HUMOUR......ENCORE QUE......

Quel est le point commun entre l’univers du Seigneur des
Anneaux et Internet?
« Les deux sont pour les geeks! », me crie-t-on du fond de la
salle. C’est vrai (au moins en partie), mais il y a un autre point commun.
Indice: c’est marqué dans le titre… Eh oui, les deux sont peuplés de trolls! À
ceci près que la définition varie de l’un à l’autre. Vous connaissez
probablement la définition « originelle » du troll: c’est un animal
répugnant, brutal, stupide et fort – cocktail de caractéristiques assez
explosif. Maintenant, je vous propose de découvrir ce qu’on appelle un
troll sur Internet.
Si vous
fréquentez des forums, Facebook, Twitter, ou toute forme de chat (prononcez t’chatte, à ne pas
confondre avec le félin!), alors vous avez déjà probablement eu l’occasion de
débattre d’un sujet ou d’un autre, parfois sur un ton un peu virulent.
Peut-être, à cette occasion, avez-vous alors rencontré un personnage
reconnaissable à des aptitudes argumentatives douteuses, un caractère plutôt
sanguin et parfois une maîtrise quelque peu relative de l’orthographe et de la
grammaire:
- ROFL mé windob c tro pouri, mwa g linux c 1 truk 2 h4x0r.
[Langage propre au troll, à ce jour décrypté seulement
partiellement.]
Tremblez, mes amis, car voici le troll. Avec lui,
oubliez toute forme d’argumentation cohérente. Son seul but: rendre un
débat sanguinaire. Il a toujours raison, et ne connaît pas la courtoisie.
Contre-vérités, arguments ad hominem (souvent des insultes, en fait),
logique à dormir debout: tout est bon pour faire voler en éclats un débat bien
commencé.
Les sujets de débat qu’il préfère sont (liste non
exhaustive):
Quel est le meilleur Système d’exploitation?
Quelle est la meilleure console de jeux?
Quel est le meilleur groupe de rock?
Théories du complot en tous genres (attentats du onze septembre, atterrissage sur la Lune).
Plus rarement, des débats politiques, religieux et sociaux.
Plus subtil dans sa rhétorique, un troll malin vraiment
efficace est capable de rallier plusieurs personnes à sa cause, pour mieux les
précipiter dans le débat qu’il compte transformer en combat à mort.
Quand il le pourra, le troll malin emploiera une ruse de camouflage consistant à
traiter quelqu’un d’autre de troll, pour éloigner les soupçons.
Théories du complot en tous genres (attentats du onze septembre, atterrissage sur la Lune).
Plus rarement, des débats politiques, religieux et sociaux.
Attention: sur la plupart des sujets, le troll
n’a pas de camp favori, il peut donc potentiellement défendre n’importe lequel,
ce qui le rend plus difficile à détecter. Et encore, je ne vous ai parlé pour
l’instant que du troll dit « bénin », qui a pour particularité d’être très bête
et donc facile à détecter. Cependant, il existe un autre type de troll, beaucoup
plus vicieux: le troll malin. Suivant le même but, il possède
toutes les caractéristiques du troll bénin, à ceci près qu’il est plus
intelligent, et donc bien plus difficile à repérer.

Vous l’aurez compris, le troll sous toutes ses formes est un
animal dangereux. Seul moyen de le combattre: ignorez-le. En
effet, le troll gagne dès que vous lui accordez la moindre attention, et gagne
en puissance si vous lui répondez. D’où le cri d’alarme parfois poussé par les
internautes prévenants face à l’apparition d’un spécimen: don’t feed the
troll! (« Ne nourrissez pas le troll! »)
Notez d’ailleurs que parfois, « troll » ne désigne pas
l’internaute mais la discussion barbare qu’il provoque. Son instigateur
est dans ce cas préférablement appelé « trolleur ».
Vous savez maintenant comment reconnaître et vous défendre d’un
troll. À vous d’appliquer cela pour préserver les débats corrects sur Internet!
POLITIQUE
Israël: libération de détenus palestiniens mais raid sur Gaza
Le prisonnier palestinien Salah al-Sahair, qui vient d'être libéré par Israël, arrive chez lui dans la bande de Gaza, le 14 août 2013 (AFP, Said Khatib)
(AFP)
Jérusalem — Israéliens et Palestiniens reprennent mercredi leurs négociations de paix sous l'égide des Etats-Unis, après la libération de 26 prisonniers palestiniens en guise de geste de bonne volonté par Israël, qui a toutefois mené un raid aérien sur Gaza."Le raid a visé deux sites de lancement de roquettes à la suite de tirs de roquettes mardi à partir de la bande de Gaza, dont une a explosé en territoire israélien", sans faire de victime, a annoncé le porte-parole de l'armée.
L'accélération par l'Etat hébreu de la colonisation en territoire palestinien occupé augure également mal de la poursuite du processus de paix relancé après près de trois ans de blocage.
Le ministre du Logement, Uri Ariel, a affirmé mercredi qu'Israël allait construire "des milliers" de logements supplémentaires dans les colonies de Cisjordanie.
A quelques heures de la reprise des pourparlers à Jérusalem, Israël a libéré tôt mercredi un premier contingent de 26 prisonniers palestiniens détenus pour la plupart depuis une vingtaine d'années.
Onze prisonniers ont été conduits en Cisjordanie, depuis la prison d'Ofer, près de Ramallah, tandis qu'un autre groupe de quinze prisonniers était acheminé vers la bande de Gaza depuis la prison d'Ayalon près de Tel-Aviv.
Ces 15 ex-détenus ont pénétré dans la bande de Gaza à 01H40 locale (mardi 22H40 GMT).
Au même moment, 11 autres anciens prisonniers sont arrivés à Ramallah, en Cisjordanie, où ils ont été accueillis par le président Mahmoud Abbas et des milliers de personnes enthousiastes.
"Nous allons continuer jusqu'à la libération de tous les prisonniers (palestiniens) des prisons israéliennes", a lancé M. Abbas au cours d'une cérémonie de bienvenue organisée au quartier général de l'autorité palestinienne de la Mouqataa.
Au total 104 détenus palestiniens doivent être libérés en quatre étapes "en tenant compte des progrès réalisés" dans les négociations de paix israélo-palestiniennes.
Aucun détail n'a été donné sur l'heure de leur reprise mercredi ou le lieu exact de leur tenue.
Depuis 1993
Selon le bureau de la chef de la délégation israélienne à ces pourparlers, la ministre de la Justice Tzipi Livni, "les pourparlers sont fermés aux médias".
"Il n'y aura ni prise de photo ni déclarations. Par conséquent, aucun détail ne sera donné à l'avance sur la rencontre", a-t-il souligné.
Lancées dans le secret en 1993, les négociations de paix, hormis quelques ententes ponctuelles, n'ont pas permis d'ouvrir la voie à un règlement final du conflit israélo-palestinien vieux d'une soixantaine d'années.
Parmi les questions à régler figurent les frontières d'un futur Etat palestinien, les arrangements de sécurité, le sort des colonies où vivent quelque 360.000 Israéliens en Cisjordanie, l'avenir de Jérusalem-Est ou le sort des réfugiés palestiniens.
L'objectif principal des négociations est de parvenir à une solution à deux Etats, israélien et palestinien.
M. Netanyahu exige une reconnaissance par les Palestiniens du caractère "juif" de l'Etat d'Israël alors que les dirigeants palestiniens réclament une solution basée sur les frontières d'avant l'occupation israélienne de 1967 tout en se disant prêts à accepter des échanges limités de territoires.
Les négociations, censées aboutir à un accord dans les neuf mois, se tiennent après près de trois ans de blocage et sont dirigées côté israélien par Mme Livni et côté palestinien par le négociateur en chef Saëb Erakat.
Elles doivent se poursuivre alternativement à Jérusalem et à Jéricho en Cisjordanie sous l'égide du représentant spécial des Etats-Unis Martin Indyck.
Le coup d'envoi officiel des négociations a été donné fin juillet à Washington après de nombreuses missions du secrétaire d'Etat américain John Kerry qui avait finalement arraché un accord des deux parties à revenir à la table de négociations.
"Effondrement"
Mais à la veille de ces négociations, Israël a provoqué la fureur des Palestiniens en autorisant dimanche et mardi la construction d'un total de 2.129 logements à Jérusalem-Est annexée et en Cisjordanie occupée.
"La colonisation menace de provoquer l'effondrement des négociations avant même qu'elles ne débutent", a dit un haut responsable palestinien Yasser Abed Rabbo.
Mais M. Kerry, tout en jugeant de nouveau "illégitimes" les colonies, a affirmé que le président palestinien Mahmoud Abbas était "engagé à poursuivre les négociations parce qu'il croit que la négociation est ce qui permettra de résoudre ce problème".
Selon les médias israéliens, l'annonce des constructions dans les implantations a été décidée pour calmer l'aile dure de la coalition dirigée par M. Netanyahu, qui fait pression pour poursuivre la colonisation afin de rendre impossible tout retrait de Cisjordanie ou toute concession sur Jérusalem-Est.
Côté palestinien, le mouvement islamiste du Hamas, qui contrôle Gaza et prône la lutte armée contre Israël, s'oppose aux négociations menées par l'Autorité palestinienne de M. Abbas dont il conteste la représentativité.
Enfin, le patron de l'ONU Ban Ki-moon est attendu cette semaine à Ramallah et Jérusalem pour "soutenir les négociations" israélo-palestiniennes.
Égypte. Des dizaines de tués dans l’assaut contre les pro-Morsi

La police avait annoncé qu’elle disperserait les rassemblements pro-Morsi au Caire.
Photo : Reuters
Plusieurs dizaines de personnes ont été tuées et d’autres blessées par balles, ce mercredi, dans l’opération de la police égyptienne contre les rassemblements pro-Morsi, au Caire.
