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mercredi 17 juillet 2013

17072013 QUOI DE NEUF ?

HUMOUR......ENCORE QUE......

 

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POLITIQUE

 

L'Egypte a un nouveau gouvernement, déjà contesté par les islamistes

         
Par Antoine Krempf

Le nouveau gouvernement égyptien a prêté serment ce mardi © Maxppp

Deux semaines après le renversement de Mohamed Morsi, un nouveau gouvernement a prêté serment ce mardi en Egypte. La nouvelle équipe est issue d'horizons très divers... mais ne compte aucun islamiste. Les Frères musulmans disent donc contester sa "sa légitimité et son autorité". 
        
Nouvelle étape institutionnelle de l'ère post-Morsi en Egypte. Deux semaines après son éviction, un nouveau gouvernement a prêté serment ce mardi. L'équipe mené par l'économiste de 76 ans, Hazem Beblawi, comprend 35 ministres dont trois femmes et trois représentants de la communauté copte.

Parmi les personnalités notables : le général Abdel Fattah al-Sissi. En plus de son portefeuille à la Défense, le militaire décroche un poste de vice-Premier ministre. C'est également le cas de Ziad Bahaa Eldin à la Coopération internationale et Hossam Eissa à l'Enseignement supérieur. C'est l'ex-ambassadeur à Washington Nabil Fahmy qui prend les reines de la nouvelle diplomatie égyptienne. Un ancien de la Banque mondiale, Ahmad Galal, prend lui la tête du Budget.

Défilé de représentants internationaux

"Nous ne reconnaissons ni la légitimité, ni l'autorité de ce gouvernement", a réagi un porte-parole des Frères musulmans après cette prestation de serment. Le parti du président déchu ne compte aucun représentant dans la nouvelle formation. Il ne compte d'ailleurs aucun représentant de formation islamiste dans ses rangs. Après deux semaines de tension, de nouveaux heurts entre partisans et opposants au président déchu ont fait sept morts dans la nuit de lundi à mardi dans le pays. Ce mardi soir, deux militaires ont été blessés dans l'attaque d'un camp militaire du Sinaï.

Après le secrétaire d'Etat américain adjoint s'est rendu au Caire lundi, c'est au tour de la chef de la diplomatie européenne de se rendre ce mercredi dans la capitale égyptienne. Catherine Ashton compte y "réaffirmer avec force notre message en faveur d'un processus politique pleinement rassembleur, prenant en compte tous les groupes qui soutiennent la démocratie".


Egypte: un nouveau gouvernement sans islamiste, Ashton au Caire
 
 




Le Caire — La chef de la diplomatie de l'Union européenne, Catherine Ashton, a annoncé quelques heures après la prestation de serment du nouveau gouvernement égyptien qu'elle se rendrait mercredi au Caire pour appeler à un "retour le plus rapidement possible à la transition démocratique".
Le gouvernement a prêté mardi serment, moins de deux semaines après le renversement par l'armée du président Mohamed Morsi, alors que l?Égypte reste secouée par des violences meurtrières.
La nouvelle équipe gouvernementale comprenant plus d'une trentaine de membres issus d'horizons divers, a immédiatement été rejetée par les Frères musulmans, le mouvement dont est issu M. Morsi.
"Nous ne reconnaissons pas sa légitimité ni son autorité", a réagi auprès de l'AFP un porte-parole de la confrérie, Gehad El-Haddad.
Une personnalité émerge de ce nouveau cabinet: le général Abdel Fattah al-Sissi, chef de l'armée et homme-clé dans le renversement le 3 juillet de M. Morsi, après des manifestations monstres réclamant son départ.
Le général Sissi demeure non seulement ministre de la Défense mais hérite en plus d'un poste de vice-Premier ministre, au même titre que l'avocat d'affaires et économiste, Ziad Bahaa Eldin (ministre de la Coopération internationale), et l'universitaire Hossam Eissa (Enseignement supérieur).
Le Premier ministre Hazem Beblawi, un économiste de 76 ans, avait déjà été chargé le 9 juillet dernier de former le cabinet par le président intérimaire choisi par l'armée, Adly Mansour.
Le prix Nobel de la paix et figure de l'opposition, Mohamed ElBaradei, avait déjà prêté serment dimanche comme vice-président chargé des relations internationales.
Nabil Fahmy, un diplomate chevronné, ancien ambassadeur à Washington, prend la tête des Affaires étrangères, tandis qu'Ahmad Galal, un ancien de la Banque mondiale, devient ministre des Finances.
Le nouveau gouvernement compte par ailleurs trois femmes ainsi que trois coptes, une communauté chrétienne très hostile à l'ancien président islamiste.
"C'est plutôt un gouvernement de rassemblement" de toutes les composantes de l'opposition à M. Morsi, "et je pense qu'il y aura ensuite une tentative pour attirer quelques salafistes" -souvent en rivalité avec les Frères musulmans- pour l'élargir au delà des formations laïques, a déclaré à l'AFP Hassan Nafaa, professeur de Sciences politiques à l'Université du Caire.
Diffusée par la télévision d?État, la prestation de serment du cabinet devant le président intérimaire représente une étape supplémentaire dans la transition politique.
Celle-ci doit mener à l'adoption d'une nouvelle Constitution, puis à des législatives d'ici début 2014, avant la tenue d'une nouvelle présidentielle. Le nouveau gouvernement devra également faire face à une grave crise économique.
Mardi, la présidence a exhorté toutes les forces politiques à participer à ses "efforts" de "réconciliation nationale".
Mais les nouvelles autorités ont aussi récemment engagé des poursuites contre plusieurs hauts responsables de la confrérie, dont son Guide suprême, Mohamed Badie.
Les violences ont fait plus d'une centaine de morts depuis le 3 juillet.
Dans la nuit de lundi à mardi, sept personnes ont été tuées et plus de 260 blessées en marge de nouvelles manifestations de plusieurs dizaines de milliers de partisans de Mohamed Morsi, qui occupent les abords de la mosquée Rabaa al-Adawiya, au Caire.
Plus de 400 personnes ont été interpellées lors de ces affrontements, les premiers dans la capitale depuis ceux qui avaient fait 53 morts le 8 juillet devant la Garde républicaine.
Les partisans de M. Morsi, qui dénoncent un "coup d?État militaire" contre le premier président démocratiquement élu, affirment qu'ils ne cesseront leur mobilisation qu'à son retour.
Les anti-Morsi, qui reprochent au président déchu d'avoir gouverné au seul profit de sa confrérie et de ne pas avoir fait face à la crise économique, appellent eux aussi à des rassemblements réguliers, même si leur mobilisation semble avoir baissé.
Lundi, le secrétaire d?État adjoint William Burns, premier haut responsable américain à se rendre au Caire depuis la chute de Mohamed Morsi, a appelé à l'apaisement et au dialogue "entre toutes les parties".
Mme Ashton, en annonçant sa visite au Caire mercredi, a indiqué qu'elle rencontrerait le président par intérim Adly Mansour et des membres du nouveau gouvernement, et qu'elle s'entretiendra aussi "avec d'autres forces politiques et des représentants de la société civile."
Mardi, Le Caire a vivement réagi à des déclarations du chef du gouvernement turc, l'islamiste Recep Tayyip Erdogan, exprimant leur "fort ressentiment".
M. Erdogan a récemment affirmé que M. Morsi restait le seul chef de l?État égyptien légitime.
Sur le plan économique, l'agence de notation financière Standard and Poor's a confirmé mardi la note de l'Egypte à "CCC+/C'" avec une perspective stable, rassurée par les aides promises par des pays du Golfe.






Al-Qaïda confirme la mort de son homme fort au Yémen
 

 SANAA - Al-Qaïda dans la Péninsule arabique (Aqpa) a confirmé la mort de son numéro deux, le Saoudien Saïd al-Chehri, annoncée en janvier par les autorités yéménites, dans une vidéo mise en ligne mercredi.

L'homme fort du réseau a été tué par un drone américain, selon la vidéo diffusée par des sites islamistes. Les autorités yéménites avaient annoncé le 25 janvier la mort du co-fondateur d'Aqpa.






Un haut fonctionnaire syrien assassiné dans le sud du Liban 
 

 DAMAS - Un haut fonctionnaire syrien a été assassiné par des hommes armés dans le sud du Liban, a rapporté mercredi l'agence officielle syrienne Sana, dans un premier meurtre du genre sur le territoire libanais.

Un groupe terroriste a assassiné le directeur de la section politique et des relations internationales au sein de l'Organisation mondiale pour les émigrés arabes, Mohammad Darrar Jamo, devant sa maison dans la localité de Sarafand, dans le sud du Liban, a annoncé l'agence sans préciser de date.





 
Bangladesh: un dirigeant islamiste condamné à mort pour crimes de guerre

 DACCA (Province de Dacca) - Un haut responsable du plus grand parti islamiste au Bangladesh a été condamné à la peine de mort mercredi dans le cadre de grands procès pour crimes de guerre perpétrés pendant la lutte pour l'indépendance, à l'origine d'une vague de violences meurtrières dans le pays.

Secrétaire général du Jamaat-e-Islami et ancien ministre, Ali Ahsan Mohammad Mujahid, 65 ans, a été reconnu coupable de cinq des sept chefs d'accusation pour lesquels il était poursuivi, a-t-on appris de source judiciaire.





 
Panama: cargo nord-coréen arraisonné, les armes appartiendraient à Cuba

COLON — Cuba a confirmé mardi que des armes retrouvées à bord d'un navire nord-coréen arraisonné lundi à Panama lui appartenaient et a indiqué qu'elles devaient être réparées avant de revenir dans l'île, tandis que les autorités panaméennes poursuivaient l'inspection du navire.
"A bord du navire concerné (le cargo Chong Chon Gang), étaient transportées 240 tonnes d'armes défensives obsolètes - deux missiles complets sol-air Volga et Pechora, neuf fusées en pièces détachées, deux avions de type Mig-21 et 15 moteurs pour ce type d'appareil-, toutes fabriquées au milieu du siècle passé et qui devaient être réparées et revenir dans notre pays", a indiqué un communiqué du ministère cubain des affaires étrangères lu à la télévision.
"Les accords souscrits par Cuba dans ce domaine reposent sur la nécessité de maintenir notre capacité défensive pour préserver la souveraineté nationale", a ajouté le communiqué du ministère cubain.
Selon le ministère cubain, le navire a appareillé depuis un port cubain vers la Corée du Nord avec un chargement de quelque 10.000 tonnes de sucres et des armes.
Les autorités panaméennes poursuivaient mardi l'inspection du navire. "Quand nous avons commencé à décharger le sucre à bord, nous avons trouvé des conteneurs", dans lesquels cet équipement non déclaré a été découvert, a expliqué lundi soir sur Radio Panama le président du pays, Ricardo Martinelli.
Le cargo Chong Chon Gang a été intercepté côté atlantique du canal et conduit au quai Manzanillo du port de Colon, à 80 km de la capitale, Panama, où il est amarré dans une zone à l'accès restreint.
D'après le groupe de consultants IHS Jane's, basé à Londres, qui a étudié une photo du chargement diffusée sur Twitter par la président Martinelli, il s'agirait d'un radar de contrôle de tir de batterie de missile sol-air SA-2, d'une conception remontant à l'époque de l'Union soviétique.
Selon Neil Ashdown, spécialiste de la région Asie-Pacifique chez IHS, Cuba pourrait avoir expédié le radar en Corée du Nord pour le faire moderniser. "Dans ce cas, il serait sans doute réexpédié vers Cuba et la cargaison de sucre (du Chong Chon Gang) pourrait être un troc en échange de ce service".
Cuba, seul régime communiste d'Amérique et un des rares alliés de la Corée du Nord, avec la Chine, détient effectivement de l'armement soviétique datant de la fin des années 80 et n'ayant pas acquis d'armes depuis, a besoin de les moderniser, selon les aveux-mêmes de La Havane.
"Les Etats-Unis soutiennent fermement la décision souveraine du Panama d'inspecter le navire battant pavillon nord-coréen" et "se tiennent prêts à coopérer", a de son côté déclaré un porte-parole du département d'Etat américain, Patrick Ventrell.
Les Nord-Coréens, qui produisent des missiles de tous types, ont lancé en décembre dernier une fusée à trois étages qui a placé un satellite en orbite.
En 1962, l'installation par les Soviétiques de missiles nucléaires à Cuba avait placé le monde au bord de l'affrontement nucléaire.
"Ce navire est parti de Cuba, du port de La Havane. Samedi, de hauts fonctionnaires cubains se sont rendus au Panama à une réunion avec le président de la République à ce sujet, mais à ce moment-là, pour nous, les informations évoquaient (un chargement) de drogue", a expliqué mardi le ministre de la Sécurité, José Raul Mulino.
M. Mulino a précisé que mercredi un magistrat anti-drogue était monté à bord du navire, suivi le vendredi par des fonctionnaires disposant d'équipements spéciaux, quand l'équipage a tenté d'empêcher l'inspection.
D'après le porte-parole de la présidence, Luis Eduardo Camacho, les 35 membres d'équipage ont été arrêtés et le capitaine du navire a eu "un début d'infarctus et ensuite a tenté de se suicider".
Panama a demandé aux Nations unies et au Conseil de sécurité d'envoyer des experts pour examiner la cargaison, mais l'inspection "peut prendre une semaine. Nous avons ouvert seulement une soute et il en reste quatre", a précisé M. Camacho.
Des navires transportant du matériel militaire peuvent emprunter le canal de Panama, mais ces cargaisons font l'objet d'un protocole spécial, a expliqué un employé du canal, par où transite environ 5% du commerce de marchandise mondial.
Ce cargo "n'est pas entré dans le canal. Les autorités l'ont abordé alors qu'il attendait son tour", a expliqué à l'AFP une source à l'Administration du canal (ACP). Quand les inspecteurs ont commencé à fouiller la première soute, ils ont découvert sous des milliers de sacs de sucre deux conteneurs de matériel suspect, selon le gouvernement.
Le président conservateur Martinelli, richissime homme d'affaires allié de Washington, a été élu en 2009 à la tête du Panama, petit pays de 3,5 millions d'habitants à l'importance stratégique incalculable depuis la mise en service du canal en 1914.






