ENVIE D'INSURRECTION ET SYNDROME DE BLANCHE-NEIGE (AVOIR L'IMPRESSION D'ETRE ENTOURE DE NAINS)
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mardi 6 août 2013
06082013 QUOI DE NEUF ?
HUMOUR......ENCORE QUE......
POLITIQUE
Pakistan: les rebelles baloutches tuent 14 personnes dans une attaque
QUETTA (Pakistan / Balochistan) - Des rebelles sécessionnistes de la province pakistanaise du Baloutchistan (sud-ouest) ont tué mardi 14 personnes après avoir intercepté leurs véhicules à un faux point de contrôle, ont indiqué les autorités.
L'attaque s'est produite dans le district de Bolan, situé à 70 kilomètres au sud-est de Quetta, la capitale de cette province en proie à une vague de violences sectaires et à une insurrection locale.
Des mécréants ont bloqué la route à deux endroits. Ils ont premièrement enlevé cinq gardes-frontières (une unité paramilitaire, ndlr) de leur véhicule de patrouille et se sont emparés de leur talkie-walkies et de leurs armes, a dit à l'AFP l'équivalent du ministre de l'Intérieur de la province, Akbar Hussain Durrani.
Les rebelles ont ensuite stoppé deux autocars et enlevé 13 personnes. Les forces de sécurité ont traqué les insurgés mais ceux-ci ont répliqué d'un tir de roquette ayant tué un membre des forces de l'ordre.
Puis, les rebelles ont emmené leurs otages dans la montagne et ont tué 13 d'entre eux, a poursuivi M. Durrani précisant que trois membres des forces de l'ordre faisaient partie des victimes de cette attaque perpétrée par la rébellion locale.
Un autre responsable local, Kashif Nabi, a confirmé ces faits et précisé que les dépouilles avaient été retrouvées.
La province du Baloutchistan, riche en hydrocarbure et en minéraux, est affectée par des violences ciblant la minorité musulmane chiite, des attaques de combattants talibans et une insurrection locale.
Les rebelles baloutches se sont soulevés en 2004, réclamant l'indépendance de cette région au fort potentiel mais sous-développée. Les rebelles baloutches ciblent principalement la police et les forces de sécurité pakistanaises.
Inde: cinq soldats indiens tués par l'armée pakistanaise
SRINAGAR (Inde / Jammu-et-Cachemire) - Cinq soldats indiens ont été tués par l'armée pakistanaise près de la frontière disputée avec le Pakistan, dans la région du Cachemire, ont indiqué mardi les autorités indiennes.
Les troupes pakistanaises ont tout simplement attaqué les soldats indiens, violant le cessez-le-feu et tuant cinq de nos soldats, a déclaré un responsable de l'armée à l'AFP. Des sources au ministère de la Défense à New Delhi ont confirmé ces informations.
Yémen: quatre membres présumés d'Al-Qaïda tués par un drone
SANAA - Quatre membres soupçonnés d'être des membres d'Al-Qaïda ont été tués mardi avant l'aube dans une attaque de drone, probablement américain, dans la région de Marib, à l'est de Sanaa, a annoncé un responsable tribal.
Les quatre hommes étaient à bord d'un véhicule qui a été pulvérisé par quatre missiles, a-t-il précisé. L'attaque intervient en pleine alerte de sécurité américaine qui a entraîné la fermeture de nombreuses missions diplomatiques des Etats-Unis dans la région dont celle de Sanaa.
La création d'un récif artificiel pour bloquer les pêcheurs espagnols a réveillé un conflit territorial vieux de trois siècles. Madrid a riposté en menaçant d'instaurer un droit de péage routier.
Gibraltar, c'est une toute petite enclave britannique à l'extrême sud de l'Espagne qui complique périodiquement les relations entre Londres et Madrid. A l'origine de ce regain de tensions, la construction par les autorités de Gibraltar d'un récif artificiel en béton dans la Méditerranée pour mettre fin aux incursions dont sont accusés les pêcheurs espagnols.
"Des déclarations que l'on pourrait attendre de la Corée du Nord"
La réaction de Madrid n'a pas tardé. Elle a menacé d'instaurer un droit de péage routier de 50 euros à la frontière du territoire britannique. "Nous avons assisté ce week-end à des tentatives d'intimidation d'un style que nous n'avions pas vu depuis un certain temps", a déclaré le chef du gouvernement de Gibraltar, Fabian Picardo, dans une interview radiophonique à la BBC. Et il est allé jusqu'à comparer les déclarations du ministre espagnol des Affaires étrangères José Manuel Garcia-Margallo "à des déclarations que l'on pourrait attendre de la Corée du Nord plutôt que de la part d'un partenaire européen".
Car Gibraltar appartient à la communauté européenne, même si le Rocher n'en applique pas toutes les lois. Quant au Premier ministre britannique David Cameron, il s'est dit "très préoccupé"
Menaces d'attentats : Washington a intercepté des messages d'Al-Qaïda
Selon plusieurs médias américains, la captation de communications électroniques entre deux chefs de l'organisation est à l'origine de la fermeture d'une vingtaine d'ambassades.
L'interception de messages contenant des menaces d'attentats entre le numéro 1 d'Al-Qaïda, Ayman al-Zawahiri, et le chef de la filiale Al-Qaïda dans la Péninsule arabique (AQPA) a été le déclencheur de la décision de Washington de fermer une vingtaine d'ambassades et de consulats américains, ont rapporté lundi 5 août plusieurs médias américains.
Citant des responsables américains, le "New York Times" affirme que l'administration de Barack Obama a pris la décision de fermer ces représentations diplomatiques à la suite de l'interception la semaine dernière de communications électroniques entre Ayman al-Zawahiri et Nasser al-Wuhayshi, le chef de l'AQPA basée au Yémen. Le premier aurait ordonné au second de perpétrer un attentat dès dimanche dernier. CNN, cependant, a rapporté que al-Zawahiri a demandé à al-Wuhayshi de "faire quelque chose", ce qui a poussé les responsables de Washington et du Yemen à redouter une attaque imminente.
Lors d'une conférence de presse lundi à Washington, la porte-parole adjointe du département d'Etat, Marie Harf, a refusé d'expliquer quel était l'état précis de la menace. "Nous continuons d'évaluer les renseignements, de les analyser et (...) nous prenons des mesures de précaution pour protéger nos employés, nos visiteurs et nos infrastructures à l'étranger", s'est bornée à répéter une dizaine de fois Marie Harf, refusant d'entrer dans les détails ou de citer un pays particulièrement visé.
Marie Harf s'est contentée de confirmer que "AQPA était l'organisation terroriste la plus active des filiales d'Al-Qaïda", mais sans dire "qui pourrait être derrière cette menace". Mais en invoquant des menaces crédibles d'attentats fomentés par Al-Qaïda, Washington a décidé de fermer 19 ambassades et consulats américains au Moyen-Orient et en Afrique. Suivant leur allié américain, Paris et Londres ont prolongé de plusieurs jours la fermeture de leurs ambassades au Yémen.
Le département d'Etat a actualisé sa liste de postes devant être ou rester fermés jusqu'à samedi prochain : il s'agit de 15 ambassades et consulats déjà clos dimanche et de quatre nouvelles représentations. D'autres missions qui avaient dû baisser le rideau dimanche ont rouvert lundi.
"Une des menaces les plus crédibles depuis le 11-Septembre"
Selon un ancien collaborateur de la CIA au Moyen-Orient, Robert Baer, interrogé par CNN, il est "très, très inhabituel de fermer 22 ambassades en même temps". "J'ai passé 21 ans à la CIA, a-t-il dit, et je pense que je n'ai jamais vu fermer 22 ambassades simultanément". Washington avait lancé son alerte jeudi, annonçant que 25 représentations diplomatiques et consulaires (sur 222 dans le monde) allaient fermer à compter du 4 août.
Les Etats-Unis sont en état d'alerte, a averti Michael McCaul, président de la Commission de la sécurité intérieure de la Chambre des représentants, parlant sur CBS d'"une des menaces les plus crédibles et les plus précises que j'ai vues depuis le 11-Septembre".
ABC News a de son côté cité un responsable américain anonyme évoquant le risque que Al-Qaïda puisse déployer des kamikazes avec des bombes implantées chirurgicalement dans leur corps pour déjouer les contrôles de sécurité. D'après le chef d'état-major américain Martin Dempsey, les menaces d'Al-Qaïda visent tous les intérêts occidentaux.
