la tension, déjà alimentée par les accrochages qui ont fait plus de 80 morts dans le pays depuis le 26 juin.
Appels à l'unité
Après la destitution de M. Morsi, l'armée avait appelé à oeuvrer en vue de «la réconciliation nationale», tandis que M. Mansour exhortait à oeuvrer pour l'«unité» dans le pays plus que jamais divisé.
Elu en juin 2012, M. Morsi était accusé de tous les maux - administrations corrompues, dysfonctionnements économiques, tensions confessionnelles - par ses adversaires qui voyaient en lui un apparatchik islamiste inexpérimenté et avide de pouvoir. Il a été évincé par l'armée après des manifestations d'une ampleur inédite réclamant sa chute.
Le coup de l'armée, annoncé aux côtés de figures religieuses et de l'opposition, ouvre la voie à une nouvelle et délicate période de transition dans le plus peuplé des pays arabes.
Pour le représentant de l'opposition Mohamed ElBaradei, l'intervention de l'armée pour faire partir M. Morsi a été une «mesure douloureuse» mais nécessaire pour «éviter une guerre civile».
Égypte: ElBaradei premier ministre
Mohamed ElBaradei a été nommé aujourd'hui premier ministre de l'Egypte, trois jours après le coup militaire qui a renversé Mohamed Morsi, a annoncé le mouvement Tamarrod, à l'origine de l'importante mobilisation qui a conduit à l'éviction du président islamiste. Une source militaire a précisé que l'ancien chef de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), allait prêter serment dans la soirée. L'agence officielle Mena a de son côté indiqué que Mohamed ElBaradei avait rencontré le président intérimaire Adly Mansour.
L'opposition, dont Tamarrod, l'avait chargé mardi de la représenter dans la transition politique, après l'éviction de Mohammed Morsi.
La feuille de route, élaborée par l'armée en coordination avec l'opposition et les principaux dignitaires religieux du pays, prévoit un gouvernement intérimaire "doté de pleins pouvoirs", avant la tenue d'élections présidentielle et législatives à une date non précisée.
Mohamed ElBaradei, prix Nobel de la paix en 2005 pour son travail au sein de l'AIEA, était revenu en Egypte en 2010 pour s'opposer au régime de Moubarak.
L'opposition, dont Tamarrod, l'avait chargé mardi de la représenter dans la transition politique, après l'éviction de Mohammed Morsi.
La feuille de route, élaborée par l'armée en coordination avec l'opposition et les principaux dignitaires religieux du pays, prévoit un gouvernement intérimaire "doté de pleins pouvoirs", avant la tenue d'élections présidentielle et législatives à une date non précisée.
Mohamed ElBaradei, prix Nobel de la paix en 2005 pour son travail au sein de l'AIEA, était revenu en Egypte en 2010 pour s'opposer au régime de Moubarak.
L'opposition syrienne peine à se choisir un nouveau président
Le Monde.fr avec AFP
La Coalition de l'opposition syrienne réunie à Istanbul n'était toujours pas parvenue samedi 6 juillet au matin à se choisir un président. Lors d'un premier tour de scrutin vendredi soir, Ahmad Assi Jarba, qui représente la faction de l'opposant historique Michel Kilo, et l'actuel secrétaire général de la Coalition Mustafa Al-Sabbagh sont arrivés en tête avec seulement trois voix d'écart, a annoncé un porte-parole.
Un second tour sera organisé samedi matin pour les départager et trouver un successeur à Moaz Al-Khatib, qui avait démissionné en mars pour dénoncer "l'inaction" de la communauté internationale dans le conflit syrien. Comme ce fut le cas lors de la dernière réunion de l'opposition à Istanbul fin mai, la guerre d'influence qui oppose les deux principaux parrains de la Coalition, l'Arabie saoudite et le Qatar, n'a pas permis de faire émerger de consensus. Ahmad Assi Jarba est jugé comme proche des Saoudiens, alors que Mustafa Al-Sabbagh, un homme d'affaires, est considéré comme l'homme des Qataris.
LES REBELLES EN DIFFICULTÉ
Initialement prévu fin mai, le choix du nouveau président avait déjà été ajourné, après des discussions qui avaient étalé au grand jour les divisions de la Coalition. Cette réunion intervient alors que les rebelles ont cédé du terrain ces dernières semaines à l'armée fidèle au régime, épaulée de façon décisive par des centaines de combattants du Hezbollah chiite libanais.