La police a utilisé la manière forte, ce mercredi matin, pour disperser les deux rassemblements de partisans du président islamiste déchu Mohamed Morsi, au Caire.
Les pro-Morsi sont retranchés derrière des barricades, avec femmes et enfants, sur les places Rabaa al-Adawiya et Nahda.
Des images de télévision ont montré des bulldozers enfonçant ces barrières de fortunes, faites de pavés et de sacs de sable.
Tués par balles
La confrontation avec la police a été violente. Plusieurs dizaines personnes ont été tuées par balles, pendant l’assaut.
Les Frères musulmans, l’influente confrérie de Mohamed Morsi, qui avait remporté les législatives un an après la chute de Hosni Moubarak, font état d’une trentaine de morts. Ils appellent « les Égyptiens à descendre dans la rue pour arrêter le massacre ».
Il y aurait au moins deux morts parmi les forces de l’ordre. Un haut responsable de la police a confirmé qu’il y avait des blessés.
Un journaliste de l’AFP a pu compter 17 corps, alignés dans une morgue de fortune, sur la place Rabaa al-Adawiya, que les manifestants occupent depuis plus d’un mois pour réclamer le retour de Mohamed Morsi, destitué et arrêté par l’armée le 3 juillet.
LE CAIRE (Qahirah) - Les Frères musulmans ont affirmé que plus de 100 partisans du président déchu Mohamed Morsi avaient été tués et plus de 2.000 autres blessés mercredi dans l'assaut de la police contre les deux places qu'ils occupaient au Caire.
Il n'était pas possible de confirmer ce bilan de sources indépendantes. Un journaliste de l'AFP a compté les cadavres de 17 manifestants, dont certains manifestement tués par balles, dans une morgue de fortune sur la place Rabaa al-Adawiya, QG des pro-Morsi.
LE CAIRE (Qahirah) - La place Nahda, la plus petite des deux places occupées au Caire par les partisans du président islamiste déchu Mohamed Morsi est sous contrôle, a affirmé mercredi le ministère égyptien de l'Intérieur, deux heures après l'intervention de la police.
Au moins 17 manifestants, selon un journaliste de l'AFP qui se trouvait sur la place Rabaa al-Adawiya, et deux membres des forces de sécurité selon le ministère, ont péri dans l'assaut. Les Frères musulmans, confrérie de M. Morsi, ont affirmé qu'il y avait plus de 100 morts.
LE CAIRE (Qahirah) - Des partisans du président Mohamed Morsi destitué par l'armée ont incendié mercredi une église copte à Sohag, dans le centre de l'Egypte, en représailles à la dispersion de leurs rassemblements par la police, a rapporté l'agence officielle Mena.
Ils ont notamment jeté des cocktails molotov sur l'église Mar Gergiss située dans l'enceinte du diocèse de cette ville où vit une importante communauté chrétienne, a précisé l'agence. Les Coptes, qui représentent 6% à 10% de la population, ont contribué au mouvement qui a emporté la présidence Morsi.
Egypte: plus de 100 manifestants pro-Morsi tués, affirment les Frères musulmans
LE CAIRE (Qahirah) - Les Frères musulmans ont affirmé que plus de 100 partisans du président déchu Mohamed Morsi avaient été tués et plus de 2.000 autres blessés mercredi dans l'assaut de la police contre les deux places qu'ils occupaient au Caire.
Il n'était pas possible de confirmer ce bilan de sources indépendantes. Un journaliste de l'AFP a compté les cadavres de 17 manifestants, dont certains manifestement tués par balles, dans une morgue de fortune sur la place Rabaa al-Adawiya, QG des pro-Morsi.
Egypte: une des deux places des pro-Morsi sous contrôle
LE CAIRE (Qahirah) - La place Nahda, la plus petite des deux places occupées au Caire par les partisans du président islamiste déchu Mohamed Morsi est sous contrôle, a affirmé mercredi le ministère égyptien de l'Intérieur, deux heures après l'intervention de la police.
Au moins 17 manifestants, selon un journaliste de l'AFP qui se trouvait sur la place Rabaa al-Adawiya, et deux membres des forces de sécurité selon le ministère, ont péri dans l'assaut. Les Frères musulmans, confrérie de M. Morsi, ont affirmé qu'il y avait plus de 100 morts.
Des pro-Morsi incendient une église dans le centre de l'Egypte
LE CAIRE (Qahirah) - Des partisans du président Mohamed Morsi destitué par l'armée ont incendié mercredi une église copte à Sohag, dans le centre de l'Egypte, en représailles à la dispersion de leurs rassemblements par la police, a rapporté l'agence officielle Mena.
Ils ont notamment jeté des cocktails molotov sur l'église Mar Gergiss située dans l'enceinte du diocèse de cette ville où vit une importante communauté chrétienne, a précisé l'agence. Les Coptes, qui représentent 6% à 10% de la population, ont contribué au mouvement qui a emporté la présidence Morsi.
L'état d'urgence décrété pour un mois en Egypte
LE CAIRE (Qahirah) - L'état d'urgence a été décrété mercredi pour un mois en Egypte par le pouvoir mis en place par l'armée, après l'intervention sanglante des forces de l'ordre pour déloger les manifestants islamistes pro-Morsi de deux places du Caire, a annoncé la présidence.
Au moins 124 manifestants ont été tués sur la seule place Rabaa al-Adawiya, selon le décompte d'un journaliste de l'AFP sur place, et les partisans du président Mohamed Morsi destitué par l'armée le 3 juillet multiplient les manifestations dans toute la capitale et d'autres grandes villes du pays.
Les experts de l'ONU au Panama pour inspecter le cargo nord-coréen arraisonné
Le Monde.fr avec AFP

Des experts de l'ONU ont entamé mardi 13 août au Panama l'inspection de l'armement saisi en juillet sur un bateau nord-coréen arraisonné après la découverte à son bord de missiles cubains non déclaré. Dépêchés sur place jusqu'à vendredi à la demande des autorités panaméennes, ils devront, au terme de leur mission, soumettre un rapport au Comité des sanctions. L'instance, qui dépend du Conseil de sécurité, décidera s'il s'agit d'une violation des règles auxquelles Pyongyang est soumis.
Le "Chong Chon Gang" avait été contrôlé le 10 juillet alors qu'il s'apprêtait à entrer dans le canal de Panama en provenance de Cuba. Les autorités panaméennes suspectaient la présence à bord de drogue dissimulée dans une cargaison de 220 000 quintaux de sucre. Mais les inspections menées malgré la résistance de l'équipage ont permis de découvrir sous des sacs de sucre roux des conteneurs renfermant du matériel militaire.
Cuba a ensuite révélé qu'il s'agissait de "240 tonnes d'armes défensives obsolètes - deux missiles complets sol-air Volga et Pechora, neuf fusées en pièces détachées, deux avions de type Mig-21 et 15 moteurs pour ce type d'appareil -, toutes fabriquées au milieu du siècle passé et qui devaient être réparées (en Corée du Nord) et revenir dans notre pays".
Les Etats-Unis et d'autres ont affirmé que la découverte de ces armes cubaines non déclarées sur le bateau nord-coréen constituait sans doute une violation des sanctions prises par l'ONU contre la Corée du Nord pour son programme d'armement nucléaire. Les 35 marins nord-coréens qui se trouvaient à bord du bateau ont été incarcérés. Ils risquent jusqu'à 12 ans de prison pour trafic d'armes.
Les six inspecteurs sont menés par le Britannique David Martin Uden, ex-ambassadeur en Corée du Sud devenu en 2012 coordinateur du groupe d'experts de l'ONU sur les sanctions adoptées contre la Corée du Nord, ont rapporté des sources diplomatiques.
Loi pénale : Valls tente de calmer le jeu
Aurélie Rossignol
Resté jusqu'alors silencieux, le ministre de l'Intérieur Manuel Valls a eu le temps de préparer sa réponse, on ne peut plus mesurée, à la polémique qui a éclatée la veille après la fuite d'un document où il tacle sa consoeure Christiane Taubira. Interrogé sur RTL, l'ambitieux ministre tente de calmer le jeu.
| (AFP / KENZO TRIBOUILLARD)
| (AFP / KENZO TRIBOUILLARD)
Sa note discrète au président de la République, finalement rendue publique mardi, a provoqué une tornade politique sur laquelle Manuel Valls devait, ce mercredi matin, s'expliquer.
Resté jusqu'alors silencieux, le ministre de l'Intérieur a eu le temps de préparer sa réponse, on ne peut plus mesurée. Interrogé sur RTL, l'ambitieux ministre tente de calmer le jeu: «Nous travaillons ensemble, avec Christiane Taubira», assure-t-il, posé. «Nos équipes ont travaillé ensemble. Il y a un débat, ces notes n'ont pas à fuir, je le regrette. C'est la procédure normale», insiste-t-il.
La veille, le document révélé par Le Monde faisait état d'une demande d'arbitrage à François Hollande face à de nombreux «désaccords» avec le projet de réforme pénale défendu par la garde des Sceaux. Sans grande retenue, Manuel Valls avait taclé sa consoeure qui lui avait à son tour répondu sur le même ton. L'UMP s'en frottait les mains.
«Un rebelle en chacun de nous»
Ce mercredi matin, les rancoeurs paraissent comme volatilisées. «Il n'y aura qu'une seule ligne une fois que le Président aura tranché», rassure encore Manuel Valls, tout en assumant sa sollicitation d'arbitrage. «Christiane Taubira a une préoccupation que je partage, il y a un débat normal», notamment quant à l'équilibre à trouver entre le fait que «les Français demandent de la sévérité [dans l'application des peines, ndlr], et ils ont raison» mais «il faut être juste», tempère-t-il. «Je ne veux pas participer au vieux débat entre une droite sécuritaire - qui a échoué - et une gauche laxiste», accuse-t-il suite aux nombreuses critiques de l'opposition mardi.
