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lundi 22 juillet 2013

22072013 QUOI DE NEUF ?

HUMOUR......ENCORE QUE......

 
 
 

 

Le choc de caniculisation

Pour Guaino, Sarkozy "n'a pas perdu" en 2012


VIDEO. Retrouvez chaque jour le zapping politique de l'Obs : les grandeurs et les petitesses de nos responsables en 3 minutes.

Pour Guaino, Sarkozy "n'a pas perdu" en 2012 capture d'écran France Inter
Pour Guaino, Sarkozy "n'a pas perdu" en 2012 capture d'écran France Inter
C'est un habitué des déclarations tonitruantes et des coups de sang impressionnants, mais cette fois Henri Guaino semble avoir perdu jusqu'au sens commun. Interrogé sur le droit d'inventaire, la plume de l'ancien président s'est refusé à tout regard critique sur le quinquennat passé, préférant voir les accomplissements. Le député des Yvelines a ainsi maintenu, jouant sur les mots, que Nicolas Sarkozy n'avait pas "perdu", au regard de son bilan. Drôle de réponse à une question sur la campagne et l'élection présidentielle de l'année dernière.
Bruno Le Roux est bien cruel. Alors que l'UMP remonte petit-à-petit la pente qui devrait l'amener à rembourser les 11 millions d'euros perdus lors de l'invalidation des comptes de campagne de Nicolas Sarkozy, la patron des députés PS ne veut pas mettre la main à la poche. Même de manière ironique comme l'ont fait les communistes du Rhône ?
Enfin, Eric Woerth est vent debout contre l'interdiction de la cigarette dans les parcs et jardins... Et il a des arguments étonnants !

Pour Guaino, Sarkozy "n'a pas perdu" en 2012 par LeNouvelObservateur

 

 

INSURRECTION

 

Le député-maire UDI Gilles Bourdouleix sur les gens du voyage : "Comme quoi, Hitler n'en a peut-être pas tué assez..."

Par Paul Larrouturou

Confronté à l'occupation d'un champ à Cholet (Maine-et-Loire) par les gens du voyage, le député-maire UDI de la ville, Gilles Bourdouleix, a lancé devant un journaliste du Courrier de l'Ouest : "Comme quoi, Hitler n'en a peut-être pas tué assez".

La scène se passe sur un champ, à Cholet, près du parking d'une discothèque et d'un stade, le long de la route de Nantes. Un champ occupé par 150 caravanes de gens du voyage, provoquant la colère du maire, qui menace de démissionner et en appelle au préfet pour faire évacuer le terrain.

Gilles Bourdouleix qui s'est rendu sur place, protégé par des policiers, pour une rencontre musclée avec les gens du voyage.

On peut ainsi lire dans les pages Maine-et-Loire du Courrier de l'Ouest (article payant) ce lundi 22 juillet

Excédé par des saluts nazis et les accusations de racisme qui fusent, le député-maire, provocant à son tour, marmonne : "Comme quoi, Hitler n'en a peut-être pas tué assez...".
 

Interrogé par Le Courrier de L'Ouest sur cette phrase, le député centriste du Maine-et-Loire ne nie pas l'avoir prononcée et ajoute :

Vous faire traiter de Hitler, vous croyez que c’est agréable non ?On se fait injurier à longueur de temps. L’autre jour, ils me traitaient de pédophile. Alors qu’eux, la moitié des enfants sont entre pères, grands-pères… 

RECIDIVE EN FAIT
 

Gens du voyage : une plainte déposée contre le maire de Cholet

Justice mercredi 03 novembre 2010Une plainte a été déposée contre Gilles Bourdouleix 

La Ligue des droits de l'Homme reproche au maire de Cholet ses propos. Ce dernier doit être entendu par la police ce mois-ci.

 

Quels étaient les propos de Gilles Bourdouleix ?

 

En septembre dernier, lors d'une réunion de quartier, un habitant se plaint du voisinage des gens du voyage qui vont faire leurs besoins devant les habitations. Le maire de Cholet, Gilles Bourdouleix, répond alors : « On a la trouille de ces gens-là, ils ont tous les droits. Je suis prêt à prendre un camion plein de m... pour le déverser au milieu de leurs caravanes. Ces gens, c'est beaucoup d'emmerdes. S'ils choisissent de vivre comme ça, en caravanes et qu'on fait un effort pour les accueillir, au moins qu'ils aient un peu de respect. Les caravanes qu'ils ont, avec les Mercedes et les camions pour les tracter, on ne pourrait pas se les payer. Mais eux, ils en ont les moyens puisqu'ils n'ont pas de revenus et ne paient pas d'impôts ! Ces caravanes, elles sont équipées de toilettes, mais ils ne les utilisent pas. »

 

Quels sont les motifs de la plainte ?

 

La Ligue des droits de l'Homme du Maine-et-Loire a transmis l'article de presse, paru dans Ouest-France, au service juridique de son siège, à Paris. C'est ce dernier qui a saisi d'une plainte le procureur d'Angers, au motif que les propos tenus par le maire de Cholet sont « constitutifs du délit de provocation à la haine ou à la violence et à la discrimination raciale réprimées par l'article 24 de la loi du 29 juillet 1881 ». Contacté, Jacques Asseray, président de la LDH 49, juge ces « propos inacceptables en République, et a fortiori venant d'un élu. Gilles Bourdouleix s'appuie sur une xénophobie latente. On ne peut pas laisser passer ça ».
 
Le maire de Cholet sera-t-il entendu par la justice ?
 
Le procureur de la République, Brigitte Angibaud, indique que le parquet a bien ouvert une enquête le 29 septembre. Gilles Bourdouleix doit être « entendu dans le courant du mois de novembre » par les services de police, sans doute à Angers. Une simple audition, précise le procureur : « Il est mis en cause, il va faire part de ses observations. » À l'issue de l'enquête, le parquet décidera d'une suite à donner, ou pas, à la plainte. Interrogé hier soir, Gilles Bourdouleix n'a pas souhaité s'exprimer.

 

Christian MEAS. 

 

La Norvégienne condamnée après avoir été violée à Dubai a été graciée

Le Monde.fr avec AFP

La Norvégienne condamnée à Dubaï, après avoir porté plainte pour viol, a confirmé dimanche avoir été graciée et qu'elle avait été autorisée à rentrer dans son pays.
"J'ai été informée que j'étais graciée", a déclaré Marte Dalelv aux journalistes, ajoutant qu'elle avait récupéré ses documents de voyage et qu'elle allait quitter Dubaï pour son pays "le plus tôt possible".
Elle s'est adressée à la presse après une audience au parquet de Dubaï où, selon elle, on lui a signifié sa grâce.

"Marte est libérée ! Merci à tous ceux qui se sont signalés pour l'aider", a écrit sur Twitter le ministre norvégien des affaires étrangères, Espen Barth Eide.
L'ambassade de Norvège aux Emirats a confirmé de son côté que la jeune femme avait reçu l'autorisation de quitter le pays. "Elle n'a non seulement été grâciée mais elle peut rester jusqu'à ce qu'elle décide elle-même de partir et elle a été autorisée à retourner à tout moment aux Emirats arabes unis", a déclaré l'ambassadeur Aase Bjerke.
"Elle a été graciée. Elle peut rester à Dubaï si elle le souhaite", a précisé une porte-parole du ministère des affaire étrangères à Oslo, Ragnhild Imerslund. "Elle va rentrer à la maison bientôt", a-t-elle ajouté, à savoir prendre un vol pour Oslo dans les jours à venir.

INDIGNATION

La jeune femme avait été condamnée mercredi à seize mois de prison par un tribunal de Dubai pour comportement indécent (une relation sexuelle hors mariage), parjure et consommation d'alcool. Elle avait dénoncé un viol commis par un collègue lors d'un voyage d'affaires dans l'émirat. Son cas avait provoqué l'indignation en Norvège et ailleurs. Oslo avait affirmé avoir fait part de son incompréhension aux autorités émiraties.
Dimanche, Marte Dalelv avait indiqué aux médias norvégiens dimanche qu'elle était convoquée par le parquet à 10 heures, heure locale (8 heures, heure française), mais qu'elle ne savait pas ce qui lui serait annoncé. Elle avait fait appel et devait être rejugée, vraisemblablement en septembre. En attendant, elle avait trouvé refuge dans une église norvégienne de Dubai.

 

POLITIQUE

 

Hollande tente de structurer sa majorité avant les élections de 2014   


                     
Libération
Le président François Hollande, le 15 juillet 2013 à l'ElyséeFrançois Hollande a décidé de recevoir à l’Elysée les chefs de partis de sa majorité, pour tenter d’y ramener la solidarité et la cohésion qui lui ont fait parfois défaut durant la première année de son quinquennat, dans la perspective des difficiles échéances électorales de 2014.
Lundi, il recevra à dîner à l’Elysée Harlem Désir (PS), Jean-Michel Baylet (PRG), Pascal Durand (EELV), Robert Hue (Mouvement unitaire progressiste) et Jean-Luc Laurent (MRC, chevènementiste). Du même coup, il renonce à un de ses engagements de ne pas réunir sa majorité en son palais, comme le faisait son prédécesseur Nicolas Sarkozy.
Mais un an après son élection, la crise perdurant, même si, dit-il, «la reprise est là», des doutes ne cessent d’agiter la majorité, et même son parti où l’aile gauche lui réclame un changement de politique.
Le PS a bien tenté de mettre en place une coordination avec ses partenaires, mais les résultats ne sont pas là, vu les mouvements d’humeur des uns et des autres, au Parlement. Les Verts, régulièrement, haussent le ton, demandent des gages sur la transition écologique en menaçant de quitter le gouvernement.
Les radicaux de gauche se sont rebiffés contre l’interdiction du cumul des mandats, avec plus d’éclat au Sénat où ils pèsent davantage qu’à l’Assemblée.
A cela s’ajoute la succession d’échecs d’électoraux depuis un an (huit au total, dont deux avec élimination du candidat PS dès le premier tour), qui ne laisse augurer rien de bon pour la majorité aux municipales et aux Européennes de 2014.
Jeudi devant la presse, le chef de l’Etat a souligné que «les sorts du président et de la majorité (étaient) communs». Finie, l’époque où François Mitterrand pouvait, comme en 1993, lui dire: «je crois que vous (les socialistes) allez perdre les élections législatives». «C’étaient les institutions, on pouvait dissocier, nous, on n’était plus que 60 (députés) et lui, il est resté. Maintenant, ce n’est plus possible, on est liés», a averti François Hollande.
«positiver»
Pour les municipales, «il estime qu’il faut un rassemblement au premier tour pour faire le score le plus haut possible», explique un ministre. D’où, poursuit-il, l’importance de structurer la majorité. «De positiviser, de construire de manière collective», ajoute Stéphane Le Foll, ministre de l’Agriculture et un de ses plus fidèles.
Dans cette optique, le président mise aussi sur les communistes, qui ne font pas partie de la majorité mais en sont néanmoins des alliés. Il recevra ainsi mardi le numéro un du PCF, Pierre Laurent. «Les communistes ont besoin de l’unité de la gauche pour les municipales, mais pour les Européennes, ils jouent la carte Mélenchon», analyse un ministre socialiste.
Mais la structuration de la majorité passe aussi par celle du PS, où il n’y a pas de courant hollandais. Il y a bien une réunion le lundi à Matignon, mais de l’avis de nombre de responsables, ce n’est pas suffisant.
Les hollandais historiques, Stéphane Le Foll, Jean-Yves Le Drian, Kader Arif, Michel Sapin, notamment, auxquels s’ajoutent Manuel Valls, Vincent Peillon, Pierre Moscovici, commencent à s’organiser. Après, disent-ils, la qestion est de savoir «jusqu’où élargir? aux fabiusiens?, aux amis de Martine Aubry?».
«L’idée est défendre l’action du président face à ceux qui pensent qu’il faut lâcher la bride sur le déficit budgétaire, ce qui serait suicidaire», explique l’un d’eux.
«Ca serait quoi être plus à gauche en ce moment, c’est penser que parce qu’on ferait un point de plus de déficit, ça irait mieux?», a d’ailleurs lancé jeudi M. Hollande.
Dans Le Monde, M. le Foll a été le premier à monter au créneau pour dire que «changer de cap serait une erreur».
M. Valls a fait de même, dans le Gard, en défendant «le réformisme assumé». Des mots retrouvés jeudi dans la bouche de François Hollande.
Pour donner une visibilité à cette «structuration» de leur courant, les hollandais ont choisi le rendez-vous aoûtien du PS à Rochelle, avec un meeting, le vendredi soir, dans la salle de l’oratoire où François Hollande les avait réunis en août 2011.






