ENVIE D'INSURRECTION ET SYNDROME DE BLANCHE-NEIGE (AVOIR L'IMPRESSION D'ETRE ENTOURE DE NAINS)
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dimanche 25 août 2013
25082013 QUOI DE NEUF ?
HUMOUR......ENCORE QUE......
Acculée, l’UMP vend des t-shirts anti-Sarkozy pour rembourser ses frais de campagne
Dans l’opposition on a le réalisme politique dans la peau et le proverbe “la fin justifie les moyens” ancré dans les esprits. Fin juillet, l’UMP affirmait avoir déjà réuni 8,6 millions d’euros sur les 11 qu’elle doit rembourser pour des frais de campagne dispendieux lors de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy. Officiellement, le parti de droite dispose encore d’un délai allant jusqu’à fin septembre pour trouver les millions qui lui manquent. Et visiblement tous les moyens sont bons si l’on en croit cette dernière initiative des cadres de la rue de Vaugirard. La direction du parti a en effet décidé de produire et de commercialiser des dizaines de milliers de vêtements sur lesquels la figure de M.Sarkozy apparaît accompagnée de slogans plutôt virulents à son égard.
Sortir la tête de l’eau
« Cet homme est incompétent, alors je l’aide », « Je déteste ce nabot mais j’aime l’UMP » ou encore « C’est lui qui dîne et c’est nous qui payons l’addition. Stop ! » peut-on lire sur ces T-shirts sérigraphiés par la droite. Une mesure qui laisse entrevoir la détresse financière dans laquelle se retrouve aujourd’hui l’UMP. Une situation de crise que tient à relativiser Jean-François Copé tout comme l’aspect polémique de ce projet de t-shirts : « Nous devons utiliser tous les moyens qui sont à notre disposition pour sortir la tête de l’eau avant fin septembre. Cette idée pour le moins originale de vêtements imprimés s’inscrit tout droit dans cette logique »
Même position du côté de Nathalie Koscuizko-Morizet, la candidate UMP à la mairie de Paris pour les prochaines municIpales : «Tout le monde doit participer. Les adhérents, les parlementaires de l’opposition mais aussi Nicolas Sarkozy en acceptant de prêter son image pour mettre fin à un problème qu’il a lui-même contribué à créer. Ça me paraît normal, juste et plutôt fair-play de contribuer de la sorte et pas juste en faisant des appels au don sur Facebook. »
Jacques Leloup est spécialiste en communication politique au sein de l’agence Euro RSCG. Il décrypte cette stratégie de l’UMP : « C’est à la fois très risqué et en même temps plutôt finement joué d’un point de vue tactique. Ces t-shirts, qui sont surtout destinés à être écoulés auprès des militants UMP, pourraient bien connaître un certain succès. Il y aura probablement dans la base du parti, c’est-à-dire les milliers de militants qui sont sur le terrain, des tonnes de personnes qui seront séduits par ce produit. Un objet qui allie à la fois fidélité politique et critique à l’égard d’une personne pour qui ils peuvent éprouver une certaine rancœur. »
Le ras-le-bol des députés
Malgré l’aspect conciliateur de ces t-shirts, de nombreux élus UMP voient dans ce « coup » un nouveau moyen de ponctionner les adhérents de l’UMP, déjà fortement sollicités depuis des mois. Bernard Debré, député de Paris, fait partie de ces représentants en colère contre cette initiative : « On prend une fois de plus nos membres pour des vaches à lait. Çà commence à bien faire ! Personnellement ce sera le dernier effort de guerre auquel je compte m’astreindre et après basta. J’aime mon parti, ma famille politique. C’est pour ça que j’ai moi-même fait l’acquisition de 2000 t-shirts au ton caustique et piquant envers l’ancien président Sarkozy. Car je veux que l’UMP continue à vivre, et de plus je me reconnais plus ou moins dans la série de messages diffusés sur ces vêtements. Mais si après ça, nous n’avons toujours pas trouvé le reste de l’argent qui nous manque, alors Nicolas Sarkozy devra sérieusement songer à mettre la main à la poche pour combler le déficit. Cette demande me paraît pour le moins naturelle et légitime. »
La Rédaction
POLITIQUE
Armes chimiques en Syrie: Kerry a parlé à son homologue syrien (responsable)
AFP
Le secrétaire d'Etat américain John Kerry s'est entretenu jeudi de manière exceptionnelle avec son homologue syrien Walid al-Moualem à propos de l'attaque présumée de la veille aux armes chimiques, a annoncé samedi soir un responsable du département d'Etat.
Lors de cette conversation, M. Kerry a dit à son interlocuteur que le "régime syrien, s'il n'avait rien à cacher, aurait dû autoriser un accès immédiat et sans entrave au site" concerné près de Damas.
Au lieu de cela, le régime syrien a "continué d'attaquer la région affectée" par l'attaque présumée du 21 août pour en "bloquer l'accès et détruire les preuves", a accusé le chef de la diplomatie américaine selon ses propos rapportés par le diplomate américain.
Les Etats-Unis et la Syrie n'ont pas formellement rompu leurs relations diplomatiques, mais Washington a fermé son ambassade à Damas et rapatrié il y a 18 mois son ambassadeur Robert Ford, lequel travaille avec l'opposition syrienne.
M. Kerry a également "souligné auprès de M. Moualem avoir reçu les assurances complètes des commandants de l'Armée syrienne libre (la rébellion, Ndlr) qu'ils assureraient la sécurité d'enquêteurs de l'ONU dans la zone concernée".
Barack Obama a examiné samedi d'éventuelles options militaires contre la Syrie accusée d'avoir perpétré un massacre aux armes chimiques, même si le président des Etats-Unis reste très réticent à toute nouvelle aventure militaire de grande ampleur au Moyen-Orient.
La Maison Blanche est sous pression depuis que l'opposition syrienne a accusé le régime d'avoir perpétré mercredi une attaque de grande ampleur aux armes chimiques qui aurait fait au moins 1.000 morts.
Le régime syrien nie en bloc et accuse même ses ennemis rebelles d'avoir utilisé des armes chimiques près de Damas.
Syrie : Obama et Cameron se consulteront sur les "possibilités de riposte" internationale
Le Monde.fr
Des militants de l'Armée syrienne libre à Jobar, un quartier de Damas, le 24 août. | AFP/STR
Le président américain Barack Obama et le premier ministre britannique David Cameron ont estimé samedi 24 août que "l'utilisation conséquente d'armes chimiques (en Syrie) mériterait une réponse sérieuse de la communauté internationale", selon le porte parole du 10 Downing Street. "Ils sont tous les deux très préoccupés par l'assaut qui a eu lieu mercredi à Damas", a-t-il ajouté.
Pendant leur conversation téléphonique d'une quarantaine de minutes, les deux responsables occidentaux ont souligné que de plus en plus d'éléments attestaient de l'usage d'armes chimiques lors de l'attaque du milieu de semaine dans le faubourgs de la capitale syrienne, écrit The Guardian. L'assaut aurait fait entre 500 et 1 000 morts, selon l'opposition.