«Je ne supporte pas d'avoir un patron», avait lancé samedi la ministre de la Justice dans une interview à coeur ouvert au New York Times. «Il y a un chef, François Hollande», rappelle ce mercredi Manuel Valls, interrogé sur la petite phrase de sa collègue. Mais «dans chacun d'entre nous, il y a forcément un rebelle», admet-il, lui même de plus en plus attaqué sur son comportement qui agace désormais son propre camp. Toutefois, «nous devons travailler ensemble», rattrape-t-il.

DOCUMENT. La lettre de Manuel Valls à François Hollande
La veille, le document révélé par Le Monde faisait état d'une demande d'arbitrage à François Hollande face à de nombreux «désaccords» avec le projet de réforme pénale défendu par la garde des Sceaux. Sans grande retenue, Manuel Valls avait taclé sa consoeure qui lui avait à son tour répondu sur le même ton. L'UMP s'en frottait les mains.
«Un rebelle en chacun de nous»
Ce mercredi matin, les rancoeurs paraissent comme volatilisées. «Il n'y aura qu'une seule ligne une fois que le Président aura tranché», rassure encore Manuel Valls, tout en assumant sa sollicitation d'arbitrage. «Christiane Taubira a une préoccupation que je partage, il y a un débat normal», notamment quant à l'équilibre à trouver entre le fait que «les Français demandent de la sévérité [dans l'application des peines, ndlr], et ils ont raison» mais «il faut être juste», tempère-t-il. «Je ne veux pas participer au vieux débat entre une droite sécuritaire - qui a échoué - et une gauche laxiste», accuse-t-il suite aux nombreuses critiques de l'opposition mardi.
«Je ne supporte pas d'avoir un patron», avait lancé samedi la ministre de la Justice dans une interview à coeur ouvert au New York Times. «Il y a un chef, François Hollande», rappelle ce mercredi Manuel Valls, interrogé sur la petite phrase de sa collègue. Mais «dans chacun d'entre nous, il y a forcément un rebelle», admet-il, lui même de plus en plus attaqué sur son comportement qui agace désormais son propre camp. Toutefois, «nous devons travailler ensemble», rattrape-t-il.
DOCUMENT. La lettre de Manuel Valls à François Hollande
LeParisien.fr
ECONOMIE
Washington veut bloquer la fusion American-US Airways
Les autorités américaines veulent empêcher la fusion prévue entre les compagnies aériennes American Airlines et US Airways. Le département de la Justice (DoJ), appuyé par six Etats, dont l'Arizona et le Texas, a demandé hier à la justice d'interdire le rapprochement, qui donnerait naissance au premier transporteur aérien américain. Le régulateur antitrust craint visiblement que la fusion ne se fasse au détriment des consommateurs.
« Cette fusion se traduirait par une hausse des tarifs aériens pour les consommateurs, pour un service moins bon », se justifie le DoJ. Selon Bill Baer, un des responsables de la division anti-trust : « Si la fusion se faisait, même une petite augmentation dans le prix des billets, des bagages enregistrés ou des changements de liaisons se traduirait par des millions de dollars de pénalités pour les consommateurs américains. »
Il faut dire que l'annonce de la fusion entre AMR, maison mère en faillite d'American Airlines, et de US Airways, faite en février, intervenait après une vague de concentration importante, dans un secteur en difficulté. Delta a acheté Northwest en 2008, United et Continental ont fusionné en 2010, et Southwest a repris la compagnie à bas coûts AirTran en 2011. Si American et US Airways se mariaient, 80 % du trafic aérien serait aux mains de quatre compagnies. Ce qui rendrait plus faciles les augmentations de tarif. La situation serait particulièrement problématique pour l'un des aéroports de la capitale américaine, le Washington Reagan National Airport : la nouvelle compagnie contrôlerait plus des deux tiers des créneaux de décollage et d'atterrissage. Elle assurerait 63 % des liaisons directes depuis ou vers cet aéroport.
Déception des investisseurs
Au vu de la réaction du marché, on peut penser que le département de la Justice a raison de s'inquiéter pour les prix des billets. Les actions United, Continental et Delta ont chuté en Bourse, hier, après l'annonce du DoJ. Les investisseurs semblaient avoir anticipé qu'une concentration des capacités donnerait un important levier à ces compagnies pour augmenter leurs prix. La remise en cause de la fusion American- US Airways par le gouvernement américain les a donc déçu.
Les autorités européennes avaient, elles, donné leur feu vert à l'opération au début du mois. Les deux compagnies avaient accepté de rendre des créneaux sur la liaison Londres-Philadelphie. Elles peuvent encore sauver leur fusion si elles proposent au juge des concessions importantes.
Marquant une sortie de la récession, le produit intérieur brut de la France a rebondi de 0,5% au deuxième trimestre, une progression d’une ampleur inattendue, la plus importante enregistrée depuis le premier trimestre 2011, a annoncé mercredi l’Insee.
Ce sursaut est largement lié au rebond de la consommation intérieure finale (hors stocks), en augmentation de 0,3 point au deuxième trimestre, contre -1,0 point le trimestre précédent, a précisé l’Institut national de la statistique et des études économiques dans un communiqué.
Il intervient après deux trimestres consécutifs, fin 2012 et début 2013, de repli du PIB (-0,2% à chaque fois), et sort ainsi la France de la récession technique dans laquelle elle était entrée pour la première fois depuis 2009.
Le ministre de l’Economie, Pierre Moscovici a immédiatement salué «ce très net rebond de la croissance». «Ce chiffre, supérieur aux prévisions disponibles, confirme la sortie de récession de l’économie française, que laissaient déjà entrevoir les dernières enquêtes de conjoncture et les chiffres récents de la production industrielle, de la consommation des ménages et du commerce extérieur, il amplifie les signes encourageants de reprise déjà soulignés précédemment», a déclaré Pierre Moscovici dans un communiqué.
Selon l’Insee, l’acquis de croissance annuelle à mi-année est de 0,1%, c’est-à-dire que si la croissance devait être nulle aux troisième et quatrième trimestres, le PIB augmenterait de 0,1% en 2013.
BERLIN (Allemagne) - Le Produit intérieur brut (PIB) allemand a affiché une croissance de 0,7% au deuxième trimestre, selon un chiffre préliminaire publié mercredi, supérieur aux attentes et largement imputable à un effet de rattrapage après un premier trimestre atone.
L'économie avait stagné au premier trimestre, précise l'Office fédéral des statistiques, et non pas crû de 0,1% comme annoncé précédemment.
C'est mieux qu'attendu: les analystes tablaient initialement sur un PIB en hausse de 0,2% sur la période d'avril à juin, après six trimestres consécutifs de repli correspondant à la plus longue phase de récession de l'histoire de la zone euro.
Cette bonne surprise est liée aux chiffres de croissance allemand et français, publiés mercredi matin, qui sont tous deux ressortis au-delà des attentes.
En Allemagne, la croissance a accéléré de 0,7% au printemps, grâce à un effet de rattrapage après un premier trimestre atone. La consommation, et surtout les investissements ont nettement contribué à ce regain d'activité qui replace la première économie européenne en position de locomotive pour l'ensemble de la zone euro.
Mais c'est de France qu'est venue la surprise: non seulement la deuxième économie de la zone euro est sortie de récession, mais elle a également enregistré un rebond plus important qu'attendu de son activité (à 0,5% contre 0,2% prévu initialement). Il s'agit du sursaut le plus important de l'économie française depuis le premier trimestre 2011.
Autre bonne nouvelle: le Portugal est sortie de récession au deuxième trimestre, avec un bond de 1,1% de son PIB pour la première fois depuis plus de deux ans.
Malgré ces bonnes nouvelles, il est trop tôt pour crier victoire, soulignent les analystes. Si "la zone euro est bien sortie de récession, la crise de la dette dans les pays les plus fragiles n'a pas atteint son terme", estime Jonathan Loynes, du cabinet Capital Economics.
Même s'il y a des signes d'amélioration en Italie (-0,2% de PIB) et en Espagne (-0,1% du PIB), les deux pays sont encore en récession au printemps. A Chypre, l'activité s'est encore repliée de 1,4% au deuxième trimestre, après une baisse de 1,7% au trimestre précédent.
Enfin, les Pays-Bas sont restés eux aussi en récession au deuxième trimestre, avec un PIB se repliant de 0,2%.
Acheter français permet de recréer des emplois dans l'Hexagone? Pas si sûr. Selon une étude du Centre d'études prospectives et d'informations internationales (Cepii), révélée par Les Echos ce mercredi, le choix du made in France coûterait en moyenne de 100 à 300 euros de plus par mois et par ménage.
Le problème a été repéré au cours d’opérations de maintenance sur un appareil stationné sur l’aéroport de Tokyo, a précisé une porte-parole.
Rebond inattendu du PIB français au deuxième trimestre
L'Insee annonce un sursaut du PIB de 0,5%, qui «amplifie les signes encourageants de reprise» selon le ministre de l'Economie, Pierre Moscovici.
Libération

Ce sursaut est largement lié au rebond de la consommation intérieure finale (hors stocks), en augmentation de 0,3 point au deuxième trimestre, contre -1,0 point le trimestre précédent, a précisé l’Institut national de la statistique et des études économiques dans un communiqué.
Il intervient après deux trimestres consécutifs, fin 2012 et début 2013, de repli du PIB (-0,2% à chaque fois), et sort ainsi la France de la récession technique dans laquelle elle était entrée pour la première fois depuis 2009.
