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dimanche 7 juillet 2013

07072013 QUOI DE NEUF ?

Egypte, San Francisco, Wimbledon... Les six infos à retenir du week-end

 
Le Monde.fr

Vous avez décroché de l'actu pendant le week-end ? Petite séance de rattrapage avec les informations à retenir des deux derniers jours.

  • Egypte : tractations pour le poste de premier ministre
Mohamed El-Baradeï et le président par intérim Adly Mansour, le 6 juillet 2013.
Mohamed El-Baradeï et le président par intérim Adly Mansour, le 6 juillet 2013. | AFP/-

Trois jours après le coup militaire qui a renversé le président Mohamed Morsi, la confusion dominait toujours à la tête de l'Etat égyptien. Le choix de Mohamed El-Baradei, annoncé la veille au soir par l'agence officielle Mena et plusieurs sources politiques et militaires, s'est finalement heurté samedi aux réserves du parti salafiste Al-Nour, partenaire islamiste d'une coalition principalement composée de partis et mouvements laïques. Le président par intérim, Adly Mansour, nommé par les militaires, a fait savoir qu'il n'avait pas pris de décision finale, même si l'option de M. El-Baradei restait à ses yeux "la plus logique".
Les adversaires et les partisans du président islamiste déposé par l'armée se préparaient à mobiliser une nouvelle fois dans la rue dimanche. Les anti-Morsi comptaient se rassembler comme à leur habitude sur la place Tahrir, dans le centre-ville, tandis que le camp de l'ancien président occupe déjà depuis plusieurs jours les abords de l'Université du Caire, dans le quartier de Guizeh, et une grande place devant une mosquée de Nasr City, un faubourg de la capitale.
  • Tennis : Bartoli et Murray triomphent à Wimbledon
Premier trophée du Grand Chelem pour Marion Bartoli, le 6 juillet à Wimbledon.
Premier trophée du Grand Chelem pour Marion Bartoli, le 6 juillet à Wimbledon. | REUTERS/STEFAN WERMUTH

Marion Bartoli a vécu son jour de gloire samedi en remportant le tournoi de Wimbledon grâce à une victoire écrasante 6-1, 6-4 en 1h21 sur l'Allemande Sabine Lisicki en finale. Marion Bartoli devient la troisième Française depuis le début de l'ère Open, en 1968, à gagner l'un des quatre tournois du Grand Chelem après Mary Pierce et Amélie Mauresmo, la dernière à s'être imposée au All England Club, en 2006.
Andy Murray est de son côté devenu dimanche le premier Britannique à s'imposer à Wimbledon depuis 1936 grâce à sa victoire en finale contre le Serbe Novak Djokovic en trois sets 6-4, 7-5, 6-4. L'Ecossais, numéro deux mondial, âgé de 26 ans, succède au palmarès du tournoi du Grand Chelem anglais à Fred Perry, dernier Britannique sacré, il y a 77 ans. Murray avait déjà donné à son pays son premier titre majeur depuis la victoire de Perry en 1936 l'an passé en remportant l'US Open, après quatre échecs en finale de Grand Chelem.
  • Québec : au moins 5 morts et 80 disparus dans l'explosion d'un train
Les incendies n'étaient toujours pas maîtrisés samedi soir, près de 20 heures après la catastrophe, et les autorités attendaient l'arrivée de mousse ignifuge en provenance des Etats-Unis.
Les incendies n'étaient toujours pas maîtrisés samedi soir, près de 20 heures après la catastrophe, et les autorités attendaient l'arrivée de mousse ignifuge en provenance des Etats-Unis. | REUTERS/MATHIEU BELANGER

Au moins cinq personnes sont mortes et  quarante autres manquent toujours à l'appel dans la petite ville québécoise de Lac-Mégantic après le déraillement et l'explosion d'un convoi de wagons-citernes chargés de pétrole brut, qui a ravagé une partie du centre-ville. L'accident a provoqué la mort d'au moins trois personnes, selon un dernier bilan officiel des autorités québécoises, qui craignent un bilan beaucoup plus lourd. Le centre-ville était très fréquenté au moment de l'accident, vers 1 heures du matin heure locale (7 heures, heure de Paris), notamment un bar, très apprécié par les jeunes.
"Je suis choqué, horrifié par la nouvelle. Malheureusement, il est clair qu'il y a eu perte de vies, même si on n'en connaît pas encore l'ampleur", a déclaré samedi soir le premier ministre canadien, Stephen Harper, depuis Calgary, dans l'ouest du pays. La première ministre du Québec, Pauline Marois, a exprimé pour sa part "un sentiment de profonde désolation" après avoir survolé la ville sinistrée et vu "tous ces bâtiments brûlés".
Un incident mécanique pourrait être à l'origine de l'accident. Avant la catastrophe, le convoi avait été immobilisé dans le village voisin de Nantes pour effectuer un changement d'équipe et, pour une raison inconnue, il s'est "mis à avancer, à bouger dans la pente le conduisant jusqu'à Lac-Mégantic", alors que les systèmes de freinage étaient pourtant activés. Par conséquent, "il n'y avait pas de conducteur à l'intérieur" lorsque le train s'est emballé, a expliqué la compagnie.
Accident à l'aéroport de San Francisco, samedi 6 juillet.
Accident à l'aéroport de San Francisco, samedi 6 juillet. | REUTERS/JED JACOBSOHN

Un Boeing 777-200 de la compagnie sud-coréenne Asiana Airlines, en provenance de Séoul, a raté son atterrissage et pris feu à l'aéroport international de San Francisco, samedi vers 11 h 28, heure locale (20 h 28, heure de Paris). Sur 307 passagers et membres d'équipage, deux adolescentes chinoises assises à l'arrière de l'appareil ont été tuées et 182 blessées.