Après avoir repris Qousseir (centre-ouest de la Syrie, près de la frontière libanaise), les troupes du président Assad et les miliciens libanais ont lancé depuis lundi une nouvelle offensive contre la ville de Homs (centre), un verrou entre le nord et le sud du pays.
Syrie: Jarba élu président de la Coalition de l’opposition
Des membres du Conseil national syrien participent à une réunion de la Coalition de l'opposition syrienne, le 4 juillet 2013 à Istanbul (Photo AFP)
Libération
La Coalition de l’opposition syrienne est parvenue samedi à surmonter ses divisions pour se choisir un nouveau chef, Ahmad Assi Jarba, qui sera chargé d’incarner l’alternative au président Bachar al-Assad aux yeux de ses soutiens arabes et occidentaux.
Au troisième jour de leur réunion à Istanbul, les 114 membres du principal rassemblement des adversaires du régime à Damas ont élu à leur tête M. Jarba, considéré comme un proche de l’Arabie saoudite, qui a obtenu 55 voix contre 52 à Mustafa al-Sabbagh, un homme d’affaires considéré comme proche du Qatar.
M. Jarba, soutenu par la faction de l’opposant historique Michel Kilo, succède à Moaz al-Khatib, qui avait démissionné en mars pour dénoncer «l’inaction» de la communauté internationale dans le conflit syrien qui a fait plus de 100.000 morts depuis mars 2011 selon une ONG.
Né en 1969 à Qamishli (nord-est), M. Jarba, un sunnite, était chargé du dossier délicat de l’armement de la rébellion au sein de la coalition et a, à ce titre, fait partie de plusieurs délégations de la coalition ayant visité des pays arabes et européens pour les convaincre d’armer les rebelles.
Chef de tribu et opposant notoire au régime syrien, il a été emprisonné à la fin des années 1990, puis a été de nouveau détenu en mars 2011 quelques jours après le déclenchement de la révolte. Libéré en août 2012, M. Jabra s’est installé en Arabie saoudite et a aussitôt rejoint les instances de l’opposition.
Lors du scrutin samedi, les membres de la Coalition se sont également dotés de trois vice-présidents : Suheir Atassi, Mohammed Farouk Tayfur et Salim Muslit. Elu au poste de secrétaire général, Badr Jamous complète la nouvelle équipe dirigeante.
«En raison de la gravité de la situation à Homs, le nouveau président élu ne prononcera pas de discours aujourd’hui. Il sera disponible pour s’exprimer dans les tout prochains jours», selon un porte-parole de l’opposition.
Mais dans un bref communiqué publié après son élection, M. Jarba a affirmé que sa «priorité est de gérer les développements sur le terrain en Syrie, surtout a Homs (centre)», cible d’une nouvelle offensive des forces du régime et du Hezbollah libanais qui cherchent à reprendre les quartiers rebelles.
Initialement prévu fin mai, le choix du nouveau président avait été ajourné après des discussions qui avaient étalé au grand jour les divisions de la Coalition et la guerre d’influence que s’y livrent ses principaux parrains, le Qatar et l’Arabie saoudite.
Sous la pression de leurs soutiens, les opposants étaient finalement parvenus à un accord sur l’élargissement de leur mouvement, jusqu’alors largement dominé par les Frères musulmans soutenus par le Qatar, à des personnalités réputées plus proches des Saoudiens.
Le choix d’une nouvelle équipe dirigeante représentant toutes les tendances de l’opposition devrait rassurer les pays «amis» de la Syrie, notamment les Occidentaux qui hésitent toujours à livrer des armes aux rebelles de crainte qu’elles ne tombent aux mains des plus extrémistes.
D’ailleurs la France a félicité M. Jarba, estimant que son élection renforçait la coalition en tant que «représentant légitime du peuple syrien», au moment où «s’accroît la répression du régime, notamment à Homs».
Les rebelles ont cédé du terrain ces dernières semaines à l’armée fidèle au régime, épaulée de façon décisive par les combattants du Hezbollah.
Après avoir repris Qousseir, près de la frontière libanaise, l’armée, toujours aidée du Hezbollah, a lancé il y a huit jours un nouvel assaut pour les quartiers rebelles de Homs, bombardés par l’aviation et l’artillerie lourde.
«Hier, Nous avons eu confirmation d’informations faisant état de recours à des armes chimiques contre des civils innocents», a accusé samedi à Istanbul le porte-parole de la Coalition.