Le ministre de l’Economie, Pierre Moscovici a immédiatement salué «ce très net rebond de la croissance». «Ce chiffre, supérieur aux prévisions disponibles, confirme la sortie de récession de l’économie française, que laissaient déjà entrevoir les dernières enquêtes de conjoncture et les chiffres récents de la production industrielle, de la consommation des ménages et du commerce extérieur, il amplifie les signes encourageants de reprise déjà soulignés précédemment», a déclaré Pierre Moscovici dans un communiqué.
Selon l’Insee, l’acquis de croissance annuelle à mi-année est de 0,1%, c’est-à-dire que si la croissance devait être nulle aux troisième et quatrième trimestres, le PIB augmenterait de 0,1% en 2013.
Allemagne: hausse supérieure aux attentes du PIB de 0,7% au 2e trimestre
BERLIN (Allemagne) - Le Produit intérieur brut (PIB) allemand a affiché une croissance de 0,7% au deuxième trimestre, selon un chiffre préliminaire publié mercredi, supérieur aux attentes et largement imputable à un effet de rattrapage après un premier trimestre atone.
L'économie avait stagné au premier trimestre, précise l'Office fédéral des statistiques, et non pas crû de 0,1% comme annoncé précédemment.
La zone euro sort de récession au deuxième trimestre
(AFP)
Bruxelles — La zone euro est officiellement sortie de récession au deuxième trimestre en enregistrant un produit intérieur brut (PIB) en hausse de 0,3%, a indiqué mercredi l'office européen des statistiques Eurostat en publiant une première estimation de cet indicateur.C'est mieux qu'attendu: les analystes tablaient initialement sur un PIB en hausse de 0,2% sur la période d'avril à juin, après six trimestres consécutifs de repli correspondant à la plus longue phase de récession de l'histoire de la zone euro.
Cette bonne surprise est liée aux chiffres de croissance allemand et français, publiés mercredi matin, qui sont tous deux ressortis au-delà des attentes.
En Allemagne, la croissance a accéléré de 0,7% au printemps, grâce à un effet de rattrapage après un premier trimestre atone. La consommation, et surtout les investissements ont nettement contribué à ce regain d'activité qui replace la première économie européenne en position de locomotive pour l'ensemble de la zone euro.
Mais c'est de France qu'est venue la surprise: non seulement la deuxième économie de la zone euro est sortie de récession, mais elle a également enregistré un rebond plus important qu'attendu de son activité (à 0,5% contre 0,2% prévu initialement). Il s'agit du sursaut le plus important de l'économie française depuis le premier trimestre 2011.
Autre bonne nouvelle: le Portugal est sortie de récession au deuxième trimestre, avec un bond de 1,1% de son PIB pour la première fois depuis plus de deux ans.
Malgré ces bonnes nouvelles, il est trop tôt pour crier victoire, soulignent les analystes. Si "la zone euro est bien sortie de récession, la crise de la dette dans les pays les plus fragiles n'a pas atteint son terme", estime Jonathan Loynes, du cabinet Capital Economics.
Même s'il y a des signes d'amélioration en Italie (-0,2% de PIB) et en Espagne (-0,1% du PIB), les deux pays sont encore en récession au printemps. A Chypre, l'activité s'est encore repliée de 1,4% au deuxième trimestre, après une baisse de 1,7% au trimestre précédent.
Enfin, les Pays-Bas sont restés eux aussi en récession au deuxième trimestre, avec un PIB se repliant de 0,2%.
RWE va fermer plusieurs centrales en Allemagne et aux Pays-Bas
La concurrence des énergies renouvelables pèse sur la rentabilité de certaines centrales du numéro deux de l’énergie outre-Rhin. RWE a enregistré une perte de 388 millions d’euros au deuxième trimestre.
La concurrence des énergies renouvelables amène RWE à fermer plusieurs centrales - Reuters
Le numéro deux allemand de l’énergie RWE a publié mercredi une lourde perte nette de 388 millions d’euros au deuxième trimestre, et annoncé sa décision d’arrêter plusieurs centrales en Allemagne et aux Pays-Bas.
Ces sites, d’une capacité cumulée de 3.100 mégawatts, ne sont plus rentables du fait de la concurrence des énergies renouvelables, explique RWE dans un communiqué , ce qui pèse fortement sur la rentabilité du groupe.
RWE n’a pas donné le détail des centrales qui vont être fermées. Il a précisé qu’en sus de celles-ci, l’avenir d’autres sites était en cours d’examen.
Charges de dépréciation sur le portefeuille de centrales néerlandaises
Le groupe a dû passer quelque 800 millions d’euros de charges de dépréciation sur son portefeuille de centrales néerlandaises au deuxième trimestre, ce qui a fortement pesé sur ses résultats.
Au seul deuxième trimestre, son bénéfice d’exploitation (Ebit) affiche un recul de 27% à 715 millions d’euros, tandis que le chiffre d’affaires a grimpé de 9% à 12,5 milliards d’euros, aidé par l’hiver anormalement froid et long, qui a soutenu la demande de gaz.
RWE a toutefois maintenu ses prévisions annuelles d’un bénéfice d’exploitation de l’ordre de 5,9 milliards d’euros et d’un bénéfice net «durable», c’est-à-dire hors éléments exceptionnels, de 2,4 milliards d’euros.
Source AFP
Le made in France coûterait de 100 à 300 euros de plus par mois et par ménage

Ce qui représente de 1 270 à 3 770 euros par an et par ménage.
«Les Français l'affirment dans tous les sondages ils sont prêts à payer plus cher pour des produits fabriqués en France. Mais si, demain, ils décidaient de remplacer leurs achats de produits importés des pays à bas coûts par des biens identiques mais, tricolores, leur pouvoir d'achat en prendrait un sérieux coup», avertit le quotidien économique. En effet, «un quart de notre consommation de biens porte sur des biens en provenance des pays de délocalisation et permet au consommateur final de réaliser des gains de pouvoir d'achat substantiels», indiquent les deux économistes Charlotte Emlinger et Lionel Fontagné auteurs de cette étude. Les pays à bas salaires représentent donc une part limitée de notre panier de consommation mais permettent d'en réduire largement le coût. Les économistes admettent tout de même qu'en achetant plus cher une paire de chaussures françaises, par exemple, on la remplace moins souvent.
S'appuyant sur des données de 2010, «l'étude estime que le quart du surcoût lié à l'achat français porterait sur les seuls articles en cuir, les sacs en tête. Viendrait ensuite le petit matériel électrique (10%), suivi des vêtements (8 %)», détaille le journal. «71% du surcoût seraient imputables au remplacement des seules importations en provenance de Chine», ajoute les Echos. «L'enjeu pour la France est d'être suffisamment attractive et de rendre ses entreprises plus compétitives et innovantes», estime Lionel Fontagné.
«Les Français l'affirment dans tous les sondages ils sont prêts à payer plus cher pour des produits fabriqués en France. Mais si, demain, ils décidaient de remplacer leurs achats de produits importés des pays à bas coûts par des biens identiques mais, tricolores, leur pouvoir d'achat en prendrait un sérieux coup», avertit le quotidien économique. En effet, «un quart de notre consommation de biens porte sur des biens en provenance des pays de délocalisation et permet au consommateur final de réaliser des gains de pouvoir d'achat substantiels», indiquent les deux économistes Charlotte Emlinger et Lionel Fontagné auteurs de cette étude. Les pays à bas salaires représentent donc une part limitée de notre panier de consommation mais permettent d'en réduire largement le coût. Les économistes admettent tout de même qu'en achetant plus cher une paire de chaussures françaises, par exemple, on la remplace moins souvent.
S'appuyant sur des données de 2010, «l'étude estime que le quart du surcoût lié à l'achat français porterait sur les seuls articles en cuir, les sacs en tête. Viendrait ensuite le petit matériel électrique (10%), suivi des vêtements (8 %)», détaille le journal. «71% du surcoût seraient imputables au remplacement des seules importations en provenance de Chine», ajoute les Echos. «L'enjeu pour la France est d'être suffisamment attractive et de rendre ses entreprises plus compétitives et innovantes», estime Lionel Fontagné.
Sidérurgie : Salzgitter va supprimer «au moins 1.500 emplois»
Le deuxième sidérurgiste allemand pâtit de «difficiles conditions» du marché de l’acier et de la concurrence. Sa perte a atteint 315 millions d’euros au premier semestre 2013.
Mauvaise passe pour le sidérurgiste Salzgitter, qui va supprimer au moins 1.500 emplois d’ici à fin 2015 - Reuters
Salzgitter, numéro deux allemand de la sidérurgie, a indiqué mercredi prévoir la suppression «d’au moins 1.500 emplois» d’ici à la fin 2015. En raison de «difficiles conditions» du marché de l’acier et de la concurrence dans le monde , Salzgitter avait annoncé à l’automne vouloir entreprendre une série de mesures de restructuration baptisées «Salzgitter AG 2015», dont il a chiffré mercredi les conséquences en termes d’emploi.
Il ne détaille cependant pas, dans son communiqué , où les postes seraient rayés. Au 30 juin 2013, Salzgitter employait un total de 25.272 personnes.
Alourdissement des pertes
Le groupe a également indiqué s’être enfoncé dans le rouge au premier semestre 2013 avec une perte nette de 315,2 millions d’euros (contre -22,5 millions d’euros de janvier à juin 2002).
Pour l’ensemble de l’année 2013, Salzgitter a indiqué tabler désormais sur une perte imposable autour de 400 millions d’euros.
Source AFP
Boeing 787 Dreamliner. Un problème de câblage signalé au Japon
La compagnie aérienne All Nippon Airways (ANA) a annoncé mercredi la découverte d’un problème de câblage électrique sur les extincteurs automatiques des réacteurs de trois de ses Boeing 787 Dreamliner.