Belfast : cinquième nuit de violence, un photographe français agressé

                
 

 

Des centaines de protestants loyalistes manifestent à Belfast et provoquent des heurts avec la police malgré les appels au calme du Premier ministre d'Irlande du Nord.

Des centaines de protestants loyalistes ont manifesté à Belfast et provoqué des heurts avec la police pour la cinquième nuit consécutive malgré les appels au calme du Premier ministre d'Irlande du Nord, Peter Robinson.                                         
                                                                                                                                                                         Des policiers ont été la cible de cocktails Molotov, quatre voitures ont été volées et incendiées et un photographe de presse français a été agressé mardi, a annoncé la police d'Irlande du Nord (PSNI).

Le photographe, dont la police n'a divulgué ni l'identité ni le média pour lequel il collabore, s'est fait voler son appareil au de cette attaque. «Il est très important que cette violence s'arrête», a déclaré dimanche Peter Robinson. «La seule manière de manifester qui se justifie est une légale et paisible», a-t-il ajouté.

Vendredi. Les violences ont commencé vendredi à Belfast lorsque la foule a attaqué les forces de police avec des cocktails Molotov, des pétards, des moellons et même une épée, blessant 32 policiers et un député, touché à la par un jet de brique. La police a riposté avec des balles en plastique. La situation s'était enflammée lorsque la police a mis en place un barrage pour empêcher les protestants de traverser le quartier catholique d'Ardoyne, dans le nord de la ville, conformément à une décision des autorités par crainte de débordements.

Samedi. Dans la nuit de samedi à dimanche, sept policiers ont été blessés, mais non hospitalisés.

Mardi. Un véhicule de police a été visé par deux cocktails Molotov et plusieurs autres projectiles, sans faire de blessés alors que la foule s'est massée sur Lower Newtownards Road.

Un millier de policiers venus d'Angleterre et du Pays de Galles ont été envoyés en renfort à Belfast alors que des marches protestantes sont organisées traditionnellement d'avril à août en Irlande du Nord. Elles culminent avec la parade du 12 juillet, qui marque la victoire en 1690 du roi protestant Guillaume III d'Orange sur son rival catholique Jacques II, et qui donne chaque année lieu à des débordements.

L'Irlande du Nord, une province britannique, a connu 30 ans de violences interconfessionnelles qui ont fait 3 500 morts. Les accords de paix signés en 1998 ont conduit au partage du pouvoir entre protestants et catholiques, mais des violences sporadiques se produisent encore.
Accords de paix

Après 30 ans de violence entre protestants et catholiques, un accord de paix est signé en 1998, appelé également accord du Vendredi Saint (ou Accord de Belfast).

Cet accord entre les partis de l’Irlande du Nord et les gouvernements du Royaume-Uni et de la République d’Irlande prévoyait :
> un parlement autonome dans la province
> des garanties de droits humains
> des conseils administratifs transfrontaliers en matière d'environnement et de tourisme
> des langues régionales (l’irlandais et le scots d’Ulster)
> un conseil britannico-irlandais pour rassembler les gouvernements des îles Britanniques (du Royaume-Uni, de la République d’Irlande, de l’Irlande du Nord, de l’Écosse, du Pays de Galles, de Jersey, de Guernesey et de l’île de Man).

Interrompu pendant quatre ans (en 2002 après un scandale d'espionnage), le parlement autonome reprend en 2006 avec de nouvelles négociations qui aboutissent aux accords de Saint-Andrews .








Carte d’identité, tickets resto, vie des PME : le gouvernement lance le «choc de simplification»



La durée de validité de la carte d’identité passera de dix à quinze ans. Les titres restaurant seront progressivement dématérialisés.


La carte d’identité sera désormais délivrée pour une durée de 15 ans, contre 10 ans actuellement - AFP
 

Matignon annonce aujourd’hui plus de 200 mesures destinées à simplifier les démarches pour les particuliers et les entreprises, dont certaines étaient déjà connues. La durée de validité de la carte d’identité passera de dix à quinze ans. Selon le gouvernement, cette mesure permettra de réduire d’un tiers l’attente aux guichets. L’administration s’engage aussi à simplifier les demandes de carte d’identité et de passeport pour les mineurs de moins de douze ans : « Les enfants ne seront plus obligés d’accompagner à deux reprises leurs parents. » La prise de rendez-vous pour le renouvellement d’un titre de séjour pourra se faire par Internet. Et les automobilistes pourront payer en ligne leur carte grise.

Réduction des frais d’immatriculation

Du côté des entreprises , l’obligation d’établissement et de publication des comptes sera allégée, comme promis par Jean-Marc Ayrault en avril. Les TPE n’auront plus à établir d’annexe aux comptes annuels et les PME se contenteront de publier des états comptables simplifiés. La mesure concernera plus de 1,3 million de TPE et PME. Afin de faciliter la création d’entreprise et de réduire les délais d’instruction, un chantier d’harmonisation des pratiques d’immatriculation et de création des sociétés sera ouvert en septembre. Les frais d’immatriculation au registre du commerce et des sociétés seront réduits de 50 %, une mesure visant les 200.000 créations annuelles d’entreprises. Le crédit d’impôt recherche devrait devenir plus accessible à partir de 2014, avec une simplification de la déclaration et du calcul ainsi que la réduction du nombre de contrôles.
Les titres restaurant vont être progressivement dématérialisés. En lieu et place des tickets papier, les salariés pourront utiliser une carte à puce ou leur téléphone afin de régler les restaurateurs. Ils pourront également consulter leur solde et se faire rembourser les montants non ­consommés en fin de mois.

 
 
 
 
 

ECONOMIE

 

Bernard Tapie bientôt seul maître à bord du quotidien « La Provence »


 

Bernard Tapie et la famille Hersant, associés à 50-50 dans GHM, se séparent.


Bernard Tapie n\'aurait pas apprécié de devoir faire un gros chèque pour que les salaires soient versés. - Photo Fred Dufour/AFP
 

C'était l'alliance de la carpe et du lapin, et elle s'est terminée comme prévu. Bernard Tapie et Philippe Hersant ont annoncé officiellement hier leur intention de divorcer. Les actionnaires de la famille Hersant vont reprendre 100 % du Groupe Hersant Média (GHM), soit la totalité de « Nice-Matin » et des quotidiens des Antilles et de Guyane du groupe. Et Bernard Tapie devient, lui, actionnaire à 100 % de « La Provence ». Le seul lien maintenu entre les deux entités est « Corse-Matin », qui reste détenu à 50-50 par « La Provence » et « Nice-Matin ». Hersant va donc racheter les actions de Bernard Tapie dans GHM et ce dernier va vendre à l'ancien patron de l'OM sa participation dans « La Provence ». Reste à savoir sur quelle valeur se feront ces opérations.
Ce débouclage sonne la fin de l'alliance à 50-50 entre Bernard Tapie et la famille Hersant conclue fin 2012. Le mariage, qui a permis de sauver le groupe Hersant d'une vente à la découpe, n'aura duré, au total, qu'un peu plus de six mois. De tempéraments très différents, l'un extraverti, l'autre modèle d'introversion, les deux partenaires étaient très unis quand ils ont eu à faire front commun contre les banques alors que GHM était lourdement endetté. Puis lorsque Arnaud Montebourg a voulu se mêler du dossier.

Comment financer « La Provence » ?

Mais les relations se sont distendues depuis. Notamment, Bernard Tapie n'aurait pas apprécié de devoir faire un chèque de 4,3 millions en mars pour que les salaires de « La Provence » et de « Nice-Matin » soient versés. «  Bernard Tapie a probablement réalisé qu'il suffisait d'avoir un seul journal pour être reconnu comme un patron de presse. Qui plus est celui de Marseille, deuxième ville de France. Cela lui confère le même poids médiatique que plusieurs titres », analyse Jean-Clément Texier, banquier spécialiste de la presse.
Ces opérations interviennent alors que Les juges enquêtant sur l'affaire Crédit Lyonnais-Adidas ont ordonné la saisie d'une partie des biens de Bernard Tapie, qui en conserve la jouissance mais qui ne peut plus les vendre. Ils ont également obtenu l'accord du parquet pour saisir ses parts dans GHM.
Comment, dès lors, à l'avenir peut-il continuer à financer « La Provence » ? Au printemps, il avait laissé entendre aux salariés qu'il pourrait investir avec Philippe Hersant près de 50 millions d'euros pour développer et décliner la marque « La Provence ». «  Tout cela a forcément accéléré la séparation entre la famille Hersant et Bernard Tapie, affirme Jean-Clément Texier. On reconnaît bien là l'habileté de l'homme d'affaires. A l'instant T, ses biens ne sont pas saisis. Et si cela devait être le cas, il se répandrait dans les médias pour dire que la justice l'étrangle alors qu'il s'apprêtait à sauver les journalistes de "La Provence". »
Quant à ses prétendues visées politiques à Marseille, le premier adjoint au maire de la ville, Roland Blum, n'y croit pas. «  Est-ce que cela [le rachat de "La Provence", NDLR] a une influence politique ? Nous ne le croyons pas. Je ne pense pas qu'il vise la mairie. Pour l'instant, Tapie a suffisamment à faire avec l'affaire de l'arbitrage », a-t-il réagi auprès de l'AFP.