Soldats et rebelles sont déterminés à combattre jusqu’au bout alors qu’aucune solution n’est en vue pour ce conflit déclenché par une contestation populaire qui s’est transformée en conflit armé, face à la répression menée par le régime.
Au troisième jour de leur réunion à Istanbul, les 114 membres du principal rassemblement des adversaires du régime à Damas ont élu à leur tête M. Jarba, considéré comme un proche de l’Arabie saoudite, qui a obtenu 55 voix contre 52 à Mustafa al-Sabbagh, un homme d’affaires considéré comme proche du Qatar.
M. Jarba, soutenu par la faction de l’opposant historique Michel Kilo, succède à Moaz al-Khatib, qui avait démissionné en mars pour dénoncer «l’inaction» de la communauté internationale dans le conflit syrien qui a fait plus de 100.000 morts depuis mars 2011 selon une ONG.
Né en 1969 à Qamishli (nord-est), M. Jarba, un sunnite, était chargé du dossier délicat de l’armement de la rébellion au sein de la coalition et a, à ce titre, fait partie de plusieurs délégations de la coalition ayant visité des pays arabes et européens pour les convaincre d’armer les rebelles.
Chef de tribu et opposant notoire au régime syrien, il a été emprisonné à la fin des années 1990, puis a été de nouveau détenu en mars 2011 quelques jours après le déclenchement de la révolte. Libéré en août 2012, M. Jabra s’est installé en Arabie saoudite et a aussitôt rejoint les instances de l’opposition.
Lors du scrutin samedi, les membres de la Coalition se sont également dotés de trois vice-présidents : Suheir Atassi, Mohammed Farouk Tayfur et Salim Muslit. Elu au poste de secrétaire général, Badr Jamous complète la nouvelle équipe dirigeante.
«En raison de la gravité de la situation à Homs, le nouveau président élu ne prononcera pas de discours aujourd’hui. Il sera disponible pour s’exprimer dans les tout prochains jours», selon un porte-parole de l’opposition.
Mais dans un bref communiqué publié après son élection, M. Jarba a affirmé que sa «priorité est de gérer les développements sur le terrain en Syrie, surtout a Homs (centre)», cible d’une nouvelle offensive des forces du régime et du Hezbollah libanais qui cherchent à reprendre les quartiers rebelles.
Initialement prévu fin mai, le choix du nouveau président avait été ajourné après des discussions qui avaient étalé au grand jour les divisions de la Coalition et la guerre d’influence que s’y livrent ses principaux parrains, le Qatar et l’Arabie saoudite.
Sous la pression de leurs soutiens, les opposants étaient finalement parvenus à un accord sur l’élargissement de leur mouvement, jusqu’alors largement dominé par les Frères musulmans soutenus par le Qatar, à des personnalités réputées plus proches des Saoudiens.
Le choix d’une nouvelle équipe dirigeante représentant toutes les tendances de l’opposition devrait rassurer les pays «amis» de la Syrie, notamment les Occidentaux qui hésitent toujours à livrer des armes aux rebelles de crainte qu’elles ne tombent aux mains des plus extrémistes.
D’ailleurs la France a félicité M. Jarba, estimant que son élection renforçait la coalition en tant que «représentant légitime du peuple syrien», au moment où «s’accroît la répression du régime, notamment à Homs».
Les rebelles ont cédé du terrain ces dernières semaines à l’armée fidèle au régime, épaulée de façon décisive par les combattants du Hezbollah.
Après avoir repris Qousseir, près de la frontière libanaise, l’armée, toujours aidée du Hezbollah, a lancé il y a huit jours un nouvel assaut pour les quartiers rebelles de Homs, bombardés par l’aviation et l’artillerie lourde.
«Hier, Nous avons eu confirmation d’informations faisant état de recours à des armes chimiques contre des civils innocents», a accusé samedi à Istanbul le porte-parole de la Coalition.
Soldats et rebelles sont déterminés à combattre jusqu’au bout alors qu’aucune solution n’est en vue pour ce conflit déclenché par une contestation populaire qui s’est transformée en conflit armé, face à la répression menée par le régime.
Les deux Corées entament à nouveau des discussions sur la réouverture de Kaesong
Le Monde.fr avec AFP
La Corée du Nord et la Corée du Sud ont entamé samedi 6 juillet des discussions sur la réouverture de leur site industriel commun de Kaesong, fermé en avril au plus fort des tensions dans la péninsule. Des problèmes techniques ont retardé le démarrage des discussions qui se déroulent dans le village frontalier de Panmunjom : la réparation des lignes téléphoniques a demandé presque deux heures, a indiqué le ministère de l'unification de la Corée du Sud à Séoul.