La compagnie, qui exploite 20 appareils Boeing 787, la plus importante flotte de ce modèle en service dans le monde, enquête pour déterminer si le défaut de câblage était susceptible de provoquer un dysfonctionnement des extincteurs, en cas d’incendie sur un réacteur.
Japan Airlines inspecte aussi ses appareils
Après l’annonce de ce problème, une autre compagnie nippone, Japan Airlines (JAL) a ordonné à l’un de ses B787 en route pour Helsinki de faire demi-tour afin de procéder à une inspection des extincteurs.
JAL procède à des inspections sur les 10 Boeing 787 qu’elle exploite, a précisé un porte-parole de la compagnie.
Le Dreamliner est-il un avion sûr ?
Le Dreamliner, le plus récent modèle mis sur le marché par l’avionneur américain, a connu ces derniers mois une série de dysfonctionnements qui avaient contraint les autorités à clouer au sol pendant plusieurs semaines l’ensemble de la flotte mondiale au début de l’année.
Le dernier incident en date, le 12 juillet, était un départ de feu sur un appareil d’Ethiopian Airlines à l’aéroport londonien d’Heathrow. Il avait conduit à une inspection des balises utilisées pour localiser les avions en cas de crash.
JUSTICE ?
Le président italien ne veut pas gracier Berlusconi

Le président italien Giorgio Napolitano a estimé mardi que Silvio Berlusconi, condamné à quatre ans de prison (une peine commuée à douze mois) pour fraude fiscale, devrait purger sa peine.
| AFP/Alberto Lingria
| AFP/Alberto Lingria
«Toute sentence définitive, et l'obligation qui en découle de l'appliquer, ne peut être que prise en considération». Le message de Giorgio Napolitano, le président italien, est on ne peut plus clair. Dans un communiqué publié mardi, il déclare que la peine de Silvio Berlusconi pour fraude fiscale est irréversible. Selon lui, l'ancien chef du gouvernement, en raison de son grand âge (76 ans), doit purger cette peine sous la forme soit d'arrêts domiciliaires, soit de travaux d'intérêt général.
Début août, la Cour de cassation avait confirmé la sentence de quatre ans de prison - commuée à douze mois - à l'encontre de Berlusconi, dans l'affaire des droits télévisés de Mediaset, l'empire médiatique du Cavaliere.
Au sein du PDL de Berlusconi (Parti du peuple de la liberté), la décision de Napolitano est une véritable déception. Le parti espérait que le Cavaliere bénéficierait d'une grâce présidentielle lui permettant de poursuivre son action politique. Après la condamnation de Berlusconi, les parlementaires du PDL avaient même menacé de démissionner en guise de protestation, avant de se raviser, à la demande de leur leader.
Dans son communiqué, le chef de l'Etat Giorgio Napolitano met également en garde ceux qui chercheraient, dans le contexte de récession actuelle, à se servir de cette décision de justice pour provoquer une crise «fatale» au sein du gouvernement de coalition droite-gauche d'Enrico Letta.
VIDEO. Silvio Berlusconi dénonce un «acharnement judiciaire»
Au sein du PDL de Berlusconi (Parti du peuple de la liberté), la décision de Napolitano est une véritable déception. Le parti espérait que le Cavaliere bénéficierait d'une grâce présidentielle lui permettant de poursuivre son action politique. Après la condamnation de Berlusconi, les parlementaires du PDL avaient même menacé de démissionner en guise de protestation, avant de se raviser, à la demande de leur leader.
Dans son communiqué, le chef de l'Etat Giorgio Napolitano met également en garde ceux qui chercheraient, dans le contexte de récession actuelle, à se servir de cette décision de justice pour provoquer une crise «fatale» au sein du gouvernement de coalition droite-gauche d'Enrico Letta.
VIDEO. Silvio Berlusconi dénonce un «acharnement judiciaire»
LeParisien.fr
Marée noire : BP porte plainte contre l'Agence de protection de l'environnement américaine
Le Monde.fr avec AFP

Le groupe pétrolier britannique BP a porté plainte contre l'Agence de protection de l'environnement (EPA) américaine, l'accusant de l'avoir indûment exclu de l'attribution de contrats après la marée noire de 2010 dans le golfe du Mexique.
"BP a une longue relation d'affaires avec le gouvernement fédéral américain. C'est l'un des plus gros employeurs et investisseurs privés du pays" et "le principal producteur de pétrole et gaz en eaux profondes du golfe du Mexique dans le cadre de baux fédéraux", fait valoir le groupe, qui conteste des décisions de l'EPA du 28 novembre 2012, du 4 janvier et du 1er février 2013.L'entreprise souligne également qu'elle est "l'un des plus importants fournisseurs de carburant du gouvernement sur le territoire national et à l'étranger". "Pendant plus de deux ans et demi après l'accident de [la plateforme] Deepwater Horizon, le gouvernement fédéral a continué à acheter du carburant à BP, et [...] a estimé de façon répétée que BP était un fournisseur gouvernemental responsable."
Le groupe demande au tribunal de juger l'exclusion par l'EPA "punitive, excessive, arbitraire et capricieuse", et donc de la déclarer "nulle et vide de substance". Il réclame aussi une indemnisation "juste" et le remboursement de ses frais d'avocat.
L'EPA avait expliqué sa décision d'exclure temporairement BP de nouveaux contrats fédéraux par le "manque d'intégrité professionnelle" de la société lors de l'explosion de la plateforme, située à 80 kilomètres au large de La Nouvelle-Orléans.
BP avait parallèlement accepté lors d'un accord avec les autorités américaines de plaider "coupable" pour la marée noire et de payer plus de 4,5 milliards de dollars d'amende. Les décisions de l'EPA l'empêchent notamment de d'obtenir de nouvelles concessions d'exploration du gouvernement dans le golfe du Mexique.
Trappes: l'ado blessé à l'oeil porte plainte
Un adolescent de 14 ans blessé à un oeil lors des échauffourées de la mi-juillet à Trappes (Yvelines) a déposé plainte aujourd'hui pour "tentative de meurtre aggravée", a-t-on appris auprès de son avocat, qui met en cause la police pour un tir présumé de flash-ball. La plainte contre X vise également des faits d'"injure publique" en raison d'une appartenance religieuse et "apologie de crime". Le parquet de Versailles a confirmé avoir reçu la plainte. "Nous irons jusqu'au bout", prévient Me Raphaël Chiche, avocat de S., 14 ans, qui a perdu définitivement l'usage de son oeil, selon son conseil.
Le 20 juillet, le procureur de Versailles avait indiqué qu'un adolescent avait été blessé à l'oeil par un projectile d'origine indéterminée lors des violences de la veille. Des témoins avaient évoqué un tir de flash-ball et une enquête confiée à la police des polices (IGPN). Selon Me Chiche, le soir du 19 juillet aux alentours de 20H00, l'adolescent rentre du supermarché le plus proche de son domicile lorsqu'il s'arrête devant le commissariat pour observer la scène. Au moment où "les émeutiers présents devant le commissariat" prennent la fuite, l'un d'eux s'appuie sur S., qui trébuche. En se relevant, il reçoit une "balle tirée par un flash-ball dans l'oeil, à moins de cinq mètres de distance" et esquive un second tir qui lui frôle le visage, poursuit l'avocat.
Le chef de "tentative de meurtre aggravée" découle de l'action présumée d'un policier de viser "à deux reprises" l'adolescent "sur des zones sensibles", explique Me Chiche. Le volet de la plainte contre X pour injure publique fait suite à des propos supposément tenus ensuite par un groupe de policiers à des passants à proximité d'une mosquée, leur demandant s'ils n'avaient pas vu par terre un "oeil musulman". Enfin, la plainte vise également un policier auteur présumé de propos postés sur une page Facebook. Il est accusé d'apologie de crime pour avoir moqué la blessure de S. en ces termes : "il aura plus qu'un oeil pour pleurer".
Trappes, située à 35 km à l'ouest de Paris, a été le théâtre de violences urbaines et de vives tensions à la mi-juillet après le contrôle policier d'une femme entièrement voilée, ce que la loi interdit.
Le 20 juillet, le procureur de Versailles avait indiqué qu'un adolescent avait été blessé à l'oeil par un projectile d'origine indéterminée lors des violences de la veille. Des témoins avaient évoqué un tir de flash-ball et une enquête confiée à la police des polices (IGPN). Selon Me Chiche, le soir du 19 juillet aux alentours de 20H00, l'adolescent rentre du supermarché le plus proche de son domicile lorsqu'il s'arrête devant le commissariat pour observer la scène. Au moment où "les émeutiers présents devant le commissariat" prennent la fuite, l'un d'eux s'appuie sur S., qui trébuche. En se relevant, il reçoit une "balle tirée par un flash-ball dans l'oeil, à moins de cinq mètres de distance" et esquive un second tir qui lui frôle le visage, poursuit l'avocat.
Le chef de "tentative de meurtre aggravée" découle de l'action présumée d'un policier de viser "à deux reprises" l'adolescent "sur des zones sensibles", explique Me Chiche. Le volet de la plainte contre X pour injure publique fait suite à des propos supposément tenus ensuite par un groupe de policiers à des passants à proximité d'une mosquée, leur demandant s'ils n'avaient pas vu par terre un "oeil musulman". Enfin, la plainte vise également un policier auteur présumé de propos postés sur une page Facebook. Il est accusé d'apologie de crime pour avoir moqué la blessure de S. en ces termes : "il aura plus qu'un oeil pour pleurer".
Trappes, située à 35 km à l'ouest de Paris, a été le théâtre de violences urbaines et de vives tensions à la mi-juillet après le contrôle policier d'une femme entièrement voilée, ce que la loi interdit.