 
les 50 premières usines de France    


Par  
     

Arrivée de la première aile de l'A350XWB sur le site Airbus de Toulouse  Le classement des 50 premiers sites industriels établi par L’Usine Nouvelle souligne la bonne santé de l’aéronautique. Partout en France, les grands donneurs d’ordres structurent de véritables écosystèmes industriels dans les territoires où ils sont implantés.
Une envolée irrésistible ! Avec l’équivalent de huit années de commandes à livrer, Airbus reste concentré sur la montée en puissance de ses usines. L’avionneur européen n’en finit pas de revoir à la hausse ses cadences de livraison et d’embaucher du personnel. Au point de compter 13 217 salariés dans ses sites d’assemblage de l’agglomération toulousaine… Ce qui en fait le premier employeur industriel de France, loin devant PSA Peugeot Citroën à Montbéliard (Doubs), longtemps numéro un. Michelin, à Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme), complète le podium. Le classement des 50 premiers sites industriels établi par "L’Usine Nouvelle" souligne la bonne santé de l’aéronautique.
Notre tour de la France de l’industrie témoigne des performances des grands industriels de la filière. On l’a vu, Midi-Pyrénées plane avec Airbus. En Île-de-France, berceau de l’aviation française, c’est le motoriste Safran, né de la fusion de Snecma et de Sagem, qui booste la croissance. Et en Provence-Alpes-Côte d’Azur, Eurocopter, à l’origine du pôle de compétitivité Pégase, se comporte plus que jamais en leader, quand, en Aquitaine, Dassault soigne ses sous-traitants. Ces grands donneurs d’ordres ont mis en place de véritables écosystèmes industriels dans les territoires où ils sont implantés. Souvent les premiers employeurs, ils comptent de nombreux fournisseurs avec lesquels ils développent des partenariats.
Des écosystèmes remarquables
Dans chaque région, L’Usine Nouvelle a identifié un ou deux de ces écosystèmes remarquables. Le but n’est pas de repeindre la réalité en rose et de nier que la France est l’un des pays les plus désindustrialisés d’Europe. Mais de donner à voir l’industrie autrement. En Auvergne, Michelin pèse toujours aussi lourd dans l’économie régionale, quand bien même son effectif s’est dégonflé de moitié en trente ans. Le leader mondial du pneumatique a pris soin de mettre en place une structure qui aide les entreprises touchées par les baisses d’activité de ses usines. Aujourd’hui, c’est Constellium qui contribue à donner des ailes au Puy-de-Dôme, en développant sa fonderie d’aluminium qui alimente… les grands constructeurs aéronautiques.
Legrand, à Limoges (Haute-Vienne), fait partie de ces groupes, comme Michelin, Pierre Fabre dans le Tarn, ou encore Manitou en Loire-Atlantique, et Bénéteau en Vendée. Tous veillent à maintenir leur ancrage dans les villes qui les ont vus naître. C’est aussi le cas de Petit Bateau dans l’Aube, mais aussi de Vallourec dans le Nord. Les usines des deux constructeurs automobiles français, qui ont tendance à réduire la voilure, comme en atteste la prochaine fermeture de l’usine PSA Peugeot Citroën d’Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), restent les poumons économiques de plusieurs régions. Quant à Renault Trucks, à Saint-Priest (Rhône), qui vient de renouveler sa gamme de poids lourds, il fait mieux que tenir son rang ! "L’industrie a besoin de financement", assure Michel Barnier, le Commissaire européen au Marché intérieur et aux Services. Candidat à la succession de José Manuel Barroso, il assure que parler de politique industrielle européenne n’est plus "un gros mot" à Bruxelles. On ne demande qu’à le croire !
Pascal Gateaud
 
Les 50 premiers sites industriels en France
1   Airbus Opérations Toulouse
2   PSA Peugeot Citroën Montbéliard
3   Michelin Clermont-Ferrand
4   Renault Technocentre Guyancourt
5   Eurocopter Marignane
6   PSA Peugeot Citroën Sausheim
7   Arc International Arques
8   PSA Peugeot Citroën Poissy
9   Renault Trucks Saint-Priest
10 PSA Peugeot Citroën Chartres-de-Bretagne
11 Schneider Electric Industries Grenoble
12 Peugeot Citroën Vélizy-Villacoublay
13 Renault Douai
14 Snecma Réau
15 STmicroelectronics Crolles
16 Astrium Toulouse
17 Renault Cléon
18 Areva Herqueville
19 PSA Peugeot Citroën Trémery
20 Thales Communications & Security Gennevilliers
21 Sanofi Pasteur Marcy-L’Étoile
22 Toyota Motor Manufacturing France Onnaing
23 PSA Peugeot Citroën Vesoul
24 Société Francaise de Mécanique Douvrin
25 ArcelorMittal Atlantique Grande-Synthe
26 Roquette Frères Lestrem
27 Snecma Évry
28 Dassault Aviation Saint-Cloud
29 LDC Sablé Sablé-sur-Sarthe
30 PSA Peugeot Citroën Aulnay-sous-Bois
31 DCNS Brest
32 ArcelorMittal Atlantique & Lorraine Florange
33 Renault Flins Aubergenville
34 Turbomeca Bordes
35 MBDA Le Plessis-Robinson
36 STmicroelectronics Rousset
37 PSA Peugeot Citroen La Garenne-Colombes
38 Thales Alenia Space Toulouse
39 Renault-Sovab Batilly
40 Legrand Limoges
41 ArcelorMittal Fos-sur-Mer
42 DCNS Cherbourg-Octeville
43 Renault Le Havre
44 Moteurs Leroy-Somer Angoulême
45 Airbus Opérations Montoir-de-Bretagne
46 PSA Peugeot Citroën Valenciennes
47 Airbus Opérations Bouguenais
48 Schaeffler France Haguenau
49 Maubeuge Construction Automobile Maubeuge
50 Sevelnord Lieu-Saint-Amand
 






50 premières usines de France : cinq leçons sur l'industrie

Par 

L'usine Airbus de Toulouse s'impose comme la première usine de France.  L’Usine Nouvelle publie son classement exclusif des 50 premières usines de France. L’occasion de prendre le pouls de l’industrie et de confirmer cinq intuitions sur l’évolution de ce secteur.
Comme chaque année, nous sommes partis faire le Tour de France des sites industriels. À l’occasion de notre dossier spécial « la France de l’industrie », nous avons pris notre bâton de pèlerin pour aller prendre le pouls des grands écosystèmes industriels région par région. Celui de Safran en Ile-de-France, celui de Renault Trucks en Rhône-Alpes, celui de Renault à Cléon ou d’Eurocopter en Provence. Nous avons aussi et surtout voulu cette année publier le classement des 50 premières usines de France. À travers, ce palmarès, nous pouvons comprendre les grandes mutations en cours dans les filières industrielles françaises et surtout matérialiser le décrochage dont on parle si souvent. Voici les cinq informations majeures que je retiens de ce classement.

1. L’aéronautique plus forte que l'automobile
La reine des usines de France n’est plus PSA à Sochaux mais Airbus à Toulouse. À 2 000 salariés près, le site du géant de l’aéronautique surclasse celui du constructeur automobile. Bien sûr, l’automobile demeure prépondérante : plus de la moitié des sites (28 exactement) de notre top 50 peuvent en effet être rattachée à ce secteur. Mais ils sont en perte de vitesse : tous ont vu leurs effectifs baisser sur une année. À l’inverse l’aéronautique s’impose comme le secteur en forme. Avec 12 sites industriels classés, la filière affiche sa bonne santé avec des effectifs à la hausse presque partout. Ce passage de relais n’est pas que symbolique. Il révèle les mutations en cours dans l’écosystème industriel français. Pendant longtemps, l’automobile fut le modèle de l’industrie. Ce n’est plus le cas aujourd’hui. Comme nous l’avons déjà écrit souvent ici, c’est désormais l’aéronautique qui s’impose comme le nouveau benchmark de l’industrie.

2. La première industrie de France sous-représentée
L’agroalimentaire, pourtant la première industrie de France en nombre d'emplois, est presque totalement absent de notre classement. Seules deux usines réussissent à se placer en 26ème (Roquette) et 29ème position (LDC). Cela souligne une fois de plus l’éclatement des sites de production dédiés à l’alimentaire : souvent de petites unités disséminées dans les campagnes. Un handicap pour s'imposer à l'international ?

3. Le Nord toujours dominant
Un rapide coup d’œil à notre carte suffit pour en prendre conscience : l’industrie c’est plutôt une spécialité du Nord de la France que du Sud. Si l’on trace une ligne imaginaire allant de La Rochelle à Oyonnax, on se rend compte que seuls 14 sites industriels sur les 50 répertoriés sont implantés en dessous de cette frontière. Les causes de cette répartition sont évidemment historiques (la révolution industrielle française a démarré dans l’Est et le Nord) mais également économiques. Comme aimait à le dire Toyota au moment de son implantation à Valenciennes, depuis sa base nordiste, il dessert une zone de chalandise de 200 millions de consommateurs.

4. Le décrochage industriel est réel
C’est LE point noir de notre classement : il démontre très clairement que les effectifs de 28 usines sur 50 sont en repli très net. Dans l’automobile, la sidérurgie et également dans la défense, les sites de production ont vu leurs effectifs fondre. Cela confirme le lent décrochage de l’industrie en France : ce secteur ne pèse plus que 10,1% du PIB selon les statistiques européennes. Pour le relancer, il faudra sans doute en passer par la réanimation.

5. L’industrie est plus grande que ses usines
Si nous appelons notre classement « Les 50 premières usines de France », c’est un peu abusif. Quand on se penche sur notre palmarès, on se rend compte que les plus gros sites industriels français sont aussi des centres de R & D et d’ingénierie. C’est le cas pour le premier d’entre eux, Airbus Toulouse, où une bonne partie des 13 217 salariés est en fait des ingénieurs œuvrant à l’ingénierie des futurs avions. Mais aussi de Renault à Guyancourt (ex-technocentre) qui se classe 4ème ou de PSA à Vélizy-Villacoublay, 12ème. La place de ces sites démontre bien que pour être industriel aujourd’hui qui compte, l’enjeu ne se situe pas seulement dans les usines et les lignes d’assemblage mais aussi et surtout dans les centres de développement et de conception. L'industrie ce n'est plus que des usines !






Modernisation : comment l’Etat veut économiser 1,1 milliard sur les aides aux entreprises


 

Les ressources des chambres de commerce et du Centre du cinéma seront réduites.


 

Un nouveau comité interministériel de la modernisation de l\'action publique se tient aujourd\'hui (photo : le 2 avril). - Photo Hamilton / REARéforme de l’Etat, acte III. Le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, préside aujourd’hui le troisième comité de modernisation de l’action publique (MAP), vaste chantier de réformes lancé en décembre. Il va en ressortir une nouvelle série de mesures concrétisant le « choc de simplification » promis par François Hollande et l’annonce d’environ 1,1 milliard d’euros d’économies en 2014 sur les aides aux entreprises distribuées par l’Etat (auxquelles s’ajouteront 400 millions sur celles versées par les collectivités locales). « L’objectif intermédiaire est plus que tenu », se félicite-t-on à Matignon. Le gouvernement dit vouloir économiser 2 milliards d’ici à 2015.
Pour « donner de la visibilité aux entreprises », quelque 9 milliards d’euros d’aides consacrées à l’investissement, à l’innovation, à l’industrie, au soutien à l’international sont sanctuarisées : actions de la BPI, soutiens financiers de la Coface et d’Oséo, pôles de compétitivité, investissements d’avenir...
« En contrepartie, il faut faire des économies ailleurs », plaide-t-on. Les mesures précises seront annoncées à la rentrée dans le projet de budget 2014. Certains dossiers fiscaux restent à arbitrer. Pour atteindre le 1,1 milliard d’économies en 2014, Matignon prévoit de rogner 300 millions sur les aides aux réseaux consulaires. Aujourd’hui de 1,3 milliard d’euros, la taxe affectée aux chambres de commerce et d’industrie va être réduite de 270 millions, selon nos informations. Et les ressources des chambres de métiers et de l’artisanat seront amputées d’environ 30 millions.

Le gazole dans le viseur

Matignon prévoit aussi « de supprimer ou de modifier des dispositifs fiscaux et sociaux inefficaces pour environ 350 millions d’euros ». Dans cette deuxième grande masse a notamment été décidé de mettre progressivement fin au soutien aux biocarburants de première génération : de l’ordre de 100 millions pourraient être économisés l’an prochain. La niche fiscale outre-mer (exonérations de charges et de TVA) devrait elle être rabotée de 75 millions.
Troisième grande source d’économies, «  les dispositifs coûteux » ne ciblant ni la compétitivité ni les secteurs d’avenir. Là-dessus, Matignon prévoit 500 millions d’euros d’économies en 2014. Dans cette masse, 150 millions de ressources du Centre national du cinéma (CNC) devraient être réaffectés au budget de l’Etat. Autre sujet sensible, la fiscalité avantageuse du gazole bénéficiant au secteur non routier (BTP, agriculteurs) : l’idée serait de trouver de l’ordre de 175 millions d’euros. Matignon regarde également de près les avantages fiscaux liés aux dons aux associations : la réduction d’impôt restera à 75 % pour ceux versés aux organismes caritatifs, mais l’idée de baisser la déduction fiscale pour les autres (dons aux partis politiques....) est sur la table. « Il n’y aura pas de décisions précipitées », précise Matignon. Moins polémique, le régime d’imposition des sociétés immobilières d’investissement cotées (comme Unibail) va être revu. Ce qui pourrait dégager 180 millions d’euros. Le gouvernement a donc décidé de retenir une large partie des recommandations du rapport Demaël-Jurgensen-Queyranne (« Les Echos » du 19 juin). A l’exception notable des aides aux débitants de tabac ou de la fiscalité du livret de développement durable (LDD), qui ne seront pas touchées.