Les deux pays affirment vouloir rouvrir cette zone industrielle financée par Séoul et située côté nord-coréen, mais se renvoient la responsabilité de sa fermeture. Pyongyang, invoquant des tensions militaires et l'hostilité du Sud à son endroit, avait retiré en avril ses 53 000 ouvriers travaillant pour les 123 entreprises sud-coréennes implantées sur le site.
Au cours des négociations, Séoul devrait demander une garantie écrite destinée à empêcher une nouvelle fermeture unilatérale du complexe. La requête a peu de chances d'aboutir : cela signifierait que Pyongyang ravale sa fierté et endosse l'entière responsabilité de la fermeture.
Delphine Batho remplacée par Philippe Martin
Le couperet est tombé le 2 juillet pour Delphine Batho. Après avoir ouvertement critiqué le budget alloué à la mission écologie pour 2014 (en baisse de 20% depuis 2008), elle a été écartée du gouvernement. C’est Philippe Martin, proche de Laurent Fabius, anti-OGM et anti-nucléaire, qui récupère le poste de Ministre de l'Ecologie, du Développement durable et de l'Energie. Il devra s’emparer de nombreux dossiers chauds dans les prochaines semaines.
Sans surprise, Pierre Gattaz élu président du Medef
Laurence Parisot cède son siège à Pierre Gattaz à la tête du Medef, à l’issue de l’assemblée générale d’élection du 3 juillet. Dans son discours d’investiture, le nouvel homme fort du patronat, fils d’Yvon Gattaz, a insisté sur l’importance de délester les entreprises françaises de 100 milliards de charges dans les cinq ans à venir.
PSA a les yeux tournés vers la Chine
PSA et son partenaire chinois DongFeng ont inauguré leur troisième usine chinoise le 2 juillet. De quoi relancer les rumeurs d’une entrée du constructeur chinois dans le capital du groupe français, à la recherche d'un allié et d’argent frais.
Transition énergétique : le gaz de schiste en débat
Ce mercredi 3 juillet, le comité de pilotage du débat national sur la transition énergétique accueillait le premier et unique débat sur les gaz de schiste. Un exercice enrichissant mais qui n’aura pas d’effet sur les conclusions du débat national, dont la fin est programmée au 18 juillet.
Ayrault / Parisot, deux visions du gaz de schiste
Dans un entretien exclusif accordé à l’Usine Nouvelle, le premier ministre Jean-Marc Ayrault estime que le gaz de schiste est "une question annexe" qui ne règlera pas les problèmes de compétitivité en France. Une position, commentée par l’économiste Jean-Louis Chevalier, qui tranche avec celle de Laurence Parisot, désormais ex-présidente du Medef. Celle-ci se verrait bien diriger l’entreprise qui serait chargée d’exploiter le gaz de schiste en France.
Laurent Spanghero reprend le contrôle de l’entreprise qu’il a créée
Un Spanghero à la tête de Spagnhero, c’est de nouveau le cas depuis le vendredi 5 juillet. Le tribunal de commerce a choisi de retenir l’offre présentée par le fondateur Laurent Spanghero, qui projette de reprendre une activité de plats cuisinés et de transformation de viande avec une centaine de salariés sur 230 environ. Encore faut-il retrouver des clients et redémarrer la production.
Linkedin peut devenir un Amazon du business
L’agence faberNovel a publié le mardi 2 juillet une étude détaillée du modèle Linkedin. Bien au-delà d’un "simple" réseau social professionnel, ce nouveau géant du numérique veut devenir le graphe de l’économie mondiale.
Le marché automobile français a poursuivi sa chute au premier semestre
Pas d’embellie pour le marché automobile français de janvier à juin. Les immatriculations sont en chute de 11,3% sur la période. Un tiers des voitures vendues au premier semestre ont bénéficié d'un bonus écologique, un record.
Goss pourra-t-il se racheter lui-même ? Réponse le 10 juillet
Le fabricant de rotatives Goss France peut-il être racheté par sa maison-mère internationale ? L’entreprise connaîtra son sort le 10 juillet. Si l’opération est validée, Rick Nichols, PDG de Goss International, promet de "sauver 123 emplois".
Réforme des retraites : la concertation débute
La concertation sur la réforme des retraites a débuté ce jeudi 4 juillet à Matignon. Entouré de Marisol Touraine et Michel Sapin, Jean-Marc Ayrault a reçu une à une les organisations syndicales. A la sortie de son rendez-vous, la CGT a exprimé son sentiment de ne "pas être entendue".