Sécurité aérienne: Ryanair va poursuivre Channel 4 en diffamation
(AFP)
La compagnie a publié mardi soir un communiqué dans lequel elle explique avoir "demandé à ses avocats d'engager une procédure judiciaire contre Channel 4 Dispatches (le programme de documentaires d'actualité de Channel 4, NDLR) pour diffamation" pour avoir mis en exergue trois occasions au cours desquelles ses pilotes avaient lancé un signal d'urgence parce qu'ils étaient à court de carburant.
L'émission citait des membres de l'association Ryanair Pilot Group (RPG), qui a par la suite publié une déclaration appuyant les témoignages.
De son côté, Ryanair a soutenu que le mauvais temps était à l'origine de ces incidents et que ses appareils répondaient totalement à la réglementation européenne.
"Nous nous en tenons à notre journalisme", a répliqué la chaîne.
Le documentaire a tiré ses témoignages d'une enquête du RPG qui montrait que 94% de ses membres voulaient une enquête sur les mesures de sécurité.
Ryanair a déclaré que ce groupe "manque d'indépendance, d'objectivité ou de fiabilité" et a souligné que le sondage participait d'une bataille de 25 ans pour obtenir une reconnaissance syndicale dans la compagnie.
Le RPG a démenti que les preuves dans l'enquête aient été falsifiées.
"L'opinion des pilotes avec une responsabilité en matière de sécurité de millions de passagers joue un rôle crucial dans la connaissance de la sécurité aérienne et n'a pas besoin d'être fabriquée", a déclaré le président du RPG, Evert van Zwol.
Erreur de l'ancien ministre de la Justice : 22 détenus ont été remis en liberté
Ces détenus purgeaient des peines de trois ans maximum, selon le ministère de la Justice.
Libération

Les dossiers de 3 499 condamnations susceptibles d’être concernées par la décision de la Cour de cassation ont été examinés, a précisé la Chancellerie dans un communiqué. Sur les 22 personnes remises en liberté, 15 purgeaient des peines inférieures ou égales à huit mois, cinq inférieures ou égales à un an et deux inférieures ou égales à trois ans, selon le ministère.
Les faits concernés sont exclusivement des délits : «violences par conjoint, vol aggravé, abus de confiance, falsification de chèque et usage de chèque falsifié, conduite en état alcoolique, vol avec violence, recel, extorsion avec violence, vol en réunion, faux et usage de fausses plaques, menace ou acte d’intimidation, trafic de stupéfiants, usage de stupéfiants, refus de se soumettre aux vérifications relatives à l’état alcoolique, refus de se soumettre aux prises d’empreintes digitales et de photographies, conduite sans permis, transport d’arme de sixième catégorie, exécution d’un travail dissimulé, dégradation légère commise en réunion».
«Dix-neuf autres condamnés ont été maintenus sous écrou (en détention, ndlr) pour purger d’autres peines d’emprisonnement», a souligné le ministère.
Cette affaire a donné lieu à une vive charge de la ministre Christiane Taubira contre l’opposition de droite, qui était au pouvoir lorsque l’erreur ayant conduit à ces libérations a été commise. Cible privilégiée de l’ex-majorité qui l’accuse régulièrement de laxisme ou d’angélisme, Christiane Taubira n’a pas manqué l’occasion de fustiger à son tour «le laxisme de la droite» pour avoir laissé passer cette erreur juridique et pris huit longues années pour la corriger.
L’affaire fait suite à un arrêt de la Cour de cassation, plus haute juridiction française, qui a le 26 juin donné raison a un Franco-Arménien, condamné par contumace en 1989 et qui souhaitait regagner la France après la prescription (délai à l’issue duquel la peine ne peut plus être exécutée) de 20 ans en matière criminelle. Il lui avait été opposé une série d’actes interrompant cette prescription. Or, la définition de ceux-ci avait été fixée par un décret de décembre 2004 et la Cour de cassation a souligné qu’une telle liste ne pouvait être fixée que par la loi.
Elle a depuis été transcrite par une loi en mars 2012, mais la Cour de cassation a donné raison au demandeur, qui contestait la validité des actes interruptifs opposés à sa demande de prescription au titre du décret de 2004. A la suite de cet arrêt, le ministère de la Justice a dû faire vérifier toutes les condamnations en cours d’exécution dont la prescription avait été rejetée aux mêmes motifs entre le décret de 2004 et la loi de 2012.
SOCIAL
10.000 bénéficiaires de la garantie jeunes dès l'automne
Après l'échec du RSA jeunes, le gouvernement expérimente une nouvelle allocation sur dix territoires.

Un déploiement progressif
Dès cet automne, jusqu à 10.000 jeunes choisis en fonction de leur situation sociale et de leur éloignement de l'emploi pourront bénéficier de la garantie. En 2014, une deuxième vague de dix territoires portera les effectifs à 30.000. Et en 2016, après une évaluation, le gouvernement compte généraliser le dispositif sur tout le territoire avec 100.000 contrats. Suffisant, espère-t-il, pour répondre aux situations les plus difficiles, alors que 900.000 jeunes de 16 à 30 ans demeurent sans emploi ni formation. Avec des pics dans certains territoires. « En Seine-Saint-Denis, 30 % des 20-24 ans vivent sous le seuil de pauvreté. Le département est très créateur d'emplois, mais les jeunes en sont exclus. Renforcer l'accompagnement est donc une nécessité », souligne Stéphane Troussel, le président de son conseil général. « Nous suivons, grâce aux missions locales, 14.000 jeunes. Le taux d'insertion par l'emploi est de 40 %. Mais les parcours restent très chaotiques et ils ont des difficultés à trouver des contrats en alternance. Cette garantie jeunes va nous faciliter la tâche », plaide, de son côté, Jacques Lern, le directeur de l'insertion du département du Finistère, où le taux de chômage des jeunes dépasse les 20 %. Ce premier test sera d'ailleurs mené sur des territoires où les missions locales, qui vont jouer un rôle central dans le dispositif, se montrent particulièrement mobilisées pour aller « chercher des jeunes » les plus en difficulté. « Nous avions un "angle-mort" sur ces 18-25 ans qui, pour une bonne partie, n'allaient même pas demander le RSA jeunes, sachant d'avance qu'ils ne l'auraient pas », reconnaît-on à Matignon. Ce dispositif, entré en vigueur en septembre 2010, avait été calibré au minimum. Les conditions d'obtention en sont drastiques, puisqu'il faut justifier de deux ans travaillés à temps plein sur les trois dernières années. Sans surprise, il n'a jamais décollé. Au 31 décembre 2012, on décomptait 8.300 bénéficiaires du RSA jeunes, contre 9.400 en 2011.
La France a perdu 27.800 emplois marchands au deuxième trimestre
L’emploi dans les secteurs marchands non agricoles a baissé de 0,2 % au deuxième trimestre selon l’Insee et la Dares. L’intérim semble se porter moins mal, mais sur cette période la France a détruit trois fois plus d’emplois qu’au premier trimestre.
Reuters
La sortie de récession au deuxième trimestre de 2013 n’a pas encore d’effets sur l’emploi. Bien au contraire. Selon les chiffres publiés ce matin par l’Insee et la Dares en effet, l’économie française a continué de perdre des emplois au deuxième trimestre. Et en a même perdu trois fois plus qu’au cours des trois premiers mois de l’année. Au deuxième trimestre en effet, la France a perdu 27.800 postes dans les secteurs marchands non agricoles (soit un repli de 0,2 %.) Cette baisse est nettement plus importante que celle observée au cours des trois mois précédents : de janvier à mars, l’économie française avait en effet perdu 8.300 postes. Sur un an, la France a perdu près de 118.200 emplois (-0,7 %).
L’intérim arrête de se dégrader
Pour autant ces statistiques qui sonnent comme une mauvaise nouvelle pour l’exécutif qui tient depuis plusieurs mois le même discours volontariste face au scepticisme de l’opposition et même de certains membres de la majorité , présentent des signes encourageants pour l’avenir. L’emploi intérimaire, considéré comme un indicateur avancé du marché du travail, s’est en effet maintenu au premier semestre. Et a même « légèrement progressé depuis début 2013 (+9 700 postes), mettant un terme au repli de l’emploi intérimaire à l’œuvre depuis mi-2011. » Mais sur un an la baisse reste importante puisque l’intérim « a perdu 27 600 postes, soit 5,1 % de ses effectifs
Dans le détail, l’’emploi dans l’industrie et dans la construction est en baisse au deuxième trimestre 2013 (respectivement -0,4 % et -0,5 %). L’emploi du tertiaire dans son ensemble diminue légèrement. Hors intérim, l’emploi marchand diminue de nouveau ce trimestre (-24 200 postes, soit -0,2 %) à un rythme proche de celui du trimestre précédent (-21 600 postes).
SOCIETE
Des anti-mariage gay saisissent le Conseil d'Etat

Plusieurs associations opposées au mariage homosexuel ont déposé des recours devant le Conseil d'Etat pour lui demander d'annuler l'application de la loi.
AFP/Loïc Venance
AFP/Loïc Venance
Les associations opposées au mariage homosexuel sont loin d'avoir abdiqué. Plusieurs d'entre elles ont déposé des recours devant le Conseil d'Etat pour lui demander d'annuler l'application de la loi, a-t-on appris mardi auprès de la haute juridiction administrative.
L'une d'elles, l'Union des Familles en Europe (UFE), estime que la loi du 17 mai 2013, ouvrant le mariage et l'adoption aux couples homosexuels, est «contraire aux traités signés par la France et doit être déclarée inapplicable», a-t-elle précisé dans un communiqué. Elle a déposé au Conseil d'Etat une requête en «annulation pour excès de pouvoir», dans laquelle elle affirme que cette loi viole le Pacte international relatif aux droits civils et politiques, adopté par l'ONU le 16 décembre 1966 et ratifié par la France le 28 mai 1981. Ce dernier stipule que «le droit de se marier et de fonder une famille est reconnu à l'homme et la femme à partir de l'âge nubile».