L'accident ne serait pas dû à une défaillance mécanique, croit savoir le PDG d'Asiana, Yoon Young-doo, qui s'exprimait devant la presse dimanche. Yoon a refusé de s'exprimer directement sur l'hypothèse d'une défaillance humaine, précisant que la formation des trois pilotes respectait les normes en vigueur en Corée du Sud. Les boîtes noires ont été récupérées et devaient être analysées dès dimanche, a indiqué la présidente de l'Agence américaine de sécurité des transports (NTSB), dont les experts de la NTSB "espèrent interroger les pilotes dans les jours qui viennent".
  • UMP : la Droite forte réunie en Sologne, les Français pensent que Sarkozy sera candidat en 2017
Nicolas Sarkozy, le 5 juillet 2013, au Bois de Boulogne, à Paris.
Nicolas Sarkozy, le 5 juillet 2013, au Bois de Boulogne, à Paris. | AFP/MIGUEL MEDINA

Nicolas Sarkozy a été célébré samedi par son camp lors de la fête de la Violette, organisée en Sologne par la Droite forte, premier courant de l'UMP. Bien qu'absent à La Ferté-Imbault (Loir-et-Cher), l'ancien chef de l'Etat était dans tous les esprits et au cœur des discussions des 2 000 participants. Le président de l'UMP, Jean-François Copé, a appelé les militants présents à mettre fin aux divisions pour mettre le parti en "ordre de bataille pour offrir à la France un chemin d'espérance"
Le retour de l'ancien chef de l'Etat sur le devant de la scène politique s'est accéléré cette semaine après la décision du Conseil constitutionnel d'invalider son compte de campagne 2012. Si trois Français sur cinq (59 %) ne souhaitent pas que Nicolas Sarkozy soit candidat à la prochaine  présidentielle de 2017, selon un sondage Ifop pour le Journal du dimanche, une proportion élevée (70 %), en nette hausse, pense en revanche que l'ex-président de la République sera à nouveau candidat en 2017, 30 % pensant l'inverse. 80 % des sympathisants de l'UMP pensent que Nicolas Sarkozy se présentera dans quatre ans, mais aussi 66 % des sympathisants de gauche.
Nicolas Maduro et Evo Morales, le 4 juillet.
Nicolas Maduro et Evo Morales, le 4 juillet. | AP/Juan Karita

Après les présidents du Venezuela, Nicolas Maduro, et du Nicaragua, Daniel Ortega, c'est au tour du chef d'Etat bolivien, Evo Morales, de proposer l'asile à l'ancien consultant de l'Agence de la sécurité américaine Edward Snowden, bloqué depuis deux semaines dans la zone de transit de l'aéroport de Moscou-Cheremetievo.
En outre, selon des informations du "Monde", la directrice-adjointe de cabinet du premier ministre aurait pris la décision d'interdire le survol de l'espace aérien français par l'avion du président bolivien. Le gouvernement français pensait que l'Américain Edward Snowden pouvait être à bord de l'avion de Evo Morales.
 
 
 
 
 

POLITIQUE

 

Accord entre les deux Corées sur la réouverture de Kaesong

Le Monde.fr avec AFP
Un employé sud-coréen marche sur la route menant au complexe industriel de Kaesong situé en Corée du Nord, à Paju, le 3 avril. Le complexe de Kaesong vise a promouvoir la coopération économique entre les deux Corées, et n'a été fermé qu'une fois, en 1999.
Un employé sud-coréen marche sur la route menant au complexe industriel de Kaesong situé en Corée du Nord, à Paju, le 3 avril. Le complexe de Kaesong vise a promouvoir la coopération économique entre les deux Corées, et n'a été fermé qu'une fois, en 1999. | REUTERS/KIM HONG-JI


Après plus de douze heures de délicates discussions sur le principe de la réouverture du site industriel commun de Kaesong, les deux Corées sont finalement parvenues à un accord dimanche 7 juillet. Les négociateurs, réunis dans le village de Panmunjom, sur la ligne de démarcation, ont décidé que les entreprises présentes sur ce complexe financé par la Corée du Sud et situé en Corée du Nord reprendraient leurs activités dès qu'elles seraient "prêtes" à le faire, ont annoncé les médias sud-coréens.
Séoul et Pyongyang ont également décidé de se rencontrer mercredi sur le site même de Kaesong pour trouver les moyens d'éviter à l'avenir une autre fermeture de ces installations et se sont mis d'accord sur leur inspection préalable par des hommes d'affaires sud-coréens.
Ces pourparlers sont intervenus après deux mois d'une forte dégradation des relations entre le Nord et le Sud avec notamment des menaces de la part de la Corée du Nord, dont l'économie souffre d'un renforcement des sanctions infligées par les Nations unies après un essai nucléaire en février. Séoul et Pyongyang ont toujours affirmé vouloir rouvrir la complexe de Kaesong, fermé en avril sur fond de vives tensions entre Séoul et Pyongyang, et dont aucun des deux pays n'a voulu prendre la responsabilité de le déclarer officiellement fermé, se bornant à reconnaître un arrêt provisoire de son activité et à accuser l'autre partie d'être à l'origine de la suspension de ses activités.
La Corée du Nord, invoquant l'hostilité du Sud à son endroit, avait retiré le 8 avril ses 53 000 employés des 123 usines présentes sur ce site industriel mis en place dans le sillage de "la diplomatie du rayon de soleil", menée par la Corée du Sud de 1998 à 2008 pour encourager les contacts entre les deux frères ennemis qui restent techniquement en guerre puisque la Guerre de Corée s'est terminée par un armistice et non par un traité de paix. Le Sud avait retiré peu après ses cadres et contremaîtres.
"Nous avons maintes fois clarifié notre position pour que Kaesong se développe en tant que site répondant aux normes internationales et où le sens commun prévaut", a déclaré avant le début des négociations le porte-parole du ministère de l'unification sud-coréen, Kim Hyung-Suk, faisant part de sa tristesse de voir le complexe toujours fermé.
"Parmi la multitude de questions à évoquer, celle cruciale de la protection du site des effets de la mousson reste la priorité", a pour sa part dit le chef de la délégation nord-coréenne, Pak Chol-Su, qui s'est lui aussi exprimé avant le début de la rencontre, selon des informations d'un pool de presse.
Samedi, la délégation du Sud a reproché au Nord d'avoir décidé unilatéralement l'arrêt de l'activité du complexe de Kaesong, et demandé des garanties pour éviter que cela ne se reproduise.
 
