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samedi 24 août 2013

24082013 QUOI DE NEUF`?

POLITIQUE

 

Les Etats-Unis déploient des forces en vue d'une éventuelle action militaire en Syrie (ministre Défense)

AFP


Le Pentagone mobilise actuellement des forces armées au cas où le président américain Barack Obama choisirait une intervention militaire contre la Syrie, a déclaré vendredi le ministre de la Défense Chuck
Les responsables militaires américains ont préparé toute une série d'"options" pour M. Obama au cas où il déciderait d'une attaque contre le régime de Damas, a déclaré M. Hagel à la presse à bord de l'avion qui l'emmène en Malaisie, alors que le régime syrien est soupçonné d'avoir utilisé des armes chimiques ayant fait un grand nombre de victimes.







MSF confirme des décès liés à l'utilisation d'armes chimiques en Syrie

         
Par Typhaine Morin       
 

Opposition et régime syrien s'accusent mutuellement d'avoir eu recours à des armes chimiques © Reuters - Khaled Al Hariri

Le régime syrien semble effectivement utiliser des armes chimiques contre sa population. Médecins sans frontières (MSF) a affirmé ce samedi que 355 patients "présentant des symptômes neurotoxiques" sont morts dans des hôpitaux de la région de Damas depuis mercredi. Ces accusations renforcent les soupçons qui pèsent depuis plusieurs mois sur le régime de Bachar Al-Assad.

La France l'affirme depuis plusieurs mois, le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, l'a répété ce samedi, Médecins sans frontières (MSF) le suggère à son tour. Des Syriens présentant des symptômes neurotoxiques sont morts dans des hôpitaux de Damas, après l'attaque menée par le régime de Bachar Al-Assad dans la banlieue de la capitale. 
"Trois hôpitaux situés dabns le gouvernorat de Damas et soutenus par Médecins sans frontières ont reçu, en moins de trois heures le mercredi matin 21 août, environ 3.600 patients présentant des symptômes neurotoxiques, 355 d'entre eux sont morts", affirme l'ONG dans un communiqué. Les équipes médicales de MSF ne sont pas présentes sur place, mais elles sont en contact avec le personnel de ces hôpitaux. 
 
 

"Vision trouble et détresse respiratoire"

"Les symptômes qui nous ont été rapportés, tels que les convulsions, l'hypersalivation, les pupilles contractées, la vision trouble et la détresse respiratoire, le schéma épidémiologique de cet événement - caractérisé par l'afflux massif de patients dans un laps de temps très court, la provenance des patients et la contamination des secouristes et du personnel ayant fourni les premiers soins - suggèrent fortement l'exposition massive à un agent neurotoxique", poursuit MSF.

Etudier "toutes les options"

En réaction, l'ONU a envoyé sur place sa haute représentante pour le désarmement, Angela Kane, pour tenter d'obtenir l'autorisation du régime pour enquêter sur certains sites.
Aux Etats-Unis, Barack Obama a réuni son équipe de sécurité pour étudier "toutes les options pour faire face à toutes les éventualités". Washington a également renforcé ses moyens militaires en Méditerranée, et a notamment envoyé un quatrième destroyer équipé de missiles de croisière.


"Massacre chimique"

Et pour le ministre français des Affaires étrangères, "toutes les informations" convergent pour dire que le régime est responsable de cette attaque chimique de mercredi. "Ce massacre chimique est d'une telle gravité que, bien évidemment, celui-ci ne pourra pas rester sans réaction forte", a affirmé Laurent Fabius.
En Syrie, le régime et l'opposition s'accusent mutuellement d'utiliser des armes chimiques. L'opposition rejette "en bloc" ces accusations et le régime dément. Depuis le début du conflit en Syrie, en mars 2011, plus de 100.000 personnes ont été tuées. Et plus d'un million d'enfants sont réfugiés.
. © IDÉ

 





 

Liban: Journée de deuil national après un double attentat qui a fait 42 morts

AFP


Le Liban s'apprête samedi à observer une journée de deuil national, au lendemain d'un double attentat à la voiture piégée qui a tué 42 personnes et blessé des centaines d'autres à Tripoli, la capitale du nord du pays.

Cette attaque est la plus meurtrière depuis la fin en 1990 de la guerre civile dans ce pays qui pâtit du conflit en Syrie voisine.

Condamnées par la communauté internationale, les explosions, survenues une semaine après l'attentat qui a fait 27 morts dans un fief du Hezbollah chiite à Beyrouth le 15 août, se sont produites à quelques minutes d'intervalle devant deux mosquées sunnites de Tripoli distantes d'environ 2 km.

Elles risquent d'exacerber les tensions confessionnelles au Liban, déjà fortes en raison du conflit en Syrie qui divise profondément le pays, placé sous tutelle du voisin syrien durant une trentaine d'années, jusqu'en 2005.

Dès mercredi, l'armée libanaise avait annoncé être en "guerre totale" contre le "terrorisme", affirmant poursuivre depuis des mois une cellule "qui prépare des voitures piégées", dont celle du 15 août, et veut "provoquer une dissension confessionnelle".

Dans la grande ville portuaire à majorité sunnite de Tripoli, les déflagrations ont visé lors de la prière une mosquée dans le centre et une autre près du port, surprenant les fidèles au moment du prêche, endommageant ces lieux de culte et dévastant le secteur.

Sur des images prises par les caméras de surveillance et diffusées par une chaîne locale, on voit les fidèles, assis sur le sol, écouter le sermon de l'imam puis le souffle énorme de l'explosion suivie d'un mouvement de panique avec des gens courant dans tous les sens. Une porte saute et les fidèles sortent en courant du lieu de culte.