Les Européens ont emboîté le pas aux Américains, mais en se montrant beaucoup moins alarmistes. "Nous ne disposons pas de preuves spécifiques que cette menace vise des délégations de l'Union européenne, mais, comme toujours, toutes les précautions nécessaires ont été prises", a déclaré un porte-parole de la chef de la diplomatie européenne, Catherine Ashton.
"Excès de prudence"
Le Royaume-Uni a prolongé la fermeture de son ambassade à Sanaa jusqu'à la fête de l'Aïd el-Fitr, qui conclut en fin de semaine le mois de jeûne du ramadan. Même chose du côté du Quai d'Orsay dont l'ambassade de France à Sanaa sera fermée jusqu'à mercredi inclus. L'Allemagne a fermé son ambassade au Yémen, la Norvège les siennes en Arabie saoudite et en Jordanie.
Selon le département d'Etat, les postes américains à Abou Dhabi, Amman, au Caire, à Ryad, Dhahran, Jeddah, Doha, Dubaï, au Koweït, à Manama, Mascate, Sanaa, Tripoli, Antananarivo, Bujumbura, Djibouti, Khartoum, Kigali et Port Louis seront fermés jusqu'à samedi. En revanche, ceux de Dacca, Alger, Nouakchott, Kaboul, Herat, Bagdad, Bassorah et Erbil ont rouvert ce lundi.
Une réunion au sommet s'était tenue samedi à la Maison Blanche après que le président Barack Obama eut ordonné de prendre "toutes les mesures nécessaires pour protéger les Américains".
Suivant Washington, l'organisation mondiale de coopération policière Interpol avait lancé samedi une alerte mondiale de sécurité face à la menace d'Al-Qaïda. Aux yeux de Phil Mudd, chercheur à la New American Foundation, Washington fait preuve d'un "excès de prudence", encore marqué par l'attentat contre son consulat à Benghazi (Libye) le 11 septembre 2012 qu'il n'a pas pu anticiper.
Egypte: navettes diplomatiques au Caire pour résoudre la crise
(AFP)
Le secrétaire d'État américain adjoint William Burns (g) et le vice-président égyptien Mohamed ElBaradei, le 3 août 2013 au Caire (Présidence égyptienne/AFP, -)
Le Caire — Les émissaires internationaux se relayent au Caire pour tenter de sortir le pays de l'impasse politique, faisant la navette entre les nouvelles autorités installées par l'armée et les partisans du président islamiste destitué Mohamed Morsi.
Mardi, les influents sénateurs américains Lindsey Graham et John McCain sont ainsi attendus pour des entretiens dans la capitale égyptienne, après la visite du secrétaire d?État américain adjoint William Burns et de représentants de l'Union européenne et des Emirats.
Arrivé au Caire il y a quelques jours, M. Burns a eu des entretiens avec le nouvel homme fort du pays, le commandant de l'armée Abdel Fattah al-Sissi, et il a rencontré dimanche soir l'adjoint du Guide suprême des Frères musulmans -- dont est issu M. Morsi--, Khairat al-Chater, actuellement incarcéré, a confirmé lundi le département d'Etat à Washington.
"Cette visite, dimanche soir, de M. Burns, en compagnie du représentant de l'Union européenne Bernardino Leon et des ministres des Affaires étrangères des Emirats arabes unis et du Qatar, s'est faite dans le cadre des efforts diplomatiques pour éviter plus de violence et faciliter le dialogue en Egypte qui permette une transition vers un gouvernement civil démocratiquement élu", a déclaré la porte-parole adjointe du département d'Etat, Marie Harf, lors d'un point-presse.
Un porte-parole des Frères musulmans avait auparavant assuré sur Twitter que M. Chater avait "refusé" la visite de M. Burns.
M. Chater a affirmé qu'il n'était "pas en position de discuter" et conseillé à la délégation de "parler à M. Morsi", détenu au secret par l'armée depuis sa destitution le 3 juillet, a ajouté Gehad al-Haddad. Il s'est borné à leur rappeler qu'il n'y avait "pas d'alternative à la légitimité" de la première présidentielle libre du pays qui a porté M. Morsi au pouvoir en juin 2012.
Ballet diplomatique ininterrompu
Mais Mme Harf a déclaré à plusieurs reprises qu'"actuellement, il n'y a aucun projet pour le secrétaire d'Etat adjoint de rencontrer Mohamed Morsi".
M. Burns, dont le pays a récemment surpris les observateurs en défendant clairement le coup militaire, avait été autorisé à rencontrer M. Chater dans le quartier de haute sécurité de la prison de Tora, en banlieue du Caire, où est également détenu l'ex-président Hosni Moubarak, renversé par une révolte populaire début 2011.
Khairat al-Chater, l'un des plus importants financiers de la confrérie, sera jugé à partir du 25 août avec le Guide Mohamed Badie et son second adjoint Rachad Bayoumi pour "incitation au meurtre" de manifestants anti-Morsi lors d'une attaque de leur QG au Caire le 30 juin, journée de manifestations massives qui a conduit à la destitution de M. Morsi par l'armée. Trois autres figures de la confrérie seront jugées pour "meurtre".
Ballet diplomatique ininterrompu
De son côté, le représentant de l'UE, M. Leon, a rencontré le Premier ministre Hazem Beblawi.
Impasse politique
Nouveau pouvoir et partisans de M. Morsi campent fermement sur leurs positions et la communauté internationale redoute que la dispersion par la force des sit-in où les manifestants se sont barricadés avec femmes et enfants ne tourne au massacre.Les heurts en marge des mobilisations rivales pro et anti-Morsi ont déjà fait plus de 250 morts depuis la fin juin.
Les nouvelles autorités, elles, alternent déclarations tonitruantes et appel au calme. Ainsi le général Sissi a assuré dimanche à des dirigeants islamistes qu'il y avait "encore des chances pour une solution pacifique", alors que le gouvernement intérimaire a multiplié les avertissements aux manifestants pro-Morsi qui campent sur deux places du Caire depuis plus d'un mois, les menaçant de les disperser par la force s'ils ne partaient pas "rapidement".
De leur côté, les islamistes appellent quasi-quotidiennement les pro-Morsi à de nouvelles mobilisations, incitant à marcher "par millions" sur les sites militaires ou de sécurité, des appels qui sont toutefois de moins en moins suivis.
L'annonce dimanche de la date du procès des principaux chefs des Frères musulmans pourrait également relancer leur mobilisation. Lundi, un millier d'entre eux ont d'ailleurs manifesté devant la Haute cour de Justice au Caire.
Impasse politique
Les islamistes affirment défendre la "démocratie" contre "le coup d?État", tandis que les détracteurs de M. Morsi l'accusent d'avoir accaparé le pouvoir au profit de sa confrérie sans être parvenu à améliorer la situation économique.
Face à l'impasse politique qui perdure, M. Burns a plaidé auprès du général Sissi pour que toutes les forces du pays soient associées à la feuille de route qu'il avait annoncée au moment du coup militaire et qui prévoit notamment une nouvelle Constitution et des élections générales début 2014.
Les nouvelles autorités ont toutefois prévenu que M. Morsi ne pourrait jouer aucun rôle dans l'avenir de l?Égypte. Il pourrait lui aussi être jugé et est actuellement sous le coup d'une demande de placement en détention préventive pour répondre de son évasion de prison à la faveur de la révolte de 2011.
Dans l'instable péninsule du Nord-Sinaï, un soldat a encore été tué par des hommes armés. C'est le 33e membre des forces de l'ordre à périr dans cette région depuis le 3 juillet.
Syrie : les rebelles reprennent une base aérienne stratégique à Alep
"Les combattants de l'Etat islamique en Irak et au Levant et d'autres groupes rebelles ont pris à l'aube le contrôle de la base de Mennegh", a précisé l'Observatoire syrien des droits de l'homme.
Cette avancée pour les opposants au régime intervient deux jours après que le président syrien s'est engagé à la télévision publique à réprimer "avec une main de fer" le "terrorisme" dans son pays, pour qui "la crise ne sera résolue que sur les champs de bataille."
Hollande accueilli à la Roche-sur-Yon par des anti-mariage gay
Paris (AFP)
Le président François Hollande a effectué mardi à La Roche-sur-Yon (Vendée) un nouveau déplacement sur le thème de l'emploi, qu'ont voulu perturber des opposants au mariage pour tous.