Belgique: le nouveau roi Philippe espère un «nouvel élan»    


Le roi des Belges Philippe, sa femme la reine Mathilde et leurs enfants, avec à partir de la gauche la princesse Eléonore, le prince Gabriel, la princesse Elisabeth et le prince Emmanuel, le 21 juillet 2013 sur le balcon du Palais Royal à Bruxelles
Le roi des Belges Philippe, sa femme la reine Mathilde et leurs enfants, avec à partir de la gauche la princesse Eléonore, le prince Gabriel, la princesse Elisabeth et le prince Emmanuel, le 21 juillet 2013 sur le balcon du Palais Royal à Bruxelles (Photo Eric Lalmand. AFP)
                                                         
Libération
Philippe est devenu dimanche le nouveau roi des Belges, après l’abdication dans l’émotion de son père Albert II, une journée marquée par la ferveur populaire et son espoir d’un «nouvel élan» pour son pays divisé.
Le nouveau souverain, 53 ans, septième roi de l’histoire de la Belgique, a prêté serment peu avant 12H15 (10H15 GMT) devant les chambres réunies, le moment fort de cette fête nationale historique.
«Je jure d’observer la Constitution et les lois du peuple belge, de maintenir l’indépendance nationale et l’intégrité du territoire», a déclaré Philippe d’une voix ferme en néerlandais, français et allemand, les trois langues nationales.
Dans un pays tiraillé entre néerlandophones et francophones, le roi s’est engagé à avoir des «contacts constructifs» avec les nombreuses entités de ce pays fédéral. «Nous trouvons chaque fois l’équilibre entre unité et diversité». «Donnons tous ensemble au pays un nouvel élan d’enthousiasme», a-t-il conclu.
Un sentiment loin d’être unanime. Le chef du parti indépendantiste flamand N-VA et maire d’Anvers (nord), Bart De Wever, a décliné l’invitation aux cérémonies, et plusieurs élus de ce parti républicain n’ont pas applaudi le roi après sa prestation de serment.
Alors que l’aptitude de Philippe à assumer la fonction royale était mise en doute depuis des années, il s’est montré dimanche plein d’assurance, comme s’il avait endossé sans difficulté ses nouveaux habits de roi.
«Et un gros kiss!»
«Gros kiss» à la reine
Cette aisance inédite et la liesse bon enfant aux couleurs nationales noir-jaune-rouge dans la capitale belge tout au long de la journée ont déclenché un sentiment d’optimisme inhabituel dans le pays.
Albert II, 79 ans, avait signé son acte officiel d’abdication dans la matinée, lors d’une cérémonie dans la grande salle du trône du Palais royal de Bruxelles.
Il a rendu hommage à son épouse Paola. «Je voudrais simplement lui dire merci... Et un gros kiss!», a-t-il ajouté. Quand il a donné l’accolade à son fils Philippe, la reine Paola et la future reine Mathilde n’ont plus retenu leurs larmes.
Dans sa dernière adresse à la nation, le vieux roi, qui a dû gérer de nombreuses crises politiques pendant ses 20 ans de règne, a appelé les responsables du pays à «travailler sans relâche à la cohésion de la Belgique».
Albert II avait joué un rôle majeur pour sortir de l’impasse après les élections de 2010, réussissant à désamorcer les conflits entre partis francophones et néerlandophones incapables de former un gouvernement pendant 541 jours.
Or la situation politique risque d’être encore plus compliquée après les législatives de 2014, lors desquelles une nouvelle poussée des indépendantistes est attendue en Flandre.
Il pourra compter sur le soutien actif de son épouse Mathilde, 40 ans, dont la décontraction et le charme sont un atout de la monarchie depuis leur mariage en 1999.
Elections à haut risque
«Soyons fiers» de la Belgique
«Philippe, tu as toutes les qualités de cœur et d’intelligence pour très bien servir notre pays (...). Toi-même et ta chère épouse Mathilde, avez toute notre confiance», a assuré Albert avant d’abdiquer.
Après la prestation de serment, le nouveau couple royal est apparu au balcon du Palais. Une clameur s’est élevée de la foulede quelque 10.000 personnes massées depuis plusieurs heures sous une chaleur écrasante.
Des «vive le roi», «vive la reine» ont fusé, en français et en néerlandais, tandis que des dizaines de drapeaux belges s’agitaient. L’occasion de présenter la nouvelle princesse héritière, Elisabeth, bientôt 12 ans, toute de rouge vêtue aux côtés de sa sœur et de ses deux frères.
«C’est le moment le plus fort, l’idéal pour souhaiter la bienvenue au nouveau roi», assure Pascale Canart, une fonctionnaire de 50 ans.
Au total, quelque 500.000 personnes ont assisté aux divers événements de la journée à Bruxelles.
Après le traditionnel défilé civil et militaire de la fête nationale, le roi Philippe et la reine Mathilde ont pris un bain de foule dans le parc royal, transformé comme chaque année en kermesse géante.
Vers 22H20 (20H20 GMT), ils ont fait une dernière apparition sur le balcon du Palais royal, ce qui n’était pas prévu au programme officiel. «Ensemble, nous avons vécu une très belle journée», a déclaré un souverain visiblement ravi, tenant par la taille Mathilde avec laquelle il a échangé plusieurs baisers sur la joue.
«Merci pour votre soutien, merci pour votre confiance. Soyons fiers de notre beau pays», a-t-il lancé devant plusieurs milliers de personnes, avant le début du feu d’artifice du 21 juillet.





 
Egypte: début de la révision de la Constitution, trois morts dans le Sinaï
 




Le Caire — La commission de révision de la Constitution nommée par le président égyptien par intérim Adly Mansour a tenu dimanche sa première réunion pour étudier les amendements au texte introduit par le chef de l'Etat destitué Mohamed Morsi.
Par ailleurs, deux soldats et un policier ont été tués dans le Sinaï, portant à 18 depuis la déposition de M. Morsi le 3 juillet les pertes des forces de l'ordre dans la péninsule, limitrophe d'Israël et de la bande de Gaza, et où sont implantés des groupes armés.
Alors que les nouvelles autorités s'efforcent de mettre en ?uvre une "feuille de route" de transition, le gouvernement provisoire dirigé par Hazem Beblawi a également tenu sa première réunion, qui a porté essentiellement sur la sécurité et l'économie.
Le gouvernement a à cette occasion appelé "tous les partis politiques à exprimer leurs opinions de manière pacifique", alors que se succèdent depuis plusieurs semaines des manifestations massives -marquées parfois par des heurts sanglants- de partisans et d'adversaires du président islamiste destitué Mohamed Morsi.
Les Frères musulmans ont pour leur part une nouvelle fois appelé dans un communiqué au retour du président évincé par l'armée à la suite de manifestations monstres réclamant son départ.
Ses partisans ont également manifesté après la mort vendredi de trois manifestantes pro-Morsi, tuées dans la ville de Mansoura (nord).
Des centaines de femmes se sont ainsi dirigées dans la journée vers le ministère de la Défense au Caire, selon des images de la télévision privée ONTV.
Des soldats leur ont cependant barré l'accès en disposant des fils de fer barbelés sur la route.
Les arrestations de nombreux dirigeants des Frères musulmans, le mouvement de M. Morsi, la mise au secret par l'armée de celui-ci, la mort de plus de 100 manifestants depuis son éviction et les incertitudes du calendrier politique provoquent de nombreuses inquiétudes à l'étranger.
Soutien des monarchies arabes
Le ministre des Affaires étrangères du gouvernement transitoire, Nabil Fahmy, a affirmé que sa priorité serait d'"expliquer clairement et honnêtement" la situation dans le monde.
L'Union africaine a notamment suspendu l?Égypte alors que le ministre allemand des Affaires étrangères, Guido Westerwelle, a insisté samedi sur "la nécessité de la reprise du processus démocratique en Egypte", lors d'un entretien téléphonique avec M. Fahmy.
Le Royaume-Uni est revenu sur des autorisations d'exportation d'équipements militaires vers l'Égypte, de crainte qu'ils ne puissent être utilisés contre les manifestants.
Soutien des monarchies arabes
Mais d'autres pays ont clairement exprimé leur soutien aux nouvelles autorités dès la destitution de M. Morsi.
Trois monarchies du Golfe - l'Arabie saoudite, les Émirats arabes unis et le Koweït - ont ainsi annoncé des aides au Caire s'élevant à 12 milliards de dollars.
Et le roi Abdallah II de Jordanie a été samedi le premier chef d?État étranger à se rendre en Egypte depuis la chute de M. Morsi.
M. Fahmy a affirmé dimanche à l'issue d'une rencontre avec le nouveau chef de la Coalition de l'opposition syrienne, Ahmad Jarba.
La veille, M. Fahmy avait annoncé que l?Egypte allait "réexaminer" ses relations diplomatiques avec la Syrie rompues en juin sous le président destitué, tout en soulignant que "cela ne signifie pas forcément qu'elles vont reprendre".
Composée de quatre professeurs d'université et six magistrats nommés samedi, la commission d'experts était prévue dans la "déclaration constitutionnelle" publiée le 9 juillet par M. Mansour pour fixer le cadre de la transition politique et des échéances électorales, suspendant la Constitution.
La Constitution avait été adoptée par référendum en décembre, par 64% des voix, mais avec seulement 33% de participation, après des travaux préparatoires houleux.
L'opposition et les représentants de l?Église s'étaient retirés de la commission constituante, invoquant la domination des délégués islamistes.
La commission d'experts aura 30 jours pour élaborer des amendements, qui seront présentés à une commission de 50 personnalités représentant les diverses composantes de la société (partis, syndicats, dignitaires religieux, armée...) disposant de 60 jours pour remettre la version finale de la Constitution au président par intérim.
Il reviendra alors à M. Mansour d'annoncer dans les 30 jours la date d'un référendum constitutionnel.
Les Frères musulmans ont demandé à l'armée "de respecter la volonté du peuple" en revenant à une "légitimité constitutionnelle, avec la Constitution, le président et le Parlement".
Ils ont assuré qu'une fois revenu au pouvoir M. Morsi mènerait "l'initiative de réformes qu'il s'est engagé à mener selon la Constitution décidée par le peuple".
Une fois ces conditions réunies "toutes les forces politiques et nationales se rencontreront pour un dialogue sans limites" sur l'avenir du pays.