 
Chine: investissements étrangers en hausse au 1er semestre
 
 


Pékin — Les investissements directs étrangers (IDE) en Chine ont connu une solide progression au cours du premier semestre en dépit du ralentissement de la croissance de la deuxième économie mondiale, a rapporté mercredi le ministère du Commerce.
Pour leur part, les investissements chinois à l'étranger dans les secteurs non financiers ont bondi de 29% sur un an au premier semestre, à 45,6 milliards de dollars, avec une accélération sensible en juin.
Sur les six premiers mois de l'année 2013, les IDE ont enregistré une hausse de 4,9%, à 61,98 milliards de dollars, par rapport à la même période de 2012.
Leur afflux s'est nettement accéléré en juin, enregistrant un bond de 20,12% sur un an, à 14,39 milliards de dollars.
"L'investissement en provenance du Japon, de l'Union européenne (UE) et des Etats-Unis continue de progresser à un rythme rapide" au premier semestre, a constaté lors d'une conférence de presse le porte-parole du ministère chinois du Commerce, Shen Danyang.
Les IDE en provenance du Japon ont ainsi crû au premier semestre de 14,4% sur un an (à 4,7 milliards de dollars), tandis que les investissements de l'UE gonflaient de 14,7% (à 4 milliards de dollars) et les investissements américains de 12,3% (à 1,8 milliard de dollars).
Une majorité écrasante des investissements directs étrangers en Chine provient d'un groupe de 10 pays et territoires asiatiques parmi lesquels Hong Kong, Taïwan, le Japon et Singapour, représentant un total de 53,8 milliards de dollars pour les six premiers mois de 2013 (en hausse de 5,3% sur un an).
En 2012, les IDE en Chine avaient diminué pour la première fois en trois ans en raison d'un ralentissement de la croissance économique dans le pays, des incertitudes liées à la crise de la dette en Europe, ainsi que de tensions régionales accrues entre Pékin et Tokyo.
"Il serait prématuré de conclure, à partir des seules données enregistrées en juin, que les FDI se sont (complètement) repris", a prévenu M. Shen, tout en estimant que le niveau des investissements en Chine "avait progressivement rebondi au fil du premier semestre" et qu'une "progression solide" était attendue pour le reste de l'année.
Pour leur part, les investissements chinois aux Etats-Unis ont été quasiment multipliés par quatre par rapport au premier semestre 2012, tandis que ceux en Australie (d'où la Chine importe des volumes considérables de minerai et de charbon) doublaient et que les investissements dans l'Union européenne connaissaient une progression de 50%.
Les investissements chinois vers le Japon, en revanche, ont enregistré un repli de 9,1%, dans un contexte de regain de tensions entre les deux pays.
La Chine avait annoncé lundi avoir enregistré au premier semestre une croissance économique de 7,6%, confirmant le ralentissement de l'activité. La croissance enregistrée en 2012, à 7,8%, était la plus faible enregistrée en 13 ans.


 
 
 
 
 

JUSTICE ?

 

Trayvon Martin : le ministre de la justice condamne la loi sur la légitime défense

Le Monde.fr avec AFP
 
Le ministre de la justice américain, Eric Holder, a condamné mardi 16 juillet les lois comme celle sur la légitime défense en Floride, "qui créent les conflits dans nos quartiers", trois jours après l'acquittement d'un vigile ayant tué un jeune Noir, Trayvon Martin. Le ministre, qui parlait à Orlando (Floride) devant la convention annuelle de la National Association for the Advancement of Colored People (NAACP, "association nationale pour l'avancement des gens de couleur, une organisation de défense des droits des Noirs" en français), a affirmé qu'il était "temps de remettre en cause ces lois qui étendent de manière stupide le champ de la légitime défense et créent les conflits dans nos quartiers".
"Ces lois tentent de réparer quelque chose qui n'a jamais été cassé", a poursuivi le ministre, "il y a toujours eu la possibilité de se défendre légalement quand on riposte et tue, si – et le 'si' est important – il n'est pas possible de se sauver en toute sécurité". "En permettant et peut-être en encourageant que des situations violentes dégénèrent en public, de telles lois sapent la sécurité publique. La liste des tragédies qu'elles ont provoquées est longue et a touché trop d'innocents", a ajouté le ministre, estimant que "nous devons nous en prendre aux lois qui créent plus de violence qu'elles n'en épargnent".
 
"UNE ENQUÊTE EST EN COURS"
 
Le ministre faisait ainsi référence à une loi sur la légitime défense votée en 2005 en Floride, adoptée depuis par une trentaine d'autres Etats, qui autorise la légitime défense dès qu'une personne, où qu'elle soit et non pas uniquement chez elle, se sent menacée. Cette loi, qui n'a pas été directement utilisée lors du procès du vigile George Zimmerman, fait néanmoins l'objet d'une campagne de protestation depuis l'acquittement de cet homme accusé d'avoir tué Trayvon Martin, un adolescent de 17 ans, en février 2012 à Sanford, en Floride.
Le verdict du jury samedi a provoqué de nombreuses manifestations et réactions de colère dans le pays, avec des appels au boycott d'intérêts économiques en Floride notamment et à des rassemblements dans une centaine de villes samedi. Le ministre de la justice n'a en revanche annoncé aucune initiative concernant un éventuel recours en justice dans cette affaire pour violation des droits civiques, comme le lui demandent des organisations militantes. "Une enquête est en cours", a-t-il dit, et le ministère "étudiera toute information à sa disposition avant toute action à engager".






Procès Zimmerman : les tensions restent vives aux Etats-Unis

 

L'acquittement de l'homme accusé d'avoir tué Trayvon Martin a déclenché des manifestations dans plusieurs grandes villes. A Los Angeles, la police a promis la fermeté.

Libération
L’acquittement de George Zimmerman pour le meurtre de Trayvon Martin continuait mardi de secouer les Etats-Unis, alors que les tensions restent vives dans plusieurs villes, notamment à Los Angeles, où la police a promis la tolérance zéro contre les manifestants.
Alors qu’une «Journée Trayvon Martin» sera organisée samedi, à l’initiative de dirigeants religieux, dans une centaine de ville des Etats-Unis, la police de Los Angeles a averti mardi qu’elle ne tolérerait plus les débordements, après des échauffourées et 22 arrestations depuis dimanche. Les tensions sont vives aux Etats-Unis depuis qu’un jury a acquitté samedi en Floride le vigile de quartier George Zimmerman du meurtre de Trayvon Martin, un jeune Noir de 17 ans. L’accusé affirmait qu’il s’agissait d’un cas de légitime défense mais plusieurs voix ont dénoncé un crime raciste.
A Los Angeles, où la population a encore en mémoire les violentes émeutes de 1992, déclenchées par l’acquittement de policiers blancs qui avaient agressé un Afro-Américain, Rodney King, la police a affirmé qu’elle aurait désormais la main lourde avec les fauteurs de troubles. Charlie Beck, le chef de la police de Los Angeles (LAPD), a notamment déclaré que ses agents ne laisseraient pas se reproduire les événements de lundi soir, pendant lesquels des manifestants ont sauté sur des voitures, saccagé des magasins et agressé des passants.
«Nous ne pouvons permettre qu’un petit groupe d’individus se livre non seulement à des saccages et sème la terreur, mais aussi sape le message porté par tant d’autres dans la ville», a expliqué Beck. La police a donné «une grande latitude» aux manifestants lundi pour qu’ils s’expriment librement. «Malheureusement, nous ne pourrons pas agir de la même manière ce soir (mardi), à cause des événements de la veille», dit-il.
Le maire fraîchement élu de Los Angeles, Eric Garcetti, a lui aussi prôné la tolérance zéro, estimant que les quelque 150 personnes qui manifestaient lundi soir «ont voulu profiter» de l’acquittement de George Zimmerman pour se livrer à des actes répréhensibles.

«Mort tragique et inutile»

Le pasteur Al Sharpton, fondateur de l’organisation pour les droits civiques des Noirs National Action Network, a pour sa part annoncé une «Journée Trayvon Martin», qui prendra samedi la forme de manifestations devant les palais de justice et les bâtiments fédéraux dans une centaine de villes des Etats-Unis. «Dans tout le pays, les gens vont se réunir pour montrer qu’il ne s’agit pas d’une simple poussée de colère qui va durer deux ou trois jours», a lancé le responsable, flanqué d’une dizaine d’autres dirigeants religieux noirs.
Sharpton a aussi indiqué que des «dizaines de milliers» de personnes convergeraient le samedi 24 août à Washington pour une manifestation, quatre jours avant le 50e anniversaire de la marche historique menée par le militant des droits civiques et prix Nobel de la Paix Martin Luther King. Al Sharpton a également indiqué faire campagne pour que le ministère de la Justice rouvre une enquête sur l’affaire pour violation des droits civiques.
Le ministre de la Justice Eric Holder, qui avait évoqué lundi la «mort tragique et inutile» du jeune homme, n’avait néanmoins annoncé aucune mesure. Mardi, il a en revanche ouvertement critiqué les lois comme celle sur la légitime défense en Floride, «qui créent les conflits dans nos quartiers». Le ministre fait ainsi référence à une loi sur la légitime défense votée en 2005 en Floride, adoptée depuis par une trentaine d’autres Etats, qui autorise la légitime défense dès qu’une personne, où qu’elle soit - et pas uniquement chez elle - se sent menacée.
Si elle n’a pas été directement utilisée lors du procès de George Zimmerman, cette loi fait néanmoins l’objet de sévères critiques depuis son acquittement. Eric Holder a affirmé qu’il était «temps de remettre en cause ces lois qui étendent de manière stupide le champ de la légitime défense et créent les conflits dans nos quartiers».
«Ces lois tentent de réparer quelque chose qui n’a jamais été cassé», a poursuivi le ministre, «il y a toujours eu la possibilité de se défendre légalement quand on riposte et tue, si - et le "si" est important - il n’est pas possible de se sauver en toute sécurité».






Affaire Snowden : Poutine n’est pas prêt à sacrifier ses relations avec les Etats-Unis



Le président russe Vladimir Poutine a déclaré que relations russo-américaines l’emportaient sur « les chamailleries » autour des activités des services spéciaux dans l’affaire du fugitif américain Edward Snowden.


Bulletin d’information à l’aéroport de Cheremetyevo à Moscou - Reuters
 

« De deux maux, mieux vaut choisir le moindre ». C’est ce grand classique de la Real Politik que le président russe, Vladimir Poutine, a choisi de suivre dans l’affaire du fugitif américain Snowden. « A mon avis les relations entre Etats sont beaucoup plus importantes que les chamailleries autour des activités des services spéciaux.  Nous avons prévenu Snowden que toute son activité qui pourrait porter atteinte aux relations russo-américaines était inacceptable», a déclaré le président russe cité mercredi par l’agence Ria Novosti.
L’ex-consultant du renseignement américain Edward Snowden, bloqué depuis le 23 juin à l’aéroport Cheremetievo de Moscou, a officiellement demandé hier mardi un asile provisoire à la Russie ; une requête a minima qui ménage les relations avec les Etats-Unis. Edward Snowden, qui fait l’objet de trois chefs d’accusation aux Etats-Unis, chacun pouvant lui coûter jusqu’à dix ans de prison espère être accueilli provisoirement par la Russie, en attendant de se rendre en Amérique latine, où des pays comme le Venezuela, la Bolivie et le Nicaragua se sont dits prêts à l’accueillir. Selon Ria Novosti qui cite le compte Twitter de WikiLeaks, les autorités américaines ont adressé des demandes d’extradition de son ressortissant à cinq pays : le Venezuela, la Bolivie, l’Islande, l’Irlande et la région administrative de Hong Kong.
Peu après l’annonce mardi de sa demande d’asile politique provisoire à la Russie, Washington a réitéré sa demande d’expulsion d’Edward Snowden vers les Etats-Unis, où il est inculpé d’espionnage en raison de ses révélations sur les opérations de surveillance électronique américaines à l’étranger. « Notre position est que M. Snowden devrait être expulsé et renvoyé aux Etats-Unis, et qu’il ne devrait pas être autorisé à voyager davantage à l’étranger, sauf pour rentrer aux Etats-Unis », a déclaré le porte-parole de la Maison Blanche, Jay Carney.