L'UFE demande en conséquence au Conseil d'Etat d'annuler le décret d'application du 24 mai 2013, ainsi que l'arrêté du même jour sur la modification du livret de famille et la circulaire du 29 mai du ministère de la Justice. Elle précise dans son communiqué que, si elle était déboutée, elle porterait l'affaire devant le Comité des droits de l'Homme de l'ONU. Cette association dit soutenir l'action de certains fondateurs de la Manif pour tous, désormais réunis au sein de l'Avenir pour tous, «afin que le mariage et la filiation hétérosexuelle soient sanctuarisés par référendum dans la Constitution et qu'une Union Civile soit proposée aux homosexuels qui voudraient en bénéficier».
D'autres requêtes déposées
De son côté, La Manif pour tous «se félicite de cette initiative», a déclaré mardi soir le coordinateur général du mouvement, Albéric Dumont, en précisant que l'Avenir pour tous était «une association proche, mais pas le prolongement de la Manif».
Le Conseil d'Etat a confirmé le dépôt le 2 août de la requête de l'UFE, précisant que d'autres ont été présentées contre les mêmes décret, arrêté et circulaire. Elles proviennent de l'Union départementale des associations familiales des Hauts-de-Seine (UDAF 92), de la Confédération nationale des associations familiales catholiques et de Franck Meyer, maire de Sotteville-sous-le-Val (Seine-Maritime) et président du Collectif des maires pour l'enfance.
L'UFE demande en conséquence au Conseil d'Etat d'annuler le décret d'application du 24 mai 2013, ainsi que l'arrêté du même jour sur la modification du livret de famille et la circulaire du 29 mai du ministère de la Justice. Elle précise dans son communiqué que, si elle était déboutée, elle porterait l'affaire devant le Comité des droits de l'Homme de l'ONU. Cette association dit soutenir l'action de certains fondateurs de la Manif pour tous, désormais réunis au sein de l'Avenir pour tous, «afin que le mariage et la filiation hétérosexuelle soient sanctuarisés par référendum dans la Constitution et qu'une Union Civile soit proposée aux homosexuels qui voudraient en bénéficier».
D'autres requêtes déposées
De son côté, La Manif pour tous «se félicite de cette initiative», a déclaré mardi soir le coordinateur général du mouvement, Albéric Dumont, en précisant que l'Avenir pour tous était «une association proche, mais pas le prolongement de la Manif».
Le Conseil d'Etat a confirmé le dépôt le 2 août de la requête de l'UFE, précisant que d'autres ont été présentées contre les mêmes décret, arrêté et circulaire. Elles proviennent de l'Union départementale des associations familiales des Hauts-de-Seine (UDAF 92), de la Confédération nationale des associations familiales catholiques et de Franck Meyer, maire de Sotteville-sous-le-Val (Seine-Maritime) et président du Collectif des maires pour l'enfance.
Une auberge de jeunesse géante va ouvrir à Paris
La chaîne anglaise Generator annonce l'ouverture fin 2014 d'un établissement de 950 lits.
Le bâtiment parisien est un ensemble de bureaux vacants, dont le potentiel touristique a été cerné de longue date par l'opérateur. « Paris demeure une des destinations les plus populaires dans le monde pour les jeunes, a déclaré Carl Michel, président exécutif de Generator, à l'AFP. Mais elle est devenue moins abordable, en raison du manque d'hébergements bon marché, centraux et de bonne qualité. »
Bonne affaire pour Paris
Une situation que le groupe britannique entend bouleverser en proposant des prix défiant toute concurrence. « De 12 euros la nuit en dortoir à 25 euros la nuit en chambre double avec balcon », a précisé aux « Echos » Henry Columbine, directeur associé dans un cabinet de conseil londonien. De quoi attirer « une clientèle nombreuse, susceptible de générer d'importantes recettes de nourriture et de boissons », a-t-il ajouté.
L'établissement n'est « nullement subventionné », assurent en choeur Generator et la Mairie de Paris. En revanche, au cabinet du maire de Paris, on voit un « investissement très positif » pour l'attractivité de la ville, dans un contexte de « forte croissance de la demande en provenance de jeunes touristes étrangers ». Les emplois locaux générés ne sont pas non plus négligeables.
Paris — Lorsque Céline Touré a repris l'année dernière une boulangerie de la rue de Belleville, dans le XIXe arrondissement parisien, cette ancienne responsable de brasserie a eu la surprise de découvrir qu'elle n'avait pas le droit de prendre ses vacances en août.
"Je ne connaissais pas du tout ces règles. Nous voulions fermer au mois d'août, mais ça aurait été compliqué pour le quartier", relativise-t-elle entre deux clients.
Si Céline a dû se contenter de quinze jours de repos en juillet, c'est en raison d'un système de réquisitions estivales des quelque 1.200 boulangers parisiens, lointain héritage de la Révolution française.
"Le pain constituait l'essentiel de l'alimentation de la population, il fallait absolument s'assurer de son approvisionnement", explique-t-on à la préfecture d'Ile-de-France.
Le 21 octobre 1789, le boulanger Denis François était pendu à une lanterne de la place de Grève par une foule affamée, sa tête exhibée sur une pique dans les rues de Paris. En réaction, l'Assemblée Constituante vota dans la foulée une loi martiale autorisant, pour la première fois, les autorités à réquisitionner les boulangers afin que Paris ne manque jamais de pain.
Avec l'introduction des congés payés au XXe siècle, le problème des vacances s'est posé. En 1957, la loi confère aux maires, à travers la police municipale, le pouvoir de réglementer au besoin les fermetures annuelles des boulangeries ?de manière à assurer le ravitaillement de la population?.
Chaque été, les boulangers de Paris et sa petite couronne sont donc tenus d'ouvrir au minimum un mois durant l'été, soit en août, soit en juillet selon les années.
Du pain dans tous les quartiers
Profitant de la fermeture de la moitié de ses concurrents, la boulangerie de Céline, située sur une artère fréquentée, réalise un chiffre d'affaires journalier supérieur de 400 à 500 euros à la normale.
"Le matin, quand on ouvre à 6 heures, il y a énormément de monde qui est dehors en train d'attendre. Il faut faire du chemin pour trouver une boulangerie, surtout au mois d'août", relate la jeune femme.
L'arrêté préféctoral n°95-058 du 1er février 1995 répartit les boulangeries de Paris, des Hauts-de-Seine, de Seine-Saint-Denis et du Val-de-Marne, en deux groupes, prenant chaque année les congés par alternance.
"On essaye qu'il y ait du pain partout, à tout moment. Une personne à mobilité réduite, ou une personne âgée, ne peut pas forcément prendre sa voiture pour aller chercher du pain", explique Dominique Anract, membre du bureau de la chambre professionnelle des artisans boulangers-pâtissiers, qui gère les demandes de dérogation avec la préfecture d'Ile-de-France.
"Il m'arrive quelques fois d'avoir des lettres de boulangers qui ne sont pas contents mais il y a vraiment des quartiers désertiques, il faut des endroits qui restent ouverts", ajoute-t-il.
"On fait le tour des boulangeries du quartier pour voir qui est fermé et pouvoir prévoir en conséquence, qu'on ne manque pas de pain pour les clients", explique Kati Demoncy, patronne d'une boulangerie ouverte toute l'année sur la place d'une église de Belleville.
Procédure "anachronique" et "contraignante"
Les équipes de la préfecture effectuant peu de tournées pour vérifier le respect des autorisations de congés, le nombre total des contrevenants est inconnu. En 2011, 20 procès-verbaux seulement ont été dressés.
Selon la Confédération nationale de la Boulangerie, ce système de réquisitions estivales n'est appliqué qu'à Paris et ses alentours. Dans le reste de la France, les boulangers s'accordent, mais pas toujours, entre voisins, pour que les clients puissent continuer à s'approvisionner en pain.
En 2008, dans une question au gouvernement, le député socialiste Bernard Roman (Nord) dénonçait une procédure "anachronique" et "contraignante", appelant à un aménagement ou une suppression de la législation en la matière.
Les boulangers sont l'unique profession artisanale dont les congés sont réglementés, les pharmaciens étant soumis à une législation similaire.
Moscou — La Russie va fermer cette année plus de 700 écoles à cause des problèmes démographiques, a annoncé mercredi le chef des services sanitaires russes Guennadi Onichtchenko.
"Nous prévoyons la fermeture de 733 écoles dont 464 dans la Russie centrale. Vous comprenez pourquoi: il n'y a pas d'enfants", a déclaré M. Onichtchenko cité par l'agence Interfax.
Quelque 44.000 écoles ouvriront leurs portes en Russie le 1er septembre pour une nouvelle année scolaire pour accueillir 13 millions d'élèves, selon la même source.
La Russie, qui compte actuellement plus de 143 millions d'habitants, a perdu plus de cinq millions d'habitants depuis la chute de l'URSS en 1991, et des études publiées ces dernières années ont prévu un déclin démographique important.
Un rapport de l'agence de notation financière S&P, publié en février 2011, avait estimé que la Russie pourrait perdre encore 24 millions d'habitants d'ici à 2050.
Après la chute de l'URSS, la Russie a été plongée dans un cercle vicieux démographique, la détérioration des conditions de vie ayant entraîné une hausse de la mortalité accompagnée d'une crise de la natalité.
Ces études prévoyaient que la baisse du nombre de personnes en âge de procréer allait s'accélérer dans les décennies 2010 et 2020.
En été, les boulangers parisiens réquisitionnés
De Alexandre MARCHAND (AFP)
"Je ne connaissais pas du tout ces règles. Nous voulions fermer au mois d'août, mais ça aurait été compliqué pour le quartier", relativise-t-elle entre deux clients.