Egypte: la crédibilité entamée d'Al-Jazeera et d'Al-Arabiya
 


Des manifestants égyptiens brandissent des pancartes "A bas Al-Jazeera", au Caire le 4 juillet 2013 (AFP/Archives, Khaled Desouki)
 
Dubaï — L'éviction du président égyptien Mohamed Morsi a exacerbé la rivalité entre les deux grandes chaînes de télévision satellitaire arabes, la saoudienne Al-Arabiya et la qatarie Al-Jazeera, chacune reflétant la position de son bailleur de fonds, sans souci d'objectivité.
"Les deux chaînes se préoccupent davantage de véhiculer les points de vue de leurs bailleurs de fonds que d'informer d'une manière professionnelle et objective", estime l'analyste saoudien Abdallah Shamry.
Al-Jazeera du Qatar et Al-Arabiya à capitaux saoudiens, qui ont déjà marqué leurs différences par une couverture du Printemps arabe perçue comme proche des positions de leur gouvernement respectif, ont "polarisé le paysage médiatique arabe", selon lui.
Le contraste a été clair dans la couverture des manifestations ayant conduit à l'éviction par l'armée, le 3 juillet, de Mohamed Morsi, issu des Frères musulmans.
"Al-Jazeera et Al-Arabiya ont couvert ces événements de deux manières diamétralement opposées", indique Mohamed El-Oifi, spécialiste des médias arabes à l'université de La Sorbonne à Paris.
Alors qu'Al-Arabiya retransmettait en direct les protestations des anti-Morsi sur l'emblématique place Tahrir au Caire, Al-Jazeera partageait son écran en deux, montrant côte-à-côte la célèbre place du Caire et un second lieu de la capitale égyptienne où étaient rassemblés les partisans du président islamiste.
L'éviction de M. Morsi est qualifiée de "coup d'Etat contre la légitimité" par la chaîne qatarie mais appelée "deuxième révolution" par la chaîne saoudienne.
Alors que l'Arabie saoudite a eu une relation tendue avec les nouveaux gouvernements dominés par les Frères musulmans, le Qatar a activement soutenu les islamistes parvenus au pouvoir en Egypte et en Tunisie.
Pour M. Oifi, la couverture d'Al-Arabiya "est le reflet fidèle" de la position de l'Arabie saoudite, dont le roi a été le premier chef d'Etat étranger à féliciter le président intérimaire Adly Mansour qui a remplacé M. Morsi.
Mais Al-Jazeera "a adopté une position plus hostile aux évènements du 30 juin que l'Etat du Qatar qui semble avoir, plus ou moins, accepté la chute de Morsi", a-t-il ajouté.
Par leur couverture récente de l'Egypte, les deux chaînes sont "en train de perdre leur crédibilité" au profit de chaînes concurrentes de langue arabe comme France24, la BBC ou SkyNews, fait valoir M. Shamry.
Le scénario s'est répété quelques jours après, lorsque 53 partisans du président déchu ont été tués devant les locaux de la Garde républicaine. Al-Arabiya a mis en avant les déclarations de l'armée pendant que sa concurrente qatarie diffusait en direct une conférence de presse des Frères musulmans et montrait des images de manifestants tués.
Des collaborateurs d'Al-Jazeera en Egypte, qui seraient au nombre de sept, avaient démissionné pour contester sa ligne éditoriale.
Mais le directeur de la chaîne "Al-Jazeera Moubacher en Egypte", Aymen Jaballah, a ensuite expliqué dans le quotidien The Telegraph que son personnel avait "reçu des menaces de mort" et que "des tracts maculés de sang ont été distribués devant les locaux" de la chaîne au Caire.
"Les deux chaînes ont proposé une couverture complète des événements", tempère l'universitaire koweïtien Saad al-Ajmi.
"La différence s'est faite dans le choix des mots qui reflète les positions politiques" de chacune, ajoute cet ancien ministre de l'Information, estimant que "l'angle de prise de vue des images reflétait clairement les tentatives de grossir le nombre de manifestants d'un côté comme de l'autre".
Les téléspectateurs sont désemparés, comme en témoignent les commentaires sur internet.
Alors qu'une page sur Twitter avec le hashtag "#Twittez comme si vous êtes Al-Arabiya" se moque de cette chaîne, un groupe sur Facebook, qui compte plus de 6.000 membres, accuse Al-Jazeera de "semer la sédition entre les Egyptiens".
Abdel Fataah Mohamed, un expatrié égyptien aux Emirats arabes unis, reconnaît qu'"Al-Jazeera penche légèrement pour les Frères musulmans", ajoutant toutefois qu'elle couvre "en direct les événements tels qu'ils se déroulent et laisse s'exprimer des gens de tout bord". "J'ai récemment cessé de regarder Al-Arabiya car elle n'est pas objective".
Pour M. Ajmi, la concurrence entre Al-Arabiya et Al-Jazeera est saine. "Leur couverture variée des événements profite au public. Il serait injuste pour le téléspectateur arabe d'entendre un seul point de vue".






Israël va libérer "quelque 80" détenus palestiniens
 

Des femmes palestiniennes manifestent le 9 juillet 2007 à Gaza pour la libération de leurs proches.
 
Jérusalem — L'Etat hébreu a décidé de libérer "quelque 80" prisonniers palestiniens condamnés à de longues peines en vue d'une possible reprise des négociations de paix, a indiqué lundi un responsable israélien.
"Les libérations de prisonniers commenceront lorsque les négociations seront lancées, nous parlons de libérations par vagues", a-t-il précisé à l'AFP sous le couvert de l'anonymat, ajoutant que les détenus concernés avaient tous été incarcérés avant les accords d'Oslo en 1993.
Il n'a toutefois pas donné de détails sur la façon dont cette décision serait adoptée et par qui elle serait prise.
Selon les médias israéliens, le Premier ministre Benjamin Netanyahu présentera cette proposition à son gouvernement "dans les prochains jours" avant la rencontre entre le négociateur palestinien Saëb Erakat et ses homologues israéliens, la ministre de la Justice Tzipi Livni et l'envoyé personnel de M. Netanyahu Yitzhak Molcho.
A l'issue de son sixième voyage dans la région, le secrétaire d'Etat américain John Kerry avait annoncé vendredi un accord préparant le terrain à une reprise des pourparlers de paix entre Palestiniens et Israéliens, gelés depuis près de trois ans. Mais les contours de cet accord de principe restent flous.
Selon la radio publique israélienne, cette rencontre, prévue à Washington selon M. Kerry, se tiendra en "début de semaine prochaine".
Le responsable a de son côté affirmé à l'AFP qu'"il n'y avait aucune date fixée pour le début des négociations".
Selon le groupe de défense des droits de l'Homme B'Tselem, 4.713 Palestiniens sont détenus en Israël, dont 169 en détention administrative, une procédure qui permet de les garder emprisonnés sans inculpation pour des périodes de six mois renouvelables indéfiniment.






Irak: au moins 12 morts dans des attaques contre deux prisons
 


Bagdad — Au moins 12 membres des forces de sécurité ont été tués et 40 blessés lors de combats nocturnes contre des hommes armés qui tentaient de libérer des détenus de deux prisons irakiennes, a-t-on appris lundi auprès des autorités.
Les attaques coordonnées contre les prisons de Taji, au nord de Bagdad, et d'Abou Ghraib, à l'ouest de la capitale, ont duré près de 10 heures dans la nuit de dimanche à lundi.
Aucun bilan n'a été donné concernant le nombre d'assaillants tués ou capturés.
Sept détenus ont réussi à s'enfuir d'Abou Ghraib avant d'être repris, selon un colonel de police.
Les attaques ont débuté vers 21h30, alors qu'il faisait nuit, par des tirs de mortiers dirigés sur les prisons.
Des voitures et des engins piégés ont ensuite explosé près des entrées des prisons, tandis que trois kamikazes portant des ceintures d'explosifs se jetaient sur une entrée de la prison de Taji, selon le colonel.
Les accrochages ont alors duré toute la nuit, avec l'intervention d'hélicoptères de l'armée, tandis que des renforts militaires bouclaient les alentours des deux prisons.
Selon la police et le ministère de l'Intérieur, au moins cinq membres des forces de sécurité ont été tués à Taji, et sept à Abou Ghraib, prison rendue tristement célèbre par les sévices commis par les Américains à l'encontre de détenus irakiens en 2004.
Mardi matin, la situation dans les prisons étaient sous contrôle, selon le colonel.
A l'aube, le ministère de l'Intérieur avait indiqué que les forces de sécurité étaient parvenues à repousser les attaques, accusant des "terroristes".
Des commentaires sur Twitter, incluant apparemment des contributions de jihadistes affirment que des milliers de prisonniers se sont échappés.
De nombreux contributeurs se sont livrés à des affirmations similaires sur le forum jihadiste Honein.
Des habitants de Falloujah, à l'ouest de Bagdad, ont affirmé à l'AFP que des proches s'étaient évadés et tentaient de se mettre à l'abri.
Le principal groupe de la branche irakienne d'Al-Qaïda a appelé par le passé à "libérer des prisonniers musulmans partout où ils se trouvent et à donner la chasse aux juges aux procureurs et à leurs gardes du corps, pour les éliminer".
Les prisons irakiennes font constamment l'objet de tentatives d'évasion, de mutineries et d'autres troubles.
Dimanche, 12 personnes ont péri dans des attentats en Irak, quelques heures après une nuit meurtrière qui avait coûté la vie à plus de 60 personnes à Bagdad.