Washington a précisé que Barack Obama et David Cameron sont convenus de se consulter concernant les "possibilités de riposte". Divers scénarios ont été présentés samedi au président américain, lors d'une réunion à la Maison Blanche avec ses conseillers à la sécurité nationale. Le détail de ces options n'a pas filtré, de même que la date d'une décision éventuelle de Barack Obama.
KERRY À L'OFFENSIVE
Un responsable du département d'Etat a par ailleurs fait savoir que John Kerry s'était entretenu jeudi de manière exceptionnelle avec son homologue syrien Walid Al-Moualem à propos de l'attaque. Le "régime syrien, s'il n'avait rien à cacher, aurait dû autoriser un accès immédiat et sans entrave au site" concerné près de Damas, a déclaré le secrétaire d'Etat à son interlocuteur. Au lieu de cela, il a "continué d'attaquer la région affectée" pour en "bloquer l'accès et détruire les preuves", a accusé le chef de la diplomatie américaine.
Les Etats-Unis et la Syrie n'ont pas formellement rompu leurs relations diplomatiques, mais Washington a fermé son ambassade à Damas et rapatrié, il y a 18 mois, son ambassadeur Robert Ford, lequel travaille avec l'opposition syrienne. John Kerry a "souligné auprès de M. Moualem avoir reçu les assurances complètes des commandants de l'Armée syrienne libre (la rébellion) qu'ils assureraient la sécurité d'enquêteurs de l'ONU dans la zone concernée".
RÉUNION EN JORDANIE
Le Pentagone a indiqué de son côté qu'il s'apprétait à renforcer la présence de l'US Navy en Méditerranée en raison des derniers développements de la situation en Syrie. La marine américaine disposera ainsi de quatre destroyers dans la région, soit un de plus que prévu, mais, souligne Washington, elle n'a reçu aucun ordre d'intervention à ce jour.
Plusieurs sources ont par ailleurs annoncé samedi que les chefs d'état-major de différents grands pays occidentaux, dont les Etats-Unis, et du Proche-Orient devaient se réunir dans les tout prochains jours en Jordanie pour évoquer la situation en Syrie.
Syrie : l'Iran menace les Etats-Unis en cas d'intervention militaire
Un haut commandant des forces armées iraniennes menace de «dures conséquences» les Américains s'ils se décidaient à franchir la «ligne rouge» en Syrie.
| (STR / AFP)
Alors que les Etats-Unis semblent se préparer à une intervention militaire contre le régime syrien, l'allié iranien de Bachar al-Assad met en garde Washington. Ce dimanche, un haut commandant des forces armées iraniennes, le commandant Massoud Jazayeri, menace de «dures conséquences» les Américains s'ils décidaient à franchir la «ligne rouge» en Syrie.
Un détournement visiblement assumé de l'expression du présidentBarack Obama au sujet de l'éventuelle utilisation d'armes chimiques contre les rebelles.
Ce week-end, l'association Médecins sans frontières a reconnu les symptômes d'un tel procédé après avoir consulté les praticiens sur place. Nombre d'experts soupçonnent également l'utilisation d'armes chimiques, au vu des vidéos du raid. Et après plusieurs jours de grande prudence, la France a finalement osé cibler pour la première fois la responsabilité du régime de Bachar al-Assad samedi, ainsi que l'utilisation probable de gaz toxique. Les Etats-Unis «prêts à agir»
Dans le même temps, les Etats-Unis ont renforcé leur présence militaire en Méditérrannée en y envoyant un navire destroyer de plus, équipé de missiles Tomahawk. Le président a également réuni son équipe de sécurité et, ce dimanche, le secrétaire à la Défense Chuck Hagel a fait savoir que les forces américaines étaient prêtes à agir contre le régime syrien. Il a toutefois souligné que Washington était toujours en train d'évaluer ses options : «Nous avons préparé toutes les options, s'il [Barack Obama, ndlr] décidait de choisir l'une d'elles», a-t-il précisé dans la matinée.
Des déclarations qui ont immédiatement fait réagir l'allié historique du régime syrien. Depuis mercredi, l'Iran reconnait du bout des lèvres une éventuelle utilisation d'armes chimiques mais en impute la responsabilité aux rebelles et non aux forces de Bachar al-Assad. «Si les Etats-Unis franchissent cette ligne rouge il y aura de dures conséquences pour la Maison Blanche», a donc menacé le commandant Massoud Jazayeri, adjoint du chef de l'état-major des forces armées iraniennes.
«La guerre terroriste actuelle en Syrie a été planifiée par les Etats-Unis et les pays réactionnaires de la région contre le front de la résistance [face à Israël, ndlr]. Malgré cela, le gouvernement et le peuple syriens ont obtenu de grands succès. [...] Ceux qui ajoutent de l'huile sur le feu n'échapperont pas à la vengeance des peuples», a-t-il précisé. L'Iran accuse régulièrement les Américains ainsi que leurs alliés occidentaux et arabes de soutenir les rebelles syriens pour renverser le régime du président Bachar al-Assad.
La Syrie refuse toujours les enquêteurs de l'ONU
Le ministre français des Affaires étrangères a d'ores et déjà prévenu que «si les Syriens refusent les observateurs de l'ONU, c'est qu'ils sont coupables [...] ça veut dire qu'ils sont pris la main dans le sac!» D'autant que «le président de la coalition syrienne m'a confirmé une attaque chimique», rapportait jeudi Laurent Fabius. Des enquêteurs des Nations Unis doivent se rendre sur place pour infirmer ou confirmer l'utilisation de gaz toxique. Actuellement, les observateurs se trouvent en Syrie mais ne sont pas autorisés à se rendre sur les lieux concernés. Alors qu'ils sont toujours bloqués sur l'analyses de précédentes attaques - également soupçonnées d'avoir été perpétrées avec du gaz sarin - une haute responsable de l'ONU est arrivée samedi à Damas pour négocier une enquête.
Armes chimiques: le régime syrien autorise l'ONU à enquêter près de Damas
AFP
Le gouvernement syrien a donné dimanche son accord aux inspecteurs de l'ONU pour enquêter "immédiatement" sur les allégations d'usage d'armes chimiques près de Damas, a annoncé le ministère des Affaires étrangères.
L'opposition syrienne et des pays européens ont accusé le régime de Bachar al-Assad d'avoir eu recours mercredi à des armes chimiques ayant fait un grand nombre de victimes et au moment où Washington et Londres examinent des options militaires contre le pouvoir.
"Un accord a été conclu aujourd'hui à Damas entre le gouvernement syrien et les Nations unies durant la visite de la haute représentante de l'ONU pour le désarmement, Angela Kane, pour permettre à l'équipe des Nations Unies, dirigée par le professeur Aake Sellström, d'enquêter sur les allégations d'usage d'armes chimiques dans la province de Damas", a annoncé le ministère.
Cet accord "entre en vigueur immédiatement", a-t-il précisé.
L'ONU et "le gouvernement syrien vont se mettre d'accord sur la date et l'heure de la visite de l'équipe aux endroits sur lesquels il y a eu accord", a précisé le ministère dans son communiqué.
