«L’estimation préliminaire est que le problème est probablement lié à une attaque externe malveillante», a écrit Eileen Murphy, une porte-parole du New York Times, sur Twitter vers 20H30 GMT (22h30 heure de Bruxelles). «Nous travaillons pour résoudre» la panne, a-t-elle ajouté.
Selon un chercheur spécialisé dans la sécurité informatique, Matt Johansen de WhiteHat Security, l’"Armée électronique syrienne» (SAE), qui a déjà attaqué les systèmes informatiques de plusieurs médias, était à l’origine de cette panne. M. Johansen a écrit dans un tweet que les aspects techniques du site pendant la panne «font penser à l’Armée électronique syrienne», qui soutient le dirigeant syrien Bachar al-Assad.
Le compte de la SEA écrivait «média... en panne» sur son compte twitter (@official_SEA16), en y joignant un lien sur des articles relatant les problèmes du site du New York Times. Ce compte faisait également mardi allusion à une attaque contre le site de Twitter même si ce dernier fonctionnait en apparence en apparence. «@Twitter, es-tu prêt? » interrogeait le compte de l’organisation, qui écrivait plus tôt dans un autre tweet «Salut @Twitter, regarde ton domaine, il est devenu propriété de #SEA».
Dans un message sur l’un de ses blogs, Twitter explique que son «système de noms de domaines a fait l’objet d’un problème» qui a notamment touché twimg.com, un service d’images du site de microblogs.
Sans qu’il soit certain que ces problèmes informatiques viennent de pirates syriens, ils interviennent au moment où Washington et ses alliés occidentaux se sont dits convaincus que le régime syrien avait perpétré l’attaque chimique du 21 août dans la banlieue de Damas et où l’hypothèse d’une intervention militaire en Syrie se précisait.