L'UE place l'aile militaire du Hezbollah sur la liste des organisations terroristes

Le Monde.fr avec AFP et Reuters
Des combattants du Hezbollah, en novembre 2009. | AFP/RAMZI HAIDAR

Des combattants du Hezbollah, en novembre 2009.Les ministres des affaires étrangères de l'Union européenne réunis à Bruxelles ont décidé, lundi, d'inscrire la branche militaire de l'organisation chiite du Hezbollah libanais sur la liste de l'UE des organisations terroristes, ont rapporté des diplomates. "Un accord a été trouvé pour y inscrire le Hezbollah", a dit un diplomate de l'UE. Trois autres diplomates ont confirmé ses dires.

Le Royaume-Uni, soutenu entre autres par la France et les Pays-Bas, cherchait depuis le mois de mai à persuader les autres pays européens de prendre cette décision. Londres a mis notamment en avant des preuves montrant l'implication de la branche militaire du Parti de Dieu dans un attentat à la bombe contre un car de touristes israéliens en juillet 2012 dans une station balnéaire de Bulgarie. Cinq Israéliens et leur chauffeur avaient trouvé la mort.
Jusqu'à maintenant, l'UE avait résisté aux pressions des Etats-Unis et d'Israël pour qu'elle inscrive le Hezbollah sur sa liste noire en expliquant qu'une telle décision pourrait compliquer les relations de l'UE avec le Liban, où le mouvement chiite fait partie du gouvernement, et accroître les tensions au Proche-Orient.






Colombie: Santos appelle à renforcer l'offensive contre les Farc
 


Bogota — Le président de la Colombie, Juan Manuel Santos, a appelé dimanche à renforcer l'offensive contre la guérilla des Farc jusqu'à l'obtention d'un éventuel accord de paix, au lendemain de combats particulièrement meurtriers pour l'armée.
Au moins quinze soldats ont été tués lors d'une embuscade tendue par les Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc) dans le nord du pays, l'un des pires revers enregistrés par les forces publiques depuis des mois.
"Nos coeurs sont avec les familles des quinze héros de la patrie qui ont sacrifié leur vie pour la tranquillité et la sécurité de leurs compatriotes", a déclaré M. Santos, lors d'un conseil de sécurité dans le département d'Arauca, où s'est produit l'accrochage meurtrier.
Quelque 70 guérilleros ont participé à cette attaque, dont douze ont été capturés lors d'une riposte de l'armée, dans cette région frontalière avec le Venezuela, où opèrent aussi la rébellion de l'ELN (Armée de libération nationale) ainsi que diverses bandes criminelles.
Le président Santos, qui a ouvert l'an dernier des négociations de paix, délocalisées à Cuba, avec la guérilla, a affirmé que ces attaques ne représentaient "pas la bonne voie" et seraient "combattues avec force".
Fondées il y a 49 ans à la suite d'une insurrection paysanne, les Farc, plus ancienne rébellion d'Amérique latine, comptent encore selon les autorités, quelque 8.000 combattants, repliés essentiellement dans les régions rurales.
"J'ai donné des instructions à nos forces pour qu'elles ne cessent pas un seul instant de faire feu jusqu'à parvenir à un accord final", a lancé le chef de l'État, qui exclut un cessez-le-feu avant l'issue des pourparlers.
"Je sais que pour le peuple colombien, c'est parfois confus. Comment pouvons-nous parler de paix alors qu'ils nous tirent dessus ? Les conditions sont ainsi", a-t-il ajouté, espérant que les Farc "reviennent à la raison", afin de parvenir "le plus tôt possible à la fin du conflit".
Samedi également, quatre militaires et six guérilleros ont été tués dans d'autres combats qui se sont déroulés samedi dans le département du Gaviare (sud), autre fief des Farc.
Ironie de la situation, ce jour-là, M. Santos tenait un discours devant le Congrès à Bogota dans lequel il affirmait vouloir "se livrer à fond" pour la paix, estimant que les pourparlers de paix constituaient une "opportunité réelle", la "meilleure dans l'histoire".
La tension avec la guérilla a aussi monté d'un cran après qu'elle eut annoncé vendredi avoir capturé il y a un mois un soldat américain, tout en proposant de le relâcher en signe de bonne volonté pour les négociations qui doivent reprendre, après une pause de quelques jours, le 28 juillet à La Havane.
Les États-Unis affirment en revanche qu'il s'agit d'un militaire à la retraite qui effectuait un séjour touristique.
Le Comité international de la Croix-Rouge et l'ancienne sénatrice d'opposition Piedad Cordoba, dont la médiation a été réclamée par les Farc, ont commencé les préparatifs en vue de sa libération, tandis que le ministre de la Défense, Juan Carlos Pinzon, a accusé la rébellion de "fausses promesses".
Peu avant l'appel à l'offensive, lancé par le chef de l'État, une explosion survenue à l'aube dans une discothèque de la localité de Cucuta (nord) a fait un mort et une vingtaine de blessés. Un individu, dont les motifs n'ont pas encore été éclaircis, a lancé un engin explosif, visiblement une grenade, dans l'établissement.
"Nous sommes en train de vérifier s'il s'agit d'un acte commis par des groupes criminels ou par des bandes de délinquants", a indiqué Carlos Rodriguez, le chef de la police de Cucuta.






ECONOMIE

 

PSA veut utiliser ses usines européennes à 100 % d’ici à 2016



Le constructeur a conclu la première étape de ses négociations sur la compétitivité.


AFP
 

PSA a achevé la première manche de ses négociations sur la compétitivité sans aborder les sujets qui fâchent. Le constructeur, qui a entamé fin mai d’importantes négociations sociales pour remédier à ses difficultés financières, a évoqué pour l’instant avec les ­syndicats plusieurs sujets tels que l’aménagement de fin de carrière pour les seniors, la formation des jeunes en alternance ou le partage d’informations concernant ses plans à moyen terme. « Il y a un mouvement d’ensemble : ce qui est important, c’est d’établir les conditions dans lesquelles les activités ­peuvent rester en France », a déclaré Philippe Dorge, directeur des ressources humaines du groupe, au cours d’une conférence de presse.
PSA veut porter à 100 % le taux d’utilisation moyen de ses usines européennes d’ici à 2016, alors qu’il n’est que de 75 % actuellement. « L’idée, c’est de retrouver le point mort sur toutes les usines », a ajouté le DRH. Pour cela, la direction et les syndicats se rencontrent chaque semaine depuis la fin du mois de mai dans l’optique d’aboutir à un accord à l’automne sur le modèle de celui signé récemment chez Renault. Le groupe estime que l’ensemble des mesures négociées pourrait lui faire économiser chaque année 100 millions d’euros.
Ce n’est qu’après la trêve ­estivale que les sujets les plus sensibles viendront sur la table : RTT, organisation du temps de travail, modération salariale. « Pour l’instant, on n’a abordé que les sujets qui ne fâchent pas comme le traitement de fin de carrière des seniors », estime Franck Don, délégué syndical central CFTC chez PSA. « Nous avons légèrement effleuré la flexibilité industrielle, en faisant par exemple un état des lieux sur les usines de Vigo, Kolin et sur une usine de BMW », indique Christian Lafaye chez FO. Sur le site espagnol, les salariés peuvent par exemple ­travailler de 171 à 260 jours ouvrés par an, ce qui n’est pas le cas en France pour l’instant. Chez BMW, les horaires sont calqués sur la courbe de vie des voitures. C’est ce type de flexibilité que PSA aimerait adopter dans ses usines françaises.





 

Le G20 fait passer la croissance et l'emploi avant l'austérité



La réduction des déficits reléguée au second plan.
Les banques centrales appelées à communiquer clairement sur la sortie des politiques non conventionnelles.


Les ministres des Finances et les gouverneurs des banques centrales se sont réunis vendredi et samedi à Moscou. - Photo Kirill Kudryavtsev/AFP
Les ministres des Finances et les gouverneurs des banques centrales se sont réunis vendredi et samedi à Moscou. - Photo Kirill Kudryavtsev/AFP
 

Face à une activité économique mondiale « trop faible », les ministres des Finances du G20 se sont mis d'accord ce week-end à Moscou pour « doper l'emploi et la croissance », reléguant les cures d'austérité au second plan. Cette inflexion n'est certes pas totalement nouvelle. « La priorité à court terme, c'est désormais croissance, croissance, croissance ! », n'a cessé pourtant de répéter Pierre Moscovici lors de cette rencontre qui, véritable nouveauté, s'est ouverte aux ministres de l'Emploi. « Un beau symbole alors que partout, même dans les pays à faible chômage, celui des jeunes est le double de la moyenne », a insisté Michel Sapin.

La prudence reste de mise

« Aujourd'hui, les efforts doivent être faits pour relancer la croissance. Lorsque l'économie sera repartie, on pourra s'attaquer à la consolidation budgétaire », a résumé Anton Siluanov, le ministre russe des Finances et hôte de ce G20. « Le débat entre croissance et austérité semble être clos », a tranché plus clairement encore un haut responsable américain, content de voir abandonné tout projet d'objectif chiffré pour prendre le relais des promesses du G20 de Toronto en 2010 sur la baisse des déficits et de la dette. La prudence reste toutefois de mise, accommodant les positions de l'Allemagne et de la Chine qui, au contraire, plaident pour davantage de rigueur et se sont ouvertement inquiétées des politiques jugées trop flexibles des gouvernements américain et japonais.
« Croissance mais discipline ! », a prévenu, consensuelle, Christine Lagarde, la directrice du Fond monétaire international. « Il y a un accord décisionnel : tous les pays veulent diminuer leurs dettes et leurs déficits. Mais il faut calibrer le rythme et la composition de ces efforts budgétaires selon les conditions économiques de chacun », a-t-elle expliqué aux « Echos » juste après la rencontre. Elle ne cachait pas que ce G20 finance-emploi, préparatoire au sommet des chefs d'Etat et de gouvernement des 5 et 6 septembre à Saint-Pétersbourg, avait été moins conflictuel que celui de février dominé alors par les risques de guerre des monnaies. Mais d'autres problèmes ont depuis apparu, notamment les interrogations sur la fin des politiques non-conventionnelles menées par les banques centrales pour soutenir l'économie.

Agir avec plus de délicatesse

Alors que les annonces de la Fed ont provoqué en juin la nervosité des marchés et l'inquiétude des pays émergents, la perspective d'une réduction des liquidités injectées par la banque centrale américaine ayant conduit les investisseurs occidentaux à réduire leurs capitaux dans ces pays, le Brésil et la Russie ont avec d'autres BRICS demandé aux banques centrales d'agir avec plus de délicatesse. « Les échanges ont parfois été francs. Mais, au final, cela s'est remarquablement bien passé », témoigne l'un des négociateurs. « Les émergents ont fait pression et les Etats-Unis ont accepté une pierre dans leur jardin. » Allusion à l'appel du G20 lancé dans son communiqué pour que les futurs changements de politique monétaire « soient calibrés avec précaution et clairement communiqués ». Une remarque visant clairement la Fed.