Selon un dernier bilan fourni par une source de sécurité, 42 personnes ont péri, alors que la Croix rouge libanaise a fait état aussi de 500 blessés dans ces attaques qui ravivent le douloureux souvenir des attentats à la voiture piégée durant la guerre civile (1975-1990).

Corps carbonisés, manifestation de colère

Le correspondant de l'AFP a vu des corps carbonisés près de la mosquée Al-Taqwa d'où cinq cadavres d'enfants ont été retirés. Des personnes en pleurs étaient à la recherche de leurs proches tandis que des hommes transportaient dans leurs bras des blessés, le visage en sang.

Des dizaines de voitures ont pris feu et une immense fumée noire a couvert la région. Les devantures d'immeubles ont été dévastées.

Des centaines de personnes en colère se sont rassemblées près de la mosquée al-Taqwa scandant des slogans hostiles au puissant Hezbollah chiite et au régime du président syrien Bachar al-Assad.

Une journée de deuil national a été décrétée samedi dans le pays qui est sans nouveau gouvernement depuis cinq mois, en raison des divisions liées à la guerre en Syrie.

Le Hezbollah est engagé depuis des mois dans cette guerre aux côtés du régime Assad, contre les rebelles. Il est accusé par ses rivaux au Liban d'avoir entraîné le pays dans la vague de violences.

Pour le parti chiite, qui a accusé des extrémistes sunnites de l'attentat du 15 août, les attaques de la banlieue et de Tripoli font partie d'un "plan pour plonger le Liban dans le chaos".

Tripoli est régulièrement le théâtre d'affrontements entre sunnites, qui soutiennent en majorité la rébellion syrienne, et alaouites (une branche du chiisme), favorables au régime Assad.

"Guerre confessionnelle"

"Les auteurs de la dissension ne veulent pas que les Libanais vivent en paix une seule minute, ils veulent que la machine à tuer fauche la vie d'innocents dans tout le Liban", a réagi Saad Hariri, ex-Premier ministre sunnite et rival du Hezbollah.

Les autorités syriennes ont pour leur part dénoncé un "lâche acte terroriste contre nos frères de Tripoli".

Côté occidental, les Etats-Unis ont condamné avec force le double attentat. "Les Etats-Unis pressent toutes les parties de faire preuve de calme et de retenue et d'éviter toutes les actions qui contribueraient à alimenter le cycle des violences et des représailles", selon un communiqué du département d'Etat.

L'Union européenne s'est déclarée "horrifiée".

Dans une déclaration unanime, le Conseil de sécurité de l'ONU a "condamné fermement les attentats terroristes", et souligné "l'importance pour toutes les parties libanaises (...) de s'abstenir de toute implication dans la crise syrienne". Le patron de l'ONU Ban Ki-moon a lui aussi "condamné" le "lâche" attentat.

L'ambassade des Etats-Unis à Beyrouth a publié un avis appelant ses ressortissants à la prudence, leur rappelant d'éviter tout voyage au Liban et demandant à ceux qui y travaillent de "considérer attentivement les risques qu'ils prennent".

"Il est clair qu'il y a une volonté de déclencher une guerre confessionnelle au Liban pour détourner l'attention de ce qui se passe en Syrie", selon Hilal Khachane, chef du département de sciences politiques à l'Université américaine de Beyrouth. Mais "je ne crois pas que le Liban plongera dans une guerre confessionnelle car elle ne bénéficiera à personne".







Le président iranien évoque l'utilisation d'"agents chimiques" en Syrie

 
                                                  
           
Le président iranien Hassan Rohani à Téhéran - Behrouz Mehri - AFP/ArchivesLe président iranien Hassan Rohani a évoqué samedi l'utilisation d'"agents chimiques" en Syrie quelques jours après que des dizaines de Syriens eurent péri dans une attaque près de Damas, et a qualifié la mort d'innocents de "très douloureuse".
L'opposition syrienne a accusé le régime de Bachar al-Assad, dont l'Iran est l'allié, d'avoir attaqué mercredi à l'arme chimique des secteurs aux mains de la rébellion dans la périphérie de Damas, parlant de plus de 1.000 morts, des allégations rejetées en bloc par Damas.
"La situation qui domine aujourd'hui en Syrie, et la mort d'un certain nombre d'innocents provoquée par des agents chimiques sont très douloureuses", a déclaré Hassan Rohani, le président iranien, selon le site du gouvernement.
Il n'a accusé personne de l'utilisation présumée de ces armes chimiques, mais le porte-parole de la diplomatie iranienne, Abbas Araghchi, avait déclaré jeudi que, si l'information sur l'utilisation d'armes chimiques était confirmée, les rebelles en seraient responsables.
L'Iran est le principal soutien régional de la Syrie et met en garde régulièrement contre le renforcement des groupes extrémistes sunnites liés à Al-Qaïda dans ce pays.
"La République islamique d'Iran, qui a été victime d'armes chimiques (durant la guerre Iran-Irak, ndlr) demande à la communauté internationale de tout faire pour empêcher l'utilisation de telles armes partout dans le monde", a ajouté M. Rohani.
Des milliers d'Iraniens ont été tués durant la guerre Iran-Irak (1980-88) par des armes chimiques utilisées par l'armée irakienne, notamment dans les zones civiles.
La communauté internationale souhaite que des experts de l'ONU, présents en Syrie depuis dimanche, puissent aller enquêter au plus vite sur les lieux de l'attaque de mercredi, après les allégations d'utilisation de gaz toxiques.
Le président Rohani a également condamné "l'insécurité, les actions terroristes et le raid du régime sioniste au Liban (contre une position d'un groupe palestinien survenu vendredi, ndlr) qui montrent qu'un vaste complot a été préparé au Proche-Orient par les ennemis et dont on voit les signes au Liban, en Syrie et en Egypte".
"L'insécurité dans la région (...) profitera au régime sioniste", a-t-il ajouté.
L'Iran ne reconnaît pas l'existence d'Israël. Les responsables iraniens accusent régulièrement les Etats-Unis et leurs alliés occidentaux et arabes de soutenir les rebelles syriens pour affaiblir le "camp de la résistance" (Iran, Syrie, Hezbollah et les groupes islamistes palestiniens) face à Israël.     