 
 
 
 

L’Egypte se prépare à une nouvelle journée de manifestations

 

 
 

L’armée est déployée au Caire pour tenter de prévenir de nouveaux affrontements entre pro et anti-Morsi. Mohamed ElBaradei est pressenti comme Premier ministre de transition. Un pipeline a été la cible d’un attentat à la bombe dans le Nord-Sinaï.


La flambée de violences a déjà fait 37 morts en 24 heures. - AFP
La flambée de violences a déjà fait 37 morts en 24 heures. - AFP

L’Egypte, dont le poste de Premier ministre de transition pourrait échoir à Mohamed ElBaradei, doit être le théâtre dimanche de manifestations massives opposant pro et anti-Morsi, notamment au Caire où l’armée est déployée en force pour tenter de prévenir de nouveaux affrontements.
Dans le Nord-Sinaï près de la ville d’El-Arich, un pipeline acheminant du gaz vers la Jordanie a été la cible d’un attentat à la bombe tôt dimanche matin, pour la première fois depuis près d’un an, ont indiqué des témoins à l’AFP. Cet attentat alimente la flambée de violences qui a déjà fait 37 morts en 24 heures, et au cours de laquelle le mouvement Tamarrod (rébellion en arabe), à l’origine des manifestations monstres contre Mohamed Morsi qui ont mené à sa destitution par l’armée, a appelé à une nouvelle mobilisation dimanche.

Manifestations dimanche

Sur la place Tahrir, des groupes de manifestants anti-Morsi qui y campent ont été rejoints par d’autres en prévision des marches de dimanche.
Dans le camp opposé, les Frères musulmans, cibles d’une campagne de répression des nouvelles autorités, ont de leur côté appelé à protester « par millions » contre « l’Etat policier » instauré après le « coup d’Etat militaire ». Les islamistes ont promis de rester dans les rues jusqu’au retour de Mohamed Morsi, premier président élu démocratiquement du pays, alors que l’influent prédicateur Youssef al-Qaradaoui, mentor des Frères musulmans dont est issu Mohamed Morsi, a déclaré « nulle et non avenue » sa destitution dans une fatwa.

Négociations

La journée pourrait également être marquée par des avancées dans les négociations pour la nomination d’un Premier ministre de transition, poste pour lequel Mohamed ElBaradei, ténor de l’opposition à Mohamed Morsi, était pressenti dans la nuit de samedi à dimanche. Mohamed ElBaradei, ancien chef de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), est le « choix le plus logique » pour former un gouvernement de transition avant des élections générales à une date non précisée, a indiqué un conseiller du président intérimaire Adly Mansour.
Toutefois, sa nomination n’a pas encore été actée, a-t-il ajouté, après qu’elle a été annoncée par l’agence officielle Mena et qu’une source militaire l’a confirmée à l’AFP. Une source proche du dossier a expliqué à l’AFP que des négociations étaient en cours avec des dirigeants du parti salafiste d’al-Nour pour tenter de les convaincre de se rallier au choix de Mohamed ElBaradei.
L’opposition à Mohamed Morsi avait chargé Mohamed ElBaradei de la représenter dans la transition politique. Rentré en Egypte en 2010 après une carrière internationale, il avait soutenu le soulèvement populaire qui avait chassé Hosni Moubarak du pouvoir en 2011 et avait ensuite réclamé le départ de Mohamed Morsi.

Les Etats-Unis ne soutiennent « aucun groupe »

C’est aux côtés de Mohamed ElBaradei, du chef du parti salafiste et de représentants de Tamarrod, entre autres, que le chef de l’armée, le général Abdel Fattah al-Sissi, avait annoncé mercredi soir le coup militaire et l’éviction de Mohamed Morsi, remplacé dès le lendemain par Adly Mansour, président de la Haute cour constitutionnelle.
Le président américain Barack Obama « a répété que les Etats-Unis ne (...) soutiennent aucun (...) groupe égyptien particulier » dans le pays plus que jamais divisé. Dans ce contexte tendu, Adly Mansour a eu des entretiens avec le général Sissi, nouvel homme fort du pays, ainsi qu’avec Mohamed ElBaradei et des représentants de Tamarrod.
Après avoir évincé le président islamiste en arguant qu’il n’était pas à même de régler la crise politique, l’armée et les nouvelles autorités ont lancé une campagne ciblant les Frères musulmans, arrivés au pouvoir avec l’élection de Mohamed Morsi après avoir été interdits pendant 30 ans de régime Moubarak.
Mohamed Morsi, accusé par ses détracteurs d’accaparer le pouvoir, est détenu par l’armée, et le Guide suprême Mohamed Badie est sous le coup, avec huit autres chefs de la confrérie, d’une accusation d’ « incitation au meurtre ». Le numéro deux de la confrérie, Khairat al-Chater, a été arrêté.
Source AFP





 

Egypte : pro et anti-Morsi dans les rues

 
 

Des dizaines de milliers d’opposants à Mohamed Morsi étaient rassemblés dimanche en Egypte, notamment sur la place Tahrir au Caire. Les islamistes continuent à mobiliser leurs troupes pour maintenir la pression sur l’armée.

Mobilisations rivales ce dimanche en Egypte. - AFP
 
Des dizaines de milliers d’opposants à Mohamed Morsi étaient rassemblés dimanche en Egypte, notamment sur la place Tahrir au Caire, dans une démonstration de force destinée à prouver que l’ex-président islamiste a été renversé par une révolution populaire et non un coup d’Etat. Alors que des avions de chasse rasaient les toits de la capitale, lâchant derrière eux une fumée aux couleurs du drapeau national, la place Tahrir était noire de monde pour une mobilisation se voulant pacifique, après des heurts d’une rare violence vendredi entre pro et anti-Morsi. Au moins 37 personnes avaient été tuées et plus de 1.400 autres blessées à travers le pays, notamment en marge de rassemblements de dizaines de milliers de sympathisants des Frères musulmans, dont est issu Mohamed Morsi.
Dimanche, l’ambiance était bon enfant à Tahrir recouverte d’une nuée de drapeaux, dont l’un, géant, proclamait « Dégage » à l’adresse de Mohamed Morsi, tandis que des pancartes affirmaient, en anglais, « l’Egypte a connu une révolution, pas un coup d’Etat ». Non loin de là, Yasser, ingénieur, a affirmé à l’AFP que la destitution de Mohamed Morsi n’était pas « contre la démocratie car 30 millions de personnes sont descendues dans la rue pour exprimer leur colère ». Comme lui, des dizaines de milliers d’Egyptiens étaient mobilisés dimanche dans de nombreuses villes du pays pour « achever (la révolution) du 30 juin », date à laquelle avaient débuté les manifestations d’une ampleur inédite qui ont conduit l’armée à déposer Mohamed Morsi.