Les droits de l’homme et les risques

La cavale de l’ancien consultant de l’oncle Sam a placé la Russie dans une position diplomatique délicate. Lundi, Vladimir Poutine accusdait les Etats-Unis d’avoir coincé Snowden en Russie: « Ils (les Américains, Ndlr) ont intimidé tous les autres pays, personne ne veut plus l’accueillir, ils l’ont de facto coincé sur notre territoire ». Aujourd’hui, le président russe déclare  : « Nous avons nos propres objectifs dans le développement des relations avec les Etats-Unis ».
Interrogé sur la différence entre l’activité anti-américaine et la défense des droits de l’homme, le chef du Kremlin a ajouté ne pas vouloir « entrer dans les détails ». « Le défense des droits de l’homme représente certains risques pour ceux qui s’en occupent. Si une telle activité est menée sous l’égide des Etats-Unis, c’est une activité assez confortable. Dès que quelqu’un critique les Etats-Unis cela devient beaucoup plus compliqué », a observé le président russe.

 
 
 
 
 
 

Affaire Cahuzac : Moscovici, Valls et Taubira font bloc


 
 
Pierre Moscovici, le ministre de l\'Economie, avant son audition, hier. - Photo Martin Bureau / AFP
Les trois ministres ont été auditionnés par la commission d'enquête parlementaire.
Particulièrement ciblé par la droite, le ministre de l'Economie a dit avoir agi selon un « doute méthodique ».


 

Christiane Taubira d'abord. Manuel Valls ensuite. Pierre Moscovici enfin. Trois ministres - et pas des moindres - ont été mis sur le grill, hier, par la commission d'enquête parlementaire sur l'affaire Cahuzac. Dans une ambiance parfois tendue, tous ont délivré, sous serment, le même message : « non », il n'y a pas eu le moindre dysfonctionnement dans l'action du gouvernement et des services de l'Etat. « Non », ils n'ont jamais rien su permettant d'établir « la véracité » des accusations portées contre l'ancien ministre. Et « non », ils ne l'ont pas protégé. « La justice a bien fonctionné, elle a été efficace, diligente », a martelé la garde des Sceaux. « Nous avons respecté les règles », a plaidé le locataire de la Place Beauvau. « Nous avons fait tout ce qui était dans notre devoir et notre pouvoir », a renchéri le ministre de l'Economie, se disant « irréprochable ».
La journée n'a pas mis l'exécutif en grande difficulté. Mais elle n'a pas non plus permis de lever totalement les suspicions sur son degré de connaissance quant au compte bancaire non déclaré de l'ancien ministre, mis en examen début avril. Pierre Moscovici était particulièrement attendu. Il a été accusé par Mediapart d'avoir « instrumentalisé l'administration fiscale pour essayer de protéger » Jérôme Cahuzac, sous son autorité à Bercy. Le ministre a répété avoir fait ce qu'il « devait » sans couvrir qui que ce soit. « Je n'ai à aucun moment été saisi d'éléments qui auraient dû m'inciter à agir différemment », a-t-il déclaré. « Ma boussole, à tout moment, a-t-il argué, c'était le doute méthodique. » Incisif, mais avec un débit de mitraillette, Pierre Moscovici a défendu la « probité » de son administration. Il a assuré qu' « aucune accusation ne tient », et redit que la justice n'avait été « ni empêchée ni ralentie » par son action, notamment par la demande d'entraide administrative adressée à la Suisse fin janvier par Bercy. Une demande jugée tardive et pas assez large par ses détracteurs. « Les questions que nous avons posées étaient les plus larges possibles », a-t-il tranché, affirmant que la banque UBS était « le seul sujet en cause » à l'époque. Il a reconnu l'existence d'une brève réunion, le 16 janvier, au cours de laquelle il a fait état à François Hollande et Jean-Marc Ayrault de la possibilité d'utiliser cette procédure. Jérôme Cahuzac était là. « Informé » mais « pas associé » à la décision, a affirmé Pierre Moscovici.

« Aucun élément »

L'enjeu était moindre pour les deux autres ministres, jamais mis en cause devant la commission. Ils ont d'ailleurs été nettement moins bousculés. Accusant la droite de vouloir « charger » le chef de l'Etat, Christiane Taubira a expliqué que l'existence ou non de ce compte ne faisait pas partie de ses « préoccupations ». « Je n'ai pas fait d'analyses philosophiques sur ses dénégations. Je ne me suis pas posé la question », a-t-elle dit, jurant n'avoir eu « aucun contact » sur cette affaire avec Jérôme Cahuzac et n'avoir transmis « aucune information » au chef de l'Etat et aux membres du gouvernement. A peine quelques SMS à Jean-Marc Ayrault sur des « confirmations de procédure ». Plus posé, Manuel Valls a lui aussi fait valoir qu' « intervenir aurait été une pratique d'un autre temps ». Le ministre a démenti toute « note blanche » qui lui aurait été transmise et a juré n'avoir « jamais disposé d'aucun élément » lui permettant d'y voir plus clair. L'UMP a pour sa part raillé un exécutif dans lequel « personne n'a jamais parlé » de l'affaire. « Bien entendu qu'à la tête de l'Etat, on savait », a taclé le matin l'ancien président de l'Assemblée Bernard Accoyer. La commission d'enquête doit rendre son rapport avant la fin du mois d'octobre.





 

« Costa Concordia » : le capitaine du navire face à la justice



Le procès de Francesco Schettino s’ouvre ce mercredi à Grosseto, en Italie. L’ancien capitaine du « Costa Concordia » est poursuivi pour homicides multiples, naufrage et abandon de navire.


Francesco Schettino avant l’ajournement de son procès la semaine dernière. - AFP

Après le naufrage du « Costa Concordia », le 13 janvier 2012 , qui fit 32 morts, il fut la honte de l’Italie. L’ancien commandant du navire, Francesco Schettino, sera aujourd’hui face à ses juges. Son procès, qui avait été ajourné la semaine dernière en raison d’une grève des avocats, débute ce mercredi. Francesco Schettino, tenu pour principal responsable de l’accident , et qui aurait été le premier à quitter le paquebot de croisière après sa collision avec un rocher (même s’il affirme aujourd’hui ne pas avoir fuit mais être « tombé » dans un canot de sauvetage), est accusé d’homicides multiples, de naufrage, d’abandon de navire et de destruction de l’environnement dans un site protégé.
S’il a reconnu avoir « commis des erreurs », l’ancien capitaine du « Concordia » assure avoir réduit les conséquences de l’accident en menant le bateau dans des eaux peu profondes après l’impact pour faciliter le sauvetage. Il lui sera cependant difficile de faire oublier son comportement après le drame. Le contenu de ses échanges téléphoniques avec l’un des membres de la capitainerie de Livourne, diffusé dans la presse, avait à l’époque scandalisé les Italiens. Son interlocuteur tentait sans succès de le faire remonter sur le paquebot pour organiser le sauvetage des passagers. « Vada a bordo, cazzo ! » (« Remontez à bord, putain ! »), avait-il fini par lui intimer excédé.

Costa Crociere a échappé à tout procès

Le procès de Francesco Schettino devrait durer des mois. Quatre-cent témoins ont été cités. Devaient aussi comparaître devant la justice trois membres d’équipage du « Concordia », le responsable de l’unité de crise de la compagnie à terre et le timonier indonésien ; mais tous ont obtenu du parquet le feu vert pour une peine négociée, indique l’AFP. L’armateur du bateau, l’italien Costa Crociere, échappe de son côté à tout procès pénal. En avril dernier, il était parvenu à un accord avec la justice italienne et à écopé d’une amende de 1 million d’euros. La compagnie avait reconnu sa responsabilité administrative du fait de l’implication de certains de ses employés dans le déroulement du drame.
 







Koh-Lanta: information judiciaire après le décès d'un candidat 



Une information judiciaire pour homicide involontaire contre X doit été ouverte mercredi après la mort de Gérald Babin, le participant de Koh-Lanta décédé le 22 mars lors du tournage de l'émission, a-t-on appris de source judiciaire confirmant une information du site d'Arrêt sur images.
Après près de quatre mois d'enquête préliminaire, le parquet de Créteil s'apprête à ouvrir une instruction dans le cadre de laquelle un magistrat enquêteur va se pencher sur les conditions et les causes du soudain décès de cet habitant de Villejuif (Val-de-Marne) dont la mort au premier jour de tournage de la 16e saison de Koh-Lanta avait précipité l'arrêt de ce programme phare de TF1, habitué des records d'audimat.






Koh-Lanta : le parquet dément

                   


Par Europe1.fr avec AFP

 
Le parquet de Créteil a démenti mercredi "toute ouverture d'information judiciaire" contre X au sujet de la mort de Gérald Babin. Le jeune homme, âgé de 25 ans, était mort le 22 mars lors du premier jour de tournage de la 16e saison de l'émission.
>> A LIRE AUSSI : Les premières pistes de l'autopsie
"On dément toute ouverture d'information judiciaire. On ne peut pas fixer de calendrier. Aucune décision n'a été prise", a indiqué le parquet. Une source judiciaire avait auparavant indiqué l'ouverture prochaine d'une information judiciaire contre X du chef d'homicide involontaire.
 







SOCIAL

 

Les pays riches comptent près de 50 millions de chômeurs



Le taux de chômage de la zone euro devrait culminer à 12,3 % au dernier trimestre de 2014.
Nécessaire renforcement des politiques d'aide à la recherche d'un travail et à la formation des sans-emploi.
































C'est un drame. Et la pièce n'est pas finie. Hier, en publiant son rapport annuel sur les perspectives de l'emploi 2013, l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) a dressé un constat sans appel. Ses pays membres comptent plus de 48 millions de personnes sans emploi. Soit 16 millions de plus par rapport à la situation qui prévalait avant la crise. « Les cicatrices sociales de la crise sont loin de s'effacer », a rappelé à cette occasion Angel Gurria, le secrétaire général de l'organisation. Si le tableau n'est déjà pas des plus réjouissants, la situation ne va guère s'améliorer. Pour les 34 pays membres, « le taux de chômage ne devrait reculer que légèrement au cours des dix-huit prochains mois, passant de 8 % en mai 2013 à 7,8 % fin 2014 ». Aux Etats-Unis, la reprise du marché de l'emploi devrait se poursuivre lentement, puisque le taux de chômage ne reviendrait qu'à 6,7 % à la fin de l'an prochain.