ECONOMIE

 

La France en 2025, la crise égyptienne, l'Eurofighter… les dix actus industrielles de la semaine

Par      
     

Eurofighter Les devoirs de vacances du gouvernement, la relocalisation partielle de la production de Renault Trucks, les conséquences de la crise en Egypte, le duel EADS / Boeing en Corée du Sud… Ce sont quelques unes des informations qui ont marqué la semaine. Voici les dix actus industrielles qu'il ne fallait pas manquer.
 
Le gouvernement planche sur la France de 2025
Pour sa rentrée, le gouvernement a tenté de prendre de la hauteur, en exposant sa vision de la France de 2025. Pierre Moscovici a qualifié le plein emploi d' "objectif réaliste", tandis qu'Arnaud Montebourg a fait le rêve d'une France réussissant le défi du redressement productif.

LA CRISE EN EGYPTE AFFECTE LES INDUSTRIELS FRANÇAISLe groupe pharmaceutique français Sanofi, qui dispose d’une filiale et d’une unité de production au Caire, a dû provisoirement fermer son usine en raison de la situation du paysLa production a repris le 21 août. De son côté, le cimentier Lafarge, très présent dans le pays, a vu son titre particulièrement fragilisé à la Bourse de Paris tandis que L'Oréal a dû repousser l'inauguration d'une nouvelle usine, en activité depuis plusieurs mois.

EADS ne s'avoue pas vaincue dans sa bataille avec Boeing en Corée du Sud
EADS n'a pas abandonné tout espoir de vendre son avion de combat Eurofighter à la Corée du Sud, même si Boeing semble mieux placée avec son F15 Silent Eagle. La décision devrait être rendue publique en septembre.

Volvo rapatrie la production d'une partie de la gamme Renault Trucks en France
Le constructeur suédois de poids lourds Volvo va cesser la production en Turquie de camions de marque Renault, destinés au marché local. Un mouvement qui va profiter aux unités de production françaises de Renault Trucks.

Le spectre d'une taxe carbone resurgit
S'exprimant  devant les militants d'Europe Ecologie réunis en université d'été, le ministre de l'environnement Philippe Martin a annoncé la création d'une contribution climat-énergie, sans en préciser les modalités ni le montant.

Nouvel incident grave à Fukushima, une fuite radioactive hors de contrôle
Vive inquiétude à la centrale de Fukushima, qui a connu l'un de ses plus graves incidents depuis 2011. 300 tonnes de liquide contaminé se sont écoulés d'un réservoir et se sont déversés dans le Pacifique. Tepco ne semble pas en mesure de contrôler la situation.

Des groupes pharmaceutiques accusés de corruption par la Chine
Depuis la mi-juillet, la presse chinoise multiplie les accusations de corruption à l'encontre de laboratoires pharmaceutiques occidentaux. Pour le spécialiste Marc Meynardi, il s'agit d'une démonstration de force de la Chine qui cible notamment le français Sanofi.

LE GROUPE D'ABATTAGE PORCIN GAD BÉNÉFICIE DE DEUX MOIS DE SURSIS
Le tribunal de commerce de Rennes a prolongé la période de redressement judiciaire du groupe Gad jusqu'au 16 octobre. Le temps pour la direction du groupe de boucler un plan de continuation.
La filière française de l'œuf veut exporter d'urgence pour faire baisser les cours
Face à la crise de suproduction qui touche les producteurs d'oeufs en France, l'interprofession a annoncé lundi 19 août qu'elle allait exporter d'urgence 15 millions d'oeufs afin de faire rapidement remonter les cours en France. Pour trouver une solution pérenne, deux rapports ont été commandés par le ministre de l'agriculture Stéphane le Fol.

Apple et Samsung préparent leurs nouveautés de rentrée
Des informations filtrent sur les projets de rentrée d'Apple et Samsung. Le premier doit dévoiler deux nouveaux modèles d'iPhone (dont une version d'entrée de gamme) le 10 septembre. Six jours plus tôt, Samsung présentera sa première smartwatch, la Samsung Gear.
 
 
 
 
 
 

JUSTICE ?