Le président de la République François Hollande (c) accompagné du ministre du Travail Michel Sapin (au fond à d) avant une rencontre avec une mission locale de Pôle emploi, le 6 août 2013 à La Roche-sur-Yon
afp.com - Frank Perry
Le président François Hollande a effectué mardi à La Roche-sur-Yon (Vendée) un nouveau déplacement sur le thème de l'emploi, qu'ont voulu perturber des opposants au mariage pour tous.
afp.com - Frank Perry
Le président François Hollande a effectué mardi à La Roche-sur-Yon (Vendée) un nouveau déplacement sur le thème de l'emploi, qu'ont voulu perturber des opposants au mariage pour tous.
Avant son arrivée dans une agence Pôle Emploi de la ville, une cinquantaine d'opposants à la loi sur le mariage homosexuel avaient accueilli bruyamment le chef de l'Etat. Manifestant aux cris notamment de "dictature socialiste" et "police politique", la plupart ont été tenus à l'écart par les forces de l'ordre. Quelques-uns ont toutefois sifflé à l'arrivée du cortège présidentiel.
Arrivée en fin de matinée, le chef de l'Etat a entamé sa visite par une agence de Pôle Emploi ayant signé une convention avec la chaîne de restauration rapide KFC pour l'emploi de chômeurs de longue durée. "Je suis là parce que le chômage ne part pas en vacances", a-t-il déclaré.
Accompagné du ministre du Travail Michel Sapin, le président devait ensuite participer à une table ronde dans une mission locale avec une dizaine de jeunes ayant bénéficié d'un emploi d'avenir.
Ce thème de l'emploi était déjà au menu d'un déplacement présidentiel mercredi à Clichy-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), où il avait parrainé la signature d'un contrat d'"emploi franc", mesure anti-discrimination réservée aux jeunes chômeurs des quartiers défavorisés.
Vendredi dans la foulée du dernier conseil des ministres avant la courte pause estivale de quinze jours pour le gouvernement, le chef de l'Etat s'était rendu en Dordogne, avant le Gers samedi, où il avait de nouveau fait la promotion des dispositifs d'accès ou de retour à l'emploi mis en place depuis quinze mois.
Bravant le scepticisme des économistes et d'une grande partie de la classe politique, François Hollande ne cesse de répéter que la courbe du chômage s'inversera à la fin de l'année. L'objectif est "plus que jamais de mise", avait-il dit le 26 juillet à Arles.
Si les ministres sont en vacances - de préférence en France et à portée de téléphone - François Hollande a prévu de travailler cette semaine et ne devrait prendre qu'une semaine de congé, selon son entourage, qui reste discret sur ses intentions.
La semaine prochaine, le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, assurera la "continuité" de l'exécutif.
Nucléaire iranien: Rohani prêt à des "négociations sérieuses"
BFMTV avec AFP
L'Iran est prêt à des "négociations sérieuses sans perte de temps" pour résoudre la crise du nucléaire a indiqué ce mardi Hassan Rohani, nouveau président iranien, lors de sa première conférence de presse après sa prise de fonction.
"Nous sommes prêts à des négociations sérieuses sans perte de temps" avec les puissances du groupe 5+1 (Etats-Unis, France, Grande-Bretagne, Russie, Chine et Allemagne), a déclaré le chef d'Etat, se disant "certain que si l'autre partie est prête, les inquiétudes (des Occidentaux, ndlr) seront levées rapidement".
ECONOMIE
Jeff Bezos achète le «Washington Post» pour 250 millions de dollars
Le fondateur et patron d’Amazon reprend l’un des fleurons de la presse nationale américaine à la famille qui le contrôlait depuis 80 ans. Il acquiert plusieurs titres du groupe mais pas les sites comme slate.com.
Le «Washington Post», fleuron de la presse nationale américaine, est racheté par Jeff Bezos, fondateur et patron du site de commerce en ligne Amazon - AFP
Coup de tonnerre, hier en fin d’après-midi dans les salles de rédaction américaines : on apprend que Jeff Bezos, le fondateur et patron d’Amazon , achète le «Washington Post» , l’un des fleurons de la presse nationale américaine, à la famille Graham, qui le contrôle depuis 80 ans. Une page monumentale de la presse américaine se tourne.
Bezos, la onzième plus grosse fortune du pays avec des actifs évalués à plus de 23 milliards de dollars, a payé, à titre individuel, 250 millions de dollars pour prendre le contrôle, non seulement du «Post», mais aussi de plusieurs autres titres détenus par la Washington Post Co., la maison-mère : le «Southern Maryland Newpapers», le «Fairfax County Times», le journal en langue espagnole «El Tiempo Latino», par exemple. Mais la transaction ne porte pas sur les sites du groupe, comme slate.com . Le patron de la maison-mère, Donald E. Graham, a déclaré que le quotidien serait mieux positionné dans d’autres mains. «J’ai décidé, avec Katharine Weymouth (l’éditrice) et notre conseil d’administration, de vendre seulement après que plusieurs années de difficultés de l’industrie de la presse nous ont fait nous demander s’il y aurait peut-être un meilleur propriétaire pour le ’Post’», a-t-il précisé.
Le fondateur d’Amazon, pour sa part, a cherché à tranquilliser une rédaction sous le choc , car aucune rumeur n’avait filtré, le cabinet Allen&Co ayant travaillé dans le plus grand secret. Jeff Bezos a ainsi assuré qu’il «comprend le rôle crucial que le ’Post’ joue à Washington et dans notre nation, et les valeurs du ’Post’ ne changeront pas. Nos obligations à l’égard des lecteurs continueront à être au cœur du ’Post’, et je suis très optimiste pour l’avenir». Gage de son intention de ne pas modifier la culture du journal : l’état-major ne bougera pas. Le rédacteur en chef, Martin Baron, reste en poste. Jeff Bezos n’avait jusqu’ici manifesté aucun intérêt pour la presse.
A l'origine du «Watergate»
Le «Washington Post» n’est pas un journal comme les autres. Dans les années 1970, avec le «New York Times», il a publié des documents confidentiels sur l’engagement militaire américain au Vietnam, les fameux «Pentagon papers», qui ont conduit la Cour suprême à renforcer la liberté de la presse. C’est le «Post» qui a déterré le «Watergate», l’affaire d’écoutes qui finira par faire tomber Richard Nixon et sera filmée par Alan Pakula dans «All the President’s Men».
Le «Washington Post» a été créé en 1877. Le financier Eugene Meyer l’a acheté pour 825.000 dollars au cours d’une enchère de liquidation, au creux de la Grande Dépression. Son gendre, Philip L. Graham, l’a redressé et il est resté dans la famille Graham depuis. Le «Post» a acheté en 1963 le magazine «Newsweek» , vendu en 2010 au milliardaire Sidney Harman, après des années de perte comptable. «Newsweek», qui est passé au tout-numérique fin 2012, vient d’être racheté par le groupe IBT Media.
Chevron paie 2 millions de dollars d'amendes pour pollution de l'air
(AFP)
John Watson, le PDG de Chevron, le 11 juin 2013 à Washington (AFP/Archives, Nicholas Kamm)
New York — Le numéro deux américain de l'énergie Chevron a payé 2 millions de dollars pour mettre fin à des poursuites d'autorités locales en Californie, qui l'accusaient d'avoir pollué l'air autour de sa raffinerie de Richmond ayant brûlé l'an dernier.
"Nous avons payé 2 millions de dollars d'amendes et remboursements aux collectivités locales et à d'autres agences gouvernementales", a indiqué à l'AFP un porte-parole du groupe.
La raffinerie de Richmond, où un incendie était survenu en août dernier, "a repris pleinement ses activités", avait précisé Chevron la semaine dernière en marge de la publication de ses résultats trimestriels.
L'incendie, provoqué par une fuite d'hydrocarbures, avait été décrit comme l'un des plus graves incidents de ces dernières années dans une raffinerie américaine.
Il n'avait pas fait de victimes mais avait pollué l'air des alentours.
JUSTICE ?
Des ambulanciers verbalisés à la suite d'une intervention en urgence
Dux employés d'une société d'ambulance lyonnaise ont écopé de 750 euros d'amende pour des infractions au code de la route. Le directeur de l'entreprise dénonce l'excès de zèle des policiers lyonnais.
Faut-il sauver une vie ou respecter le code de la route? C'est en ces termes qu'un responsable d'une société d'ambulance lyonnaise présente son affaire qui lui a coûté, dit-il, six procès verbaux, soit un total de 750 euros d'amende.