Des niveaux sans précédent

C'est surtout la zone euro qui offre le paysage le plus désolé. A l'exception de l'Allemagne et de l'Estonie, le chômage est appelé à poursuivre sa progression dans la zone euro pour culminer à 12,3 % de la population active. « La demande globale [va] continuer de faiblir de manière significative en France, en Grèce, aux Pays-Bas, en Pologne, au Portugal », indique l'organisation. Résultat : le taux de chômage prévu au quatrième trimestre 2014 va s'envoler dans la plupart des pays du sud de l'Europe (voir graphique). Même en France (lire ci-contre).
Le constat est d'autant plus alarmant qu'il s'accompagne d'une situation là encore désastreuse pour les jeunes. Le taux de chômage de ces derniers se situe toujours à des niveaux sans précédent dans de nombreux pays : il dépasse 60 % en Grèce, 55 % en Espagne et 40 % environ en Italie et au Portugal. Alors que se tient le 17 juillet à Moscou une réunion des ministres du Travail du forum du G20, Angel Gurria a appelé « à redoubler d'efforts » pour enrayer ce fléau. « Les pouvoirs publics devraient allier des politiques macroéconomiques à des réformes structurelles afin de renforcer la croissance et favoriser la création d'emplois », avance l'organisation. En attendant le retour de la croissance et les effets positifs de ces réformes structurelles, les stratégies visant à favoriser les départs en retraite anticipée des personnes âgées pour les remplacer par des jeunes sont déconseillées. Ces politiques ont démontré leur inefficacité (lire ci-dessous). L'OCDE insiste plutôt sur la nécessité de renforcer les politiques pour aider les chômeurs à trouver un emploi (aide à la recherche d'emploi, formation), « tout en veillant à ce que ces initiatives bénéficient de financements suffisants » compte tenu de l'austérité budgétaire ambiante. La situation est tellement tendue que l'organisation s'alarme du fait que « la persistance de hauts niveaux de chômage et notamment de chômage de longue durée accroît le risque d'une hausse du chômage structurel ». Or, « plus on laisse persister un niveau de chômage conjoncturel élevé », plus les gouvernements prennent « le risque de voir le chômage devenir structurel et plus il sera difficile de le ramener aux niveaux d'avant-crise ».







Certains ménages modestes ont plus de mal à assumer les dépenses alimentaires

 

Selon une étude de l'Insee, en 2011, ce poste est devenu prioritaire pour 16% d'entre eux.

Libération
Une personne poussant un caddie dans un hypermarché à Englos, dans le Nord, en juin 2011.Pour certains ménages modestes, faire face aux dépenses alimentaires est désormais plus difficile et ce poste est devenu prioritaire pour 16% d’entre eux, souligne une étude de l’Insee sur les comportements de consommation publiée mercredi.
Sous l’effet de l’amélioration continue du pouvoir d’achat des ménages, le poids de l’alimentation avait reculé dans les dépenses au cours des dernières décennies, rappelle l’Institut national de la statistique. «Mais depuis 2007, ce mouvement s’est interrompu», une rupture «particulièrement nette pour les ménages les plus modestes». Selon l’Insee, le phénomène doit être rapproché du recul, depuis 2008, du niveau de vie de la moitié la moins aisée de la population.
Résultat : en 2011, 16% des ménages les plus modestes ont déclaré qu’ils consacreraient un éventuel surcroît de revenu en priorité aux dépenses d’alimentation, au second rang derrière l’épargne (19%). Ils n’étaient que 11% six ans auparavant à citer ce poste comme prioritaire en cas d’augmentation des ressources.
«Pour les plus modestes», l’arrêt de la baisse du poids de l’alimentation dans la consommation des ménages, «semble traduire le renforcement de la contrainte budgétaire dans un contexte de crise économique», écrit l’Insee.
En six ans, la consommation des ménages n’a quasiment pas crû (+0,1% en moyenne par an en euros constants), avant de diminuer fortement en 2012, de 1,7%, rappelle l’Institut de la statistique.






La Mutuelle des étudiants dans le viseur de la Cour des comptes

LE MONDE
Illustration
Illustration | Aurel

Après UFC-Que choisir et les sénateurs en 2012, c'est au tour de la Cour des comptes d'étriller le système de sécurité sociale étudiante. Dans un rapport, qui doit être rendu public en septembre, mais dont Le Monde s'est procuré une version préparatoire, les magistrats de la rue Cambon critiquent, une nouvelle fois, "une qualité de services (...) globalement très insatisfaisante" et des "coûts de gestion élevés avec une faible productivité".

Chaque année, environ 1,7 million d'étudiants sont tenus de s'affilier à une mutuelle étudiante pour se faire rembourser leurs soins, y compris pour assurer leur couverture maladie de base. Ils peuvent ensuite opter pour une couverture complémentaire. Ils ont en général le choix entre une des onze mutuelles régionales, regroupées dans le réseau Emevia, et la mutuelle nationale, La Mutuelle des étudiants (LMDE). C'est cette dernière, à laquelle adhère plus de la moitié des étudiants, qui est particulièrement critiquée par le prérapport de la Cour des comptes pour son inefficacité et sa désorganisation.

NOTE DE SATISFACTION : 2,33 SUR 5

La Cour des comptes a mené sa propre enquête de satisfaction auprès de plus de 1 700 personnes affiliées à la LMDE. La note moyenne de satisfaction a été d'à peine 2,33 sur 5, soit le plus mauvais score de toutes les mutuelles étudiantes, qui sont globalement toutes mal notées. Des chiffres qui viennent démentir les 88 % de personnes satisfaites vantées dans les "enquêtes de satisfaction autoproduites" par la LMDE, note avec malice la Cour.
Il n'y a pas besoin de chercher bien loin les raisons de cette insatisfaction. Selon la Cour, la LMDE n'est en mesure de répondre qu'à un appel téléphonique sur 14. En février, plus de 200 000 courriers adressés à la mutuelle étaient en attente de suivi et les retards de traitement des feuilles de soins sont chroniques. Par ailleurs, la LMDE, comme les autres mutuelles étudiantes, accuse un important déficit de développement des services en ligne.
Autant de bugs qui causent des retards de remboursement récurrents pour les étudiants. Sans compter que les délais pour éditer les cartes Vitale sont particulièrement longs : neuf mois après leur inscription, 10 % des étudiants n'en ont toujours pas reçu et ne peuvent donc bénéficier du tiers-payant, estime la Cour.
Des difficultés qui ne sont pas niées par la présidente de la LMDE (issue du syndicat étudiant UNEF). "Nous avons connu de gros soucis en 2012 en raison d'une réorganisation interne complexe, explique Vanessa Favaro, mais la situation est revenue à la normale. Nous répondons à un appel sur deux, même si ce n'est toujours pas suffisant." Tout cela malgré des frais de gestion qui ont augmenté de plus de 7 % depuis 2005 alors que la plupart des autres régimes ont baissé les leurs sur la même période.

 
La LMDE connaît des difficultés financières chroniques, avec 23 millions de pertes accumulées en 2011. Un plan social, lancé à cette époque, a abouti au départ de 130 des 640 salariés, moyennant "des indemnités importantes", note la Cour. Pourtant, ces personnels ont tous été remplacés "quelques mois plus tard", alors qu'un cabinet externe avait évalué que la productivité était supérieure de 20 % dans les caisses primaires d'assurance-maladie (CPAM) du régime général.
Sans compter que 2,2 millions d'euros d'intéressement ont été versés aux salariés entre 2007 et 2011, alors que la mutuelle perdait dans le même temps 3,8 millions d'euros. "Réduire les coûts de gestion ne passe pas forcément par des réductions de postes, et l'intéressement est lié à des accords d'entreprise", justifie Mme Favaro.

AU BORD DE LA FAILLITE

Au bord de la faillite, la LMDE a toutefois été contrainte de s'adosser en février à la MGEN, qui contrôle désormais de facto la gestion de la mutuelle. Un adossement encore trop récent pour que la Cour puisse juger de ses conséquences. Mais cette proximité, qui existe depuis longtemps, entraîne d'étonnantes pratiques. La Cour des comptes révèle ainsi que les enfants de fonctionnaires adhérents de la MGEN bénéficient "d'un traitement prioritaire" de leurs courriers et appels lorsqu'ils choisissent la LMDE, ce qui est en "contradiction avec les principes du service public".
Si les autres mutuelles étudiantes subissent des critiques moins lourdes, elles n'en sont pas moins visées par la Cour. "Les mutuelles étudiantes paraissent significativement moins productives que les caisses primaires", juge le prérapport, en notant qu'aucune n'assure autant de remboursements par adhérent que les CPAM.
Les mutuelles régionales contrôlées par la Cour n'ont pas non plus beaucoup progressé sur les outils en ligne. Et il leur fallait en moyenne plus de huit jours pour personnaliser les cartes Vitale, quand à peine 2,7 suffisent au régime général. Autant de dysfonctionnements en partie liés à l'architecture même du système de sécurité sociale étudiante, convient la Cour, qui plaide pour la suppression de ce régime spécifique.
 

 
 
 
 

SOCIETE


Feu vert des députés britanniques au mariage homosexuel


 
 

Les députés britanniques ont rejeté les amendements mineurs au projet de loi déposés par la Chambre des Lords. Les premiers mariages sont attendus mi-2014.


Le vote de mardi a mis un terme à un véritable parcours d’obstacles parlementaires. - AFP
 

Les députés britanniques ont adopté mardi les derniers amendements à un projet de loi qui légalise le mariage homosexuel en Angleterre et au Pays de Galles, un texte soutenu par le Premier ministre David Cameron qui avait suscité des divisions au sein du Parti conservateur.
Le texte a obtenu le soutien du Parti travailliste et des libéraux démocrates mais a valu à David Cameron des critiques de la part de certains membres de son camp qui jugeaient cette mesure trop libérale. Après deux heures de débat, la chambre des Communes a adopté le texte qui doit maintenant être approuvé par la reine Elizabeth, ce qui est une formalité. Les premiers mariages devraient être prononcés mi-2014.

Convictions religieuses

« Le titre de la loi est ’mariage’ mais sa trame est celle de la liberté et du respect », a dit la ministre de la Culture Maria Miller. « La liberté de se marier sans tenir compte du sexe ou du genre, mais aussi la liberté de croire que le mariage peut-être celui d’un homme et d’une femme, et ne pas être marginalisé », a-t-elle ajouté.
David Cameron avait lui-même porté ce texte devant les parlementaires afin de prouver que son parti était progressiste. Cette initiative avait agacé certains conservateurs car elle heurtait leurs convictions religieuses. Les couples homosexuels bénéficiaient jusqu’alors d’un « pacte civil » leur conférant les mêmes droits qu’à des époux mariés.
Les partisans du mariage gay faisaient valoir que la distinction existante pouvait donner l’impression que la société considérait la relation homosexuelle comme inférieure.
 
 
 
 
 
 
L'Assemblée nationale autorise la recherche sur l'embryon
                
La recherche sur les cellules souches autorisées en France.Mardi, le a adopté définitivement une proposition de loi qui autorise la recherche sur les cellules souches et les embryons humains. Cette loi a été votée par une quasiment au complet. Pour un sujet aussi clivant, les logiques partisanes ont été respectées. La gauche a voté pour alors que l'UDI et l' ont voté contre.
 
Chose rare, cette proposition de loi émane d'un groupe parlementaire, du PRG pour être précis. Pour Jean-Christophe Fromantin (UDI), le texte n'est «pas assumé politiquement». Jean Leonetti (UMP), l'ancien rapporteur des lois bioéthiques parle «d'un débat bâclé» qui a eu lieu en plein été. Le député socialiste Jean-Louis Touraine lui a répondu que «le débat dure depuis 30 ans».

Geneviève Fioraso, la ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche a préféré pointer les incohérences dans le discours des opposants :



 




La recherche sur les embryons et les cellules souche en France passe de l'interdiction avec dérogation en vigueur depuis 2004 à l'autorisation encadrée. Les cellules souches issues des embryons ont gardé la faculté de se différencier et d'adopter les propriétés de cellules de type précis. Elles peuvent devenir des cellules d'os, de peau, de muscle, de nerf... etc. L'enjeu pour la science, c'est la médecine regénérative. Au début du mois, une équipe de chercheurs japonais a réussi à créer un foie fonctionnel à partir de telles cellules.

En France, il est interdit de produire des embryons uniquement dans un but scientifique. Ceux qui servent à la recherche proviennent du stock des embryons congelés dans le cadre des procréations médicales assistées. Chaque année, les centre de PMA proposent aux parents de les détruire, d'en faire don à un couple stérile ou de les consacrer à la science.


Recherche sur les cellules souches : ce n’est pas le Massacre des innocents !

 


Tribune
Making of
Loïck est l’un des deux auteurs du blog « Carnets de Seattle ». Nous publions son texte alors que le Parlement vient d’autoriser, mardi 16 juillet, la recherche sur l’embryon et les cellules souches, par 314 voix contre 223. Elle était jusqu’ici interdite, sauf dérogation. Rue89
 
Il y a deux ans, j’ai reçu un traitement contre la leucémie qui m’a rendu stérile. Depuis, je suis d’un œil attentif le débat autour de la PMA et de la recherche sur les cellules souches embryonnaires. Récemment, j’ai été interpellé par des tweets assez effrayants des « anti », criant ni plus ni moins au massacre d’enfants innocents.
Alors, arrache-t-on des fœtus hurlants à la matrice palpitante de mamans éplorées, comme on en a parfois l’impression, à les lire ? Ou prélève-t-on seulement quelques cellules sur un embryon prêt à être implanté ? Eh bien en fait, ni l’un ni l’autre ma bonne dame.