Retrouvez aussi les dix actus numériques de la semaine
UMP : le patron est de retour
Nicolas Sarkozy participer a lundi à une réunion de crise au siège de l’UMP. L’ancien chef de l’Etat va s’impliquer pour récolter des fonds et éviter la faillite qui menace aujourd’hui le parti.
Nathalie Schuck
Ce n’était pas son calendrier, ni le scénario qu’il avait imaginé, lui qui rêvait d’un grand discours sur la France pour sonner la fin de sa retraite, à l’été ou l’automne 2014. Voilà Nicolas Sarkozy contraint de revenir, au moins temporairement, sur le devant de la scène politique pour sauver l’UMP de la faillite.
« Je veux que les gens sachent que je reprends ma liberté de parole. Cette fois ça suffit, ils ont été trop loin! » a-t-il lancé jeudi, exaspéré, en apprenant que le Conseil constitutionnel rejetait ses comptes de campagne, laissant un trou de 11 M€ dans la caisse du parti.
Lundi à 17 heures, l’ancien président retrouvera donc les élus UMP au complet pour une réunion de crise du bureau politique du parti. Des images inédites : il n’était venu qu’une fois au 238, rue de Vaugirard après l’achat des locaux, discrètement, car il était président de la République. A la tribune, il siégera au côté de Jean-François Copé. Tout un symbole. « Le chef naturel du parti, c’est lui », se pâme un proche. Déjà, les ennemis de Copé glosent sur sa « mise sous tutelle ». Mais les sarkozystes voient d’abord dans sa présence insolite une façon de booster l’appel aux dons lancé auprès des militants et sympathisants UMP. « C’est un geste de solidarité envers sa famille politique », assure Geoffroy Didier, de la Droite forte, qui réunit aujourd’hui les sarkozystes à la Fête de la violette . Sarkozy en profitera lundi pour honorer une vieille promesse : remercier les permanents du parti.
Un simple message sur Facebook
Pour aider son parti à relever la tête, il ne ménagera pas sa peine. Il a déjà programmé des réunions avec les grands donateurs de l’UMP, le fameux « premier cercle » qu’il rencontrait du temps de l’Elysée. Dès hier matin, il a reçu rue de Miromesnil ( Paris, VIIIe) Copé et Jérôme Lavrilleux, son directeur de cabinet, pour faire le point sur ce qu’il est désormais convenu d’appeler le « Sarkothon ». Son ex-conseiller com Franck Louvrier et le politologue Pierre Giacometti ont aussi passé une tête. A 8h30, 170000 € auraient déjà été encaissés sur Internet. Toute la journée, Lavrilleux lui a transmis les chiffres, qui, selon lui, atteignaient 600000 € vers 20 heures. Plus prosaïquement, l’ancien président a intérêt à ce que les dons affluent, et vite. Les 11 M€ de remboursement public devaient permettre de solder fin juillet un emprunt bancaire souscrit par l’UMP. Or, selon nos informations, Sarkozy s’est porté caution solidaire de ce prêt, au risque de devoir payer la facture…
>> Notre question du jour : Souhaitez-vous que Nicolas Sarkozy revienne en politique ?
Dans son entourage, on tente malgré tout de maîtriser ce vrai-faux retour contraint : s’il revient dans sa famille politique, dit-on, Sarkozy n’est pas encore prêt à revenir devant les Français! « Le jour où il reviendra, il s’exprimera sur la France », temporise son cabinet. « Son plan, c’était plutôt après les européennes de 2014 », confirme un visiteur régulier. L’ancien président a finalement renoncé à s’inviter au JT de 20 heures et ne parlera lundi que dans le huis clos du bureau politique du parti. Hier, il s’est contenté d’un message sur Facebook pour dénoncer une « situation inédite » qui « met en péril » l’UMP. Et a continué sa journée comme si de rien n’était, recevant de jeunes entrepreneurs et déjeunant avec un réalisateur. Il faut dire que Sarkozy ne voulait surtout pas revenir dans un cadre partisan. Ces derniers temps, il répétait en boucle à ses visiteurs : « Si je reviens, je ne serai pas le candidat de la seule UMP, je serai au-dessus. »
Lundi à 17 heures, l’ancien président retrouvera donc les élus UMP au complet pour une réunion de crise du bureau politique du parti. Des images inédites : il n’était venu qu’une fois au 238, rue de Vaugirard après l’achat des locaux, discrètement, car il était président de la République. A la tribune, il siégera au côté de Jean-François Copé. Tout un symbole. « Le chef naturel du parti, c’est lui », se pâme un proche. Déjà, les ennemis de Copé glosent sur sa « mise sous tutelle ». Mais les sarkozystes voient d’abord dans sa présence insolite une façon de booster l’appel aux dons lancé auprès des militants et sympathisants UMP. « C’est un geste de solidarité envers sa famille politique », assure Geoffroy Didier, de la Droite forte, qui réunit aujourd’hui les sarkozystes à la Fête de la violette . Sarkozy en profitera lundi pour honorer une vieille promesse : remercier les permanents du parti.