 

Fusillade de Fort Hood: Nidal Hasan reconnu coupable    


Photo remise par les autorités du comté de Bell de l'officier Nidal Hasan lors de son transfert dans la prison de Belton, au Texas, le 9 avril 2010
Photo remise par les autorités du comté de Bell de l'officier Nidal Hasan lors de son transfert dans la prison de Belton, au Texas, le 9 avril 2010 (Photo Ho. AFP)
       

Libération
L’ex-psychiatre de l’armée américaine Nidal Hasan a été reconnu vendredi coupable d’avoir assassiné 13 personnes sur la base militaire de Fort Hood (Texas, sud) en 2009 et risque la peine de mort.
Les jurés militaires réunis en cour martiale sur la même base ont reconnu coupable Nidal Hassan des 45 motifs d’inculpation pesant contre lui. Ils vont à nouveau se réunir pour délibérer de la sentence.
L’accusé, qui assurait lui-même sa défense et a écouté stoïquement le verdict, pourrait chercher volontairement à écoper de la peine capitale, selon l’ancienne équipe d’avocats qui le défendait mais qu’il a récusée.
Si Nidal Hasan était condamné à mort, il s’agirait du premier militaire exécuté depuis 52 ans aux Etats-Unis, selon le New York Times. Les exécutions de soldats aux Etats-Unis sont rares car elles requièrent l’approbation du président.
Si un seul des 13 jurés vote contre cette peine, Nidal Hasan sera condamné à la prison à vie.
Nidal Hasan, âgé de 42 ans, avait admis dès le début du procès être «le tireur». Il n’a ensuite contesté aucun des 89 témoignages entendus durant les 11 premiers jours de son procès, entamé le 6 août.
Et mercredi, invité à prendre la parole pour présenter ses arguments de défense, il s’est contenté de déclarer: «La (plaidoirie de la) défense est close».
Considéré comme un «loup solitaire» d’Al-Qaïda, Hasan a plusieurs fois reconnu avoir tué 12 militaires et 1 civil, et blessé des dizaines d’autres à Fort Hood le 5 novembre 2009 dans le but d’empêcher les soldats de participer à une guerre qu’il considère «illégale» en Afghanistan et en Irak.
«Je défendais ma religion»
Le procureur militaire Steven Henricks a affirmé que M. Hasan pensait accomplir «son devoir de tuer (au nom du) djihad».
«L’accusé est sorti ce jour-là avec l’intention de tuer autant de soldats qu’il pourrait, ou quiconque l’en empêcherait», a ajouté le colonel Henricks.
Trois semaines avant la fusillade, M. Hasan venait d’apprendre qu’il allait être déployé en Afghanistan.
Dans les mois précédant la fusillade, il avait eu des contacts avec le responsable d’Al-Qaïda Anwar al-Awlaki, pour lui demander s’il pouvait attaquer des soldats qui tuent des musulmans.
A l’annonce du verdict, certains membres des familles des victimes pleuraient en quittant la salle d’audience.
«Si bouleversé avec de la joie et des larmes ! ... Que Dieu bénisse les victimes pour leur force», a écrit sur Twitter l’ancien policier Kimberly Munley, blessé lors de la fusillade.
Tim Hancock était le maire d’une ville toute proche, Killeen, au moment de la fusillade, et participait à une cérémonie de remise de diplômes à deux cent mètres.
«C’était comme la guerre», a rapporté M. Hancock. «Justice a été rendue et nous allons voir ce qui va se passer maintenant. C’est encore dur d’y croire», a-t-il ajouté à propos du verdict.
L’attaque de M. Hasan avait nourri les craintes que les Etats-Unis soient confrontés à des tueurs «solitaires», inspirés par Al-Qaïda mais ne dépendant d’aucune organisation.
«Je défendais ma religion», avait écrit M. Hasan dans une lettre à l’AFP, arguant que les Etats-Unis faisaient fausse route en intervenant dans des pays musulmans.
Quand M. Hasan a crié «Allah akbar» --Dieu est grand, en arabe-- et a ouvert le feu, beaucoup de soldats ont d’abord crû qu’il s’agissait d’un exercice militaire.
M. Hasan a tiré vite, et parfois à plusieurs reprises sur ses victimes. Un des soldats décédés, Frederick Greene, a été touché 12 fois.
La fusillade a pris fin quand la police en civil l’a intercepté à l’extérieur du bâtiment, le blessant à son tour. Nidal Hasan est ainsi paralysé des membres inférieurs depuis ce jour-là.
 
 
 
 
 
 

Chine: 3e jour de procès du dirigeant Bo Xilai


 
Le procès pour corruption de Bo Xilai, au coeur du plus retentissant scandale politique en Chine depuis des décennies, a repris samedi après deux premiers jours durant lesquels le dirigeant a contesté avec ténacité les charges à son encontre.
(c) Afp
Le procès pour corruption de Bo Xilai, au coeur du plus retentissant scandale politique en Chine depuis des décennies, a repris samedi après deux premiers jours durant lesquels le dirigeant a contesté avec ténacité les charges à son encontre. (c) Afp
Jinan (Chine) (AFP) - Le procès pour corruption de Bo Xilai, au coeur du plus retentissant scandale politique en Chine depuis des décennies, a repris samedi après deux premiers jours durant lesquels le dirigeant a contesté avec ténacité les charges à son encontre.
Le président de la Cour a annoncé la reprise de l'audience, a indiqué sur son microblog le tribunal populaire de Jinan, dans l'est de la Chine, où est jugé l'ancien haut responsable.
M. Bo, 64 ans, poursuivi pour corruption, détournement de fonds et abus de pouvoir, a rejeté en bloc jeudi et vendredi les éléments à charge avancés par le procureur, selon la transcription des débats publiée sur le microblog du tribunal.
Les autorités contrôlent étroitement ce procès sensible qui s'achèvera, de l'avis général des experts, par l'annonce d'un verdict préalablement décidé par la direction communiste.
L'accusé qui encourt la sentence capitale devrait selon eux sauver sa tête mais se voir infliger une longue peine de réclusion.
L'audience semble respecter en apparence les principes d'un débat contradictoire entre l'accusation et la défense. Les comptes rendus des échanges sont fournis par le tribunal, sous forme de communiqués réguliers ou de microblogs.
Cette transparence inédite est à relativiser par le fait que la presse étrangère n'a pas accès à la salle d'audience.
Selon les analystes, ce procès sert aussi la propagande du régime communiste qui affiche sa volonté de se conformer aux règles d'un Etat de droit.
"Il ne s'agit ni d'un procès politique, ni d'un procès moral. C'est un procès fondé sur le droit", a ainsi affirmé samedi dans un éditorial le journal Global Times.
Bo, ancien membre du puissant Bureau politique du Parti communiste, est accusé d'avoir reçu en pots-de-vin, avec son épouse Gu Kailai et leur fils Bo Guagua, l'équivalent de 2,67 millions d'euros de deux hommes d'affaires, Tang Xiaolin et Xu Ming, proches du couple.
Il doit également répondre du détournement de cinq millions de yuans (612.000 euros) de fonds publics et d'abus de pouvoir pour entraver une enquête criminelle visant son épouse.
Celle-ci a été reconnue coupable en août 2012 de l'assassinat d'un homme d'affaires britannique.