En début du mois de juillet, deux de ses ambulanciers avaient été appelés par le centre 15 pour transporter en urgence un malade à l'hôpital. «Il s'agissait d'un homme de 75 ans, ayant eu des antécédents cardiaques et dont le diagnostic vital était engagé», relate ainsi Ali Boudjelida, directeur d'Alternative Ambulance. Toute sirène hurlante sur deux kilomètres et feux avertisseurs déclenchés, l'ambulance avait alors déposé le malade à l'hôpital de Saint-Joseph. «Et là, les deux ambulanciers se sont fait cueillir par les forces de l'ordre qui les avaient suivis», poursuit le responsable.
Perte de quatre points
Les deux employés ont alors été verbalisés pour une série d'infractions: installation et usage irrégulier d'avertisseurs sonores mais aussi de feux spéciaux, franchissement d'un feu rouge fixe et enfin non apposition du certificat d'assurance. «Soit un total de six infractions entraînant un coût total de 750 euros d'amende et la perte de quatre points», souligne leur avocate, Julie Mounier qui conteste l'ensemble de ces infractions et qui compte les soumettre au juge de proximité, en charge de ce contentieux.
Selon Me Mounier, aucune d'elles ne se justifie car, selon les textes, l'ambulance qui agit dans le cadre d'une mission délivrée par le Samu peut utiliser ses feux spéciaux et ses avertisseurs sonores. Ce que confirme Luc de Laforcade, président délégué à la chambre nationale des services d'ambulances (CNSA).
«Une ambulance peut toujours utiliser ses avertisseurs sonores et ses feux. En temps normal, elle est un véhicule dont il faut faciliter la progression. Dans ce cas, les textes ne disent pas si elle a le droit ou non de franchir le feu rouge. Mais il est admis qu'elle le fasse dans le respect des règles de sécurité. À l'inverse, l'ambulance devient un véhicule prioritaire comme ceux de la police ou des pompiers quand elle est missionnée par le Samu. Dans ce cas, elle a le droit de franchir le feu rouge. Il s'agit d'un service privé mis à disposition pour une mission de service public», dit-il, tandis qu'Ali Boudjelida fait valoir aussi le code la Santé. «Les textes imposent aux ambulanciers d'agir dans les 20 minutes, dans l'intérêt du patient. On ne pourra tenir les délais si les forces de l'ordre nous verbalisent sans cesse», relate-t-il en se plaignant de l'excès de zèle des services policiers lyonnais, en particulier de la toute nouvelle brigade des professions réglementées, à l'origine de ces PV.
Une nouvelle unité pour contrôler taxis, auto-écoles et ambulances
Mise sur pied depuis octobre 2012, cette unité est chargée de contrôler les professions telles que les taxis, les auto-écoles et les ambulances. «Bien que soumises à des règles spécifiques, ces dernières échappaient à tout contrôle en l'absence de services spécialisés», relate la commissaire Dorothée Celard, chef par intérim du service d'ordre public et de sécurité routière de Lyon, dont dépend cette nouvelle structure. L'impunité a donc cessé et les ambulanciers sont surveillés par des policiers agissant en civil, dans des véhicules banalisés.
Et c'est à juste titre que les deux employés ont été épinglés, souligne la commissaire Celard en faisant entendre un tout autre son de cloche sur la réglementation en vigueur. Selon elle, une ambulance doit toujours respecter le code de la route même quand elle actionne ses signaux lumineux et sonores. «Elle n'est jamais un véhicule d'intérêt général comme l'est un véhicule de police», assure-t-elle.
En se signalant, l'ambulance peut donc juste compter sur la compréhension des automobilistes pour lui dégager la voie. «C'est pourquoi elle a un équipement spécifique pour ne pas être confondue avec un véhicule d'intérêt général. Elle doit avoir un trois tons et non un deux tons, posséder un signal lumineux scintillant et non gyroscopique. Ce que n'ont pas respecté les deux ambulanciers», souligne la commissaire en insistant sur la clémence dont ont fait preuve les policiers dans cette affaire. «Quatre feux avaient été grillés. Ils en ont retenu deux seulement.»
Deux femmes volatilisées et un «témoin capital qui disparaît»
Le père d’Allison et mari de Marie-Josée Benitez s’est suicidé hier dans sa caserne.
Par Geoffrey Livolsi
Libération
L’enquête se complique pour la police. Le suicide de Francisco Benitez, 50 ans, le mari et père des deux femmes disparues le 14 juillet à Perpignan, prive les policiers du principal témoin. Hier matin, il s’est pendu sur son lieu de travail, à la caserne Joffre de la Légion étrangère. Son corps sans vie a été retrouvé dans les toilettes de la caserne. Francisco Benitez était vêtu de son uniforme militaire et son visage était dissimulé par un voile noir. «Le suicide ne fait aucun doute», selon le procureur adjoint de Perpignan Luc-André Lenormand, qui a confirmé qu’une lettre expliquant son geste et ses dernières volontés avait été retrouvée sur le lieu. «S’il a un secret, il l’a emporté, a dit le magistrat, mais avec lui c’est un témoin capital qui disparaît».
Dimanche dans une vidéo diffusée par Paris Match, Francisco Benitez, visiblement éprouvé, expliquait être à «la limite d’exploser» et défendait son choix de garder le silence «en attendant que la police fasse son travail». Il expliquait ne plus supporter les soupçons pesant sur lui dans des mails envoyés à sa famille, ses collègues et amis, selon une source proche de l’enquête. Dans cette vidéo, le père de famille déclarait son attachement à sa fille de 19 ans : «Pour moi, Allison, c’est ma vie.» Et se défendait : «On est une famille normale […]. C’est pas une histoire de légionnaire ou pas légionnaire, non c’est une histoire de cœur, de famille, c’est tout.» «Expectative». Disparues depuis le 14 juillet, Allison et sa mère, Marie-Josée, 53 ans, sont toujours introuvables et l’enquête piétine. «Nous sommes dans l’expectative», reconnaissait ce week-end le procureur adjoint de Perpignan. C’est seulement le 22 juillet que le mari a décidé de se rendre au commissariat pour signaler la disparition des deux femmes. Dans ce premier temps, les policiers ont d’abord envisagé un départ volontaire comme il s’en produit des dizaines de milliers répertoriés chaque année en France. Le 25 juillet, Francisco Benitez s’est à nouveau présenté au commissariat pour expliquer qu’il n’avait toujours pas de nouvelles. La police a décidé alors de prendre sa déclaration sur les événements. Le parquet s’est inquiété de l’absence de manifestation des disparues auprès des autorités et ce malgré le battage médiatique. Une information judiciaire a été alors ouverte pour «recherche des causes de la disparition».
Francisco Benitez a livré aux enquêteurs sa version des faits précédents le départ de sa fille et de son épouse. Ce 14 juillet, il est allé chercher sa fille à Canet-en-Roussillon, où elle participait à une réunion des candidates en vue de l’élection de Miss Roussillon. Ils sont rentrés tous les deux au domicile familial à Perpignan. C’est en arrivant sur place, que le père a découvert que son épouse avait fait sa valise. Toujours selon le père, cette dernière s’est enfermée avec sa fille dans une chambre, avant d’en ressortir et de lui annoncer : «On s’en va.» Elle aurait manifesté à ce moment-là sa volonté de se rendre à Toulouse, où les deux femmes n’avaient pas d’attache connue. Le même jour, à 17 heures, la fille aînée de Marie-Josée Benitez, née d’une première union, a reçu un texto provenant du téléphone de sa mère l’avisant qu’elle partait vers Toulouse et évoquait «une situation difficile». Mais rien ne dit si c’est bien la mère qui a envoyé le texto, «qui ne fait mention d’aucune dispute avec son mari», selon le parquet. Géolocalisation. Depuis, les portables des disparus sont restés coupés et aucun mouvement n’a eu lieu sur leurs comptes bancaires, ni sur les réseaux sociaux par lesquels Allison communiquait énormément. Le procureur a annoncé que les policiers essayaient actuellement de géolocaliser le téléphone portable grâce au dernier texto envoyé. Les vidéosurveillances de la gare et l’appel à témoins n’ont rien donné n’ont plus. En l’état des investigations, «elles n’ont pris ni la voiture, ni le taxi, ni le train», a déclaré le procureur adjoint.
Difficile aussi pour les enquêteurs d’obtenir des témoignages de voisins sur la disparition, car beaucoup étaient absents le week-end du 14 juillet. Aucun n’a pu signaler la présence ou non de la mère et de la fille ce jour-là. Ni les fouilles au domicile le 1er août, ni les recherches de traces de sang par la police n’ont permis de trouver d’indices.