Livret A : les banques pourraient obtenir un total de 50 milliards d’euros



Les dirigeants des grands réseaux bancaires ont apprécié d’être enfin reçus à l’Elysée. Ils ont souligné que les nouvelles contraintes qui pèsent sur les banques limitent leur capacité à financer l’économie.


François Hollande a reçu les patrons du secteur bancaire français, afin de s’assurer que leurs établissements étaient bien prêts à financer l’économie à hauteur de ses besoins. - AFP
François Hollande a reçu les patrons du secteur bancaire français, afin de s’assurer que leurs établissements étaient bien prêts à financer l’économie à hauteur de ses besoins. - AFP
 

Il aura fallu plus d’un an pour que François Hollande rencontre enfin, vendredi après-midi, les patrons du secteur bancaire français. Sans doute parce que le président de la République voulait d’abord encadrer cette « finance sans nom et sans visage » dont il avait fait son principal ennemi durant sa campagne électorale. La loi de séparation et de régulation des activités bancaires définitivement adoptée par le Parlement depuis jeudi dernier, la rencontre le lendemain même entre François Hollande et les membres du comité exécutif de la Fédération bancaire française (FBF) marque une nouvelle étape plus coopérative. Cet entretien d’une heure à l’Elysée « s’est très bien passé, nos échanges ont été constructifs », a ­confirmé l’un d’eux aux « Echos ». Et d’ajouter sur le ton de la plaisanterie : « François Hollande va bientôt devenir un professionnel de la chose bancaire ! »
D’ailleurs, alors que Bercy a annoncé, dans les heures qui ont suivi la rencontre, la décision de rendre aux banques 30 milliards d’euros de la collecte d’épargne réglementée centralisée à la Caisse des Dépôts , l’exécutif pourrait aller plus loin. Selon nos informations, un bilan de cette mesure est prévu à l’automne. Si la production de crédits aux PME a repris d’ici là un rythme dynamique, les établissements bancaires pourraient obtenir 20 milliards d’euros supplémentaires d’épargne réglementée.
Le ton est donné. Après avoir manié le bâton, le président de la République a désormais hâte de mettre des noms et des visages sur un secteur dont il a absolument besoin pour conforter la reprise économique. Ces noms sont ceux des dirigeants des 6 grands réseaux bancaires français : Jean-Paul Chifflet, directeur général du Crédit Agricole et président de la FBF, Jean-Laurent Bonnafé, directeur général de BNP Paribas, Michel Lucas, président de Crédit Mutuel-CIC, François Pérol, président du directoire de BPCE, Séverin Cabannes, directeur général délégué de la Société Générale, qui remplaçait son PDG, Frédéric Oudéa, et Philippe Wahl, président du directoire de La Banque Postale. François Hollande les a tous conviés pour s’assurer que leurs ­établissements sont bien prêts à financer l’économie à hauteur de ses besoins.

Des marges de manoeuvres limitées

Le sont-ils ? Officiellement oui. Ils ont d’ailleurs souligné que leurs encours de crédit n’avaient cessé de progresser. Mais cette rencontre était pour les banquiers l’occasion de reprendre la main sur leur destin. Ils estiment en effet que les réformes prudentielles, réglementaires et fiscales variées, dont ils ont fait les frais ces derniers mois, limitent considérablement leurs marges de manœuvre. Selon eux, il faut mettre un terme à ce « bank bashing » afin que « les banques puissent faire ce qu’elles ont envie de faire et qui est leur métier : l’économie. Cela est vital pour notre pays, pour l’emploi et pour la croissance », a insisté Jean-Paul Chifflet à sa sortie de l’entretien.
Jusqu’ici cette mise en garde ne portait pas parce que les besoins de financement des entreprises étaient moindres du fait de l’environ­nement récessif. Le mois dernier, les encours de crédits aux PME stagnaient voire diminuaient pour les entreprises de taille intermédiaire (– 1,9%). Mais si leur appétit d’investissements retrouve des couleurs avec la reprise, les banques assurent que leurs contraintes seront trop fortes pour qu’elles puissent ­honorer toutes les demandes de crédit. Or François Hollande veut non seulement croire à ce scénario mais il veut aussi le faire vivre. Pour cela, il est prêt à tendre la main ­aux banques.







Le Drian à Abu Dhabi pour son premier gros contrat d'exportation



Deux satellites d'observation fabriqués en coopération par Astrium et Thales Alenia Space pour un peu plus de 700 millions d'euros.


Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, lors de sa visite à Abu Dhabi le 16 février 2013. - Photo Karim Sahib/AFP
Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, lors de sa visite à Abu Dhabi le 16 février 2013. - Photo Karim Sahib/AFP
 

Jean-Yves Le Drian s'envole ce lundi matin pour un périple express à Abu Dhabi avec à la clef « son » premier gros contrat export depuis qu'il a été nommé ministre de la Défense. La signature porte sur la vente à Abu Dhabi de deux satellites d'observation fabriqués en coopération par Astrium et Thales Alenia Space pour un peu plus de 700 millions d'euros.
L'affaire est importante à plus d'un titre. Par son montant d'abord. Le précédent gouvernement n'ayant pas réussi à boucler les négociations pour la vente de 60 Rafale (sans pour autant qu'elles soient abandonnées), cela fait plusieurs années que des industriels français n'ont rien signé de significatif avec les Emirats arabes unis, pourtant un de leurs clients historiques. Seront sur place pour la signature Marwan Lahoud, le patron de la stratégie et des affaires internationales d'EADS et François Auque, celui d'Astrium. Thales Alenia Space sera représenté par son patron, Jean-Loïc Galle, la présence de Jean-Bernard Lévy, le PDG de Thales, n'étant pas certaine pour des questions d'agenda.

Un nouveau départ

Dans l'entourage de Jean-Yves Le Drian, on souligne par ailleurs que ce contrat marque un nouveau départ dans la relation bilatérale en matière d'armement. Aux coups de boutoirs trop pressants de Nicolas Sarkozy ont succédé une remise à plat de la façon de procéder, faite d'écoute du client et d'engagements réfléchis et tenables. Le tout sous la baguette du ministre de la Défense qui n'entend pas marcher sur les plates-bandes des industriels. Tenace comme tous les Bretons, il a visiblement tissé une relation de confiance avec Cheikh Mohammed ben Zayed Al Nahyane, le prince héritier du royaume et grand patron de la Défense. Mais que de sueur pour en arriver là !
Jusqu'au dernier moment la concurrence a été féroce avec les Etats-Unis et Lockheed Martin. Il y a deux semaines, la délégation française était sur place pour, espérait-elle, boucler l'affaire qui avait été sortie des sables en février lors du dernier salon Idex. L'équipe France s'est alors heurtée à un tir de barrage de Washington dont le secrétaire d'Etat à la défense aurait appelé directement Cheikh Mohammed ben Zayed Al Nahyane pour que son champion l'emporte. « Dans les salles de réunion, on trouvait des blocs notes de Lockheed Martin », raconte un des négociateurs français…
Redoutables négociateurs, les Emiratis en ont profité pour demander aux Français que les satellites soient livrés le plus vite possible. Décidé à ne pas lâcher l'affaire comme cela, Jean-Yves Le Drian bouscule son agenda pour rester une journée de plus. Pas question de repartir à Paris sans avoir une explication cordiale mais franche avec Cheikh Mohammed. La rencontre aura lieu dans une résidence privée du prince. Le ministre français et sa délégation repartent le 9 juillet, sans voir conclu, mais avec le bon espoir d'y parvenir. Il aura fallu quelques jours de plus.
 
 
 
 
 
 
 
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JUSTICE ?

 

La justice tunisienne s’acharne sur Amina


Amina Sboui le 5 juin 2013 à son arrivée au tribunal à Karirouan.
Amina Sboui le 5 juin 2013 à son arrivée au tribunal à Karirouan. (Photo Salah Habibi. AFP)
                                                                                      

accusation . De nouveau convoquée aujourd’hui, la jeune militante féministe se montre très combative.

Libération
Amina n’en a pas terminé avec ses déboires judiciaires. Tandis que les trois Femen européennes venues la soutenir seins nus ont été libérées quelques jours avant la visite de Hollande, la jeune Tunisienne vient de dépasser les deux mois de détention provisoire. La militante, qui se revendique du mouvement «sextrémiste», est de nouveau convoquée aujourd’hui devant le juge, pour «outrage à un fonctionnaire» et «diffamation», suite à une plainte du directeur de la prison de Messadine, où elle est incarcérée.
Selon ses avocats, la jeune femme aurait pris la défense d’une autre prisonnière lors d’une altercation avec des gardiens. Le directeur assure qu’elle a proféré des insultes, ce que nie Amina. «C’est de l’acharnement, on essaie à tout prix de la maintenir en prison», dénonce l’un de ses avocats, Ghazi Mrabet, qui promet «de grandes surprises» à l’audience, suggérant que la preuve de la manipulation du système judiciaire y sera apportée.

Profanation. Venue le 19 mai à Kairouan, le jour où les jihadistes d’Ansar al-Charia devaient y tenir leur congrès, Amina avait tagué «Femen» sur le mur du cimetière, au pied de la grande mosquée. Arrêtée, elle a d’abord été poursuivie pour le port d’un aérosol lacrymogène, retrouvé dans son sac ce jour-là, ce qui lui a valu 150 euros d’amende. De plus lourdes charges ont ensuite été émises : «outrage à la pudeur», «profanation de cimetière» et «association de malfaiteurs». Une «disproportion flagrante entre la réalité des faits et les chefs d’accusation», dénoncent les ONG, à l’image de l’Organisation mondiale contre la torture. Finalement, le juge d’instruction vient de clore son enquête et seule la «profanation» a été retenue, faute de preuves. Mais le parquet a fait appel de cette décision, repoussant encore la tenue du procès.
Malgré l’abandon de deux charges, Amina est restée en prison. Toutes les demandes de remise en liberté provisoire formulées par la défense, et appuyées par Human Rights Watch, ont été rejetées. En Tunisie, la détention préventive peut durer légalement jusqu’à quatorze mois. «On veut la faire craquer», accuse son père, Mounir Sboui, qui dénonce les tentatives «de faire taire les gens qui demandent plus de libertés».
Amina, elle, se montre combative. Lors de son audience en appel, pour le port de la petite bombe lacrymogène, elle a ôté le sefsari, ce voile blanc traditionnel que la coutume impose aux femmes justiciables. «Elle s’est mise en colère quand sa mère lui a demandé de présenter ses excuses et lui a dit avoir rencontré Meherzia Labidi [la vice-présidente de l’Assemblée, membre d’Ennahda, le parti religieux au pouvoir, ndlr]. Elle refuse tout ça», rapporte aussi la blogueuse Lina Ben Mhenni, porte-parole de son comité de soutien, qui s’étoffe peu à peu.