Des greffes sans donneurs

Lorsqu’un couple a recours à la PMA, plusieurs ovocytes sont fertilisés en même temps. Un seul d’entre eux est implanté. Les autres sont congelés en vu d’implantations ultérieures, soit en cas d’échec de l’implantation – ce qui est assez fréquent – soit pour faire d’autres enfants plus tard.
Entendons-nous bien : ce que l’on appelle embryon, c’est cet ovocyte qui vient juste d’être fertilisé, un amas de quelques dizaines de cellules pluripotentes et non pas (encore) un organisme vivant. Ce n’est pas un fœtus.

 
Lorsque le couple décide qu’il ne veut plus d’enfants, ces embryons surnuméraires sont détruits.
Entre donc en scène la recherche. Ces cellules pluripotentes sont capables de se différencier en un organisme complet, et je n’ai pas besoin de vous faire un dessin pour vous expliquer les applications gigantesques que cela peut avoir.
Ayant reçu une greffe de moelle osseuse pour guérir de ma maladie, mon espoir c’est par exemple que l’on arrive à produire des cellules souches de moelle osseuse à partir de ces cellules pluripotentes. On pourrait ainsi faire des greffes sans avoir besoin de donneur, avec une compatibilité parfaite et sauver énormément de vies.

On est loin du génocide organisé

Forcément, cela soulève des tas de questions et remarques éthiques :
  • « ces embryons sont des êtres vivants » ;
  • « on on ne peut pas faire de la recherche sur le vivant » ;
  • « on ne peut pas sacrifier des bébés pour en sauver d’autres », etc.
Cependant, je voudrais souligner une chose : ces embryons vont être détruits. Ce sont peut-être, selon vos croyances, des êtres vivants, mais en l’état actuel des choses ils vont être incinérés... Autant que dans leur « mort », ils servent à quelque chose, à aider la science, à sauver des vies, vous ne croyez pas ?
De plus, on demande l’avis des parents avant de donner ces embryons à la recherche. Ceux qui ne sont pas d’accord peuvent refuser. On est donc très loin du génocide organisé.
Bien sûr, cela doit être encadré strictement, et être réservé à des fins non mercantiles, je pense que nous serons tous d’accord là-dessus.
Enfin, il faut savoir que via des dérogations, cela a déjà lieu, que cela mettrait donc fin à l’hypocrisie et permettrait d’encadrer cette pratique plus finement.

Ce qu’en disent les taoïstes

Ma seule chance pour avoir un enfant, c’est la PMA, car j’ai – heureusement – du sperme stocké. J’ai reçu une éducation athée et pour moi vingt cellules dans une boîte de pétri, fussent-elle pluripotentes, ne sont pas un être humain et n’ont pas d’âme.
En revanche, j’ai découvert le taoïsme sur le tard et les taoïstes disent qu’au moment de la conception, un morceau d’âme s’incarne. Si je suis cohérent avec ma pratique taoïste, et j’essaie de l’être, cela veut dire que si j’ai recours à la PMA, je forcerai l’incarnation d’une dizaine de bouts d’âmes, pour les renvoyer tous d’où ils viennent quasiment aussi sec.
Mouais. Dis comme ça, ça vous fait peut-être marrer, mais moi pas du tout, et c’est un réel cas de conscience que je me pose. Je suis divisé, et au final je pense que je laisserai le dernier mot à ma femme, mais je préférerais adopter, par cohérence. J’ai pas encore bien décidé.
Ce que j’essaie de vous faire comprendre c’est que la conception de ce qu’est une vie est personnelle, et dictée par nos croyances. Je conçois que les pro-life soient contre l’avortement ; ce que je ne comprends pas, c’est qu’ils cherchent à l’imposer aux autres.

« Viens cocotte, on va s’envoyer en l’air »

Au final, c’est ce qui m’interpelle le plus dans la position des « antis ». On a l’impression que les gens qui ont recours à la PMA sont des monstres qui tuent des bébés par plaisir ou par intérêt.
Mais vous croyez que ça me fait marrer d’être stérile et de n’avoir que cela comme choix pour avoir un gamin ? Vous croyez que je ne préférerai pas dire à ma femme « Viens cocotte, on va s’envoyer en l’air et faire un petit ! », plutôt que « Bon, pour la journée à la clinique, tu préfères le 20, ou le 21 ? »
Vous croyez que ça m’a fait marrer, de donner mon sperme, à moitié mourant d’un cancer, avec une transfusion de sang dans le bras, deux dans l’autre bras ? Vous croyez que les gens ont recours à la PMA par choix, pour rigoler, par intérêt personnel ? Vous rendez-vous compte de la souffrance colossale qu’il y a derrière ces choix ?
Alors, si grâce à la recherche, on peut donner un sens à toute cette souffrance, moi je suis pour. C’est un choix que tout un chacun fera, en son âme et conscience.






PREMIER DEGRÉ – Aux Etats-Unis, des entreprises fournissent de l’alcool à leurs employés

"Si vous avez une bière sur votre bureau, que vous restez dans les parages, que vous faites plus de boulot et que ça vous motive pour le faire, je n'ai aucun problème avec ça !" Imaginez-vous votre patron dire ça ? Ben Lerer, PDG de la société américaine Thrillist, basée à New York, va même jusqu'à encourager la consommation d'alcool sur le lieu de travail, en organisant notamment des dégustations de bière.
Un article du Wall Street Journal affirme que les entreprises américaines sont de plus en plus nombreuses, notamment dans la Silicon Valley, à offrir gratuitement de l'alcool à leurs salariés, au même titre que des repas, de l'eau ou du café. "Selon les firmes, le pot entre salariés aide à attirer les talents, à faciliter les rencontres entre employés de différents services et leur permet de rester plus longtemps sur le lieu de travail en effaçant les frontières entre boulot et vie sociale", écrit le quotidien américain. La société Dropbox, qui gère des espaces de stockage en ligne, organise ainsi des "Whiskey Fridays", visiblement mentionnés comme un attrait du travail dans cette société, remarque Le Figaro.
"C'est un moyen facile de garder les employés motivés à travailler pour l'entreprise, analyse Paul Roman, sociologue à l'université de Géorgie. Vous n'avez pas besoin de sortir et de dépenser 8 dollars dans une bière premier prix ; vous pouvez en profiter gratuitement sur le lieu de travail."
 
"VISION TRÈS NÉFASTE DE LA CONSOMMATION D'ALCOOL AU TRAVAIL EN FRANCE"
 
Mais, même aux Etats-Unis où "boire au travail a longtemps été une partie de la vie professionnelle" – une image récurrente des personnages de la série Mad Men, qui se déroule dans les années 1960 à New York, les montre avec un verre à la main –, les juristes s'inquiètent. "La consommation d'alcool au travail peut conduire à la conduite en état d'ivresse, au harcèlement sexuel voire au viol", note le Wall Street Journal, ajoutant que "certains salariés pourraient se sentir mal à l'aise s'ils ne boivent pas, pour des raisons religieuses ou de santé par exemple."
Cette "mode" pourrait-elle traverser l'Atlantique jusqu'en France ? "Il me paraît très compliqué qu'un tel concept puisse s'installer dans les entreprises françaises, dans la mesure où cette tendance est radicalement opposée à notre vision de la consommation d'alcool au travail, jugée très néfaste", affirme au Figaro Danièle Linhart, sociologue du travail et directrice de recherche au CNRS. Le quotidien rappelle qu'aucune loi n'interdit catégoriquement la consommation d'alcool sur le lieu de travail. Cette interdiction est en revanche largement répandue dans les règlements intérieurs des sociétés – avec des exceptions quand les pots sont validés par la direction. Sa responsabilité juridique est en effet engagée en cas d'accident après consommation d'alcool (ou de drogue) sur le lieu de travail.
 
>> Lire : "Comment l'employeur pourrait pister la consommation de drogue de ses salariés" (avril 2012)      
 
 
 
 
 
 
 

Le Norvégien «Varg», chanteur néonazi, donne la fièvre à la police

   
La maison corrézienne où vivait Kristian Vikernes avec son épouse et leurs trois enfants.
La maison corrézienne où vivait Kristian Vikernes avec son épouse et leurs trois enfants. (Photo Patrick Bernard. AFP)
                                                         

Récit Kristian Vikernes a été arrêté hier chez lui, où se trouvaient plusieurs armes à feu. Le ministère de l’Intérieur a évoqué la possibilité d’un attentat, puis a reculé.

Libération
Retranché dans la campagne française «encore peu touchée par la masse de l’immigration», selon ses mots, le néonazi norvégien Kristian Vikernes, 40 ans, auteur-compositeur de black metal, a été arrêté hier dans sa maison de pierre à Salon-la-Tour, en Corrèze, avec son épouse française Marie Cachet, 25 ans, mère au foyer et passionnée de tir. La Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) les a placés en garde à vue au commissariat de Brive-la-Gaillarde pour «association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste». Ce membre de l’ultradroite scandinave avait été repéré voilà deux ans pour avoir été «l’un des 530 destinataires du manifeste extrémiste de Breivik», qui a tué le 22 juillet 2011 en Norvège 77 personnes. Surveillé, Vikernes alias «Varg» («loup» en norvégien) a fort inquiété les policiers lorsque sa femme, tireuse sportive dans le Limousin a «acheté quatre armes longues, des carabines 22 long rifle, légalement avec un permis», précise le parquet antiterroriste de Paris qui a ouvert une enquête préliminaire le 1er juillet en raison de la «dangerosité potentielle» de cet homme, même si «aucun projet d’attentat précis n’est établi». Le ministère de l’Intérieur s’est un peu emballé en soulignant que «cet individu était susceptible de préparer un acte de terrorisme d’envergure» avant de préciser que Vikernes n’avait «ni cible ni projet identifié».
«Invention». Le maire de Salon-la-Tour, Jean-Claude Chauffour, a fait «une visite de courtoisie» en juin à ces deux administrés arrivés il y a un an dans le village de 700 habitants et a été étonné que leurs trois enfants âgés de 6, 4 et 2 ans, ne soient pas scolarisés : «La petite blonde charmante m’a répondu qu’elle avait été embêtée à l’école par des gens pas fréquentables. Pour en avoir parlé avec ses parents, je crois que c’est de la pure invention.» En effet, dans un texte intitulé «Chère France» posté sur son site, Burzum.org, le 3 avril 2011, Varg vilipende les mensonges du «système scolaire et universitaire» et supplie les Français «d’ignorer [leurs] professeurs qui se méprisent eux-mêmes» et les appelle à «voter pour Marine Le Pen et le Front national», lui qui vient de Norvège, «le dernier Etat soviétique de l’Europe»…
Dans deux pages de Libération du 3 août 2011 consacrées au black metal norvégien, Sophian Fanen raconte comment à l’âge de 17 ans, en 1990, Kristian Vikernes, fils d’un ingénieur en électronique et d’une secrétaire d’une société pétrolière, a rejoint à Oslo une petite bande agrégée autour du groupe Mayhem, notamment de son guitariste Oystein Aarseth alias «Euronymous». Ces dix à quinze garçons nostalgiques «des racines des Vikings», comme dit Vikernes, ne sont pas désocialisés ni révoltés contre leurs familles, mais contre la société. «Quand le pays dans lequel vous grandissez n’est pas celui que vous voudriez, il faut en changer. Mais, pour ça, il vous faut commencer par effacer ce qui existe», expliquera en 2008 Varg dans un documentaire Until the Light Takes Us. C’est lui qui a transformé cette bande de métalleux un peu excessifs en groupuscule idéologique. Ce natif de Bergen a hérité de sa mère un racisme diffus mêlé à un refus du christianisme à la norvégienne, à des références confuses à l’aryanisme nazi et au paganisme religieux des premiers peuples scandinaves.
Revisité par Vikernes, le black metal devient une sorte de «renouveau» destructeur qui bascule dans des actions racistes, anticléricales et satanistes. Plusieurs églises, dont celles de Fantoft (à Bergen) et Holmenkollen (à Oslo), sont incendiées en 1992, puis un homosexuel est assassiné. Kristian Vikernes sera inculpé pour cinq incendies puis blanchi faute de preuve.
Auteur de trois albums en solo sous le pseudonyme de «Burzum» en 1992-93, Vikernes, qui veut être l’unique gourou, jalouse Euronymous, guitariste du groupe Mayhem, meilleur musicien que lui, au point de le supprimer à l’issue d’une bagarre à l’arme blanche dans la nuit du 10 août 1993. Selon un magistrat français, Varg a «assassiné de 23 coups de couteau» son rival Euronymous, et revendiquera au procès lui avoir planté de sang-froid son arme dans le crâne.
«Fantôme nazi». Condamné à vingt et un ans de prison - le maximum en Norvège -,Vikernes a rencontré on ne sait par quel hasard Marie Cachet en prison en 2005, «l’année de ses 17 ans et de son bac» croit savoir la maire de Salon-la-Tour. Dans les parloirs plus libres qu’en France, le Norvégien et la Française se sont mariés et ont conçu un petit garçon. Sorti sous conditions au bout de seize ans de détention, le 11 mai 2009, le tueur du guitariste de Mayhem est resté un an en liberté surveillé dans son pays, puis s’est installé en France avec son épouse. Prolifique, Varg a sorti son album Belus en mars 2010 puis, un an plus tard, Fallen.Vikernes reste une référence pour les amateurs du national socialist black metal. Même si, dans une histoire, The Nazi Ghost (le fantôme nazi), cet auteur confus dit ne plus se revendiquer de l’idéologie de Hitler, car les Slaves sont considérés comme des Untermenschen («sous-hommes») tandis que lui respecte leur culture et croit «en l’ancienne démocratie scandinave», écrit-il.
En tout cas, la Direction centrale du renseignement intérieur sait que Vikernes a aussi cofondé le mouvement extrémiste Hvit Arisk Motstand («résistance blanche aryenne») et qu’il publie, selon le parquet antiterroriste français, «des messages sur Internet qui attestent de sa violence raciste, antisémite et xénophobe». Avec le risque que ce compatriote de Breivik, qui possédait chez lui en Corrèze «quatre carabines, un fusil de chasse, des couteaux à cran d’arrêt et des épées», bascule un jour dans l’action armée.