La police judiciaire aurait certainement eu beaucoup de questions à poser à Francisco Benitez sur son emploi du temps et les dernières heures précédents la disparition d’Allison et de sa mère. Les enquêteurs détiennent son portable et ont commencé à exploiter son ordinateur. Dorénavant, ils vont aussi s’intéresser aux conditions dans lesquelles a été tournée - seul ou pas - sa dernière vidéo.
Un million d'euros pour retrouver les bijoux volés du Carlton
Le Monde.fr avec AFP
Les Lloyd's, qui forment le marché londonien de l'assurance, offrent 1 million d'euros à qui permettra de retrouver les bijoux volés au Carlton, à Cannes, le 28 juillet lors d'un braquage, dont la valeur a été estimée à plus de 100 millions d'euros. La récompense "est sujette à certaines conditions", ajoute l'annonce transmise mardi 6 août, sans en préciser la teneur.
Le texte, qui devrait être publié mercredi dans trois quotidiens paraissant en France, est accompagné de la photo de quatre des bijoux dérobés. "Les personnes ayant des informations utiles peuvent contacter SW Associates : 06-10-95-05-64 (entre 18 heures et 19 heures) ou envoyer un mail à l'adresse reward1millionE@gmail.com", est-il ajouté.
DES PIÈCES D'EXCEPTION
Selon une source proche de l'enquête, 72 pièces (bagues, rivières de diamants, pendentifs...), dont "34 d'exception", avaient été dérobées par un homme armé et déterminé lors de l'exposition "Extraordinary diamonds" de la maison Leviev, société spécialisée dans les diamants, au Carlton.
Les pièces d'exception, qui valent "plusieurs millions de dollars chacune", étaient assurées, ce qui n'était pas le cas pour les autres, d'un montant avoisinant les "20 000 à 40 000 euros" pièce, avait alors précisé cette source. Les Lloyd's n'ont pas communiqué leur estimation des bijoux volés.
Après le braquage d'un montant de 85 millions d'euros de la joaillerie Harry Winston à Paris en 2008, les Lloyd's avaient offert 1 million de dollars (700 000 euros) à la "première personne" qui permettrait de retrouver les bijoux volés. Quatre-vingts pour cent des bijoux dérobés avaient été retrouvés six mois plus tard et 26 personnes avaient été arrêtées, selon la police, qui s'était refusée à préciser si ce dénouement avait un lien avec la récompense offerte.
Etats-Unis: un malade mental exécuté malgré les protestations
(AFP)
Washington — Un condamné à mort souffrant de troubles mentaux a été exécuté lundi soir en Floride (sud-est des Etats-Unis) malgré les nombreux appels et protestations, a-t-on appris auprès des autorités pénitentiaires.
John Ferguson, atteint de schizophrénie paranoïaque, a été déclaré mort par injection létale à 18H17 locales (22H17 GMT), a indiqué une porte-parole.
Dans sa dernière déclaration, le condamné a de nouveau prétendu être "le Seigneur Dieu", comme il le disait régulièrement, selon son avocat Chris Handman.
Plusieurs associations de malades, médecins et avocats étaient intervenues auprès de la Cour suprême des Etats-Unis pour lui demander de stopper l'exécution, mais la plus haute juridiction du pays a rejeté un ultime appel en fin de journée lundi, a-t-on appris auprès de son service de presse.
La défense du condamné s'est dite "profondément déçue que la Cour suprême ait rejeté la demande de John Ferguson de clarifier les critères d'évaluation des compétences d'un individu qui doit être exécuté, et lui ait refusé d'invoquer la jurisprudence de la haute Cour interdisant d'exécuter les fous".
"M. Ferguson est profondément malade depuis quatre décennies, bien avant les crimes pour lesquels il doit être exécuté", avait déclaré Me Handman dans un communiqué publié juste avant l'exécution.
John Ferguson, âgé de 65 ans dont 35 dans le couloir de la mort, a été condamné pour six meurtres dans une affaire de drogue en 1977 et deux autres meurtres d'adolescents en 1978.
Son exécution, qui a donné lieu à de multiples recours judiciaires, avait déjà été suspendue une fois en septembre 2012.
La National Alliance on Mental Illness (NAMI), plus grosse association américaine d'aide aux maladies mentales, s'est associée avec trois autres organisations -- la NAMI Floride, la Société de Psychiatrie de Floride et l'Association Psychologique de Floride -- à un recours déposé par la défense du condamné.
"La peine de mort n'est constitutionnellement pas applicable pour John Ferguson car ses troubles mentaux l'empêchent de comprendre la nature de ce qui lui arrive", a estimé le directeur pour les affaires juridiques de la NAMI Ron Honberg. "Ce principe constitutionnel n'excuse pas ses crimes mais montre que la prison à vie est la sentence adéquate", a-t-il ajouté.L'American Bar Association, association des avocats américains, s'était déjà également associée à la défense qui s'appuyait sur une précédente décision de la Cour Suprême affirmant qu'un condamné doit avoir conscience de la peine appliquée contre lui.
Une affaire similaire est en cours en Géorgie (sud-est) où Warren Hill, handicapé mental, a bénéficié le 19 juillet d'un sursis à son exécution. La plus haute juridiction des Etats-Unis a également été saisie.
Il s'agit de la 1.343e exécution depuis le rétablissement de la peine de mort aux Etats-Unis en 1976, la 23e cette année, dont 4 en Floride, selon le décompte du Centre d'information sur la peine capitale (DPIC).
Par ailleurs, un condamné à mort de l'Ohio, qui devait être exécuté mercredi, a été retrouvé pendu dans sa cellule dimanche, a-t-on appris lundi auprès du DPIC. Le gouverneur John Kasich avait refusé de commuer sa condamnation en réclusion criminelle à perpétuité en dépit de la recommandation du bureau des grâces.
Procès de l'ex-parrain de la mafia de Boston James "Whitey" Bulger
(AFP)
Boston (Etats-Unis) — L'ex-parrain de la mafia de Boston James "Whitey" Bulger, accusé notamment de 19 meurtres, est un "pervers", un "meurtrier" qui s'est rendu coupable de crimes "horribles", a dénoncé lundi le procureur dans son réquisitoire.
Bulger, 83 ans, et son gang de Winter Hill "faisaient office de juge, de jury et parfois de bourreau pour régler les conflits. Ils faisaient la loi dans le monde criminel", a lancé le procureur adjoint Fred Wyshak Jr devant le tribunal de Boston qui juge "Whitey" depuis le 12 juin.
"Les preuves dans cette affaire sont accablantes. Comme leader (du gang), il est légalement responsable de leurs agissements", a-t-il poursuivi, évoquant un "pervers": "De la même manière qu'un charpentier possède des marteaux et des clous, M. Bulger a des couteaux et des pistolets".
Les réquisitions de l'accusation, qui a fait comparaître 63 témoins au cours du procès, devaient être suivies des plaidoiries de la défense. Le jury commencera ses délibérations mardi.
Bulger, qui outre des accusations de meurtres doit répondre d'extorsion, de blanchiment et de trafic d'armes, avait refusé vendredi de témoigner, qualifiant son procès de "farce". Un total de 32 chefs d'inculpation ont été retenus contre "Whitey" qui a plaidé non coupable.
Même s'il a assuré avoir obtenu la garantie d'une immunitéa fermement nié au cours de son procès avoir jamais été un informateur du FBI --ce qu'assure l'accusation, selon laquelle "Whitey" aurait ainsi agi entre 1975 et 1990 pour protéger ses affaires et faire tomber des gangs rivaux.
"Peu importe qu'il soit ou pas un informateur. C'est un meurtrier", a estimé Fred Wyshak Jr lundi, évoquant des crimes "horribles".
En fuite depuis fin 1994, avait été arrêté en Californie en juin 2011, où il vivait depuis des années sous un faux nom avec sa compagne Catherine Greig. L'ex-parrain de la pègre bostonienne, qui avait commencé sa "carrière" à 14 ans, a inspiré le personnage incarné par Jack Nicholson dans le film "Les Infiltrés" de Martin Scorsese, et de nombreux livres lui sont consacrés.
Son procès a notamment été marqué par la mort --toujours inexpliquée-- de Stephen Rakes, 59 ans, dont le corps a été découvert le 18 juillet à Lincoln, près de Boston. Rakes comptait raconter à la barre comment l'aurait racketté dans les années 1980, lorsqu'il tenait un magasin d'alcool, à Boston. Mais l'accusation avait finalement décidé récemment de ne pas le faire témoigner parce que sa version des faits ne collait pas avec celle d'un autre témoin.