Taubira annonce la création une peine de probation hors prison

 

Le projet doit faire partie de la prochaine réforme pénale, sur laquelle des désaccords avec le ministre de l'Intérieur ont surgi ces dernières semaines.

Libération
L'intervention de Christiane Taubira, le 24 août aux Universités d'été du PS à La Rochelle.La ministre de la Justice Christiane Taubira a annoncé samedi lors de l’université d’été du PS la création d’une «peine de probation», hors prison dans le cadre de la prochaine réforme pénale dont «les derniers arbitrages seront rendus le 30 août».
«Nous créons une peine de probation, qui est une peine en milieu ouvert, restrictive de liberté que nous appelons la contrainte pénale», a déclaré la ministre, précisant que cette peine ne concernerait que les délits punis de 5 ans de prison ou moins et que les juges pourraient «bien entendu» prononcer à la place des peines de prison.
Jugeant que «la prison ne peut remplir son rôle» actuellement et que «les sorties sans encadrement sont des facteurs aggravants pour la récidive et donc un danger pour la société», la ministre a souligné son intention de «réduire de façon drastique les sorties sèches», c’est-à-dire «sans contrôle et sans contrainte alors que nous savons qu’il faut un retour progressif à la liberté».
«C’est pour ça que nous avons mis en place un dispositif libération sous contrôle et sous contrainte, qui n’est absolument pas automatique, mais qui rend obligatoire l’examen aux deux-tiers de l’exécution de la peine du dossier du détenu», a-t-elle poursuivi.
«L’automatisme dirait: le jour des deux-tiers de la peine voilà on regarde votre situation, vous sortez, vous ne sortez pas. Ce n’est absolument pas ça. Le fait de mettre un examen obligatoire ça veut dire qu’en amont des conseillers d’insertion et de probation travaillent avec le détenu de façon à ce qu’ils préparent ensemble la disposition que le juge d’application des peines pourrait être amené à prendre sur la base des éléments qui lui seront présentés». Cette mesure «peut être une libération conditionnelle, un placement sous bracelet électronique, un placement extérieur» ou une autre des dispositions existantes.
«Les récidivistes, plus encore que les autres, doivent sortir progressivement avec un contrôle et des contraintes», a souligné la ministre, rappelant qu’il y avait actuellement 81% de «sorties sèches» et «98% de sorties sèches des maisons d’arrêt, c’est-à-dire des courtes peines».
Soulignant que les conseillers pénitentiaires d’insertion et de probation seraient «les piliers de cette réforme pénale», Mme Taubira a rappelé son engagement à en embaucher quelque 300, un chiffre que les syndicats jugent toutefois insuffisant. La ministre a, par ailleurs, annoncé qu’elle allait «installer le mois prochain l’observatoire de la récidive», afin de disposer des «outils fins» pour mesurer le phénomène.
Le projet de réforme pénale, qui doit notamment matérialiser l’engagement de campagne de François Hollande à supprimer les peines plancher, a donné lieu à une passe d’armes entre Mme Taubira et son collègue de l’Intérieur, Manuel Valls, qui avait écrit au président François Hollande pour pointer les «désaccords» importants avec le texte soumis à ses services et réclamer un arbitrage sur ce sujet politiquement «sensible». Sa lettre avait ensuite fuité dans Le Monde, portant le débat sur la place publique.
Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault avait ensuite semblé prendre le dossier en main, soulignant qu’il n’y aurait «pas de peines automatiques, comme il n’y aura pas non plus de libérations automatiques». Mme Taubira a elle aussi confirmé samedi que les peines plancher seraient supprimées, qualifiant son projet de «réforme sérieuse, rigoureuse, qui assure la sécurité des Français».






SOCIAL

 

Réforme des retraites : vers une hausse de la CSG et du montant des cotisations

LE MONDE

Jean-Marc Ayrault doit entamer, dimanche 25 août au journal télévisé de France 2, une rentrée sociale tendue, en dévoilant les principaux axes de sa réforme des retraites. Il recevra ensuite syndicats et patronat lundi 26 et mardi 27 août, à Matignon, pour en discuter. Il devrait enfin rendre, dès mercredi ou jeudi, ses arbitrages définitifs.

Autant dire un planning ultraresserré, après s'être laissé deux mois pour réfléchir sur les préconisations du rapport Moreau sur les retraites. Mais l'exécutif estime avoir atteint l'équilibre de sa prochaine réforme. Si un proche du dossier assure que les rencontres avec les partenaires sociaux seront déterminantes pour régler précisément les détails, le premier ministre devrait donner dès dimanche soir les quatre grands axes de sa réforme.