Si Céline a dû se contenter de quinze jours de repos en juillet, c'est en raison d'un système de réquisitions estivales des quelque 1.200 boulangers parisiens, lointain héritage de la Révolution française.
"Le pain constituait l'essentiel de l'alimentation de la population, il fallait absolument s'assurer de son approvisionnement", explique-t-on à la préfecture d'Ile-de-France.
Le 21 octobre 1789, le boulanger Denis François était pendu à une lanterne de la place de Grève par une foule affamée, sa tête exhibée sur une pique dans les rues de Paris. En réaction, l'Assemblée Constituante vota dans la foulée une loi martiale autorisant, pour la première fois, les autorités à réquisitionner les boulangers afin que Paris ne manque jamais de pain.
Avec l'introduction des congés payés au XXe siècle, le problème des vacances s'est posé. En 1957, la loi confère aux maires, à travers la police municipale, le pouvoir de réglementer au besoin les fermetures annuelles des boulangeries ?de manière à assurer le ravitaillement de la population?.
Chaque été, les boulangers de Paris et sa petite couronne sont donc tenus d'ouvrir au minimum un mois durant l'été, soit en août, soit en juillet selon les années.
Du pain dans tous les quartiers
Profitant de la fermeture de la moitié de ses concurrents, la boulangerie de Céline, située sur une artère fréquentée, réalise un chiffre d'affaires journalier supérieur de 400 à 500 euros à la normale.
"Le matin, quand on ouvre à 6 heures, il y a énormément de monde qui est dehors en train d'attendre. Il faut faire du chemin pour trouver une boulangerie, surtout au mois d'août", relate la jeune femme.
L'arrêté préféctoral n°95-058 du 1er février 1995 répartit les boulangeries de Paris, des Hauts-de-Seine, de Seine-Saint-Denis et du Val-de-Marne, en deux groupes, prenant chaque année les congés par alternance.
"On essaye qu'il y ait du pain partout, à tout moment. Une personne à mobilité réduite, ou une personne âgée, ne peut pas forcément prendre sa voiture pour aller chercher du pain", explique Dominique Anract, membre du bureau de la chambre professionnelle des artisans boulangers-pâtissiers, qui gère les demandes de dérogation avec la préfecture d'Ile-de-France.
"Il m'arrive quelques fois d'avoir des lettres de boulangers qui ne sont pas contents mais il y a vraiment des quartiers désertiques, il faut des endroits qui restent ouverts", ajoute-t-il.
"On fait le tour des boulangeries du quartier pour voir qui est fermé et pouvoir prévoir en conséquence, qu'on ne manque pas de pain pour les clients", explique Kati Demoncy, patronne d'une boulangerie ouverte toute l'année sur la place d'une église de Belleville.
Procédure "anachronique" et "contraignante"
Les équipes de la préfecture effectuant peu de tournées pour vérifier le respect des autorisations de congés, le nombre total des contrevenants est inconnu. En 2011, 20 procès-verbaux seulement ont été dressés.
Selon la Confédération nationale de la Boulangerie, ce système de réquisitions estivales n'est appliqué qu'à Paris et ses alentours. Dans le reste de la France, les boulangers s'accordent, mais pas toujours, entre voisins, pour que les clients puissent continuer à s'approvisionner en pain.
En 2008, dans une question au gouvernement, le député socialiste Bernard Roman (Nord) dénonçait une procédure "anachronique" et "contraignante", appelant à un aménagement ou une suppression de la législation en la matière.
Les boulangers sont l'unique profession artisanale dont les congés sont réglementés, les pharmaciens étant soumis à une législation similaire.
Russie: 700 écoles fermées à cause de la crise démographique
(AFP)
"Nous prévoyons la fermeture de 733 écoles dont 464 dans la Russie centrale. Vous comprenez pourquoi: il n'y a pas d'enfants", a déclaré M. Onichtchenko cité par l'agence Interfax.
Quelque 44.000 écoles ouvriront leurs portes en Russie le 1er septembre pour une nouvelle année scolaire pour accueillir 13 millions d'élèves, selon la même source.
La Russie, qui compte actuellement plus de 143 millions d'habitants, a perdu plus de cinq millions d'habitants depuis la chute de l'URSS en 1991, et des études publiées ces dernières années ont prévu un déclin démographique important.
Un rapport de l'agence de notation financière S&P, publié en février 2011, avait estimé que la Russie pourrait perdre encore 24 millions d'habitants d'ici à 2050.
Après la chute de l'URSS, la Russie a été plongée dans un cercle vicieux démographique, la détérioration des conditions de vie ayant entraîné une hausse de la mortalité accompagnée d'une crise de la natalité.
Ces études prévoyaient que la baisse du nombre de personnes en âge de procréer allait s'accélérer dans les décennies 2010 et 2020.
DIVERS
Explosion dans un sous-marin à Bombay
Dix-huit personnes étaient à bord. Des plongeurs ont été dépêchés pour rechercher les hommes manquant à l’appel.
Une explosion s’est produite dans la nuit de mardi à mercredi à bord d’un sous-marin militaire indien récemment rénové, à quai à Bombay (côte ouest), provoquant un incendie alors que 18 personnes étaient à bord, a indiqué à l’AFP un porte-parole de l’armée.
«La cause de l’explosion est inconnue», a déclaré le porte-parole Narendra Kumar Vispute, ajoutant que les secours recherchaient les 18 personnes qui se trouvaient à bord de l’INS Shindhu Rakshak, un sous-marin à propulsion diesel-électrique. La télévision NDTV a diffusé des images floues d’une forte explosion, peu après minuit, avec le ciel embrasé par des flammes au-dessus du chantier naval.
Des plongeurs ont été dépêchés pour rechercher les hommes manquant à l’appel, une fois le feu éteint, a ajouté le porte-parole. «Nous n’avons pas de victimes confirmées pour le moment». L’INS Sindhurakshak, qui venait juste d’être rénové et modernisé par la Russie, a partiellement coulé et «seule une portion (du bâtiment) reste visible à la surface», selon un communiqué de l’armée.
L’accident survient quelques jours après l’annonce du lancement du premier porte-avions conçu et construit en Inde et le début des essais pour le premier sous-marin nucléaire indien. New Delhi investit des milliards de dollars dans la modernisation de son équipement militaire, dont une large partie date de l’époque de l’Union soviétique.
De couleur sombre avec un large anneau orangé à l’extrémité de l’abdomen, des pattes jaunes et une taille inférieure au frelon classique : le frelon asiatique est facilement reconnaissable. Depuis quelque temps, ce prédateur volant a envahi la Bretagne, région qui, jusqu’alors, était épargnée. Les premiers nids ont été repérés en 2008 à Saint-Malo.
«La cause de l’explosion est inconnue», a déclaré le porte-parole Narendra Kumar Vispute, ajoutant que les secours recherchaient les 18 personnes qui se trouvaient à bord de l’INS Shindhu Rakshak, un sous-marin à propulsion diesel-électrique. La télévision NDTV a diffusé des images floues d’une forte explosion, peu après minuit, avec le ciel embrasé par des flammes au-dessus du chantier naval.
Des plongeurs ont été dépêchés pour rechercher les hommes manquant à l’appel, une fois le feu éteint, a ajouté le porte-parole. «Nous n’avons pas de victimes confirmées pour le moment». L’INS Sindhurakshak, qui venait juste d’être rénové et modernisé par la Russie, a partiellement coulé et «seule une portion (du bâtiment) reste visible à la surface», selon un communiqué de l’armée.
L’accident survient quelques jours après l’annonce du lancement du premier porte-avions conçu et construit en Inde et le début des essais pour le premier sous-marin nucléaire indien. New Delhi investit des milliards de dollars dans la modernisation de son équipement militaire, dont une large partie date de l’époque de l’Union soviétique.
Environnement. Les frelons asiatiques ont colonisé la Bretagne
Les apiculteurs bretons le craignent mais ne s’étonnent plus de le croiser : le frelon asiatique a bel et bien investi la région. L’espèce est reconnue comme étant particulièrement nuisible pour les abeilles. La vigilance est de mise pour tenter de contenir le phénomène.
En Bretagne depuis 2008

Dans le Morbihan, on a dépassé les 100 nids détectés. En Ile-et-Vilaine, 17 foyers ont été identifiés et 10 nids ont été localisés et détruits, selon la Fevildec. Dans les Côtes-d’Armor, 7 fondatrices ont été capturées. Plusieurs cas ont également été signalés dans le Finistère. D’autres régions sont considérablement plus impactées, et parmi elles la Gironde, où l’on a dénombré plus de 700 nids.
Pourquoi sont-elles dangereuses ?
Postés en vol stationnaire au-dessus de la ruche, les frelons asiatiques, par groupe de 20 ou 30 spécimens, « chassent » les abeilles pour nourrir ses larves. Outre le fait de perdre quelques abeilles, ce que déplorent les apiculteurs, c’est le stress permanent dans lequel se trouvent les abeilles. Tétanisées, elles ne travaillent plus, ne pollinisent plus, ne produisent plus de miel.
L’homme aussi peut craindre ce prédateur asiatique, puisque son venin peut être mortel, si la personne piquée est allergique.
Lorsqu’un nid est repéré, il ne faut en aucun cas prendre l’initiative de le détruire seul. Le mieux est d’appeler immédiatement la Fédération départementale des groupements de défense contre les organismes nuisibles (FDGON) qui fera intervenir un professionnel en combinaison et en lunettes de protection.
Pour les apiculteurs qui voudraient eux-mêmes confectionner des pièges contre les frelons asiatiques : à nouveau, prudence. Des insectes non nuisibles pourraient être tués du même coup. La FDGON propose gratuitement des pièges spécialement adaptés à la capture des frelons asiatiques.
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