Un porte-parole du PS va porter plainte contre Bruno Gollnisch
A l'origine de cette affaire, des déclarations de l'eurodéputé du Front national qualifiant le député Eduardo Rihan Cypel de Français de "fraîche date" qui fait "penser à ces gens que vous invitez chez vous et qui, une fois qu'ils y ont pris pied, veulent y faire venir un petit peu tout le monde". Eduardo Rihan Cypel attaque des propos "à caractère raciste et xénophobe".
"Cet Eduardo Rihan Cypel est un Français de relativement fraichement date naturalisé alors qu'il vient du Brésil. J'aime bien la Lusitanie. Mais je pense quand même qu'il y a dans tout cela une certaine décence qui devrait s'emparer de ces gens-là. Une question de bon goût. Ils me font penser à ces gens que vous invitez chez vous, et qui une fois qu'ils y ont pris pieds veulent y faire venir un petit peu tout le monde, leurs amis et connaissances" affirme Bruno Gollnisch dans cette vidéo postée sur son blog.
Et l'eurodéputé d'extrême droite va encore plus loin en s'adressant directement à ce porte-parole du PS, "Français de fraiche date", en lui refusant le droit de s'exprimer sur les questions liées au racisme en France : "Ne vous croyez pas autorisé à stigmatiser ceux qui trouvent qu'il y a un peu trop de nomades qui viennent en France, ceux qui aimeraient qu'il y ait un peu moins d'étrangers, ceux qui se plaignent de se retrouver chaque jour étranger dans leur propre pays."
"C'est la première attaque publique aussi forte et ignoble que j'ai subie" a réagi ce lundi matin sur RTL Eduardo Rihan Cypel.
Le député socialiste de la 8e circonscriptio deSeine-et-Marne a aussi affirmé que depuis des mois, il reçoit "quelques messages à caractère raciste". Etil a annoncé qu'il avait "décidé d'engager des poursuites judiciaires contre M. Gollnisch parce que j'estime que lorsqu'on est victime de propos à caractère raciste et xénophobe, on ne doit jamais laisser passer ni sur le plan politique, ni sur le plan judiciaire."
Né en 1975 à Porto Alegre, au Brésil, Eduardo Rihan Cypel, avait dix ans quand il est arrivé en France. Il a obtenu la nationalité française 12 ans plus tard. Il est aujourd'hui l'un des porte-parole du PS.
Chine : un trafic de nouveaux-nés démantelé
N.H.
Un bébé chinois volé a finalement été rendu à ses parents lundi. Tout juste après sa naissance, il y a une vingtaine de jours, le nourrisson avait été vendu par un médecin ayant supervisé l'accouchement, a rapporté mardi la presse à Pékin. Ce fait divers illustre la persistance des trafics d'enfants en Chine.
Zhang Suxia, 55 ans, l'obstétricienne suspectée, a été placée en détention comme six autres personnes soupçonnées d'être impliquées dans l'opération, indique le journal China Daily. Le Dr Zhang est accusé d'avoir fait pression sur la mère du nouveau-né, juste après sa mise au monde, afin qu'elle abandonne l'enfant. Pour ce faire, la praticienne lui aurait affirmé que le bébé souffrait de graves malformations congénitales ne permettant pas qu'elle le garde.
89 bébés sauvés lors d'un précédent trafic
Selon les autorités locales de Shaanxi (nord ouest) où se sont déroulés les faits, le petit garçon aurait été vendu 21 600 yuans (2 600 euros environ) à deux des suspects, surnommés Pan et Cui. Ils l'auraient ensuite revendu 60 000 yuans (7 400 euros environ) à un paysan, père de trois filles, dans la province voisine de Henan. En Chine, les foyers ruraux tendent à privilégier les garçons, pour des raisons ancestrales et pour le soutien de la famille.
Il a été récupéré dimanche au terme d'une enquête policière et remis en début de semaine à ses parents.
Sept autres familles ont relaté avoir été poussées à abandonner leur bébé juste après sa naissance, dans le même hôpital Fuping, après avoir été mis en garde par le Dr Zhang contre le coût des soins que nécessiterait leur enfant soi-disant gravement malade.
Le trafic d'enfants et de femmes en Chine reste répandu en raison de la politique restrictive de l'enfant unique et du déséquilibre démographique entre les deux sexes. Lors d'un précédent cas de démantèlement d'un trafic d'enfants en décembre 2012, la police chinoise avait sauvé 89 bébés et arrêté 355 suspects.
Hongrie : quatre hommes reconnus coupables de meurtres en série contre des Roms
Un tribunal de Budapest a reconnu mardi quatre hommes coupables d’avoir froidement tué six Roms entre 2008 et 2009, trois étant condamnés à la prison à vie et un quatrième à 13 ans de prison.
Cette condamnation intervient sur fond de commémoration de l’Holocauste contre cette minorité toujours très stigmatisée dans le pays.
Arpad Kiss, Istvan Kiss et Zsolt Peto ont été condamnés à la réclusion criminelle à perpétuité, Istvan Csontos à 13 ans de prison.
Ces quatre Hongrois, âgés au moment des faits de 28 à 42 ans, avaient perpétré entre juillet 2008 et août 2009 neuf attaques à la grenade, au fusil et au cocktail Molotov qui ont fait six morts et cinq blessés dans différents villages du nord-est.
Les actes étaient particulièrement cruels: un enfant de cinq ans et son père avaient été abattus alors qu’ils tentaient de s’échapper de leur maison en feu. Une femme avait été tuée dans son sommeil.
«Six personnes hongroises sont mortes simplement parce qu’elles étaient Roms. Cette tragédie doit rester vive dans la mémoire collective de la Nation, comme toutes les tragédies nationales», avait estimé le parti d’opposition Ensemble 14 de l’ancien Premier ministre de centre gauche Gordon Bajnai, le principal rival politique du chef du gouvernement conservateur Viktor Orban.
Les quatre suspects, tous membres d’un noyau dur de supporteurs de l’équipe de football de Debrecen, grande ville dans l’est du pays, et affichant des penchants néo-nazis, avaient chacun eu maille à partir avec des Roms et c’est en échangeant leurs expériences respectives dans un bar que l’idée de se venger aurait émergé, selon le Parquet.
Arrêtés fin août 2009, les trois principaux accusés avaient plaidé non-coupable, tandis que le dernier complice, qui servait de chauffeur, a reconnu être «coupable» mais sans avoir participé aux meurtres.
Le Parquet avait requis la prison à perpétuité pour les trois principaux accusés et une peine de prison de 20 ans pour le quatrième. Le procès avait commencé le 25 mars 2011.
Le verdict est tombé alors que le pays commémore l’Holocauste contre les Roms. Le 2 août 1944, les Nazis avaient massacré près de 3.000 Roms dans le camp d’extermination d’Auschwitz-Birkenau, situé en Pologne. Le 2 août marquait aussi l’anniversaire du dernier meurtre de la série sanglante entre 2008 et 2009.
Les Roms, pauvres et marginalisés, représentent entre 5 et 8% de la population hongroise (de 10 millions d’habitants).
Le pédophile espagnol gracié par erreur au Maroc devant la justice
Un homme lit les nouvelles à propos du Daniel Gate, le 5 août, dans les rues de Rabat. (Photo Fadel Senna. AFP)
Son éventuelle remise en liberté va être décidée aujourd'hui à Madrid.
Par AFP
Libération
Le pédophile espagnol grâcié par erreur par le roi du Maroc, puis arrêté en Espagne, est arrivé mardi au tribunal de l’Audience nationale à Madrid, où un juge doit décider de le mettre ou non en prison.
Daniel Galvan, un homme de 63 ans condamné en 2011 au Maroc à 30 ans de prison pour des viols sur onze mineurs, a été arrêté lundi dans un hôtel de Murcie, dans le sud-est de l’Espagne, en vertu d’un mandat d’arrêt international lancé le même jour par le Maroc.
Ce pays réclame l’extradition de Daniel Galvan, après l’avoir grâcié la semaine dernière, semble-t-il par erreur. Cette mesure annoncée par le roi Mohammed VI avait soulevé une vague d’indignation dans le pays, qui a conduit le souverain à annuler dimanche cette grâce.
Un cas de figure «assez étrange»
Le nom de Daniel Galvan figurait dans une liste de 30 détenus espagnols dont Madrid demandait le transfert sur le territoire espagnol pour qu’ils y purgent leur peine.