Cet accord a été conclu lors d'une rencontre dimanche entre Mme Kane et le ministre syrien des Affaires étrangères Walid Mouallem, qui assuré que la Syrie était "disposée à coopérer avec l'équipe des inspecteurs pour prouver que les allégations des groupes terroristes (rebelles, ndlr) sur l'utilisation par les troupes syriennes d'armes dans la région de la Ghouta orientale (étaient) mensongères".
Mercredi, une offensive a été lancée dans la Ghouta orientale et à Mouadamiyat al-Cham, des secteurs aux mains des rebelles à la périphérie de Damas. L'opposition a évoqué 1.300 morts et accusé le régime, qui a catégoriquement démenti, d'avoir perpétré l'attaque avec des gaz toxiques.
La communauté internationale a appelé l'ONU, dont des experts étaient arrivés quelques jours plus tôt en Syrie, à vérifier sur place ces accusations.
Manifestation en Tunisie contre le gouvernement
L’opposition lance une semaine de contestation, alors qu’elle demande la démission du gouvernement et l’élection d’un cabinet apolitique. L’assassinat d’un député fin juillet a mis le feu au poudre.
L’opposition tunisienne a mobilisé des milliers de ses partisans à Tunis samedi pour lancer sa «semaine du départ» qui doit forcer le gouvernement dirigé par les islamistes à démissionner après un mois d’une impasse politique déclenchée par l’assassinat d’un opposant. Un des organisateurs, le député Samir Bettaïeb, a revendiqué 60.000 manifestants tandis qu’un responsable policier interrogé a estimé la foule à plus de 10.000 personnes devant le siège de l’Assemblée nationale Constituante, centre de la contestation depuis la mort par balles de Mohamed Brahmi.
Le Front de salut national (FSN), une coalition hétéroclite allant de l’extrême-gauche au centre-droit, a prévu de multiplier les rassemblements pacifiques à travers la Tunisie tout au long de la semaine pour forcer le gouvernement à la démission. «Il faut faire chuter ce gouvernement de la honte», a déclaré devant la foule le député Mongi Rahoui, en dénonçant «les assassinats politiques, le terrorisme, le harcèlement des militants politiques et l’appauvrissement du peuple» ayant cours sous son autorité. «Nous leur disons : nous allons venir à la Kasbah (siège du gouvernement, ndlr) et ils partiront», a lancé l’élu Samir Bettaïeb. Les opposants n’ont pour le moment pas annoncé de calendrier pour leurs actions à venir. Cette campagne annoncée intervient après que la médiation entamée début août par le puissant syndicat UGTT n’a pas permis une fois de plus vendredi de rapprocher les positions d’Ennahda et celles du Front de salut national. Cabinet apolitique
Le blocage reste le même depuis l’assassinat du député Brahmi fin juillet, Ennahda refusant la démission de son gouvernement et la mise en place d’un cabinet apolitique. Les opposants considèrent ces revendications comme le préalable à des pourparlers directs sur leurs autres désaccords, tels la finalisation de la Constitution et de la loi électorale.«Pour Ennahda un gouvernement de technocrates déstabiliserait l’État. Pour l’opposition, l’État est déjà assez déstabilisé», résume le quotidien le Temps samedi dans son éditorial titré «Blocage politique, blocage institutionnel». Plusieurs dirigeants d’Ennahda ont même estimé que les revendications de l’opposition constituaient une tentative «de coup d’État» modelée sur le renversement par l’armée égyptienne du président islamiste Mohamed Morsi.
Les deux camps ont cependant donné des signes timides de concessions, Ennahda admettant que son gouvernement pourrait être amené à démissionner à terme et les opposants insistant de moins en moins sur la dissolution de l’ANC, leur autre revendication.
Colombie: 13 militaires tués par les Farc
Treize soldats colombiens ont été tués samedi lors d'une attaque de la guérilla des Farc contre une patrouille militaire à la frontière du Venezuela, a annoncé l'armée. (c) Afp
Bogota (AFP) - Treize soldats colombiens ont été tués samedi lors d'une attaque de la guérilla des Farc contre une patrouille militaire à la frontière du Venezuela, a annoncé l'armée.
"Nous avons le regret d'annoncer qu'à la suite d'une action terroriste des Farc, deux sous-officiers et onze soldats ont été assassinés", a précisé l'armée colombienne dans un communiqué.
L'annonce de cette attaque intervient quelques heures après celle d'une reprise, lundi à Cuba, du dialogue de paix entre le gouvernement et la guérilla des Farc qui avaient décidé vendredi une "pause" dans les négociations.
L'attaque s'est produite dans une zone rurale de la localité de Tame, dans le département de Arauca, frontalier avec le Venezuela.
Le communiqué ne précise pas les circonstances de l'attaque, mais les médias colombiens citant des sources militaires affirment qu'il s'agissait d'une embuscade.
Le chef de l'armée colombienne s'est rendu sur place "pour évaluer la situation et diriger les opérations", selon le communiqué.
La guérilla des Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc), qui disposeraient de quelque 8.000 combattants, négocie depuis novembre à La Havane un accord de paix avec le gouvernement colombien pour mettre fin à un conflit de près d'un demi-siècle, le plus ancien d'Amérique latine.
Yémen: 6 morts dans un attentat contre un bus de l'armée de l'air
Deux soldats yéménites à SanaaAFP/Archives
Sanaa (AFP)
Un attentat a visé dimanche matin un bus transportant des militaires de l'armée de l'air yéménite sur la route de l'aéroport de Sanaa, faisant au moins six morts, selon une source des services de sécurité.
Une bombe a explosé alors que le bus qui transportait des officiers et des soldats se dirigeait vers une base aérienne proche de l'aéroport, selon ces mêmes sources. Un témoin a affirmé avoir vu des corps déchiquetés sur la route.
Selon une source de sécurité, six militaires au moins ont été tués.
Des attentats ont visé régulièrement ces deux dernières années les officiers yéménites à Sanaa et surtout dans le sud du pays, où le réseau d'Al-Qaïda est particulièrement actif.
Jean-Marc Ayrault en appelle au «collectif»
Jean-Marc Ayrault à la séance de clôture des universités d'été du PS, le 24 août. (Sébastien Calvet)
Décryptage Dans son discours de clôture de l'université d'été du PS, il a mis en garde contre les «dérives» de la droite et défendu la politique du gouvernement.
Par GRÉGOIRE BISEAU Envoyé spécial à La Rochelle
Libération
L’an passé, il s’était prêté au jeu des questions-réponses préparées par les Jeunes socialistes. Il avait tombé la veste, mais l’exercice de défense de sa politique n’avait pas convaincu... Cette année, Jean-Marc Ayrault a conclu l’université d’été du Parti socialiste à La Rochelle par un discours traditionnel un peu plus pugnace, annonçant son passage ce dimanche soir au 20 heures de France 2. Prenant le relais d’Harlem Désir, le Premier ministre a essayé de vendre les mesures prises et à venir de son gouvernement. Pas d’annonces, des appels à la discipline et «l’efficacité» en matière pénale. Deux mises en garde: à la droite et ses «dérives», à la gauche de «résistance» qu’il appelle à «l’union» dès le premier tour des élections en mars 2014.
Entre Valls et Taubira, juge de paix?