L'ÂGE MINIMUM LÉGAL DEVRAIT RESTER À 62 ANS
M. Ayrault actera d'abord que la durée de cotisation continuera à augmenter après 2020. Actuellement fixée à 41 ans, elle doit déjà passer à 41 ans et trois trimestres en 2020 au terme de l'application de la loi Fillon de 2003. Le chef du gouvernement devrait faire continuer cette hausse régulière par la suite, probablement en fonction de la progression de l'espérance de vie. Une forme de pilotage semi-automatique devrait déterminer la vitesse de cette hausse, qui pourrait rapidement atteindre 42 ou 43 ans. Pas question en revanche d'augmenter l'âge minimum légal, qui devrait rester à 62 ans.
Cette mesure ne pourra toutefois pas dégager d'économies à court terme, alors que le gouvernement recherche environ sept milliards d'euros d'ici 2020. Pour cela, M. Ayrault devrait acter une hausse des prélèvements, qui reposera à la fois sur les salariés, les retraités et les entreprises. La piste de la CSG a longtemps tenu la corde, mais certaines sources gouvernementales assurent désormais qu'une hausse des cotisations n'est pas non plus à exclure.
Les entreprises devraient notamment être appelées à financer la prise en compte de la pénibilité, malgré les protestations du patronat. "Tous ceux qui connaissent un peu la sécurité sociale au Medef savent très bien qu'une réforme est impossible sans une participation des entreprises", assure une source au sein de l'exécutif.
"Hors de question, surtout si la réforme est d'une ampleur aussi faible que celle qui semble s'annoncer ", s'étrangle-t-on en retour au Medef, en plaidant pour une augmentation beaucoup plus forte et rapide de la durée de cotisation.
Sur le plan des mesures de justice, M. Ayrault devrait acter la création d'un compte pénibilité. Le gouvernement espère que ce dispositif permette de désamorcer en partie les critiques de la CGT et FO, fermement opposées à toute hausse de la durée de cotisation et qui appellent à manifester le 10 septembre.
Le premier ministre devrait confirmer que ce compte permettra aux salariés du privé soumis à des conditions de travail pénibles de bénéficier d'aménagements de fins de carrière ou de départs anticipés. Mais ses modalités précises et son financement, tous deux très complexes, ne devraient êtres dévoilés qu'après les consultations avec les partenaires sociaux
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DES PERDANTS CHEZ LES HOMMES ET LES FEMMES AUX SALAIRES LES PLUS ÉLEVÉS
L'autre réforme "de justice" que compte opérer M. Ayrault est celle des avantages familiaux de retraite. Il s'agit notamment du bonus de 10 % de retraites réservé aux parents de trois enfants et plus. Cette majoration est jugée injuste car elle bénéficie davantage aux pensionnés les plus riches et aux hommes.
Le premier ministre devrait reprendre à son compte les préconisations du rapport Moreau, qui propose de remplacer la majoration par un forfait unique quels que soient les revenus, versés dès le premier enfant et seulement à un des deux parents, en priorité la mère. Un montant compris entre 70 et 100 euros par mois et par enfant est évoqué par le rapport.
En parallèle, les quatre trimestres validés offerts aux femmes pour chaque enfant seraient progressivement supprimés. En tout état de cause, cette réforme va faire des perdants, notamment chez les hommes et les femmes aux salaires les plus élevés. "Il n'y a pas de réforme significative sans qu'il y ait des perdants et de transfert de certaines catégories vers les autres ", justifie-t-on au sein de l'exécutif.
Pour ne pas rabattre brutalement les revenus des Français déjà partis en retraite, cette réforme ne s'appliquera que pour les retraités futurs.
 
 
 
 
 
 

SOCIETE

 

Le "Guardian" s'associe au "New York Times" contre les "pressions" de Londres

Le Monde.fr avec AFP
Le "Guardian" a autorisé le "New York Times" à accéder à une partie des documents transmis par Edward Snowden. | AFP/ANDREW COWIE


Le "Guardian" a autorisé le "New York Times" à accéder à une partie des documents transmis par Edward Snowden.Le journal britannique The Guardian a annoncé vendredi 23 août avoir autorisé le New York Times à accéder à une partie des documents transmis par Edward Snowden sur les programmes de surveillance des Etats-Unis. Dans un court article publié sur son site, le titre explique s'être tourné vers le journal américain, à la suite d'intimidations du gouvernement britannique.
Menacé de poursuites judiciaires s'il n'acceptait pas de faire disparaître ou restituer la copie des documents que le consultant en exil avait remis au journaliste Glenn Greenwald, le Guardian a dû détruire des éléments concernant les services britanniques d'écoutes (GCHQ), le pendant britannique de l'Agence américaine de sécurité (NSA). Or ce sont précisément des copies de ces documents sur le GCHQ qui ont été envoyées au New York Times"hors d'atteinte pour le gouvernement" précise-t-il.
 
LIBERTÉ DE LA PRESSE MENACÉE
"La collaboration (des deux titres) fait échos au partenariat forgé en 2010 entre le Guardian, le New York Times et le Spiegel lors de la publication de câbles diplomatiques et militaires américains par WikiLeaks", rappelle le journal.
D'après une source proche de l'affaire, l'accord a été conclu il y a quelques semaines. Le site Buzzfeed a rapporté vendredi que Scott Shane, un journaliste du New York Times spécialisé dans les questions de sécurité, devrait publier une série d'articles en septembre, de façon conjointe avec le Guardian.
Dans un éditorial publié mardi, le rédacteur en chef du quotidien britannique, Alan Rusbridger, a estimé que la liberté de la presse était menacée en Grande-Bretagne au vu des pressions du gouvernement, auxquelles s'est ajoutée dimanche l'interpellation à l'aéroport londonien de Heathrow, de David Miranda, le compagnon brésilien de Glenn Greenwald.