«Folle». Lors de cette rencontre, la députée avait aussi souligné l’importance de présenter au juge le dossier médical d’Amina, qui a été suivie par un psychiatre, ce à quoi les avocats se refusent depuis le départ. «Nous redoutons qu’elle soit libérée de prison pour être envoyée en hôpital psychiatrique», explique l’un d’eux, Halim Meddeb. «Je ne suis pas folle, je suis libre», a réagi Amina dans un message adressé vendredi, via son avocat, à l’opinion. «Je n’ai pas peur. Que je sois gardée en prison pour longtemps, cela ne m’importe pas. […] Je suis derrière les barreaux mais je me sens plus libre que beaucoup de gens à l’extérieur», y écrit encore la jeune femme.







SOCIETE

 

Selon l'UNEF, 27 universités sélectionnent illégalement leurs étudiants

Le Monde.fr avec AFP

La Sorbonne fait partie des universités épinglées par l'UNEF pour des sélections illégales d'étudiants dans certaines de ses licences.Vingt-sept universités pratiquent une sélection illégale des étudiants après le bac et 24 "persistent" à imposer des frais d'inscription illégaux malgré une amélioration sur ce point, a dénoncé lundi 22 juillet l'union nationale des étudiants de France (UNEF).

"De plus en plus d'établissements choisissent de limiter le nombre de places disponibles dans leurs licences par un processus de sélection", déplore le premier syndicat étudiant dans son rapport annuel sur les dérives des universités. "Cette nouvelle tendance" est "en totale contradiction avec la loi, qui stipule que la sélection d'un bachelier pour l'accès aux premiers cycles universitaires est prohibée", ajoute le syndicat.
Parmi les universités mises en cause figurent notamment celle de Savoie (pour ses licences de physique-chimie), Bordeaux 1 (mathématiques), Paris I et Paris X (droit franco-allemand), Bourgogne (Administration économique et sociale), Rouen ou encore Marne-la-Vallée.

DES ÉTUDIANTS POUSSÉS "DANS LES BRAS DU PRIVÉS"

Certaines universités s'abritent, selon l'UNEF, derrière le fait que des formations spécialisées nécessitent des "pré-requis", par exemple en musique. Le syndicat rejette cet argument au motif qu'une formation de licence "est censée être adaptée au niveau baccalauréat". Cette pratique résulte du "manque de moyens" des établissements, dont 16 prévoient d'être en déficit à la fin de l'année, selon l'UNEF. Dans ce contexte, certaines "préfèrent réduire le nombre d'étudiants plutôt que d'affecter leurs moyens à l'embauche d'enseignants et au maintien de leurs capacités d'accueil", ajoute le syndicat étudiant.
Un constat qui a pour conséquence de pousser les étudiants "dans les bras du privé", estime l'UNEF. Selon son rapport, seuls 32,2 % des bacheliers suivent des cours en faculté aujourd'hui contre 39,1 % en 2005, alors que la progression des étudiants dans le privé a augmenté de 32 % au cours de cette période.

FRAIS OBLIGATOIRES EN BAISSE

Autre dérive dénoncée par l'UNEF : la pratique de frais obligatoires en supplément des frais d'inscription, alors que les diplômes nationaux sont régis par des règles strictes. Mais cette fois, la tendance est plutôt à l'amélioration avec 24 établissements épinglés, contre 30 l'an dernier et plus 50 en 2005.
Quatre "sortent du lot" : l'Institut national polytechnique de Toulouse (INPT), où l'inscription au diplôme d'ingénieur s'élève à 9 000 euros contre un tarif réglementé de 606 euros, l'université de Grenoble 2 (800 euros de services "facultatifs" mutimédias) ; l'Agrocampus Ouest et Rennes 1 (750 euros en masters) et l'Université de Tours (150 euros en licence de droit franco-allemand). Pour les 20 autres, les frais sont de moins de cent euros (frais d'inscription, de dossiers ou de sports...).
L'an dernier, les établissements mis en cause dans le rapport de l'UNEF s'étaient vigoureusement défendus en assurant respecter la loi. L'UNEF appelle de son côté le gouvernement à "contraindre les universités à respecter la loi" et à revoir le mode de financement des établissements.







Parcs et plages non-fumeurs: une "mesurette" pour les anti-tabac
 




Paris — La création de nouveaux espaces publics non-fumeurs comme des parcs ou plages, souhaitée par la ministre de la Santé Marisol Touraine, est une "mesurette" qui ne "remplace pas une politique globale", a estimé dimanche Yves Bur, le président de l'association Alliance contre le tabac.
"Ces annonces partent de bons sentiments mais ne remplacent pas une politique globale de lutte contre le tabagisme", a indiqué à l'AFP M. Bur, maire de Lingolsheim (Bas-Rhin) et ancien député (UMP), qui s'est investi particulièrement dans ce sujet de santé publique, auteur notamment en 2012 d'un rapport sur la politique de lutte contre le tabac.
"Nous voudrions une politique globale plus cohérente, plus offensive, aussi bien en termes de prix qu'en termes d'aide aux fumeurs pour s'arrêter de fumer, ou pour dissuader notamment les jeunes", a-t-il ajouté.
"C'est ce que nous attendons de la ministre, qu'elle propose enfin un grand plan et pas des petites mesures dont elle n'a pas la responsabilité". Or "on voit bien qu'il y a beaucoup d'annonces et peu d'actes", a-t-il jugé.
Dans une interview au site lejdd.fr , la ministre de la Santé a indiqué qu'il fallait "une mobilisation générale contre le tabac", passant notamment par l'instauration de "davantage de lieux sans tabac". "Je souhaite que des villes s'engagent dans cette voie par le dialogue et créent des espaces sans tabac, qui pourraient être des parcs, des cités universitaires, des plages, devant les écoles", a-t-elle dit.
Le 31 mai, Marisol Touraine avait déjà indiqué qu'elle comptait "mobiliser" les municipalités pour multiplier les espaces non-fumeurs dehors, comme les abribus ou parcs pour enfants. Certaines communes, comme Nice (Alpes-Maritimes), Cannes (Alpes-Maritimes), La Ciotat (Bouches-du-Rhône) ou Saint-Malo (Ille-et-Vilaine), ont déjà créé des plages "sans tabac".
Mais, souligne Yves Bur, "interdire la cigarette dans les parcs publics, à la sortie d'écoles, cela suppose que l'on ait de la police municipale". "Je suis maire moi-même. Donc je m'interroge. Comment faire si l'on n'a pas de police municipale?", a-t-il ajouté.
"Je trouve aussi que c'est un peu facile de mettre les villes devant leurs responsabilités, alors que l?État, quand il s'agit de contrôler l'interdiction de fumer dans les restaurants ou l'interdiction de vente aux mineurs, n'a pas fait de contrôles", a-t-il poursuivi. "Ce sont les associations de lutte contre le tabagisme qui font le contrôle, portent plainte et font des procès aux contrevenants. C'est quand même paradoxal".






Trappes : nouvelle nuit sous tension  



Des coups de feux sporadiques ont résonné vers 2h30 du matin, pendant une vingtaine de minutes ; la police a investi deux barres d'immeuble peu après. La tension reste très vive dans la ville, mais la nuit a été finalement assez calme, assure-t-on de source policière. Quatre personnes sont jugées lundi, en comparution immédiate, pour les violences urbaines de ces derniers jours.

Il y a d'abord eu, en début de soirée, quelques dizaines de personnes qui se sont regroupées aux abords du commissariat de police de Trappes, et qui ont jeté un pétard. Réplique immédiate : les CRS se sont déployés et ont repoussé le groupe, à l'aide d'une grenade lacrymogène. De quoi laisser craindre des tensions toute la nuit... IL n'en a finalement rien été.
Vers 2h30 du matin, selon le journaliste du Monde sur place, des coups de feux sporadiques ont été entendus pendant une vingtaine de minutes. La police a ensuite investi deux barres d'immeubles, pour une opération qui a duré une quarantaine de minutes.

Voir l'image sur TwitterAu final, la nuit a été plutôt calme. Deux à trois tiers de mortiers, quelques feux de poubelles, explique-t-on côté policier. "Les forces de l'ordre n'ont pas été visées", ajoute-t-on.
"Cette nuit encore, les familles le savent, les enfants doivent rester à la maison", disait dimanche le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls. Précisant que les renforts policiers resteraient sur place aussi longtemps que nécessaire.
C'est ce lundi que quatre personnes, âgées de 18 à 24 ans, seront jugées en comparution immédiate pour violences, outrages ou jets de projectiles contre les forces de l'ordre. Quatre jeunes, sur les six interpellés après les affrontements de vendredi soir - l'un a été relâché, faute de preives, le deuxième est libre, en attendant un procès en septembre.
 
"Y'en a qui vont dans la rue pour protester, y'en a qui vont dans la rue pour casser" (Un grand frère, à Trappes)
 


Situation toujours tendue à Trappes - si la nuit a été relativement plus calme, c'est sans doute grâce à l'action des "grands frères", très présents sur le terrain. A l'instar de Mustapha, 26 ans, ils ont ainsi lancé un appel au calme, à destination des plus jeunes qui pourraient être tentés par la violence.

Trappes : quand des policiers dérapent sur Facebook

Trappes : manipulations, intox et photos truquées







 

Colère noire et marche blanche

 

Récit Des milliers d’Américains ont défilé samedi pour dénoncer le meurtre impuni de Trayvon Martin.

Libération
«Nous ne sommes pas là pour être violents, nous sommes là pour dénoncer la violence perpétrée à l’encontre d’un jeune homme innocent du nom de Trayvon Martin», déclare Al Sharpton, figure de la lutte pour les droits civiques et initiateur de la journée nationale d’action «Justice pour Trayvon», qui s’est déroulée samedi dans 130 villes américaines. A New York, il était accompagné de la mère de l’adolescent, tué en février 2012 suite à une altercation avec George Zimmerman, qui a été jugé pour meurtre puis innocenté le 13 juillet. «Aujourd’hui, c’est mon fils. Demain, cela pourrait être le vôtre. Il faut retrousser nos manches et nous battre», lâche Sybrina Fulton, émue, accueillie par les «amen» et les applaudissements d’une foule majoritairement afro-américaine.