Un simple message sur Facebook
Pour aider son parti à relever la tête, il ne ménagera pas sa peine. Il a déjà programmé des réunions avec les grands donateurs de l’UMP, le fameux « premier cercle » qu’il rencontrait du temps de l’Elysée. Dès hier matin, il a reçu rue de Miromesnil ( Paris, VIIIe) Copé et Jérôme Lavrilleux, son directeur de cabinet, pour faire le point sur ce qu’il est désormais convenu d’appeler le « Sarkothon ». Son ex-conseiller com Franck Louvrier et le politologue Pierre Giacometti ont aussi passé une tête. A 8h30, 170000 € auraient déjà été encaissés sur Internet. Toute la journée, Lavrilleux lui a transmis les chiffres, qui, selon lui, atteignaient 600000 € vers 20 heures. Plus prosaïquement, l’ancien président a intérêt à ce que les dons affluent, et vite. Les 11 M€ de remboursement public devaient permettre de solder fin juillet un emprunt bancaire souscrit par l’UMP. Or, selon nos informations, Sarkozy s’est porté caution solidaire de ce prêt, au risque de devoir payer la facture…
>> Notre question du jour : Souhaitez-vous que Nicolas Sarkozy revienne en politique ?
Dans son entourage, on tente malgré tout de maîtriser ce vrai-faux retour contraint : s’il revient dans sa famille politique, dit-on, Sarkozy n’est pas encore prêt à revenir devant les Français! « Le jour où il reviendra, il s’exprimera sur la France », temporise son cabinet. « Son plan, c’était plutôt après les européennes de 2014 », confirme un visiteur régulier. L’ancien président a finalement renoncé à s’inviter au JT de 20 heures et ne parlera lundi que dans le huis clos du bureau politique du parti. Hier, il s’est contenté d’un message sur Facebook pour dénoncer une « situation inédite » qui « met en péril » l’UMP. Et a continué sa journée comme si de rien n’était, recevant de jeunes entrepreneurs et déjeunant avec un réalisateur. Il faut dire que Sarkozy ne voulait surtout pas revenir dans un cadre partisan. Ces derniers temps, il répétait en boucle à ses visiteurs : « Si je reviens, je ne serai pas le candidat de la seule UMP, je serai au-dessus. »
Comptes rejetés : plus de 900.000 euros de dons à l’UMP
Ce montant, correspondant à ce qui a déjà été réglé par internet via le site de l’UMP, exclut les dons par courrier. Nicolas Sarkozy a vu jeudi ses comptes de campagne 2012 définitivement invalidés par le Conseil constitutionnel.
L’appel aux dons lancé jeudi soir par l’UMP après l’invalidation des comptes de campagne de Nicolas Sarkozy par le Conseil constitutionnel avait déjà permis de récolter plus de 900.000 euros samedi matin, a-t-on assuré à la direction du parti. « Samedi à 8h on avait dépassé les 900.000 euros », a déclaré à l’AFP cette source de l’entourage du président Jean-François Copé.
Ce montant, correspondant à ce qui a déjà été réglé par internet via le site de l’UMP, exclut les dons par courrier que le parti devrait commencer à récolter dans les prochains jours, a-t-on souligné de même source.
L’ancien président Nicolas Sarkozy a vu jeudi ses comptes de campagne 2012 définitivement invalidés par le Conseil constitutionnel pour un dépassement de 2,1% du plafond légal des dépenses (22,5 millions d’euros). Cela le prive du remboursement par l’Etat de près de 11 millions d’euros - un remboursement forfaitaire correspondant à 47,5% des dépenses engagées -. Dès jeudi soir, Catherine Vautrin, trésorière de l’UMP, avait calculé qu’il suffirait à chacun des 315.000 adhérents de l’UMP de « verser 35 euros » pour récolter cette somme.