Mardi, le juge Fernando Andreu, du tribunal de l’Audience nationale, va devoir décider si Daniel Galvan «est mis en prison ou laissé en liberté, sans restriction ou avec des mesures de contrôle judiciaire, le temps qu’une décision soit prise sur son extradition», a indiqué une source judiciaire, soulignant qu’il s’agit d’un cas de figure «assez étrange.»
L’affaire pourrait en effet tourner au casse-tête pour la justice espagnole, en particulier parce que la convention d’extradition entre l’Espagne et le Maroc prévoit que chacun de ces pays ne peut extrader ses ressortissants vers l’autre.
Russie : peine réduite pour Khodorkovski
Par Europe1.fr avec AFP
L'ex-magnat russe du pétrole et contradicteur du Kremlin Mikhaïl Khodorkovski a vu sa peine de prison de 11 ans réduite de deux mois mardi par la Cour suprême russe. Selon les termes de cette décision, que sa défense a l'intention de contester, l'ex-dirigeant du groupe pétrolier Ioukos sortira de prison en août 2014.
SOCIETE
L'UMP va exclure un militant après son tweet sur la déportation des homosexuels
Le Monde.fr
La fédération UMP de Paris a annoncé lundi 5 août avoir engagé une procédure d'exclusion à l'encontre de son militant Stéphane Journot, après un tweet polémique sur la déportation des homosexuels.
Le tweet, rapidement supprimé mais largement relayé sur les réseaux sociaux, a provoqué l'indignation de l'association Inter-LGBT, qui a dénoncé par la voix de son porte-parole Nicolas Gougain une "apologie de la déportation pour motif d'homosexualité" :
Interrogé par Le Lab d'Europe 1, ce militant très engagé dans le combat contre le mariage gay a expliqué avoir voulu faire"de l'humour", pour "faire réagir les militants d'ActUp [...] sur la stupidité de leur action". "Le fait de s'identifier à un des symboles des camps de concentration n'est donc pas de mon fait, mais du leur", a-t-il poursuivi tout en dénonçant la "déferlante de haine" qui prouve, selon lui, qu'en France "il est plus grave de faire de l'humour sur le port d'un tee-shirt (peu importe le symbole) que de venir dégrader une fondation".
Malgré des excuses présentées sur les réseaux sociaux, Stéphane Journot va être exclu par la fédération parisienne de l'UMP, à en croire l'annonce faite lundi soir sur Twitter :
Une réaction rapide saluée par Nicolas Gougain, qui insiste sur la nécessité de mener la procédure d'exclusion à son terme. Le porte-parole d'Inter-LGBT mentionne notamment le cas du député du Nord Christian Vanneste, dont l'exclusion avait été annoncée en février, mais ne serait toujours pas effective, selon le principal intéressé.
Mariton contre l'interdiction du foulard islamique à l'université
(AFP)
Paris — Le député UMP Hervé Mariton s'est dit mardi défavorable à l'interdiction du foulard islamique ou d'autres signes religieux dans les universités françaises.
L'élu de la Drôme était interrogé par France Inter sur un rapport du Haut Conseil à l'intégration évoqué dans le quotidien Le Monde, préconisant cette interdiction dans l'enseignement supérieur.
"J'ai participé aux travaux qui ont conduit à l'interdiction du port de signes ostensibles de religion à l'école" en 2004, a relevé le responsable d'opposition. "C'est une loi efficace, respectée, qui a permis de résoudre des problèmes apparemment sans fin". "J'ai voté la loi interdisant le port de la burqa (voile intégral, ndlr) dans l'espace public" en 2010, a-t-il encore noté.
Mais "l'interdiction de tout signe ostensible ne me paraît pas pouvoir s'appliquer à l'université comme au collège, à l'école ou au lycée", a ajouté Hervé Mariton.
"D'une part, on est avec des adultes, qui prennent leurs responsabilité, d'autre part il faut trouver - c'est la vie politique et c'est la vie tout court - le bon équilibre entre l?exigence de laïcité, de neutralité de l'espace public et le choix des personnes d'exprimer une conviction religieuse", a détaillé le député, citant aussi le port d'une kippa ou d'une croix.
"Oui à la laïcité et oui au respect des convictions des personnes, c'est un équilibre subtil, il est de notre responsabilité de le respecter", a-t-il résumé.
La mort d'une fillette violée et brûlée choque l'Inde
Le Monde.fr
La prise de conscience de la société indienne et le vote d'une nouvelle loi n'auront pas suffi. Mercredi 31 juillet, sept mois après la mort d'une étudiante de New Delhi à la suite d'un viol accompagné d'extrêmes brutalités, l'Inde a une nouvelle fois été confrontée à l'horreur.
A Howrah, une ville jumelle de Calcutta, une fillette de 11 ans a été brûlée après avoir tenté de résister à Kundan Mullick, 18 ans, qui voulait la violer, et à un autre jeune homme au rôle encore flou. Brûlée à 70 %, elle est morte de ses blessures dimanche 4 août. Ce drame a d'autant plus choqué l'Inde qu'il s'agit du troisième de ce type en moins d'un mois, après la mort de jeunes femmes de 18 ans, à Heempur et de 20 ans, dans l'Etat de l'Uttar Pradesh.
Dénoncé par la victime sur son lit de mort, le violeur présumé a été inculpé pour tentative de viol et homicide. Il se serait vengé sur la fillette d'un conflit avec sa mère, et aurait commis l'irréparable après que celle-ci eut promis de dénoncer sa tentative de viol. L'un de ses acolytes, sur lequel il a rejeté la responsabilité d'avoir brûlé la victime après l'avoir aspergée d'essence, a également été arrêté. En vertu de la nouvelle loi contre les violences sexuelles, votée en mars après une grande mobilisation populaire, ils encourent une peine d'au moins vingt ans de prison, voire la perpétuité ou la peine capitale si, comme c'est le cas cette fois, la victime meurt.
NOMBRE DE PLAINTES EN HAUSSE
Ce nouveau drame a provoqué l'indignation de nombreux Indiens sur les réseaux sociaux, et a été notamment exploité par le Parti du peuple indien, une formation d'opposition, qui a organisé un rassemblement de protestation à Howrah.
Rassemblement de protestation contre les violences faites aux femmes, organisé par le Parti du peuple indien (BJP). | Facebook
Comme après chaque viol, la question lancinante est revenue dans la bouche d'un journaliste de la télévision indienne NewsX : "La société indienne peut-elle changer en bien, pour mettre un terme à tous les crimes contre les femmes ?"
Malgré le renouveau du débat public sur cette question depuis décembre 2012, les statistiques mettent au jour une réalité ambiguë. Sur les six premiers mois de l'année, le nombre de plaintes pour viol enregistrées dans la région de Delhi (806) a doublé par rapport à 2012. Mais on ignore si cette évolution témoigne d'une augmentation effective des viols ou d'une progression des dépôts de plainte sous l'effet de la libération de la parole.
Japon: 68ème anniversaire de la bombe nucléaire américaine d'Hiroshima
(AFP)
Hiroshima — Des dizaines de milliers de personnes se sont rassemblées mardi matin à Hiroshima pour marquer le 68ème anniversaire du lancement de la première bombe atomique de l'Histoire qui avait ravagé cette ville de l'ouest du Japon.
Quelques survivants, des parents de victimes, des officiels gouvernementaux ainsi que des délégations étrangères se sont figés à 08H15 (23H15 GMT) lorsqu'a retenti une cloche donnant le signal d'une minute de silence, à l'heure précise où, le 6 août 1945, le bombardier américain Enola Gay avait largué la bombe qui avait transformé la ville en un enfer nucléaire.
140.000 personnes trouvèrent la mort soit immédiatement, soit du fait de l'exposition aux radiations, entre le moment du largage de la bombe et le mois de décembre suivant.
Le bombardement d'Hiroshima avait été suivi par celui de Nagasaki (sud-ouest) le 9 août, qui avait fait plus de 70.000 morts. Ces attaques avaient précipité la capitulation du Japon et la fin de la Deuxième guerre mondiale, le 15 août 1945.
"Nous offrons du fond du coeur notre consolation et notre réconfort aux âmes des victimes en affirmant que nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour éliminer ce mal absolu que constituent les armes nucléaires et bâtir un monde en paix", a déclaré mardi le maire d'Hiroshima, Kazumi Matsui.