Pression. Des milliers de personnes se sont ainsi réunies devant les bâtiments fédéraux de grandes villes à travers le pays. Le mot d’ordre était partout le même : manifester pacifiquement, une semaine après qu’un tribunal de Floride a innocenté George Zimmerman, faire pression sur le gouvernement fédéral pour qu’il engage à son tour des poursuites à son encontre, et dénoncer la dangerosité des lois dites «Stand your ground», faisant de la légitime défense une vaste notion permettant à chacun d’utiliser son arme et de tuer, chez soi comme à l’extérieur.
Plus largement, ces événements visaient aussi à dénoncer les inégalités qui frappent les Etats-Unis et à rappeler la situation économique inquiétante de la communauté afro-américaine.
Le problème est de taille : parmi les 44 millions d’Afro-Américains, plus d’un individu sur quatre vit aujourd’hui sous le seuil de pauvreté, un ratio qui monte à un sur trois pour les enfants. Un record. Quant au taux d’incarcération, les Afro-Américains ne représentent que 14% de la population américaine, mais 1 million des 2,3 millions de prisonniers du pays. Une étude récente de la grande Association américaine pour l’avancement des gens de couleurs, la NAACP, prévoit qu’à ce rythme, «un jeune homme afro-américain sur trois né aujourd’hui peut s’attendre à passer par la case prison». Ces inégalités sont donc au cœur du combat mené depuis les années 80 par Al Sharpton, révérend de 58 ans qui est désormais en première ligne de la mobilisation pour Trayvon Martin. Sharpton n’en est pas à son coup d’essai : il fut notamment à l’origine de manifestations d’envergure contre le délit de faciès et les brutalités policières suite au décès d’Amadou Diallo, jeune New-Yorkais abattu en 1999 d’une quarantaine de balles par quatre policiers - ensuite acquittés -, alors qu’il n’était pas armé.
«L’ancienne génération des militants pour les droits civiques mène encore la danse», estime ainsi Rachel, manifestante new-yorkaise de 29 ans et membre de l’association d’Al Sharpton, le National Action Network. «Mais ce n’est que le début d’un mouvement nouveau pour lutter contre le racisme et les inégalités, j’espère voir progressivement plus de jeunes et plus de diversité. En attendant, heureusement qu’il est là. Sans lui, personne n’aurait levé le petit doigt pour Trayvon», précise la jeune femme. A côté d’elle, l’une des rares femmes blanches de l’assemblée explique être venue pour montrer que «les Blancs ne s’en fichent pas».

«Disparités». Mais à travers le pays, les manifestants se sont avérés moins nombreux que prévus. Certains y ont vu «l’effet Obama», autrement dit les conséquences du discours donné la veille par le Président, s’exprimant pour la première fois depuis le verdict sur l’affaire Trayvon Martin, mais aussi sur son expérience d’homme noir. Prenant la parole de manière inattendue lors d’une conférence de presse à la Maison Blanche, le président a déclaré, «il y a trente-cinq ans, j’aurais pu être Trayvon Martin», avant d’expliquer : «La communauté afro-américaine observe ces questions à travers un ensemble d’expériences, et une histoire qui ne disparaît pas. Il y a très peu d’hommes afro-américains qui n’ont pas vécu l’expérience d’être surveillés dans un grand magasin où ils faisaient leurs courses. Cela a été mon cas. La communauté afro-américaine sait aussi qu’il existe une histoire de disparités raciales dans l’application de nos lois pénales.» «Il a expliqué l’Amérique noire à l’Amérique blanche», a résumé le journaliste Franck James, de la radio publique NPR, estimant que c’était une bonne entrée en matière pour briser un tabou et commencer à discuter des problèmes raciaux aux Etats-Unis.
«C’était un discours magnifique, il méritait d’être applaudi», réagit Shani, 26 ans, croisée lors de la manifestation new-yorkaise. «Mais j’espère que ce n’est pas la dernière fois qu’on va l’entendre sur le sujet, ajoute-t-elle, sceptique sur la suite des événements. Il faudrait au moins que des poursuites fédérales soient engagées à l’encontre de Zimmerman, elles permettraient de cicatriser. Pour le reste ? La situation est dramatique, nous sommes des citoyens de seconde zone dans ce pays, je ne sais pas comment on peut faire pour changer cela.» Elle se tait, mais continue de brandir sa pancarte, sur laquelle est écrit : «Enfants noirs : vous avez de la valeur.»
 
 
 
 
 
 

Ces animaux qui pourraient vous tuer

        
Les attaques de requins à la Réunion ont véhiculé une image erronée du squale, qui est loin d'être l'animal le plus dangereux au monde. Le moustique tue deux millions de personnes par an, quand le requin en tue une dizaine.



Les apparences sont parfois trompeuses. Même s'il a fait une nouvelle victime à la Réunion, une jeune fille de 15 ans, le requin, avec ses grandes dents et sa gueule gigantesque, est l'un des animaux les moins dangereux pour l'homme. Pour «dédramatiser» les attaques de requins, l'Institut océanographique de Monaco a mené en 2012 une étude sur le nombre de décès causés chaque année par des animaux sauvages. Il en ressort que l'animal le plus dangereux pour l'homme est le moustique, et que le requin arrive bon dernier.
Le moustique est en effet vecteur de maladies mortelles comme le paludisme, qui tue plus de deux millions de personnes par an dans le monde. Viennent ensuite les serpents, causant en moyenne 100.000 morts par an, les scorpions (5000), les éléphants (600), les abeilles (400), les lions (200), les méduses (100) et enfin les requins (10).

En France, les guêpes tuent plus que les requins

En France métropolitaine aussi, un animal peut causer la mort, même si les risques sont infiniment moindres que dans les régions les plus sauvages du monde. Le même phénomène que celui observé à l'échelle mondiale se reproduit: les animaux perçus comme les plus dangereux sont aussi parmi les plus inoffensifs. Les requins n'ont jamais tué personne sur les côtes françaises atlantiques et méditerranéennes, selon les chiffres du Musée océanographique de Monaco. Jusqu'à présent, les loups des Alpes et les ours des Pyrénées ne se sont attaqués à aucun humain. L'ourse brun Viviane, échappée de sa réserve, qui a erré pendant deux semaines dans la région de Sigean (Aude), n'a fait aucune victime.
Les piqûres d'hyménoptères (abeilles, guêpes et frelons) causent une quinzaine de décès par an, principalement des personnes allergiques, selon les chiffres du ministère de la Santé. Les animaux peuvent causer indirectement la mort, notamment lors de collisions avec des automobilistes ou quand ceux-ci manœuvrent brusquement pour les éviter. Les sangliers, chevreuils et cerfs sont, selon une enquête menée par Que choisir , responsables chaque année d'environ 60.000 collisions avec des automobilistes.
Nous n'avons pas trouvé de statistique officielle établissant le nombre de morts chaque année en France dans ces accidents. Mais dans le Gers, département où les automobilistes déclarent le plus d'accidents dus à des animaux, trois personnes sont mortes entre 2005 et 2008 suite à une collision, indiquent les compagnies d'assurances.
Les chiens peuvent eux aussi se révéler dangereux. Il y a eu 33 décès entre 1990 et 2010 par morsures de chiens, selon les derniers chiffres publiés par l'Institut de veille sanitaire (INVS) en 2010. Plus vous êtes proche de lui, plus le meilleur ami de l'homme risque de vous tuer: les morsures de chiens observées sur les victimes sont plus graves et plus profondes quand celle-ci connaissait le chien mordeur. A toutes fins utiles, rappelons qu'en France nos amis les bêtes sont considérablement moins dangereuses pour l'homme que lui-même: en 2012, selon les chiffres de l'Observatoire national de la délinquance, 665 personnes sont mortes suite à un homicide.






 
A 70 ANS ET PLUS LES PAPYS DU ROCK FONT DE LA RESISTANCE
 
A l'image de Mick Jagger, qui fêtera ses 70 ans vendredi, les anciens "baby-boomers" du rock sont légion à repousser leur départ en retraite, cinquante ans après avoir fait souffler un vent de jeunesse sur la musique.
Toujours aussi athlétique, la voix intacte, le chanteur des Rolling Stones vient de jouer devant des dizaines de milliers de spectateurs au Royaume-Uni pour fêter le 50e anniversaire de son groupe.
Ces prestations ont été unanimement saluées par la critique et si les Stones ne sont pas pressés d'enregistrer un nouvel album --seuls deux titres inédits sont sortis au début de l'année --, ils semblent avides de remonter sur scène.
"Je ne vois pas pourquoi il n'y aurait pas un soixantième anniversaire", a même lancé fin juin Keith Richards, bientôt 70 ans lui aussi.
Les Stones sont loin d'être des exceptions. Nombre de ceux qui ont débuté avec eux sont toujours bien présents dans le paysage musical, se frottant à la concurrence de musiciens qui ont grandi en écoutant leur musique et pourraient être leurs petits-enfants.
Souvent ces gloires du rock profitent des privilèges de l'âge: pas ou peu d'obligations promotionnelles, plannings de concerts aménagés, dans des lieux exceptionnels et à des tarifs conséquents, albums enregistrés dans le secret et en toute liberté...
Au début de l'année, David Bowie, 66 ans, a surpris son monde en publiant un nouvel album "The Next Day", son premier depuis dix ans.
Le musicien, que la rumeur disait malade et qui reste silencieux dans les médias, laisse depuis planer le suspense sur un éventuel retour sur scène, via des confidences contradictoires lâchées à ses proches collaborateurs.
Obsession du rétro
L'année dernière, Bob Dylan (72 ans), Leonard Cohen (78 ans) et Patti Smith (66 ans) avaient, eux aussi, enregistré de nouveaux albums, prouvant à l'occasion n'avoir rien perdu de leur inspiration.
Par nécessité financière ou par pur plaisir, tous trois continuent de sillonner le monde pour se produire sur scène. Brian Wilson (71 ans) a reformé les Beach Boys pour les 50 ans du groupe et publié un album délicieusement rétro. L'ex-Beatles Paul McCartney, lui, fourmille de projets.
A la faveur d'un documentaire, critiques et amateurs de rock se sont récemment pris de passion pour Sixto Rodriguez, folkman oublié des années 70.
Le "Sugar man" de Detroit, 71 ans au compteur, connaît depuis une nouvelle jeunesse et a entrepris une tournée mondiale à guichets fermés.
Et que dire des pionniers du rock Little Richard (80 ans) et Chuck Berry (86 ans), qui font encore de --rares, il est vrai-- apparitions sur scène?
"Nous vivons dans une époque où la culture populaire est devenue obsédée par le rétro et avide de commémorations. Reformations de groupes, tournées de retrouvailles, albums hommages et coffrets, festivals anniversaires et interprétations en concert d'albums de légende: la musique d'hier se porte de mieux en mieux d'année en année", soulignait en 2011 le critique britannique Simon Reynolds dans son ouvrage "Retromania".
Plusieurs raisons à ce phénomène, selon le journaliste: des musiciens qui veulent renflouer leur compte en banque, une industrie du disque rendue frileuse par la crise, l'influence d'internet qui a rendu des centaines de milliers d'archives disponibles et a aboli le rapport au temps, l'avènement de l'iPod qui a conduit les consommateurs à se constituer une bibliothèque numérique et dopé les téléchargements de vieux albums....
"Se pourrait-il que le plus grand danger qui menace l'avenir de notre culture musicale provienne... de son passé?", demandait-il, en prédisant son "assèchement progressif", dans cet essai retentissant.
 