En matière pénale, «il n’y a pas deux approches, deux politiques, mais une seule ligne au sein du gouvernement que je conduis : celle de l’efficacité».
Christiane Taubira s’était présentée hier à La Rochelle avec un arbitrage dans la musette : la création d’une «peine de probation», hors prison, baptisée «contrainte pénale» pour les délits punis de 5 ans de prison ou moins. Avant les arbitrages qui seront rendus à la fin du mois sur la réforme pénale, Ayrault a tenté de mettre un terme au match Valls-Taubira qui a rythmé les universités d’été. «La sécurité et la justice sont les deux fronts d’un combat unique, a-t-il expliqué. Nous sommes intransigeants sur le respect de la loi. Nous traquons la délinquance, le crime organisé, le terrorisme sans relâche. Notre objectif commun c’est l’efficacité dans la lutte contre la délinquance et contre la récidive». Mais la concurrence médiatique observée la veille entre les ministres de l’Intérieur et de la Justice annonce déjà de prochains bras de fer musclés.
Fiscalité écolo
«Nous créerons une contribution climat-énergie qui ne sera pas un impôt de plus, mais une réorientation de la fiscalité.»
Ce fut la grande surprise de cette édition de La Rochelle. Dans un joli sens de l’improvisation, dont ce gouvernement a le secret, les ministres débarquent vendredi matin, sans avoir été informés que leur collègue, Philippe Martin, a annoncé la veille la création d’une taxe climat énergie, à l’université d’été des Verts. Est-ce un nouvel impôt ? Ou juste un verdissement ? Personne n’en sait rien. C’est le gros flottement général. En off, des ministres pestent (une nouvelle fois) contre Matignon, décidément incapable de mettre son gouvernement en ordre de marche. Et de tenir un discours cohérent. Car trois jours avant, Pierre Moscovici et Laurent Fabius s’étaient déclarés très sensibles au «ras-le-bol fiscal» des Français. Ce matin, Jean-Marc Ayrault a essayé de lever péniblement cette contradiction. D’abord, en réaffirmant que cette contribution climat énergie ne sera pas un impôt de plus. «Le niveau des prélèvements ne sera pas modifié par l’introduction de cette contribution. Il s’agira de modifier progressivement les bases sur lesquelles reposent notre fiscalité en dissuadant les comportements polluants et en favorisant les comportements vertueux», a déclaré le Premier ministre. «L’écologie, ce n’est pas un discours pour les campagnes électorales... et un grand silence après», a-t-il ajouté, sous les applaudissements de la salle. Ensuite, anticipant les attaques de l’opposition sur le «trop d’impôts», Ayrault a choisi d’attaquer la droite sur son bilan fiscal : «La droite a amputé l’Etat de ses marges de manoeuvre en augmentant les impôts de tous les Français, sauf ceux des plus riches pour lesquels elle a inventé l’horreur du bouclier fiscal. »
L'appel à la discipline
«Chaque fois que le débat est sur la place publique avant même d’avoir été posé entre nous, c’est une faute contre le collectif.»
Fin de la récré. Que ce soit au sein de son gouvernement ou dans les rangs parlementaires, Ayrault a tenté d’endosser le costume du prof rappelant aux élèves qu’ils sont là pour le «collectif». Visés : ses ministres qui se poussent du col dans les médias mais aussi des parlementaires et leurs «mini-clubs» gourmands en popularité qui cherchent, à coup de sorties dans la presse, de happenings ou de pétitions, à se faire un nom pour la suite. «J’entends des prises de position qui donnent quelques secondes de visibilité à leurs auteurs, a-t-il fait remarquer. Mais j’entends surtout des Français qui ne goûtent pas toutes nos subtilités et qui ne retiennent qu’un sentiment de flou». Le «débat entre sensibilités» doit se faire dans les «congrès» et les «instances du parti». Pas de «vision caporaliste», défend-t-il. Un peu quand même...
Défense des premiers résultats
«Nous sommes en passe de concilier ce que l’on nous annonçait inconciliable : la croissance et le redressement des comptes publics.»
Avec l’inattendu 0,5% de croissance au second trimestre, la majorité tenait enfin le premier résultat tangible de sa politique. Le premier signe que la sortie de crise est désormais non pas certaine, mais possible. Les universités d’été de La Rochelle auraient dû être la caisse de résonnance de cette bonne nouvelle. Mais l’opposition Taubira-Valls et le débat sur le ras-le-bol fiscal ont tout balayé. Un ministre présent à La Rochelle est dépité : «C’est quand même dommage... C’est pas tous les jours qu’on a l’occasion de faire la promotion d’un résultat positif.» Ayrault a donc rappelé que son gouvernement tenait les «premiers résultats» de sa politique. «Personne n’a voulu prendre avec nous le pari de la réussite d’une politique originale en Europe. Et pourtant ! La croissance que tous les instituts annonçaient négative en 2013 sera positive alors même que des efforts de redressement sans précédent de nos comptes publics ont été entrepris. » Et d’ajouter : «Nous faisons tout pour qu’à ces premiers signes s’ajoute l’inversion de la courbe du chômage au cours des prochains mois.»
Discours de la méthode sur les retraites
«On ne réforme pas un pays en profondeur en six mois à coup de décrets.»
A partir de demain et jusqu’à mardi, le Premier ministre recevra les organisations syndicales pour présenter les grandes lignes de son projet de réforme des retraites. Avant de trancher les derniers arbitrages d’un projet de loi qui doit être présenté le 18 septembre au conseil des ministres, une semaine après la première mobilisation des syndicats. «On recherche l’adhésion, la mobilisation, c’est la méthode qu’a choisie le président de la République, c’est la seule méthode qui permette de mettre en oeuvre le changement», a déclaré le Premier ministre. Etrangement, le dossier retraite ne semble plus faire aussi peur au gouvernement, ni déchirer la majorité. A La Rochelle, les socialistes affichaient une étonnante sérénité. «J’avais pas imaginé que ça soit aussi tranquille», reconnaît un ministre du gouvernement. Sans dévoiler aucun arbitrage, Ayrault a rappelé la philosophie de la réforme. «Mais nous ne nous contenterons pas d’une réforme qui se bornerait à une simple mesure de gestion financière et d’ajustement budgétaire, nous introduirons de nouveaux droits pour ceux qui exercent des métiers pénibles.»
La dérive de la droite
«De petits pas en "petits pains", de dérive en dérive, c’est une partie de la droite qui en est venue à contester la République elle-même!»
Harlem Désir avait appelé à une «croisade républicaine contre l’extrême droite» et dénoncé les «passerelles» que la droite jette avec le FN. Ayrault a trouvé sa formule, visant Jean-François Copé et son «pain au chocolat». A quelques mois des municipales, le PS tente de combler la digue anti-FN qui prend l’eau depuis les dernières municipales partielles. Culpabiliser la droite pour l’obliger à clarifier son discours sur le FN et empêcher des alliances aux municipales. Concernant la gauche, il a rappelé l'«impératif d’unité» pour les municipales de mars 2014. «La droite et l’extrême droite seront concurrentes électoralement mais unies sur l’objectif de nous battre, a-t-il expliqué. Dans une compétition à trois, il faudra arriver en tête parce que la droite ne pratiquera pas le front républicain (…) Le risque de la division sera la perte de municipalités et l’entrée du Front national.»