Mobilisation rivale

De leur côté, les islamistes continuaient à mobiliser leurs troupes pour maintenir la pression sur l’armée, qui détient Mohamed Morsi depuis sa destitution, et dénoncer l’ « Etat policier » qu’elle a instauré, selon eux. Les partisans du président déchu étaient massés par milliers près de l’université du Caire, dans le quartier de Guizeh, devant une mosquée du faubourg de Nasr City, ainsi que devant la Garde républicaine, où quatre des leurs sont morts vendredi lors d’échanges de tirs avec des soldats. « Les militaires ont volé la légitimité et mon vote. Ce sont des traîtres », a lancé Ahmed Mohamed, un étudiant venu d’Assiout (sud).
Ces mobilisations rivales font peser le risque de nouvelles violences, alors que de difficiles tractations se poursuivent en vue de la nomination d’un Premier ministre , le prix Nobel de la paix Mohamed ElBaradei, pressenti, ne faisant pas consensus.
Source AFP


 
 
 
 
 
 

70% des Français estiment que Sarkozy se présentera en 2017

 

 
 

Selon le sondage Ifop-JDD, 59% des Français ne souhaitent pas, néanmoins, que l’ex-président soit à nouveau candidat.


L’ex-président apparaît toujours comme une personnalité peu capable de rassembler par-delà les clivages politiques. - AFP
 

Trois Français sur cinq ne souhaitent pas que Nicolas Sarkozy soit candidat à l’élection présidentielle de 2017, une proportion stable, selon un sondage Ifop pour le JDD à paraître dimanche . A la question « vous personnellement, souhaitez-vous que Nicolas Sarkozy soit candidat à la prochaine élection présidentielle ? », 59% des personnes interrogées ont répondu non, et 40% oui. 1% ne s’est pas prononcé.
Selon ce sondage réalisé après que l’ex-président a annoncé qu’il allait se « mobiliser » contre la décision du Conseil constitutionnel invalidant son compte de la campagne de 2012, cette proportion est sans changement par rapport à un sondage avec la même question posée par le même institut fin juin (60%/40%).

Clivages politiques

L’ex-président apparaît toujours comme une personnalité peu capable de rassembler par-delà les clivages politiques, puisque 82% des sympathisants UMP souhaitent qu’il soit une nouvelle fois candidat dans quatre ans, alors qu’ils sont aussi nombreux à gauche (81%) à souhaiter qu’il ne se représente pas.
En revanche, une proportion élevée (70%), en nette hausse, pense que l’ex-président de la République sera à nouveau candidat en 2017, 30% pensant l’inverse. Fin juin, ils étaient respectivement 61% à pronostiquer qu’il se présenterait, et 39% à prévoir le contraire. 80% des sympathisants de l’UMP pensent que Nicolas Sarkozy se présentera dans quatre ans, mais aussi 66% des sympathisants de gauche.
Sondage réalisé par téléphone du 5 au 6 juillet auprès d’un échantillon de 1.005 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. Méthode des quotas.
Source AFP





Christian Estrosi fait feu sur l'islam et les gens du voyage

 
                        
 

Le maire de Nice, Christian Estrosi.Jugeant «incompatibles» le Coran et la démocratie, le maire de Nice s'est targué de «mater» les nomades installés illégalement sur un terrain de sa commune.

Libération
L’ancien ministre et député UMP Christian Estrosi a jugé dimanche qu’islam et démocratie n’étaient «absolument pas» compatibles, contrairement à ce qu’a déclaré le président François Hollande lors de son voyage officiel en Tunisie. Comme on lui demandait au «Grand Rendez-vous» (Europe 1/i-Télé/Le Parisien) s’il partageait le sentiment du chef de l’Etat sur ce point, il a répondu: «Absolument pas ! On ne peut pas se revendiquer de partout de la laïcité et en même temps dire que l’islam et la démocratie sont parfaitement compatibles».
Expliquant qu’en France «tout le monde se met à hurler» - ce qui est «totalement légitime» - dès que «quelqu’un affiche un signe ostentatoire d’une appartenance à une religion» dans une crèche, une école ou un lieu public, le député des Alpes-maritimes a estimé en substance qu’on ne pouvait réagir autrement face à de telles attitudes à l’étranger. «Moi quand je vois, au nom de l’islam, ce qui est en train de se passer en Egypte, (et) dans un certain nombre de pays du Moyen-Orient ou du Maghreb, je suis particulièrement inquiet. Et donc pour moi c’est parfaitement incompatible», a-t-il répété. «Je veux qu’on défende l’idée de liberté, de démocratie, à partir du principe de la laïcité qui fait le modèle de notre pays».

«Je vous materai»

Christien Estrosi s'est également exprimé en termes virulents sur les gens du voyage occupant illégalement des terrains à Nice, ville dont il est maire. Plusieurs centaines de caravanes de tziganes se sont installées ces derniers jours dans les Alpes-Maritimes, entraînant des tensions avec les collectivités locales UMP, dont certaines ont déposé plainte. «J’appelle les maires de France à la révolte, a déclaré Christian Estrosi. Nous disposons de moyens qui nous permettent de le faire.»
Dans le cas des caravanes installées sur un terrain de football de Nice, l'ancien ministre a expliqué : «La première chose que je fais, c’est de vous mettre caméras partout, pour surveiller vos faits et gestes dans les quelques heures qui viennent. On va noter ceux qui rentrent, sortent, à quelle minute, à quel moment et ce que vous allez faire partout, dans la ville, dans la métropole, etc.»
«Je vais relever les plaques d’immatriculations les unes après les autres», a poursuivi le maire de Nice. «Je fais un référé devant le tribunal à titre conservatoire pour pouvoir saisir les véhicules, vous savez, ces belles et grosses voitures avec lesquels ils tirent leurs belles et grosses caravanes pour lesquelles il faudrait parfois aux Français toute une vie pour pouvoir se payer les mêmes.» «J'en ai maté d'autre, je vous materai», aurait déclaré Christian Estrosi aux intéressés.
Le député et porte-parole du PS, Eduardo Rihan Cypel, a qualifié ces propos d'«invraisemblables», estimant que leur auteur «appelle carrément à des pogroms».