 
 
 
 
 

DIVERS

 

Argentine : fusillade mortelle entre supporteurs de foot

Deux personnes ont trouvé la mort dans une fusillade entre supporteurs de Boca Juniors à Buenos Aires, a annoncé dimanche le service des urgences de la capitale argentine.
 Deux personnes ont trouvé la dans une entre supporteurs de Boca Juniors à Buenos Aires. Des sources policières ont indiqué qu'au moins 90 douilles ont été découvertes sur les lieux de la fusillade.                                        
«Quand nous sommes arrivés sur place avec les ambulances, nous avons trouvé un homme de 35 ans qui avait été tué d'une balle dans le thorax», a déclaré le chef du service des urgences de Buenos Aires, Alberto Crescenti, à la chaîne de télévision TN. L'autre victime, un homme de 45 ans, a été amenée dans un hôpital de la capitale argentine où il ne montrait aucun signe de vie quand il est arrivé, selon des sources policières citées par l'agence de presse Télam.

L'affrontement a eu lieu près du stade de San Lorenzo où, à partir de 21h30 GMT, le club local devait affronter Boca Juniors en match amical. A la suite de cet incident tragique, la rencontre a été annulée.

Avec ces deux nouvelles victimes, un de 5 personnes ont trouvé la mort dans des violences liées au football cette année en Argentine. En 2012, il y avait eu 11 décès, et depuis 1972 le total s'élève à 179, selon l'ONG Salvemos al Fútbol (Sauvons le football, ndlr).






 

Le local parisien des Femen en partie brûlé

  La police privilégie la piste accidentelle, même si les militantes se disent «troublées».
Libération
Les Femen sont à la rue. Les locaux du groupe féministe, dans le quartier de la Goutte-d’Or à Paris, ont été endommagés dans la nuit de samedi par un incendie pour lequel la police privilégie la piste accidentelle. Aucun blessé n’est à déplorer selon les pompiers, tandis que les Femen évoquent un jeune homme «légèrement brûlé» qui «a quelque chose au bras». Mais le pire a été évité.

«Hypothèse». Le feu a pris «peu avant 5 heures du matin», dans la chambre d’Inna Shevchenko, chef de file des Femen en France, qui n’était alors pas présente sur les lieux, a expliqué par la suite la jeune femme. Plusieurs membres du groupe féministe dormaient toutefois dans leur quartier général, au deuxième et dernier étage de cet immeuble du XVIIIe arrondissement qui abrite la salle de spectacles le Lavoir moderne parisien. «Je dormais profondément. Toutes les lumières étaient éteintes et, tout d’un coup, le feu. On a entendu un bruit de verre et des crépitements», a raconté Pauline Hillier, une militante qui se trouvait dans la pièce où l’incendie s’est déclaré. «Aucun élément ne permet de déterminer l’origine du sinistre», mais «nous retenons à ce stade l’hypothèse d’un départ de feu accidentel», a déclaré une source policière.
Les Femen, même si elles assurent avoir l’habitude des menaces de mort, se disent «choquées et troublées». Et trouvent l’incendie «très étrange», laissant entendre qu’il pourrait être lié à «des raisons politiques». Hier, Inna Shevchenko a ainsi rappelé que «les Femen ont beaucoup d’ennemis qui essaient de [les] arrêter depuis longtemps». Actuellement au cœur de nombreux combats et de plusieurs polémiques, le groupe féministe a évoqué des «coïncidences troublantes» et notamment que les deux activistes présentes dans les locaux étaient Pauline Hillier et Marguerite Stern, revenues fin juin de Tunisie après un mois de prison en compagnie de l’Allemande Joséphine Markmann(lire aussi page 7).
Fureur. La sortie d’un timbre à l’effigie de Marianne, dont les traits ont été inspirés par le visage d’une des Femen, a récemment réveillé la fureur de leurs nombreux ennemis. Début juillet, c’est un tweet d’Inna Shevchenko qui avait échauffé les esprits. Elle écrivait : «Qu’est-ce qui peut être plus stupide que le ramadan ? Qu’est-ce qui peut être plus laid que cette religion ?» Accusée d’islamophobie, elle avait plaidé la «religiophobie».
 
 
 
 
 

Le cinéaste Denys de La Patellière est mort

        
Par Antoine Krempf       
 

Denys de la Patellière aura fait tourner les plus grandes stars des années 50 et 60 © DR

Le réalisateur de "Un taxi pour Tobrouk" et de "Du rififi à Paname" est mort ce dimanche à l'âge de 92 ans. De Gabin à Ventura, il aura fait tourner toutes les stars des années 50 et 60.

C'était l'un des réalisateurs les plus populaires des années 50 et 60. Denys de la Patellière s'est éteint chez lui ce dimanche à l'âge de 92 ans. Pour les cinéastes de la Nouvelle Vague, il était l'incarnation du "cinéma à la papa". Lui-même affirmait ne pas vouloir "faire une œuvre mais de réaliser des spectacles et d'intéresser les spectateurs". Retour sur ses principaux films.

"Un taxi pour Tobrouk", son plus grand succès avec Lino Ventura 


 
"Du rififi à Paname", avec Jean Gabin et Mireille Darc
 


"Les grandes familles" avec Gabin, Brasseur et Blier


"Retour de manivelle", avec Michèle Morgan

Par Antoine Krempf
 
 
 
 
 
 
 

Le site d'Apple destiné aux programmeurs d'applications piraté

Le Monde.fr avec AFP
Communiqué publié sur le site d'Apple destiné aux développeurs.
Communiqué publié sur le site d'Apple destiné aux développeurs. | Apple

Le géant informatique américain Apple a averti les développeurs d'applications pour ses produits que le site qui leur est destiné avait été piraté et que des informations les concernant peuvent avoir été dérobées.

"Jeudi, un intrus a essayé d'accéder à des données personnelles sur les développeurs enregistrés sur notre site", indique Apple dans un communiqué publié sur ce même site, dimanche 21 juillet. En réaction à l'attaque informatique, qui a eu lieu jeudi, le groupe affirme qu'il a paralysé son site afin de "revoir totalement" ses systèmes adressés aux programmateurs, en mettant à jour son logiciel et en reconstruisant sa base de données.
Apple a dit que les données personnelles "sensibles" sur son site sont cryptées et que les pirates informatiques ne peuvent y avoir eu accès. Il avertit toutefois que les pirates "pourraient avoir eu accès à certains noms, adresses e-mail ou postales" de développeurs. Il ajoute que les informations liées aux clients de ses produits n'ont pas été touchées par l'attaque informatique. "Nous nous excusons pour le dérangement considérable causé par cette panne et nous estimons que le site de programmateurs devrait fonctionner à nouveau rapidement", poursuit le communiqué du fabricant.





   

CHINE: DIFFERENTS SEISMES DANS LA PROVINCE DE GANSU ONT FAIT AU MOINS 47 MORTS


Un drapeau chinois élevé sur les ruines d'un précédent séisme qui a eu lieu le 23 avril 2013 dans la province du Sichuan
  
Un séisme de magnitude 5,9, et les répliques qui ont suivi, ont fait au moins 47 morts lundi dans une région montagneuse et difficile d'accès du nord-ouest de la Chine, selon un nouveau bilan officiel.

Le séisme initial est intervenu à 07H45 heure locale (23H45 GMT) dans le Gansu, une province en grande partie désertique, avec un épicentre situé à 170 km au sud-est de la capitale provinciale Lanzhou, à une profondeur de 9,8 km, selon l'Institut géophyisque américain (USGS).

Une violente réplique de magnitude 5,6 a frappé la même région à 09H12, avec un épicentre situé à une profondeur de 10,1 km, a ajouté l'institut.

Les secousses sismiques ont fait 47 morts et 296 blessés graves, a indiqué à l'AFP un responsable du Bureau de sismologie du Gansu, précisant qu'au moins 371 répliques avaient été enregistrées.

"Plus de 21.000 bâtiments ont été sévèrement endommagés, et plus de 1.200 se sont effondrés", a ajouté ce responsable.

Un habitant du district de Min, où se trouvait l'épicentre, a raconté à l'AFP qu'il travaillait dans une usine pharmaceutique au moment où le séisme a frappé et qu'il a vu les bâtiments trembler fortement.
"J'étais dans l'atelier, j'ai ressenti une violente secousse, et je me suis immédiatement précipité vers la cour de l'usine", a déclaré M. Ma.
"Quand je suis arrivé dans la cour, j'ai vu un immeuble de 19 étages, le plus haut de notre district, qui tanguait furieusement, surtout au dernier étage", a-t-il poursuivi.
Dans le district de Min, "plus de 200 personnes ont été blessées dans les sept zones touchés par les tremblements de terre", a précisé à l'AFP M. He, un responsable du comité du Parti communiste dans le district, qui n'a donné que son nom de famille.
Outre le district de Minxian, les secousses sismiques ont également fait des victimes dans les district voisins de Zhang et Li, selon les médias locaux.
Des images diffusées par la télévision centrale CCTV montrent des villages ruraux parsemés de gravats.
Le séisme a été ressenti jusqu'à Lanzhou, et même jusqu'à Xi'An, capitale de la province voisine du Shanxi.
Les provinces de l'ouest de la Chine sont régulièrement touchées par des tremblements de terre.
Un séisme de magnitude 6,6 avait tué en avril quelque 200 personnes dans la province voisine du Sichuan, où un séisme dévastateur d'une magnitude de 8 avait fait près de 90.000 morts et disparus en 2008.






USA. Trois corps de femmes noires trouvés dans des sacs plastique 

Les corps de trois femmes noires enveloppés dans des sacs plastique ont été retrouvés dans une ville de l’Ohio et les recherches d’autres victimes se poursuivent, a annoncé la police dimanche.
Le premier corps a été trouvé vendredi dans un garage dans la ville d’East Cleveland après que la police a reçu un appel signalant une odeur nauséabonde, a indiqué le sergent Scott Gardner dans un communiqué.
La police recherche d’autres victimes
Les deux autres corps ont été découverts samedi. L’un d’eux se situait dans une « résidence abandonnée », selon M. Gardner. L’autre a été trouvé près du premier corps.
« Les recherches d’éventuelles victimes supplémentaires continuent », a précisé M. Gardner.
« Nous avons affaire à un malade »
Le suspect, Michael Madison, a été arrêté chez sa mère et placé en garde à vue après une confrontation.
Après la découverte du premier corps, les enquêteurs « ont recueilli des indices supplémentaires » dans l’appartement de M. Madison, 35 ans, fiché comme délinquant sexuel selon CNN.
« Nous avons affaire à un malade et nous avons des raisons de croire qu’il pourrait y avoir d’autres victimes », a déclaré Gary Norton, maire d’East Cleveland, cité par CNN sur son site internet.

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