La réponse à Jean-Luc Mélenchon
«J’entends aussi sur la gauche de notre gauche une voix, une voix qui se présente comme celle du "bruit et de la fureur", une voix qui refuse toute évolution et ne cesse d’appeler à une forme de "résistance" nostalgique. Je le dis avec force : la résistance ne peut pas être une fuite, devant les réalités d’abord et devant les responsabilités ensuite.»
Au moment où Jean-Marc Ayrault se présente devant les socialistes, Jean-Luc Mélenchon s’apprête à s’adresser, à Grenoble, aux militants Front de gauche. L’ancien camarade du PS avait allumé la mèche la semaine dernière, fustigeant un Hollande menant «une politique de droite» et voyant un Manuel Valls «contaminé» par Marine Le Pen. Chose rare dans un discours, le Premier ministre lui répond, en prenant soin de ne pas le nommer. Objectif: faire passer Mélenchon et le Front de gauche comme responsables de la division à gauche. Avant lui, Harlem Désir avait interpellé son «ami Jean-Luc», lui demandant de «ne pas fracturer la gauche». Elle «n’a pas besoin d’excès individuels, elle a besoin d’efforts collectifs», a-t-il lancé. Las, depuis Grenoble, Mélenchon en a remis une couche sur Valls: «Lui ne dit pas peut-être comme Le Pen quand il parle de l’immigration et de Mohamed Merah. Et je souhaite que Madame Le Pen ne soit pas contaminée par lui».
Bibendum, qui avait quitté ce sport en 2006 faute de concurrents directs, pourrait renoncer à sa doctrine.
La Lotus de Grosjean devant la Mercedes d’Hamiltion le 24 août lors des qualifications du Grand Prix de Spa-Francorchamps - AFP
La Lotus de Grosjean devant la Mercedes d’Hamiltion le 24 août lors des qualifications du Grand Prix de Spa-Francorchamps - AFP
Michelin va-t-il dégommer son grand concurrent Pirelli dans la discipline reine du sport auto? Bibendum est « prêt à étudier un retour éventuel en Formule 1 » comme fournisseur exclusif à partir de la saison 2014, en remplacement de Pirelli, a indiqué dimanche à l’AFP un porte-parole du manufacturier français, en marge du Grand Prix de Belgique de F1. Une déclaration surprise non seulement étant donné le calendrier très court que cela suppose, mais surtout en raison du reniement stratégique du groupe de Clermont-Ferrand. Fin 2006, Michelin avait claqué la porte de la Formule 1, après un bras de fer avec la FIA, en faisant valoir qu’il n’avait aucun intérêt à rester fournisseur des monoplaces s’il ne pouvait plus se mesurer à un concurrent dans les pneumatiques. « En 2006, nous avons quitté la Formule 1 quand la fédération internationale a décidé que toutes les voitures seraient équipées des mêmes pneus. Tant qu’il en sera ainsi, nous n’y retournerons pas », déclarait notamment en 2011 Nick Shorrok, directeur compétition de Michelin.
Un argument qui s’est manifestement effrité, alors que le contrat actuel de Pirelli (2011-2013) n’a toujours pas été renouvelé, à trois mois de la fin de saison. Et que bon nombre d’écuries ont toutes les peines du monde à effectuer les bon réglages pour éviter la dégradation prématurée des pneus italiens, engendrant des remplacements en cascade dans les paddocks. Or, le big-bang technologique de la F1, pour la prochaine saison, fait réfléchir tous les grands manufacturiers. Les écuries sont mobilisées sur la conception de voitures totalement nouvelles pour 2014, dotées d’un nouveau moteur V6 turbo qui provoquera de nouvelles contraintes pour les pneus et abaissera les consommations de carburant.
Belle visibilité
« Nous savons ce que la F1 peut représenter, en termes de visibilité. Nous sommes prêts à nous asseoir pour présenter quelques idées permettant d’assurer le spectacle tout en relevant des défis intéressants en termes de technologie », disait déjà l’actuel directeur de la compétition de Michelin, Pascal Couasnon, en juin lors des 24 Heures du Mans. En 2010 déjà, des négociations s’étaient tenues avec la FIA pour un éventuel come-back de la firme française sur le plateau de la F1, en remplacement du japonais Bridgestone, mais c’est finalement Pirelli qui avait signé le contrat, toujours sur une base d’exclusivité.
A présent, Michelin souhaite que le règlement technique change pour que la dégradation des gommes et le nombre de changements de pneus pendant un Grand Prix ne dictent plus la composition du podium. « Le pneu ne mérite pas l’image que l’on donne aujourd’hui en Formule 1, car c’est un objet hyper-technologique et on en fait quelque chose qui se jette. En rallye, on a travaillé pour qu’on fasse chaque saison les mêmes distances en usant 20% de pneus en moins », soulignait, au Mans, le directeur de Michelin Compétition.
Car pour l’instant, le groupe français est présent dans les rallyes WRC, une forme de compétition certes plus proche des voitures grand public, mais beaucoup moins médiatisée au niveau mondial que la Formule 1. Michelin affirme être en mesure de fournir des pneus de F1 pour les premiers essais de la saison 2014, prévus fin janvier. Un scenario qui fait vertement réagir son concurrent de Turin : « Lancer un appel d’offres pour les pneus 2014 en septembre serait une farce. Il fallait le faire un an plus tôt », a dit samedi sur le circuit de Spa le directeur de Pirelli Compétition, Paul Hembery. Et il se prévaut d’accords commerciaux, pour la saison prochaine, avec déjà dix des onze écuries de F1. Le bras de fer ne fait donc que commencer...
JUSTICE ?
Egypte: procès de Moubarak et des chefs des Frères musulmans
Le procès pour "incitation au meurtre" des trois principaux chefs des Frères musulmans, la confrérie du président déchu Mohamed Morsi, s'ouvre dimanche, en même temps que reprend le procès de son prédécesseur Hosni Moubarak pour "complicité de meurtre" de manifestants en 2011. (c) Afp
Le Caire (AFP) - Le procès pour "incitation au meurtre" des trois principaux chefs des Frères musulmans, la confrérie du président déchu Mohamed Morsi, s'ouvre dimanche, en même temps que reprend le procès de son prédécesseur Hosni Moubarak pour "complicité de meurtre" de manifestants en 2011.
L'ancien despote encourt la peine de mort, tout comme les cadres de la confrérie, qui avait remporté haut la main les premières législatives libres du pays, un an après la chute de Moubarak.
Ces audiences ont lieu en plein chaos politique en Egypte, où le nouveau pouvoir dirigé de facto par l'armée, qui a destitué et arrêté M. Morsi le 3 juillet, réprime dans un bain de sang depuis 10 jours les manifestations organisées par les Frères musulmans.
Près de 1.000 personnes ont été tuées, essentiellement des pro-Morsi, et les principaux cadres des Frères ont été arrêtés, en plus de quelque 2.000 partisans du président islamiste. Une centaine de policiers et soldats ont également trouvé la mort, dans les pires violences qu'a connues l'Egypte dans son histoire récente.