Source AFP
ECONOMIE
Gattaz, Batho, Spanghero, PSA… les 10 actus industrielles de la semaine
Par Sylvain Arnulf
L'éviction de Delphine Batho au Ministère de l'Ecologie, l'élection de Pierre Gattaz au Medef, le débat sur le gaz de schiste, la reprise de Spanghero par son fondateur... ce sont quelques unes des informations qui ont marqué la semaine. Voici les dix actus industrielles qu'il ne fallait pas manquer.
Le couperet est tombé le 2 juillet pour Delphine Batho. Après avoir ouvertement critiqué le budget alloué à la mission écologie pour 2014 (en baisse de 20% depuis 2008), elle a été écartée du gouvernement. C’est Philippe Martin, proche de Laurent Fabius, anti-OGM et anti-nucléaire, qui récupère le poste de Ministre de l'Ecologie, du Développement durable et de l'Energie. Il devra s’emparer de nombreux dossiers chauds dans les prochaines semaines.
Laurence Parisot cède son siège à Pierre Gattaz à la tête du Medef, à l’issue de l’assemblée générale d’élection du 3 juillet. Dans son discours d’investiture, le nouvel homme fort du patronat, fils d’Yvon Gattaz, a insisté sur l’importance de délester les entreprises françaises de 100 milliards de charges dans les cinq ans à venir.
PSA a les yeux tournés vers la Chine
PSA et son partenaire chinois DongFeng ont inauguré leur troisième usine chinoise le 2 juillet. De quoi relancer les rumeurs d’une entrée du constructeur chinois dans le capital du groupe français, à la recherche d'un allié et d’argent frais.
Transition énergétique : le gaz de schiste en débat
Ce mercredi 3 juillet, le comité de pilotage du débat national sur la transition énergétique accueillait le premier et unique débat sur les gaz de schiste. Un exercice enrichissant mais qui n’aura pas d’effet sur les conclusions du débat national, dont la fin est programmée au 18 juillet.
Ayrault / Parisot, deux visions du gaz de schiste
Dans un entretien exclusif accordé à l’Usine Nouvelle, le premier ministre Jean-Marc Ayrault estime que le gaz de schiste est "une question annexe" qui ne règlera pas les problèmes de compétitivité en France. Une position, commentée par l’économiste Jean-Louis Chevalier, qui tranche avec celle de Laurence Parisot, désormais ex-présidente du Medef. Celle-ci se verrait bien diriger l’entreprise qui serait chargée d’exploiter le gaz de schiste en France.
Laurent Spanghero reprend le contrôle de l’entreprise qu’il a créée
Un Spanghero à la tête de Spagnhero, c’est de nouveau le cas depuis le vendredi 5 juillet. Le tribunal de commerce a choisi de retenir l’offre présentée par le fondateur Laurent Spanghero, qui projette de reprendre une activité de plats cuisinés et de transformation de viande avec une centaine de salariés sur 230 environ. Encore faut-il retrouver des clients et redémarrer la production.
Linkedin peut devenir un Amazon du business
L’agence faberNovel a publié le mardi 2 juillet une étude détaillée du modèle Linkedin. Bien au-delà d’un "simple" réseau social professionnel, ce nouveau géant du numérique veut devenir le graphe de l’économie mondiale.
Le marché automobile français a poursuivi sa chute au premier semestre
Pas d’embellie pour le marché automobile français de janvier à juin. Les immatriculations sont en chute de 11,3% sur la période. Un tiers des voitures vendues au premier semestre ont bénéficié d'un bonus écologique, un record.
Goss pourra-t-il se racheter lui-même ? Réponse le 10 juillet
Le fabricant de rotatives Goss France peut-il être racheté par sa maison-mère internationale ? L’entreprise connaîtra son sort le 10 juillet. Si l’opération est validée, Rick Nichols, PDG de Goss International, promet de "sauver 123 emplois".
Réforme des retraites : la concertation débute
La concertation sur la réforme des retraites a débuté ce jeudi 4 juillet à Matignon. Entouré de Marisol Touraine et Michel Sapin, Jean-Marc Ayrault a reçu une à une les organisations syndicales. A la sortie de son rendez-vous, la CGT a exprimé son sentiment de ne "pas être entendue".
Retrouvez aussi les dix actus numériques de la semaine
JUSTICE ?