ECONOMIE

 

Le Made in France, Mobilité 21 et l'Europe de la défense : l'agenda de l'industrie du 8 au 12 juillet

Par            
     
Colas LGV est  Une semaine d'industrie très "made in France" avec deux interventions d'Arnaud Montebourg sur ce thème. Particulièrement attendu : Jean-Marc Ayrault devrait annoncer mardi les arbitrages du gouvernement sur les projets d’infrastructures de transport après la remise du rapport de la commission Mobilité 21. A noter aussi, la tenue d'une conférence sur le thème de l'Europe de la défense jeudi, en présence de Jean-Yves le Drian et de Laurent Fabius notamment.
   
Lundi 8 juillet
Made in France - Le ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg et Pierre Pelouzet, Médiateur national des relations inter-entreprises, reçoivent l'ensemble des Directeurs Achat du CAC 40 à une réunion sur les achats économiquement responsables.
Commerce international - Lancement prévu des négociations de libre-échange entre les USA et l’Union européenne. Celles-ci pourraient cependant être reportée après la révélation de l’espionnage de représentations diplomatiques par les Américains.
Justice - Décision dans l’affaire "pétrole contre nourriture" (embargo en Irak) qui concerne le groupe Total en tant que personne morale et Christophe de Margerie en tant que directeur Moyen-Orient à l’époque des faits. L’audience du procès s’était tenu en février 2013.
Energie - Projet de cotation d'Osram, filiale de Siemens et numéro deux mondial du secteur de l'éclairage derrière Philips.

Mardi 9 juillet
Transport - Présentation du plan d’investissement à 10 ans du gouvernement par le Premier ministre Jean-Marc Ayrault, faisant suite à la remise du rapport de la commission Mobilité 21.
Industrie - L'association "European American Press Club" reçoit le ministre du Redressement Productif pour une intervention sur le thème de la reconquête industrielle de la France.
Recherche - A l'occasion du 10e anniversaire d'Inra Transfert, un débat sur le thème "quelle recherche publique pour quelle croissance", animé par Frédéric Taddéï et avec comme invités  Philippe Lénée, directeur général d'Inra Transfert, François Houllier, PDG de l'Inra, Daniel Cohen, économiste, Jean-Didier Vincent, de l'Académie des Sciences.

Mercredi 10 juillet
Compétitivité - Le Commissariat général à la stratégie et à la prospective (CGSP), présente ses propositions sur le thème "Approvisionnements en métaux critiques : un enjeu pour la compétitivité de l'industrie".
Etude - Présentation des résulats d'une étude exclusive DHL-IHS sur la "dynamique export" des PME dans 12 pays avec les réponses apportées par Ubifrance pour répondre aux enjeux de l’internationalisation des entreprises françaises.
Imprimerie - Le fabricant de rotatives Goss France connaîtra son sort ce mercredi : le tribunal de commerce de Compiègne (Oise) demande à sa maison mère des précisions sur son projet de maintenir 123 emplois, sur un total aujourd'hui de 430 dont 110 à Nantes (Loire-Atlantique) et le reste à Montataire (Oise).
Finance - Paris Europlace International Financial Forum, la rencontre annuelle organisée par l’association de la place financière parisienne, se déroule le 10 et 11 juillet.

Jeudi 11 juillet
Défense - Deuxième table-ronde de la conférence parlementaire sur l'Europe de la Défense : "Du livre blanc au Conseil Européen de décembre : comment relancer l'Europe de la Défense ?". Elle se tiendra en présence notamment de Jean-Yves Le Drian et de Laurent Fabius. La conférence tentera de répondre aux questions suivantes : "Quelles capacités militaires pour des opérations européennes ? Comment combler les lacunes capacitaires de certains pays ou de l'Europe ? Comment relancer les programmes en coopérations et sur quelles bases ? Et surtout, comment articuler les capacités entres ressources nationales, européennes et otaniennes ?"

Vendredi 12 juillet
Pharmacie - Lancement de la vente en ligne de 4 000 médicaments.
Automobile - Décision attendue pour le sous-traitant automobile Preciturn, basé à Monistrol-sur-Loire (Haute-Loire) et placé en liquidation judiciaire par le Tribunal de commerce de Haute-Loire le 14 juin dernier.

 
 
 
 
 
 

JUSTICE ?

 

Abou Qatada extradé vers la Jordanie

Le Monde.fr avec AFP
L'islamiste Abou Qatada, le 17 avril 2012. | AFP/MIGUEL MEDINA

L'islamiste Abou Qatada, le 17 avril 2012.