M. Moubarak, 85 ans, avait été condamné en juin 2012 en première instance à la prison à perpétuité pour "complicité" dans le meurtre de manifestants lors de la révolte populaire qui l'a renversé en février 2011 après plus de 30 ans au pouvoir. Il avait fait appel, et la Cour de cassation avait ordonné un nouveau procès, suspendu depuis le 11 mai.
Personne ne sait si l'ex-"raïs", à la santé vacillante, comparaîtra ou non dimanche. Placé en liberté conditionnelle dans quatre affaires, dont ces meurtres et des cas de corruption, il a quitté sa prison jeudi pour être assigné dans un hôpital militaire du Caire.
"Meurtre" de manifestants
Dimanche doit également s'ouvrir le procès de Mohamed Badie, le guide suprême des Frères musulmans arrêté dans la nuit de lundi à mardi dans un appartement du Caire où il se cachait, ainsi que ses deux adjoints, Khairat al-Chater --considéré comme le véritable homme fort de la confrérie-- et Rachad Bayoumi. Ils sont accusés d'"incitation au meurtre" de manifestants anti-Morsi le 30 juin.
Ce jour-là, des millions d'Egyptiens avaient manifesté pour réclamer le départ du président islamiste, le premier chef de l'Etat élu démocratiquement en Egypte, mobilisation que l'armée a invoquée trois jours plus tard pour le renverser.
Au cours du même procès, trois autres cadres des Frères musulmans comparaissent pour le "meurtre" de manifestants anti-Morsi le 30 juin, et 29 autres personnes pour avoir participé directement aux violences ce jour-là. Les six cadres de la confrérie encourent la peine capitale.
Ce procès des trois principales figures de l'exécutif de la confrérie pourrait remettre de l'huile sur le feu. Mais le mouvement semble ne plus être en mesure de mobiliser, tant ses principaux activistes ont été décimés et ses dirigeants emprisonnés ces derniers jours.
Vendredi, alors qu'ils appelaient à des manifestations de "millions" de personnes contre le "coup d'Etat" des militaires, les Frères ont mobilisé tout au plus quelques milliers de partisans.
Avant le début de la répression mi-août, les pro-Morsi mobilisaient des dizaines, voire des centaines de milliers de manifestants au Caire et dans les autres grandes villes.
Mais la majorité des pro-Morsi ont manifestement peur de descendre dans la rue où le nouveau pouvoir a autorisé soldats et policiers à ouvrir le feu sur les manifestants hostiles.
Le pays est sous état d'urgence et les grandes villes sont truffées de chars de l'armée et de barrages. Le couvre-feu imposé au Caire et dans treize provinces en raison des violences ayant suivi la répression des pro-Morsi a été raccourci de deux heures samedi, et court de 21H à 06H, sauf le vendredi où il débute à 19H.
En Egypte, le procès des chefs des Frères musulmans reporté
Un poster du leader des Frères musulmans Mohammed Badie portant l'inscription "Ensemble contre les Frères musulmans", au Caire, le 23 juin. (Photo Amr Dalsh. Reuters)
L'ex-président Moubarak est, lui, de retour devant le tribunal pour «complicité de meurtres» de manifestants lors de la révolte populaire de 2011.
Par AFP
Libération
Le procès des trois principaux chefs des Frères musulmans s’est ouvert dimanche avant d’être aussitôt ajourné au 29 octobre en raison de l’absence des accusés.
Le Guide suprême Mohamed Badie, ainsi que ses deux adjoints, Khairat al-Chater et Rachad Bayoumi, actuellement incarcérés, et 32 autres accusés n’étaient pas présents pour des «raisons de sécurité», ont expliqué des sources de sécurité.
Les six hommes encourent la peine capitale, après la mort de huit manifestants anti-Morsi devant le QG des Frères musulmans au Caire le 30 juin, quand des millions d’Egyptiens avaient manifesté pour réclamer le départ du président islamiste, le premier chef de l’Etat élu démocratiquement en Egypte, révolte que l’armée a invoquée trois jours plus tard pour le renverser et l’arrêter. En outre, 29 autres personnes accusées d’avoir participé à des violences sont jugées à leurs côtés.
Les trois principaux chefs de la confrérie, dont est issu le président Mohamed Morsi destitué par l’armée le 3 juillet, sont accusés d'«incitation au meurtre» de manifestants le 30 juin. Ils devaient comparaître dimanche aux côtés de trois autres membres des Frères musulmans, accusés de «meurtre».
D'autre part, le procès en appel de l’ex-président égyptien pour «complicité de meurtres» de manifestants lors de la révolte populaire de 2011 a repris dimanche au Caire en présence de l’accusé, selon les images en direct de la télévision nationale. Hosni Moubarak encourt la peine de mort. Il est apparu, en position assise sur un brancard, derrière les barreaux de la cellule réservée aux accusés au sein du tribunal, en compagnie de neuf co-accusés dont ses deux fils.
Égypte : Hosni Moubarak finalement jugé le 14 septembre
Hosni Moubarak s'est présenté ce dimanche matin devant le tribunal au Caire, pour la reprise de son procès en appel, quatre jours après sa libération conditionnelle. L'ancien président égyptien est jugé pour "complicité de meurtres" de manifestants lors de la révolte ayant précédé son départ en 2011. Son procès a été ajourné au 14 septembre prochain.
Quatre jours seulement après sa libération conditionnelle, qui n'a pas suscité une émotion considérable en Égypte, Hosni Moubarak s'est présenté, assis dans un brancard, derrière les barreaux de la cellule réservée aux accusés dans la salle d'audience du tribunal du Caire.
Contrairement à son procès en première instance, l'ancien président égyptien âgé de 85 ans, contraint au départ en 2011, se présente donc cette fois dans une position d'homme libre. Aux côtés de ses deux fils et de plusieurs anciens responsables de son régime, il doit répondre aux accusations de "complicité de meurtre" et "corruption". Il est notamment accusé d'avoir fait assassiner des centaines de manifestants lors de la révolution qui a abouti à son départ en février 2011.
Mais les débats n'ont pas duré très longtemps, puisque l'audience a été ajournée au 14 septembre prochain.
Le procès d'Hosni Moubarak a repris alors que celui de trois leaders des Frères musulmans a lui commencé ce dimanche, dans un autre tribunal du Caire. Il a été immédiatement ajourné. Ils sont poursuivis pour "incitation au meurtre" dans les troubles ayant précédé la destitution de leur représentant au sommet de l'État, Mohamed Morsi, en juillet dernier.
SOCIETE
Vaucluse : la maire de Bollène refuse de marier deux femmes
La maire de Bollène (Vaucluse), Marie-Claude Bompard, s'oppose au mariage de deux jeunes femmes au nom de sa "conscience". L'élue d'extrême-droite ne souhaite pas non plus déléguer son pouvoir à un conseiller municipal, et demande au préfet de désigner un élu pour célébrer l'union.
"Il s'agit d'un viol de conscience". Voilà comment la municipalité de Bollène, dans le Vaucluse, justifie son refus de marier deux femmes.