Les présidents du Nicaragua et du Vénézuela offrent "l'asile humanitaire" à Edward Snowden
Le président vénézuélien Nicolas Maduro offre "l'asile humanitaire" à Edward Snowden © Maxppp
Le Venezuela et le Nicaragua ont annoncé dans la nuit de vendredi à samedi qu'ils accordaient l'asile à Edward Snowden, l'ex-agent des renseignements américains, à l'origine des révélations sur l'ampleur des programmes de surveillance et d'espionnage des services américains. Edward Snowden, est bloqué depuis le 23 juin en zone de transit de l'aéroport de Moscou-Cheremetievo, où il est arrivé en provenance de Hong Kong.
Le président du Venezuela, Nicolas Maduro, et le président du Nicaragua, Daniel Ortega, ont chacun assuré hier vendredi qu'ils étaient prêts à accorder l'asile à Edward Snowden, alors que l'ex-consultant de l'Agence de la sécurité américaine est bloqué depuis 13 jours dans la zone de transit de l'aéroport de Moscou-Cheremetievo. L'homme le plus recherché par les Etats-Unis a sollicité six nouveaux pays.
Nicolas Maduro a donc expliqué qu'il accordait "l'asile humanitaire au jeune Snowden pour le protéger de la persécution de l'empire le plus puissant du monde, qui s'est déchaînée sur lui".
"Nous, nous sommes ouverts et respectueux du droit d'asile et il est clair que si les circonstances le permettent, nous recevrons Snowden avec grand plaisir et lui donnerons l'asile ici au Nicaragua", a expliqué Daniel Ortega, qui a assuré avoir reçu une demande de Snowden à l'ambassade du Nicaragua à Moscou.
Au même moment, WikiLeaks assure qu'Edward Snowden, qui avait précédemment adressé des demandes à 21 Etats, "a demandé l'asile auprès de six autres pays".
L'informaticien, à l'origine de révélations fracassantes sur un programme américain secret de surveillance des communications mondiales, a été au centre d'un imbroglio diplomatique en début de semaine notamment entre la France et la Bolivie.
DIVERS
Le système antimissile américain a des ratés
Le Monde.fr avec AFP
Le système de défense antimissile américain a échoué au test organisé vendredi 5 juillet au-dessus du Pacifique, en ne parvenant pas à intercepter un tir balistique, a annoncé le Pentagone. Depuis 2008, ce coûteux dispositif basé à terre a manqué tous les essais qu'il a passés.
L'objectif de l'exercice de vendredi consistait à faire décoller un missile antimissile depuis la base aérienne de Vanderberg en Californie pour qu'il intercepte un missile balistique lancé depuis le site militaire américain de Kwajalein, dans les Iles Marshall. "Les responsables du programme examineront en détail la ou les causes des anomalies qui ont empêché une interception couronnée de succès", a déclaré le porte-parole de l'agence de défense contre les missiles Richard Lehner dans un bref communiqué.
Le système de défense antimissile américain a rencontré de nombreux problèmes techniques, et ses tests avaient été reportés après deux échecs survenus en 2010. Quelque 30 missiles antimissiles sont installés en Alaska et en Californie, pour un coût total de 34 milliards de dollars. Ils sont censés contrer une éventuelle menace nord-coréenne.
San Francisco. Un Boeing se crashe à l'atterrissage [vidéo]
Les autorités n'ont pas encore fait état d'éventuelles victimes mais des images à la télévision montraient un appareil cerné de camions de pompiers, la queue manquante.
Une moitié de la cabine était brûlée, l'intérieur de l'avion étant visible depuis les caméras des hélicoptères de télévision.
Les Boeing 777 sont des long-courriers qui peuvent contenir de 246 à 300 sièges, selon le site d'Asiana Airlines.
Des photos amateurs diffusées sur Twitter montraient des passagers évacuant l'appareil.
Québec. Vive inquiétude après l'explosion du train
Alors qu'au moins quatre wagons-citernes chargés de pétrole brut ont explosé, samedi, dans le centre de Lac-Mégantic, à 250 km à l'est de Montréal, après le déraillement d'un train, embrasant une trentaine de bâtiments, soixante personnes manquent encore à l'appel.
« On n'a aucune idée s'il y a des victimes et combien », admet Réjean Hébert, le ministre québécois de la Santé.
Un périmètre d'évacuation d'un kilomètre a été mis en place et au moins 1000 des 6000 habitants de la petite ville ont dû quitter leur domicile. Les pompiers ne pouvent toujours pas accéder au site même de l'explosion plusieurs heures après l'accident en raison du risque de nouvelles déflagrations.
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