Coïncidence en ce jour anniversaire, une autre cérémonie devait se dérouler à Yokohama (sud de Tokyo) pour la mise en service d'un porte-hélicoptère, le plus grand bâtiment de guerre lancé par le Japon depuis la fin de la Deuxième guerre mondiale.
Le lancement de ce navire de 248 mètres qui peut embarquer neuf hélicoptères intervient dans un contexte tendu depuis des mois avec la Chine, et dans une moindre mesure avec la Corée du Sud, en raison de différends territoriaux.
Rapidement après la victoire de son Parti Libéral-Démocrate (PLD, droite) aux législatives de décembre 2012, le nouveau Premier ministre Shinzo Abe avait clairement indiqué qu'il n'hésiterait pas à utiliser la force en cas de débarquement chinois aux Senkaku, un chapelet d'îles inhabitées situées à 200 km au nord-est des côtes de Taïwan et que revendique Pékin sous le nom de Diaoyu.
Dès janvier, le gouvernement Abe approuvait un budget militaire de 38,7 milliards d'euros, pour 2013-2014, en hausse pour la première fois depuis onze ans.
Parallèlement, Tokyo annonçait son intention de constituer une force spéciale de 600 hommes et 12 navires pour surveiller et protéger l'archipel des Senkaku.
Anniversaire d'Hiroshima : des militants anti-nucléaire jeûnent à Paris pendant quatre jours
Une centaine de militants vont cesser de s'alimenter pendant quatre jours au pied de la Tour Eiffel. Leur but ? Réclamer l'abolition des armes atomiques à l'occasion des 68 ans des bombardements nucléaires de Hiroshima et de Nagasaki.
A partir de mardi et jusqu'au 9 août, une centaine de jeunes militants vont se réunir à Paris, au pied de la Tour Eiffel, pour quatre jours de jeûne. Une mobilisation organisée à l'initiative des collectifs Sortir du nucléaire, Armes nucléaires STOP et de la Maison de Vigilance, qui veulent ainsi exprimer leur opposition aux armes nucléaires alors que le Japon fête cette semaine les 68 ans des bombardements de Hiroshima et de Nagasaki.
D'après un communiqué publié en ligne, cette mobilisation a deux objectif majeurs : faire en sorte que les dirigeants politiques du monde entier "changent d'attitude et acceptent de remettre en cause une doctrine d'anéantissement de l'Humanité datant de la guerre froide", et rendre hommage aux victimes des bombardements japonais.
Formés pour désobéir
Lundi 5 août, une quarantaine de personnes se sont retrouvés dans une salle de sport du IIe arrondissement parisien pour une journée de préparation à la désobéissance civile. Ils ont suivi une formation sous l'égide du collectif des Désobéisseurs pour éviter tout débordement éventuel de la manifestation de cette semaine.
La manifestation débutera mardi à 8h15 par une cérémonie de commémoration du bombardement de Hiroshima au Mur pour la Paix, sur le Champ de Mars.
Le mouvement ne se limite pas qu'à la France, puisque des mobilisations similaires vont avoir lieu à Büchel, en Allemagne, devant la base de l'Otan où sont entreposées des armes nucléaires, et au Royaume-Uni, devant la base nucléaire de Burghfield-Aldermaston.
Commémoration annuelle au Japon
Mardi matin, des dizaines de milliers de personnes se sont rassemblées à Hiroshima, première ville bombardée par les Américains le 6 août 1945. Comme chaque année, une cloche a tinté à 8h15 - heure précise du largage de la bombe atomique sur cette ville à l'ouest du Japon - marquant le début d'une minute de silence.
Des survivants, des parents de victimes, des officiels gouvernementaux et des délégations étrangères étaient présentes pour cet hommage, durant lequel le maire d'Hiroshima Kazumi Matsui a lancé un message en faveur du désarmement nucléaire.
"Nous offrons du fond du coeur notre consolation et notre réconfort aux âmes des victimes en affirmant que nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour éliminer ce mal absolu que constituent les armes nucléaires et bâtir un monde en paix"
Le bombardement atomique de Hiroshima avait coûté la vie à 140.000 personnes tuées soit directement, soit par les radiations. Quatre jours pour tard, le bombardement de Nagasaki faisait 70.000 victimes.
Offre d'emploi: LinkedIn accusé de sexisme après avoir supprimé la photo d'une développeuse web jugée trop séduisante
Le HuffPost | Par Maxime Bourdier
Florencia Antara est une développeuse web argentine employée par la société Toptal
EMPLOI - Les clichés sur les geeks et autres informaticiens ont la vie dure. Toptal, un réseau de développeurs web, vient d'en faire l'amère expérience, comme le rapportait dimanche 4 août le site Daily Dot.
Cette start-up basée à Palo Alto (comme Facebook) a publié sur le réseau professionnel LinkedIn une série de publicités destinées notamment à recruter de nouveaux employés. Pour illustrer ces annonces, la société a utilisé des photos issues de banques d'images mais aussi choisi des photos de développeurs et développeuses qu'elle emploie, dont Florencia Altara.
Problème, LinkedIn a décidé de retirer l'annonce montrant une photo de cette jeune femme (à voir ci-dessous), mais aussi toutes les autres publicités de Toptal sur le réseau. Le motif ? Florencia Altara semblait trop séduisante pour être une "vraie" développeuse web.
"Aujourd'hui a été une journée décevante pour Toptal. Nous avons constaté un sexisme extrême au sein de la communauté high-tech, de la part d'un leader de cette industrie et d'un partenaire publicitaire avec lequel nous travaillons beaucoup: LinkedIn. Comme de nombreuses firmes, nous achetons des publicités sur LinkedIn pour toucher de nouvelles entreprises, obtenir de nouveaux clients et trouver de nouveaux développeurs et employés. Nous proposons un mélange de publicités masculines et féminines. Nous avons pris des photos extrêmement professionnelles d'hommes et de femmes qui font partie du réseau Toptal et nous avons fait en sorte qu'ils aient l'air sûrs d'eux, bien habillés et heureux, mais les responsables de la publicité chez LinkedIn sont en total désaccord avec ça. En fait, ils croient dur comme fer que les femmes dans nos publicités offensent leurs utilisateurs et leur portent préjudice. Je ne peux pas y croire."
Comme l'explique Taso du Val, ce sont pourtant des utilisateurs qui sont à l'origine du retrait des publicités de Toptal. "Des membres de LinkedIn se sont plaints des images de femmes que vous utilisiez" leur explique ainsi une responsable des publicités chez LinkedIn, une réponse jugée "ridicule et insultante" par la firme.
Plus grave, le président de Toptal explique que LinkedIn n'a pas seulement retiré les publicités incriminées, mais a même supprimé le compte de Toptal, avant d'accepter de le réactiver, puis finalement de garantir que les publicités originelles seraient validées sur son réseau. "C'est une décision fantastique et nous sommes ravis qu'elle ait été prise", écrivait Taso du Val samedi 3 août.
Comme le rapporte le Daily Dot, LinkedIn s'est défendu en arguant qu'il s'agissait d'une simple "erreur". Le réseau professionnel a même été soutenu par certains internautes, jugeant que Toptal avait "spammé" les membres de LinkedIn, que la photo de Florencia Altara était trop suggestive et qu'on avait l'impression qu'elle "regardait l'appareil photo comme si elle voulait lui faire l'amour".
Montpellier : l’escroc parvient à faire virer 817000 €
JULIEN CONSTANT
Un audacieux escroc a presque réalisé un coup de maître au début de la semaine dernière. Le 30 juillet, à Montpellier, il est parvenu à subtiliser 817 000 € sur le compte bancaire d’un Laboratoire d’optique. Vers 15 h 50, il contacte l’établissement par téléphone, prétextant une opération de maintenance informatique sur le serveur de l’établissement bancaire « City Bank », auquel est affilié le laboratoire.
Grâce à une assurance hors du commun, il parvient à prendre le contrôle des ordinateurs de deux employées du service comptabilité. Il leur soutire leurs codes identifiants pour entrer sur le site internet de la banque avant de passer un ordre de virement de 817 000 € à destination d’un compte de la Deutsch-Bank en Espagne, ouvert au nom de la société « Bluegrass Cellular ». Il demande ensuite aux deux femmes de ne plus se connecter sur le site de la banque pendant 48 heures.
La supercherie a finalement été découverte, car la « City-Bank » a démenti toute opération de maintenance. La banque est heureusement parvenue, in extremis, à annuler le virement, déjà parvenu à la Deutsch-Bank. Le SRPJ de Montpellier mène l’enquête.