La maire Marie-Claude Bompard, ancienne cadre du Front national désormais affiliée à la Ligue du Sud, a reçu les jeunes femmes vendredi dans son bureau pour "échanger, discuter, rappeler son opposition au mariage de personnes de même sexe" tout en soulignant qu'elle n'est pas "opposée aux personnes mais opposée à la loi".
Appel au préfet
Marie-Claude Bompard refuse également d'accorder une délégation à un conseiller municipal pour célébrer le mariage. Mais pour ne pas risquer de sanctions, la maire demande au préfet de désigner un élu, probablement de l'opposition, qui procèdera à l'union.
Son mari, Jacques Bombard, maire d'Orange, a lui aussi refusé de marier deux personnes de même sexe mais contrairement à son épouse il a délégué son pouvoir à un conseiller municipal. Les deux femmes de Bollène sont elles déterminées à se dire oui le 10 septembre.
Argentine: un homme viole sa belle-fille pendant 20 ans et lui fait 10 enfants
Un homme accusé d'avoir violé sa belle-fille pendant 20 ans et de lui avoir fait dix enfants, dans une zone rurale du nord de l'Argentine, a été arrêté, a annoncé samedi la juge chargée de l'affaire. | Gali Tibbon
Un homme accusé d'avoir violé sa belle-fille pendant 20 ans et de lui avoir fait dix enfants, dans une zone rurale du nord de l'Argentine, a été arrêté, a annoncé samedi la juge chargée de l'affaire.
La victime, une femme analphabète aujourd'hui âgée de 35 ans, a commencé à être violée par son beau-père à l'âge de 11 ans, a précisé la magistrate.
"C'est un cas spécial, on a eu beaucoup d'affaires d'abus mais c'est la première fois qu'on a une belle-fille violée pendant tant d'années et qui a eu 10 enfants de son beau-père", a ajouté la juge, Rosa Falco, sur la chaîne Todo Noticias.
L'auteur des faits, dont l'âge n'a pas été précisé, encourt une peine de huit à 15 ans de prison, a-t-elle indiqué.
Cet homme vivait avec sa femme et sa belle-fille, et il a eu des enfants avec chacune d'elles, parfois aux mêmes périodes. Les accouchements avaient lieu dans la ferme du couple, pour éviter les soupçons. La belle-fille était frappée et menacée par son beau-père pour qu'elle ne le dénonce pas.
Australie : dévoré par un crocodile lors d'un anniversaire
Un homme de 24 ans happé par un crocodile dans le nord de l'Australie
| (CC/F VAN RENTERGHEM)
Une fête d'anniversaire a tourné au drame en Australie. Samedi, un homme célebrait ses 24 ans au bord d'une rivière en présence d'une quinzaine de personnes. Ce cours d'eau situé à une centaine de kilomètres de Darwin, dans le nord du pays, est pourtant réputé pour abriter des crocodiles pouvant mesurer jusqu'à sept mètres, mais cela n'a pas découragé les fêtards.
Deux des convives ont entrepris de traverser la rivière à la nage. Un jeune homme a alors été attaqué par un reptile sous les yeux de ses amis. «Ils le regardaient traverser la rivière [...] Puis ils ont vu le crocodile qui le prenait entre ses mâchoires» a expliqué le chef de la police locale. Au lendemain du drame, les recherches se poursuivent, le corps de la victime n'a pas encore été retrouvé.
Selon les médias locaux, l'homme et son ami ont ignoré les mises en garde des autorités prévenant de la présence de crocodiles dans ce cours d'eau. «C'est l'une des rivières de ce territoire les plus peuplées [de crocodiles], il y en a un gros tous les deux kilomètres» a commenté un employé de la ville. La police a abattu l'un de ces mastodontes par précaution.
Les pompiers à la peine contre un énorme incendie en Californie
Le gigantesque brasier surnommé "Rim Fire" a doublé de taille en 24 heures et ravagé plus de 50.800 hectares de végétation près du parc naturel de Yosemite.
Un hélicoptère lutte contre "Rim Fire" samedi 24 août en Californie Andy Alfaro/AP/SIPA
Une armée de pompiers était à la peine samedi 24 août face à un énorme incendie qui fait rage près du parc naturel de Yosemite en Californie, menaçant des milliers de maisons et s'étendant à l'Etat voisin du Nevada, selon les autorités.
Le gigantesque brasier surnommé "Rim Fire" a doublé de taille en 24 heures et ravagé plus de 50.800 hectares de végétation. Il n'était contenu qu'à 5% samedi, selon le site officiel d'informations sur les incendies Inciweb.
Le gouverneur de la Californie Jerry Brown a déclaré vendredi soir l'état d'urgence pour San Francisco car la ville située sur la côte Pacifique est en grande partie alimentée par l'électricité provenant de la région affectée par les flammes.
L'incendie a démarré le 17 août pour une raison indéterminée dans la Stanislaus National Forest du comté de Tuolumne, à l'ouest du parc naturel de Yosemite, l'une des principales attractions touristiques de Californie.
Villes évacuées
Quelque 2.000 pompiers luttent contre le sinistre avec l'aide d'hélicoptères et d'avions canadairs, qui bombardent eau et retardateurs chimiques sur le brasier. Près de 4.500 maisons sont menacées, selon Inciweb.
Le feu profite d'un taux d'humidité très faible dans la région, d'une végétation extrêmement sèche et de fortes rafales de vent qui repoussent les flammes vers des zones difficilement accessibles par les pompiers.
Les autorités ont ordonné l'évacuation des petites villes de Tuolumne et Ponderosa Hills. Elles ont également fermé une importante autoroute traversant toute la région.
Plus tôt dans la semaine, le gouverneur Brown avait déjà déclaré l'état d'urgence pour le comté de Tuolumne, lui permettant ainsi d'utiliser des ressources supplémentaires pour combattre le sinistre.
Les images satellite montraient d'immenses colonnes de fumée blanche se dirigeant largement vers l'Etat voisin du Nevada. "Le +Rim Fire+ continue de s'étendre fortement en raison de combustibles extrêmement secs et de terrains inaccessibles", soulignait Inciweb.
Espagne: plus de 120 clandestins secourus
Un bateau de la Guardia Civil espagnole transporte des clandestins le 1er septembre 2003 près du port de Tarifa (Photo Andres Carrasco Ragel. AFP)
Par AFP
Libération
Plus de 120 migrants clandestins d’Afrique subsaharienne ont été secourus samedi au large des côtes espagnoles dont 26 dans une barque au large de Ténérife, dans l’archipel espagnol des Canaries, fait rare ces dernières années, selon les services de secours.
Parmi les 26 hommes secourus à Tenerife (Iles Canaries), deux ont indiqué être mineurs, a indiqué à l’AFP la Croix Rouge. Certains ont affirmé avoir vogué depuis 14 jours à bord d’une barque blanche en fibre et en bois, avant d’être repérés samedi, selon cette source.
Longtemps porte d’entrée européenne, l’archipel des Canaries situé à l’ouest du Maroc, avait enregistré un pic à 31.678 arrivées de clandestins en 1996, avant de chuter progressivement en raison des politiques de lutte contre l’immigration clandestine.