   Tunisie : la révolte des non-jeûneurs du Ramadan
 
Caroline Amouyal 

A l’heure où les manifestations font rage, le berceau du printemps arabe connaît l’éveil de nouveaux indignés ; ces « faters » du ramadan qui depuis le début de la fête religieuse, la semaine dernière, revendiquent leur droit de ne pas jeûner, via Google, Twitter et Facebook.


Capture d'écran de la page facebook « Photos prises durant Ramadan chmeta fi Adel Almi »
Capture d'écran de la page facebook « Photos prises durant Ramadan chmeta fi Adel Almi »
Le 10 juillet dernier, date du début du ramadan, un groupe de jeunes tunisiens s’est emparé de la toile pour revendiquer leur droit à ne pas jeûner, dans un pays ou Etat et religion sont étroitement liés. À l’origine de cette vague de résistance, les menaces d’Adel Almi, président de l’association « centriste » pour la sensibilisation et la réforme, proche du parti islamiste Ennahda, qui a fait savoir qu’il souhaitait que les « fattaras » (les non-jeûneurs) soient pris en « flagrant délit ».
 
Dès lors, un groupe Facebook a été crée, regroupant les photos des « pêcheurs » en action, sirotant des cafés sur les terrasses ensoleillées, cigarettes au bec, ou engloutissant leurs gâteaux en plein milieu de l’après-midi. Sur Twitter, un hashtag #fater « ne pas jeûner » permet aux internautes concernés d’indiquer les restaurants et les cafés ouverts durant la journée pour se regrouper. Un google Map, créé par la bloggeuse Myriam Karoui (@Myriii), recense quant à lui les différents lieux de restauration ouverts au public.
 
L’opération est un franc succès puisque le mot clef est utilisé plusieurs dizaines de fois par heure en Tunisie (également en Algérie). En revanche, elle a suscité nombre de réactions hostiles. Des internautes réfractaires ont en effet apporté leur soutien au ministre des affaires religieuses, Nourddine Kadhemi,  qui souhaite la fermeture de certains lieux de restauration. L'initiative des faters « va à l’encontre des sentiments des gens et à l’encontre de l’identité du peuple tunisien ainsi qu’à la sacralité de ce mois… » avait-il récemment déclaré sur Radio Mosaïque FM. Néanmoins, les restaurants et cafés des zones touristiques ne sont pas concernés, a affirmé lundi 8 juillet, à l’agence TAP, le ministre du Tourisme, Jamel Gamra, de manière à garantir le bon déroulement de la saison touristique.

Rien ne garantit pour l’heure que le système restera actif. Des détracteurs ont ainsi d’ores et déjà commencé à saboter le Google Map des faters, révélant à la fois l’emprise de la religion sur l’Etat tunisien et le rôle joué par internet : une échappatoire pour ceux qui souhaitent en découdre.
    
L’année passée, le parti Ennahda, qui avait officiellement rejeté l’intégration de la loi islamique au sein de la Constitution tunisienne de 1959, avait fait l’objet de contestations pour avoir tenté de passer insidieusement un projet  permettant de réintégrer la Charia au sein du texte constitutionnel. Une information aussitôt mise en circulation sur la toile, contraignant les membres d’Ennahda à reporter l’islamisation des institutions.
       






 

DIVERS

 

Inde: 20 écoliers décèdent d'une intoxication alimentaire (officiel)


 
PATNA (Inde / Bihar), 17 juil 2013 (AFP) - Vingt enfants sont morts après avoir déjeuné à la cantine de leur école, et 30 autres étaient toujours hospitalisés mercredi dans l'Etat indien du Bihar (est), selon un bilan officiel.
"Vingt enfants sont morts après avoir pris leur déjeuner" dans un établissement scolaire public du village de Masrakh, dans la région de Saran, a déclaré à l'AFP le ministre de l'Education du Bihar, P K Shahi.
Un précédent bilan avait état de huit enfants morts et de 80 malades.
Les élèves, qui avaient tous moins de dix ans, avaient à leur menu un plat de riz et de lentilles préparé dans l'école même.
Plusieurs centaines de personnes ont manifesté contre les pouvoirs publics mardi soir. "Ils demandaient des mesures fermes contre les fonctionnaires responsables" selon eux de la mort des enfants, a indiqué un responsable local, S.K. Mall.
Des repas sont fournis gratuitement aux élèves issus de familles démunies dans les écoles publiques de la plupart des 29 Etats indiens.
Le Bihar, le plus peuplé d'entre eux, est aussi considéré comme étant le plus pauvre.
Les intoxications alimentaires dans les écoles sont fréquentes en Inde, en raison d'un niveau d'hygiène trop faible dans les cuisines de ces établissements et, parfois, de la mauvaise qualité de la nourriture qui y est servie.






Arrestation près de la Maison blanche

Le Monde.fr avec AFP
 
Un homme en possession d'une arme à feu a été interpellé, mardi 16 juillet, à proximité de la Maison Blanche au centre de Washington. L'incident s'est produit vers 15 h 25, lorsqu'un suspect a été aperçu dans l'enceinte du parc Lafayette, jardin public accolé à la clôture nord du complexe présidentiel.
L'homme, qui était torse nu selon une photo de l'incident diffusée par un photographe du New York Times sur son compte Twitter, était "en possession d'un pistolet" ainsi que de deux couteaux, a expliqué Brian Leary, porte-parole du Secret Service, la police d'élite chargée de la protection du président Barack Obama et de sa famille. De source policière, l'arme était un calibre .45.
 
Voir l'image sur Twitter
 
Arrêté par des agents du Secret Servicele suspect, un habitant du Texas (sud) identifié sous le nom de Christopher Briggs, a été transféré à la police de Washington. De même source, le suspect est notamment accusé de "possession d'une arme prohibée" aux termes de la loi du district de Columbia, l'une des plus strictes des Etats-Unis en matière d'armes, contrastant avec la législation libérale en vigueur au Texas.
Il n'y a pas de preuve que le suspect ait voulu s'en prendre à M. Obama, qui était à la Maison Blanche mardi mais travaille habituellement dans l'aile occidentale de la résidence présidentielle, invisible de l'extérieur de l'enceinte sévèrement gardée.
 
 
 

Enquête sur les apéritifs réguliers de la police municipale de Cogolin

Le Monde.fr
La police municipale de Cogolin est sous le coup d'une enquête de la police des polices.
La police municipale de Cogolin est sous le coup d'une enquête de la police des polices. | Le Monde.fr/Olivier Clairouin

La police des polices s'intéresse depuis quelques semaines aux agents de la police municipale de Cogolin, dans le Var. Selon Var-Matin, le chef aurait été arrêté à la mi-juin en état d'ébriété en tenue et au volant de sa voiture de fonction. Affichant un fort taux d'alcool dans le sang, il se serait fait retirer son permis sur-le-champ.
Un flagrant délit qui advient alors que l'inspection générale de la police (IGPN) avait déjà lancée une enquête sur une consommation d'alcool régulière et plus élargie au sein du service. Selon le syndicat national de la police municipale (SNPM-FO) de Cogolin, cité par Var-Matin, le chef organisait très régulièrement des apéritifs avec certains de ses collègues.
Le syndicat évoque notamment une cinquantaine de bouteilles stockées dans les locaux de la police. Ces apéritifs à répétition auraient également servi à l'avancement de certaines carrières, au détriment d'autres, selon le syndicat. Var-Matin décrit l'ambiance au sein du poste de police en ces termes : "Tout semblait être un bon prétexte pour organiser un apéritif, l'intronisation d'un agent, les festivités locales ; l'apéritif du mardi, puis celui du vendredi... et celui du samedi matin". Le quotidien précise cependant que sur la quinzaine d'agents, une poignée seulement serait concernée.
 
ESPIONNAGE GRÂCE À LA VIDÉOSURVEILLANCE
 
Un autre agent est cependant dans le viseur de la police des polices : le brigadier-chef principal, chargé de la brigade de nuit, est soupçonné d'avoir espionné ses collègues par l'intermédiaire des caméras utilisées dans le cadre de la vidéosurveillance mise en place en 2011 dans la commune.
Lors d'un briefing, il aurait fait des remarques à plusieurs agents, témoignant de l'analyse de leurs faits et gestes, avant de les retranscrire dans des dossiers. Plusieurs de ces agents ont donc décidé de porter plainte auprès de la CNIL.
Les deux responsables, actuellement en arrêt maladie, ont déjà été auditionnés. Le maire de Cogolin, Jacques Sénéquier, devrait l'être dans les jours qui viennent.
 
 
 
 
 
 
Un ancien porte-parole de la Manif pour tous dérape (encore)




 
 

Une bombe explose devant les bureaux du PS à Carcassonne

 

Les inscriptions laissées sur la façade du bâtiment, qui a été endommagé, désignent le Comité d'action viticole (CAV).

Libération
Sur la façade du siège du PS, le sigle du comité d'action viticole.Les locaux de la fédération du Parti socialiste (PS) de l’Aude à Carcassonne ont été endommagés dans la nuit de mardi à mercredi par un engin explosif, a-t-on appris de source policière, le sigle CAV (Comité d’action viticole) ayant été inscrit sur la façade.
L’explosion a eu lieu vers minuit. L’engin utilisé, dont la nature exacte n’est pas encore connue, a dégradé la porte d’entrée métallique, brisé les vitres de celle-ci et détruit le plafond du vestibule. Neuf vitres de l’école Jean-Jaurès située en face du local du PS de l’Aude ont également volé en éclat.
Sur la façade du local, on pouvait lire trois inscriptions «CAV» (Comité d’action viticole) en bleu et rouge, selon cette même source. Une autre inscription «LE FOLL!!!», du nom du ministre de l’Agriculture, a également été découverte sur la façade. L’enquête a été confiée à l’antenne de Perpignan du SRPJ de Montpellier.

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