Suède: confluence entre militantes du voile et féministes

Un mouvement, spontané en apparence, né en Suède pour défendre le droit des femmes à porter librement le voile s'est attiré des soutiens de féministes, au point d'intriguer les adversaires de l'islamisme.

 
augmenter la taille du texte diminuer la taille du texte Tout est parti d'une plainte d'une femme en fin de grossesse pour une agression qu'aurait commise, le soir du 16 août dans la banlieue de Stockholm, un homme auteur d'insultes racistes.
Photographe : Jessica Gow :: Des femmes manifestent à Stockholm pour le hijab le 23 août 2013 Trois jours après, des centaines de Suédois, principalement des femmes, mais aussi quelques hommes, répondaient à un "soulèvement pour le hijab" (hijabuppropet) en publiant sur internet des photos d'eux-mêmes voilés. Ils sont plus de 2.000 à l'avoir fait sur Instagram.
On trouvait pêle-mêle des élus de gauche, des féministes, des personnalités du monde du spectacle, des anonymes, des enfants.
Mardi, les organisatrices du mouvement étaient reçues au ministère de la Justice. Vendredi elles ont organisé une manifestation à Stockholm.
Une page Hijabuppropet Facebook avait attiré une dizaine de milliers d'internautes, avant de devoir être fermée à cause de la multiplication de remarques racistes et sexistes.
"Le nombre de délits visant les femmes musulmanes a augmenté récemment", affirme à l'AFP l'une des organisatrices, Foujan Rouzbeh.                 
Mme Rouzbeh, 33 ans, est critique contre le gouvernement de centre-droit. "Personne d'entre nous ne dit que tout cela a commencé sous ce gouvernement, mais nous dirions que cela s'est aggravé parce qu'ils n'ont pas pris la menace au sérieux".
Selon elle, les musulmanes sont des boucs-émissaires sur fond de montée du chômage en Suède et ailleurs. Elle déplore aussi la rhétorique des Démocrates de Suède (extrême droite), troisième parti du pays selon les sondages, et l'image négative de l'islam dans les médias.
Les statistiques gouvernementales montrent que les délits d'islamophobie restent relativement rares. Le Conseil national pour la prévention de la criminalité montre qu'il y a eu 306 plaintes en 2012, contre 278 en 2011 et 272 en 2008.
Mme Rouzbeh cite une texte d'organisations musulmanes de 2006 qui mettait en évidence "le climat de plus en plus raciste et islamophobe en Suède", et indiquait que 16,4% des jeunes musulmans ont été agressés verbalement, et 1,4% physiquement, à cause de leurs origines ou de leur religion.
Signé par un autre militant du voile, ce texte avait suscité la controverse en semblant dénigrer la lutte du gouvernement contre les crimes d'honneur commis dans des familles musulmanes.
Sara Mohammad, présidente d'une association contre ces crimes, voit dans les militants du "soulèvement pour le hijab" des promoteurs de l'islamisme.
"Je soutiens les protestations contre la violence subie par la femme agressée, tout à fait. En prononçant des discours, en manifestant. Pas en portant le voile, connu dans le monde entier comme un symbole islamique de l'oppression des femmes", souligne-t-elle.
Des éditorialistes ou bloggeurs ont défendu la même ligne.
Pour Mme Mohammad, les élus suédois qui ont porté le voile feraient mieux de défendre les jeunes femmes qui risquent gros en refusant de le porter.
Mme Rouzbeh considère ce débat comme "non pertinent" en Suède, disant défendre "des femmes qui portent le voile par choix".
Son groupe a demandé au gouvernement une commission d'enquête sur les violences contre les musulmanes et la fin de l'interdiction du voile pour les présentatrices de journaux télévisés de la télévision publique.
L'anthropologue et sociologue Aje Carlbom, de l'université de Malmö, relève que les Suédois sont bienveillants vis-à-vis du hijab, mais pas du niqab, qui masque le visage à l'exclusion des yeux.
Il dit ne pas avoir constaté de montée de l'intolérance. "Depuis que nous avons commencé à avoir une immigration depuis les pays musulmans, il est dit qu'elle augmente, qu'elle est répandue, etc. Je ne sais pas pourquoi on le fait aujourd'hui".
 
 
 
 
 
 

DIVERS

 

Isère: au moins trois morts dans l'incendie d'une maison de retraite

Un incendie dans une maison de retraite a provoqué le mort de trois personnes, deux femmes et un homme âgés de plus de 80 ans, vendredi soir à La Terrasse (Isère).