Un avion transportant l'islamiste radical Abou Qatada a décollé dimanche 7 juillet d'un aéroport de Grande-Bretagne pour la Jordanie, mettant un terme à des années de bataille par plusieurs gouvernements pour son extradition. Des images télévisées montraient le prédicateur né en Palestine lors de son embarquement dans un appareil de la RAF, sur la base de Northolt à l'ouest de Londres.
La ministre de l'intérieur britannique, Theresa May, a confirmé que l'homme de 53 ans, autrefois décrit comme "l'ambassadeur de Ben Laden en Europe" par un juge espagnol, avait quitté le pays. "Abou Qatada a été extradé aujourd'hui vers son pays d'origine la Jordanie afin d'être jugé pour terrorisme", a-t-elle affirmé dans un communiqué. "Son départ marque la fin des efforts entrepris pour l'expulser depuis 2001 et je pense que cela sera salué par l'opinion britannique".
La Grande-Bretagne avait engagé des poursuites contre Abou Qatada depuis 2001 mais avait lancé la procédure formelle d'extradition en 2005. Abou Qatada avait un peu plus tôt quitté la prison de haute sécurité de Belmarsh, dans le sud-est de Londres, dans un convoi composé d'une camionnette blindée de police bleue, de deux berlines et d'une Range Rover, à destination de la base militaire de Northolt.
L'extradition survient quelques semaines après la ratification par Amman et Londres d'un traité visant à garantir que des preuves obtenues par la torture ne pourraient pas être utilisées contre lui lors d'un procès en Jordanie.
De son vrai nom Omar Mahmoud Mohammed Othman, cet homme, qui serait né en 1960 à Bethléem, possède la nationalité jordanienne, la Cisjordanie étant sous contrôle jordanien au moment de sa naissance. En 1999, il a été condamné par contumace en Jordanie pour "préparation d'attentats" visant notamment l'école américaine à Amman. La peine a ensuite été commuée en prison à vie assortie de travaux forcés. En 2000 il a de nouveau été condamné à 15 ans de prison, dans une autre affaire de préparation d'attentat. La Jordanie entend aujourd'hui le rejuger.
 
 
 
 
 

DIVERS

 

San Francisco : 2 morts et 182 blessés dans le crash d'un avion


Un Boeing 777 de la compagnie Asiana Airlines en provenance de Séoul a raté son atterrissage et pris feu à l'aéroport de San Francisco. Il transportait 307 passagers.

L'avion d'Asiana Airlines transportait 307 personnes, dont 16 membres d'équipage (Yonhap News/NEWSCOM/SIPA).
Un Boeing 777 de la compagnie sud-coréenne Asiana Airlines en provenance de Séoul a raté son atterrissage et pris feu à l'aéroport de San Francisco samedi 6 juillet, après que la queue de l'appareil a heurté la piste, faisant deux morts et 182 blessés parmi les 307 passagers.
Tous les passagers du vol 214, en provenance de Séoul, avaient finalement été recensés samedi soir, ont annoncé les pompiers de San Francisco.
Le dernier décompte officiel faisait état de deux morts, 182 blessés et 123 passagers sains et saufs. L'avion d'Asiana Airlines transportait 307 personnes, dont 16 membres d'équipage.
"La queue de l'avion d'Asiana a touché la piste et l'appareil a quitté la piste", a expliqué dans la soirée le ministère sud-coréen des Transports, qui a dépêché une équipe de quatre personnes pour inspecter la carcasse du Boeing.
"C'est incroyable, et nous sommes très chanceux d'avoir autant de survivants", a déclaré Ed Lee, maire de San Francisco, lors d'une conférence de presse. "Mais il y a encore beaucoup de blessés graves", a-t-il ajouté.
Selon le chef-adjoint des pompiers, Dale Carnes, 49 blessés "sont dans un état sérieux et ils ont été les premiers à avoir été évacués" vers les hôpitaux voisins, notamment le San Francisco General Hospital. 
Ce dernier a accueilli 52 patients, dont au moins deux enfants. Samedi soir, cinq patients de l'hôpital étaient toujours dans un état "critique", selon la porte-parole de l'établissement, Rachel Kagan. L'hôpital de Stanford a accueilli pour sa part 45 patients, souffrant notamment de "fractures" et d'"hémorragies", selon son porte-parole.

Aucune hypothèse écartée

Les télévisions ont montré en boucle les images impressionnantes de l'avion, entouré de débris, la queue séparée du reste de l'appareil et toute la partie avant du toit manquante. L'appareil semble avoir heurté les digues qui séparent l'aéroport des plans d'eau voisins, sur la baie de San Francisco.
Les pompiers se sont immédiatement précipités autour de la carlingue après l'accident, survenu un peu avant 18h30 GMT, et ont maîtrisé l'incendie.
"Nous avions à la fois un incendie et une urgence médicale avec plusieurs morts. C'était une situation très difficile au début", a déclaré la chef des pompiers de San Francisco, Joanne Hayes-White.
Les raisons de l'accident restent inconnues. L'agent du FBI David Johnson a affirmé à la presse qu'il n'y a "aucune indication d'un quelconque acte terroriste ou criminel lié à l'accident". "Nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour découvrir ce qui s'est passé", a-t-il ajouté.
La présidente de l'agence américaine de sécurité des transports (NTSB), Debbie Hersman, a assuré depuis Washington qu'il était "trop tôt pour dire quoi que ce soit. Toutes les options sont sur la table".
Les experts de la NTSB étaient attendus à San Francisco entre minuit et une heure du matin dimanche, selon le maire Ed Lee.

"Terrible"

Asiana Airlines, deuxième compagnie de Corée du Sud, a précisé que parmi les 291 passagers, figuraient 77 Coréens, 141 Chinois, 61 Américains et un Japonais. L'avion avait commencé son voyage à Shanghai avant de faire escale à Séoul et de continuer jusqu'à San Francisco.
Parmi les passagers chinois, figuraient notamment 34 lycéens et leur professeur, selon l'agence Xinhua (Chine Nouvelle).
Le président américain Barack Obama, informé de l'accident, "a demandé à ses équipes de rester en contact permanent avec les autorités fédérales, californiennes et locales", selon un communiqué de la Maison Blanche.
David Eun, un responsable du groupe d'électronique Samsung, était à bord de l'appareil et a mis sur internet une photo et une vidéo où l'on voit des passagers quitter l'appareil, apparemment sains et saufs. 
 
 
 
 
 
 

Canada : au moins 80 disparus dans l'explosion
 
 d'un train plein de pétrole
 
Au moins 80 personnes sont portées disparues dans une petite ville du Québec après le déraillement et l'explosion d'un convoi de wagons-citernes, qui a ravagé une partie du centre-ville et tué une personne selon un bilan provisoire.
Au moins 80 personnes sont portées disparues dans une petite ville du Québec après le déraillement et l'explosion d'un convoi de wagons-citernes, qui a ravagé une partie du centre-ville et tué une personne selon un bilan provisoire.
| (AFP/ François Laplante-Delagrave.)
La crainte d'un terrible et dramatique bilan humain est bien réelle après le déraillement et l'explosion samedi d'un convoi de wagons-citernes transportant du pétrole brut, qui a ravagé une partie du centre-ville d'une petite ville du Québec où 80 personnes sont toujours portées disparues.
 