Les Canaries ne sont distantes que de quelques dizaines de km du continent africain, mais la plupart des tentatives de traversée se font désormais en Méditerranée, depuis les côtes septentrionales du Maroc.
Les autres tentatives se font également par voies terrestres, via les enclaves de Ceuta et Melilla.
«Différentes circonstances ces derniers mois et ces dernières années, comme la situation au Sahel et dans les pays arabes, de même que la lutte contre l’immigration à travers l’Atlantique vers l’Espagne, ont modifié les flux», avait expliqué en mai le préfet de Melilla, Abdelmalik El Barkani.
Samedi, 47 immigrants ont également été secourus à bord de trois embarcations distinctes et transférés à Almeria, dans le sud du pays. Trente-neuf autres, qui étaient à bord d’un zodiac, ont été transférés à l’enclave espagnole de Ceuta.
Ce nouvel afflux porte à plusieurs centaines le nombre de personnes secourues depuis une semaine, selon les chiffres fournis par les secours espagnols.
En 2012, 3.804 immigrants avaient atteint les côtes espagnoles par la mer, selon le ministère de l’Intérieur.
Landes: huit anti-corridas blessés dont un grave, stupeur des aficionados
Une manifestation d'anti-corridas d'une rare virulence lors d'une novillada à Rion-des-Landes (Landes) s'est terminée dans la confusion samedi soir avec huit manifestants blessés dont un gravement lors de l'évacuation par les forces de l'ordre.
Cette action a scandalisé les aficionados qui entendent porter plainte.
Une enquête judiciaire a été ouverte sous la direction du procureur de Dax pour déterminer les circonstances dans lesquelles le blessé grave est tombé d'un camion renfermant des taureaux, a indiqué à l'AFP le chef du groupement des Landes, le colonel Fabrice Spinetta.
L'homme se trouvait samedi soir dans le coma avec un traumatisme crânien au CHU de Bordeaux où il a été transporté en hélicoptère.
Deux actions concomitantes et distinctes ont été organisées samedi. Une à l'encontre de la corrida de Mimizan (Landes), que les anti-corridas estiment illégale, et qui s'est limitée à un défilé aux abords des arènes et à des insultes entre militants et aficionados.
Cette action a été organisée par le président d'Animavie, Christophe Leprêtre, qui a interrompu samedi une grève de la faim entamée le 31 juillet pour protester contre l'introduction en 2011 de la corrida dans cette commune landaise.
Une seconde, illégale cette fois, organisée conjointement par Animaux en péril, le CRAC Europe et la Fondation Brigitte Bardot, a consisté à tenter d'empêcher la tenue d'une novillada - une corrida avec mise à mort opposant de jeunes taureaux à de jeunes toreros- à Rion-des-Landes.
La dernière action de ce type remonte au 8 octobre 2011 lorsque 70 militants s’étaient enchaînés au cœur des arènes de Rodilhan (Gard).
Mais "de mémoire de Landais, on n'avait jamais vu quelque chose comme ça par ici" a indiqué à l'AFP le colonel Spinetta.
"Ce sont des casseurs"
A Rion-des-Landes, les militants, au nombre d'une centaine, dont une bonne partie venus de Paris en autobus, se sont acquittés d'un ticket d'entrée et sont descendus dans les arènes en formant une chaîne humaine tandis que d'autres allumaient des fumigènes.
Les gendarmes sont intervenus pour les déloger. Renvoyés à l'extérieur de l'enceinte, ils se sont ensuite lancés sur le camion qui contenait les jeunes taureaux avant d'être de nouveau repoussés par les forces de l'ordre.
"Une ouverture des portes pour libérer quatre taureaux de plus de 500 kg aurait fait prendre des risques énormes à la population", a expliqué le colonel.
Les pompiers ont dénombré huit blessés, dont le blessé grave.
"Toutes les blessures sont dues aux membres des forces de l'ordre, il n'y a eu aucun contact avec les aficionados", a assuré à l'AFP Christophe Marie, porte-parole de la Fondation Brigitte Bardot, qui s'est dit "éberlué par cette violence".
Selon M. Marie, le manifestant gravement blessé "a été projeté par les gendarmes".
"Nous sommes quasiment certains que ce n'est pas un gendarme qui a projeté cette personne", a déclaré pour sa part le colonel Spinetta.
Les aficionados ont dénoncé la virulence des manifestants. "Ca a été très violent. Ils se rebellaient" puis "ont projeté des barrières contre les portes des arènes puis balancé des fumigènes à l'intérieur", a indiqué Bernard Dehez, adjoint au maire de Rion-des-Landes et en charge de l'organisation de la novillada.
A la fin du spectacle taurin, "les gendarmes ont dû former un cordon pour évacuer les spectateurs" sous les insultes. "Les jeunes toreros ont été obligés de se cacher. Les gens avaient peur", a-t-il dit.
Les gendarmes ont été jusqu'à 70 pour contenir "cette foule très agressive", a confirmé le colonel Spinetta, évoquant des organisateurs de la manifestation "qui ne voulaient rien écouter".
"Ce sont des casseurs, pas des militants animalistes", a affirmé le président de l'Observatoire national des cultures taurines, André Viard, contacté par l'AFP, les accusant de liens avec l'extrême-droite ou les milieux sectaires.
Selon lui, "ils cherchent l'affrontement avec les aficionados et disent qu'ils sont victimes de violences policières alors que ce sont eux qui se rebellaient et ont commis le premier délit".
M. Viard a indiqué que "des plaintes pénales seront déposées" pour "les dégradations qui ont été commises dans les arènes et les bâtiments alentour".
"On espère obtenir du gouvernement le même régime que pour les hooligans dans le football qui doivent être tenus loin des stades lors des matches", a-t-il dit.
Un million de cafards s'échappent d'une ferme en Chine
Au moins un million de blattes se sont échappées d'un centre d'élevage dans l'est de la Chine, où un expert sanitaire a demandé aux habitants alentour de conserver leur calme, a rapporté la presse. | Raul Arboleda
Au moins un million de blattes se sont échappées d'un centre d'élevage dans l'est de la Chine, où un expert sanitaire a demandé aux habitants alentour de conserver leur calme, a rapporté la presse.
Ces cancrelats devaient servir à la fabrication de produits de la médecine traditionnelle chinoise, a précisé le journal Xiandai Kuaibao.
Les cafards se sont disséminés après qu'un "individu non identifié" a détruit la serre de reproduction de la ferme d'élevage où ils étaient conservés, dans la commune de Dafeng, a ajouté le quotidien basé à Nankin.
Les autorités sanitaires de la province du Jiangsu ont dépêché cinq spécialistes chargés de concevoir une vaste opération de désinfection pour éliminer les insectes. Un expert a demandé à la population de "ne pas paniquer".
Le propriétaire de la ferme, Wang Pengsheng, avait investi plus tôt cette année plus de 100.000 yuans (12.200 euros) pour acquérir 102 kilos d'oeufs de periplaneta americana, une espèce de blattes.
Les oeufs une fois éclos, M. Wang s'était retrouvé avec plus de 1,5 million de larves, qu'il avait nourries avec des fruits et des biscuits.
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