 
 
augmenter la taille du texte diminuer la taille du texte Le bilan pourrait toutefois s'alourdir, un quatrième pensionnaire, en arrêt cardio-respiratoire, se trouvait toujours entre la vie et la mort dans la nuit.
Son pronostic vital est engagé et "il se trouve en état d'urgence absolue", a déclaré vendredi soir lors d'un point de presse Bruno Charlot, sous-préfet, présent sur les lieux du sinistre.
L'incendie s'est déclaré aux environs de 21H00 dans la maison de retraite Les Solambres, un établissement situé en plein centre de La Terrasse, une localité de 2.500 habitants à une trentaine de kilomètres de Grenoble.
Selon la préfecture de l'Isère, le feu serait parti, pour une raison inconnue, de la chambre d'un des résidents de l'établissement.
Cette chambre, aux vitres explosées et aux murs totalement noircis était visible depuis la rue du village sur laquelle elle donnait.
Prévenu par l'alarme d'une chambre, le personnel de l'établissement, qui accueillait 82 pensionnaires pour la plupart très âgés et pour certains grabataires, selon un médecin du Samu, a pu immédiatement se porter au secours des résidents et prévenir les secours.                 
Le dispositif coupe-feu de l'établissement, construit à la fin des années 1990, a parfaitement fonctionné, selon M. Charlot, permettant de limiter la propagation du sinistre.
Dès l'alerte donnée, entre 150 et 200 membres des services de secours, pompiers, gendarmes et personnel du Samu 38, se sont rendus sur les lieux pour combattre l'incendie et procéder à l'évacuation des résidents.
A l'apparition des flammes, plusieurs habitants du village s'étaient également portés spontanément à l'aide du personnel de la maison de retraite.
Jean-Marc Deutsch, adjoint au maire des Terrasses, évoque "une solidarité extraordinaire qui a permis de limiter les dégâts". "De nombreux jeunes sont rentrés dans l'établissement pour commencer à évacuer les résidents", a-t-il raconté à l'AFP.                 
"Nous les avons installés sur des chaises puis dirigés vers la salle communale", a ajouté Myriam Koudlanski, qui habite à quelques mètres de la maison de retraite. "Certains ne réalisaient pas vraiment ce qui se passait, d'autres étaient plus excités", a décrit cette habitante.
Au total, une cinquantaine de pensionnaires ont été évacués et hébergés provisoirement dans une salle communale, avant d'être acheminés pour certains vers d'autres établissements de soins de la région.
Les autres devaient réintégrer dans la nuit un bâtiment de la maison de retraite non touché par les flammes, où une trentaine de résidents avaient pu être maintenus durant l'incendie.
Le sinistre a été circonscrit vers 22H45.
Les secours ont alors procédé à l'inspection des différents étages du bâtiment, mais sans trouver d'autres victimes.
La maison de retraite Les Solambres est une résidence mutualiste à but non lucratif. Médicalisé, l'établissement compte notamment une unité pour les malades d'Alzheimer, dont certains très sévèrement attteints.
Le bilan de cet incendie est le plus lourd enregistré dans un établissement de ce type depuis celui qui avait fait 6 morts, exclusivement des femmes, et 13 blessés en décembre 2011 dans une maison de retraite de Marseille.
En juin dernier, un pensionnaire d'une maison de retraite de l'Hérault était mort dans l'incendie de sa chambre. En février, une femme de 94 ans avait péri dans l'incendie d'une maison de retraite à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine).






Incendie de Yosemite. État d'urgence à San Francisco 

Un incendie de forêt qui s'est déclaré samedi dernier a gagné désormais les limites nord-est du parc national de Yosemite, dans les montagnes de Californie. L'État d'urgence a été décrété à San Francisco.
Jerry Brown, le gouverneur de Californie, a décrété dans la nuit de vendredi à samedi, l'état d'urgence à San Francisco, deuxième ville de l'Etat, où l'alimentation en électricité est menacée par un incendie de forêt en lisière du parc national de Yosemite.
L'incendie, qui a déjà conduit Jerry Brown à déclarer l'état d'urgence dans le comté de Tuolumne, a endommagé les infrastructures qui alimentent San Francisco en électricité, et le fonctionnement de plusieurs lignes a dû être interrompu.
L'incendie à 320 kilomètres de San Francisco
Les feux se sont déclarés il y a une semaine et ont incendié 4 500 hectares de terrain. L'incendie se trouve actuellement dans les limites nord-est du parc de Yosemite, qui est à 320 kilomètres de San Francisco.
Le parc national de Yosemite, célèbre pour ses chutes d'eau, ses séquoias et ses paysages, s'étend sur 300 000 hectares. Il a été visité l'an dernier par près de quatre millions de vacanciers.
 
 
 
 
 
 

Bolivie. Au moins 29 tués dans des heurts dans une prison

Des affrontements entre détenus ont fait au moins 29 tués, dont un enfant, dans une prison à sécurité maximale près de Santa Cruz, plus grande ville de Bolivie, ont annoncé vendredi les autorités.
Un détenu a raconté au site El Deber qu’une explosion et une fusillade s’étaient enchaînées tôt dans la matinée, alors que des groupes rivaux de prisonniers tentaient de prendre le contrôle d’une partie du complexe pénitentiaire de Palmasola.
L’incendie a grièvement blessé 35 personnes qui ont été évacuées vers des hôpitaux, selon le dernier bilan officiel.
L’organisation de Palmasola laisse une grande autonomie aux détenus, qui y sont plusieurs milliers, et permet à certains d’entre eux de vivre en compagnie de leurs enfants.
 
 
 
 
 
 

Inde. Deux arrestations après le viol collectif de Bombay

Deux hommes ont été arrêtés après le viol collectif d'une photographe, jeudi à Bombay, a annoncé ce samedi la police, une nouvelle agression contre une femme qui a déclenché la colère en Inde.
Dans un quartier chic de Bombay (sud-ouest), cinq hommes avaient violé cette femme de 23 ans qui prenait des photos pour un magazine, en compagnie d'un collègue, un fait divers similaire à une affaire qui avait bouleversé l'Inde fin 2012.
Un premier suspect, âgé d'une vingtaine d'années, a été arrêté vendredi et un deuxième dans la nuit de vendredi à samedi, a annoncé un porte-parole de la police, Satyanarayan Choudhary, sans fournir de précisions.

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