L'explosion survenue samedi vers 1 h 20 (7 h 20 heure française) a embrasé une quarantaine de bâtiments et a fait, pour l'heure, selon les autorités un et un blessé.

«Il y avait au moins 50 personnes au bar» de Lac-Mégantic, ville de 6.000 habitants, située à 250 km à l'est de Montréal. «Il ne reste plus rien», a déclaré ce pompier, qui a requis l'anonymat. Une vague de pétrole en feu a soufflé le bâtiment, a-t-il ajouté. Les fouilles doivent officiellement commencer dimanche à l'aube, a-t-il précisé mais l'inquiétude est très vive parmi les secouristes.

Au moins quatre wagons-citernes chargés de pétrole brut ont explosé, faisant au moins un mort et un blessé, selon un premier bilan provisoire officiel. Mais l'accident a provoqué l'évacuation d'au moins 2.000 personnes, en plus de détruire ou d'endommager une quarantaine de bâtiments.
La chaîne publique Radio-Canada avait auparavant fait état d'une soixantaine de personnes manquant à l'appel à Lac-Mégantic.

«On s'attend à ce qu'il y en ait d'autres victimes»

«A ce stade, le bilan demeure toujours inchangé. On parle toujours d'un décès», a déclaré peu après 21h30 un porte-parole de la Sûreté du Québec (SQ, police provinciale), Michel Brunet. «On s'attend à ce qu'il y en ait d'autres», a-t-il dit. «Je suis choqué, horrifié par la nouvelle. Malheureusement, il est clair qu'il y a eu perte de vies, même si on n'en connaît pas encore l'ampleur», a déclaré samedi soir le Premier ministre canadien Stephen Harper depuis Calgary, dans l'ouest canadien.

La Première ministre du Québec, Pauline Marois, a exprimé pour sa part «un sentiment de profonde désolation» après avoir survolé la ville sinistrée et vu tous ces bâtiments brûlés». «C'est la tristesse que j'ai ressentie surtout pour tous les gens qui sont concernés par cette catastrophe, le centre-ville est détruit», a-t-elle souligné.

Les incendies n'étaient toujours pas maîtrisés

Les incendies provoqués par la série de détonations qui ont suivi n'étaient toujours pas maîtrisés samedi soir, près de 20 heures après la catastrophe, et les autorités attendaient l'arrivée de mousse ignifuge en provenance des Etats-Unis, à 25 km au sud de Lac-Mégantic.

VIDEO. Un spectaculaire champignon de feu a ravagé le centre-ville



Un incident mécanique pourrait être à l'origine de l'accident. Un porte-parole de la compagnie, Christophe Journet, a déclaré qu'avant la catastrophe, le convoi avait été immobilisé dans le village voisin de Nantes pour effectuer un changement d'équipe et que, pour une raison inconnue, il s'était «mis à avancer, à bouger dans la pente le conduisant jusqu'à Lac-Mégantic», alors que les systèmes de freinage étaient pourtant activés. Par conséquent, «il n'y avait pas de conducteur à l'intérieur» lorsque le train s'est emballé, a-t-il dit.

Le convoi ferroviaire comptait 72 wagons transportant 100 tonnes de pétrole chacun selon les autorités québécoises. «Une dizaine de wagons ont été sécurisés et retirés du convoi», a indiqué l'agence gouvernementale Urgence Québec dans un communiqué. Une équipe du Bureau de la sécurité des transports du Canada menait l' sur place.

«il y avait le feu partout. On a couru jusqu'au bord de l'eau»
Un autre témoin, Nancy Cameron, a pris une photo diffusée sur les réseaux sociaux montrant des flammes qui s'élevaient au-dessus de l'une des locomotives alors que le convoi se trouvait près du village de Nantes, à 13 km à l'ouest de Lac-Mégantic. «Quand on est sorti du bar-restaurant, on a vu des wagons arriver au centre-ville à toute allure. On a vu des étincelles, on a entendu des bruits. On entendait des explosions et il y avait le feu partout. On a couru jusqu'au bord de l'eau», a déclaré un témoin, Yvon Rosa, sur Radio-Canada.

L'accident a créé un spectaculaire champignon de feu. Quelque 150 sapeurs-pompiers combattaient les flammes, dont plusieurs venus de l'Etat américain du Maine, situé à 25 km au sud de la ville.

VIDEO. L'explosion du train dans le centre-ville de Lac-Mégantic au Canada



LeParisien.fr




 

Explosion de train au Canada: 5 morts et au moins 40 disparus

Lac-Mégantic (Canada) (AFP) - 07.07.2013 17:44

Cinq personnes sont mortes et au moins quarante autres manquent toujours à l'appel, trente-six heures après la gigantesque explosion de wagons-citernes qui a dévasté samedi la petite ville de Lac-Mégantic, au Québec, selon un nouveau bilan de la police dimanche.
voir le zoom : De la fumée s'échappe du lieu de l'explosion d'un convoi de wagons-citernes à Lac-Mégantic, le 6 juillet 2013De la fumée s'échappe du lieu de l'explosion d'un convoi de wagons-citernes à Lac-Mégantic, le 6 juillet 2013
afp.com - François Laplante-Delagrave
Cinq personnes sont mortes et au moins quarante autres manquent toujours à l'appel, trente-six heures après la gigantesque explosion de wagons-citernes qui a dévasté samedi la petite ville de Lac-Mégantic, au Québec, selon un nouveau bilan de la police dimanche.
afp.com - François Laplante-Delagrave
voir le zoom : Accident de train au QuébecAccident de train au Québec
afp.com - ls
Un convoi de 72 wagons-citernes de la compagnie américaine The Montreal, Maine & Atlantic a dévalé accidentellement sur Lac-Mégantic dans la nuit de vendredi à samedi, sans conducteur à bord et pour des raisons qui demeurent inconnues, provoquant une gigantesque explosion au coeur même du village.
afp.com - ls
voir le zoom : Des pompiers arrosent le convoi qui a pris feu, à Lac-Mégantic le 7 juillet 2013Des pompiers arrosent le convoi qui a pris feu, à Lac-Mégantic le 7 juillet 2013
afp.com - François Laplante-Delagrave
Cinq personnes sont mortes et au moins quarante autres manquent toujours à l'appel près de 36 heures après la gigantesque explosion de wagons-citernes qui a dévasté samedi la petite ville de Lac-Mégantic, au Québec, selon un nouveau bilan de la police dimanche.
afp.com - François Laplante-Delagrave
Cinq personnes sont mortes et au moins quarante autres manquent toujours à l'appel, trente-six heures après la gigantesque explosion de wagons-citernes qui a dévasté samedi la petite ville de Lac-Mégantic, au Québec, selon un nouveau bilan de la police dimanche.
"Deux autres corps ont été découverts, ce qui porte à cinq le nombre de personnes retrouvées dans les décombres", a déclaré à la presse un porte-parole de la Sûreté du Québec (SQ, la police provinciale, ndlr), Michel Brunet. "Il y a au moins 40 personnes qui manquent à l'appel" dans cette ville de 6.000 habitants, située à 250 km à l'est de Montréal, a-t-il ajouté.
"Il faut être prudent avec ce chiffre, ça peut évoluer dans un sens comme dans l'autre, autant à la baisse qu'à la hausse, mais à ce stade-ci je peux vous parler d'une quarantaine de personnes rapportées manquantes par des membres de leurs familles", a-t-il dit.
Un pompier avait évoqué samedi auprès de l'AFP le nombre de 80 disparus après l'explosion en plein centre-ville d'au moins quatre wagons-citernes contenant chacun 100 tonnes de pétrole brut
"On peut considérer que les corps sont dans un état de brûlure avancée. Evidemment, cela complexifie l'identification" des victimes, a déclaré pour sa part une responsable du Bureau du médecin-légiste, Geneviève Guilbault. Il "n'est pas impossible, compte tenu de l'intensité du brasier", que certaines victimes ne puissent pas être identifiées, a-t-elle précisé..
Un convoi de 72 wagons-citernes de la compagnie américaine The Montreal, Maine & Atlantic a dévalé accidentellement sur Lac-Mégantic dans la nuit de vendredi à samedi, sans conducteur à bord et pour des raisons qui demeurent inconnues, provoquant une gigantesque explosion au coeur même du village.
Nombreuses questions sans réponse
"On sait qu'il y aura d'autres décès", avait annoncé dans un premier temps dimanche le porte-parole de la police.
"Ca sera une catastrophe, on le sait", a dit pour sa part sur Radio-Canada Maurice Bernier, préfet de la région de Lac-Mégantic.
L'incendie faisait toujours rage dimanche en milieu de journée, mais le chef des pompiers de la ville, Denis Lauzon, se montrait optimiste.
"On a repris le contrôle sur la majorité des wagons. Il en reste seulement deux à éteindre", mais ceux-ci restent "dangereux" et risquent encore d'exploser, a-t-il dit. "J'aurai peut-être de bonnes nouvelles en fin de journée", a-t-il ajouté alors que les pompiers continuaient d'asperger les wagons de mousse ignifuge.
Environ 2.000 personnes ont été évacuées après la série d'explosions qui ont détruit en grande partie le centre de la petite ville située à 25 km au nord de la frontière américaine et de l'Etat du Maine. Une quarantaine de bâtiments auraient été touchés, selon le gouvernement du Québec.
Le Premier ministre du Canada, Stephen Harper, a interrompu une tournée en Alberta, province à près de 4.000 km plus à l'ouest, et est arrivé dimanche à Lac-Mégantic. Il devait tenir un point de presse à 15H15 (19H15 GMT).
De nombreuses questions demeuraient sans réponse après cette catastrophe qui pourrait avoir été causée par un incident mécanique à bord d'une des locomotives du convoi.
Un porte-parole de la compagnie, Christophe Journet, avait déclaré samedi à l'AFP qu'avant l'accident, le convoi avait été immobilisé dans le village voisin de Nantes pour effectuer un changement d'équipe et que, pour une raison inconnue, il s'était "mis à avancer, à bouger dans la pente le conduisant jusqu'à Lac-Mégantic", alors que les systèmes de freinage étaient pourtant activés.
Par conséquent, "il n'y avait pas de conducteur à l'intérieur" lorsque le train s'est emballé, avait-il précisé.
Un témoin, Nancy Cameron, a pris une photo vers 23H30 (03H30 GMT) vendredi soir montrant des flammes qui s'échappaient au-dessus de l'une des locomotives alors que le convoi-fantôme se mettait en branle près de Nantes, à 13 km de Lac-Mégantic.
Or, juste auparavant, les pompiers de Nantes avaient éteint un début d'incendie dans l'une des locomotives, a déclaré sur Radio-Canada le chef des sapeurs de l'endroit, Sylvain Gilbert.
 
 
 
 
 

Un surfeur australien assommé par une baleine

Le Monde.fr avec AFP
Une baleine à bosses au large de la Gold Coast.
Une baleine à bosses au large de la Gold Coast. | Charlotte Chabas / LeMonde.fr

Un surfeur australien a été assommé dimanche 7 juillet par une baleine qui s'ébattait au large de la célèbre plage de Bondi à Sydney. Plusieurs cétacés se trouvaient dans les parages lorsque l'un d'eux a abattu sa queue sur le surfeur, l'estourbissant. "Il a brièvement perdu conscience", a précisé un porte-parole des secours, ajoutant que l'homme avait été d'abord pris en charge par d'autres surfeurs. Il a été transporté à l'hôpital en se plaignant de douleurs au côté droit, mais son état est satisfaisant.
Un témoin interrogé par la télévision ABC a estimé que la baleine faisait "la taille d'un bus". "Elle faisait 12 mètres de long, elle était énorme", a raconté Lachlan Harris. Les baleines s'amusaient autour d'un groupe de surfeurs. "Et tout à coup, une planche de surf a volé dans les airs. C'était incroyable", a-t-il dit.



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